Récits érotiques - Slygame
Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable

+- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr)
+-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3)
+--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12)
+--- Sujet : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (/showthread.php?tid=50)

Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 20-12-2021

(20-12-2021, 10:23 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

C'est super cette suite. Le changement est super. L'idée de montrer les diapos prises lors de la fête nationale Suisse dans la famille de Frédéric est une très bonne idée.
On sent aussi que la grand-maman est encore plus ouverte que dans la version antérieure. Elle est si l'on peut dire "à la page" et sans fausse pudeur!
J'aime bien l'idée qu'elle a la grand-maman d'avoir les photos de ses petits-enfants nus comme cadeau de Noël!

Merci Daniel pour ce bon moment de lecture!

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

J’avais ces diapos en réserve et Koen n’avait pas encore eu l’occasion de les montrer. À l’école cela n’aurait pas été très orignal compte tenu des nombreuses autres occasions de se dénuder et plus si entente. En fait, c’était dans le roman se déroulant à la même époque et qui m’a inspiré cette histoire qu’on retrouvait la projection de photos naturistes, pratiquement la seule scène explicitement érotique, avec l’évocation des douches en commun.

La vision qu’ont ses petits-fils de leur grand-maman a totalement changé et ils ont découvert qu’elle avait aussi une sexualité (sinon ils ne seraient pas venus au monde…). Cadeau de Noël original, en effet. Comme tu l’as souvent évoqué dans tes récits, le naturisme devait être plus courant dans les années 60-70 que de nos jours et faire des photos et les publier n’avait rien de tabou. Je me souviens également d’un magazine allemand qui avait beaucoup de succès en Suisse et qui avait été interdit.

Je me rappelle d’une anecdote avec ma grand-mère. Je lui avais dit que je faisais des choses secrètes et elle m’avait répondu qu’elle espérait que je ne faisais pas pipi aux culottes. Je n’avais pas compris cette réponse. Plus tard j’ai pensé que c’était un euphémisme pour me dire qu’elle espérait que je ne masturbais pas. C’était effectivement mon « grand secret », elle avait sûrement deviné.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 27-12-2021

Chapitre 10 - Vacances aux Pays-Bas (16)

Jeudi 20 août 1964, maison de Koen, Gouda

— Tu n’es pas trop curieuse, grand-maman, fit Koen, mais j’aimerais que cela reste entre nous. Papa a accepté mon homosexualité, mais je ne sais pas s’il accepterait que nous ayons une sexualité libre.
— Je sais tenir ma langue quand il le faut, ne te fais pas de souci.
— Bon, l’homme ne nous pas invités sur la péniche, nous avons payé pour y aller, plus exactement c’est Frédéric qui a payé. C’était un spectacle de music-hall, assez spécial puisque les hommes faisaient un strip-tease.
— Rien d’extraordinaire, fit Piet, c’est comme une boîte de nuit où les femmes font la même chose.
— Tu as déjà visité un tel lieu ? s’étonna Greta.
— Euh… oui, lors de mon voyage d’études à Paris, à Pigalle, avec le lycée.
— Tu ne m’avais jamais dit.
— Je voulais faire comme tout le monde.
— Je ne te le reproche pas. Continue, Koen.
— C’étaient de vrais artistes : il y avait un haltérophile, une femme trans qui imitait Marlène Dietrich et un ancien acteur de comédie musicale qui a chanté en français pour Frédéric. Ils terminaient leurs numéros en se déshabillant.
— Je ne savais pas qu’il y avait une telle péniche dans le port, dit la grand-mère. Et ensuite ?
— Le capitaine nous a invités pour partager le repas avec les artistes.
— C’était sympathique de sa part. C’est tout ?
— Oui.
— Rien de bien méchant. Merci de me l’avoir raconté. Je vais vous laisser vaquer à vos occupations, c’est moi qui prépare le repas aujourd’hui.

Le soir, Koen était dans sa chambre avec Frédéric en train de feuilleter un livre d’anatomie masculine, lorsque Piet frappa à la porte.

— Entre, fit Koen.
— Je pensais que vous étiez en train de baiser.
— Trop tôt.
— Grand-maman a raison, tu ne sais pas mentir.
— Pourquoi ?
— Tu lui as dit qu’il n’y avait rien eu d’autre que le repas ensuite sur la péniche. Je sais que c’est un bordel pour hommes.
— Tu es bien renseigné. Comment le sais-tu ?
— Secret défense. Tu me racontes ?

Koen se tourna vers Frédéric :

— On peut lui raconter ? Tu es d’accord ?
— Oui, à une condition : qu’il nous dise d’abord ce qu’il a fait à Paris.
— Tu as entendu, Piet, à toi pour commencer.
— Pas un mot à Greta.
— Je sais tenir ma langue quand il le faut, ne te fais pas de souci.
— Je n’en suis pas sûr, dit Frédéric, à ta place je me méfierais.
— J’ai confiance en lui, fit Piet, entre frères, on se comprend. Nous sommes allés avec des prostituées, dans un hôtel de passe. C’est là que j’ai perdu mon pucelage, et pas la première fois avec mon amie, comme je le lui ai dit.
— Faute avouée est à moitié pardonnée. Nous avons aussi baisé avec les hommes sur la péniche, je ne voulais pas que grand-maman sache que nous avons payé pour avoir du sexe, alors qu’on peut le faire gratuitement.
— Nous sommes à égalité dans nos petits secrets, dit Piet. Avec qui baises-tu gratuitement, à part Frédéric ?
— Ce serait trop long de te donner la liste et tu ne les connais pas. Je sais que tu n’es pas gay, mais tu pourrais aussi coucher avec nous. Gratuitement.
— Non, je reste fidèle à Greta.
— Elle n’est pas là ce soir. Je ne lui dirai pas, promis. Frédéric aimerait bien revoir ta queue.

Piet hésitait.

— C’est bien parce que tu es mon frère préféré, dit-il. Juste des branlettes, pas plus. Je ne pense pas que c’est tromper mon amie.
— Pour la morale tu demanderas à papa. Moi, je ne m’occupe que des réactions physiques du corps et je sais qu’à ton âge tu dois éjaculer au moins une fois chaque jour.

Piet baissa son pantalon et son slip après avoir tourné la clef dans la serrure de la porte, il bandait déjà. Un sur l’échelle de Kinsey, pensa Koen, prédominance hétérosexuelle, expériences homosexuelles.


Vendredi 21 août 1964, aéroport de Schiphol

— Pourrais-tu me donner un conseil médical ? demanda Frédéric à Koen qui l’avait accompagné à l’aéroport.
— À ton service.
— C’est la première fois que je prends l’avion et j’ai un peu peur. Que me conseilles-tu pour me détendre ?
— Nous pourrions acheter un médicament contre le mal du voyage à la pharmacie, un antihistaminique ou un parasympatholytique ; ou alors une fellation dans les toilettes, ça détend.
— Non, ce n’est pas l’endroit idéal.
— Un café arrosé ?
— Bonne idée, allons au bar, nous avons encore le temps.

Les deux amis s’assirent au comptoir et commandèrent du cognac pour accompagner le café. Ils trinquèrent.

— Tu ne dragueras pas le steward, fit Koen, puisque tu n’aimes pas t’envoyer en l’air dans les toilettes.
— Le vol est trop court, et je pense qu’ils n’ont que des hôtesses. Et toi, tu ne dragueras pas le conducteur du wagon-lit.
— Mais tu me permets de draguer mes compagnons dans le compartiment ?
— Qui te dit qu’ils seront homosexuels, jeunes, beaux et qu’ils auront envie de te montrer leurs bites ?
— Le hasard fait toujours bien les choses.
— D’accord, mais tu me raconteras tout.
— Promis.

Ils se cachèrent derrière une colonne pour échanger un baiser rapide avant que Frédéric ne passât la douane. Koen monta sur la passerelle pour regarder l’avion décoller. Il eut un pincement au cœur, il devenait trop sentimental quand il pensait à Frédéric, il devrait se ressaisir.


Vendredi 21 août 1964, aéroport de Genève

Urbain attendait Frédéric à la sortie de la douane.

— Monsieur a-t-il fait un bon vol ? demanda-t-il en lui prenant sa valise.
— Excellent, le cognac avant le départ m’a fait du bien.
— Monsieur a-t-il dragué le steward ?
— Non, ce n’étaient que des hôtesses.
— Dommage.
— Dragues-tu le steward quand tu prends l’avion ?
— Je n’ai jamais volé. Bien que ton père me paye bien, c’est au-dessus de mes moyens.
— Je t’invite l’année prochaine pour venir en Amérique avec nous, en première classe, si tu acceptes de conduire le minibus.
— Ton père est d’accord ? demanda Urbain en riant.
— Je ne sais pas, je ne lui ai pas encore demandé. Je vais lui en parler demain.


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 28-12-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

La grand-maman de Koen est avisée de ce qui s'est passé sur la péniche, dans les grandes lignes, jusqu'au repas. La suite reste secrète!
Piet, le frère de Koen sait très bien que les deux garçons ont été plus loin sachant que c'est un bordel masculin sur une péniche.
Frédéric marque son accord pour expliquer ce qui s'est passé!
Piet fini par montrer son service trois pièces à Frédéric. Ont-ils fait une branlette commune?
Frédéric rentre à la maison et Urbain s'enquière de savoir si le fils de soin patron a fait un bon vol et s'il a pu avoir un contact quelconque avec un steward. Pas de chance il n'y avait que des hôtesses!

Perspective de faire un voyage au USA avec Urbain comme chauffeur de la camionnette? J'ai envie de savoir quoi!

Merci Daniel pour cette suite et ce bon moment de lecture!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 28-12-2021

(28-12-2021, 03:31 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

La grand-maman de Koen est avisée de ce qui s'est passé sur la péniche, dans les grandes lignes, jusqu'au repas. La suite reste secrète!
Piet, le frère de Koen sait très bien que les deux garçons ont été plus loin sachant que c'est un bordel masculin sur une péniche.
Frédéric marque son accord pour expliquer ce qui s'est passé!
Piet fini par montrer son service trois pièces à Frédéric. Ont-ils fait une branlette commune?
Frédéric rentre à la maison et Urbain s'enquière de savoir si le fils de soin patron a fait un bon vol et s'il a pu avoir un contact quelconque avec un steward. Pas de chance il n'y avait que des hôtesses!

Perspective de faire un voyage au USA avec Urbain comme chauffeur de la camionnette? J'ai envie de savoir quoi!

Merci Daniel pour cette suite et ce bon moment de lecture!

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Koen a quand même eu des réticences à tout raconter à sa grand-mère, il peut par contre tout dire à son frère avec lequel il semble bien s’entendre. Je pense que c’est ton  récit « Au camp scout » qui m’a inspiré cette complicité fraternelle. Il est probable qu’ils ont fait une branlette commune mais je ne voulais pas la raconter, il y en a eu de nombreuses autres dans ce récit.

Le voyage aux USA pourrait être la troisième partie de cette histoire et se déroulerait en été 1965, avec quelques-uns des personnages. Il y a deux conditions à remplir :

— Il faut que je finisse d'abord la deuxième partie et j’ai encore quelques idées qui nécessiteront plusieurs mois d’écriture. Je vais prendre une bonne résolution pour l’année prochaine : écrire au moins deux suites par semaine.

— Je dois trouver assez d’idées originales pour que ce ne soit pas seulement un voyage touristique, mais il y aurait aussi des rencontres avec des Américains ou des allusions à des événements qui se seraient déroulés à cette période.

Il faudra être patient, je pense que ce récit va encore être très long. Autant garder les mêmes personnages qu’en créer d’autres qui ne seraient que des clones avec d’autres prénoms.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 01-01-2022

Pas de suite ce soir, je désire d'abord vous souhaiter une bonne année 2022, j’espère que mes quelques textes contribueront modestement à la rendre plus heureuse.

Ensuite un avertissement : dans le chapitre suivant, Frédéric sera seul avec son père et ils pourraient être tentés de faire des jeux qu’on ne fait normalement pas en famille. Ce ne seront pas les premières relations intra-familiales dans ce récit : nous en avons eues entre cousins, frères, frères et sœurs et même une grand-mère coquine.

L’inceste est-elle un tabou ? L’est-elle également lorsqu’il s’agit de fantasmes, par définition imaginaires, et qu’elle est pratiquée entre personnes majeures et consentantes ? Je vous laisse répondre à cette question comme vous le désirez. Je donnerai ma réponse par l'intermédiaire des paroles et des actions de mes personnages. Je vais tout de suite vous rassurer (ou vous décevoir), il s’agira surtout pour Frédéric et son père de se fixer des limites, aussi en fonction de la suite du récit.

Voilà, vous êtes averti·e·s, et, puisqu’une personne avertie en vaut deux, je vais doubler le nombre de vues. Et encore une bonne résolution : je vais essayer d’utiliser le langage épicène dans les commentaires.



Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Nostalgique - 02-01-2022

Cher Daniel,
Avant tout je te souhaite, et à vous tous également, une nouvelle année sereine et heureuse, pleine de satisfaction en tout genre.

Tu as écrit : " Et encore une bonne résolution : je vais essayer d’utiliser le langage épicène dans les commentaires."
De grâce Daniel, épargne-nous cette punition qui rend l'écriture pénible et enlève toute spontanéité à l'écrivain et qui gâche le plaisir de la lecture. Et puis, notre langue française est si belle !
Mais bien évidemment, c'est toi l'auteur et tu es maître à bord.
Je t'embrasse affectueusement.
Nostalgique



Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 02-01-2022

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Avant de répondre à ton message je souhaite t'adresser tous mes vœux de bonne et heureuse année 2022! Que cette année t'apporte de la joie, du bonheur et bien entendu une bonne santé!

Tu sais, il n'y a pas très longtemps je pensais rédiger une nouvelle dans laquelle deux garçons découvrent qu'ils sont frères (demi-frère) alors qu'ils ne connaissaient l'existence l'un de l'autre! J'ai déjà débuté l’écriture.
Pour ma part c'est comme tu le soulignes un fantasme qui est consenti entre personnes majeures sexuellement. Puis il ne faut pas se leurrer, ça existe!

Je t'embrasse très fort mon ami!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 02-01-2022

(02-01-2022, 01:21 PM)Nostalgique link a écrit :Cher Daniel,
Avant tout je te souhaite, et à vous tous également, une nouvelle année sereine et heureuse, pleine de satisfaction en tout genre.

Tu as écrit : " Et encore une bonne résolution : je vais essayer d’utiliser le langage épicène dans les commentaires."
De grâce Daniel, épargne-nous cette punition qui rend l'écriture pénible et enlève toute spontanéité à l'écrivain et qui gâche le plaisir de la lecture. Et puis, notre langue française est si belle !
Mais bien évidemment, c'est toi l'auteur et tu es maître à bord.
Je t'embrasse affectueusement.
Nostalgique

Cher [member=146]Nostalgique[/member],

Merci pour tes vœux et ton commentaire.

Les bonnes résolutions de début d’année sont rarement tenues, je pourrais aussi vous dire que je vais maigrir, boire moins d’alcool, faire plus d’exercice, etc.

Le langage épicène serait seulement dans les commentaires pour ne pas oublier qu’il n’y a pas que des hommes qui nous lisent. C’est vrai que ce n’est pas toujours élégant mais peut-être pas plus incongru qu’un smiley.

Je n’ai pas l’intention de l’utiliser dans le récit qui se déroule dans les années 1960, même si je ne respecte pas toujours le contexte de cette époque.

Je t’embrasse amicalement.
Daniel



Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 02-01-2022

(02-01-2022, 03:23 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Avant de répondre à ton message je souhaite t'adresser tous mes vœux de bonne et heureuse année 2022! Que cette année t'apporte de la joie, du bonheur et bien entendu une bonne santé!

Tu sais, il n'y a pas très longtemps je pensais rédiger une nouvelle dans laquelle deux garçons découvrent qu'ils sont frères (demi-frère) alors qu'ils ne connaissaient l'existence l'un de l'autre! J'ai déjà débuté l’écriture.
Pour ma part c'est comme tu le soulignes un fantasme qui est consenti entre personnes majeures sexuellement. Puis il ne faut pas se leurrer, ça existe!

Je t'embrasse très fort mon ami!
Philou

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour tes vœux et ton commentaire.

Content d’apprendre que tu as commencé un nouveau récit, je me réjouis de le découvrir.

Je me suis souvent demandé pourquoi j’ai certains fantasmes plutôt que d’autres, je n’ai jamais trouvé de réponse. Avant de publier mes textes je me pose quand même la question de leur réception, je m’autocensure parfois.

Je t’embrasse amicalement.
Daniel




Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - fablelionsilencieux - 03-01-2022

Coucou Daniel,

Je sors de ma tanière pour souhaiter une bonne et heureuse année 2022 à toi, à ton plus fidèle commentateur - Monsieur @ Philou0033 -, aux commentateurs occasionnels + - récurrents comme moi et à tous les lecteurs de l'ombre qui se régalent des suites (ou nouvelles histoires) sorties de ta plume aux fantasmes ... souvent très croustillants! Wink

Avec, en premier une très bonne santé (et pas seulement face au Covid19), de l’amour, de la joie, de l’amitié et suffisamment d'argent pour que pour vivre décemment - et pourquoi pas un peu plus... si la chance d'avoir les chiffres du loto tombent sur l'un d'entre nous ! Big Grin Big Grin Big Grin

Et spécifiquement pour toi : que cette année soit celle de la réalisation de tes projets les plus fous, que  ce soit dans l'écriture, dans tes programme de looongues balades ou tout autre envies spécifiques chères à ton cœur !

Des bizoux à tous,

Fab.



Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 03-01-2022

(03-01-2022, 07:40 PM)fablelionsilencieux link a écrit :Coucou Daniel,

Je sors de ma tanière pour souhaiter une bonne et heureuse année 2022 à toi, à ton plus fidèle commentateur - Monsieur @ Philou0033 -, aux commentateurs occasionnels + - récurrents comme moi et à tous les lecteurs de l'ombre qui se régalent des suites (ou nouvelles histoires) sorties de ta plume aux fantasmes ... souvent très croustillants! Wink

Avec, en premier une très bonne santé (et pas seulement face au Covid19), de l’amour, de la joie, de l’amitié et suffisamment d'argent pour que pour vivre décemment - et pourquoi pas un peu plus... si la chance d'avoir les chiffres du loto tombent sur l'un d'entre nous ! Big Grin Big Grin Big Grin

Et spécifiquement pour toi : que cette année soit celle de la réalisation de tes projets les plus fous, que  ce soit dans l'écriture, dans tes programme de looongues balades ou tout autre envies spécifiques chères à ton cœur !

Des bizoux à tous,

Fab.

Coucou [member=54]fablelionsilencieux[/member],

Merci pour tes vœux.

La santé va bien, je touche du bois, mets mon masque, fais mes vaccins et surveille ma prostate ; de très bons amis sur Slygame ; pas de soucis d’argent ; pour l’amour, je m’en remets au hasard ; les balades dès que le temps le permettra, j’ai encore 199 km sur les chemins du Jura avant d'atteindre mon but et la Suisse n’est pas un plat pays…

J’ai commencé à écrire ce soir une nouvelle pour ACSH, mais je n’en dis pas plus, on pourrait deviner que c’est moi qui l’ai écrite lorsqu’elle sera publiée « anonymement ».

J’espère que ta santé s’améliore et que tu pourras bientôt reprendre ton poste d’animateur/facteur et aussi réaliser ce qui est cher à ton cœur.

Bisous.
Daniel



Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 06-01-2022

Chapitre 11 - Excursion au Rosenlaui (1)

Samedi 22 août 1964, Rychenbachtal

Urbain avait conduit Frédéric et son père Charles jusqu’à Meiringen. Ils débutèrent leur excursion par une montée jusqu’aux chutes du Reichenbach.

— C’est donc ici que Sherlock Holmes est tombé dans l’abîme, dit Charles.
— Oui, mais il est ressuscité.
— Ce n’est qu’un personnage de fiction, c’est plutôt son auteur qui l’a fait renaître pour vendre ses bouquins, pas comme le Christ.
— Et si le Christ était aussi un personnage de fiction ?
— Peut-être. En tout cas, nous, nous somme réels et je sens mes jambes lourdes après cette montée. Je manque d’entraînement.
— Tu penses que Sherlock Holmes était gay ? demanda Frédéric. Qu’il couchait avec Le Dr Watson ?
— Possible. Mais je ne les trouve pas très sexy.

Vers midi, ils arrivèrent au bord de la rivière Rychenbach.

— Je reconnais l’endroit, dit Frédéric, c’est là que nous nous sommes baignés à poil avec les autres élèves de l’école. Je me suis même branlé avec Koen.
— On pourrait faire la même chose, je veux dire nous baigner.

Ils posèrent leurs sacs à dos sur la rive et se déshabillèrent rapidement. Frédéric regarda une nouvelle fois le pénis de son père qui lui parut moins gros, était-ce l’effet de l’eau glaciale ? Ils ne restèrent pas longtemps dans la rivière, ils se séchèrent.

— On se rhabille ? demanda Frédéric.
— C’est mieux, mets au moins ton short, je ne voudrais pas avoir d’ennuis avec les promeneurs. On va pique-niquer avant de continuer.

Ils s’assirent sur des pierres, à l’ombre d’un arbre. Ils mangèrent des sandwiches au jambon et au Gruyère, des pommes et du chocolat. Ils s’étendirent ensuite sur leurs linges de bain.

— Tu voulais me parler ? fit le père. Liquidons ceci, après nous aurons l’esprit libre pour profiter de cette nature magnifique.
— Voilà… J’ai deux choses à te demander. J’espère que je ne dépense pas trop. Je suis généreux avec Koen, je lui fais des cadeaux.
— Et que lui as-tu offert dernièrement ?
— Euh… Une virée au bordel.

Frédéric raconta à son père leur visite sur la péniche à Amsterdam.

— Cela ne me dérange pas, dit Charles en riant. Ce qui me dérangerait serait de jeter l’argent par les fenêtres, jouer au casino par exemple. Une fois, juste pour voir, d’accord, mais pas de manière compulsive. La même chose pour le bordel, pas toutes les semaines. Il y a assez d’élèves à l’école quand vous avez envie d’autres bites que les vôtres.
— Oui, je ferai attention.

Frédéric parla ensuite de son projet de voyage en Amérique.

— Je suis aussi d’accord, mais à une condition : je veux que tu prépares ce voyage en détail, que tu établisses un budget, que vous couchiez aussi dans des motels miteux et pas seulement dans des cinq étoiles. Je te donnerai l’adresse d’une agence de voyages une fois que tu auras établi l’itinéraire et que tu sauras qui viendra avec vous, il faudra des visas. Urbain n’a pas le permis pour des gros autocars, tu devras limiter le nombre de participants.
— Merci beaucoup, papa.
— De rien, la deuxième chose dont tu voulais me parler ?
— C’est plus délicat.

Frédéric déglutit avant de dire :

— Penses-tu que je serais capable de devenir le PDG de l’entreprise familiale lorsque tu prendras ta retraite ?
— Non. Pourquoi me poses-tu cette question ?
— Tu penses que je ne suis pas capable ?
— Je te parle franchement : intellectuellement, tu as les capacités, mais je ne pense pas que tu es un meneur d’hommes. Je ne te vois pas non plus être officier à l’armée.
— C’est parce que je suis homosexuel ? demanda Frédéric.
— Aucun rapport, je le suis aussi. Question de caractère.
— Tu ne serais pas déçu si le prochain PDG ne faisait pas partie de notre famille ?
— Tu as des sœurs, l’une d’elle pourrait aussi me succéder.
— Une femme à la tête de l’entreprise ?
— Et pourquoi pas ? La société évolue. Quelles études aimerais-tu faire ?
— Architecte. J’ai admiré le travail de Graf & de Bruson. J’aimerais bien faire un stage chez eux avant de me décider définitivement.
— Ils n’organisent pas de partouzes tous les jours, fit Charles en riant, peut-être juste un petit massage érotique le soir si tu as bien travaillé. Je vais leur demander, cela ne devrait pas poser de problèmes. Où aimerais-tu faire ces études ?
— À l’école polytechnique de Zurich, si je réussis mon bac en allemand.
— Je vois, ton ami Koen va faire ses études dans la même ville, il me semble.
— Exact.
— Je suis d’accord.
— Tu es un père merveilleux ! s’exclama Frédéric.
— N’exagère pas. J’aurais aussi quelque chose à te dire, on verra plus tard. Continuons.

Ils remirent leurs chemises et marchèrent jusqu’à l’hôtel Rosenlaui où ils avaient réservé une chambre pour la nuit. Celle-ci était au premier étage, elle avait un balcon d’où la vue sur le glacier et les montagnes environnantes était sublime. Dans un coin de la pièce, il y avait une baignoire ancienne sur des pieds. Charles se déshabilla entièrement et fit couler un bain chaud en ajoutant des sels. Frédéric se coucha sur le lit, il laissa son slip. Il regardait son père et l’imaginait faisant l’amour avec ses amants. Charles sortit de la baignoire, se sécha, et dit à son fils :

— Tu peux y aller.

Frédéric, hésita, se leva et fit couler l’eau. Une fois la baignoire remplie, il baissa son slip en faisant attention de tourner le dos à son père. Celui-ci ne le regardait pas, il lisait les pages financières de la Neue Zürcher Zeitung, couché sur le lit, toujours nu.

Frédéric ne resta pas longtemps dans l’eau, il se savonna rapidement, sortit de la baignoire et se sécha avec un grand linge de bain usé et rêche. Il le laissa autour de la taille et se dirigea vers son sac à dos pour prendre un slip propre.

— Tu es bien pudique cet après-midi, fit Charles, nous nous sommes baignés à poil ce matin.
— Oui, mais l’eau était froide. Je…
— Enlève ce linge mouillé et viens te coucher à côté de moi. Nous allons discuter. Tu sais, j’ai déjà vu des hommes bander…


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 07-01-2022

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Très belle idée que d'aller se balader entre père et fils. C'est alors l'occasion pour eux de se rapprocher et aussi de discuter!

Une baignade dans la rivière dans une eau glaciale leur permet de se voir nus.

Il est alors temps pour Frédéric de demander de pouvoir faire un voyage en Amérique et de savoir s'il serait apte de reprendre la tête de l'entreprise familiale en tant que PDG.
Pour Charles c'est oui pour l'Amérique si tout est bien préparé, et c'est non pour la reprise de la société car Frédéric n'a pas l'étoffe d'un meneur d'hommes!

A l'hôtel c'est le moment de prendre un bain, c'est d'abord Charles qui se lave et ensuite c'est Frédéric. Il semble un peu trop pudique car il cache son sexe à son père alors qu'ils étaient nus pour se baigner dans la rivière.
Charles sait bien ce que c'est que de bander, voir bander Frédéric ne serait si étrange que ça!

Que vont-ils se dire entre père et fils. Il sera peut-être question de pudeur ou alors ....

Merci Daniel pour cette belle suite et ce bon moment de lecture!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 07-01-2022

(07-01-2022, 10:10 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Très belle idée que d'aller se balader entre père et fils. C'est alors l'occasion pour eux de se rapprocher et aussi de discuter!

Une baignade dans la rivière dans une eau glaciale leur permet de se voir nus.

Il est alors temps pour Frédéric de demander de pouvoir faire un voyage en Amérique et de savoir s'il serait apte de reprendre la tête de l'entreprise familiale en tant que PDG.
Pour Charles c'est oui pour l'Amérique si tout est bien préparé, et c'est non pour la reprise de la société car Frédéric n'a pas l'étoffe d'un meneur d'hommes!

A l'hôtel c'est le moment de prendre un bain, c'est d'abord Charles qui se lave et ensuite c'est Frédéric. Il semble un peu trop pudique car il cache son sexe à son père alors qu'ils étaient nus pour se baigner dans la rivière.
Charles sait bien ce que c'est que de bander, voir bander Frédéric ne serait si étrange que ça!

Que vont-ils se dire entre père et fils. Il sera peut-être question de pudeur ou alors ....

Merci Daniel pour cette belle suite et ce bon moment de lecture!

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Tu as très bien résumé cette suite.

Le père accepte le voyage en Amérique, normal sinon je ne pourrais pas le raconter… C’est pour cela que j’ai choisi des gens riches afin de ne pas mettre de limites à leurs activités.

J’avais pris comme modèle une entreprise familiale qui avait eu son heure de gloire dans les années 1960-80 et qui a fini par s’effondrer en 2000, le père a certainement raison d’écarter son fils pour éviter la même chose s’il pense qu’il n’en est pas capable. Le fait d’être officier à l’armée avait aussi une grande importance à cette époque pour obtenir des places de dirigeants (je rappelle que la Suisse a une armée de milice, toujours obligatoire de nos jours, en théorie du moins, puisqu’on peut aussi faire un service civil).

On pourrait penser que le père n’a pas à faire des remarques sur le sexe de son fils et ne devrait pas lui demander d’enlever le tissu qui cache son érection. S’il le fait c’est qu’il a une raison que nous découvrirons dans le prochain épisode.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Nostalgique - 08-01-2022

Merci Charles d'avoir donné ton accord pour le voyage aux USA : nous avons dès lors la certitude que ce récit va se poursuivre pour de nombreuses et bandantes aventures !
La relation père-fils est très fusionnelle et je suis vraiment impatient de savoir si la barrière des convenances sociales va résister à la tentation d'une expérience plus intime. Les deux sont des adultes consentants et donc on ne saurait parler d'inceste, d'autant moins vu la relation confiante qui existe entre le père et son fils. Si relation il doit y avoir, cela doit être par amour, donc avec délicatesse, et non par un pur sentiment sexuel.
Attendons ce que Daniel va nous concocter, il risque encore de nous surprendre, pour notre plus grand plaisir.
Je t'embrasse cher Daniel et même un peu plus.
Nostalgique