Bébé - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Bébé (/showthread.php?tid=154) |
RE: Bébé - KLO7514 - 06-05-2024 Ah ah... attendons la suite pour entamer un important discours devant décider d'un avenir plus ou moins proche. Des projets à débattre, très certainement. «Attaquer l'école...» : des termes à utiliser avec circonspection en ce moment ! Je préfère "favoriser l'apprentissage scolaire" , ça passe mieux ! KLO. RE: Béhttps://recit.slygame.fr/showthread.php?tid=154bé - bech - 06-05-2024 Gaetan termine souvent un chapitre par une phrase qui laisse du suspense. RE: Béhttps://recit.slygame.fr/showthread.php?tid=154bé - KLO7514 - 06-05-2024 «Je (sus)pense, donc j'essuie» dirait Descartes revu et corrigé par un producteur de produits sanitaires (...et sociaux ?)* __________________________________ *Cf la ddass, "...sanitaire et sociale"! RE: Bébé - gaetanbg - 13-05-2024 — Bé, regarde-moi quand je te parle. Je t'aime et je n'aime que toi. Ça tu le sais. Tout comme je sais que tu m'aimes et qu'il n'y a que moi dans ta vie. Oui on va se pacser mais pas tout de suite. — Mais pourquoi ? — Pour les jumeaux. — Mais, ils ont quoi à voir là-dedans, les jumeaux ? — Tu ne suis pas ce qu'il se passe en Angleterre ça se voit. L'affaire de Charles et de Rose est devenue un scandale national. Tous veulent connaître les jumeaux et leur père. Tu sais qu'une partie de la population les estime comme rois légitimes ! — Et ça a quoi à voir avec notre pacs cette histoire ? — Disons qu'en très Haut lieu on a demandé à ma grand-mère de nous faire discrets sur notre relation. — MAIS JE LES EMMERDE CES PUTAINS D’ANGLAIS. A PIEDS, A CHEVAL OU EN VOITURE, QU'ILS AILLENT SE FAIRE FOUTRE ET QU'ILS NOUS FOUTENT LA PAIX ! — Ce n'est pas la peine de t'énerver Bé. De toute façon le samedi il va y avoir une rencontre officieuse avec la reine et la famille proche. Ma grand-mère sera là aussi. — Et toi tu y seras ? — Non Bé, je ne fais pas parti de la famille proche. — De la leur peut-être, mais tu es membre à part entière de la nôtre. Alors si tu ne viens pas, on n'y va pas non plus. — Bon, changeons de sujet, demain je téléphonerai à Victoria pour lui donner ton point de vue sur la visite. Alors dis-moi Bé, c'est quoi ton idée pour ton alliance ? — Tu vois mon alliance. Il y a la mienne dessous qui est large et celle de Liam qui la recouvre partiellement. Je voudrais faire décaler celle de Liam d'un côté et mettre un autre anneau tout contre celle de Liam qui représenterait notre union. Ça te plait ? — Oui ça me va. C'est sympa comme idée. Ça me donne une idée pour la mienne. — Ah, et je peux savoir ? — Ça sera un peu comme toi, un anneau en or un peu large qui représentera notre union, au milieu un anneau en or blanc qui te représentera toi et de chaque côté du tien, deux autres anneaux encore plus fins qui représenteront les jumeaux. Tu arrives à l’imaginer ? — Oui, très bien même. Nos alliances se ressembleront sans être identiques. Tu ne m'en veux pas que je ne veuille pas me séparer de la mienne ? — Non Bé elle fait partie de toi, de ta vie, de ton vécu. Alors non je ne t'en veux pas du tout. Bé, tu sais de quoi j'ai envie là tout de suite ? — Non mais je crois avoir une petite idée quand même. — Et c'est quoi, ton idée ? Au lieu de le lui dire, je mis en pratique ce que j'avais en tête. Finalement nos idées étaient similaires si ce n'est qu'elles n'étaient pas forcément dans le même ordre. Il rechigna un peu à me prendre le premier par contre il aima bien quand mon tour fut venu de le prendre si bien qu'il jouit sans se toucher. Mais ce qu'il apprécia par-dessus tout c'est que n'ayant pas joui je continuais à le prendre à sa demande et qu'il jouit une seconde fois en même temps que moi. On monta prendre une douche et on remit le couvert. C'est vrai que le week-end dernier on n'avait pas pu s'aimer comme on avait l'habitude de le faire. Et déjà il fallait que je me lève pour aller bosser. Hans, nu, était blotti entre mes bras. J'avais pas envie de partir ! Il souriait dans son sommeil. Je lui fis un bisou sur la joue et, à mon corps défendant, je quittais le lit où je serais bien resté. Il me fit la surprise de venir manger avec nous à midi. Il prit Nick à part et discuta un long moment avec lui. Puis à la reprise il partit au bureau discuter avec mes parents, mon oncle et ma tante. Il m'avait juste dit qu'il avait passé la matinée en coups de fil, qu'il m'en parlerait ce soir et qu'il avait cherché sur le net de quoi meubler le Haut pour pas cher mais solide, joli et sobre comme j'aimais et qu'il avait trouvé. À mon retour il vint prendre la douche avec moi. De sentir ses mains caresser mon corps et moi de sentir le sien sous les miennes … On mangea très tard. Puis on appela les jumeaux qui se la coulaient douce parce que les cours n'avaient toujours pas repris mais avec les gens de la résidence ils avaient fini de nettoyer la plage et demain les pompiers allaient mettre le feu aux tas de bois. Et ce n'est qu'après ça qu'il me parla de ses coups de fil. — Comme tu t'en doutes suite à notre conversation d'hier j'ai téléphoné à ma grand-mère. Elle m'a laissé parler puis elle m'a posé quelques questions et elle m'a dit qu'elle me rappelait. Elle a téléphoné à qui de droit et on lui a répondu qu'on ne forçait pas sa majesté. Elle m'a rappelé pour me dire ce qu'on lui avait dit, je lui ai dit de t’appeler au soir mais que je doutais qu’elle te fasse changer d’avis. Bref, ça a été comme ça tout le matin. Puis vers 11 h elle m'a dit que sa majesté elle-même lui avait téléphoné pour lui dire qu'elle était très contrariée qu'on la force à faire ce qu'elle ne voulait pas … et je suis invité au moins le samedi pour la réunion avec la famille proche. Pour le reste, on verrait. Voilà, ça en est là pour le moment. — Sa majesté me casse les couilles, je suis Français et si ça ne lui plait pas et bien on reste chacun chez soi et les cochons seront bien gardés. Je m'en fous du scandale supplémentaire que ça peut créer. — Charles dit regretter son moment d’égarement, il a présenté ses excuses officielles à Arthur qui n'y a pas répondu. Quand j'ai discuté avec Nick tout à l'heure c'était pour lui demander s'il savait où étaient ses parents qui ont totalement disparu de la circulation. Même Victoria ne sait pas où ils sont. Et lui non plus bien sûr. — De toute façon, on s'en fout où ils sont. Qu'ils y restent. Le peu de fois qu'on les a vu, ils l'ont pris de Haut. Tu vois je m'en bats les couilles de ce scandale. La seule chose que j'en tire comme conclusion c'est que Charles a bien fait de foutre en cloque Rose. Ça a permis à Anna de naitre, moi de la rencontrer, d'avoir les jumeaux et de te connaître aussi. Que du bonheur pour moi. Putain je viens d'avoir une idée de génie. — Je crains le pire ! Vas-y dis-moi ton idée de génie. — S'ils me font trop chier, je déballe toute l’histoire à la presse à scandale. Ça, ça fera un scandale qui secouera toute la monarchie. — Tu oserais ? — Tu en doutes ? — Pas un instant. Bon assez parlé de choses qui fachent, viens voir les merveilles que j'ai trouvé dans un petit magasin qui vend des fins de séries. C'est juste magnifique. — Enfin on parle de choses sérieuses. Vas y montre-moi ces merveilles. Il se connecta. — Pour les lits j'ai hésité un moment, alors j'en ai repéré deux grands et pour les autres chambres les mêmes modèles en plus petit mais qui peuvent être réunis. — C'est quoi leur taille ? — XXL, 185 de large par 215 de long pour les grands et 99 par 205 pour les petits. Ça ira ? — On verra quand on les essayera. — Mais Bé, tu es en rut ou quoi ? — Mais Hans, je ne pensais pas au sexe, juste à les essayer pour voir s'ils seront confortables. Il me montra le reste de ses trouvailles et il avait visé juste. Il avait même trouvé les draps, les couettes qui allaient bien et tout ça juste en deux adresses. Ça ira vite, demain, quand on ira choisir. Finalement, c'est un peu tard qu'on se leva. Enfin, tard pour moi, parce que ce n'était que 7 heures. mais Hans apprécia la pipe que je lui fis pour le réveiller. Il l'apprécia si bien qu'il m'appuyait sur la tête pour me donner le rythme. Il m'envoya la sauce (bon y'avait pas non plus de quoi en faire une salade parce que, la veille au soir, il avait éjaculé trois fois) et il me laissa là, comme un con, la bite raide. Je pensais qu'il allait me soulager sous la douche mais même pas. Alors que j'étais seul sous le pommeau il ouvrit l'eau froide à fond. Pour me calmer, ça me calma. — On n'a plus le temps, Bé. On a plein de choses à faire aujourd’hui. — Mais Hans, tu ne peux pas me laisser sur la béquille comme çà, enfin ! J'eus beau tout faire, tout dire, il ne céda pas. — Tu sais Bé, les jumeaux sont plus doués que toi pour se plaindre. Allez, bouge toi. On passa chez mes parents, puis chez mes grands-parents pour voir s'ils avaient besoin de quelque chose et ma grand-mère voulu venir avec nous. On alla directement chez le soldeur. Pendant qu'on discutait, ma grand-mère fouinait un peu de partout. Pour une centaine d'euros supplémentaires il se proposa de nous livrer. — Bé, Hans, vous voulez bien venir me conseiller, j'ai trouvé quelque chose qui me plait. On la suivit et elle nous montra un lit double, électrique. — Vous en pensez quoi de ce lit ? Avant qu'on puisse répondre le vendeur était intervenu. — Je serais vous Madame je prendrais plutôt celui-là. Le prix est pratiquement le même mais comme vous pouvez le voir les sommiers sont indépendants, comme ça, chacun peut le régler comme il veut. — Ah oui, c'est vrai, je n'y avais pas pensé. — Pourquoi tu veux changer de lit, grand-mère ? — Certains matins, j'ai de plus en plus de mal à sortir du lit, surtout quand j'ai des crises d’arthrose. Alors là en appuyant sur la télécommande ça me relèvera le dos. — Je peux vous proposer aussi plusieurs matelas qui sont compris dans le prix du lit. Ça va du très dur au très moelleux. Vous pouvez les essayer si vous voulez. Comme nous, elle le choisit dur. On rajouta deux canapés convertibles, quelques poufs assortis, des tables basses, un petit frigo, un meuble télé, quelques lampes de chevets pour les chambres plus quelques autres pour mettre dans la pièce principale. On paya et de lui-même le gars nous fit un prix et on fixa la livraison pour l'après-midi même. C'était du rapide. De là on alla acheter les draps et les couettes. Là aussi on se lâcha. Ça faisait du volume. On remplit la voiture et on retourna voir le soldeur qui, bien volontiers, prit nos achats dans le camion. Puis on alla chez Mary et au supermarché. On arriva un peu après midi. Mes parents et mon grand-père buvaient l’apéro. Les pieds paquets embaumaient la cuisine. On parla de nos achats et ma grand-mère glissa dans la conversation qu'elle aussi s'était laissé tenter par un lit électrique pas cher. Contrairement à ce qu'on croyait mon grand-père approuva. — Depuis le temps qu'on aurait dû le faire. Et ce lit, il est comment ? — Tu auras la surprise tout à l’heure. Les livreurs seront là vers 15 heures. On finissait juste de manger quand mon téléphone sonna. C’étaient les livreurs qui cherchaient la maison. Le temps qu'ils arrivent on avait enlevé le matelas et le sommier, du lit des grands-parents. On aida les livreurs à le descendre du camion et à le rentrer et on le posa dans le cadre en bois vide. Il rentrait à la perfection. On fit les branchements et bien sur mon grand-père s'allongea dessus et l’essaya. — C'est pratique ça. On aurait dû le faire avant. Et puis le matelas est bien dur comme je les aime. — François quand tu en auras assez de jouer avec la télécommande on pourra faire le lit, avec Agnès. Tu pourras y faire la sieste, après. À ton avis, Agnès, dessous je mets un grand drap ou j'en mets deux petits. — Je serais vous, Madame, j'en mettrais des petits, comme ça, si un décide de relever la tête de son côté, ça ne dérangera pas l’autre. — Je vais faire comme vous dites, jeune homme. Puis, ils vinrent livrer à la maison et après avoir bu un coup, ils repartirent. Bien sur toute la famille était là. Mon père et mon grand-père se proposèrent de nous aider à les monter. — Merci mais non, les ouvriers doivent revenir lundi voir s'il y a des retouches à faire et nettoyer à fond. Vous voulez visiter ? — Pourquoi, tu crois qu'on est venu ? Les commentaires allaient bon train. Et tous étaient contents du travail effectué. — Tu as optimisé tout la place chez toi. Si avec ça les gosses ne sont pas contents, c'est qu'ils sont difficiles. — Bé, on a oublié d'acheter une télé. — Non Mamé, on va en commander une énorme sur un site. — Tu dépenses bien vite ton argent Jean-François. — Papa tu te souviens de ce que disait Cyprien ? — Oui je sais l'histoire du coffre-fort et du corbillard. Mais quand même … — Une fois tous les travaux finis ici, à l'école et chez l'anglais il me restera la moitié de ce que la mairie m'a payé. Ça fait quelques années de salaires à la carrière. Et puis si j'ai plus d'argent Hans m’entretiendra. — En parlant de ça Bé, quand tu as payé, tu as pris quelle carte ? — Bin la mienne, tu voulais que je prenne laquelle ? — La nôtre, bien sûr. — Je n’y ai pas pensé. 74 RE: Bébé - KLO7514 - 13-05-2024 Il en faut, de l'imagination pour penser à tout ce mobilier. Et Mamie en profite aussi pour assouvir un vieux rêve de couchage et relevage pratique pour leurs os. Et il est même possible de transformer ce lit en confortable fauteuil, de quoi prendre le "p'tit déj" sans se lever complètement mais il faut un «plateau à roulettes» pour se faire comme une vraie table sans renverser bol et croissants à la confiture de mûres (Miam-miam !). Ayant lu les britanniques avatars, on a envie de crier, par obligation, "Vive la raie privée" (chose compatible avec les conventions locales qui interdisent de parler de...raie publique aux héros majeurs de ce récit ). Bonne future fête de Pentecôte à tous en souhaitant une "illumination spirituelle". KLO. RE: Bébé - gaetanbg - 20-05-2024 Et je pris le regard ‘’chien battu 4bis’’ un mix entre celui des jumeaux et de R et R, quand ils avaient fait une bêtise. Hans sourit. J'avais gagné …. on redescendit et la discussion porta sur notre visite en Angleterre, sur mes mystérieuses locataires qui devraient arriver le jeudi suivant. J'avais juste fait installer pour elle une parabole pour qu'elles puissent, au moins, regarder la télé. Tim passa en coup de vent nous inviter à souper. Ça faisait un moment qu'on ne s'était pas vu. Enfin si, on se voyait, mais on ne discutait plus comme avant. Ça lui manquait et ça me manquait aussi . Parfois je passais le voir le samedi après-midi à ses serres mais on ne pouvait pas parler comme on voulait, parce qu'il y avait ses employées. On parlait des choses officielles de nos vies mais on ne pouvait pas ouvrir notre cœur à l'autre, comme on le faisait en privé. Ce qu'on se disait, c'était pas des secrets d'états loin de là, mais on parlait de nos contrariétés avec nos conjoints, du souci que nous faisaient faire les gosses, parce que lui aussi était un papa poule et sa plus grosse peur était la vertu d'Adeline qui, du Haut de ses 13 ans, faisait de plus en plus jeune fille. j'étais descendu à la cave pour récupérer une bouteille de vin à apporter chez Tim, histoire de ne pas arriver les mains vides, il en restait peu. Il faudra que j'en parle à mon grand-père parce que ce n'était pas mon truc du tout. Après le départ de mes parents et de mes grands-parents, on était monté se préparer. Hans était allé dans la salle de bain des jumeaux et moi dans la nôtre pour aller plus vite. Et quand on s'était retrouvés dans la chambre, vêtus comme au jour de notre naissance, l'envie de nous faire un câlin nous prit et nous repris (ce qu'on fit aussi Hans et moi). Tim n'avait pas donné d'heure précise et généralement on se retrouvait vers les 20 h. On réussit à arriver pile poil à l’heure. Mary râlait un peu.
— Hans et toi, qui d’autre ? — Comptez là-dessus, on vous mettra en maison de retraite, ensemble dans la même chambre. — Comme ça on fera tourner les infirmières en bourrique. Le repas finit assez tard et Adeline et Nans rouspétèrent parce que Mary les envoya se coucher. Mary nous donna des nouvelles du village du bas. La nouvelle municipalité était loin de faire l’unanimité. J'avais vaguement évoqué avec Tim notre voyage à Londres, sans lui dire pourquoi. Je les mis au courant. — Et bin dis donc, t'es pas dans la merde, Bé ! — Ça fait des petits princes pour Adeline. — Tu vas tomber de Haut Mary, tu sais bien qu'ils la considèrent plus comme leur petite sœur qu'une fiancée potentielle. — Oui, je sais. Pour changer de conversation, vous êtes au courant des rumeurs qui courent sur Nick, Tonin et leurs couples respectifs ? — Oui, ma grand-mère m'en a parlé. Je me demande bien en quoi ça regarde les gens, la sexualité des autres. Ça a le don de m’énerver. Ça n'alla pas plus loin parce qu'on s'en foutait tous, de leur sexualité. On parla du déménagement. Tim surtout, racontant les déboires de Mary qui faisait des cartons que Adeline et Nans défaisaient parce que, bien évidemment, ils avaient un besoin impérieux de ce qu'il y avait dedans. Puis on rentra et on termina au lit ,ce qu'on avait fort avancé sous la douche. Et je ne sais pourquoi, on eut envie de recommencer. Il faisait déjà jour quand Hans, qui bougeait, me réveilla. Pour une fois, c'est lui qui me regardait dormir. J'avais remarqué que, quand il était là, je dormais bien mieux. On alla prendre notre petit-déjeuner puis une douche qui, celle-là, fut plus soft. Et on alla au village. On passa voir les parents de Tim qui gardaient les enfants de Tim et de Mary, partis au marché. Ensuite, on passa chez mes parents puis chez Louis et Amandine et on se retrouva chez mes grands-parents. Dès le repas fini on alla tous ramasser les olives. On en ramassa deux bauges. Ma grand-mère disait que ça faisait trop mais son regard pétillait. — Elles sont belles. Bé, demain tu pourras remonter les biches en grès de la cave afin que je puisse les laver et revenir mardi pour les redescendre ? — Pas de souci Mamé, je le ferai. — Je vais les préparer et on ira les rincer dans ta fontaine pendant 2 ou 3 jours avant de les mettre au sel. On attendra une ou deux semaines avant de ramasser les autres pour l’huile. Là elle n'aurait pas de goût. Enfin pas assez. Il faudra aussi que je vous montre comment les faire, je ne suis pas éternelle. — Mais Maman, pourquoi tu nous parles de ça ? — Et bien, Agnès, à nos âges à papa et à moi on a plus vite fait de mourir que de gagner à la loterie. — Bon, allez, on change de sujet. On rentra à la maison. Hans avait allumé la télé et moi la cheminée. On se câlinait en regardant je ne sais même plus quoi. Puis on monta se coucher mais pas dormir, parce qu’autant Hans que moi on avait envie de s'aimer physiquement. Et on remit ça le matin, après nous être réveillé. J'arrivais juste à l'heure au boulot et Hans rata sa première heure de cours. Il prétexta une panne de réveil. Ce qui était à moitié faux. Le lundi en me rendant chez ma grand-mère, je m'étais arrêté à la maison de l'anglais pour tout mettre en route, le mardi, en y retournant j'avais contrôlé que tout fonctionnait. Mon grand-père avait tamisé de la cendre, y avait ajouté de l'eau, fait bouillir le tout et maintenant les olives qu'ils avaient mis dans de grandes lessiveuses baignaient dans ce jus grisâtre. Elles y resteraient une bonne semaine et après elles tremperaient, dans le bassin devant chez moi, une autre bonne semaine, avant de se retrouver dans les grosses biches en grès, à la saumure. Et il faudrait attendre un peu pour pouvoir les manger. Le jeudi je n'eus que le temps de passer à la maison prendre une douche, de me changer et de me rendre à la maison, quand un gros 4X4 arriva. Deux femmes en descendirent. La mère, Noreen, parlait français. En revanche la fille, Jessica, ne parlait que l’anglais. Je leur fis visiter la maison et je les aidais en portant leurs sacs et leurs valises. Il y avait aussi quelques sacs de provisions, achetées à la supérette locale. Noreen alla dans la chambre et revint avec une enveloppe assez épaisse. — Il y a dedans 15 000 euros pour 10 mois de loyer. Vous pouvez recompter si vous voulez. — Je vous fais confiance. Demain je vous apporterai un papier disant que vous m'avez donné cet argent. — Ce n'est pas la peine, comme mon mari je vous fais confiance. — Je vous ai laissé une feuille avec quelques numéros de téléphone. Il y a le mien. Mais si vous avez un problème ou des questions vous pouvez aller à la maison en face, c'est chez mes grands-parents. Ils vous aideront. — Je vous remercie mais je pense qu'on devrait arriver à se débrouiller. Ça mit un terme à notre conversation. Je passais faire un coucou à mes grands-parents et ma grand-mère – curieuse - me demanda comment étaient mes locataires. — La mère doit avoir la cinquantaine et je ne pense pas que la fille soit déjà majeure… Et tu vois, je ne suis pas persuadé que ce soit sa mère. — Qu'est-ce-qui te fait dire ça ? — Elles ne se ressemblent pas du tout. Et la fille avait l'air malheureuse. Mais bon, c'est peut-être une idée que je me fais. Bien, il est temps que je file, je n'ai pas encore fait mon sac et demain je pars de bonne heure. On décolle à midi. — Tu as pensé à prendre des vêtements un peu chics pour les garçons ? — Heu! Non, pourquoi faire ? — Ils ne vont pas rester habillés avec les mêmes affaires toute la semaine, non ? Je rentrais et je préparais tout. Au dernier moment je pris dans le coffre mes médailles et les deux montres anciennes que j'avais ainsi que celle de Cyprien toujours avec sa chaine en argent, dans la boite en fer qui la protégeait. Je me couchais de bonne heure et comme j'étais impatient de les revoir, j'arrivais à Carnon alors qu'ils dormaient encore tous. Bien sûr je m'étais arrêté en route pour acheter de quoi nous faire un bon petit-déjeuner. Finalement Laszlo ne viendrait pas avec nous. Ça risquait d'être très compliqué comme rencontre. Dès cet après-midi un des secrétaires particulier de sa majesté viendrait nous entretenir du déroulement de la réunion et des questions dont on débattrait. Il fallait aussi qu'on soumette les questions qu'on souhaiterait poser à la reine, afin qu'elle puisse préparer ses réponses. On mangea rapidement dans un fastfood de l’aéroport. L'avion nous attendait. On grimpa et on décolla tout de suite. En plus de l'hôtesse et des pilotes il y avait un des secrétaires particuliers de sa majesté qui nous fit un topo de la situation dans un français parfait et sans accent. C'était catastrophique, d'après lui. Ça me fit sourire, parce que personnellement je n'en avais rien à foutre des frasques de Charles. Les jumeaux, pourtant très intéressés par la discussion, s'étaient endormis. Le premier point qu'il aborda avec nous fut la renonciation au droit de succession au trône. On en avait parlé avec les jumeaux et eux non plus, ne voulaient pas être rois. Pour ce faire, il faudrait qu'ils y renoncent publiquement, devant la chambre des lords. Ils devraient le faire tour à tour et signer un document le confirmant. La déclaration était prête et ils n'auraient qu'à la lire. Elle était jointe au dossier. Elle était courte, simple et sans équivoque. Ça, ça se ferait le mardi à 11 h. Cet après-midi, on allait parler gros sous. En effet, puisque Chip et Gus étaient les petits-fils de Charles, ils avaient droit à une rente royale. Et celle de prince était assez conséquente. (Ils en touchaient déjà une de leur fief en Ecosse. On l'avait négocié. Elle correspondait au montant d'un fut de bière que les jumeaux offraient aux participants des jeux annuels. Comme ça, personne ne pouvait dire qu'ils s'enrichissaient sur le dos de leur fief et, comme il y avait beaucoup de participants très assoiffés, il n'était pas rare que j'offre deux ou trois autres futs). À cette rente aussi, on avait décidé d'y renoncer. Après tout, on n'en avait pas besoin pour vivre, on se débrouillait bien sans. L'histoire des gros sous étant réglée, suivait une liste de grandes villes du Royaume-Uni et on demandait aux jumeaux d'en choisir une chacun, afin de les en nommer duc. Eux voulaient être duc de leur petit village, rien de plus. Ça serait un point à négocier. On en était là, quand l'avion atterrit, ce qui réveilla les jumeaux. — On est arrivé ? — Comme vous pouvez le voir. — On a bien dormi. — Et pendant ce temps vos papas discutaient de votre avenir. — Bin vous êtes là pour ça, non ? On s'en fout nous de leurs conneries. — En plus, Charles, il ne nous aime pas. C'est pas de notre faute s'il n'a pas su se retenir. — On se calme, les garçons. On verra ça, cet après-midi. — Tu crois que Caroline nous aura fait de la gelée, en dessert ? — Vous ne pensez qu'à manger, espèce de ventres sur pattes ! — Bin quoi, on est en pleine période de croissance, alors il faut qu'on mange pour nous développer correctement, si on veut devenir des princes charmants. — Je plains les grenouilles aux Fourches. — Pourquoi tu plains les grenouilles, Papa ? — Parce que vous allez passer votre temps à les attraper et à les embrasser dans l'espoir qu'elles se transforment en belles princesses. Ha ha! — Pfff, t'es nul, Papa. On est encore trop jeunes pour penser à ça. On verra quand on aura 15 ans. Regardez, y'a James qui arrive. On dirait que Mamé est avec lui. En effet Victoria était, là, aussi. On grimpa dans la voiture après nous être dit bonjour. La conversation durant tout le trajet porta sur des banalités et, oui, il y aura de la gelée au dessert. Je fus surpris de voir qu'il y avait des voitures garées devant la maison. On était attendu comme le messie. On eut juste le temps de monter nos affaires dans nos chambres que déjà le tailleur de sa majesté nous faisait enfiler nos costumes de cérémonie, puis nos costumes pour rendre visite à la reine. Il avait très bien travaillé et à part quelques retouches minimes qu'il ferait immédiatement, on les aurait pour le soir. Puis ce fut un avocat, le même que celui de la famille royale, qui nous fit signer des documents pour notre droit à l'image qu'il ferait parvenir à tous les journaux pour les avertir, que s'ils publiaient une photo de nous sans notre accord, qu'ils encouraient des poursuites judiciaires et de très fortes amendes. Puis le secrétaire particulier de sa majesté arriva. Il était au courant de ce qui avait été négocié dans l'avion et il venait prendre la suite sur des sujets plus délicats tels notre homosexualité à Hans et moi ou sur le naturisme que nous pratiquions volontiers, chaque année, au Cap d’Agde. Il nous conseilla fortement de ne pas évoquer notre sexualité et de ne plus aller au Cap. Il osa nous conseiller aussi de nous éloigner de Antho et Léa mais aussi de Nick et Tonin à cause des couples atypiques qu'ils formaient. (il y avait eu enquête sur nous et nos proches) Il allait continuer, mais ma réaction ne se fit pas attendre et lui cloua le bec. — Bon, alors, je vais mettre les choses au clair, directement. Les frasques de Charles et de Rose: on s'en fout complètement. Que ça crée un problème à la couronne britannique: je m'en bas les couilles. On veut bien coopérer, dans la mesure où ça ne nuit pas à notre qualité de vie. Alors, vous pouvez aller dire à sa majesté que nous ne changerons pas d'un iota notre façon de vivre, que ça lui plaise ou non. Si ça ne lui convient pas, on repart chez nous. On ne vous a rien demandé et on n'a pas besoin de vous pour vivre. Que ça soit dit. — Il faut que vous compreniez qu'il en va de l'avenir et de la crédibilité de la royauté. — Il fallait dire, ça, à Charles qui ne sait pas garder ses mains, pour rester poli, chez lui. Pour preuve, il baisait avec Camilla, alors que Diana était toujours vivante. Donc, ne me cassez plus les couilles avec votre morale à deux balles sur notre homosexualité nos habitudes naturistes et encore moins sur le couple de mon frère ou ceux de mes amis. C'est clair dans votre esprit ? Parce que si ça ne l'est pas, on n'a pas encore défait nos valises et on peut repartir de suite. Non mais! — Bé, calme-toi, s'il te plait. Et vous, éviter de vouloir imposer des choses. Quel est le point suivant ? — Il s'agit du droit de visite des jumeaux, auprès de la famille royale. Sa majesté pensait à trois ou quatre semaines par an, dont deux semaines en été. Est-ce-que cela vous convient ? — Personnellement, non, vous n'avez qu'à demander ça aux personnes concernées et je me plierais à leur choix. Mais attention, il ne faut pas que ça perturbe leurs études. — Je laisserai donc sa majesté en parler avec eux. Et ça continua comme ça jusqu'à l'heure du souper. Je bouillais intérieurement de ce que le secrétaire, au nom de la reine, nous avait demandé. Ils avaient fouillé notre vie, notre intimité. Ils savaient tout sur nous. Ils avaient enquêté sur tout notre entourage. Ça me révoltait. (Et je pense que le secrétaire à eu peur de s’en prendre une, au moment de mon coup de gueule) 80 RE: Bébé - emmanolife - 20-05-2024 Tout ça, c'est de la faute à Bé aussi : il a largement sa part de responsabilité : il ne fallait pas faire des gamins à n'importe qui ! RE: Bébé - KLO7514 - 20-05-2024 Certes, ami Emmano mais enquêter sur la maman des jumeaux au moment de la décision de vivre avec elle (elle demandait la plus grande discrétion à ce sujet ) n'aurait pas été chose facile à l'époque. Et puis ce que "le cœur veut" n'est pas forcément compatible avec une prévoyance à long terme. Bref, vu les conditions en vigueur, même si "the Queen" est certainement compréhensive comme maman, grand'mère voire "arrière", elle met un point d'honneur à respecter au mieux l'exemple de droiture qu'elle veut donner. À propos, qu'en pense "Monsieur le prince" Philip? On ne lit pas grand chose à son sujet. RE: Bébé - KLO7514 - 20-05-2024 Scuse, scuse : j'ai oublié le plus important . Il s'agit de la cérémonie de renonciation à être les chefs d'État de la «Vieille Angleterre». Lord Chip et Lord Gus seront vêtus de leur cape ducale chamarrée et avec leur couronne faite sur mesure, j'espère. Comme ils sont aussi seigneurs d'un petit morceau d'Écosse, si j'ai bien compris, ils seront en kilt sous la cape avec bourse en poil de chèvre et le manteau en travers de la poitrine, de l'épaule gauche à l'attache de droite sur la taille. Et, comme de coutume, ils seront convoqués à chaque acte important de la famille royale britannique, ce qui est tout à fait normal : on est duc ou on ne l'est pas ! Je tiens beaucoup à l'observation des coutumes remontant au bas moyen-âge normand (avant 1066). J'y pense, S.M. l'arrière grand-mère pourrait leur refiler un titre sur une des îles anglo-normandes puisque officiellement, elle en est la vraie duchesse. Je verrai bien Chip "duke of Saint-Peter-in-the-Wood" sur Guernsey et Gus "Duke of Newtown" sur Alderney. Autre avantage et celui-ci de taille, ce sont des endroits où le fisc français a du mal à aller mettre son nez. Alors, les royalties ( les "ducaties" restent à inventer ) qu'empocheraient les ados et leurs papas feraient tranquillement des petits dans les établissements bancaires de ces îles. Ce serait «Toubénef» du nom de ce célèbre financier originaire des îles Kouriles. Elle sont pas belles mes suggestions? Ah, chers amis, faut penser à tout et assurer l'avenir ! KLO, duc d'Hutrez de la Freyssinaÿe. RE: Bébé - bech - 21-05-2024 À défaut de ducaties, il y a les Ducati qui peuvent servir pour voyager, mais pour l'instant, les jumeaux sont un peu jeunes pour passer le permis adéquat. RE: Bébé - gaetanbg - 27-05-2024 Bien que présente, Victoria ne s’était pas mêlée à la conversation. Mais, lors du repas, elle fit quelques allusions à ce que je devrais dire ou ne pas dire, faire ou ne pas faire. Elle était de bons conseils mais à mon goût elle était trop 'pro' Elisabeth. Je le lui pardonnais facilement, parce que c'était la seule de cette famille qui nous avait accueilli à bras ouverts. Ce fut la course, dès le réveil, et j'étais de mauvaise humeur en plus. Les jumeaux trainaient pour se lever et venir déjeuner. Ensuite je ne trouvais pas la paire de chaussettes que je voulais mettre… que je retrouvais finalement dans mes chaussures. Ensuite je râlais après Hans qui voulait à tout prix que je porte une cravate. Puis ça a été encore contre les jumeaux qui avaient décidé de s'Habiller exactement pareil. Puis ça a été contre le trafic et les bouchons … Tout ça pour vous dire que je n'arrivais pas dans les meilleures conditions à Buckingham Palace pour discuter avec sa majesté qui, nous fit poireauter pas loin d'une heure, pour 'raison d'état’. Il fallut toute la diplomatie de Victoria, aidée par Hans, pour que je ne parte pas. Bon, pour nous faire patienter on avait eu droit à un autre petit-déjeuner. C'était déjà ça. Finalement, on fut introduits dans un salon où Elisabeth et Philippe nous attendaient. Victoria alla les embrasser, les jumeaux, Hans et moi on fit le baise main à la reine (Victoria nous avait entrainé la veille) et on serra la main à Philippe. Elle nous fit asseoir et elle fit un très long monologue où elle nous expliqua où en était ‘’l'affaire des jumeaux’’ vis à vis de sa famille mais aussi des médias, sans jamais dire ce qu'elle en pensait. Puis elle nous demanda de lui confirmer de vive voix la renonciation des jumeaux - et la mienne - au trône d’Angleterre, au cas où il lui arriverait quelque chose. Ce que l'on fit volontiers. Puis elle dirigea la conversation sur le dossier qu'on avait reçu et sur nos réponses. Charles n'avait pas la fibre 'grand-paternelle’. Peu lui importait d'avoir ou non les garçons ou de les voir. Ça commençait plutôt bien. Il ferait 'l'effort' de les recevoir deux ou trois fois par an pour un week-end. Juste histoire de faire quelques 'photos de famille’. William et Henry eux se débrouilleraient directement avec nous avaient-ils dit. Et elle, aimerait les avoir un quinzaine en été et deux semaines dans l’année. Mais le 'après tout, ce sont mes arrière-petits-enfants’ avait gâché le reste de sa phrase … Pour l'instant on en était à ce qui avait été négocié dans l’avion. Charles, sous la pression de sa mère mais aussi sous la pression des médias, avait reconnu, à titre posthume, Anna. Ça faisait donc d'elle une princesse et des jumeaux, des princes. Elisabeth les introniserait bientôt en choisissant elle-même le lieu. J'essayais de négocier pour que ça ne se fasse pas mais 'la raison d'état' me fut opposée. Ça serait comme ça et pas autrement. Jusque-là, j'étais contrarié mais sans plus. On passa à la présentation des jumeaux à la famille et à ‘’l’Angleterre’’. Là, ça se corsa. La présentation à la famille se ferait lundi, ici, à Buckingham Palace. Il n'y aurait que la famille proche c'est à dire les enfants et petits-enfants de la reine et quelques proches cousins, lors d'un repas informel à midi. La présentation des jumeaux à l'Angleterre se ferait dans l'après-midi. La reine recevrait la presse et nous présenterait tous les trois. Gus intervint. — Je m'excuse Votre Majesté, vous avez dit tous les trois. Vous ne vouliez pas dire tous les quatre, plutôt ? — Non-Augustin, je ne me suis pas trompée. Vous et votre père serez présentés à la presse. — Mais et Hans ? c'est notre père aussi. — Il n'est que l'ami de votre père. Il ne fait pas vraiment partie de votre famille. — Pour vous, peut-être, mais pas pour nous. C'est lui et notre papa qui nous ont élevé, ensemble. On n'a pas de souvenirs de notre maman, sauf quelques rares photos. C'est Hans et notre papa qui nous ont soigné pendant qu'on était malades. On a même donné la varicelle à Hans qui a dû aller à l'hôpital par notre faute. Et puis c'est lui qui nous a appris tout ce qu'on sait. Alors, s'il n'est pas avec nous, j'y suis pas non plus. — Et moi non plus, votre Majesté. Et si on n'y est pas, notre papa Jean-François, n'y sera pas non plus. On vous laisse décider de ce que vous voulez faire. À quatre ou on rentre en France. Sa Majesté était contrariée, très contrariée même. Ça faisait deux heures qu'on discutait, elle demanda à faire une pause. Elle se retira avec Philippe. On nous servit à boire et on en profita tous pour aller aux toilettes. Hans en profita pour nous dire que ça ne lui faisait rien de ne pas être présent. Mais les jumeaux insistèrent tellement qu'il céda. Je savais que parfois ils pouvaient être très têtus et, là, ils le prouvaient bien. Et j'étais fier d’eux ! Elisabeth revint sans Philippe mais avec un héraldiste. Il leur expliqua qu'ils devaient choisir un blason. À la base ça serait celui de la famille royale avec le lion et la licorne, au lieu d'avoir la couronne royale dessus ils auraient la couronne princière. Il fallait qu'ils choisissent ce qu'ils voulaient dans l'écu central. Il leur fit quelques propositions qui ne leur plaisaient pas. Finalement ils optèrent pour un écu divisé en 2 avec une fourche à dextre et une tête de loup à senestre. Pour Gus la fourche blanche fond bleu et la tête de loup blanche fond rouge et pour Chip la même chose avec les fonds inversés. Ça convenait à sa Majesté qui fit venir son bijoutier personnel qui prit la taille des doigts des jumeaux. — Votre Majesté, me permettez-vous une suggestion au sujet de la présentation des jumeaux ? — Faites Jean-François. — Ce sont vos arrière-petits-enfants que vous voulez présenter à l’Angleterre. Alors faites une photo d'eux seuls. Comme ça il n'y aura pas de problèmes. — Oui mais vous êtes leur père. La nation va vouloir savoir qui vous êtes. — Lors de la présentation à la famille vous allez surement donner des photos à la presse. — Oui quelques-unes. — On n'aura qu'à en faire une avec Victoria, Hans qui est son petit-fils et leur cousin, les jumeaux et moi. — Oui, ça pourrait convenir, même si c'est un peu tiré par les cheveux. Je vais y réfléchir. Il est temps de passer à table. Ce que reine veut … On eut la surprise de voir arriver Philippe accompagné de William et de Harry. Leurs oncles leur firent la bise et vinrent nous serrer la main. Le repas fut plaisant, tous les quatre discutaient à bâton rompu et, une réflexion de Gus, fit sourire la reine quand il dit textuellement : — Nous on n'en veut pas de votre vie de gugus. Faire les guignols et tout ça, ce n’est pas pour nous. On vous laisse volontiers notre place mais on est contents d’être vos neveux car on vous aime beaucoup. Par contre, vous pourrez dire à votre père que ce n’est pas la peine qu'il se force à nous recevoir, parce qu'on s'en fiche de lui, COMPLÈTEMENT ! — Lui ne se fiche pas de vous. C'est juste qu'il a été surpris d'apprendre qu'il était père avant nous et qu'il est déjà grand-père. Ça lui colle un coup de vieux. Je vous passe les autres élucubrations que les jumeaux ou que les frères firent, parce que quelquefois, sa majesté grinça des dents. Après le repas on fit un résumé de nos accords. La reine nous donna ensuite le texte qu'on devrait prononcer devant la chambre des lords pour notre renonciation au trône. Et elle nous donna rendez-vous le lundi pour la présentation à la famille proche. La présentation à la presse se ferait le mardi, après notre serment de renoncement. Et le mercredi on rentrerait aux Fourches. Juste avant de partir on fit des photos de nous. Pourquoi faire ? Je n'en savais rien. Pour demain, dimanche, si le temps le permettait, on irait faire du cheval. Le dimanche passa tranquillement et on joua à des jeux de société parce qu'il faisait un temps pourri. On alla se coucher tôt. Hans, après s'être isolé dans la salle de bain, revint avec une serviette nouée autour de la taille. Il avait son sourire coquin. — Je vais me doucher et je reviens vite. — Je n'ai pas l'intention de m'en aller, même si tu traines un peu. Je me fis propre de partout et je reviens sans serviette, mon érection me précédant. Hans, allongé sur le lit, avait quitté la sienne, et il entretenait son érection en se masturbant doucement. Je grimpais sur le lit et l'enjambais tête bèche. Je lui présentais mes fesses et je m'occupais de sa queue. Il me stoppa plusieurs fois. Puis il me fit allonger sur le ventre et me pénétra tout en douceur. Il me pistonna un petit moment avant de se retirer et il s'allongea à son tour sur le ventre. Je m'occupais de ses fesses, d'abord, avec ma bouche et ma langue avant de le prendre à mon tour. Je me retirais aussi, juste avant de jouir et ce fut mon tour d'être pris. On continua un très long moment et Hans jouit en moi avant de s'écrouler sur mon dos tout essoufflé. Il en profita pour m'embrasser dans le cou le temps de se remettre de sa jouissance puis il se retourna sur le dos, remonta ses jambes sur son torse et me fit un clin d’œil. Je fis durer aussi longtemps que je pus et, à mon tour, je jouis en lui. On s'embrassa longuement, avant d'aller nous doucher. On s'essuyait et Hans rigola en me regardant. — Qu'est-ce-qui te fait rire ? — Ça fait longtemps que tu ne t'es plus taillé les sourcils ? — J'ai oublié de dire au coiffeur de le faire la dernière fois que j'y suis allé. — Je vais te le faire, j'ai des ciseaux dans ma trousse de toilette. — C'est bon, ça attendra que je retourne chez le coiffeur. — Et moi je te veux tout beau pour demain. Il partit chercher une chaise et ses ciseaux. Il y passa un petit moment et pour finir il s'occupa aussi du point noir que j'avais dans l’arcade. Il me fit un bisou sur la bouche. — Et voilà, mon Bébé, tu es tout beau maintenant. Et quand on rentrera aux Fourches je m'occuperai du bas parce que tu te négliges mon chéri. Tu piques. — Ne me dis pas que tu n'aimes pas ça. — En fait, je te préfère quand tu es tout lisse, comme un bébé. — Allez, embrasse-moi et on dort, il faut qu'on soit en forme demain. Il éteignit, je me calais en chien de fusil contre lui… et quand on se réveilla, il n'était pas loin de 7 h. on avait le temps. Je commençais par le caresser doucement et très vite il prit ma main qu'il posa sur sa queue, dure et baveuse. Je le vis saliver dans sa main, saisir mon sexe et le guider entre ses fesses. D'un coup de rein je passais les sphincters et je fis de lents mouvements jusqu'à entrer complètement en lui. J'y allais tout en douceur mais Hans voulait que j'aille plus vite et plus fort. Hélas, je ne résistais pas longtemps, à ce rythme. On se leva, on passa par la douche et après avoir enfilé quelque chose on retrouva les jumeaux, qui déjeunaient, en pleine discussion avec Pat et ses parents. On prit notre petit-déjeuner à la cuisine avec eux tout en discutant. — Victoria est réveillée ? — Ça fait déjà un petit moment que je lui ai monté son café. Elle m'a dit de vous rappeler d'être prêts pour 10 h. — vos costumes sont dans vos penderies respectives. Elle demande si vous avez besoin de quelque chose. — Nous avons tout ce qu'il nous faut. Merci, Caroline. Allez mauvaise troupe, on monte se préparer. — À plus Pat, on te racontera ça demain. — Pas la peine je le lirai dans la presse. — On te dira ce qu'ils n'ont pas mis. — Ok, à plus les mecs. Après la douche on alla voir si les jumeaux s'en sortaient pour s’Habiller. Mais ils étaient encore à poil devant la glace à essayer de se coiffer. — On se dépêche les garçons, c'est bientôt l'heure de partir et vous n'êtes pas encore Habillés. — Mais on n'arrive pas à se coiffer. Ça ressemble à rien notre coupe. — On va vous aider. — Oui mais on veut être coiffé pareil, pareil. On y arriva - plus ou moins. — On va s’habiller, on vous laisse finir. On retourna à notre chambre et on se vêtit. On faisait sérieux, dans nos costumes. J'allais à mon sac et je sortis les montres. Je les remontais et je les mis à l’heure. Je pris celle de Cyprien que je mis dans la poche du gilet et j’attachais la chaine à une des boutonnières. Les jumeaux entrèrent. Ils étaient beaux comme des dieux. — Vous pouvez nous aider pour les cravates ? On n'en a jamais mis et on sait pas faire le nœud. — Demandez à Hans c'est lui qui a fait le mien. Chip, Gus, c'est qui qui a choisi en premier la dernière fois ? — On sait plus mais comme c'est un jour pair c'est à moi de choisir en premier. — Je reviens ... Tu veux quelle main ? — La droite… Mais c'est quoi cette montre ? — Un cadeau pour mes petits princes. Voilà la tienne Chip. — Elle est belle. Tu me fais voir la tienne Gus. — Elle est belle aussi. Je la trouve plus joli que la mienne. — Tu veux qu'on échange parce que moi je préfère la tienne. On peut Papa ? — Oui bien sûr. Mais vous y faites très attention. Elles sont très vieilles et coutent une fortune. Mais ça, ce n'est pas le plus important. Elles représentent pour moi tout un tas de souvenirs. — C'était du temps où tu étais avec Liam ? — C'est ça. — Tu nous raconteras ? Tu ne nous parles jamais de ta jeunesse, ni même comment tu as rencontré notre mère. On ne sait même pas comment tu as rencontré Hans. — Tu devrais faire un journal de ce que tu fais parce que quand nous on est à Montpellier, on ne sait pas ce qu'il se passe aux Fourches. — Moi non plus, je ne sais pas ce qu'il se passe à Montpellier. — Oui mais, toi, c'est pas pareil, tu n'es pas curieux. — Je le suis autant que vous, mais je sais me tenir, moi. — Bé, de toute façon tu es tellement routinier qu'à la minute près, on sait ce que tu fais. — C'est ça, mets-toi y aussi, Hans. Bon, c'est l’heure, on descend. 85 RE: Bébé - KLO7514 - 27-05-2024 «Uniformes et grandes manœuvres» est le titre d'un film en N & B avec Fernandel, Rellys et quelques autres du même acabit. Je trouve que pour caractériser ce "british event", c'est tout indiqué. Y aura-t-il des acclamations en l'honneur des "new princes"? Il semble que ce soit nécessaire pour leur amener un sourire au balcon. Pourvu qu'il ne tombe pas une averse sur leur jolie coiffure et leurs beaux costumes! Des pages porteront-ils leurs nouvelles armoiries? (Le "blason" est un écrit décrivant ce que l'on voit sur les "armes ou armoiries", à ne pas confondre avec le dessin proprement dit, même si on inverse souvent ces deux termes par simple effet d'une lacune de connaissance "technique"). Bien à vous tous, KLO. RE: Bébé - bech - 27-05-2024 Toujours des choses intéressantes dans cette histoire. Les jumeaux qui sont finalement les premiers concernés ont clairement mis les choses au point : ils seront présenté avec Bé et Hans ou alors ils rentrent en France. C'est clair. Du reste, le fait que Hans fasse partie de la famille de Victoria peut arranger les choses. Ils tiennent vraiment à être identiques au moment de la présentation. Il n'y aura que pour leur blason que seulement 2 couleurs seront inversées. Un loup et une fourche, ça va très bien avec l'origine des jumeaux et les deux loups qu'ils ont adoptés. Comment Bé a rencontré Hans ? C'est clair que c'est cocasse. Que Bé le dise aux jumeaux, pas de problème, mais si la presse britannique voulait le savoir ... RE: Bébé - gaetanbg - 03-06-2024 Victoria nous attendait dans le salon. Elle s'était faite belle aussi. C'était sobre mais chic, très chic même. — Vous êtes parfait tous autant que vous êtes. — Et toi Mamé t'es tarpin classe. Pas comme la reine avec ses tenues. On dirait des gâteaux chimiques. — Tu oses traiter ton arrière-grand-mère de gâteau chimique Gus ? Et elle éclata de rire. La porte s’ouvrit. James entra. — Madame, la voiture vient d’arriver. — Merci James. Le chauffeur nous ouvrit la portière et on monta tous les cinq à l’arrière de la Rolls. Nous voilà partis, affronter le reste de la famille. Ce ne fut pas un affrontement mais une rencontre polie et policée. On fut introduit dans un salon où toute la famille était réunie. Élisabeth nous présenta à chacun des membres. S'en suivait une courte discussion et on passait à la personne suivante. Tout le monde était là et Charles s'excusa même de son attitude première, vis à vis des jumeaux et leur proposa de repartir à zéro, pour avoir des relations normales de grand-père à petits fils. Les jumeaux acceptèrent. Mais ils restaient méfiants quand même. Il n'y a qu'avec William et Henry que les discussions étaient normales. On partit juste après le thé. Ça ne c'était pas trop mal passé. On ne peut pas dire qu'on avait fait ami-ami, avec la famille royale, mais il n'y avait pas eu d'esclandre seulement quelques non-dits tellement flagrants que ça avait plombé l’ambiance. On avait fait quelques photos de ''famille'‘. La reine en ferait parvenir à la presse. Une avec toute la famille au grand complet et la dernière où j'étais avec Hans, Victoria, la reine, et les jumeaux. Dans l'après-midi la reine nous avait pris à part pour nous expliquer le déroulement de la cérémonie de renonciation. Après celle-ci et devant les pairs d'Angleterre, elle nommerait les jumeaux princes. Elle voulait aussi faire de moi un prince consort pour me faire plaisir mais je renonçais à cet honneur. Elle parut soulagée. On passait devant le British Museum quand les jumeaux proposèrent qu'on s'y arrête. On avait le temps. Ils voulaient voir l'exposition sur Flavius Marcus Strabo. Le chauffeur se fit ouvrir les barrières et nous déposa devant l’entrée. Nigel Belay arriva alors qu'on franchissait la porte. — Quelle bonne surprise. Je ne vous savais pas à Londres. Vous auriez dû me prévenir. Je vous aurais organisé une visite privée. Vous êtes en vacances ? — On peut dire ça comme ça. On est venu rendre visite à notre grand-père, notre arrière-grand-mère et au reste de la famille. On est venu voir l'exposition sur Flavius et voir comment vous l'aviez remodelée, par suite des découvertes des Fourches. — Suivez-moi, je vais vous montrer ça. Tout avait été modifié. Face à la mosaïque anglaise une photo grandeur nature de celle des Fourches faisait le pendant. Un peu plus loin une reproduction de l'épitaphe, grandeur nature aussi. — Elle est en bois, couverte de stuc où on a sculpté les lettres à l’identique. — On dirait la vraie. — Nos restaurateurs sont les meilleurs. Vous restez quelques jours ? — Non, nous repartons demain dans l'après-midi. — C'est dommage. J'aurais aimé vous entretenir de la suite des fouilles. — Vous n'aurez qu'à en parler avec Pierre-Jean qui nous retransmettra. — Justement, nous ne sommes pas d'accord sur la suite à donner. — Envoyez-nous un mail et quand il passera me voir j'en discuterai avec lui. À moins que vous ne préfériez qu'on se voie tous les trois ensemble, pour en discuter de vive voix. — Je pense que ça serait le mieux. Je vois ça avec PJ et on vous tient au courant. — Nous vous remercions de cette visite et j'attends d'avoir de vos nouvelles. Et on rentra. Caroline, une fois de plus, avait fait ce que les jumeaux aimaient. On discuta un peu tous les cinq puis chacun regagna sa chambre. On avait une rude journée de prévue le lendemain. Mais ça ne nous empêcha pas, Hans et moi, de nous aimer. On se leva de bonne heure et après un petit-déjeuner copieux, les jumeaux et moi, on répéta notre déclaration de renonciation. Après un passage aux toilettes et une bonne douche, on se prépara et comme la veille une voiture vint nous chercher et nous déposa au Palais de Buckingham. On fut introduits dans une salle où déjà plus de 100 personnes discutaient. Le brouhaha stoppa à notre entrée puis repris petit à petit jusqu'à ce qu'un huissier entre et annonce : — Sa majesté la Reine. Le silence se fit aussitôt et la reine, en grande tenue, entra. Elle alla s'installer sur le trône. Tout le monde s’assit. Puis elle se releva et s’approcha du micro. Elle expliqua succinctement les faits, puisque tout le monde était au courant. Elle dit aussi que nous avions renoncé au trône sans contrepartie financière … Son discours dura pas loin d'une demi-heure. Puis les jumeaux et moi fûmes appelés pour déclarer officiellement notre refus à la succession. C'est Chip qui commença. Quand il eut fini Gus le remplaça et ce fut mon tour. Pareil pour la signature du document de renonciation. Ça y est, on en avait fini avec ces conneries. Enfin c'est ce que je pensais. Parce que la reine nous fit avancer vers elle et adouba officiellement les jumeaux comme princes elle leur remit leurs chevalières. Quant à moi, elle me décerna l'ordre de la Jarretière. Je ne m'y attendais pas. Ça me faisait une breloque de plus autour du cou. La cérémonie finie, on monta en voiture et contrairement à ce qu'on croyait, on retourna à Buckingham Palace où la reine et une partie de la famille nous attendait pour un lunch. Puis la reine nous demanda de la suivre dans son bureau où elle nous donna à chacun un passeport diplomatique britannique. Et d'ici quelques jours une personne viendrait nous voir et nous donner de plus amples informations. Un huissier vint interrompre notre conversation et on rentra. Le temps de nous changer, de faire les sacs, on repartait pour prendre l’avion. Victoria nous accompagna jusque sur le tarmac. On décolla presque aussitôt. Deux heures plus tard, on atterrissait, le temps de passer par Carnon, récupérer Laszlo et R et R, direction les Fourches où on arriva 2 h après. Ma grand-mère nous avait invité à souper et ça sentait bon dans toute la maison. Durant tout le voyage les jumeaux avaient tout raconté à Laszlo et quand mes parents, mon oncle et ma tante, arrivèrent ils recommencèrent. Et à les écouter ça ne les avait pas marqués tant que ça d'avoir été adoubés princes. En fait ils s'en foutaient complètement. — Pa, c'est quoi ces camions devant la mairie ? — C'est celui des mecs qui ont commencé les travaux pour transformer l'étage en appartements plus modernes. — Mais pourquoi ils ont commencé par cette maison ? Tu crois que ça sera fini pour Noël ? — Les deux appartements, ici? Oui, je pense, s'il n'y a pas de surprises. — Mais non, à la maison, chez nous, je voulais dire. — Ha, ça je ne sais pas. mais il n'y a rien d'urgent pour la maison. On a assez de chambres comme ça. Ils ont aussi d’autres chantier, prévus sur Montpellier et plus urgent, avec les dégâts des inondations et s’il le faut, janvier ou février, feront bien l’affaire! — Oui mais à Noël on aurait pu y dormir tous ensemble, si ça avait été fait. — Ça attendra un an, j’ai demandé que ce soit fait pour Pâques. — Allez, à table, tout le monde. On avait tous bouffé à s'en faire péter le ventre. Et quand on rentra R et R se plantèrent devant le frigo, ces morfales. On ne discuta pas longtemps et on monta tous se coucher. Personne n'avait remarqué la transformation au fond du couloir. Il n'y avait plus la trappe qui fermait l'accès au grenier mais un palier et une porte. Avec Hans on se fit un simple bisou avant de nous endormir. Je ne sais pas à quoi Hans rêvait mais il tournait tellement dans le lit qu'il me réveilla. J'essayais de me rendormir mais rien n'y fit. Je décidais de descendre. Après mes deux cafés je m'allongeais sur le canapé et finalement, je me rendormis. C'est une truffe froide collée contre mon nez et un coup de langue qui me réveillèrent. R et R voulaient sortir et chose exceptionnelle pour moi, je mis la télé en marche et je zappais. Je tombais sur les infos de la BBC. Les journalistes parlaient des jumeaux et de moi, de notre renonciation au trône et tous se demandaient qui nous étions. Coté anglais de la famille un généalogiste était remonté jusqu'à la reine Victoria. Mais pour nous, c'était le grand mystère. Ils avaient réussi à obtenir des renseignements sur moi (ex infirmier/pompier, mes exploits et médailles ) et sur les jumeaux, jeunes surdoués, qu'ils encensaient. J'espérais que ça allait durer. Hans était descendu et se servait un café. Je fus surpris quand Gus et Chip me sautèrent dessus en me faisant des chatouilles. Je me laissais faire et je demandais grâce. — Pourquoi tu ne nous l'as pas dit ? — Dit quoi ? — Bin, que c'était fini les travaux chez nous. — Ah, ça, je n'y ai plus pensé. — C'est ç’la, oui. Tu te moques de nous. Avoue ou on te chatouille encore. — Je voulais vous faire la surprise mais comme d'Habitude vous êtes allés fouiner. — Même pas vrai, c'est juste qu'on a vu la porte alors on est monté voir. Tu nous feras visiter tout à l'heure, après le petit-déjeuner ? — Vous voulez me faire croire que vous n'y êtes pas entré ? — On est juste entré dans la grande pièce. Elle est trop cool. — Par contre, pour ce qui est de la déco, tu t'es pas foulé. — Ce n'est pas que je ne me suis pas foulé mais vous savez que je suis minimaliste. C'est joli un mur tout blanc. — N'importe quoi. — Ok, dans ce cas je vais faire agrandir des photos de vous, je les ferai encadrer et je les poserai au mur. — Pfffff, c'est n'importe quoi ! Nous on veut des trucs modernes, de notre âge. — Ok, je vais voir si je trouve des posters de Pokémons. — Oh, mais tu abuses, on n'est plus des bébés. — Si vous voulez, demain on descend en ville et on va voir ce qu'on trouve pour décorer. Mais pas de posters de femmes à poil. Vous êtes encore trop jeunes. RE: Bébé - gaetanbg - 10-06-2024 — Cool. On pourra passer voir les cousins en remontant ? Ils sont en vacances aussi. — Allez nos papas, dites oui. Et il faudra descendre avec les deux voitures. — Dites-moi! Vous comptez acheter le magasin ? — Mais non, comme ça les cousins pourront revenir avec nous au lieu de ne venir que samedi. — Et je suppose que vous avez arrangé ça avec eux. Antho et Léa sont d’accord ? — Bin, oui. Et comme ça ils viendront avec nous choisir les décos. Audrey et Pierrick sont d'accord aussi. Enfin, si toi tu dis oui. Ils te téléphoneront ce soir pour te demander. — Et, Pa, tu voudras bien nous faire des pizzas. Ça fait longtemps que tu n'en as plus fait. — Doucement, les garçons. Prenez votre petit-déjeuner et après on montera visiter. Et pour les pizzas c'est oui, si vous m'aidez à les faire. — Comme si on ne t’aidait jamais. On fait toujours les nôtres. — Heureusement, parce que je n'aurai jamais l'idée de les garnir de ce que vous y mettez dessus. — C'est parce que tu es trop classique, Pa, il faut innover. — Vas-y, dis que je suis un vieux. — Pas encore trop mais ça ne va pas tarder. Tu vas bientôt avoir 40 ans. — Ça ne sera que dans deux ans et vous vous aurez 16 ans. — Oui, mais on languit d'avoir 15 ans, comme Laszlo. — Ah bon ! Et pourquoi 15 et pas 16 ? — On languis aussi d'avoir 16 mais pour une raison différente. À 16 ans on pourra faire la conduite accompagnée. — Et à 15 ans, Gus, vous pourrez faire quoi ? — Allez, Gus, Laszlo, on va prendre le petit-déjeuner et après on ira visiter en Haut. — Chip, pourquoi tu changes de conversation ? — Mais je ne change pas de conversation, c'est juste que j'ai envie de prendre mon petit-déjeuner, c'est tout. — D’accord, j'ai cru qu'il y avait quelque chose que tu ne voulais pas que je sache. — On a bien le droit d'avoir des secrets entre nous, non ? — Bé, laisse Chip prendre son petit-déjeuner tranquillement. Viens me faire un bisou plutôt. Et comment ça se fait que tu regardes la télé ? Et la BBC en plus. — C'est de ta faute, je ne sais pas à quoi tu rêvais cette nuit mais tu bougeais tellement que ça m'a réveillé et du coup je suis descendu. Et j’ai zappé au matin. Ils ont parlé de nous et ils se demandent qui on est. Je pense qu'on va avoir des visites. — Des visites de qui, Pa ? — De journalistes qui vont venir fouiner ici et dans notre vie. Si Papé Cyprien avait été en vie, c'est à coups de chevrotine qu'il les aurait accueillis. — Papa, c'est qui, qui a loué la maison de l’Anglais ? — C'est une femme et sa fille. Elles sont Américaines. — Elle a quel âge sa fille ? — Dans les 17 ou 18 ans. Elle est trop vielle pour toi Laszlo. — Non, je ne demande pas ça pour ça. J'ai déjà quelqu'un, enfin… j’espère. En disant ça, il était devenu écarlate. — Oh, faux frère ! Tu as rencontré quelqu'un et tu ne nous l'as pas dit ? On la connait ? — On en parlera entre nous, Gus, tout à l’heure. — On a fini, Pa, on va visiter ? — Il y a la table à débarrasser avant. — On peut pas faire ça après ? — Non, Gus et, je sais, pas besoin de le dire, je ne suis pas marrant ! Hans et les deux autres loustics pouffèrent, en voyant sa tête : la bouche ouverte sur la phrase qu’il allait surement sortir ! … C'est quatre à quatre qu'ils grimpèrent les marches devant nous et on les retrouva tous les trois assis sur un des canapés avec R et R couchés sur le tapis. — Avec cet écran géant, on va s'éclater quand on jouera à la console. — Mais vous n'en avez pas. — On prendra celle des cousins, qu'est-ce-que tu crois. Bon, on visite ? — Chip, Laszlo, on fait une vidéo chacun, comme ça on montrera l’espace aux cousins, demain. La visite terminée les commentaires et les critiques allaient bon train. — C'est pas mal ce que tu as fait mais c'est comme toi, trop classique. — Tu veux dire quoi, par trop classique, Chip ? — Bin, par exemple, tu as fait une douche dans chaque chambre, ça aurait été mieux si tu avais fait une salle de bain collective comme ça on aurait pu se parler en se douchant. — Tu dis ça maintenant, mais imagine-toi d'ici quelques années. Tu te vois te laver avec ta petite copine pendant que ton frère ou tes cousins se lavent aussi ? — Y'a quoi de mal à ça ? — Elle ne sera peut-être pas d'accord pour que ton frère ou tes cousins la voient nue. — Au camping les hommes et les femmes se douchent ensemble. — Oui mais c'est un camping naturiste, Gus. Les gens y vont parce qu'ils aiment vivre nus c'est différent comme contexte. Et puis sous la douche… Heu, c'est bon, passons à autre chose. — Oui, tu allais dire que sous la douche on peut ken aussi. On n'est plus des bébés, Pa ! — Je vois ça… Ça y est, je viens de comprendre pourquoi vous languissez d'avoir 15 ans ! C'est pour pouvoir avoir des relations sexuelles ! — Il faut bien commencer un jour, non ? — Vous avez le temps d'y penser. — Oui, encore neuf mois. — Neuf mois ? Vous sortez ce chiffre d’où ? — Bin dans neuf mois ça sera le mois de juillet et on sera au camping du Cap et... — Justement en parlant de cet été, avec Hans, on voulait plutôt retourner en Angleterre et aller voir sa famille en Hollande. — Mais, Pa, on y va tous les ans. Comment ça se fait qu'on n'y aille pas l'année prochaine ? En plus Eliot et Aymeric doivent venir aussi. — On en discutera tous ensemble, ce week-end. Tu en penses quoi, Hans ? C’est bien ce que nous avions prévu de faire ? Pas de camping ! — Ne faites pas la tête les garçons, vous voyez pas que votre père vous mythone en ce moment ? Hans n'avait pas fini de dire ça que les jumeaux se ruaient sur moi et une bagarre de chatouilles commença entre eux et moi. R et R s'en mêlèrent aussi et après un ''Laszlo, vient nous aider, il est trop fort''. C'est complètement essoufflé qu'on s'arrêta, au bout de quelques minutes et mort de rire. — Des gamins, vous êtes tous de vrais gamins. Et tu es le pire, Bé. Ha, ha ! Allez, on s'habille et on descend faire les courses, on n'a rien à manger pour midi. — Ça peut pas attendre demain les courses, comme on va descendre en ville ? — Si ça peut attendre demain ? Oui, mais il faudra aussi attendre demain pour manger. — Attends, j'arrange ça. — Je demande à voir. Tu y crois, Hans ? Gus prit son téléphone. — Salut Mamé, on peut passer vous voir avant d'aller faire un coucou à Louis et Amandine ? La réponse que l’on n’entendit pas : — Bonjour Gus, bien sûr que vous pouvez passer nous voir. Mais il n'y a que moi à la maison en ce moment. Le Papé est parti à la chasse, tôt ce matin. Il doit rentrer à midi. Vous voulez rester manger avec nous ? Il y a encore beaucoup de restes d’hier. — Je sais pas, je demande aux papas s'ils veulent. Papas, y'a Mamé qui demande si on veut aller manger chez elle ce midi. Il y a des restes d’hier. En disant ça, il levait le pouce de la main et un large sourire éclairait sa figure. Je haussais les épaules. — Le temps de nous habiller et on arrive. … Non Mamé, c'est pas la peine, on vient juste de finir de déjeuner. On mangera le gâteau en dessert à midi. … Tu as déjà fait des œufs à la neige pour le dessert. Mais comment tu savais qu'on allait venir manger chez toi ? … Tu ne savais pas, tu dis, c'est juste au cas où. Je t'embrasse Mamé, on arrive tout de suite. Et voilà c'est réglé. On y va nous, à plus les Papas. Dix minutes après ils partaient, suivis de R et R. — On fait quoi du coup, Hans ? — Je vais faire une lessive et on fera un peu de ménage… Ça n'a pas l'air de te réjouir ce que je te propose. — Tu n'aurais pas plutôt envie de monter prendre une douche avec moi ? — Bien sûr que oui mais la lessive et le ménage ne peuvent pas attendre, Bé. Ça y est, tu te mets aussi à me faire le regard suppliant des jumeaux. Ça ne fonctionne pas avec moi, Bé. — Oh, mon gentil petit chéri ! Tu es vraiment sûr de vouloir faire la lessive et du ménage, tout de suite ? — Bon, d'accord, mais c'est vraiment pour te faire plaisir. Et il monta les escaliers en tortillant des fesses. Il se retourna pour me dire : — Tu as intérêt d'assurer grave, comme disent les gamins. — Tu ne seras pas déçu. Il monta les marches rapidement et quand j'arrivais dans la chambre il n'y était pas. Il n'était pas non plus dans la salle de bain. Je fis les chambres une à une et il n'était nulle part. Finalement j'entendis l'eau couler de l’étage. Je montais pour le rejoindre. — Bé, redescends te préparer dans notre chambre, je te rejoins bientôt, laisse-moi juste un peu de temps. — Ok, je t’attends. J'entrais dans notre salle de bain où je me fis une beauté. J'étais encore sous la douche quand il entra me rejoindre. On s'embrassa longuement tout en nous caressant. Hans fit couler du gel douche entre mes pecs et commença un massage/caresses et il se colla à moi pour m’embrasser. Ce coquin en profita pour glisser sa queue entre mes jambes que je serrais. Je sentais son gland titiller ma rosette. Mais il ne chercha pas à me prendre. Puis il me fit me retourner et s'occupa de mon dos et de mes fesses. Son doigt vint suivre la cicatrice que j'avais dans le dos. Puis, comme pour le devant, il se colla à moi en glissant son sexe entre mes fesses mais cette fois son gland poussait sur ma petite porte qui ne demandait qu'à s’ouvrir. Il joua comme ça avec mes nerfs un petit moment. J'espérais qu'à un moment ou un autre il pousserait plus fort et que son gland franchirait mes sphincters mais même pas. Il m'excitait aussi en jouant avec la pointe de mes seins qu'il torturait jouissivement. Il ouvrit l'eau pour nous calmer un peu. — À ton tour maintenant de t'occuper de moi. — Dommage pourquoi tu n'as pas continué dans ta lancée ? — Parce que j'ai trop envie de te sentir en moi, Bé. Ta grosse bite me manque et que j'ai envie que tu jouisses en moi. On sortit de la douche et on alla sur le lit. On fit durer autant qu'on put et notre jouissance fut fantastique. J'avais réussi à le faire jouir sans qu'il se touche. Et à sa demande je me vidais en lui. — On remet ça, Hans ? J'ai encore envie. — C'est bientôt l’heure, Bé, on n'a plus le temps. On file à la douche, on s'habille et on y va. — Tu es sûr de toi ? Même un petit coup vite fait, là, tout de suite ? Au lieu de me répondre il se leva et fila à la salle de bain en riant où je le suivis la queue raide. Il était déjà sous la douche en train de se laver. J'eus beau faire tout ce que je pouvais, il me repoussa et sortit du bac. Finalement, pour me calmer, un bon jet d'eau froide fut nécessaire. On coupa à travers champs en discutant. On eut la surprise de croiser nos locataires avec qui on discuta un petit moment. Ce fut une discussion banale de gens polis que la mère essayait de terminer le plus rapidement possible. La seule chose que j'appris c'est que la région leur plaisait. 6 |