Récits érotiques - Slygame
Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable

+- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr)
+-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3)
+--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12)
+--- Sujet : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (/showthread.php?tid=50)

Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - emmanolife - 22-10-2021

Bonjour L'Ange.
J'ai bien aimé le portrait que tu brosses du papa de Koen, son ouverture d'esprit le rend très attachant.
Merci !


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 22-10-2021

(22-10-2021, 04:46 PM)emmanolife link a écrit :Bonjour L'Ange.
J'ai bien aimé le portrait que tu brosses du papa de Koen, son ouverture d'esprit le rend très attachant.
Merci !

Bonjour [member=67]emmanolife[/member] et merci pour ton compliment.

Je suis content que ce personnage te plaise. Je voulais qu’il soit ouvert d’esprit mais que la famille de Koen soit traditionnelle, le contraire du père de Frédéric qui n’a pas caché avoir des relations homosexuelles bien qu’il soit marié avec une femme.

Je ne sais pas encore s’il reviendra dans des épisodes ultérieurs.

Bien à toi.
L’Ange



Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 26-10-2021

Chapitre 10 - Vacances aux Pays-Bas (7)

Lundi 17 août 1964, maison de Koen, Gouda

De retour de la promenade, le père prit congé car il avait encore des dossiers à étudier pour le conseil des ministres du lendemain, il se retira dans son bureau. Les autres s’installèrent au salon devant le téléviseur pour regarder un film. Frédéric, qui ne comprenait pas le néerlandais, somnolait. Koen le remarqua et dit :

— Nous devrions monter nous coucher, nous avons peu dormi dans le wagon-lit la nuit passée.
— Je viens avec vous, dit la mère, je dois préparer le lit.
— Je vous accompagne, dit la grand-mère, je désire voir ce lit d’appoint.

Koen et Frédéric passèrent à la salle de bain pour se laver les dents avant de monter. La mère avait déplié le lit et ajustait des draps blancs et une couverture.

— Vous pouvez déjà me donner vos habits à laver, dit-elle, je vais faire la lessive tôt demain matin. Vous ferez peut-être la grasse matinée.

Les deux amis se déshabillèrent et posèrent leurs habits sales sur une chaise. Ils hésitèrent avant d’enlever leurs sous-vêtements, puis Koen baissa le sien. Frédéric se sentit obligé de l’imiter. La mère prit un pyjama dans l’armoire et le tendit à son fils.

— Nous n’en mettons plus depuis que nous sommes à l’école, dit-il.
— Ah bon ! C’était obligatoire ?
— Non, c’était parce qu’il faisait chaud.
— Même pas de slips ?
— Tout nus !
— Faites comme vous voulez, dit la mère, après tout vous êtes assez grands.

Elle avait terminé de préparer le lit, elle demanda à Frédéric de se coucher pour l’essayer. Il fut content de pouvoir cacher sa nudité sous le drap.

— Ce sera parfait, dit-il.
— Sinon vous pourrez dormir dans le lit Frédéric, dit la grand-mère en souriant.

Koen fit la bise à sa mère et à sa grand-mère et se coucha aussi.

— Tu nous racontes une histoire, grand-maman, lui demanda-t-il, comme lorsque j’étais en vacances chez toi ?
— Tu ne crois plus aux contes de fée à ton âge.
— Il a pourtant trouvé son prince charmant, fit la mère. J’ai quelque chose à te dire, Koen. Tu te souviens que je t’ai parlé d’un ostéopathe avant ton départ pour la Suisse ?
— Oui, je me souviens.
— Il pourrait te voir demain après-midi, à 14 heures. On pourrait annuler le rendez-vous si cela t’ennuie, il sait que tu devais encore donner ton accord.
— Ça me va. Je prendrai Frédéric avec moi.
— Tu as des soucis ? s’étonna la grand-mère.
— Non, expliqua la mère, c’est le fils d’une conseillère de paroisse, il a terminé ses études et ouvert un cabinet. Il a encore peu de patients et elle a fait de la publicité pour lui à l’église. J’ai pensé que cela pourrait intéresser Koen puisqu’il veut devenir médecin.
— Un ostéopathe n’est pas un vrai médecin, dit Koen.
— L’essentiel est qu’il fasse du bien, j’y suis allée et mes douleurs ont disparu. Nous allons vous laisser, bonne nuit les garçons !
— Bonne nuit !

La mère ouvrit la fenêtre, tira les rideaux et éteignit la lumière. Les deux femmes quittèrent la chambre et fermèrent la porte.

— Je croyais qu’on n’était jamais à poil chez toi, fit Frédéric en riant.
— Il y a toujours des exceptions qui confirment la règle. Ma mère a gardé l’habitude de venir me border le soir. Je n’ai aucune gêne à me déshabiller devant elle.
— Pourquoi pas ? C’est une charmante habitude. Cela a dû te manquer à Grindelwald, je dirai à la directrice de le faire à la rentrée.
— Elle ? Elle mettrait ma libido en berne, je préférerais que ce soit Franz. Tu voudrais dormir dans mon lit ?
— Non, répondit Frédéric, tu sais que je devrai faire l’armée dans deux ans, je dois m’habituer à ne plus vivre dans un cocon.
— Comme tu voudras.
— Encore une petite branlette rapide ? À moins que ton zizi ne soit trop fatigué.
— Il n’est jamais fatigué et je n’ai pas encore éjaculé aujourd’hui, il ne faut pas laisser trop de fluides dans la prostate, ça l’engorge.
— Bah, l’ostéo se chargera de la décompresser demain.
— Que racontes-tu ? fit Koen, étonné.
— Tu ne sais pas que les ostéos massent la prostate ? Pour une fois que je peux t’apprendre quelque chose.
— Je ne te crois pas.
— C’est mon grand-père qui m’a raconté, il y va souvent. On parie que c’est vrai ?
— Non, tu pourrais avoir raison et je n’aime pas perdre mes paris.

Frédéric se glissa dans le lit de son ami, ils se serrèrent l’un contre l’autre, s’embrassèrent et se caressèrent. Ils entendirent du bruit dans la chambre d’à côté, c’étaient Piet et Greta qui étaient aussi montés.

— Cela me fait tout drôle de penser que mon frère est en train de faire l’amour avec une fille, chuchota Koen.
— Ce sont des choses qui arrivent, tous les hommes ne sont pas gays.
— C’est mieux pour la survie de l’humanité, en effet.

Frédéric avait pris le membre dressé de Koen dans sa main et jouait avec le prépuce. Koen fit de même. Frédéric se remémora la branlette avec son cousin la veille et se dit qu’il avait de la chance d’avoir un ami compréhensif qui acceptait les ménages à trois ou même à plus de trois. Il accéléra ses mouvements car il craignait de s’endormir, il sentit le sperme du Néerlandais qui s’écoulait. Il se laissa aller et jouit aussitôt, presque aussi bien synchronisé qu’avec Daniel.

Que dirait la mère en voyant les taches sur le drap ? Frédéric s’endormit avec cette pensée, sans réaliser qu’il était resté dans le lit de son ami.

Koen le laissa et alla se coucher sur l’autre lit après s’être nettoyé le gland avec un mouchoir.


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 26-10-2021

Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !

Frédéric est fatigué, il ne comprend pas le néerlandais et donc il ne sait pas suivre le film.
Les deux garçons décident d'aller se coucher. Ils sont suivis par la maman et la grand-mère.
Ils se désapent devant les deux femmes, ils sont nus.
Frédéric pensait qu'il était très rare d'être nu dans la maison de Koen.
Finalement ils se couchent nus dans le lit de Koen pour se prodiguer une branlette mutuelle.

Suite assez cocasse car les deux femmes viennent s'occuper du coucher des deux garçons.
Il restera surement des traces sur les draps, que va dire la maman de Koen, si elle dit quelque chose, elle ne fera peut-être pas de remarque!

Merci Daniel pour ce moment de lecture!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 26-10-2021

(26-10-2021, 09:35 PM)Philou0033 link a écrit :Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !

Frédéric est fatigué, il ne comprend pas le néerlandais et donc il ne sait pas suivre le film.
Les deux garçons décident d'aller se coucher. Ils sont suivis par la maman et la grand-mère.
Ils se désapent devant les deux femmes, ils sont nus.
Frédéric pensait qu'il était très rare d'être nu dans la maison de Koen.
Finalement ils se couchent nus dans le lit de Koen pour se prodiguer une branlette mutuelle.

Suite assez cocasse car les deux femmes viennent s'occuper du coucher des deux garçons.
Il restera surement des traces sur les draps, que va dire la maman de Koen, si elle dit quelque chose, elle ne fera peut-être pas de remarque!

Merci Daniel pour ce moment de lecture!

Je t'embrasse!
Philou

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire très rapide.

Je voulais suggérer que la mère de Koen est plutôt « mère poule » puisqu’elle prépare le lit de son fils et son pyjama. Elle n’a pas encore remarqué que son fils a grandi et surtout qu’il est devenu beaucoup plus indépendant en allant à l’école en Suisse. Je pense que c’est un moment difficile pour une mère lorsque ses enfants quittent la maison, Piet va se marier et Koen ne reviendra que pour les vacances.

J’ai aussi pensé à tes récits où la nudité est très naturelle en famille, ce qui me plaît, mais ici cela reste dans l’intimité d’une chambre et ce n’est pas du naturisme que l’on pratique dans toute la maison et dans le jardin (ce serait difficile car la maison n’est pas isolée). Je pense que la mère restera discrète au sujet des ébats de son fils, c’est aussi une différence avec ton récit où l’on plaisante souvent au petit déjeuner au sujet des bruits entendus pendant la nuit.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 01-11-2021

J’ai écrit cette partie du récit surtout pour me faire plaisir avec deux de mes fantasmes favoris : la nudité en famille et la visite médicale. J’ai hésité avant de les publier, je l’ai quand même fait, d’une part parce que je ne dois pas être le seul sur la Terre à les avoir, et d’autre part car je n’avais pas d’autres idées pour ce deuxième jour de vacances.

Je dois également respecter le contrat passé avec mes personnages : ils acceptent de figurer dans mon récit seulement s’ils peuvent s’exhiber au moins une fois chaque jour.


Chapitre 10 - Vacances aux Pays-Bas ( 8 )

Mardi 18 août 1964, maison de Koen, Gouda

Frédéric se réveilla à 8 heures, il se demanda où il était puis il réalisa qu’il avait dormi dans le lit de Koen. Celui-ci était aussi sorti des bras de Morphée et s’étirait sur l’autre lit.

— Bien dormi ? demanda le Néerlandais au Suisse.
— Très bien, et toi ? Tu aurais dû me laisser le lit d’appoint.
— Je ne voulais pas te réveiller. J’ai bien dormi, bien mieux que sous tente aux scouts.
— Vous regardiez qui bandait le plus fort le matin ? fit Frédéric en retirant le drap qui cachait la bite de Koen. Pas mal ! Tu devais gagner à tous les coups.
— Je dois aller pisser, pas le temps de nous amuser.

Les deux amis se levèrent et passèrent un slip. En sortant de la chambre, ils croisèrent Piet et Greta qui remontaient de la salle de bain. La jeune fille avait mis un peignoir rose qui laissait entrevoir une poitrine généreuse.

— Bonjour, dit-elle en regardant les protubérances sous l’étoffe des sous-vêtements. Vous n’avez pas eu le temps de…
— Non, c’est le stress ici, fit Frédéric.
— Je dois pisser, dit Koen.
— Pas même le temps de montrer ta bite à ta future belle-sœur ? dit Piet.
— Bof, si ça peut lui faire plaisir.

Koen baissa son slip. Piet mit sa main devant le pénis érigé de son frère pour le cacher en s’excusant :

— Ce n’était qu’une plaisanterie, je ne pensais pas que tu le ferais.
— Pas de souci, dit Greta en riant, tu peux enlever ta main, chéri.
— Bon, tu l’as vue ? fit Koen, je vais pisser maintenant, ça urge.

Koen descendit à la salle de bain.

— Que vas-tu penser de notre famille ? demanda Piet à sa fiancée.
— J’aime bien ce sans-gêne, j’ai aussi surpris une fois mon frère en train de se masturber, il m’a laissé le regarder.

Frédéric rejoignit Koen qui pissait, celui-ci lui demanda :

— Tu as aussi dû montrer ta bite à Greta ?
— Non, elle ne m’a pas demandé et je n’ai pas osé. On se branle ?
— Je n’ai pas envie, j’ai faim et le petit déjeuner est prêt.
— Tu t’es levé du pied gauche ce matin ?
— Nous serons seuls cet après-midi, nous aurons plus de temps.
— Après l’ostéopathe ? fit Frédéric.
— Exactement. Ça ne m’enchante pas d’y aller, j’ai dit oui pour faire plaisir à ma mère.
— Tu aurais préféré aller chez le dentiste ?
— Je crois que c’est aussi au programme des vacances.

Ils se douchèrent et remontèrent s’habiller pour le repas. Pendant la matinée, Koen raconta son séjour en Suisse à sa famille en prenant soin d’expurger son récit de nombreuses scènes.

— Dans le fond, fit la grand-mère, vous avez été très sages.
— Que veux-tu dire ? demanda Koen.
— Je croyais que les jeunes de votre âge avaient les hormones en ébullition et qu’il se passait beaucoup de choses dans les pensionnats, tu devines ce que je pense.
— Tu lis trop de romans à l’eau de rose, maman, fit la mère. Et il n’y avait pas de filles avec eux.
— Avec ces idées à la mode, comme ces hippies, les jeunes devraient être moins coincés que nous l’étions à leur âge.
— Je suis sûr que Koen ne t’a pas tout raconté, dit Piet en riant. J’ai l’impression que ce séjour dans cette école l’a changé. Il s’est épanoui.

Les deux femmes allèrent préparer le repas de midi, ce qui permit à Koen et Frédéric de donner plus de détails concernant leur vie en Suisse, en particulier au sujet de leur sexualité très libre. Piet et Greta dirent que cela ne les dérangeait pas, mais qu’ils préféraient une vie de famille plus conventionnelle, se marier et avoir des enfants.

Mardi 18 août 1964, chez l’ostéopathe, Gouda

L’après-midi, Koen et Frédéric se rendirent chez l’ostéopathe à vélo. Celui-ci habitait une maison ancienne, assez étroite. Ils sonnèrent et entrèrent comme indiqué sur la porte, ils se retrouvèrent directement dans une pièce qui servait de salle d’attente. Ils avaient un peu d’avance, ils s’assirent et attendirent une dizaine de minutes en feuilletant des magazines hors d’âge. L’ostéopathe sortit de son cabinet avec une dame et l’accompagna vers la sortie. Il était dans la vingtaine, avait les cheveux noirs, coupés courts, il portait une longue blouse blanche et une cravate, ce qui lui donnait un air sérieux malgré son jeune âge. Il salua les nouveaux arrivants :

— Bonjour Messieurs, désolé de vous avoir laissés seuls, je n’ai pas encore de réceptionniste.
— Bonjour, fit Koen, cela ne fait rien.
— Vous êtes Monsieur Maertens ? Votre mère a eu l’amabilité de vous prendre un rendez-vous.
— Oui, et je suis venu avec mon ami suisse, il est vacances chez nous.

Frédéric salua l’ostéopathe.

— Pourrait-il assister à la consultation ? demanda Koen. Il ne sait pas comment vous travaillez et cela l’intéresserait de voir.
— Bien sûr, mais… vous devrez vous déshabiller. Cela ne vous dérange pas ?
— Pas du tout. Il loge dans ma chambre.
— Parfait. Suivez-moi.

Ils entrèrent dans le cabinet de consultation, une pièce claire qui donnait sur l’arrière de la maison. Le sol était recouvert d’un parquet, la fenêtre était voilée par un rideau. Il y avait une table d’examen au milieu, ainsi qu’un bureau devant lequel les deux patients s’assirent. L’ostéopathe posa de nombreuses questions à Koen que Frédéric ne comprit pas. Il le pria ensuite de se déshabiller entièrement et de poser ses habits sur sa chaise.

— Je peux garder mon sous-vêtement ? demanda Koen.
— Si vous voulez.

Frédéric aurait préféré qu’il fût nu, mais il aimait aussi le voir en slip, bien qu’il préférât les blancs qui mettaient mieux en valeur les formes que les bleus. L’ostéopathe lui dit :

— Vous pouvez prendre la chaise et vous mettre en face de la table, vous verrez mieux.

Frédéric ne se le fit pas dire deux fois. Koen dut d’abord faire quelques pas devant le thérapeute qui observa sa démarche et sa posture. Il se coucha ensuite sur la table, sur le dos. L’ostéopathe lui fit de nombreuses manipulations dont le sens échappait à Frédéric qui appréciait cependant de voir le corps de son ami trituré, malaxé et étiré.

— Voilà, fit l’ostéopathe, j’aimerais encore regarder si votre coccyx est en place. Je pourrais aussi vous faire un massage interne. Vous permettez ? Cela va sûrement vous intéresser.
— Bien sûr, je connaîtrai ainsi toutes les facettes de votre métier.
— Oui, votre mère m’a dit que vous désirez devenir urologue, vous penserez à nous et vous pourrez nous adresser vos patients qui ont des soucis avec la prostate. Euh… je pourrais demander à votre ami de sortir pour cette partie de l’examen.
— Il serait très déçu, fit Koen en souriant, il peut rester.

L’ostéopathe enleva le slip de Koen et le posa sur ses autres habits.


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 03-11-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Très bonne idée que de poursuivre selon ton inspiration. C'est tout à fait normal de parler de chose qu'on aime et de les transcrire dans un récit.
C'est vrai que le monde médical offre assez de moments où les corps sont nus ou presque nus. c'est alors la porte ouverte pour faire aller l'imagination et se demander ce qui va suivre!

Pas le temps pour les deux garçons de s'occuper de leur zizi, ils doivent satisfaire un besoin urgent!
Cela n'empêche pas Koen de dévoiler son intimité à sa future belle-sœur!
La visite chez l'ostéopathe est aussi l'occasion de voir Koen nu (à la fin) pour un touché de prostate! Frédéric sait bien entendu ce que c'est !

Merci pour cette suite Daniel, ton récit est toujours aussi agréable à suivre et à lire.

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 03-11-2021

(03-11-2021, 05:27 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Très bonne idée que de poursuivre selon ton inspiration. C'est tout à fait normal de parler de chose qu'on aime et de les transcrire dans un récit.
C'est vrai que le monde médical offre assez de moments où les corps sont nus ou presque nus. c'est alors la porte ouverte pour faire aller l'imagination et se demander ce qui va suivre!

Pas le temps pour les deux garçons de s'occuper de leur zizi, ils doivent satisfaire un besoin urgent!
Cela n'empêche pas Koen de dévoiler son intimité à sa future belle-sœur!
La visite chez l'ostéopathe est aussi l'occasion de voir Koen nu (à la fin) pour un touché de prostate! Frédéric sait bien entendu ce que c'est !

Merci pour cette suite Daniel, ton récit est toujours aussi agréable à suivre et à lire.

Je t'embrasse!
Philou

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Tu as raison, c’est plus simple de parler de choses que l’on aime et, à mon avis, le résultat est meilleur. J’écris surtout pour mon plaisir et pas pour avoir le prix Goncourt (encore raté cette année…). Tant mieux si je peux partager ce plaisir avec d’autres personnes et tant pis si mes fantasmes vous laissent indifférents. Je ne vais pas revenir sur le manque d’inspiration et les doutes, je les ai déjà évoqués souvent ces dernières semaines.

Je trouvais plus amusant que la future belle-sœur voie le pénis de Koen au garde-à-vous, c’est pour cela qu’ils n’ont pas eu le temps de s’en occuper avant. J’aime bien cette curiosité au sein de la famille, même si cela n’ira pas plus loin entre eux.

Je pense que les médecins sont plus respectueux de la pudeur de leurs patients qu’à l’époque où se déroulait mon récit, ils est rare de se retrouver presque ou entièrement nu. Les ostéopathes font exception à la règle puisqu’ils doivent manipuler tout le corps, y compris la prostate. En Suisse les touchers rectaux par les ostéopathes sont autorisés, par contre en France c’est interdit. Je n’ai pas fait de recherches pour d’autres pays. Je précise quand même que je n’en ai jamais eus dans ce cadre et que ce sera un peu romancé.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 05-11-2021

Chapitre 10 - Vacances aux Pays-Bas (9)

Mardi 18 août 1964, chez l’ostéopathe, Gouda

L’ostéopathe donna des explications à Koen qui était maintenant totalement dénudé sur la table, couché sur le dos :

— Le traitement que je vous propose sera plus long que celui que ferait un médecin, ce n’est pas pour contrôler la taille de votre prostate qui ne pose en général aucun problème à votre âge. Ce traitement pourrait donc provoquer certaines réactions de votre corps, même si ce n’est pas le but recherché, si vous voyez ce que je veux dire.
— Tout à fait.
— Ne soyez donc pas gêné si cela arrivait, c’est naturel. Je n’y prends même pas garde. Quelle position préférez-vous ? Couché sur le dos ou à quatre pattes ?
— La position genu pectorale, vous voulez dire ?
— Je vois que vous êtes un spécialiste, fit le thérapeute en riant.
— J’ai déjà beaucoup lu de littérature médicale.
— C’est la première fois que vous avez un toucher rectal ?
— Chez un ostéopathe, oui. Dans d’autres circonstances cela m’est déjà arrivé.
— Je ne vous demande pas de me parler de votre vie privée, cela ne me regarde pas.

Koen se retourna, se mis à genoux puis posa ses avant-bras sur la table. Frédéric demanda s’il pouvait se rapprocher, il se leva et contempla la rondelle de son ami prête à recevoir le doigt du praticien, ainsi que ses couilles qui pendaient entre les cuisses. Cela provoqua aussi une réaction naturelle de son corps, il espéra que l’ostéopathe ne la remarquerait pas. Celui-ci mit un gant et introduisit son doigt après l’avoir lubrifié. Il vérifia d’abord la position du coccyx puis massa longuement la prostate. Koen restait impassible, du liquide s’était mis à couler de son méat, le prépuce s’était retiré. Frédéric sentit aussi du précum se répandre dans son slip.

Le thérapeute retira son doigt et enleva le gant. Il prit du papier et nettoya le fondement de Koen, puis lui dit que c’était terminé.

— Cela vous a-t-il fait du bien ? demanda-t-il en néerlandais à Koen pendant qu’il se rhabillait.
— C’était très agréable, je ne sais pas si cela a contribué à ma santé puisque je n’étais pas malade.
— Je ne vous souhaite pas de tomber malade, mais vous penserez à moi si cela devait arriver. Je n’ai pas d’autre patient pour le moment, je suis certain que votre ami voudrait aussi essayer, je ne facturerai pas la consultation comme c’est imprévu.
— Vous pouvez lui facturer, il est riche.

Koen se tourna vers Frédéric et lui dit en allemand :

— À ton tour !
— Moi ? Mais je n’ai rien.
— Moi non plus je n’avais rien. Ne sois pas timide, je t’ai déjà vu à poil.

Frédéric ne fut pas surpris outre mesure, il s’était douté qu’il devrait y passer. Il s’assit tout d’abord vers le bureau pour répondre à des questions concernant son état de santé puis se déshabilla. Il remarqua que son slip était mouillé, le thérapeute aurait vu les taches. Il l’enleva, profitant de nettoyer discrètement son gland avec l’étoffe du sous-vêtement. Il n’osa pas regarder l’état de son pénis lorsqu’il se retourna pour faire face aux deux hommes qui sourirent en le voyant.

— Je n’ai pas été sympa avec toi ce matin, dit Koen, j’aurais dû te laisser te masturber.
— Ne vous inquiétez pas, fit l’ostéopathe, comme je vous l’ai dit je n’y prends pas garde et c’est un signe de bonne santé. J’aime mieux ça que les patients qui viennent pour des dysfonctions érectiles.
— Vous en avez déjà eu qui éjaculent ? questionna Koen.
— Euh… Je viens de commencer et je pense que ce serait soumis au secret médical.
— Je suis désolé, je suis trop curieux.

Frédéric se calma pendant l’examen qui fut le même que celui de Koen, jusqu’à ce que l’ostéopathe lui demandât :

— Voulez-vous aussi un massage de la prostate ou préférez-vous arrêter ?

Il aurait préféré renoncer, mais il ne voulait pas se dégonfler, son ami se serait moqué de lui. Il choisit l’autre position, il resta couché sur le dos, les jambes repliées. Il bandait de nouveau, son gland était mouillé.

Koen se rapprocha pour mieux voir et il ne fut pas déçu du spectacle offert à ses yeux. Il aurait aimé prendre le pénis dans sa main pour le masser en même temps afin de provoquer une éjaculation mais il n’osa pas le faire pour ne pas déranger l’ostéopathe qui soignait la prostate. Frédéric essaya de se clamer en pensant que c’était la directrice de l’école qui le massait, cela ne suffit pas à le faire débander. L’ostéopathe n’insista pas très longtemps.

— Déjà fini ? fit Koen. Il me semble que cela a été plus long chez moi.
— Je n’ai pas de chronomètre, dit le thérapeute, mais vous m’avez donné une idée, je devrais en effet contrôler la durée. Vous pouvez vous rhabiller, Monsieur de Goumoëns. Euh… Pourrais-je vous demander de payer tout de suite ? Je vais préparer les factures, vous pourrez peut-être vous faire rembourser par votre assurance-maladie.
— Ne donnez pas trop de détails sur la nature du traitement.
— Je mettrai que vous aviez des lumbagos.

Koen et Frédéric payèrent leurs dus et quittèrent le cabinet.

— C’était plus intéressant que je croyais, fit Koen, je n’ai pas regretté d’être venu. Et toi, qu’en as-tu pensé ?
— J’ai un peu honte d’avoir bandé devant lui.
— Honte de bander ? Depuis quand est-ce honteux de bander alors que tu n’arrêtes pas de le faire depuis que je te connais ? Tu avais déjà bandé chez le Dr. Müller à Grindelwald. Ne te fais pas de souci pour ça, il verra beaucoup d’autres bites, comme moi.
— Toi tu ne pourras pas dire à tes patients que tu n’y prends pas garde, tu devras leur dire que ça t’intéresse beaucoup.
— L’ostéo a peut-être aussi menti.

Mardi 18 août 1964, maison de Koen, Gouda

Les deux amis rentrèrent à vélo, il faisait chaud et ils avaient soif. Ils burent un verre de limonade à la cuisine. Ils étaient seuls comme Koen l’avait dit, la mère et la grand-mère étaient en ville pour faire des achats, Piet et son amie étaient retournés à la piscine.

— Tu voudrais voir mon train électrique ? demanda Koen.
— Celui que tu avais montré à Hyacinthe ?
— Exactement, il est à la cave, je ne l’utilise plus. Je crois que mon père a plus joué avec que moi.
— Tu préférais jouer avec autre chose. Le train ne m’intéresse pas beaucoup.
— Tu as une autre idée ?
— On pourrait jouer au docteur, moi je serais l’ostéo et toi tu serais le patient. Et j’aurais autre chose à mettre dans ton cul que mon doigt…

Je ne vais pas vous raconter ce qui a suivi, je vous laisse l’imaginer. Je préfère passer à la journée suivante où nos deux héros iront dans le quartier rouge d’Amsterdam et je vous promets qu’il y aura une scène chaude non autocensurée. Je ne voulais pas écrire deux fois de suite la même chose.

Les globe-trotters vont me rétorquer que dans ce quartier il n’y a que des prostituées dans les vitrines et que ce n’est pas adéquat pour un récit gay. J’ai donc réfléchi à situer l’action dans un autre lieu typique de cette ville, lieu que vous découvrirez dans le prochain épisode. En attendant je vous souhaite un bon week-end. À suivre…




Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 08-11-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Belle suite!

La visite chez l'ostéopathe s'est bien déroulée. Comme on pouvait s'y attendre, Koen a été examiné et tout va bien. Il est clair qu'il avait une réaction mais pas de débordement excessif! Le slip de Frédéric lui aussi avait quelques taches.
C'est ensuite Frédéric qui est passé sous les mains (le doigt) du praticien. Il bandait du début à la fin, soit un signe de bonne santé souligné par l'ostéo.

Frédéric préfère jouer au docteur que d'aller jouer avec le train électrique de Koen. On peut le comprendre, c'est nettement plus amusant!

Pas besoin de description, on imagine très bien ce que les deux garçons ont fait ensemble!

Il me tarde de lire la prochaine suite et de découvrir le quartier "gay" de Gouda.
Merci Daniel pour cette suite et ton beau récit!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 08-11-2021

(08-11-2021, 10:24 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Belle suite!

La visite chez l'ostéopathe s'est bien déroulée. Comme on pouvait s'y attendre, Koen a été examiné et tout va bien. Il est clair qu'il avait une réaction mais pas de débordement excessif! Le slip de Frédéric lui aussi avait quelques taches.
C'est ensuite Frédéric qui est passé sous les mains (le doigt) du praticien. Il bandait du début à la fin, soit un signe de bonne santé souligné par l'ostéo.

Frédéric préfère jouer au docteur que d'aller jouer avec le train électrique de Koen. On peut le comprendre, c'est nettement plus amusant!

Pas besoin de description, on imagine très bien ce que les deux garçons ont fait ensemble!

Il me tarde de lire la prochaine suite et de découvrir le quartier "gay" de Gouda.
Merci Daniel pour cette suite et ton beau récit!

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

L’ostéopathe est resté professionnel. Si j’aime décrire des rendez-vous chez le médecin, je n'aimerais pas que ce soit un prétexte pour avoir des relations sexuelles avec lui, ni que mes personnages éjaculent en sa présence. Frédéric est très excité et ce n’est pas étonnant qu’il veuille immédiatement se soulager avec Koen, plutôt que de voir le train.

Petite précision : ils iront à Amsterdam. Je ne pense pas qu’il y avait un quartier gay à Gouda. Je ne sais pas non plus s’il y en avait un à Amsterdam à cette époque, ce que je raconterai sera imaginaire. Je dois être allé pour la première fois dans cette ville alors que j’avais 17 ans, en 1975, voir des prostituées dans des vitrines était quelque chose d’unique. Je n’ai évidemment pas pu (ou voulu) profiter de cette occasion.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 08-11-2021

Chapitre 10 - Vacances aux Pays-Bas (10)

Mercredi 19 août 1964, Amsterdam

Koen et Frédéric prirent le train pour Amsterdam après le petit déjeuner, ils y passeraient toute la journée, ne rentrant que tard dans la soirée. Ils débutèrent la visite de la ville par un tour du port en bateau-mouche.

— C’est plus impressionnant que vos quelques bateaux à vapeur sur le Lac Léman, fit Koen.
— Le paysage des vignes de Lavaux est plus beau qu’ici, mais tu as raison, ces énormes navires me fascinent. J’ai lu un reportage sur le paquebot France, cela me donnerait envie de le prendre pour traverser l’Atlantique.
— Je suis d’accord, tu n’as qu’a demander à ton père de nous payer la traversée.
— Je ne sais pas jusqu’à quand il financera nos envies sans me demander des comptes.
— On peut toujours rêver… Et commander des prospectus dans une agence de voyages ne coûte rien.
— Bonne idée. On va préparer notre voyage aux États-Unis de l’année prochaine avec différentes possibilités, dormir dans des hôtels cinq étoiles ou sous la tente, traverser l’Atlantique avec le France ou un canot à rames.

Ils traversèrent ensuite la vieille ville à pied, longeant les canaux. Ils s’arrêtèrent dans un restaurant pour manger un repas léger, du poisson accompagné de bière, puis se rendirent au Rijksmuseum pour voir l’exposition Le nu masculin dans la peinture néerlandaise que leur avait conseillée la grand-mère.

Koen relevait les erreurs anatomiques commises par les peintres.

— Tu ne peux pas considérer que l’art ne reflète pas la réalité ? fit Frédéric. Il n’est que la représentation que s’en fait l’artiste.
— Cela n’empêche pas la précision. Ils devaient avoir des modèles. Regarde cette peinture. La bite est trop petite.
— Le modèle pouvait en avoir une petite. Ou il faisait froid dans l’atelier et elle s’était ratatinée.
— Je préfère la photographie, dit Koen.
— Elle avance ta collection de pénis ?
— Pas vraiment, il faudra que je trouve une idée à la rentrée pour photographier les autres élèves à poil.

Après la visite du musée, Koen regarda le plan de la ville et proposa à Frédéric :

— On va dans le quartier rouge maintenant, il s’appelle De Wallen.
— Je te suis. Tu feras le guide.
— Je n’y suis jamais allé.
— Tu n’y es jamais allé ?
— Non, quand je venais avec mes parents ils évitaient d’y passer. Mais mes camarades d’école en parlaient avec beaucoup de détails, comme s’ils étaient des habitués.

Ils arrivèrent dans le quartier après une demi-heure de marche. Les vitrines se succédaient avec les prostituées peu vêtues attendant leurs clients dans une ambiance supposée érotique qui n’excitait pas Koen :

— Je dois dire que je suis déçu, il n’y a que des femmes.
— La majorité des hommes sont hétérosexuels.
— Il pourrait quand même y avoir une vitrine sur dix avec un homme.
— Tu as envie de coucher avec un prostitué ?
— C’est pour parfaire mon éducation.

Après avoir atteint la fin du quartier, ils firent demi-tour.

— On fait quoi ? demanda Frédéric. On va au musée Van Gogh ?
— Non, attends, je vais demander.

Koen s’arrêta vers une vitrine, la dame ouvrit la porte :

— Tu veux entrer, beau gosse ? Je peux même vous recevoir les deux en même temps.
— Nous ne sommes pas très expérimentés avec les femmes.
— Vous êtes puceaux ? Pas grave, on prendra tout notre temps.
— À vrai dire nous sommes homosexuels et nous préférerions un homme.
— Je peux vous sucer, je le fais très bien. Ou vous pénétrer avec un gode.
— Non, je voulais seulement vous demander s’il y a des hommes dans ce quartier.
— Pas à ma connaissance, mais je peux te donner une adresse à un autre endroit.

Koen la nota sur le plan de la ville.

— C’est une péniche qui s’appelle Paradijs, dis au capitaine que tu viens de la part de Floortje.
— C’est très aimable de votre part.

Koen traduisit la conversation à Frédéric et ajouta qu’il pourrait laisser un pourboire à la dame.

— Il ne fallait pas, dit la prostituée, c’est trop, vous ne voulez vraiment pas que je vous suce ?

Frédéric refusa poliment et les deux amis se dirigèrent vers l’endroit mentionné sur le plan. Ils trouvèrent facilement la péniche Paradijs dont le pont était recouvert d’un jardin. Un homme en short et torse nu, bronzé et barbu, une casquette de capitaine sur la tête, entretenait les plantes vertes.

— Tu es sûr que c’est ici ? s’étonna Frédéric, on ne dirait pas que c’est un bordel.
— Je vais demander. Bonjour, Monsieur, dit-il en s’adressant au capitaine.
— Salut. Que désires-tu ?
— C’est Floortje qui m’a donné votre adresse. Elle m’a dit que… que nous pourrions…
— Je vois. Montez à bord, je vais vous expliquer.

Le capitaine leur écrasa la main.

— Vous avez plus de dix-huit ans ?
— Oui, dit Koen.
— Parfait, on ne veut pas de gamins chez nous, comme cela pas d’ennuis. Vierges avec des hommes ?
— Euh… non.
— Moins de vingt ans ?
— Oui.
— Je vous fais un prix spécial jeunes. Une boisson, une fellation, un spectacle et une passe avec capote obligatoire, payable d’avance. OK ?
— OK ! Voyez avec mon ami, il est Suisse et c’est lui qui a la pompe à phynances.
— Normal, c’est le pays des banques.

Frédéric s’acquit du montant demandé qui était peu élevé. Ils entrèrent dans la cabine et descendirent à l’étage inférieur par un escalier raide. Il y avait des canapés de cuir brun de chaque côté, avec des tables basses ; au fond, un bar étroit mais qui semblait bien fourni et une porte fermée. La pièce était éclairée par des fenêtres en hauteur. Un homme était déjà assis sur la droite, un client dans la cinquantaine. Koen et Frédéric s’assirent en face.

— Du monde ! cria le capitaine.

La porte s’ouvrit, le barman entra dans la pièce, il était maigre, les cheveux coupés courts, vêtu d’un seul string noir et d’un nœud papillon. Il proposa à Koen et Frédéric une flûte de Crémant d’Alsace car il venait d’ouvrir une bouteille. Les deux amis acceptèrent et trinquèrent.

Le barman mit en marche un électrophone qui diffusa de la musique douce. Le capitaine ferma les rideaux noirs des fenêtres grâce à des cordelettes et la pièce fut plongée dans l’obscurité. Trois ombres entrèrent dans la pièce et virent s’asseoir à côté des clients. Koen eut l’impression que son nouveau voisin était vêtu d’une robe, tandis que Frédéric devinait un jeune homme habillé d’une combinaison largement décolletée qui lui susurra son prénom, Rembrandt, avant de lui dénouer sa ceinture et de lui ouvrir sa braguette.



Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Philou0033 - 09-11-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Belle suite.

Découverte d'Amsterdam par les deux garçons.
La visite du port maritime est toujours quelque chose d'impressionnant. Les bateaux sont énormes, rien de comparable avec ceux qui navigues sur le lac Léman.
La visite du Rijksmuseum sur le nu masculin dans le peinture néerlandaise n'était pas dans les attente de Koen. Il est vrai que la peinture n'a tien à voir avec la photographie.
Passage dans le quartier "De Wallen" montre des dames dans des vitrines. Pas d'homme en vitrine.
Une demande à une prostituée faite par Koen pour savoir s'il y a des hommes pour les gays quelque part.
Finalement ils se rendent sur al péniche "Paradijs". C'est effectivement un bordel gay. Les deux garçons y pénètrent et le début du spectacle commence.

Il me tarde de lire la suite et découvrir ce qu'il va se passer!

Merci Daniel pour cette suite.

Je t'embrasse!
Philou


Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Nostalgique - 09-11-2021

Bonjour Daniel !
Je sens que je vais aimer, comme tout ton récit du reste, cette séance sur la péniche car cela me remettra de nombreuses décennies en arrière où, avec un mien ami, nous avions fait une plongée, modeste, dans ce quartier en fait affreusement triste. Dans l'alcôve aussi misérable que son locataire, nous avions fini par nous donner nous-même du plaisir, sous l'œil intéressé du maître des lieux, pas tout jeune ce qui expliquait son sexe qui pendait misérablement !
Je t'embrasse là où tu en as envie, donc sur la joue gauche (ou droite) !
Nostalgique 


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (gay) - Lange128 - 09-11-2021

(09-11-2021, 11:02 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Belle suite.

Découverte d'Amsterdam par les deux garçons.
La visite du port maritime est toujours quelque chose d'impressionnant. Les bateaux sont énormes, rien de comparable avec ceux qui navigues sur le lac Léman.
La visite du Rijksmuseum sur le nu masculin dans le peinture néerlandaise n'était pas dans les attente de Koen. Il est vrai que la peinture n'a tien à voir avec la photographie.
Passage dans le quartier "De Wallen" montre des dames dans des vitrines. Pas d'homme en vitrine.
Une demande à une prostituée faite par Koen pour savoir s'il y a des hommes pour les gays quelque part.
Finalement ils se rendent sur al péniche "Paradijs". C'est effectivement un bordel gay. Les deux garçons y pénètrent et le début du spectacle commence.

Il me tarde de lire la suite et découvrir ce qu'il va se passer!

Merci Daniel pour cette suite.

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Cette fascination pour les bateaux est aussi la mienne et je ne manque jamais de faire un tour dans le port lorsque je suis dans une ville qui en possède un. Si je continue ce récit avec la troisième partie qui serait le voyage en Amérique, il est certain qu’ils feront une des traversées sur l’eau.

La considération sur l’art est aussi valable pour mes récits, je ne décris pas la réalité, seulement une représentation. Peu importe que mon histoire ne soit pas très vraisemblable avec mes personnages qui vivent en quelques semaines de nombreuses aventures très différentes les unes des autres (même si le sexe en est le dénominateur commun).

La visite du quartier chaud est décevante, heureusement que Koen obtient l’adresse d’un bordel gay. J’en reparlerai dans la réponse suivante.

Je t’embrasse.

Daniel