Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (/showthread.php?tid=50) |
Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 09-11-2021 (09-11-2021, 11:36 AM)Nostalgique link a écrit :Bonjour Daniel ! Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] et merci pour ton commentaire. Cette suite de vitrines n’est pas très affriolante. Je n'ai jamais visité l’intérieur de l'une d'entre elles mais ce que tu décris doit refléter la réalité tristounette. J’espère que la visite sur la péniche sera plus intéressante, ou même excitante. Je vais essayer de bien caractériser l’ambiance et les personnes qui y habitent, et de ne pas en faire des clones interchangeables comme pourraient êtres les prostituées en vitrine. Ce sera ma vision idéalisée de la prostitution. Je t’embrasse aussi où tu en as envie, sur une joue ou ailleurs. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 18-11-2021 Voici enfin la suite, désolé pour l’attente qui a dû vous paraître interminable. Il m’arrive d’écrire autre chose que ce récit. Chapitre 10 - Vacances aux Pays-Bas (11) Mercredi 19 août 1964, Amsterdam Rembrandt demanda quelque chose en néerlandais à Frédéric, puis le répéta en anglais, voyant qu’il n’avait pas compris : — Et toi, comment t’appelles-tu ? — Frédéric. — Tu viens d’où ? — De Suisse. — Tu parles français ? — Oui. — Je te chanterai quelque chose dans ta langue tout à l’heure. Tu es d’accord que je touche ta bite et que je la suce ? — Bien sûr, dit Frédéric en riant, pourquoi cette question ? — Il y a des hommes qui préfèrent se branler eux-mêmes en nous matant. Tu me dis si quelque chose ne te plaît pas. Rembrandt caressa le membre sur l’étoffe du slip avant de glisser sa main à l’intérieur. Il le décalotta, jouant avec le prépuce et le frein, effleurant la couronne du gland, jusqu’à l’obtention d’une belle érection. Il entreprit ensuite de déshabiller Frédéric qui fut surpris car il allait se retrouver nu en présence des autres, il se laissa faire, ce devait être l’habitude de la maison. Rembrandt lui enleva son polo, puis il s’agenouilla, lui ôta ses chaussures, ses chaussettes, son pantalon et son slip. Cette nudité incongrue et inattendue excita le Suisse et le fit bander encore plus fort. Il devina que Koen était dans le même état à côté de lui, mais il se garda bien de contrôler. Rembrandt caressa les couilles et la hampe, puis les lécha longuement, du liquide suinta du méat. Il s’attaqua ensuite au gland et le prit dans sa bouche, débutant des va-et-vient tout en tenant fermement la base du pénis. Frédéric se détendit, chercha la position la plus confortable et ferma les yeux, laissant l’excitation monter, lentement et inexorablement. Il voulut dire à Rembrandt qu’il allait jouir mais celui-ci l’avait remarqué et sorti le pénis de sa bouche, il s’écarta pour ne pas recevoir la semence sur son visage. Il la recueillit dans un mouchoir et nettoya ensuite le gland, avant d’aider Frédéric à remettre son slip. — Tu as aimé ? demanda Rembrandt à Frédéric à voix basse. — C’était parfait, mais je ne sais pas si j’aurais encore de l’influx plus tard. — T’inquiète pas, moi, j’en aurai. Je me réjouis de mettre ma grosse bite dans ton petit cul. Rare que j’aie des mecs aussi jeunes que toi. Le prostitué s’éclipsa. Frédéric reprit ses esprits en écoutant les bruits de succion sur le pénis de Koen. Celui-ci jouit quelques instants plus tard en poussant un cri, c’était inhabituel de sa part, il contrôlait mieux ses émotions d’habitude. — Ils sont calés, chuchota Frédéric à l’oreille de son ami. — Ce sont des pros. Je ne veux pas te vexer, mais le mien suce mieux que toi. — Je ne me vexe pas, nous avons encore beaucoup à apprendre pour atteindre leur niveau. Le barman alluma une bougie sur le comptoir du bar. L’homme en face d’eux avait gardé son débardeur qui cachait mal son embonpoint, ainsi que son slip. Le capitaine entra avec un autre client, vêtu d’un costume gris et d’une cravate bleu roi. Il avait des lunettes avec une épaisse monture noire, il tenait une serviette de cuir noir à la main. Il paraissait emprunté et s’assit en face de Koen qui dit à Frédéric : — Ce doit être un employé de banque qui a une femme et des enfants et qui a envie de se faire sucer par un homme pour la première fois. — Tu es bien renseigné, est-il surveillé par les services secrets ? — Non, ce ne sont que des suppositions. — Ou alors c’est un membre des services secrets qui te surveille pour faire un rapport à ton père. Le barman apporta un verre à l’homme avant de le débraguetter. Koen révisa son jugement : — Je pense plutôt qu’il a une queue de fonctionnaire, il doit travailler au fisc. Elle est aussi grise que son costume. — Tu penses qu’on peut déterminer la profession d’un homme en fonction de sa bite ? — Je vais faire des recherches à ce sujet et je te redirai. Le capitaine interrompit les élucubrations de Koen. Il avait un accordéon et commença à en jouer. Il alluma un projecteur au centre de la pièce. Un homme entra, vêtu que d’un string rouge. Il avait une musculature impressionnante mais belle, ce n’était pas un bodybuilder. Il ouvrit une caisse posée devant le bar et en sortit des haltères. Koen ne put s’empêcher de dire qu’il avait une petite queue. — Ne te fie pas aux apparences, rétorqua Frédéric, tu verras quand tu l’auras entre tes fesses. — Non, moi je veux baiser avec celui qui m’a sucé. L’haltérophile présenta un numéro comique de cirque, essayant à de nombreuses reprises de soulever les haltères, sans jamais y arriver. Il parlait, faisant rire les spectateurs, Frédéric ne comprenait pas. À la fin, il réussit à les élever au-dessus de sa tête en faisant des grimaces. Il termina son numéro en enlevant son string, confortant l’opinion de Koen au sujet de la grosseur de sa queue. — Bravo Luuk ! fit le capitaine. Quelqu’un voudrait-il aussi essayer ? — Moi, dit Koen, je suis sûr qu’elles sont fausses. — Tu n’es pas le premier à douter. Viens essayer. Koen se leva et se plaça sous le projecteur. Il dut se rendre à l’évidence : c’étaient des vraies haltères et il ne put pas les soulever. Il félicita le sportif et voulut retourner à sa place. — Enlève aussi ton slip, Thomas ! dit l’homme en débardeur. C’est le gage pour les incrédules. — Tu es bien curieux, Joop, dit le capitaine. Ces jeunes gens ne sont pas des habitués comme toi, ils ont payé, eux. Koen se sentait à l’aise sur cette péniche et tout le monde finirait par être à poil, il baissa son slip pour faire plaisir à Joop. — Belle bite, dit celui-ci. On peut voir celle de l’autre garçon ? Frédéric hésita, Koen l’encouragea. Ils se retrouvèrent les deux l’un à côté de l’autre, le slip sur les chevilles. L’employé de banque ou fonctionnaire jouit à ce moment-là, toujours sucé par le barman. — Tu pourrais aussi lui dire qu’il a une belle bite, dit le capitaine à Joop, je traduirai, il est Suisse. — Ouais, elle est aussi belle, mais j’aime mieux celle de mon compatriote. — Chauvin ! Merci les gars de votre collaboration, je vous invite pour le repas après, c’est moi qui fais la cuisine sur ce rafiot, il paraît que je suis plus doué pour ça que pour le cul. On va continuer les spectacles. C’est au tour de Marlène. — Marlène ? s’étonna Koen. Une femme ? — Et alors ? dit Frédéric, ce ne serait pas la première fois qu’une femme te suce. Il me semble que je t’ai laissé batifoler avec Dom. Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 19-11-2021 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Très bel endroit apprécié par Koen. Les deux garçons sont dans les mains (ou la bouche) de deux hommes qui sont des pros de la sucette. Ils peuvent jouir comme jamais. Koen est toujours en "alerte pénis" et est chaque fois en mode comparaison avec les queues qu'il voit. Il y a de l'ambiance finalement sur cette péniche. Pas de pudibonderie, tout le monde est à poil. C'est semble-t-il un beau début pour les garçons. Il semble que la soirée ne fait que commencer. J'ai hâte de lire la suite. Merci Daniel pour ce bon moment de lecture et les quelques pointes d'humour! Déjà un très bon week-end à toi et tes lecteurs. Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 19-11-2021 (19-11-2021, 10:28 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire. Cette péniche ressemble plus à un club de rencontres qu’à un bordel traditionnel, tout le monde est à poil et on peut aussi avoir des relations sexuelles sans se cacher, la première était cependant dans le noir, afin de garder un peu de suspense. Koen va encore pouvoir parfaire sa connaissance du corps humain, je n’en dis pas plus pour le moment. Le capitaine les a invités à rester pour manger, ce sera pour faire plus ample connaissance avec les habitants de cette péniche en plus de leurs attributs physiques. J’aime bien imaginer ces différents personnages et mon récit sera basé en grande partie sur de nouvelles rencontres. Koen va rester en « alterte pénis » encore longtemps. Je vous souhaite également à toutes et à tous un très bon week-end. Je t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 25-11-2021 Chapitre 10 - Vacances aux Pays-Bas (12) Mercredi 19 août 1964, Amsterdam Le capitaine recommença à jouer de l’accordéon, Marlène entra et se plaça sous le projecteur. Elle portait un chapeau noir, elle enleva sa robe de chambre blanche et la laissa tomber langoureusement sur le sol. Elle avait un bustier noir, une jupette blanche, des bas résille accrochés à des jarretelles et des chaussures à talons aiguille. Le barman lui tendit un tabouret pour faire son numéro. Frédéric reconnut immédiatement la personne qu’elle incarnait, c’était Marlene Dietrich. Sa mère en était fan, elle avait une collection de disques et des bouquins. Frédéric avait souvent regardé les images, se demandant pourquoi il n’avait aucun émoi en voyant une femme dans cette tenue soi-disant affriolante pour les hommes. Une pensée bizarre lui traversa l’esprit : sa mère serait-elle bisexuelle, comme son père, et coucherait-elle aussi avec des femmes ? Marlène alluma une cigarette et entonna la célèbre chanson Lili Marleen. Sa voix était basse, rauque, peut-être à cause du tabac. Son interprétation était malgré tout prenante, même Koen semblait ému. Elle fut chaleureusement applaudie à la fin. Elle fit ensuite un strip-tease, ouvrit son bustier et dévoila une paire de gros seins, ce qui déçut Koen, c’était bien une femme. Il se consola en pendant que cela ferait une expérience de plus lorsqu’il écrirait ses mémoires. Elle enleva ensuite sa jupe, dessous une petite culotte en dentelle noire. Elle baissa ses bas, jeta une jarretelle à Koen. L’homme au débardeur lui dit en riant : — Tu as gagné le gros lot, elle est amoureuse de toi. Koen ne répondit pas, regardant Marlene ôter la petite culotte qui prit le même chemin que la jarretelle. Il fut très surpris de constater qu’elle avait des organes génitaux masculins. Elle disparut avant qu’il ne pût réagir. Le barman ramassa les habits et rangea le tabouret. — Tu as vu ? dit Koen à son ami, très excité. Elle avait des seins et un pénis ! — Il faut croire que ça existe. Tu es rassuré, elle pourra te pénétrer. — C’est extraordinaire, je vais pouvoir examiner son corps et parfaire mes connaissances anatomiques. Rembrandt entra sur la scène, vêtu d’une combinaison rouge pailletée, largement ouverte sur son torse glabre et blanc, il avait des cheveux blonds mi-longs soigneusement brushés. — Il n’a pas de seins, fit Koen, peut-être une chatte ? — Non, répondit Frédéric, il m’a dit qu’il a une grosse bite. Tu vois bien la bosse sous son costume. Le jeune homme prit la parole : — En l’honneur de notre visiteur suisse qui parle français, une chanson qui a remporté le Concours Eurovision de la Chanson 1961 : Nous les amoureux, de Jean-Claude Pascal. Les amants dont elle parle sont des homosexuels. Frédéric comprit pourquoi il avait tant aimé cette chanson, il l’avait entendue à la radio sur son transistor et avait acheté le 45 tours avec son argent de poche. Nous, les amoureux Nous les amoureux On voudrait nous séparer On voudrait nous empêcher d'être heureux Nous les amoureux Il paraît que c'est l’enfer Qui nous guette ou bien le fer Et le feu Frédéric fut bouleversé par l’interprétation de Rembrandt qui chantait beaucoup mieux que son collègue. Il proposerait cette chanson à Peter dès qu’il le reverrait. Le Néerlandais fit ensuite son strip-tease, lentement et sensuellement, ses mains se baladaient sur son corps, retardant le moment où il dévoilerait son intimité. Il avait encore mis un string sous sa combinaison, il l’enleva rapidement et le jeta au Suisse avant de s’éclipser. — Tu as vu sa queue ! s’exclama Koen. — Non, j’ai été troublé par l’arrivée du slip. — Très longue et fine, long prépuce. Pâle, très belle. — Tu donnes des appréciations sur les queues à présent ? Je croyais que ce n’étaient que des objets à examiner. — Es-tu sûr que ce sont des objets ? N’ont-elles pas une âme ? Quand elle bandent sans ton accord ou refusent de le faire malgré ton désir ? — Toi ? Un scientifique qui raconte des fadaises ? s’étonna Frédéric. Je ne te reconnais plus. — Je plaisantais. Le capitaine les invita à passer dans la pièce adjacente qui allait jusqu’à la poupe de la péniche. Il y avait quatre lits placés perpendiculairement. Aucune séparation, à part des rideaux qui étaient ouverts. Les prostitués étaient couchés, attendant leurs clients, ils avaient remis un sous-vêtement. Le culturiste était au fond, ensuite le barman puis Marlène et Rembrandt. — Ça manque un peu d’intimité, dit le capitaine, mais nous ne voulons pas mettre de parois. C’est plus agréable lorsque nous organisons des partouzes. Vous pourrez tirer les rideaux et ignorer les bruits. Le capitaine sortit. L’homme au débardeur alla immédiatement au fond, en habitué, il ferma le rideau. L’employé de banque ou fonctionnaire hésitait, le barman lui fit signe de le rejoindre, ils tirèrent également le rideau. Koen se coucha à côté de Marlene et Frédéric à côté de Rembrandt. — On ferme le rideau ? demanda ce dernier. — Non, fit Frédéric, on a l’habitude de faire les quatre cents coups ensemble. — Je pensais que vous étiez amants, ce n’est pas vrai ? — Si, on l’est, un peu, beaucoup ou même passionnément, ça dépend des jours. À la folie pas encore, ça viendra. — Mais pourquoi vous avez payé pour avoir du sexe ? s’étonna Marlène. Vous pourriez baiser les deux ensemble. Enfin, ça ne me dérange pas, on doit bien vivre. — Le père de Frédéric est riche, fit Koen, il faut en profiter. — Tant mieux, si ça vous plaît vous pourrez aussi laisser un pourboire, il y a une tirelire en haut. Nous partageons entre les quatre. — Et il n’y avait pas que du sexe, dit Frédéric à Rembrandt, j’ai beaucoup apprécié ta chanson et les strip-teases. — Merci, j’espère que tu apprécieras aussi la suite. Tourne-toi, que je voie ton petit cul. NDA J’ai fait allusion à une chanson de Jean-Claude Pascal dans cet épisode, je dois dire que je ne la connaissais pas, je l’ai trouvée en googlant. À cette époque, j’étais trop jeune pour suivre l’Eurovision et je n’aurais évidemment pas compris qu’il parlait d’homosexualité sans oser le faire explicitement. Quelqu’un de plus âgé que moi s’en rappelle peut-être. Marlene Dietrich est une icône gay, j’avoue que je suis plus sensible aux chanteurs qu’aux chanteuses, elle m’est quand même venue à l’esprit en préparant cette suite. Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 26-11-2021 Bonjour [member=28]Lange128[/member] , très belle suite. Très belles descriptions des personnages. On s'y croirait! J'ai écouter la chanson "Nous, les amoureux" de Jean-Claude Pascal. Oui quand on fait attention on comprend très bien qu'il est question d'amoureux homosexuels! Les deux chanteurs sont étonnés de savoir que Frédéric et Koen sont si "libres". C'est une question de confiance et d'accord mutuel me semble-t-il. Ça fait aussi partie de la sexualité, de leur sexualité! Très belle description du "bordel" en péniche. Merci Daniel pour ce bon moment de lecture! Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 26-11-2021 (26-11-2021, 10:08 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] , Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire et tes compliments. Il faut faire attention lorsqu’on écrit un récit historique. Des chansons que l’on connaît n’ont pas encore été écrites à l’époque où se déroule le récit. C’était par exemple le cas du « Port d’Amsterdam », de Jaques Brel, qui aurait aussi parfaitement convenu à la situation. Internet permet de faire des recherches facilement, ce qui n’exclut pas que je laisse passer un anachronisme ou que mes personnages aient un comportement inspiré plus par le 21ème siècle que le 20ème. Ils ont effectivement choisi une sexualité libre, c’est plutôt l’auteur qui a choisi à leur place… Cela me permet ce genre de scènes qui ne seraient pas possibles autrement. Et ils peuvent se raconter leurs escapades « extraconjugales » s’ils ne sont pas ensemble pour les faire. Je t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 04-12-2021 Chapitre 10 - Vacances aux Pays-Bas (13) Mercredi 19 août 1964, Amsterdam L’arrière de la péniche Paradijs où se trouvaient les lits était faiblement éclairée par quelques imitations de falots tempête avec une ampoule électrique à l’intérieur. Koen aurait préféré un éclairage plus intense pour découvrir le corps de Marlene qu’il parcourait de sa main, il s’attarda aux seins, les tâta, pinça les mamelons. Frédéric, qui s’était couché sur le ventre à la demande de Rembrandt, la tête tournée vers la droite, le regardait faire. — Tu as changé d’avis ? demanda-t-il à Koen. Tu veux devenir gynécologue maintenant ? — Non, mais Marlene est très intéressante, différente de Dominique qui préfère garder son corps masculin. — Je ne suis pas une femme à barbe qu’on exhibe dans les fêtes foraines, fit celle-ci. — Ce n’est pas ce que je voulais dire. Intérêt purement scientifique. — Tu peux continuer, ça ne me dérange pas. D’habitude c’est moi qui dois caresser les clients, ça me repose si tu fais le travail à ma place. — Fais-la bander, dit Rembrandt, comme cela elle pourra t’enculer. Koen ne se fit pas prier, il glissa sa main dans la culotte de dentelle noire qui avait de la peine à contenir les génitoires de Marlene. Il caressa le pénis et les testicules qui lui parurent parfaitement normaux et fonctionnels. Rembrandt enleva le slip de Frédéric, lui fit écarter les jambes puis lui massa les fesses avant de les écarter pour dégager sa rondelle. — Tu aimes les anulingus ? demanda-t-il. — Je ne connais pas ce mot. — Qu’on te lèche l’anus. — Je ne sais pas, je n’en ai jamais eu. — Tu auras au moins appris quelque chose. Je reviens. Le prostitué prit un gant de toilette, le mouilla et l’enduisit de savon dans un petit lavabo. Il demanda à Frédéric de soulever ses fesses en se mettant à genoux avant de lui nettoyer la raie. Il approcha ensuite sa langue de la rosette. Koen fut intrigué et délaissa le pénis de Marlene. — Regarde bien, fit Frédéric, la prochaine fois c’est toi qui me le feras. — Tu es sûr que c’est hygiénique ? — On mettra du gel hydroalcoolique et tu pourras le faire avec un masque chirurgical. — Moi, je ne le fais pas, dit Marlene. Continue à t’occuper de ma bite et quand elle sera assez dure tu te mettras dans la même position que ton ami. — J’aimerais voir la bite bandée de Rembrandt avant, fit Koen. — Tu as raison, c’est un TTBM. — Je ne sais pas ce que cela veut dire. — Tu ne sais pas quelque chose ? s’étonna Frédéric. Je pensais que tu étais une encyclopédie vivante universelle. — Très Très Bien Membré, expliqua Marlene, moi je ne suis que TBM. Rembrandt termina l’anulingus, se leva, baissa son string. Il caressa sa bite et banda immédiatement. C’était effectivement la plus grosse que Frédéric et Koen n’avaient jamais vue. Il déroula une capote en disant : — N’aie pas peur, je le ferai tout en douceur. Frédéric n’était pas très rassuré, mais il faisait confiance à un professionnel de la baise. Koen se mit dans la même position que son ami après avoir enlevé son slip. Rembrandt et Marlène les pénétrèrent en même temps après avoir longuement assoupli leurs anus avec les doigts et du gel. Le capitaine revint discrètement pour voir comment se déroulait la séance, il sourit en voyant les jeunes clients subir les coups de boutoir de ses deux associés. Koen et Frédéric eurent un orgasme presque simultanément. Les prostitués se retirèrent sans éjaculer et se débarrassèrent des préservatifs. — Alors, les petites bites, fit Rembrandt, satisfaits de nos services ? — Elle n’est pas si petite que ça, la mienne, dit Koen, elle est au-dessus de la moyenne. Regarde, je bande de nouveau. — Il plaisantait, dit Frédéric, elle est parfaite ta bite. Nous sommes très satisfaits. Je vous recommanderai si un de mes amis vient à Amsterdam. — N’oubliez pas le pourboire, dit Marlene. — Vous êtes mal payés ? demanda Koen. — Ce sont mes associés, dit le capitaine, je ne suis pas un proxénète. Je ne fais que les héberger, c’est eux qui fixent les prix des passes. Le repas est prêt, je vous attends. Vous pourrez aussi laisser un pourboire si c’est bon. — Frédéric le fera volontiers. — Je ne pensais pas que les hommes politiques étaient si mal payés dans notre pays et qu’ils ne donnaient pas assez d’argent de poche à leurs fils pour payer le bordel. Mon père m’avait encouragé à y aller pour me déniaiser et donné du fric. — Vous savez qui est mon père ? — Il me semblait t’avoir déjà vu quelque part. J’ai retrouvé un vieux magazine avec un reportage sur ta famille paru après la nomination de ton père. — Vous resterez discret ? s’inquiéta Koen. — La discrétion est primordiale chez nous, certains de nos clients viennent grimés pour que personne ne les reconnaisse. — Mon père est-il déjà venu chez vous ? Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 11-12-2021 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Nos deux amis sont toujours en bonne compagnie. Ils poursuivent leur apprentissage auprès des deux "pro du sexe" avec mains et langue! J'ai bien aimé cette allusion à la crise "Covid" (gel hydroalcoolique et masque) pour l'anulingus! Le capitaine sait qui es Koen, mais il promet de ne rien dire, c'est un secret qu'il compte garder pour lui. Il explique que ça arrive de temps à autre de voir des personnages publiques se grimer pour venir se dévergonder sur sa péniche. Merci Daniel pour cette suite et ce bon moment de lecture! Très bon week-end! Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 11-12-2021 (11-12-2021, 01:02 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire. Ils sont avec des pros et se laissent faire sagement. Anachronisme volontaire avec cette allusion à l’époque actuelle, j’en fais certainement d’autres involontairement. L’utilisation de préservatifs est peut-être aussi un anachronisme puisque ce récit se déroule avant l’arrivée du sida, mais ils étaient peut-être déjà sensibles à l’hygiène en relation avec d’autres MST, surtout un futur médecin comme Koen. Rembrandt lave les fesses de Frédéric avant d’y passer sa langue, ce devait être un peu humiliant. Je n’ai jamais eu de sexe tarifé avec un homme (à part pour des massages, mais les masseurs ne pensent pas que c’est de la prostitution), le déroulement de cette scène était imaginaire. C’est tout à fait possible que des personnages publics s’offrent ce genre de plaisirs, mais cela pourrait aussi être des gens qui ont peur qu’on découvre leur homosexualité en croisant une connaissance. Je te souhaite un très bon week-end et t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 13-12-2021 Chapitre 10 - Vacances aux Pays-Bas (14) Mercredi 19 août 1964, Amsterdam Le capitaine éclata de rire puis répondit à Koen : — Tu crois que ton père est gay ? Qu’est-ce qui te fait penser cela ? — Pourquoi pas ? Celui de Frédéric l’est, ou plutôt bisexuel. — Tu n’as qu’à lui demander : « Dis, papa, nous sommes allés sur la péniche des pédés et j’aimerais savoir si tu es aussi un habitué ». — Je n’oserais pas. — La discrétion s’applique également aux membres d’une même famille. Imagine le contraire, que je dise à ton père que tu es homosexuel. Cela pourrait provoquer un drame. — Il le sait déjà et cela n’a pas provoqué de drame. — Très bien, tu as un bon père, je voterai pour lui aux prochaines élections. Rhabillez-vous, on continuera à discuter en mangeant. Ils remontèrent dans la cabine. Toutes les fenêtres étaient ouvertes et la température était plus agréable que dans la cale. Il y avait une longue table avec des couverts pour huit personnes. L’employé de banque ou fonctionnaire s’était éclipsé, pas contre Joop était aussi invité. C’était un repas froid : de la charcuterie, du fromage et des salades. Le barman ouvrit une bouteille de rosé d’Anjou. Ils mangèrent de bon appétit. — Pourriez-vous m’en dire plus sur cette péniche ? demanda Frédéric au capitaine après le repas. — L’eau m’a toujours fasciné. C’est pour cela que je me suis engagé comme mousse dans la marine marchande, juste après la guerre. C’est là que j’ai rencontré Joop, nous étions dans la même cabine. Koen l’interrompit. — Serait-ce indiscret de vous demander si vous pouviez baiser dans la cabine ? — Très indiscret ! Je vais quand même te répondre. Nous étions quatre, si les deux autres avaient un quart, on pouvait, mais il fallait rester discrets. Nos chemins se sont ensuite séparés, puis nous nous sommes retrouvés, sur le Rhin cette fois, j’étais devenu capitaine et Joop était mon second. Je devine ta question : on pouvait aussi baiser, toujours discrètement, à cause des autres membres de l’équipage. — Ils devaient avoir deviné, fit Joop. — J’ai ensuite fait un gros héritage d’un oncle célibataire et j’ai décidé de prendre ma retraite de marin et de m’acheter cette péniche pour en faire un bordel. Joop est maintenant capitaine à ma place sur le Rhin et il préfère mes jeunes associés à mon vieux corps buriné lorsqu’il fait escale à Amsterdam. — Reconnais que nous n’avons jamais formé un vrai couple, dit celui-ci, c’étaient plutôt les circonstances qui nous obligeaient à coucher ensemble. — Je suis d’accord, c’est plus une vieille et longue amitié que de l’amour. C’est pour cela que tu peux venir t’encanailler gratuitement. — Je laisse toujours de généreux pourboires. Le capitaine se leva, chauffa de l’eau et prépara du café. Le barman apporta une bouteille d’eau-de-vie de genièvre. — Et toi, Rembrandt, demanda Frédéric, pourrais-je te demander pourquoi tu as décidé de venir travailler sur cette péniche, si ce n’est pas trop indiscret ? — C’est très indiscret ! Non, je plaisante. Les aléas de la vie. Je voulais devenir acteur, chanteur et danseur dans des comédies musicales. J’ai eu un accident, une rupture du tendon d’Achille, qui a interrompu ma carrière. J’ai cherché une alternative et j’ai entendu dire que le capitaine voulait engager des artistes. — Tu as dû passer une audition à poil ? demanda Koen. Avoir une grosse queue doit être un avantage. — Ce n’est pas sûr, je n’ai pas dû coucher avec lui pour être choisi. — Et cela ne te dérange pas de te prostituer ? demanda Frédéric. — Non, j’ai choisi librement de le faire et je gagne plus que dans une troupe de comédiens. Pas de tournées non plus avec de longues absences du domicile. — Désolé de vous interrompre, fit le capitaine, mais on attend du monde dans dix minutes. Vous pourrez revenir un autre jour, vous serez toujours les bienvenus. — Merci à vous tous, dit Frédéric. Nous avons passé un très bon moment en votre compagnie et merci pour le repas. Il déposa un pourboire généreux dans la tirelire des artistes et celle du capitaine. Koen et lui quittèrent la péniche. — Je serais bien resté plus longtemps avec eux, fit Frédéric. — On peut peut-être louer la péniche pour des partouzes privées. Que fait-on à présent ? — On rentre ? Je suis fatigué. — Et que raconterons-nous à ma grand-mère si elle nous demande ce que nous avons fait ? — Que nous avons rencontré par hasard un homme au musée, fait connaissance et qu’il nous a invités sur sa péniche pour nous montrer sa collection de livres d’art. C’était un grand amateur de nus masculins. Inutile de préciser que les nus étaient vivants. — Ni de parler de leurs bites. Très bonne idée, tu devrais écrire des romans. La soirée ne se déroula pas exactement comme prévu. Lorsque Koen et Frédéric arrivèrent à Gouda, les parents étaient sortis. La grand-mère était seule et Koen n’aimait pas lui mentir, il raconta exactement ce qui s’était passé sur la péniche. Il mentionna même la tailles des bites des différents protagonistes, y compris de la sienne. Elle fut très amusée et elle raconta aussi des souvenirs coquins de sa jeunesse, Koen fut surpris, sa grand-mère n’avait pas toujours été aussi sage qu’il se l’était imaginé. Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 15-12-2021 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Quelle suite, j'adore! Koen se pose la question de savoir si son père ne serait pas gay. Connaissait-il la présence de cette péniche "bordel" gay? Pas de réponse, Koen explique que son père sait qu'il est gay! Les deux garçons n'hésitent pas à poser des questions plus ou moins intimes au capitaine, à Rembrandt. Il est temps de rentrer, mais que dire à la grand-mère de Koen si elle vient à poser des questions. Koen ne peut pas mentir et raconte tout en détails à sa grand-mère. J'ai passé un très bon moment de lecture. Puis il y a toujours une allusion humoristique qui me plait. Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 16-12-2021 (15-12-2021, 10:36 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire. Ps de scène de sexe dans cette suite mais ils en parlent quand même avec des indiscrétions, en particulier avec la grand-mère. Je n’aurais jamais osé le faire avec les miennes mais, lorsque j’étais enfant, je connaissais une dame plus âgée que mes parents qui était beaucoup moins « coincée » à ce sujet. Je vais peut-être quand même raconter le retour à la maison de Koen le soir alors que je n’avais pas l’intention de le faire. Je ne promets rien, cela dépendra de mon inspiration ces jours prochains. Je t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 18-12-2021 Comme je l’ai évoqué en réponse à [member=19]Philou0033[/member], je vais parler de la discussion avec la grand-mère. Oubliez le dernier paragraphe de l’épisode précédent et remplacez-le par celui qui suit. J’ai déplacé la scène au lendemain matin et trouvé de nouvelles idées pour ne pas seulement répéter ce que vous savez déjà. Lorsque Koen et Frédéric arrivèrent à Gouda, la mère et la grand-mère, ainsi que Piet et son amie, regardaient un film à la télévision. Pour ne pas les déranger, ils convinrent de remettre au lendemain le récit de la journée à Amsterdam et montèrent se coucher. Ils étaient fatigués et renoncèrent à un dernier orgasme. Chapitre 10 - Vacances aux Pays-Bas (15) Jeudi 20 août 1964, maison de Koen, Gouda Le lendemain matin, la mère était sortie, ce qui ne déplaisait pas à Koen, il pourrait parler plus librement. Il avait toujours eu de bonnes relations avec sa grand-mère. Après le petit déjeuner, ils s’assirent au salon, Piet, Greta et Koen sur le canapé, Frédéric et la grand-mère dans des fauteuils en face. — Cela me fait plaisir de voir mes petits-enfants amoureux et libres de faire l’amour avant de se marier et même d’être entre garçons, dit-elle. De mon temps, cela ne se faisait pas. — Les mentalités évoluent, fit Frédéric, mais il faudra encore des années pour que cela devienne banal. — Cela ne se faisait pas ouvertement, mais en cachette tout était possible. J’ai fait l’amour avec votre grand-père avant de me marier. — C’est vrai ? s’étonna Piet. — Oui, par chance nous n’avons pas conçu d’enfant, personne ne l’a su. Et ce n’était pas mon premier amant. — Il n’a rien dit car vous n’étiez plus vierge ? demanda Greta. — Lui non plus, il avait la réputation d’être un coureur de jupons. Parlons plutôt de votre journée à Amsterdam. Frédéric raconta le tour du port en bateau-mouche puis Koen enchaîna avec l’exposition au musée. — Elles t’ont plu ces peintures ? demanda la grand-mère. — Oui, mais j’ai relevé parfois des erreurs dans l’anatomie des hommes. — Ça ne m’étonne pas, fit Piet, tu es maniaque. — Pas maniaque, dit la grand-mère, plutôt précis et méticuleux, ce n’est pas un défaut. — Pour être honnête, je préfère la photo. Je me suis d’ailleurs acheté un nouvel appareil. — Tu ne m’avais pas dit, fit le frère, tu nous le montres ? Koen alla chercher l’appareil dans sa chambre. — Oh ! fit Piet, beau matériel, un Canon 7. Et cher. Tu as trouvé l’argent où ? — Euh… dit Koen, gêné. C’est Frédéric qui me l’a prêté. J’insiste, prêté. Je le rembourserai. — Tu as déjà fait des photos ? demanda la grand-mère. — Quelques dias, chez Frédéric, lors de la Fête nationale suisse. — Je peux les voir ? Va les chercher, ton frère installera l’écran et le projecteur. — Il y a un petit problème… Nous faisions du naturisme ce jour-là. Je ne voudrais pas vous choquer. — Tu sais bien que nous allions à l’Île du Levant lorsque ton père était encore en vie, mais je comprends que cela pourrait déranger ton ami que je voie les membres de sa famille nus. — Ça ne me dérange pas, dit Frédéric en souriant. Koen remonta dans sa chambre pour prendre les boîtes de dias pendant que Piet préparait la projection. Il s’offrit pour faire l’opérateur. Frédéric présenta les divers protagonistes à mesure qu’ils défilaient sur l’écran : — Mes sœurs Marie et Michèle, leurs petits amis Guy et Jacques. — Ils sont magnifiques, comme j’aimerais avoir votre âge. Frédéric parla ensuite de son cousin Daniel et de son amie Dominique. — Une femme ? s’étonna la grand-mère. Elle a pourtant un zizi… — Elle se sent femme et ne désire pas changer son corps pour le moment. Ensuite, voici Stefan et Peter. Frédéric donna plus de détails au sujet des deux apprentis. — Ils étaient, comment dire… en pleine forme, dit Greta. — Ils étaient un peu excités, expliqua Koen, ils sont aussi gays. — Et me voici, dit Frédéric, soudain gêné, même si Piet l’avait déjà vu nu à la piscine. Koen interrompit son frère : — Ne montre pas la dernière photo. — Pourquoi ? fit Greta. C’est toi ? — Euh… oui, Frédéric a aussi tenu à me photographier. L’image de Koen fut projetée. — Tu es aussi beau que les autres, même plus, dit la grand-mère. Dommage, tu ne bandais pas. — Grand-maman ? dit Piet, étonné. Tu utilises aussi ce terme ? — Mais oui, j’ai été jeune comme vous, je ne suis pas une sainte-nitouche. On peut transférer les dias sur papier ? — C’est possible, dit Koen. — Tu pourrais faire un agrandissement de la dernière photo et me l’offrir ? Et tu photographieras aussi Piet, comme cela je vous aurai les deux. Cela fera mon cadeau de Noël. — À une condition, que tu n’ouvres pas le paquet devant tout le monde. La grand-mère alla à la cuisine chauffer de l’eau pour le thé. — Elle est bien coquine ta grand-maman, dit Frédéric. — Je ne savais pas, dit Koen, cela m’a surpris. Après avoir bu le thé, la grand-mère demanda : — Et la suite de votre visite ? — Euh… dit Koen, nous avons rencontré un homme au musée. Il nous a invité sur sa péniche pour passer l’après-midi. — Ah bon ! Et pour faire quoi ? — Pour… nous avions les mêmes intérêts pour le nu masculin. — Tu ne sais pas mentir, Koen, tu ne savais déjà pas quand tu étais plus jeune. — Je ne mentais jamais. — Même pas lorsque je t’ai demandé si tu avais regardé les magazines dans le bureau de ton grand-père ? — C’est vrai, j’ai menti, mais je ne comprenais pas pourquoi je n’avais pas le droit de les regarder. — Tu n’avais pas 18 ans… — De quels magazines s’agissait-il ? demanda Frédéric. Des Playboy ? — Des magazines consacrés au naturisme, avec des photos, bien innocentes. — C’était seulement pour m’instruire que je les regardais, pour découvrir les secrets du corps humain. — Tu as quand même laissé quelques taches suspectes… Enfin, je ne t’ai pas grondé, je comprenais bien tes envies. Alors, tu nous racontes la suite de la journée ? Sans mentir ? Frédéric expliqua : — Pour que vous compreniez bien, je dois vous dire que nous avons décidé, Koen et moi, d’avoir une sexualité libre, de faire des découvertes et d’avoir d’autres partenaires, j’espère que cela ne vous dérange pas. — Pas du tout, mais je me rends compte que je suis beaucoup trop curieuse. Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 20-12-2021 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! C'est super cette suite. Le changement est super. L'idée de montrer les diapos prises lors de la fête nationale Suisse dans la famille de Frédéric est une très bonne idée. On sent aussi que la grand-maman est encore plus ouverte que dans la version antérieure. Elle est si l'on peut dire "à la page" et sans fausse pudeur! J'aime bien l'idée qu'elle a la grand-maman d'avoir les photos de ses petits-enfants nus comme cadeau de Noël! Merci Daniel pour ce bon moment de lecture! Je t'embrasse! Philou |