Récits érotiques - Slygame
Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable

+- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr)
+-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3)
+--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12)
+--- Sujet : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) (/showthread.php?tid=74)



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - bech - 08-09-2021

Le lendemain, départ pour 2 jours dans la montagne. C'est un autre camp de pionniers qui travaillera au chantier. Pour Gabriel, c'est le moment qu'il craignait.

Un bus les emmène en altitude au début d'un sentier. Quelques heures de marche avec un pause repas sont nécessaire. Gabriel qui a prit des cachets va bien. Le paysage est magnifique. Ils arrivent à un refuge où ils passeront la nuit. Il y a aussi une famille avec 2 enfants (scouts également). Ils font une veillée courte vu qu'il ne faut plus faire de bruit après 21 H.

Une fois couché, un premier garçon Jérémie dit qu'il bande depuis 10 minutes et demande aux autres ce qu'il en est. Finalement, ils se mettent d'accord pour se branler, ce qui les aidera à s'endormir.

Réveil en douceur à 7 H du matin. Tous les autres groupes du chalet sont déjà partis.

Ils grimpent au glacier en cordées. Ça se passe bien jusqu'au premier glacier, mais lors d'une descente dans celui-ci, Gabriel est sur le point de chanceler. Philippe l'allonge, lui réchauffe le visage et lui donne un médicament. Quelques minutes après, Gabriel va mieux et ils reprennent la marche. Il explique qu'il avait perdu ses repères.

La montée du 2ème glacier se passe bien et finalement Gabriel est content d'être venu et Phil lui dit qu'il n'est pas un poids mort pour eux.

Ensuite, c'est la descente par un autre chemin. Ils passent par des éboulis en respectant les consignes. Petit à petit, la végétation réapparaît. Ils sont pas loin du parking avec une heure d'avance près d'un torrent. Alex propose de se baigner et les autres suivent. Baignade nue bien sûr puis séchage au soleil.

Sur le trajet retour, beaucoup s'endorment. C'est le cas de Ben et de Gabriel qui ont chacun la tête sur une épaule de Phil.

De retour au camp, ils voient près de la cuisine les 2 suisses homos avec des blessures au visage. Philippe en est choqué et laisse couler des larmes. Raphaël lui dit de ne pas s'inquiéter, le plus dur est passé. Ce sont quatre pionniers germanophones qui les ont attaqué hier soir lorsqu'ils sont revenus de la douche, mais ils ont été éjectés du camp.

Philippe est prostré en se souvenant de tout ce qui lui est arrivé. Les autres ne comprenant pas son état appellent Jean Pierre qui fait venir Benoît lequel accourt et comprend en voyant les visages de Raphaël et Christian.

Philippe n'a pas trop mangé ce soir et Raphaël et Christian viennent prendre de ses nouvelles après le repas. Il leur explique alors ce qu'il s'est passé depuis son amour pour Henri jusqu'à sa tentative de suicide où il a connu Benoît et passant par le viol en Vendée et recommande à Raphaël et Christian d'être prudents. Ils restent tous les quatre ensemble pour la veillée qui se passe bien finalement.

Philippe a bien dormi cette nuit. Au réveil, il voit Benoît le regarder. Sans penser à autre-chose, il lui roule une pelle puis descend sur son corps en lui faisant des bisous jusqu'à son pénis qu'il entreprend de sucer. Mais Benoît lui fait signe d'arrêter et se met tête-bêche pour lui aussi le sucer.
Ce n'est que vers la fin qu'ils pensent à Gabriel qui a apprécié le spectacle et s'est donné lui aussi du plaisir.

Journée de repos. La troupe où est Phil prend le bus pour aller visiter Spiez puis se baigner dans le lac. Les valaisans prennent le même bus mais ils se séparent à la descente du bus. Par contre, ils se retrouvent au lac dans l'après midi. Là les scouts ont tous pris des maillots et utilisent des draps pour se cacher lors du déshabillage.

Le soir, après la veillée, les animateurs germanophones de la troupe des homophobes viennent présenter leurs excuses aux groupes de Phil et de Christian et Raphaël. Ils apprennent que si Phil et Ben avaient été là, c'est eux qui auraient été visés.

Ben est tour retourné de l'apprendre et en est malade jusqu'au moment de dormir. Les deux suisses, Phil et Gabriel le soutiennent. Cette nuit là, Ben a beaucoup bougé. Les deux autres ont mal dormi.

Le lendemain, ils apprennent que le chantier avance tellement vite qu'ils ne sont pas sûrs d'y retourner. Ils vont partir à trois faire une randonnées de 3 jours en moyenne (et un peu haute) montagne avec tente et nourriture avec eux.

Ils grimpent dans à trois sur un chemin/sentier et apprécient le paysage. Au début, ils entendent des oiseaux et vient des faucons. En fin de journée, ils sont à une altitude où la végétation est rare et ils arrivent à une cabane où il y a de la paille pour passer la nuit. Ils mangent un peu sans trop puiser dans les réserves et s'endorment assez vite. C'est au réveil qu'ils se sentent à l'étroit dans leurs vêtements qu'ils ont gardé et se tapent une branlette.

Le deuxième jour, après le petit déjeuner, ils s'aperçoivent que le circuit de la journée semble être une boucle qui ramène à la même cabane. Ils continuent de grimper et à un moment donné, s'arrêtent pour observer trois chamois. Ils finissent par arriver aux neiges éternelles et se lancent des boules avant de s'y coucher dessus.

Nouveau repas, grosse pelle entre Phil et Ben qui ne s'occupent pas de Gaby. Puis ils voient des nuages à l'horizon et comme ils trouvent le prochain abri éloigné (la boucle était-elle prévue pour 2 jours), ils décident de rebrousser chemin et de rejoindre la cabane qu'ils ont quitté.

Dans la descente, Phil est inquiet pour Gabriel qui d'ailleurs finit par tomber dans un torrent. Ils a donc ses habits mouillés et ceux dans le sac ne sont pas très secs. C'est leur camarades qui l'habillent avec les leurs.

Gabriel leur dit qu'il n'a plus de médicaments, il a perdu sa plaquette. ils continuent à descendre en soutenant alternativement Gabriel. Ils arrivent au refuge peu après le début de la pluie.

Pour réchauffer Gabriel, lui et Phil se mettent dans le même duvet et Phil lui frotte la peau. Ben fait un feu et y approche les vêtement mouillés. Il retrouve aussi la plaquette de médicaments de Gabriel. Je me disais qu'en revenant au même endroit, on le retrouverait.

En réchauffant Gabriel, Philippe commence par penser aux événements de la journée. Puis il repense à une autre fois où c'est Henri qu'il avait réchauffé dans son duvet et des larmes lui viennent, ce qui surprend Gabriel.

Ben le remplace dans le duvet et Phil se met devant le feu avec le pull que Ben vient de quitter. Il repense à Henri et crie son prénom. Puis il se ressaisit et cherche dans son sac la bougie qu'il avait emmené au cas où. Un peu plus tard, il cherche s'il y en a d'autres dans la cabane et en trouve.
Il donne des bonbons au miel à Benoît et Gabriel puis a l'idée de regrouper le duvet de Benoît avec le sien pour s'y mettre à trois.

Peu après la porte s'ouvre violemment et 2 gays mouillés rentrent en vitesse. Ils ont dans les 20 ans et sont du valais.

Après les présentations de Justin et Hans, ils discutent. C'est Hans qui avait emmené les bougies supplémentaire que Phil a trouvé. Il est aussi secouriste et trouve que Phil a fait du très bon travail coté soins.

Hans et Justin s'étaient déshabillés eu aussi et regroupent leur duvets. En discutant, ils finissent par avouer qu'ils sont gays. Ils se couchent tous et Hans propose que la nuit soit sensuelle.

Philippe se demande ce qu'il veut dire, mais il les entend s'embrasser. Il se lève un peu pour regarder et pour embrasser Ben aussi. Tous les trois sont en érection et Gabriel se met à masturber ses 2 amis qui du coup lui font une masturbation à deux mains. La jouissance finit par arriver. Du coté des cousins, ils sont passés à un 69.

Justin et Hans se lèvent les premiers et se préparent à partir quand Philippe se réveille. Il se rend compte d'ailleurs que le duvet est humide. Gabriel a pissé pendant la nuit et est désolé d'avoir fait ça dans leurs duvets. Mais Philippe et Benoît ne lui en veulent pas. Du coup, il va s'occuper à les faire sécher au soleil.

Il dit qu'il s'en veut de les avoir branlé hier soir. Phil et Benoît dit que s'ils ont été surpris de sa part, mais ne trouvent pas ça grave (ils ont plutôt apprécié). Gabriel dit que c'était une manière de les remercier du sauvetage. Il reconnaît qu'ils sont bandants tous les deux.

Finalement, il leur propose d'aller se cajoler dans le refuge alors que lui restera dehors à s'occuper des duvets.

Ils en profite. Une sodo pour chacun sans préservatif à la demande de Ben.

Pendant ce temps Gaby à pleuré et trouve que ce qu'il a fait en début d'année (parler d'eux à Emmanuel) est indigne de leur amitié.

Finalement, ils se décident à descendre. Philippe se prive d'eau pour en laisser à ses camarades et ils mangent aussi leurs dernières réserves de fruits secs. Il y a même un tube de lait concentré à partager. Sans boire, ce n'est pas une très bonne idée. Arrivé au camp, seul Benoît est en forme et Philippe est épuisé (Ils ont pus ou moins porté Gabriel). Le médecin ausculte Gabriel qui devrait être en forme après une bonne période de sommeil. Par contre pour Philippe qui a de la température et des battements cardiaques rapides, il lui demande combien de temps il est resté sans boire et diagnostique une déshydratation. Donc, il va le faire mettre sous perfusion jusqu'à demain.

Benoît a compris pourquoi l'eau de leur a pas manqué (ou passage, entre le torrent et la possibilité de mettre un récipient dehors pendant la pluie, il y aurait eu des possibilités de refaire le plein).
Il rejoint Philippe, lui fait un baiser sur la bouche et reste à coté de lui. Philippe s'endort assez vite.
Au passage, je remarque que dans les 2 histoire, Philippe se sacrifie souvent pour ses amis.

Il se réveille le lendemain à 11 heures et a la visite de Ben, puis Gabriel et enfin Christian et Raphaël avec lesquels il se met d'accord pour un échange d'adresses. Il peut rejoindre le camp dans l'après midi.

Lorsque Philippe rejoint le groupe de pionnier, il est applaudi. Jean Pierre rappelle (pour les lecteurs) que Gabriel (et un peu Benoît) ont raconté leurs mésaventures durant la randonnée. Je m'attendais à ce que d'autres en aient eu aussi à cause de la pluie et qu'ils s'en soient moins bien sortis.
Jean Pierre proclame Philippe pionnier d'honneur pour ce camp. et les autres lancent des hip, hip, hip, hourra !

Après le repas, ils font une veillée avec les suisses. A la fin de celle-ci, Gabriel prend la parole pour dire que si c'est un peu avec mépris qu'il a traité Phil de St Bernard dans l'après midi, ce terme était justifié car avec Ben, il lui doit la vie.

Plus tard, dans la tente avant de s'endormir, Gabriel dit aux deux autres que randonnée en montagne a confirmé ce qu'il a découvert depuis quelque temps : il es gay !

Il précise n'avoir pas de copine et n'être jamais avec des filles, mais aimer regarder les garçons. Il fantasme sur Phil et Ben. Il aime voir des garçons à poil et dans ses rêves il pense qu'il est dans les bras d'un beau garçon. Quand il se masturbe, il pense à un garçon qui lui fait du bien. Quand il les a masturbés au refuge, il était dans un état second. Et alors quand ils lui ont rendu la pareille en le masturbant à deux mains, il était dans un autre monde.

Il souhaiterait rencontrer un gars qui l'aimerait autant qu'il l'aimerait.

Benoît lui dit que ça peut se produire vu qu'il n'est pas le seul sur terre.

Pour l'instant, Gabriel ne veut pas en parler aux autres, mais Philippe juge utile d'en parler demain à Jean Pierre.

Le lendemain matin, ils vont voir, tout comme un groupe de suisse, le chantier fini. La fermière et ses enfant sont très contents de les revoir.

Le soir, fondue au fromage, puis veillée durant laquelle Gabriel avoue être gay à Raphaël et Christian. Puis ils se séparent de leur copains suisses en souhaitant se revoir tous les cinq.

De retour dans sa famille, Philippe raconte le déroulement du camp. Lorsqu'il aborde le sauvetage de Gabriel tombé dans le torrent, Jean vient l'enlacer en disant "Mais tu aurais pu mourir !" et se met à pleurer.

Ils trinquent au Champagne. Pour la nuit suivante, Philippe a retrouvé son lit qu'il préfère largement au matelas pneumatique. Par rapport au fait que Phil n'aime pas ce genre de matelas, dans les années 60, ils étaient composés d'une série de boudins qui faisaient des tubes parallèles. Mais les matelas pneumatiques de ce siècle sont des plateformes avec des zones ovoïdes légèrement en creux et à part le fait que 67 cm de large, c'est un peu étroit par rapport à un lit une place, je ne voie pas de problème.

Le lendemain matin, la mère de Gabriel vient avec lui pour féliciter Philippe de son acte de bravoure. Elle invite Philippe ainsi que Benoît à venir manger chez eux. Benoît arrive justement.

La famille de Phil tour comme Benoît trouvent qu'il est trop modeste. Pour Jean, son frère a eu raison de sauver Gaby, mais il devrait parfois réfléchir aux conséquences qu'un tel geste aurait pu avoir sur sa santé et sa vie.

Philippe ayant dit qu'il n'allait pas laisser un ami se noyer, Benoît conclue qu'en terme d'amitié, personne ne peut lui donner de leçon.

Dans l'après midi, ils vont rendre visite à Christophe le frère home de Jean Pierre. Il a été mis au courant du camp et notamment du sauvetage. Philippe propose à Christophe de venir à la piscine et ils fixent le rendez-vous à l'après midi du surlendemain. Une occasion pour Christophe de rencontrer Gabriel ? (je n'ai pas encore lu la suite, mais l'idée me vient).

Pour l'invitation à venir manger chez Gabriel, c'est demain soir. Mais finalement, le lendemain qui est un dimanche, ils sont invités pour midi.

Après un bon repas qui se termine par de la mousse au chocolat, Philippe invite Gabriel à venir à la piscine demain après midi (l'idée de la rencontre se confirme).

Lorsqu'ils repartent, Gabriel le raccompagne avec son frère Damien qui a 15 ans. Celui-ci semble avoir quelque-chose à leur dire et Philippe l'incite à parler.

Damien trouve que Gabriel est mieux dans sa peau depuis qu'il est revenu du camp. Il pense que son frère et lui aussi homo et dit que sa mère s'en doute aussi. Mais Philippe se contente de lui proposer de lui en parler. Par contre, il craint que son père ne soit pas d'accord.

Pendant que Philippe parlait à Damien, Gabriel discutait avec Ben. Donc, il n'a pas du suivre la conversation le concernant.

Le dimanche matin, ils partent à vélo en forêt de Soignes et l'après midi ils vont à la piscine. Je pensais que c'était celle chez Philippe, mais c'est la "municipale". Christophe est là et Gabriel est venu avec Damien.

Gabriel et Christophe semblent s'être remarqués dès le début et sont souvent ensemble, Damien est un peu seul.

Ils font une pause et Damien parle avec Philippe et Benoît. Ils constatent que Gabriel et Christophe se tiennent par la main et passent du temps à se regarder. Damien dit qu'il trouve qu'ils vont bien ensemble.

Au moment de se rhabiller, Christophe et Gabriel partagent la même cabine et mettent plus de temps que les autres.

Christophe et Benoît (qui doit aller voir le dentiste) rentrent chez eux, Philippe continue avec Gabriel et Damien. Gabriel restant silencieux Phil lui dit qu'il pense qu'il veut dire quelque chose mais qu'il n'ose pas. Gabriel dit qu'il pense qu'il est amoureux et les 2 autres disent qu'ils l'avaient remarqué. Damien dit qu'il est heureux pour lui et comme Gabriel craint de l'annoncer aux parents, Damien dit qu'il pense que leur mère s'en doute.

Philippe précise qu'il avaient invité Christophe sans intention particulière vis à vis de Gabriel.

Gabriel lui propose de passer à la maison pour discuter de ce qu'ils pourraient faire après leur voyage en Bretagne. Philippe est d'accord mais pas longtemps.

Léon, le père de Gabriel leur propose de boire une limonade. Il dit qu'il trouve Gabriel très joyeux.

La mère dit que c'est comme s'il était heureux d'avoir fait une belle rencontre. Et Léon suggère qu'il ait rencontré une jolie fille à la piscine.

Gabriel dément.

Du coup, Léon demande si Phil a une petite amie, idem pour Benoît.

Philippe ayant précisé que non pour eux deux, la mère vient à leur secours en disant qu'ils ont le temps.

Mais Léon dit qu'il avait commencé à flirter à 15 ans et émet l'hypothèse qu'il soit attiré par les garçons.

Comme Philippe rougit et reste sans réponse, Léon la devine et dit qu'il ne veut pas de PD chez lui. Du coup, le fait qu'il ait sauvé la vie de Gabriel n'a plus d'importance. Gabriel avoue être gay lui aussi et son père le traite de sale merdeux en lui donnant une gifle.

La mère s'interpose, mais il la fait tomber. Damien reçoit un coup de poing puis Léon se rue sur Gabriel. En s'interposant, Philippe reçoit des coups de pied et de poing. Mais finalement, il immobilise Léon par une prise de judo. Il arrivera à le garder immobile jusqu'à l'arrivée de la police.

J'ai remarqué qu'il est fait mention du "procureur du roi", en France, c'est le "procureur de la république". Mais peut être qu'à part ce nom, les systèmes judiciaires des deux pays sont très proches.

Gabriel, sa mère et Damien félicitent Philippe. Mais ce dernier dit avoir mal partout et va être hospitalisé pour des examens.

Danielle prévient chez Philippe. C'est Jean qui décroche le téléphone avant de passer sa mère. Ils sont inquiets de ce qu'il apprennent et avant de partir à l'hôpital, avertissent Anne pour que leur père soit informé à son retour du travail.

La mère et Jean arrivent et trouvent Philippe au moment où il doit être emmené à la radiographie. Ils discutent un peu. Philippe pense plutôt à Gabriel, Damien et leur mère.

Après la radio, Philippe peut rentrer chez lui. Le trajet en voiture se fait avec les 2 frères sur la banquette arrière. Jean a prêté son tee-shirt à Phil et reste torse nu.

Benoît arrive à la maison peu après. C'est la maman de Gabriel qui l'a averti. Pour le voyage en Bretagne, il pense qu'il peut être retardé d'un ou deux jours. Philippe pense que ça lui gâche ses vacances, mais Ben répond qu'il n'est pas responsable et a été à la hauteur.

Ben tout comme Anne incitent Phil à penser aux vacances et il décide de passer à l'apéro.

Après le repas, Gabriel vient prendre des nouvelle de Phil. Puis un peu après c'est Jean Pierre qui vient avec Christophe que le mère de Gabriel a averti.

Jean Pierre est content que son frère ait trouvé Gabriel. Au moment où ils doivent repartir, Philippe s'arrange avec ses parents pour que Gabriel et Christophe logent ensemble chez eux pour la nuit. Ils sont très contents de l'idée.

Pas trop de sexe ce soir pour Philippe et Benoît à cause des blessures. Juste une branlette mutuelle.
Le matin, en allant à la douche, ils vouent Gabriel et Christophe qui en sortent en slip. Philippe leur dit qu'ils ont l'habitude d'y aller nus.

Vers 10 H du matin, passage au commissariat pour la plainte contre le père de Gabriel. Aucun problème.

L'après midi, Philippe va voir Marie et lui raconte le coup de foudre de Gabriel et Christophe, ce qui s'est passé le soir suivant et parle aussi du camp scout, notamment de la randonnée. Elle pense que ce serait bien de faire la connaissance de Gabriel et Christophe.

Le soir la mère de Phil lui donne un cadeau pour celle de Ben et le père lui donne de l'argent de poche en demandant à Phil d'offrir quelque chose à toute la famille, peut-être un goûter crêpes.


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - bech - 08-09-2021

Le lendemain, les parents de Ben viennent chercher Phil et ils partent pour la Bretagne. Ils ont loué une maison à Belz entre Vannes et Lorient. Le soir, comme ils n'ont pas fait d'achats alimentaires, ils vont au restaurant.

Le lendemain matin suivant, Philippe offre le cadeau à la mère de Benoît. Il s'agit d'un ensemble de bain, soit bikini et drap de bain avec des motifs particuliers. Elle est ravie car elle n'arrivait pas à trouver cet article.

Ils doivent ensuite préparer des liste de courses alimentaires. La mère de Ben ne semble pas aimer les hypermarchés. Si ça se passe au début des années 70, ça correspond à leur apparition en France : En 1972, il y a eu celui près de Toulouse qui était à l'époque le plus grand d'Europe. Mais pendant des années jusqu'en 2013, j'ai eu l'occasion de passer une fois par mois devant le premier hypermarché de l'enseigne ouvert 9 ans plus tôt. Il est nettement plus petit avec 2500 m2 de surface de vente.
Par rapport au fait que les hypermarchés tueraient le petit commerce, ce n'est pas tout à fait vrai. Ce qui me surprend le plus aujourd'hui, c'est que si on veut acheter un article précis dans un magasin spécialisé, le mieux est de la commander sur internet puis de le récupérer au magasin quelques heures après. Si on va directement au magasin, qu'il s'agisse d'un réfrigérateur ou d'un graveur de DVD, il n'est pas en rayon.

Pendant ce temps, chez les parents de Phil, André passe pour annoncer une messe en mémoire d'Henri durant laquelle Philippe devrait lire un texte. Jean dit qu'il ne doute pas que Phil serait d'accord et qu'il n'a pas oublié Henri. Au passage, André et Anne semblent flasher l'un pour l'autre.

Comme convenu dans la matinée, durant les achats, comme ils passent devant un coiffeur, Philippe sa se faire tailler sa barbe naissante et Ben éclaircir les cheveux. C'est un apprenti coiffeur d'environ 18 ans qui s'occupe de Philippe et Phil ne doute pas qu'il soit gay.

De retour, Ben propose de profiter de la piscine de la villa. Philippe ne sait pas si le père de Ben est d'accord pour qu'ils se déshabillent. Ben ne répond pas mais enlève tout. Du coup, ils se baignent nus tous les deux rejoints plus tard par le père. C'est au moment du repas que la mère leur demande de remettre un short.

Après manger, ils vont à vélo à une plage que Ben sait naturiste. Ils se mettent pas trop loin d'un groupe de jeunes qui jouent au ballon, vont se baigner, se roulent une pelle rapide en faisant attention de ne pas être vus. Lorsqu'ils sortent de l'eau, Phil renvoie un ballon qui arrive près d'eux et du coup, ils sont invités par le groupe de jeunes pour compléter leurs équipes. L'une d'elle porte une petite vareuse bleue, l'autre est entièrement nue.

Ils jouent avec eux pendant 2 bonnes heures et sont invités à revenir s'ils le souhaitent.

Au retour à la villa, il y a sa Soeur Christine et Denis qui sont arrivés. Le lendemain après midi, ils vont à la plage avec eux et retrouvent le groupe de jeunes qui s'est enrichi de 2 amis : Pierre-Alain et Marc.

Pierre-Alain remarque les points de suture sur les lèvres de Phil, mais Phil ne veut pas en parler disant que c'est compliqué.

Il vont tous se baigner et durant la baignade Pierre-Alain et Marc se font des petits bisous puis s'embrassent carrément. Comme il n'y a aucune réaction hostile dans le groupe, Christine leur fait un clin d'oeil et avec Denis les regardent. Finalement, Phil demande à Ben s'il veut qu'il l'embrasse maintenant et Ben est d'accord. Ils se roulent une pelle et les autres les applaudissent.

Valentin vient les trouver et leur dit qu'il s'était douté qu'ils sont homo et ils en avaient discuté aujourd'hui avant leur arrivée. Leur groupe est très ouvert et les homophobes ne sont pas admis.

Une fois aux serviettes, Pierre-Alain revient sur les blessures de Phil. Il ne veut pas en parler, mais avec son accord Ben le fait. Il parle donc de Gabriel, du camp scout et du problème avec le père de Gabriel. Pierre-Alain et Marc en ont les larmes aux yeux et Phil craque en repensant à Henri. Il préfère s'éloigner du groupe et c'est Christine qui explique ce point. Cinq minutes après, Valentin va le voir près de l'eau pour le rassurer. Il étudie ma psychologie et a bien cerné la personnalité de Phil qui revient dans le groupe.

Après être resté ensemble, ils se donne rendez-vous pour le surlendemain.

Le lendemain, c'est visites en famille. D'abord les alignement de Carnac, puis la citadelle de Port-Louis, passage à Pont-Aven où je me souviens d'un fermier qui dans les années 80 labourait avec un cheval, et c'est là que vers 17 H, Phil offre son repas crêpes avec du cidre.

Je pense que le cidre a fait de l'effet à Ben qui passe sa main sur les jambes puis l'entrejambe de Phil. Ce dernier constatant que devant, Denis et Christine se touchent aussi, il va mettre sa min dans les short de Ben et les deux se donnent du plaisir.

Le soir tout le monde se dit très satisfait de cette journée.



Voila. Après avoir rattrapé mon retard dans la lecture de "Julien", je suis à présent "synchro" pour le camp scout. Bien sûr, il y a eu d'autres chapitres de Julien entre temps.

Deux belles histoires, opposées par rapport à la personne principale qui a des ennuis, mais finalement, on retrouve le même personnalité pour Phil dans les deux. Je pense qu'elle te correspond.

Bonne continuation.


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 12-09-2021

Bonjour [member=27]bech[/member] !
Merci pour ton com !

Très beau résumé des suites qui tu as lues.

-  Pour éclaircir cette question de savoir pourquoi les scouts avaient réunions le samedi ou le dimanche à cette époque soit début des années 1970, c'est pour que les jeunes et leurs familles puissent avoir des jours de week-end structurés. Il s'agissait alors d'avoir des réunions d'un jour complet le dimanche et d'un demi jour, le samedi après-midi. Donc si il y a réunion le dimanche, le week-end suivant c'est le samedi et ainsi de suite, de semaine en semaine.

-  Tu as raison, le Phil des deux récits est en fait +/- le même. Tu as bien compris qu'il s'agissait de l'auteur!
Bien entendu il y a des faits réels mais aussi de la romance!

Merci Bech de suivre le récit et de laisser un commentaire!

Bien à toi.
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 13-09-2021

Bonjour mes amies lectrices et mes amis lecteurs, voilà, j'ai pris quelques jours de vacances et je reviens pour vous livrer la suite du récit.

Donc demain publication de la suite du récit.

Déjà merci à vous de me suivre dans cette saga!

Je vous embrasse!
Philou




Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 14-09-2021

Notre baiser fougueux est terminé, nous retrouvons nos esprits. Je me rends compte que je bande tout comme Ben. Arlette se met à éclater de rire, puis elle ajoute : « Voilà la fougue de la jeunesse. Ils sont incroyables et on voit qu’ils s’aiment. » Nos joues virent pour tous les deux au rouge pivoine. Nous attendons un moment avant de sortir de l’eau que nos protubérances reprennent une dimension « normale ».

Nous restons nus à profiter des derniers rayons du soleil. Il fait encore très doux pour ne dire chaud. Yves apporte une bouteille de mousseux et six flûtes. Nous trinquons à cette journée, aux vacances qui se passent bien. Je repense aussi à nos amis rencontrés sur la plage et je me souviens que Ben voulait les inviter à un barbecue ici même à la villa. Il devait demander à son père si c’était possible. Je fais signe à Ben et je lui dis :

Moi : « Ben je pense que tu as oublié quelque chose, tu devais demander à ton papa pour les jeunes de la plage.

Ben : Oui, merci Phil, j’avais oublié. Papa, puis-je te demander quelque chose ?

Yve : Oui Ben, je t’écoute.

Ben : Voilà, c’est pour maman aussi. Vous savez le groupe de jeunes que nous avons rencontré sur la plage, je voulais savoir si vous seriez d’accord pour que nous les invitions à un barbecue ici à la villa !

Yve : Euh, ça peut s’envisager.

Arl : Mais pourquoi pas. Vous nous en avez parlé, et même ta sœur était emballée de connaître ces jeunes. Pour moi c’est bon, mais il faut savoir quand et à combien vous serez.

Ben : On se revoit demain, si vous êtes d’accord qu’on retourne à la plage.

Yve : Pas de souci, vous pouvez y aller.

Ben : Merci, vous êtes super. Merci.

Moi : Merci Arlette, merci Yves.

Chr : Je ne sais pas si je vais aller à la plage demain, mais c’est une excellente idée. Je serais contente de les revoir.

Arl : C’est donc adopté. Ben tu nous diras ce qu’il en est, demain après la plage.

Ben : Merci maman, je te tiens au courant. »

Après cette discussion, nous montons à la salle de bain pour faire notre toilette et nous laver les dents. Puis direction le lit dans la chambre. Nous nous couchons et directement nous nous embrassons doucement. Ces satanés fils deviennent déplaisants, il va être temps de les faire enlever. Je vais en parler avec Arlette demain matin durant le petit-déjeuner.

Nos langues s’en donnent à cœur-joie, elles dansent ensemble. Nos mains ont pris possession de nos corps encore tièdes de cette soirée au soleil couchant. Je titille le bout des pectoraux de Ben. Puis une fois notre baiser terminé, c’est ma bouche qui tente de sucer les deux bouts de mamelon déjà plus gros, mais je dois cesser, les fils de suture tirent trop. Qu’à cela ne tienne, mes mains poursuivent leurs caresses sur la peau déjà bien brune de Ben. Lui non plus n’est pas en reste, il me gratifie de petits suçons au niveau du lobe de l’oreille. Bref la température monte. Je hasarde une main au niveau des fesses de mon amoureux, puis je la laisse aller dans sa raie. Ben écarte un peu les jambes pour laisser le champ libre à mes caresses au niveau de son orifice rectal. Je place alors mon index à l’entrée de sa caverne, il y glisse sans trop de problème. Puis je demande à Ben s’il veut que je lui fasse l’amour. La réponse ne se fait pas attendre, il me donne le gel et un préservatif dans son emballage carré. Je m’occupe de sa rosette avec le gel et c’est Ben qui me place l’étui en latex sur mon sexe dressé.

Nous nous plaçons pour nous aimer. Je présente ma barre de chair à l’entrée de ce puits d’amour et elle y pénètre. Je lutine donc mon amour qui montre sa jouissance par de petits cris. Puis je déverse ma semence au fond de cette capote, dans un râle de bonheur qui est accompagné par les « oh oui » de mon Ben.

Remis de ce moment de joie partagée, c’est Ben qui s’occupe de préparer le terrain, de mettre du gel sur ma rosette. Comme il me l’a fait, je place à mon tour le préservatif sur le sexe bandé de mon amant. Je me place sur le dos et je monte mes jambes sur les épaules de Ben lorsqu’il présente son phallus à l’entrée de ma caverne. Il l’investit en douceur, pour arriver à la garde, ses deux « valseuses » venant se plaquer sur mes fesses. Ben me fait monter au rideau, je râle de bonheur de sentir son membre dressé bouger dans mes entrailles. Après un certain temps, Ben joui de bonheur et je ressens tout l’amour qu’il me procure.

Nous sommes fatigués de nous être aimés mais sommes heureux, ivres de bonheur. Couchés côte à côte, nous nous embrassons une dernière fois avant de couper la lumière de la lampe de chevet. Nous nous disons des « je t’aime » à n’en plus finir. Puis nous nous souhaitons une très bonne nuit. Peu de temps après, je lui murmure « Merci Ben de m’aimer. Fais de beaux rêves ! » Il n’a pas répondu, il s’est déjà endormi.

Nous nous sommes réveillés vers neuf heures trente. J’ai eu droit, comme chaque matin, à un sourire éclatant de la part de Ben, avec ses grands yeux bleus et sa tignasse blonde comme les blés ! Elle devient blanche sa tignasse par suite des rayons du soleil. Puis sa peau est bronzée, il est super beau mon Ben d’amour. Nos lèvres se rencontrent et nous échangeons un baiser langoureux. Une odeur de café et de viennoiseries flotte dans l’air. Il n’en faut pas plus pour que nous nous levions. Petit passage par la salle de bain. Nous descendons en tenue d’Adam. Arlette nous fait la bise. Denis nous voyant ainsi, ôte son short et Christine fait de même. Yves vient nous rejoindre et il est lui aussi nu. Il prend la parole :

Yve : « Bonjour les jeunes, vous avez raison d’en profiter et de vous mettre nus, c’est très sain et vous prenez un maximum de vitamines « D ».

Ben : Oui, c’est bien vrai et puis nous en profitons car une fois les vacances finies, ce sera différent, nous n’aurons plus le loisir de nous mettre en harmonie avec la nature et profiter des bienfaits du soleil, du vent et de l’eau.

Arl : Tu es bien nostalgique Ben. Mais nous trouverons l’occasion de nous mettre au diapason de la nature, même chez nous. J’aime bien cette philosophie, cette façon d’aborder les choses d’une manière plus zen.

Yve : Oui, moi aussi je me sens plus en accord avec moi-même.

Moi : Je ne vous cache pas que moi aussi j’aime être nu le plus souvent possible.

Ben : Très bien dit Phil, je suis d’accord avec vous tous. Tu en penses quoi Denis ?

Den : Et bien c’est la première fois que je passe du temps nu en dehors de ma chambre ou de la salle de bain. C’est très agréable. D’ailleurs je trouve que cela facilite les échanges entre les personnes, pas de caste ni d’apriori, nous sommes tous faits de la même façon.

Arl : Oui Denis, puis pas de préjugé, il y a des gros, des minces, des grands et des petits ! Chacun a droit au respect. C’est comme vous mes enfants, il y a des hétéros et des homos. Puis je vous aime tous tels que vous êtes !

Ben : Merci Maman.

Moi : Je suis très heureux auprès de vous. J’ai mon Ben à mes côtés mais aussi une famille très aimante. Merci à vous tous !

Yve : Merci Phil, tes propos nous touchent tous !

Den : Bon, allez, on fait un tour à la piscine.

Tous : Oui, génial ! »

Nous sautons tous dans l’eau. Quel bonheur de pouvoir profiter ainsi de ces moments de partage en famille. J’aimerais qu’une prochaine fois nous puissions, Ben et moi, réunir nos deux familles pour passer des vacances ensemble. Il faut que nous nous mettions d’accord pour organiser ça. Le temps passe et nous profitons du soleil pour nous sécher. Avant le repas, Arlette me demande si je souhaite faire ôter les fils de suture. J’accepte bien volontiers. Je m’habille et je pars avec Yves chez le médecin le plus proche.

Le praticien m’examine et trouve qu’il est temps d’enlever les sutures. Il lui suffit de deux minutes pour m’ôter les fils. Je me sens déjà mieux. Puis je me dis que je vais pouvoir faire une belle fellation à mon amour de Ben. Je crois que ce sera pour ce soir.

Nous rentrons à la villa, Arlette a prévu quelque chose de simple pour le repas, ce sont des crudités, des tomates crevettes et du pain. C’est bien comme repas, car nous n’avons pas l’estomac encombré pour l’après-midi.

Le repas englouti après la séance de piscine, nous lavons ensemble la vaisselle. Finalement Christine et Denis décident de nous accompagner à la plage. Ils nous préviennent qu’ils nous quitteront vers seize heures. Nous partons donc ensemble vers la plage à vélo. Pose des cadenas sur les cadres et les roues. Nous marchons vers la zone naturiste et en bordure de celle-ci nous nous dévêtons. Nous poursuivons, nus, notre parcours en direction du bunker. Au loin nous voyons le groupe des jeunes. Nous nous hâtons pour les rejoindre. Nous nous faisons la bise.

Val : « Alors Phil tu es bien mieux comme ça, sans les points de suture.

Moi : Merci Val, je commençais à en avoir un peu marre !

P.A. : Oui, tu es plus beau comme ça.

Tous éclatent de rire. Puis c’est Pierre-Alain qui poursuit :

P.A. : Mais oui, je sais, mais c’est comme ça, je le trouve beau. Désolé Ben, c’est juste une réflexion, je te laisse ton amoureux.

De nouveau des éclats de rire fusent. Il est direct P.A. et puis ça vient du cœur, c’est spontané. Je sais qu’il est avec Marc, alors je n’ai rien à craindre. Ils sont tous super sympa. Puis je pose cette question après avoir fait un clin d’œil à Ben :

Moi : Alors, c’est quand qu’on se retrouve pour un barbecue à la maison de vacances ?

Val : Mais, c’était lancé comme ça !

Ben : Non, vous êtes attendus à la villa quand vous voulez, mes parents sont emballés à l’idée de nous retrouver tous ensemble autour d’un bon repas !

Val : Eh bien ça alors, je ne m’y attendais pas !

Chr : Tu sais Valentin, ce n’est pas une blague, nous devons Denis et moi partir vers seize heures et on peut dire quoi à mes parents. Si c’est OK pour ce soir et bien alors on fonce !

Val : C’est génial. Ils sont super vos parents. Alors les jeunes, est-ce que c’est d’accord pour vous ce soir, nous allons faire un barbecue chez nos amis belges ?

Tous : Oui, super. Merci.

Chr : Je préviens mes parents dès que possible et je pense que vers dix-neuf heures trente c’est bien comme heure de rendez-vous. Ben vous communique l’adresse.

Val : Génial. Bon qui vient nager ?

Tous : Oui, allez GO ! »

Voilà une nouvelle fois une petite quinzaine de jeunes qui se ruent vers l’océan. Il fait bon, le soleil ne tape pas trop fort, une petite brise de mer rafraîchit l’atmosphère. L’eau est bonne, bien qu’elle ne soit que tempérée. Nous nous amusons comme des fous à nous éclabousser les uns les autres au milieu de cris et de fous rire !



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 14-09-2021

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Petit incident dans la piscine puisque les deux amoureux bandent… C’est un signe de bonne santé, ils doivent profiter de leur jeunesse et ils ne s’en privent pas le soir dans l’intimité de leur chambre.

Phil se fait enlever les fils ce qui va lui permettre de goûter à nouveau au fruit défendu. Les jeunes vont se retrouver pour un barbecue dans la maison de vacances. On pourrait imaginer qu’il se terminera par un bain de minuit, mais cela n’aurait rien d’original pour des naturistes. Je remarque aussi cette difficulté dans mes récits, mes personnages sont trop souvent nus et il n’y a plus l’effet de surprise.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 14-09-2021

(14-09-2021, 07:13 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Petit incident dans la piscine puisque les deux amoureux bandent… C’est un signe de bonne santé, ils doivent profiter de leur jeunesse et ils ne s’en privent pas le soir dans l’intimité de leur chambre.

Phil se fait enlever les fils ce qui va lui permettre de goûter à nouveau au fruit défendu. Les jeunes vont se retrouver pour un barbecue dans la maison de vacances. On pourrait imaginer qu’il se terminera par un bain de minuit, mais cela n’aurait rien d’original pour des naturistes. Je remarque aussi cette difficulté dans mes récits, mes personnages sont trop souvent nus et il n’y a plus l’effet de surprise.

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Oui petit incident sans gravité dans la piscine pour les deux garçons, ils bandent ce qui est, comme tu le signales, signe de bonne santé! Ils savent s'y prendre pour utiliser leur appareil masculin dans l'intimité de la chambre!

Phil est très heureux de ne plus avoir les fils à sa lèvre, cela va lui permettre de pouvoir profiter de ce que Ben va lui offrir au point de vue sucre d'orge!

Les jeunes vont effectivement tous se retrouver au barbecue avec la la famille de Ben. Un bain de minuit? Peut-être mais cela n'a plus beaucoup d'attrait, ils sont tous naturistes. Piquer une tête dans la piscine lors de leur présence au barbecue est fort probable et dans le plus simple appareil.

Oui mes personnages sont souvent nus et donc plus de possibilité d'effet de surprise. On ne se change pas mon cher Daniel!

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire si régulièrement!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 15-09-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Oups les deux garçons bandent devant la famille lorsqu'ils sont dans le piscine. Éclats de rires!
Ben demande à ses parents de pouvoir inviter les jeunes de la plage à participer à un BBQ à la villa. Les parents sont partants.
Les deux garçons se sont aimés pour leur plus grand bonheur.
Denis semble apprécier d'être nu même en dehors de la chambre et de la salle de bain. Il découvre les bien faits de la nudité en famille et même en groupe avec les jeunes de la plage.
Une nouvelle fois très bel accueil à la plage par le groupe des jeunes qui n'en reviennent pas d'avoir été invités.
Merci Philou pour cette belle suite.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 15-09-2021

(15-09-2021, 11:44 AM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Oups les deux garçons bandent devant la famille lorsqu'ils sont dans le piscine. Éclats de rires!
Ben demande à ses parents de pouvoir inviter les jeunes de la plage à participer à un BBQ à la villa. Les parents sont partants.
Les deux garçons se sont aimés pour leur plus grand bonheur.
Denis semble apprécier d'être nu même en dehors de la chambre et de la salle de bain. Il découvre les bien faits de la nudité en famille et même en groupe avec les jeunes de la plage.
Une nouvelle fois très bel accueil à la plage par le groupe des jeunes qui n'en reviennent pas d'avoir été invités.
Merci Philou pour cette belle suite.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Une nouvelle fois un très beau résumé!
Les parents de Ben sont très ouverts d'esprit et ils acceptent de recevoir les jeunes de la plage pour un barbecue. Comme tu le souligne Denis est de plus en plus à l'aise avec la nudité, même en public sur une plage naturiste! Il est semble-t-il convaincu par ce mode de vie!

Merci Philippe de suivre le récit et de régulièrement laisser un commentaire!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 17-09-2021

Tout se passe pour le mieux à la plage. Après une bonne baignade nous nous séchons au soleil sur nos draps de bain. Les discussions vont bon train, nous parlons de tout mais bien plus facilement de nos activités sportives, de nos études, enfin pour certains, car il y en a un ou deux qui ont des soucis dans ce domaine. Chris et Denis nous quittent vers quinze heures trente, ils vont prévenir les parents de l’acceptation des autres jeunes pour venir à la maison de vacances pour un barbecue.

Ben discute avec Claude et Camille, je parle avec Valentin, P.A. et Marc. Les filles parlent avec les autres garçons. Les groupes changent au fur et à mesure des sujets abordés. Je suis super étonné de voir qu’ils sont si ouverts à toutes les discussions et ils savent avoir une opinion qu’ils défendent chacun à leur manière, mais toujours en respectant les autres.

A un moment nous reparlons de l’homosexualité, sujet qui ne choque personne. Puis c’est Marc qui aborde la problématique de l’homophobie. Nous donnons nos points de vue, nous racontons l’une ou l’autre « attaque » à laquelle nous avons eu à faire face. J’ai parlé des problèmes rencontrés lors des classes de neige, etc. C’est Pierre-Alain qui change de visage et on sent d’un coup qu’il est sur le qui-vive. Je me doute qu’il a lui aussi vécu des moments pénibles. Il regarde le sable à ses pieds et n’ouvre plus la bouche. Marc le voit, il le rejoint et lui fait un câlin. Il n’en faut pas plus pour que P.A. éclate en sanglots. Marc tente de le calmer. Puis ce sont ses cousins Claude et Camille qui viennent près de lui. Une fois calmé, P.A. explique que quand il était plus jeune il avait été attrapé pare quatre élèves de sa classe, dans les toilettes du bahut, et qu’il a été humilié, frappé et injurié, car les autres l’avaient trouvé trop efféminé en disant qu’il était un « PD ». Résultat ses habits déchirés et des hématomes sur le corps.

Après son récit, Marc serre son ami dans ses bras. Il n’était pas au courant de ce que son petit ami avait subi. Nous sommes d’ailleurs tous émus après ce que nous avons entendu. Les filles sont outrées et se demandent comment c’est possible. Puis elles tentent de faire des comparaisons entre des filles ensemble et des garçons ensemble. Elles en viennent à dire que deux filles qui s’enlacent, papotent et font les fofolles est ce qu’il y a de plus courant et qu’on ne sait pas si elles sont hétéros ou lesbiennes. Deux garçons qui se tiennent par les épaules, qui font les foufous, etc, attirent plus les regards, car ce n’est pas commun, selon les circonstances.

Notre ami Pierre-Alain est calmé. Il nous remercie et s’excuse de sa réaction. Ben lui dit qu’il n’a pas à s’excuser, qu’il est normal de montrer ses sentiments et donc de pleurer. J’ajoute que de mon côté il est courant que je pleure, peut-être un peu moins maintenant. Ce sont les circonstances de la vie qui nous amènent parfois à pleurer, c’est comme une soupape de sécurité qui s’ouvre.

Nous quittons les jeunes, Ben et moi, non sans avoir communiqué l’adresse de la villa où nous séjournons. Nous reprenons nos vélos et nous faisons la route en parlant de ce qui s’est passé avec P.A. Finalement nous nous sommes dit que les jeunes gays n’ont pas toujours la vie facile et qu’ils doivent éviter de montrer qu’ils sont différents au risque de se faire attaquer, soit verbalement ou même physiquement.

Une fois arrivés à la villa, nous aidons Arlette et Yves à la préparation du barbecue. Christine et Denis sont déjà occupés à ajouter une table supplémentaire sur la terrasse. Ben va leur donner un coup de main en apportant les chaises pliantes. Moi de mon côté j’aide Yves à placer le barbecue et ensuite à faire les brochettes de viande. Arlette prépare les légumes et les pâtes. Nous sommes tous occupés à faire quelque chose, lorsque la sonnette de la porte tinte, il n’est que dix-huit heures. Christine va voir qui c’est.

Trois minutes plus tard nous voyons arriver près de nous Valentin, les jumeaux Claude et Camille, ainsi que Pierre-Alain et Marc. Nous sommes étonnés de les voir si tôt. Valentin salue les parents de Ben et il fait les présentations. Il a dans ses bras une caisse en carton qu’il remet à Yves. Cette boîte contient de quoi faire l’apéro. Il y a trois bouteilles de champagne, des chips, du saucisson, des dés de fromages, etc. Claude et Camille tiennent chacun deux bouteilles de vin tandis que Pierre-Alain et Marc portent de pâtisseries, soit deux grands fars bretons. Valentin explique que le groupe ne pouvaient pas venir sans apporter de présents. Il remercie les parents de Ben et de Chris d’avoir accepté de les recevoir. Ils donnent ensuite eux aussi un coup de main.

Arlette s’approche de Ben et de moi, elle nous dit que Valentin est très bien éduqué, de même que les autres jeunes. Elle nous demande si nous sommes à la base de cette arrivée de boissons et de mets pour l’apéro. Nous lui confirmons que nous n’y sommes pour rien. Je crois qu’elle apprécie à sa juste valeur les informations que nous avions communiquées sur les amis rencontrés à la plage et notre enthousiasme lorsque nous parlons d’eux.

Voilà, il est dix-neuf heures trente et tous les jeunes sont arrivés. Rose-Marie et Coralie sont venues avec un gros bouquet de fleurs pour Arlette. Anthony et Julien ont apporté chacun une bouteille de cognac pour Yves. Les parents de Chris et de Ben sont très surpris par les cadeaux qu’ils ont reçus. Ils disent que c’est trop ! C’est donc le moment de l’apéritif, mais avant cela Yves signale qu’il fait chaud et que nous pouvons nous mettre à l’aise. J’ai bien compris que nous pouvions retirer tout tissu. Il m’a fallu cinq secondes pour être en tenue d’Adam. Les autres ont suivi. Arlette ajoute aussi qui si certains veulent, ils peuvent bien entendu aller dans la piscine. Mais c’est Valentin qui prend la parole :

Val : « Bon, je tiens, en notre nom à tous, à vous remercier pour cette invitation. C’est la première fois que nous sommes si bien reçus par des jeunes et leurs parents, bien sûr, à un barbecue. Je connaissais l’hospitalité des Belges, comme vous le faites ce soir.

Yve : Merci Valentin pour tes remerciements, que dis-je pour vos remerciements à tous. Vous le voyez, nous nous efforçons d'accepter les autres tels qu'ils sont et nous aimons les contacts vrais avec les gens que nous rencontrons et avec lesquels nous sympathisons.

Arl : J’ajoute aussi que peu importe qui vous êtes, si vous êtes-vous aussi ouverts, c’est le principal. Puis je sais que certains voient autrement les rapports humains que beaucoup d'entre nous, mais ici dans notre famille, ceux-là sont toujours les bienvenus.

P.A. : Merci pour votre accueil. J’ai pu discuter avec Ben et Phil et je savais que vous étiez très bienveillant envers toute personne, peu importe sa personnalité.

Arl : Merci Pierre-Alain, je précise aussi que nous avons aussi l’habitude d’avoir des jeunes auprès de nous et que si certains ont envie de s’embrasser, cela ne nous dérange nullement. »

Je m’approche de Ben et je lui roule une pelle. Pierre-Alain et Marc font de même sans compter sur Chris et Denis. Puis contre toute attente, nous voyons Rose-Marie embrasser Julien, ils ont enfin osé montrer devant leurs amis, qu’ils se sont découverts et qu’ils s’aiment d’un amour débutant.

Tous les invités se ruent vers la piscine, accompagné par la famille au grand complet. Nous sommes un peu serrés dans l’eau, mais qu’à cela ne tienne, c’est le geste qui compte. Nous savons que l’apéritif va être servi. Yves et Arlette sortent de l’eau et deux minutes plus tard les « nageurs » eux aussi vont se sécher.

Nous sommes tous sur la terrasse avec chacun un verre en main. C’est Christine qui prend la parole pour souhaiter un très bon apéro pour tout le monde et fêter la rencontre entre sa famille et le groupe de jeunes. Je lève alors mon verre et je dis tout haut : « A l’amitié et à l’amour ». Nous avons tous bu une gorgée avant d’entendre des applaudissements. Certains s’embrassent, c’est bien entendu le cas entre Ben et moi.

L’apéro se passe bien de même que le repas barbecue accompagné de salades diverses et aux accompagnements. Le vin coule à flot de même que les boissons soft. Tout le monde est souriant, les conversations s’animent dans certains groupes, mais c’est toujours très convivial. Il n’y a pas un mot plus haut que l’autre. Je parle avec les filles, le sujet est « les garçons et leur peur d’aborder les filles ». Pour moi, cela ne pose pas de problème, j’aborde les filles sachant bien que je les estime à mon égal et que de toute façon ce sont les mecs que je préfère.

Puis, avant le dessert, c’est concours de nage sous l’eau dans la piscine. Chacun y va et c’est Arlette qui tient le chrono. Il est vrai que la piscine mesure douze mètres de long. Quel agréable moment. Tous s’y sont amusés à cette joute nautique.

Le dessert avait été préparé par Arlette et Christine. C’est un clafoutis aux fraises. Il y avait bien entendu les deux fars bretons apportés par les invités. Yves avait alors sorti des bouteilles de champagne pour fêter dignement cette soirée. Valentin est conquis par cet esprit de famille ouverte. Il parlait avec Yves et dans la conversation j’ai entendu qu’il parlait de moi et de Ben. Il parlait de notre rencontre à l’hôpital et ensuite de ce qui s’était passé lorsqu’il nous avait surpris sous la douche chez lui. Ensuite de ma disparition durant près de deux jours en plein hiver. Je me suis rapproché d’eux et ils se sont tus. J’ai alors dit :

Moi : « Oui Val, oui j’ai été très mal à cette période. La perte d’un ami, le rejet de certains scouts de ma troupe, ma tentative de suicide, la rencontre de Ben et les mots de Yves ce matin d’hiver. Puis le retournement de situation par la suite. L’acceptation de l’homosexualité de Ben par son Papa, l’acceptation de notre relation Ben et moi. Je te dis Val, Yves, je t’appelle comme ça (il est à nos côtés), tu es maintenant mon second « Papa ». Tu vois Val, j’ai déjà vécu beaucoup de choses, mais je sais que l’amour et l’amitié, au vrai sens du terme, il n’y a que ça de plus beau au monde !

Val : Heu, je…je suis, excuse-moi, je suis ému par ce que Yves et toi viennent de dire. Je connais Pierre-Alain et Marc, qui sont ensemble, depuis peu, mais j’ai toujours su qu’ils étaient homos. Cela n’a rien changé pour moi. Puis cet après-midi quand Pierre-Alain s’est mis à pleurer en fonction de ce qu’il ressentait à la suite de l’attaque dont il a été victime dans son école, j’ai enfin compris, dans mon fort intérieur, qu’il n’était pas évident d’être gay dans notre société. Tu incarnes ceux qui ont souffert et qui se redressent face à tout le monde.

Moi : Tu sais Val, j’ai appris qu’il fallait aller de l’avant et avec Ben je suis prêt pour cette aventure. Je sais que je vais encore avoir des coups sur la gueule, mais je vais aller de l’avant. Même si Ben ne me suit pas, je ne compte pas me laisser faire.

Yve : Je te connais Phil, mais maintenant tu as beaucoup mûri. Je serai derrière toi pour t’aider, te booster, pour que tu te dépasses. Puis je sais que Ben va te suivre, il est comme ça.

Val : Je suis Français, toi tu es Belge, si un jour tu as besoin de moi, tu me téléphones. Tiens voilà mon numéro de portable.

Moi : Merci Val, songe à protéger Pierre-Alain et Marc. Je serai heureux de savoir qu’ils peuvent compter sur de vrais amis !

Val : Mais oui Phil, je serai auprès d’eux aussi, de même que tous les autres de notre groupe. Tu peux compter sur moi. Puis, je vois que tu as des larmes qui vont inonder tes joues, je me rends compte combien tu es sensible.

Moi : Heu, merci Val, merci. »

Des larmes inondent mes joues, Val avait raison. Mais ce sont des larmes de « joie », d’encouragement, mais aussi de peine, à la suite des événements vécus. Yves, lui aussi, écrase ses larmes avec son mouchoir. Nous n’entendons plus grand-chose, à part des « chut – chut - chut ». Les autres avaient compris que nous avions eu une discussion très importante. Ben se doutait de ce qui avait été évoqué.



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 17-09-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Tout se passe bien sur la plage. Pierre-Alain fond en larmes lorsqu'il est question d'homophobie. Il se souvient de l'attaque subie à l'école par quatre gars dans les toilettes. Il est consolé par Marc.
C'est la préparation du barbecue auquel sont invités les jeunes de la plage.
Valentin, P-A, Marc et les jumeaux arrivent plutôt en apportant des présents.
Les jeunes sont tous là et c'est l'occasion pour certains de prononcer de belles paroles. Les parents de Ben se rendent compte que les jeunes sont très bien éduqués et qu'ils sont super sympa.
Yves et Valentin discutent avec Phil et la discussion est très prenante. Phil pleure suite à des sentiments mêlés.
Merci Philou pour cette suite.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 17-09-2021

(17-09-2021, 02:50 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Tout se passe bien sur la plage. Pierre-Alain fond en larmes lorsqu'il est question d'homophobie. Il se souvient de l'attaque subie à l'école par quatre gars dans les toilettes. Il est consolé par Marc.
C'est la préparation du barbecue auquel sont invités les jeunes de la plage.
Valentin, P-A, Marc et les jumeaux arrivent plutôt en apportant des présents.
Les jeunes sont tous là et c'est l'occasion pour certains de prononcer de belles paroles. Les parents de Ben se rendent compte que les jeunes sont très bien éduqués et qu'ils sont super sympa.
Yves et Valentin discutent avec Phil et la discussion est très prenante. Phil pleure suite à des sentiments mêlés.
Merci Philou pour cette suite.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Oui de belles discussions entre le jeunes de la plage. P-A se remémore ce qu'il a subi un jour d'école!
Les jeunes invités par Ben et Phil ainsi que par Christine et Denis sont tous très avenant. Ils savent se tenir et sont très sympa et appréciés par les parents!
Phil est toujours sensible et le montre.

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire si régulièrement!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 17-09-2021

Merci [member=19]Philou0033[/member] pour cet épisode.

Discussion bien sérieuse sur la plage, mais il faut profiter de parler lorsqu’on est en présence de personnes en qui on a confiance.

La soirée se déroule de manière très conviviale, avec de nouveau un moment plus grave à la fin, l’évocation de l’homophobie latente que tous rencontrent un jour ou l’autre.

Je t’embrasse
Daniel


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 17-09-2021

(17-09-2021, 06:41 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member] pour cet épisode.

Discussion bien sérieuse sur la plage, mais il faut profiter de parler lorsqu’on est en présence de personnes en qui on a confiance.

La soirée se déroule de manière très conviviale, avec de nouveau un moment plus grave à la fin, l’évocation de l’homophobie latente que tous rencontrent un jour ou l’autre.

Je t’embrasse
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Oui des discussions sérieuses sur la plage. Il est bien de se confier et de parler surtout avec des personnes en qui on a confiance et qui sont à l'écoute!

Oui Phil est encore très sensible et songe à ce qu'à dit Pierre-Alain. Cela lui a rappelé de mauvais souvenirs! Tout gay peut y être confronté à l'homophobie sous toutes ses formes!

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois!
Très bon week-end à toi!
Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 21-09-2021

Tout se passe pour le mieux. C’est Ben qui vient me trouver en me demandant si je ne suis pas un peu nostalgique. Je lui demande à quoi il pense et pourquoi il me dit ça. Puis Ben me répond qu’il a envie, peut-être comme moi, de chanter comme lors d’une veillée scoute. Je trouve son idée super intéressante. J’ai toujours un chansonnier dans mes affaires quand je pars avec des amis et bien entendu je l’ai pris avec moi. Je quitte le groupe un moment pour prendre possession de mon calepin.

Une fois de retour, je l’ouvre et je vois que Ben a aussi son chansonnier. Avec Ben nous choisissons un chant et un autre, pour suivre. C’est donc, à capella, que nous chantons : « vent frais, vent du matin, … » Claude et Camille ainsi que Julien connaissent le chant, ils chantent avec nous. Ensuite nous avons chanté « My Bonnie Lies over the Ocean ». Même les filles s’y sont mises, à notre plus grand plaisir. Pierre-Alain et Marc ont les yeux grands ouverts, ils ne connaissent pas les chants, mais ils semblent si heureux de nous entendre chanter. Valentin, qui a été scout, nous demande de chanter « Red River Valley ». Puis bien entendu, c’est « Je reviens » de Hugues Aufray. Les parents de Ben ont eux aussi des étoiles dans les yeux. Ben se lance alors pour nous délivrer « L’homme de Cro-Magnon », j’enchaîne donc avec « Debout les gars ». Quelle ambiance, tous les invités et les hôtes ont le sourire aux lèvres et des éclats brillants dans leur regard.

Certains boivent encore du vin et d’autres sont aux limonades. C’est véritablement, comme si nous étions à une veillée chez les scouts. On voit bien que Claude et Camille ainsi que Valentin ont été scouts, ou le sont encore pour les jumeaux. Cette soirée n’est qu’un grand bonheur partagé. Il fait nuit, il est vingt-trois heures passées. Je propose alors de bientôt mettre fin à cette soirée. Je propose un chant qui me tiens fort à cœur, « Les retrouvailles » (Il faut que je m’en aille) de Graeme Allwright. Ben me regarde et a très bien compris, c’est le « chant » de notre dernier camp avec les pionniers valaisans. C’est donc en chœur que nous commençons Ben et moi ce chant, Claude et Camille le connaissent ainsi que les filles, même Valentin aussi s’en souvient. Quel bonheur !

Valentin nous regarde Ben et moi. Il s’approche de nous pour nous remercier de cette soirée magique (selon lui) ! Il est bouleversé par cette ambiance particulière pleine d’amitié, d’amour et de bonté. Il nous demande de chanter un dernier chant, un cantique. Ancien scout il connait et il souhaite que cette soirée magique se clôture avec le « Cantique des patrouilles ». Ben et moi sommes si heureux de cette proposition que nous proposons à nos amis comme chant, somme toute très emblématique, le « Cantique des Patrouilles ». Je sens toute la tension autour de nous, il ne manque qu’un feu de joie. Les « scouts » présents dans notre cercle d’amis le lèvent, les autres suivent, ils comprennent que ce moment est très important pour certains. Nous entonnons alors ce très beau cantique. Ceux qui le connaissent le chantent avec une profondeur intérieure particulière. Nous chantons le premier couplet et ensuite le refrain. Puis lorsque nous chantons :
***Nous venons toutes les patrouilles,
Te prier pour Te servir mieux,
Vois au bois silencieux,
Tes scouts qui s’agenouillent !
(Nous nous agenouillons comme nous le faisons à chaque fois, à la fin de la veillée ou à la fin de la réunion.)
Bénis-les, ô Jésus dans les Cieux ! ***

Une fois le chant terminé, il règne comme un silence et une comme une douceur incroyable. C’est comme si nous étions enveloppés dans de la brume, dans les nuages. C’est un moment magique, un moment de communion comme il est rare d’en rencontrer. Les filles ont les larmes aux yeux, certains garçons aussi, Ben et moi nous avons les joues humides !

Nous parlons à voix basse, il est inutile de se faire remarquer par les voisins, il est trop tard après cette veillée improvisée. Yves remarque que Pierre-Alain et Marc ainsi que les jumeaux ont leur compte, ils semblent assez imbibés de ce très bon vin et qu’il vaut mieux qu’ils restent loger. Valentin est d’accord avec Yves et il agrée à cette proposition. Arlette avait prévu le coup, elle a dégagé, début de soirée la remise et y a installé des matelas pneumatiques avec des couvertures.

Nos amies et nos amis nous quittent après cette superbe soirée pour rentrer chez eux. Tous sont enchantés du déroulement de la « rencontre ». Ils embrassent Arlette et Yves en les remerciant pour cet accueil si fraternel. C’est Valentin qui part le dernier, non sans avoir fait l’éloge de cette soirée. Arlette sait que cela vient du cœur et que le compliment est véritable et fait tout simplement et naturellement.

Par la suite, une fois les invités partis, Ben demande à Arlette, sa maman, où il doit aller dormir, elle lui répond :

Arl : « Tu sais Benoît, tu fais comme tu veux, soit c’est ta chambre ou alors c’est le dortoir improvisé !

Ben : Oui, je vois. Je vais demander à Phil. Oh Phil, viens près de moi.

Moi : Je t’écoute Ben.

Ben : Tu veux dormir dans notre chambre ou avec les autres dans la remise.

Moi : C’est toi qui décide, je suis d’accord pour les deux propositions !

Ben : Remise ?

Moi : Oui, remise !

Arl : Très bien les garçons, mais alors, soyez « sages » !

Ben : Mais oui maman ! »

Nous rejoignons nos quatre amis et nous les invitons à nous suivre dans la remise. Ils sont effectivement un peu éméchés. Nous avons Ben et moi fait attention de ne pas trop boire, pour ne pas être trop imbibés. Nous allons nous occuper de nos amis. Ils sont si sympathiques. Puis comme scouts, ils savent bien que c’est de bon cœur que nous leurs avons donné ce coup de main pour qu’ils passent une bonne nuit.

Nous trouvons chacun une place pour nous poser pour cette nuit. Bien entendu je suis à côté de Ben, Pierre-Alain et Marc sont eux aussi l’un à côté de l’autre et enfin les jumeaux ont trouvé leurs places. Il n’a pas fallu trois minutes avant que nos quatre invités ne tombent dans un sommeil réparateur après cette journée et cette soirée on ne peut plus conviviale et quelque peu arrosée ! Je regarde Ben et il me répond par un large sourire. Nous nous rapprochons en efforçant d’éviter le bruit pour ne pas réveiller les autres.

Nos lèvres se retrouvent et bien entendu en contact en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire ! Nos langues entrent en danse dans nos bouches assoiffées de sensations attendues. Nos attributs ne restent pas non plus sans réaction, le volume de notre colonne de chair augmente de plus en plus. Mon gland commence à montrer le bout de son nez en élargissant le prépuce de manière ininterrompue. Déjà du pré-cum pointe au niveau du méat. Je suis certain que c’est la même chose pour mon Ben d’amour. Nos mains sont parties à l’exploration du corps de l’être aimé. Elles valsent sur les pectoraux puis au niveau des flancs en passant par les fesses bien rebondies. A un moment nous nous trouvons, bien qu’étant allongés sur le grand matelas, face à face, pénis dressé contre pénis dressé. Cette sensation nous envoie comme un arc électrique, nous laissant monter dans un nuage de bonheur de volupté incroyable ; est-ce alors dû à la proximité de nos amis ou à ce contact. Nos mains entourent alors nos deux membres dressés pour faire sur ceux-ci des mouvements de va et vient lascifs et ensuite de plus en plus appuyés pour enfin nous faire monter « dans les tours ». Nous allions ensemble, à l’unisson, vers le moment de non-retour et, dans un râle commun, nous avons joui en même temps maculant nos doigts et nos ventres de nos semences réunies. Nos lèvres se sont rejointes ensuite pour un nouveau baiser profond, laissant nos langues se mêler l’une à l’autre comme deux danseuses d’un ballet magique.

Nous nous sommes séparés ; à regret, mais si las de nous être ainsi fait jouir en même temps. Et dans les minutes qui suivent nous nous endormons en rejoignant le pays des rêves et des lutins gays !

Ce n’est que vers neuf heures trente que j’ouvre un œil. Mon Ben d’amour dort encore. Je jette un coup d’œil vers les quatre ados qui logent avec nous, ils sont encore dans les bras de Morphée. J’ai la gaule du matin. Je me rapproche de Ben et je sens bien que lui aussi est bien gaulé. Je lui caresse les cheveux. Je suis étonné de voir qu’ils sont si blonds, presque blancs. C’est surement l’action du soleil qui fait blanchir sa tignasse. Il me tarde de voir ses yeux bleus en vue de me prendre dans son regard océanique.

Je caresse maintenant ses joues et ses boucles de cheveux. Je suis tellement concentré sur son visage que je ne m’attends pas à ce que sa main vienne caresser ma barbe de jouvenceau. Il ouvre alors les yeux pour mon plus grand plaisir. Nous nous embrassons ensuite, heureux de ce nouveau jour qui se profile. Nos deux amis Pierre-Alain et Marc se sont réveillés, nous voyant nous embrasser, ils s’y mettent aussi. Leurs mains voyagent sur leurs corps encore alanguis par cette nuit. Ils sont eux aussi nus dans la couverture qui ne couvre plus que leurs pieds.

Je regarde plus loin et je vois les jumeaux les yeux tournés vers nous quatre. Ils sont nus et chacun une main posée sur leur pénis turgescent, se masturbent. Il n’en faut pas plus pour que P-A. et Marc se placent « tête bêche » s'octroyer une bonne petite fellation réciproque. Il n’en faut pas plus non plus, pour que nous aussi, Ben et moi nous les imitions ! Nous nous procurons tous les six du plaisir. Puis je remarque que Claude et Camille se masturbent mutuellement ! Oh là les jumeaux. Je poursuis mes activités auprès de la barre de chair de Ben, avec ma bouche et mes lèvres, mais lui n’a pas vu ce qui se passe près de nous. Nous avons atteint le moment culminant et nous savons que nous allons enfin jouir, nous allons arriver au sommet de notre jouissance. Nous nous sommes alors cambrés Ben et moi, pour laisser nos jets de semences se répandre dans la bouche de chacun.

Voyant ce que nous venions de faire, P-A. et Marc se sont forcés à recevoir le nectar de l’un et de l’autre, presque en même temps. Ils savourent le sperme de leur amant. Les jumeaux n’ont pas encore atteint la jouissance. Tous les deux râlent doucement, on sent bien que le moment de leur extase est proche, ils sont en communion l’un avec l’autre et puis dans un râle commun et puissant, ils éjaculent en même temps sur leurs doigts et leurs ventres. Puis ils se laissent aller, s’enlaçant avec leurs bras et en s’embrassant doucement, lèvres contre lèvres laissant semble-t-il leurs langues danser entre elles.

Personne ne parle, aucune remarque envers les autres. C’est un respect mutuel qui se dégage de ce qui vient de se passer. Personne, oui personne ne parlera de ce qui vient de se vivre entre les « trois couples » ce matin, en Bretagne.

D’un coup nous nous sommes mis à rire, à rire de ce qui s’est passé, rire d’avoir osé se donner face aux autres, d’avoir vécu quelque chose de particulier. Ben propose alors de prendre une bonne douche pour nous rafraîchir et nous laver après ce moment féérique. Il signale qu’il y a un tuyau d’arrosage près de l’annexe où nous nous trouvons. Nous sommes tous partants pour prendre cette douche tant convoitée. Nous sortons tous le six, nus et nous allons sur le côté gauche de l’annexe pour profiter de ce point d’eau. C’est Ben qui asperge le groupe. L’eau, assez froide, ne nous incite pas à rester longtemps face au jet du tuyau d’arrosage. Je remplace Ben et nous faisons ainsi de suite à six, l’un après l’autre !

Les cris ont bien entendu attiré Arlette et Yves, de même que Christine et Denis. Ils se sont mis à rire en nous voyant ainsi profiter de cette eau fraîche pour nous laver. Christine et Denis se sont joints à nous après avoir ôté leur pyjama. Inutile de dire que les rires se sont partagés.