JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) (/showthread.php?tid=2) |
Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 15-01-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Phil discute avec David puis avec Nathan pour clarifier la situation. Comme cela tous savent à quoi s’en tenir et cela évitera probablement des conflits ultérieurs. C’est une période difficile pour tout le monde. Je te souhaite un bon week-end et t’embrasse. Daniel Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 15-01-2021 (15-01-2021, 07:56 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonsoir [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Il est important que les cousins parlent entre eux de ce qui est important. Ils savent que Julien, cloué dans un lit d'hôpital n'a pas fort le choix. C'est donc à Phil et ses cousins de se montrer à la hauteur! Il est certain que Phil fera tout ce qu'il faut pour son chéri! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire! Très bon week-end à toi aussi! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 18-01-2021 Il est presque quinze heures quand j’arrive dans la chambre de Julien. Dès que j’ouvre la porte je vois Julien qui arbore un très large sourire, il est impatient de me serrer dans ses bras. Nous nous embrassons, peu importe si nous pouvons être vus par les vitres de la chambre, c’est un moment rien qu’à nous. Julien m’explique qu’il a eu une séance de radioscopie et que son bras va déjà bien mieux et que dans une dizaine de jour il pourra faire ôter le plâtre. En ce qui concerne ses deux jambes, le délai est plus long, environ un bon mois. Je lui dis que de toute manière il aura quelqu’un pour l’aider et que je fais partie de ceux qui sont disponibles. Julien éclate de rire, moi aussi d’ailleurs, cela me fait tellement plaisir de le voir comme ça. Jul : « Mais je sais que tu es là pour m’aider, d’ailleurs, peux-tu m’apporter l’urinal ? Moi : Bien entendu Juju, tout de suite ! J’apporte ce réservoir oblong en plastic servant à satisfaire un besoin urgent. Je le présente à Julien qui le place devant lui, ou plutôt à hauteur de son pénis. Julien ne s’embarrasse pas de ma présence et urine donc dans le récipient. Une fois sa miction terminée, je vais vider le contenu dans la toilette et ensuite je rince l’objet à grande eau. En revenant vers Julien, je remarque qu’il me sourit gentiment. Je me demande pourquoi. Jul : Merci Phil, tu es super. Moi : Mais de rien, c’est tout naturel. Jul : Pas pour tout le monde. Je sais que tu es là pour moi et je t’en remercie. Moi : Mais Juju, je fais ça parce que je t’aime ! Jul : Je le sais Phil. Mais je vois que tu es songeur depuis deux jours. Dis-moi ce qui ne va pas ! Moi : Je suis inquiet car j’ai peur que parfois tu sois seul quand tu seras à la maison et qu’il n’y aura personne auprès de toi ! Jul : Mais ce n’est la mer à boire Phil. Moi : Julien, je n’y peux rien mais cela me perturbe que tu restes seul peut-être des heures durant. Jul : Non Phil, ne t’inquiète pas, si je suis seul de temps en temps, c’est normal. Il ne faut pas que vous mettiez vos activités de côté uniquement pour moi ! Moi : Mais Julien, je ne te comprends pas. Jul : C’est une bonne façon de me laisser du temps pour que je puisse penser à l’avenir, je dois pouvoir envisager de m’occuper de moi et ainsi prendre des décisions personnelles en pleine connaissance de cause. Moi : Oui, je comprends ton point de vue. Je ferai ce que tu veux car je t’aime et que j’ai confiance en toi ! Jul : J’ai vu la psychologue ce matin et elle m’a bien dit que je devais pouvoir prendre du recul et que d’être de temps en temps seul est une bonne chose pour que je ne me contente pas d’être aidé mais bien de participer à ma revalidation en toute connaissance de cause. Moi : Merci de me dire ça Julien. Tu sais je viens de chez la psy moi aussi. Je lui ai expliqué ce qui me tarabustait, elle m’a tenu à peu près le même langage. Elle veut que je ne m’inquiète pas. Elle ajoute que notre amour en sera renforcé ! Jul : Viens dans mes bras Phil. » Je me couche sur le lit à côté de Julien et nous nous enlaçons. Pas besoin de mot, dans tout mon être je ressens tout l’amour qui nous unit. Je sens cette connexion entre nous, ce feeling qui émane de nos deux âmes. Je suis certain que Julien a dû réfléchir des heures durant à sa situation ainsi qu’à notre liaison amoureuse. Il s’est rendu compte que je l’aime plus que tout, ce qui est également bien vrai pour moi aussi. Nous sommes deux pièces de puzzle qui s’emboitent l’une dans l’autre et rien ne peut changer cet état de fait. Je penche ma tête vers celle de Julien, mes lèvres rencontrent les siennes. Notre baiser se fait plus pressant et nos bouches s’ouvrent pour laisser nos langues entrer dans la danse. Je sens mon ventre qui me brûle, mais nous devons rester sages. Nous devons nous contenter de nous embrasser avec fougue et nous aurons le temps de nous cajoler dans quelques jours. Alors que nous nous embrassons quelqu’un frappe à la porte. Julien n’a pas le temps de répondre que la porte s’ouvre. Nos lèvres se séparent et nous tournons la tête vers le visiteur. C’est Nathan, il reste coi, debout dans l’ébrasement de la porte. Il ne s’attendait pas à nous voir nous embrasser. Julien lui dit : Jul : « Bonjour Nathan, ne reste pas planté là, avance ! Nat : Heu, je…enfin Jul : Nous nous embrassions ton cousin et moi, je suppose que tu n’es pas gêné par ce que tu viens de voir ? Nat : Non, bien sûr, j’ai juste été surpris. Moi : Tu vois Nat, nous avons profité d’un moment de calme pour être un peu plus proches ! Nat : J’en suis très heureux et je vois que vous vous aimez ! Mais je voulais, comment dire, je voulais parler avec Julien. Jul : Je t’écoute Nathan. Moi : Veux-tu que je sorte un moment Nat ? Nat : Non, ce n’est pas nécessaire, tu peux rester. Voilà Julien, j’ai eu une conversation ce matin avec Phil. Il m’a dit que tu savais ce qui s’était passé entre nous. Je voulais m’excuser auprès de toi, car je me sens mal Julien. Je ne veux pas perdre l’amitié qui nous unit, toi, Phil et moi. Je suis vraiment désolé, je sais que je n’aurai pas dû être si entreprenant. Jul : Merci pour ta franchise Nathan. J’étais fâché de découvrir ce qui s’est passé. Puis j’ai réfléchi et j’en ai parlé avec Phil. J’ai compris que c’était comme une « expérience » à la suite de tes questionnements. J’ai donc pardonné à Phil qui m’a immédiatement expliqué ce qui s’était passé. Alors, je te pardonne aussi Nathan et sache que notre amitié est toujours intacte. Nat : Merci Julien, merci, je suis maintenant moins stressé qu’en entrant dans la chambre. Jul : Allez viens près de moi me faire un câlin ! » Nathan se dirige vers Julien, il me regarde en passant à côté de moi. Je vois un sourire timide orner sa figure et ses deux yeux humides au bord des larmes. Julien ouvre ses bras pour enlacer Nathan, il s’y love et pleure doucement. Julien lui caresse les cheveux avec sa main libre. Par la suite Nathan dit dans le creux de l’oreille de Julien : « Merci Julien, tu es formidable ». Je suis très heureux que Nathan n’ait pas attendu pour venir s’excuser auprès de Julien. Il a bien compris qu’il devait faire cette démarche pour Julien, mais aussi pour lui. Il devait affronter les conséquences de ce qui s’est passé. Il est super mon cousin et il a du cran. Je m’approche d’eux et je les enlace. Nathan reste encore un moment avec nous. Nous parlons de notre retour vers Bruxelles, de l’installation de Julien dans une chambre préparée pour le recevoir, de nos futures études, etc. Julien dit aussi à Nathan qu’il lui souhaite de trouver un gars super pour qu’il puisse découvrir ce qu’est une relation homosexuelle. Julien ajoute qu’il peut toujours prendre contact avec nous, s’il a des questions à nous poser. Je remarque que Nathan s’est métamorphosé depuis son entrée dans la chambre. Il se sent merveilleusement bien. Tout comme lui, je suis aussi délivré d’un poids qui me pesait sur l’estomac. Je comprends pourquoi la psy m’a dit que de rester soi-même dans une relation amoureuse est très profitable et que j’ai cette force intérieure qui me permet l’ouverture aux autres et envers Julien. Le bruit du chariot qui passe dans le couloir qui nous indique que l’heure du souper a sonné. Nathan dit au revoir à Julien en lui donnant un baiser sur la joue. Julien est heureux d’avoir eu cette visite. Je dis à Nathan de prévenir que je serai encore en retard ce soir pour le repas. Nathan nous fait un clin d’œil et quitte la chambre. Jul : « Je suppose qu’il se doute de quelque chose. Moi : Bien entendu, il n’est pas né de la dernière pluie. Jul : Et le reste de la famille ? Sont-ils au courant eux aussi ? Moi : Tu sais Juju, je me suis fait chambrer hier soir et j’ai même pété un câble. Jul : Tu m’en diras tant. Moi : Oui ils se doutaient que nous avions eu un moment d’intimité, le tout avec des sous-entendus et autres réflexions. Jul : Oui, je vois ce que tu veux dire. Bon, je suppose qu’il n’y a rien de méchant. Moi : Je sais Juju, mais je n’étais pas dans mon assiette, je ruminais un tas de choses relatives à notre retour à Bruxelles, l’organisation que nous devons mettre en place, … etc. Jul : Je m’en doutais Phil. J’avais vu que tu étais perturbé hier soir. Arrête de penser, tes parents et ta famille seront là pour nous, enfin surtout pour moi. Alors ne t’inquiète plus. Moi : Je sais Juju, c’est ce que la psy m’a dit elle aussi. Jul : Viens me faire un câlin mon Philou au grand cœur. » Je viens me blottir dans les bras de mon Juju d’amour. Nous nous regardons, les yeux dans les yeux. Plus besoin de parole pour nous dire que nous nous aimons, un regard suffit. L’infirmière frappe à la porte et dépose le plateau du souper sur la table. Elle arbore un large sourire en me disant : « Tu apporteras bien le plateau à Julien. Bon appétit. A demain ! » Je dépose le plateau sur la tablette à roulette et je présente l’ensemble à Julien. Je l’aide pour le placer un peu plus droit pour qu’il puisse manger à son aise. Il y a trois tartines jambon-fromage, une orange et un pot de yaourt. Comme boisson c’est une petite bouteille d’eau et une tasse de café. Julien mange de bon appétit. Une fois le repas terminé, je replace la tablette à roulette à sa place et je dépose le plateau sur la table. Je rejoins alors Juju et nous lisons ensemble un BD de Black et Mortimer. Nous profitons de ce moment de calme pour être côte à côte, je tiens la BD et nous la lisons ensemble. Julien me caresse les cheveux avec sa main libre. J’aime bien cette sensation sur mon crâne, c’est délicat et à la fois sensuel. On frappe à la porte de la chambre. Julien dit : « Entrez ». C’est alors que Claude fait son apparition et qu’il nous dit : Cla : « Bonjour les amoureux ! Jul et Moi : Bonjour Claude ! Cla : Vous êtes bien calmes ce soir. Alors Julien la journée a été bonne ? Jul : Oui, super. J’ai eu la visite de la psy au matin, puis Phil est venu et ensuite son cousin Nathan. Cla : C’est super ça. Moi : Puis-je te poser une question Claude ? Ne te méprends pas sur mes propos ! Cla : Oui, je t’écoute. Moi : Hier soir, j’avais l’impression que tu nous avais, comment dire, « épiés » lorsque nous étions ensemble Julien et moi ! Cla : Heu, pas vraiment ! Moi : Tu sais Claude, j’ai bien vu que tu étais, hem…qu’une bosse ornait le devant de ton pantalon ! Cla : Oui je le reconnais. Je sais que vous êtes gays, ce que je respecte. Je dois vous avouer que je suis bisexuel. Alors je n’ai pas pu m’empêcher de vous mater un peu. Jul : Je m’en doutais aussi Claude. Moi : Merci d’avoir été honnête avec nous. Pas de souci, nous ne sommes pas pudibonds. Cla : Je suis désolé, je n’aurais pas dû vous regarder d’autant plus que vous me faisiez confiance. Moi : C’est du passé. Jul : Idem pour moi. Cla : Je vous laisse le champ libre et promis, je ne vous regarderai pas ! Moi : Merci Claude, super ! » Claude repart avec le plateau du souper et referme la porte de la chambre. Julien et moi nous nous regardons et éclatons de rire. Claude est donc « bi », raison pour laquelle il était excité hier soir après nous avoir vu nous donner du plaisir. Il n’en faut pas plus pour que je range la BD et j’embrasse à pleine bouche mon amour. Je me couche à côté de Juju. Pas besoin d’être devin pour savoir que le phallus de mon amour a déjà pris de bonnes proportions. Julien s’attaque à la braguette de mon short avec sa main libre. Je l’aide en ôtant la ceinture et en ouvrant le bouton. Julien dézippe la tirette, baisse mon short et mon slip en même temps. Mon sexe bandé claque sur mon bas ventre. Ma main se faufile sous le drap et vient prendre le phallus de Juju, tandis qu’il a déjà mon sexe dans la paume de sa main. Nous nous masturbons mutuellement, doucement, lascivement. Nous en profitons pour donner un simple plaisir à l’être aimé, sans autre artifice, seulement avec nos mains. Nos lèvres se retrouvent elles aussi, nos langues se fraient un passage au-delà de la barrière d’émail blanc pour entrer dans la danse. Nous sommes une nouvelle fois hors du temps. Plus rien n’a d’importance si ce n’est l’être tant aimé. Nous sommes dans notre cocon, bien blottis l’un contre l’autre, nous donnant du plaisir mutuellement. La tension augmente et nous sentons chacun que nous allons bientôt jouir. Nos respirations s’accélèrent, nos gémissements se font plus sonores, nous nous caressons à l’unisson et enfin, ivres de bonheur, nous laissons nos semences s’écouler par jets saccadés sur nos ventres et sur les draps. Moi : « Merci Juju, je t’aime ! Jul : Merci à toi Phil, je t’aime ! » Nos bouches et nos langues se retrouvent pour un baiser prononcé. Nous sommes heureux, nous nous sommes retrouvés, nous savons que nous nous aimons à un point tel que nos visages expriment pleinement le bien être dans lequel nous nageons. Je me lève pour aller m’essuyer, mais Julien me retient. Il prend son drap et essuie le sperme qui macule toujours mon ventre. Je le regarde et il me dit : Jul : « Comme ça j’aurai l’impression que tu es toujours avec moi pour la nuit ! Moi : Tu sais Juju, j’aimerais tant pouvoir dormir avec toi. Dans deux jours nous pourrons nous endormir dans les bras l’un de l’autre. Jul : Je sais Phil, j’attends ce moment depuis longtemps. Moi : Et moi alors. Jul : Je t’aime ! Moi : Je t’adore ! » On frappe à la porte. Julien dit alors : « deux secondes ». Peu après c’est Claude qui entre dans la chambre. Il a le sourire aux lèvres. Il nous demande alors : Cla : « Alors les garçons, vous avez passé un bon moment ? Jul : Oui Claude, merci à toi de nous avoir laissé du temps pour nous retrouver. Cla : Pas de souci. C’est normal quand je vois deux beaux mecs comme vous ! Moi : Oui, bon. Tu avoues que tu craques pour nous ! Cla : Oui, un peu pour être honnête. Jul : Tu auras des souvenirs en tête lorsque tu penseras à nous ! Cla : Oui ! Bon je dois poursuivre mon tour. Je dois vous dire que c’est ma dernière nuit et que je suis en congé pour deux semaines. Je vais passer du temps avec ma compagne et ma petite fille. Nous ne nous verrons donc plus. Jul : Oh, dommage, je te trouve tellement sympa Claude. Cla : Si vous repassez par l’hôpital un jour, n’oubliez pas de venir me saluer. Je voudrais vous faire un gros câlin ! Jul et moi : Pas de souci. Jul : Viens. Claude se penche vers Julien et lui fait un câlin. Puis il se relève et puis il vient m’enlacer. Il fait un pas en arrière et ajoute : Cla : Vous formez un très beau couple. Prenez soin de vous. Je vous souhaite le meilleur pour l’avenir. Soyez heureux. » Nous n’avons pas le temps de répondre que déjà Claude ferme la porte derrière lui. Je pense qu’il est très ému. Je regarde Julien, il pense la même chose que moi car il me dit que c’est le plus gentil des infirmiers, attentif au bien-être de son patient et toujours souriant. Ils sont rares les infirmiers comme Claude et Julien sait qu’il lui a remonté le moral plusieurs fois. J’embrasse Julien et je lui souhaite une bonne nuit, ajoutant que je passerai demain. Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 18-01-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Phil aide son chéri à satisfaire un besoin naturel. Ensuite alors que les deux ados s'embrassent sur le lit, c'est la visite de Nathan. Il est venu s'excuser auprès de Julien pour son comportement avec Phil la veille. Julien est content d'avoir vu Nat s'excuser, les deux garçons gardent leur amitié intacte. Phil raconte la soirée de la veille où il a entendu des suppositions concernant leur relation. Phil a péter un câble et est allé se coucher. Claude est toujours bienveillant avec les deux tourtereaux. Je t'embrasse Philippe Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 18-01-2021 (18-01-2021, 06:13 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Que dire suite à ton commentaire. Oui Phil est là, ile st présent pour aider Julien, même pour ses besoins. Nathan arrive et veux s'excuser auprès de Julien pour son incartade avec Phil. Julien le pardonne. L'amitié est plus forte, et tus sais que l'Amitié avec un grand "A" est quelque chose de précieux pour moi! Les deux garçons ont la chance d'être tombés sur Claude, cet infirmier au cœur d'or! Merci Philippe de suivre le récit et de laisser à chaque fois un commentaire ! Je t’embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 19-01-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Phil s’inquiète de la solitude de Julien lorsqu’il sera à la maison, puis Nathan vient s’excuser de sa conduite. Cet incident ne perturbera pas leur amitié. Claude les laisse s’aimer en leur promettant de ne pas regarder alors qu’il l’avait fait le soir avant… Phil dit qu’ils ne sont pas pudibonds, c’est normal lorsqu’on est personnage de récit érotique. Que ferions-nous si nos héros étaient pudibonds ? Je t’embrasse. Daniel Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - bech - 19-01-2021 21 décembre : Bien que la première visite à l'hôpital de Julien se soit bien passé, Philippe n'est pas très bien au retour et dans la soirée, Amandine vient avec Joseph pour lui remonter le moral. Le lendemain, c'est toujours le chauffeur Marcel qui est dans la bus. Il apprend la nouvelle au sujet de Julien et de ses parents. La première heure de conduite se fait avec le moniteur Didier, les deux suivantes avec Xavier. A l'hôpital, au début, Julien ne se souvient pas de Phil, ce qui est très perturbant pour lui. Philippe tient la main de Julien comme il l'avait fait la veille. Finalement, julien se souviens de lui, des noms des moniteurs d'auto école, de Delphine, de Stéphanie et du bien que lui procure un bisou. Philippe craint que Julien pose des questions sur ses parents, mais ce sera pour plus tard et pas en sa présence. 23 et 28 décembre : Obsèques de Pierre et Béatrice le matin. Diverses connaissances de Philippe ou de Julien sont venues. L'après midi, c'est avec Françoise et David que Philippe est accompagné à l'hôpital de Charleroi. Un médecin veut lui parler avant qu'il voit Julien. Ce dernier est de plus en plus conscient et a fait des crises en apprenant la mort de ses parents. Julien accueille mal Philippe en lui reprochant de ne pas lui avoir parlé de ses parents, il remarque aussi que Stéphanie n'est pas là. Il va jusqu'à reprocher à Philippe d'être venu et dit qu'il ne veut plus le voir tout comme la psychologue. En sortant, Philippe s'évanouit et se pisse dessus. On lui filera une blouse pour qu'il sorte de l'hôpital. Philippe est désespéré en pensant que Julien ne l'aime plus mais sa tante Françoise pense que c'est un problème passager, Julien devant digérer le décès de ses parents. Nathan, le frère de David, 15 ans et demie, est de retour. Ils se voient nus avec Philippe au moment de la douche et Nathan choisit de passer la nuit avec Phil. Il le masturbe même pendant la nuit et du coup, Philippe fait de même. Nathan pense être gay. 30 décembre Avec David, ils rediscutent de la nuit, Françoise arrive et demande des explications sur la propreté des draps. Nathan se sent coupable d'avoir branlé Phil et avoue être gay. Françoise le prend aussi bien que David et dit qu'elle s'en doutait. Stéphanie et Delphine doivent venir et dormir dans la chambre où ont été Philippe et Nathan. Donc, Françoise va changer les draps. A l'hôpital, la psychologue reçoit Philippe, Delphine et Stéphanie pour faire le point et leur donner des conseils. Stéphanie va voir Julien en premier. Julien ouvre ses bras et se laisse enlacer par sa sœur. Ils restent une demi heure à discuter et à pleurer un peu. puis Stéphanie appelle Delphine pour qu'elle la rejoigne. Philippe s'impatiente et la psy lui propose de faire un tout accompagné d'une infirmière. Finalement Delphine l'appelle pour qu'il aille à coté de Julien. Mais ils se contenteront de rester un quart d'heure à se regarder et se tenir la main sans parler. D'après Delphine, Julien en veut à Philippe de n'avoir rien dit de la mort de ses parents, mais comprend toutefois que ce n'était pas évident. Après des soins par une infirmière, Julien redemande Stéphanie et ils discutent ensemble, puis comme le médecin estime que la visite a assez durée, Stéphanie demande à Philippe de le remplacer. Julien ouvre les bras pour l'enlacer et remercie Philippe d'être auprès de lui en lui disant à demain. Ils se font un bisou. 1 janvier 2021 Ils font le bilan de la visite. Julien a été content de voir Stéphanie et ils ont envisagé l'avenir. Une fois Delphine entré, il leur a dit son trouble après avoir été informé de l'accident et de la mort de ses parents. Mais il s’est rendu compte qu’il était allé trop loin en repoussant Phil comme il l’avait fait et avait peur d’avoir brisé l’amour qui les unissait. La soirée s'est bien passée avec un apéro. Philippe a averti ses parents et Amandine de l'amélioration. Malgré tout Stéphanie n'a pas le moral après le repas. La nuit, Philippe dort avec David. Mais il rêve que le coeur de Julien s'est arrêté et ne repart pas et fait pipi au lit. En plis, il avait emprunté un pyjama à David, un truc de plus à laver. 4 janvier 2021 La mère de Julien est arrivée, ils préparent le retour de Julien (et Stéphanie) dans la famille de Philippe et Delphine. La mère s'entend avec le médecin et un transfert est envisagé pour lundi. Julien hésite car il ne veut pas être une charge pour la famille de Philippe, mais Philippe le convainc, entre autre parce qu'il pourra retrouver des gens qu'il aime. 6 janvier 2021 Après la visite, Phil reste un peu plus avec Julien et s'endort en lui tenant la main. Il rêve qu'il est avec lui nu sur une plage mais est réveillé par l'arrivée de l'infirmier. Julien lui a sonné pour avoir l'urinal. Il n'a pas voulu réveiller Philippe pour ça. Mais Philippe dit qu'il aurait pu s'en charger et souhaite le faire la prochaine fois. Pue après, Philippe sort de la chambre pour demander à Claude l'infirmier de les laisser tranquille un moment pour 'se faire plaisir'. L'infirmier est d'accord pour un quart d'heure. Ils se masturbent mutuellement et Philippe termine par une fellation. Philippe rentre tout content et pour la fin de l'après midi, ils vont à la piscine. Nathan en profite pour lui demander si avec Julien, ils se sont fait plaisir. Philippe le confirme. Nathan répond qu'il s'en était douté vu son ait réjoui. 8 janvier 2021 Nathan fait son C.O auprès de son père qui s'en doutait et l'embrasse. Tout le monde dans la famille approuve. Après l'apéro, Philippe demande à téléphoner à Amandine. Il lui propose d'avertir les autres pour qu'ils viennent voir Julien à l'hôpital. Elle rappelle plus tard, ils viennent tous dans 2 voitures demain après-midi. Comme la mère de Philippe occupe une chambre, Nathan vient dans celle de David pour coucher sur un matelas pneumatique. 11 janvier 2021 Sous prétexte qu'il s'est dégonflé (peut être en l'aidant un peu ou en tout cas en ne cherchant pas à le regonfler), Nathan finit la nuit au milieu du lit entre son frère et son cousin et réveillera Phil vers 9 heures alors que David est déjà levé. Philippe arrive une demi heure avant les visites à l'hôpital, mais l'infirmier Claude lui dit de rentrer. Julien a besoin de faire caca et est un peu gêné devant Philippe qui par contre trouve tout à fait normal de l'aider. Ensuite, c'est l'arrivée d'Amandine et Joseph suivis de tous les autres. Même le moniteur Didier est venu. Stéphanie et Delphine apportent les muffins au chocolat préparés dans la matinée, alors que David et Nathan entrent avec de gros bouquet de fleurs. On lui a aussi apporté des BD (6 en tout). Julien est ému de voir tout ce monde. Ils viendront discuter avec lui par groupes de deux. 13 janvier 2021 Après les visites, Philippe reste encore avec Julien. Ce dernier pense que lors de sa visite, Nathan voulait parler de quelque-chose, mais Philippe l'a dissuadé. Il demande si Nathan a été entreprenant avec lui. Philippe le confirme mais dit que ça c'est limité à une branlette réciproque et que dans la matinée, il a refusé que Nathan recommence. Julien est satisfait de l'explication et ne lui en veut pas. Philippe reste avec Julien au moment de son repas et s'arrange avec Claude qui est exceptionnellement infirmier de nuit. Malgré tout, au retour, Philippe est assez anxieux sur comment sera l'avenir avec Julien et ne supporte pas les allusions de l'oncle Martin au sujet de son retour tardif. 15 janvier 2021 Le lendemain matin, Philippe s'inquiète avec sa mère de la manière dont on s'occupera de Julien lorsqu'il reviendra en cours et que les autres travailleront aussi. Bon, on est juste au début de l'été et en 2 mois (ou au moins un et demie), l'état de Julien peut s'améliorer pour lui donner plus d'autonomie même s'il garde quelques plâtres. Ensuite Philippe va voir Nathan et lui dit que Julien avait deviné pour leur branlette. Il comprend que c'était une expérience pour Nathan mais est content que Philippe ait refusé de recommencer. Nathan pense s'excuser auprès de Julien à l'occasion. A l'hôpital, Philippe commence par voir la psychologue qui le rassure sur ses inquiétudes. 18 janvier 2021 Julien annonce à Philippe qu'on va lui retirer le plâtre du bras dans une dizaine de jours et ceux des jambes dans un bon mois. Ça résous le problème évoqué au chapitre précédent. Julien dit qu'il trouve Phil songeur depuis 2 jours et Phil lui répond qu'il s'inquiète pour quand il sera tout seul à la maison. Julien trouve que ce n'est pas un problème. D'ailleurs, la psychologue lui a dit que c'est bien qu'il puisse être seul de temps en temps pour prendre du recul sans toujours compter sur d'autres. Philippe dit qu'il l'a vue aussi et qu'elle a tenu des propos similaires. Ils vont dans les bras l'un de l'autre pour s'embrasser. C'est à ce moment là qu'arrive Nathan qui vient s'excuser d'avoir été trop entreprenant et il ne veut pas perdre leur amitié. Ils s'embrassent tous les trois et discutent jusqu'à l'heure du repas des hospitalisés. Bizarre que les repas dans les hôpitaux belges soient sous forme de tartines. C'est Claude qui est de nuit. Philippe lui dit que hier soir, il semble qu'il les ai épié un peu. Claude finit par avouer que oui. Il est bisexuel et il n'a pas pu s'en empêcher. Après que Claude les ai laissé un moment ensemble, il revient pour leur dire que c'est sa dernière soirée avant 2 semaines de congés. Ils s'embrassent mutuellement. Voila. avec 2 semaines d'arrêt dans la lecture, il m'a fallu presque autant pour tout rattaper au niveau des commentaires, mais maintenant, je suis à jour. Je vais pouvoir m'occuper d'autres récits. A plus. Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 19-01-2021 (19-01-2021, 07:31 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonsoir [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Phil se pose effectivement beaucoup de questions. Il se demande comment cela va se passer lorsque Julien sera rentré à la maison. Nathan s'est excusé auprès de Julien pour ce qu'il a fait avec Phil. L'amitié qui lie les trois garçons reste cependant intacte! Claude, l'infirmier, laisse le loisir aux deux garçons de s'aimer. Il promet de ne plus les regarder s'aimer! Oui, bien entendu que nos héros ne sont pas pudibonds, nous sommes dans un récit érotique! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire si régulièrement! Je t'embrasse! Philou Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 19-01-2021 (19-01-2021, 08:49 PM)bech link a écrit :21 décembre : Bonsoir [member=27]bech[/member] ! Merci pour ton com (tes coms)! Je ne vais pas reprendre le beau résumé que tu as fais, c'est super! Précisions: A cette époque les repas du soir à l'hôpital sont constitué de tartines. Il n'y a qu'un seul repas "chaud", c'est à midi! Merci Bech de suivre le récit et de laisser un commentaire. Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 20-01-2021 Je sors de la chambre bien que j’aie une envie de rester auprès de mon chéri, mais je ne peux pas ! Je me dirige vers la sortie de l’hôpital. J’ai le bourdon, je suis triste de quitter Julien mais je sais pourtant que dans deux jours nous serons ensemble, de retour à Bruxelles tout en sachant que ça va être difficile pour Juju de ne pas rentrer dans sa maison familiale. Je prends le bus, je ne sais pas quelle heure il peut être, je n’ai pas de montre, d’ailleurs je n’en porte jamais pendant les vacances d’été ! Pendant le trajet je vois sur une horloge apposée sur la devanture d’une pharmacie qu’il va être vingt heures. Que le temps passe vite ! J’arrive à la maison de ma tante et de mon oncle. La famille est assise dans le salon. C’est le moment de l’apéro. L’oncle Martin et la tante Françoise sont là, de même que mes deux cousins. Maman n’est pas là. Je m’en inquiète auprès de ma tante qui me dit qu’elle est rentrée pour terminer les préparatifs pour recevoir Julien. L’oncle Martin me demande : Mar : « Bonsoir Phil, que veux-tu prendre pour l’apéro ? Moi : Je ne sais pas, comme tu veux, vous prenez du rosé, alors un rosé pour moi aussi, merci ! Mar : Voilà Phil. Comment va Julien ? Moi : Julien va bien, il est impatient de rentrer oui de rentrer à Bruxelles ! Mar : Tu as l’air encore soucieux ! Moi : Je viens de me rendre compte que Julien va venir chez nous, dans notre maison et qu’il ne peut retourner dans celle de sa famille ! Fra : Oh Phil, arrête, oui arrête de te mettre martel en tête, je suis certaine que Julien sait très bien que c’est la meilleure chose pour lui et sa sœur ! Moi : Je sais ma tante, mais c’est tellement injuste, oui injuste ! Fra : Il faut que tu te ressaisisses Phil, tu dois être fort pour Julien et pour toi aussi ! Moi : Je sais, il faut que je fasse attention d’être positif pour notre bien à tous. Dav : Tu sais Phil, je sais que ce n’est pas évident pour toi et pour Julien, mais sache que tu comptes beaucoup pour notre famille, alors prends le taureau par les cornes et va de l’avant, tu seras de toute façon soutenu par nous tous. Moi : Merci David. Au fait oncle Martin, je voudrai m’excuser pour les propos que j’ai tenus hier soir, je suis désolé. Mar : Je pense que j’ai moi aussi une part de responsabilité, ne t’inquiète pas, tout est oublié ! Moi : Merci, merci. Mar : Je suis content de voir que tu prennes tes responsabilités pour venir en aide à ton cher Julien, mais n’oublie pas de penser à toi. Ménage-toi des moments pour te retrouver pour ne pas perdre ton énergie pour ton chéri, qui va en avoir besoin pour sa rééducation. Cela ne sera pas facile tous les jours ! Moi : Merci pour tes conseils. A votre santé et merci pour votre accueil si chaleureux ! Mar : Tchin-tchin. Moi : Tchin-tchin. » Nous buvons notre apéro en parlant d’autre chose. C’est David qui me propose d’aller faire un tour à la piscine communale demain matin, question d’être en forme pour le reste de la journée. Je suis partant tout comme Nathan qui dit : « Et moi alors, je peux venir ? » Nous avons tous éclaté de rire. Enfin je suis déjà un peu plus détendu. Je suis si bien entouré par mes cousins, oncle et tante. L’oncle Martin me demande de l’aider pour le barbecue qu’il a prévu pour le souper. Le feu est déjà allumé. Il suffit d’y remettre du charbon de bois pour qu’il soit assez chargé pour cuire les viandes. Nathan aide David pour dresser la table, les deux filles sont occupées avec ma tante Françoise à mettre toutes les préparations dans des plats : salades, tomates, concombres, pâtes froides et pommes de terre en salade. Une fois le charbon de bois bien pris et prêt pour la cuisson, je vais chercher la viande à la cuisine en emportant aussi les herbes de Provence. J’apporte le tout à l’oncle Martin. Puis je vais chercher deux plats pour y déposer la viande lorsqu’elle sera cuite. Je reste alors près de mon oncle pour surveiller la cuisson. Nous allons bientôt pouvoir passer à table, l’oncle me demande d’aller avec Nathan chercher deux bouteilles de vin rouge, du « Grand-ordinaire » dans la cave à vin. Je vais donc accompagné de Nathan à la cave en vue de prendre les bouteilles de vin. Lorsque nous sommes seuls Nathan me demande : Nat : « Dis-moi Phil, Julien s’est-il apaisé après mes excuses ? Moi : Oui Nat, ne t’en fais pas, c’est une chose oubliée tant pour lui que pour moi. Nat : Merci, je suis super content que cela se soit arrangé. Moi : C’est moi qui te remercie d’avoir présenté tes excuses à Julien, tu es vraiment super mon cousin ! Nat : Non, si j’avais été super, je n’aurais rien entrepris avec toi. Moi : Nathan, c’est fini, on oublie tout ! Nat : OK, tu m’en veux ? Moi : Non Nat, ce qui est fait est fait, on ne peut pas revenir en arrière et tout est pardonné ! Nat : Merci. Bon, on remonte avec les bouteilles ? Moi : Oui, passe devant ! » Nous arrivons à la cuisine et c’est moi qui prend l’initiative d’ouvrir la première bouteille. Je la dépose sur la table à proximité de la place de mon oncle. Je vais rejoindre le barbecue en vue de savoir si les viandes sont prêtes. L’oncle Martin me désigne celles à enlever en premier. Je prélève alors les morceaux déjà cuits, je les dresse sur le premier plat que j’apporte à table. Nous nous servons alors de tous les bons plats préparés et de viande. Quelques minutes plus tard, je vais chercher les derniers morceaux de viande sur le barbecue en vue de les apporter à table. Je mange de bon appétit, heureux d’être parmi cette famille si accueillante. L’oncle Martin me sert du vin à plusieurs reprises sans que je ne m’en rende compte. C’est à un certain moment que je me rends compte que j’ai déjà ma dose et qu’il est temps que j’arrête de boire du vin, je demande alors un verre de limonade. Ma sœur Delphine, qui avait vu le manège de mon oncle, me félicite de ma décision de boire autre chose. Stéphanie affiche un large sourire me voyant un peu éméché. Elle sait que je décompresse et que je pense enfin à autre chose qu’au retour de Julien et aux conditions de sa rééducation dans une autre maison que celle qu’il a quittée avant l’accident. C’est la tante Françoise qui apporte le dessert, un bavarois aux framboises préparé par les filles. Nous commençons à déguster ce délicieux dessert lorsque la sonnette tinte. Quelqu’un sonne à la porte d’entrée à une heure assez tardive, qui cela peut-il être ? C’est David qui se lève pour aller ouvrir au visiteur. Il revient quelques minutes plus tard, accompagné de Pierre-Alain, son chef scout. Je le reconnais, il avait animé nos anniversaires à Julien et moi. L’oncle Martin se demande pourquoi Pierre-Alain vient si tard. Mar : « Bonsoir Pierre-Alain, que nous vaut l’honneur de ta visite ? P-A : Je suis désolé de venir si tard, comme j’ai vu de la lumière je me suis permis de sonner à votre porte. En fait je viens d’apprendre ce qui est arrivé à Julien et à ses parents lorsque je suis allé rendre visite à un ami à l’hôpital. J’ai vu Julien dans un couloir alors qu’il allait refaire des examens. Je lui ai demandé ce qui lui était arrivé et il m’a expliqué ce qui s’était passé. Je venais donc voir Phil pour voir comment il vivait cette situation. Mar : Tu as bien fait, viens, assied toi et prend un morceau de bavarois. P-A : Merci. Moi : Tu sais Pierre-Alain, ça va mieux. Mais j’ai aussi été fort secoué par ce qui est arrivé. P-A : Je m’en doute. Tu peux compter sur moi si un jour vous avez besoin d’une aide quelconque. Moi : Merci Pierre-Alain, oui c’est très gentil de ta part. Dav : Tu vois Phil, c’est ça l’esprit scout. Moi : Je vois David, vous êtes super ! Merci pour cette attention à notre égard. P-A : Cela fait partie de ce qu’on peut appeler la « BA » (bonne action). Mar : Pierre-Alain, un verre de vin pour accompagner le gâteau ? P-A : Oui, merci ce n’est pas de refus ! » L’oncle Martin demande à Nathan d’aller chercher une nouvelle bouteille de vin à la cave et de l’apporter. Nous reprenons un verre de ce vin, moi aussi d’ailleurs. Nous parlons de la situation de Julien ainsi que de l’avenir. Stéphanie explique alors tout ce qui a été envisagé pour que Julien se rétablisse dans un environnement adapté. Puis elle souligne mon rôle auprès de son frère pour lui remonter le moral et mon investissement total pour aider Julien. Je ne veux pas réagir, j’ai déjà les joues rougies par l’effet du vin et aussi par les propos tenus à mon égard. Elle est gentille Stéphanie, mais c’est trop pour moi, je sens que je ne vais pas pouvoir résister, des larmes perlent aux bords de mes yeux. Tante Françoise s’en aperçoit, elle sait combien je suis sensible. Elle se lève et vient s’asseoir à mes côtés. Elle me prend dans ses bras, sans dire le moindre mot, il n’y a rien à dire ! Stéphanie se rend compte de ce qui se passe. Elle non plus ne dit plus rien. C’est le silence, un silence combien dérangeant, qui fait que tous les regards sont tournés vers moi. Tout ce que je fais pour Julien c’est parce que je l’aime au plus profond de mon être. Stéphanie vient se placer elle aussi auprès de moi, de l’autre côté ! Elle me prend la main et de l’autre elle me caresse le visage. Pierre-Alain n’ose rien dire, il regarde David en vue de comprendre. David lui susurre à l’oreille que la sœur de Julien a loué mon implication pour aider Julien et que je n’ai pas supporté tous les compliments car je suis très sensible. Pierre-Alain comprend alors tout ce qui se passe autour de moi. Quelques minutes après, mes larmes séchées, je me remets à sourire et je m’excuse pour mon moment de faiblesse. C’est alors que Delphine me dit de ne pas m’inquiéter, que c’est normal après tout ce qui s’est passé. C’est l’oncle Martin qui vient près de moi, il me demande de le suivre. Nous faisons quelques pas dans le jardin. Il m’explique que je dois faire très attention à moi car il me dit que je suis au bord de la dépression. Il ajoute que c’est normal de verser des larmes, même pour un garçon et que je suis à la hauteur et même bien plus. Il me dit de me confier à mes parents car il est important de verbaliser mes pensées et d’exprimer ce que je ressens, d’autant plus que mes parents sont à l’écoute. Je le remercie pour ses bonnes paroles. Nous rejoignons le reste de la famille. Nous poursuivons la soirée en parlant des derniers films sortis au cinéma, des dernières BD dont celle d’Astérix et Obélix, du dernier disque de Deep-Purple et encore d’un tas de choses. Je me sens déjà bien mieux, mais assez fatigué. Il est assez tard, il est presque minuit. P-A salue tout le monde et quitte la maison. Je me fais la réflexion, il est super sympa tout comme il l’était, lorsqu’il était venu pour nos anniversaires. A mon tour je souhaite une bonne nuit à toute la famille. Je monte dans la chambre pour attendre de pouvoir aller à la salle de bain qui est déjà occupée par les deux filles. Je m’endors sans même m’en rendre compte. David rentre dans sa chambre et me découvre endormi. Il ôte mes sandales, il retire mon tee-shirt et me couvre seulement du drap car il fait chaud. Il va se rafraîchir à la salle de bain. Tante Françoise passe devant la porte ouverte et me voit dans les bras de Morphée. Elle demande à David de bien prendre soin de moi. Il se couche et éteint la lampe de chevet. Durant la nuit je fais un cauchemar : « Je suis perdu dans une gare et je ne trouve plus accès aux quais. Une voix annonce que le train que je dois prendre va fermer ses portes et qu’il va quitter le quai en direction de Bruxelles. Je ne comprends pas ce qui se passe. Julien est déjà dans la dernière voiture et il va partir sans moi. Je crie au chef de gare d’arrêter le train car je dois absolument rejoindre Julien. » C’est David qui me saisit car le gesticule dans le lit. Il me rassure en disant que j’ai fait un mauvais rêve. Je me rendors directement. A un moment durant la nuit je ressens une pression sur mon ventre, c’est le bras de David qui y repose. Je le repousse. Quelques minutes plus tard, rebelote, le bras de mon cousin vient se reposer sur mon bas ventre, à hauteur de ma vessie. Je tente de le repousser dans un demi-sommeil. Je ne sais pas quelle heure il est. David se retourne et je me rendors profondément jusqu’au petit matin. J’ouvre les yeux, il est six heures trente-trois. David est lui aussi réveillé, il me fait un large sourire. Je lui dis bonjour et j’ajoute qu’il est trop tôt pour se lever surtout un samedi matin. Je me retourne. David m’attrape par le bras pour que je me mette sur le dos. Je le regarde et je vois qu’il a le visage assez expressif, tout comme lorsque nous étions plus jeunes, soit vers nos quinze ans. Il a un sourire qui ne me rassure pas plus que ça. Je le vois venir et de fait il m’enlace et se met à me chatouiller. Il sait que je suis hyper chatouilleux et il en profite. Je me rappelle alors qu’un jour lorsque j’étais en vacances avec sa famille, qu’il m’avait chatouillé et que je m’étais pissé dessus de rire. Je dis alors à David : Moi : « David, non, arrête, je vois où tu veux en venir ! Dav : Laisse-toi faire, j’aime bien te voir au bord du désespoir ! Moi : Non, arrête, je vais me pisser dessus, arrête ! Dav : C’est justement ce que je veux, que tu te pisses dessus. Moi : Mais t’es un grand malade ! Dav : Laisse-toi aller ! » Je n’en peux plus de rire, je me tords dans tous les sens et je sens que ma vessie est pleine et que je ne vais pas pouvoir me retenir plus longtemps. David en profite pour pousser avec une main sur mon bas ventre et donc sur ma vessie, arrive alors ce qui doit arriver, je lâche les vannes et je me pisse dessus, dans mon slip, mon short et dans le lit. Je sais que David va faire la même chose, qu’il va lui aussi se laisser aller dans son pyjama. J’entends que de son côté il se laisse à son tour aller, j’entends le chuintement de l’urine qui s’écoule de son pénis et qui inonde son pyjama. Je me sens plus léger, c’est un fait, mais bien honteux. Je regarde mon cousin et je lui dis : Moi : « C’est malin, t’es content ? Dav : Oui, ça me rappelle certaines nuits lors de vacances en famille. Moi : Je m’en souviens aussi, mais que va dire ta maman et comment lui expliquer. Dav : Ne t’inquiète pas, je m’en charge. Moi : Oui, je vais avoir l’air malin moi. Dav : Laisse-moi, je m’en occupe. » Je me rends compte que David a mis sa main dans son pantalon de pyjama et qu’il se masturbe. Il doit aimer se pisser dessus et ainsi y trouver une certaine jouissance, raison pour laquelle il se donne du plaisir par la suite. Au vu de la situation, mon sexe se gonfle. David me dit d’en profiter moi aussi pour me masturber. Je ne résiste pas et je prends mon sexe en main pour me branler dans mes vêtements humides. Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 20-01-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Belle suite à plusieurs égards. Phil revient chez sa tante et son oncle. C'est l'apéro avant le BBQ. Belle conversation entre l'oncle Martin et Phil. Chacun s'excuse pour ce qui s'est passé la beille au soir. L'oncle Martin a des paroles qui font du bien comme David d'ailleurs. Phil donne un coups de main pour servir les viande du BBQ. L'oncle Martin sert du vin à Phil sans qu'il ne s'en rende compte. Phil commence à sentir qu'il a trop bu et se rabat sur la limonade. Sa sœur Delphine est contente de voir son frère réagir positivement! Le dessert a été fait par les filles. On sonne à la porte, c'est le chef scout de David qui a appris pour l'accident de Julien et qui vient au nouvelles. Les jeunes vont dormir. Au matin David reprend son esprit taquin et se met à chatouiller son cousin Phil en vue de le faire lâcher prise pour qu'il urine dans son pyjama et dans le lit. Phil est pris par des fous rire et fini par pisser sur lui. Les deux cousins se masturbe dans leurs pantalons. Reste alors à Divid d'expliquer à sa maman pourquoi le lit est mouillé! Je sais que parfois les ados s'amusent et qu'ils aiment taquiner ceux qu'ils aiment. C'est le cas ici antre David et Phil. Merci Philou pour cette belle suite. Je t'embrasse Philippe Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 20-01-2021 (20-01-2021, 06:40 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonsoir [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Que dire après ce que tu as résumé !!! Merci à toi Philippe. Je sais que tu es attaché à mes récits. Je t'en remercie! Je t’embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 20-01-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Épisode contrasté avec une alternance de moments heureux et d’autres où Phil pense à ce qui s’est passé et est triste. L’essentiel est qu’il soit bien entouré. Cela se termine par un petit amusement avec David, rappel de jeux lorsqu’ils étaient plus jeunes. Je ne sais pas si Phil parlera de cela à Julien... Je t’embrasse. Daniel Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 20-01-2021 (20-01-2021, 10:39 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonsoir [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui Phil est entre deux sentiments. Il se rappelle ce qui s'est passé pour les parents de Julien et son état mais aussi de moment plus plaisants! Phil est entouré de personnes qui sont attentives, il peut se reposer sur elles! David et Phil se connaissent et ont parfois jouer ensemble à des jeux qui les amusaient. Ici David à remis le couvert, il faut dire que les ados aiment outrepasser certaines règles. Bon, ce n'est pas si grave! Je pense que Phil n'en parlera pas à Julien. Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois ! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 22-01-2021 Je me lève pour me rendre à la salle de bain. J’ouvre la porte de la chambre et je croise Nathan qui sort de la toilette. Je ne sais plus où me mettre, je suis habillé de mon short trempé d’urine. Nathan est nu et me regarde. Il me dit : Nat : « Alors Phil, tu t’es pissé dessus ! Moi : Tu demanderas à ton frère la raison pour laquelle je suis mouillé. Nat : Ce n’est pas vrai, il a recommencé ! Moi : Comment ça recommencé ? Nat : Oui, il me fait parfois le même coup, au matin il me chatouille et comme je suis très chatouilleux, il en profite pour que je me pisse dessus ! Moi : Voilà, tu sais pourquoi je suis pisseux ce matin. Nat : Mais quel con, tu n’as pas besoin de ça. Moi : Ce n’est pas grave Nat, de toute façon il va devoir s’arranger avec ta maman. Nat : Je me demande ce qu’il va inventer pour justifier que le lit soit trempé ! Moi : Je le laisse faire, il doit assumer. Nat : Très juste. » Je vais dans la salle de bain, j’ôte mes habits mouillés, je les place dans une bassine pour les rincer avant de les mettre dans la machine à laver. Je vais dans la douche et je profite de l’eau chaude pour me détendre tout en me lavant. Je repense encore à ce que David a fait, je ne lui en veux pas, mais c’est dérangeant quand même. Selon Nathan ce n’est pas la première fois qu’il agit de la sorte. Bref, je m’essuie et je reviens dans la chambre pour m’habiller. David est toujours coucher dans son lit mouillé. Il me regarde et ne dit rien. Je l’ignore et je me sape avec un slip rouge, un short bleu-marine et un tee-shirt blanc avec le logo « Adidas ». Je quitte la chambre et je vais rejoindre ma tante et la famille dans la salle-à-manger. Ma tante Françoise et l’oncle Martin m’accueillent ainsi que Nathan. Je les embrasse et je prends place à table. Nathan me regarde et il se demande si je vais dire quelque chose. Je lui fais un clin d’œil par lequel il comprend que je laisse David s’expliquer. Nathan me répond par un clin d’œil, je me demande s’il n’en a pas parlé avec sa maman. Je prends une tasse de café et une tartine de chocolat à tartiner. Les deux filles arrivent et s’installent, elles aussi, après avoir dit bonjour à la tablée. Fra : « Alors Phil as-tu bien dormi ? Moi : Oui ma tante, très bien jusqu’à mon réveil. Fra : Ah bon, rien de grave ? Moi : Non, juste un peu de gêne, mais ça passera. Fra : C’est bon, si ce n’est pas grave. » C’est alors que David entre dans la salle à manger. Ses joues sont rouges, il regarde dans ma direction puis vers sa maman. Il dit bonjour à tout le monde. Il prend place à table et se sert d’une tasse de café. Nathan le regarde et semble lui faire comprendre qu’il est au courant de ce qui s’est passé au réveil. Il baisse son regard et mange sans rien dire. Les deux filles se lèvent de table car elles vont faire quelques achats au centre commercial nouvellement ouvert dans le centre de la ville. Pour plus de facilité, c’est l’oncle Martin qui va les y conduire. Je suis toujours à table avec mes deux cousins et ma tante Françoise. C’est alors Nathan qui prend la parole : Nat : « J’ai croisé Phil ce matin alors qu’il sortait de la chambre de mon frère. Dav : Arrête Nathan, ce n’est pas la peine ! Fra : Que se passe-t-il ? Nat : Ce n’est pas à moi à le dire ! Fra : Phil, il y a eu quelque chose avec David ? Moi : Ce n’est pas grave, c’est une gêne mais… Fra : Tu as fait pipi au lit, c’est ça. Moi : Dans un sens oui ! Far : Ne t’inquiète pas, je change le lit et puis c’est tout. Dav : Maman, c’est à cause de moi. Fra : A cause de toi ? Dav : Oui, j’ai fait exprès de chatouiller Phil pour qu’il fasse pipi sur lui. Fra : Je m’en doutais. Quand j’ai vu la tête de Nathan et celle de Phil ce matin, je me doutais bien qu’il s’était passé quelque chose. Dav : Je suis désolé maman, je m’excuse. Fra : C’est à Phil que tu dois présenter des excuses, tu crois qu’il n’a pas assez souffert comme ça que pour le mettre dans cette situation ! Dav : Je sais maman, je ne sais pas ce qui m’a pris. Fra : Nous en reparlerons plus tard. Dav : Je suis désolé Phil, je n’ai pas réfléchi. Moi : C’est pardonné David. Dav : Merci Phil. » Nous nous sommes levés pour débarrasser la table du petit-déjeuner. Pendant ce temps-là ma tante est montée dans la chambre de David. D’un coup nous l’avons entendu crier après lui. Elle lui demande de monter séance tenante. Nous savons pourquoi, David a l’air penaud, je ne peux pas me mettre à sa place, dans un sens il doit assumer, mais bon se sont des gamineries tout compte fait. Chapitre 16. Le sort s’acharne – l’amour dans l’air ! David est rouge pivoine, il quitte la cuisine et monte rejoindre sa maman dans sa chambre. Je ne veux pas savoir ce qu’ils se disent, je préfère rester en dehors de cette histoire. Je prépare mes affaires de sport en vue de les remettre dans le sac. J’irai faire mon sac de voyage plus tard, il me reste encore demain dimanche pour le boucler. Je suis sur des charbons ardents, plus que deux nuits et je rentre à la maison avec Julien. Je me suis fait une raison, je ne pense plus à ce qui va se passer, la seule chose qui m’intéresse, c’est le moment présent. Nathan m’a proposé de l’accompagner à son match de mini-foot qui commence à onze heures. J’accepte volontiers. Nathan monte dans sa chambre pour s’emparer de son sac de foot, d’un drap de bain de quoi prendre une bonne douche au terme du match. Ma tante descend en même temps que Nathan. David reste dans sa chambre pour le moment. Tante Françoise voit que Nathan est prêt et que moi aussi, elle dit : Fra : « C’est bien Nat d’avoir proposé à ton cousin d’aller te regarder jouer au mini-foot. Nat : Oui, je pense que c’est mieux que de rester à rêvasser à la maison en attendant qu’il soit l’heure des visites à l’hôpital. Far : Phil, passe une bonne journée. Tu sais il ne reste que deux jours et puis tu seras avec Julien, chez toi, à la maison. Moi : Merci ma tante, je suis content d’aller me changer les idées. Fra : Fait attention à toi, c’est le premier match de reprise pour la saison. Ne va pas te blesser ! Nat : Non maman, je vais faire attention et puis c’est un match amical et sans enjeux. Fra : Bon, amusez-vous bien les garçons. Moi : Merci tante Françoise. Nat : Merci Maman, bisous. » Nous quittons la maison juste au moment où l’oncle Martin revient d’avoir été déposé les deux filles pour leur shopping. Il nous propose de nous conduire au hall des sports pour le match de mini-foot de Nathan. Nous acceptons, cela nous donnera du temps pour que je puisse voir les installations sportives et les salles réservées aux sports de combats, de musculation et à la danse. A peine arrivés, Nathan me présente deux joueurs de son équipe. Ils ont le même âge soit seize ou dix-sept ans. Nous entrons dans le hall qui donne directement accès via une grande porte à la salle principale où se déroulent les matchs de mini-foot, de basket, de volley et de badminton. Cette salle sert aussi à la gymnastique sportive. Des gradins sont disposés de part et d’autre de la surface de jeux. Il n’y pas de place derrière les goals qui sont directement accolés aux murs. Je suis Nathan et je vois ses coéquipiers qui arrivent et à qui il dit bonjour. Les joueurs de l’autre équipe arrivent aussi. Nathan en connaît quelques-uns et va les saluer. L’ambiance à l’air d’être décontractée. Nat me présente alors son coach, il a environ vingt-cinq ans, grand, environ un mètre nonante, quatre-vingt kilos à tout casser, cheveux roux, barbichette rousse, des yeux verts et un sourire à faire pâlir plus d’un macho. Il se prénomme Pierre-Yves. Nous nous saluons. Je laisse les joueurs aller aux vestiaires. Je me rends dans les tribunes où sont installés une quarantaine de supporteurs des deux équipes. Je m’installe au milieu de la tribune au niveau de la ligne médiane. Je regarde ceux qui sont installés dans les gradins. Se sont souvent des parents ou des frères et sœurs de joueurs. Puis je vois arriver Claude, l’infirmier du service où Julien est hospitalisé. Je me lève et vais vers lui. Il me reconnaît. Nous nous saluons. Je lui dis que je viens voir le match et que mon cousin Nathan est dans l’équipe A. Il est heureux de me voir et il ajoute qu’il vient suivre l’équipe B, et son neveux Anthony. Je lui demande si je peux m’installer à côté de lui, il accepte directement. Je suis content d’avoir une personne que je connais à côté de moi. Les joueurs entrent sur le terrain. L’arbitre suit et se place au centre du terrain en vue de lancer le match. C’est la désignation des surfaces de terrains aux équipes. L’équipe « A » débute la rencontre côté buvette, l’autre équipe, la « B » débute sur la surface opposée. Nathan m’a vu et il remarque que je suis en discussion avec Claude, un gars qui suit l’équipe « B » et infirmier en plus. Je me rends compte qu’il se pose des questions. Il va falloir que j’explique qui est Claude à Nathan à la fin du match. L’arbitre débute le match par son coup de sifflet habituel dans ces circonstances. Le match est assez serré entre les deux équipes. A la mi-temps le score est de trois à trois, donc l’égalité. Nathan a très bien joué, il est défense et il a malgré tout marqué deux buts. Je suis fier de lui, je ne savais pas qu’il jouait si bien, il m’impressionne. Après la pause, la seconde mi-temps débute et je sens comme une tension envahir la salle. Après à peine cinq minutes après la reprise, un des attaquants de l’équipe « B » commet une faute sur Nathan qui se retrouve au sol en se tenant le genou. Il crie de mal. Il ne sait plus bouger. De plus il n’y a pas de soigneur au bord du terrain. Claude se lève d’un bond et saute sur le terrain. Je suis mal, mon cousin n’est pas bien, il a l’air de souffrir. Je quitte ma place et je vais au plus près du bord du terrain. Claude regarde son genou. Nat est blanc comme un linge. Claude demande aux autres joueurs de s’écarter. Les joueurs reculent, seul l’un d’entre eux reste à proximité. C’est un gars de l’équipe de Nat. Il reste coi, il est aussi blême qu’une feuille de papier. J’ai peur pour Nat. Claude demande à Pierre-Yves, le coach, de lui apporter de la glace pour mettre sur le genou de Nathan. Dans les trente secondes la glace arrive enveloppée dans un linge. Claude applique cette compresse sur son genou et il demande de laisser Nat sans le sortir du terrain. Claude reste à ses côtés pour le soutenir. Je ne cache pas que je suis déçu d’avoir vu cette faute, que je qualifierais d’intentionnelle, mettre fin à la prestation de Nathan qui avait déjà marqué deux buts. Je vais près de Nat pour prendre de ses nouvelles. Le joueur qui était resté près de lui après l’incident est de plus en plus blême. Je remarque qu’il est inquiet, ses yeux sont humides, il est sur le point de craquer. Je ne suis pas né de la dernière pluie, mais il a tout l’air d’un gars qui crève d’envie de voir son ami se remettre de ce mauvais pas le plus vite possible, tout comme un « amant » le voudrait pour son « aimé ». Je suis persuadé qu’il en pince pour Nat. Claude demande qu’un appel soit fait pour faire intervenir les services de secours pour Nathan. Je suis mal à l’aise, j’ai mal, je me sens mal, comme si la souffrance ressentie par Nathan m’affectait elle aussi. Comme si je n’avais pas assez de soucis avec Julien. Je suis mal, je sens que je vais m’étaler sur le sol telle un vieux sac à patates. De fait je vois tout blanc, je me sens si faible. Je me suis évanoui. Je suis allongé sur le sol au bord du terrain. Le match est interrompu par la force des choses. Claude s’occupe de Nathan. Les joueurs sont plantés là au milieu de la surface de jeu. Le joueur qui a bousculé Nathan ne sait plus où se mettre. Il règne un silence incroyable, après les cris des supporteurs lors des phases de match. Deux mamans de joueurs sont auprès de moi. Claude explique qu’il me connait et que je suis le cousin du blessé. J’entends alors la sirène de l’ambulance qui arrive. Je me sens déjà mieux car je sais que Nat va être emmené à l’hôpital pour y être soigné. Le joueur de l’équipe de Nat qui est toujours tout près a les yeux humides, il est prêt à pleurer. Je me relève doucement. Je vais vers ce gars que je ne connais pas. Il doit avoir seize ans, un mètre septante-cinq, un peu comme moi, mince, environ soixante-cinq kilos, cheveux châtain clair, yeux marrons. Je lui prends le bras et l’entraine vers le bord du terrain. Pendant ce temps-là l’arbitre exclus le joueur responsable de cette faute. Les ambulanciers entrent alors sur la surface de jeu pour s’occuper de Nathan. Je suis près du garçon qui ne regarde que Nathan. Je le fait s’asseoir. Je lui dis que Nathan est mon cousin et qu’on peut compter sur Claude, l’infirmier, qui s’occupe de lui et que les ambulanciers sont là. Je lui demande son prénom, il me répond qu’il se prénomme Emmanuel. Je le rassure, Les ambulanciers prennent Nat en charge. Ils immobilisent la jambe blessée. Ils le mettent sur le brancard et quittent la salle avec les renseignements communiqués par Claude. L’arbitre demande aux deux équipes de se replacer pour poursuivre le match. Emmanuel est si inquiet pour Nat qui ne joue plus convenablement. Le coach le remplace par un autre joueur. Je ne regarde plus le match, je vais près de Claude et je lui pose un tas de questions sur l’état de Nat. Il semble qu’il soit blessé aux ligaments du genou et peut-être au niveau de la rotule aussi. Il faut absolument que je sache comment va Nathan. Je demande à Claude s’il peut me conduire à l’hôpital. Il est d’accord. Je vois alors Emmanuel qui erre sans but au bord du terrain. Je demande à Claude un moment car je me pose des questions concernant Emmanuel. Je vais auprès de lui et je lui demande s’il veut venir avec moi rejoindre Nathan. Il me fait un large sourire, je comprends que c’est oui. Je lui demande de se changer au vestiaire et de me donner le sac de sport de Nat avec ses affaires. Trois minutes plus tard Emmanuel arrive avec son sac et celui de Nat. Le coach a très bien compris ce qui se passe et nous fait signe de la main. |