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JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) - Version imprimable

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Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 08-01-2021

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Contraste avec ton autre récit, ici c’est plutôt positif : Nathan fait son coming out sans problème et tout le monde est solidaire avec Julien afin de faciliter sa convalescence et lui redonner le moral. Deux aspects des êtres humains que je résumerais sommairement : le bien et le mal.

Je t’embrasse
Daniel



Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 08-01-2021

(08-01-2021, 07:18 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Contraste avec ton autre récit, ici c’est plutôt positif : Nathan fait son coming out sans problème et tout le monde est solidaire avec Julien afin de faciliter sa convalescence et lui redonner le moral. Deux aspects des êtres humains que je résumerais sommairement : le bien et le mal.

Je t’embrasse
Daniel

Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Effectivement il y a une différence entre les deux récits! Celui-ci est plus positif mais pourtant difficile par certains aspects!
Il y a une certaine solidarité vis à vis de Julien, les amis et la famille sont toujours présents pour le soutenir.
Comme dans l'autre récit, il y a des réalités vécues!

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire!

Bon week-end!

Je t'embrasse!

Philou


Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 11-01-2021

Une fois séché après cette bonne douche, je vais directement dans la chambre. Je me couche sur le lit, au-dessus des draps, nu. Je ne tarde pas à m’endormir, je suis tellement fatigué. Je n’entends ni David se placer à côté de moi, ni Nathan se préparer et se coucher sur le matelas pneumatique.

C’est vers trois heures que j’ouvre un œil. Je sens que je suis serré, j’ouvre les yeux et je devine que nous sommes trois sur le lit de David. Nathan est à côté de moi, soit au milieu du lit, David étant bien entendu de l’autre côté. Je me retourne et je me rendors.

Je sens qu’on me secoue un peu, c’est pour me réveiller. J’ouvre un œil et je vois que c’est Nathan. Je me retourne et c’est effectivement Nathan qui est là. David a déjà quitté le lit. Nathan me dit qu’il est déjà presque neuf heures. Je ne me suis pas rendu compte qu’il est si tard. Nathan m’explique que le matelas s’est dégonflé durant la nuit et voyant ça, c’est pour cela qu’il s’est couché entre David et moi pour terminer la nuit. Nathan est lui aussi est nu, son phallus est mi- bandé ; le mien, en revanche, est bien dressé. Je vois Nathan présenter sa main vers mon appendice tendu, je lui dis tout de suite d’arrêter, car je ne souhaite pas qu’il me masturbe. Je lui répète que j’aime Julien et c’est assez compliqué pour l’instant. Il s’excuse et me donne un bisou sur les lèvres sans tenter autre chose, c’est juste un simple baiser amical. Je me lève et je passe par la salle de bain avant de descendre pour le petit déjeuner. Je suis le dernier, les autres ont déjà fini de manger ou presque. On me demande si j’ai bien dormi, je réponds que oui en expliquant que je n’avais même pas entendu David et Nathan se coucher.

Maman quitte la table en signalant qu’elle a un rendez-vous pour l’organisation du rapatriement de Julien avec la société d’ambulance. Elle embrasse les filles, tante Françoise ainsi que les cousins. Lorsqu’elle vient m’embrasser, elle me regarde dans les yeux comme pour me donner du courage. Elle me glisse à l’oreille d’être fort et de me dire que le plus dur est derrière nous ! Je sens des larmes monter, je sens que je vais craquer, je voudrais tant que rien ne soit arrivé ! Maman me prend dans ses bras, elle m’embrasse sur le front en ajoutant : « soit fort Phil, soit très fort, tu n’es pas seul ! »

Je me ressaisi, j’avale un verre d’eau et je me calme. Tous les yeux sont tournés vers moi. C’est Delphine qui vient vers moi et m’enlace, elle sait que j’ai un moment de faiblesse, que je suis fatigué de tout ce qui est arrivé et que mes nerfs sont à fleur de peau. Elle m’encourage en me disant que si je dois pleurer, que je peux, que j’en ai parfaitement le droit. Il n’a pas fallu longtemps pour que des larmes inondent mes joues. C’est toute la tension qui s’échappe, c’est la soupape de sécurité qui agit et qui ensuite permet de retrouver un peu de sérénité. Stéphanie sait ce que c’est, elle l’a déjà vécu. Elle aussi vient près de moi pour me consoler et me soutenir.

Je me suis calmé, je reprends vite pied. Je me sens déjà mieux, comme quoi le fait de pleurer peut avoir des bienfaits insoupçonnés. Puis c’est Nathan qui raconte une courte blague, question de passer à autre chose, nous avons pu rire aux éclats. Il est incroyable mon cousin Nat, il est, lui aussi, très sensible. Je me fais alors la réflexion que je connais quelques gays et qu’ils ont tous une sensibilité particulière : Nathan fait partie du lot.

Nous débarrassons la table du petit-déjeuner, je donne un coup de main. Puis je vois ma tante Françoise s’affairer en cuisine, elle sort de la farine, des œufs, de la levure, du chocolat en plaque, du sucre, du beurre, etc. Je me demande bien ce qu’elle veut faire. Je lui pose alors la question :

Moi : « Tante Françoise, tu comptes faire un gâteau ou une autre pâtisserie ?

Fra : Je vais faire de muffins au chocolat.

Moi : Rien que d’entendre ça, j’ai l’eau à la bouche.

Fra : Vous en aurez tous cet après-midi.

Moi : Mais nous serons à l’hôpital pour voir Julien.

Fra : C’est bien ce que je dis, c’est pour cet après-midi, en guise de gouter, lors de votre présence auprès de Julien.

Moi : Mais…je…que,…je ne sais…

Fra : Viens dans mes bras Phil, mon cher neveu, c’est pour vous, pour que ce moment soit le plus bénéfique possible pour vous tous mais surtout pour Julien et toi bien entendu !

Moi : Merci ma Tante, merci. »

Je dépose un gros bisou sur ses joues. Elle me répond par un bisou sur les miennes. Je ne me suis jamais rendu compte que nous avions dans notre famille des personnes si aimantes, si prévenantes et si ouvertes aux autres. Je suis à nouveau au bord des larmes devant tant de bonté, mais je me reprends. Mes cousins se rendent compte de ce moment particulier et me proposent d’aller faire un tour à vélo avant le dîner. Nous sommes partis pour rouler en direction des terrils, où il y a des pistes aménagées pour les BMX.

La matinée a été riche en émotions. Nous revenons Nathan, David et moi juste à temps pour le repas. Maman est aussi de retour. Elle explique que tout est arrangé pour le transfert de Julien, qu’il ne reste donc plus que trois jours d’hôpital pour lui, avant de venir à la maison. Je suis soulagé et je suis certain que Julien doit être aux anges.

Le repas terminé, je décide de me rendre à l’hôpital, comme ça je pourrai voir mon Julien avant l’heure de visite. Nathan et David me souhaitent de passer un bon après-midi. Je prends le bus et je suis devant la chambre de Julien vers treize heures trente, soit une demi-heure avant la venue « officielle » des visites. C’est Claude qui est de garde comme infirmier à l’étage. Il me salue et me dit que je peux aller chez mon chéri. Il est vraiment super ce Claude.

Je frappe à la porte de la chambre et j’entends Julien qui me répond « entez ». J’ouvre donc la porte et le referme derrière moi et je me jette sur son lit en faisant attention à ses plâtres. Nous nous embrassons avec fougue. Je sens bien que Julien n’attendait que ça. Puis nous discutons de son retour à la maison. Je sens que Julien se remue beaucoup, j’ai l’impression qu’il veut aller aux toilettes. Je lui demande :

Moi : « Dis Juju, tu remues beaucoup, tu veux que je t’apporte l’urinal ?

Jul : Oui, j’ai envie de pisser depuis une bonne demi-heure.

Moi : Il fallait le dire, je vais t’apporter l’urinal.

Jul : Excuse-moi, mais j’ai plutôt envie de faire la grosse commission !

Moi : Tu sais Juju, je suis là pour t’aider, je te l’ai promis, alors ne t’inquiète pas.

Je vais prendre la panne qui se trouve dans la salle d’eau de la chambre. Je la présente au niveau du postérieur de Julien après avoir enlevé le drap. Julien est nu, et je l’aide à se positionner pour faire ses besoins. Je vois que Julien est rouge pivoine, je sais qu’il est gêné d’être ainsi si faible devant moi. Je sens bien qu’il n’est pas bien. Je lui dis :

Moi : Tu sais Juju, ça ne me dérange pas le loin du monde, mais si tu préfères je peux sortir et faire appel à Claude.

Jul : Non Phil, ça va aller. C’est la première fois que je suis dans cette position devant toi et ce n’est pas facile.

Moi : Je m’en doute bien Juju. Allez courage.

Julien parvient à faire ses besoins. Il est soulagé. Je lui retire la panne non sans avoir essuyé son postérieur avec du papier hygiénique. Je dépose le tout dans la salle d’eau, versant au préalable le contenu de la panne dans la cuvette des toilettes. Je fais couler de l’eau pour rincer le tout. Je reviens ensuite près de Julien.

Je vois des larmes qui coulent sur ses joues. Je m’approche de lui et je dépose mes lèvres sur les siennes. Puis je pénètre son regard pour le rassurer. Il me dit :

Jul : Merci Phil, mais je me sens si honteux de t’avoir demandé de l’aide pour ce genre de chose.

Moi : Mais Juju, je l’ai fait de bon cœur, j’ai besoin de me sentir utile auprès de toi, je t’aime et je ne veux pas te laisser comme ça, je veux m’occuper de toi !

Jul : Je ne sais que dire Phil, je ne pensais pas que tu aurais été si ouvert à ce genre de soins à m’apporter.

Moi : Tu sais Juju, l’amour nous fait dépasser nos peurs et toutes les barrières physiques, il ne reste que de l’amour et rien que de l’amour dans les gestes que nous faisons pour que l’être aimé se sente mieux, pour que tu te sentes mieux et que tu saches que je t’aime par-dessus tout !

Jul : Viens dans mes bras ! »

Nous nous enlaçons, je me suis couché à côté de mon amoureux. J’ai envie de lui faire l’amour mais nous ne serons pas tranquilles car des visiteurs doivent venir. Je pense encore à ce que j’ai vécu avec Nathan, je me sens tellement coupable d’avoir trahi Julien. Il faut que je lui dise car je ne suis pas bien dans ma peau. Je vais attendre le meilleur moment. Nous restons ainsi collés l’un à l’autre lorsqu’on entend frapper à la porte !

Julien dit : « Entrez ».

Je vois alors les têtes de ma chère Amandine et de Joseph passer par le huis. Ils affichent un très large sourire. Je me lève et je vais à leur rencontre. J’ai déjà les yeux humides. Amandine le voit, elle me donne un gros bisou sur les joues en passant sa main dans mes cheveux. Joseph me fait la bise. Ils vont vers Julien. Julien est surpris, il pleure, je ne sais pas si c’est de joie ou de peine, peut-être un mélange de ces deux sentiments, pourtant aux antipodes ! Il reste sans voix.

Finalement Amandine lui explique qu’elle est chagrinée par rapport à l’accident et ses conséquences, mais qu’elle sera présente pour lui comme pour moi. Je vois que Julien est ému. Il dit merci, comme un automate. Joseph va chercher un paquet dans le couloir. Il l’apporte à Julien. Amandine lui explique que les présents sont pour lui de la part de ses amis, elle en fait la liste et elle ajoute encore que Grégory y a participé. Julien pleure à chaudes larmes, il ne s’y attendait pas. Puis Amandine lui dit :

Ama : « Voilà Julien, tu es l’ami de Phil et le nôtre aussi. Alors tu sais que tu pourras compter sur nous. Je vais ajouter, tu peux être fier d’avoir un ami comme Phil, car c’est grâce à lui que nous sommes tous là !

Jul : Heu, je…je ne sais…merci d’être là !

Moi : Je t’aime Julien ! (De nouvelles larmes inondent mes joues.)

Ama : Tu vois Julien, tu n’es pas seul.

Les autres entrent alors dans la chambre. On peut voir Jacques, Mathieu, Lucas, Maxime puis il y a encore deux autres personnes, je n’en reviens pas, il y a Grégory, l’ami de Juju et ensuite Didier le moniteur de l’auto-école ! Je suis scotché tout comme Julien. Mais ce n’est pas tout, Stéphanie et Delphine apportent les muffins au chocolat, tandis que David et Nathan entrent les bras chargés d’un gros bouquet de fleurs.

Julien ne sait où regarder, ses amis sont là pour lui, pour lui remonter le moral, il est couvert de cadeaux, d’affection et de bonnes paroles. Ses yeux laissent toujours des larmes s’écouler, il ne sait plus lutter, il se laisse bercer par ce flot de bonté et d’amour.

Comme promis au médecin, les « visiteurs imprévus » resteront deux par deux pour parler avec Julien et le soutenir. Je reste bien entendu auprès de mon amour. C’est donc deux par deux que nos amis viennent tenir compagnie à Julien. Amandine et Joseph qui étaient arrivés en premier, nous quittent après un quart d’heures. C’est ensuite au tour de Mathieu et de Lucas. Ils ont la pêche et donnent de l’énergie à Julien. Ils parlent de leur vie et racontent des blagues. Puis c’est au tour de Maxime et de Jacques de venir passer un peu de temps avec nous. Je remercie Jacques pour sa présence, je sais qu’il a un bon cœur. Maxime va bien lui aussi. Il raconte ce qu’il a fait durant les deux premières semaines de ses vacances. Grégory et Didier se présentent à leur tour. Grégory est très ému. Il se rend compte de l’état dans lequel se trouve Julien, son copain de classe. Il pose un tas de questions concernant l’avenir. Quand il apprend que Julien va venir vivre à la maison, il est content pour lui et pour moi aussi. Ensuite Didier lui dit qu’il sera présent dès qu’il pourra à nouveau reprendre les cours de conduite.

Chacun y est allé de sa belle phrase ou d’une maxime pour remonter le moral de Julien. Tous promettent de passer à la maison pour lui rendre visite et je suis certain qu’ils viendront, je sais qu’ils ont du cœur !

Les amis ayant quitté l’hôpital, il reste la famille. David et Nathan entrent eux aussi. Nathan s’approche de Julien et lui explique ce qui s’est passé la veille au soir, soit qu’il a fait son coming-out devant sa famille. Julien est étonné mais aussi très heureux pour Nathan. Je suis un peu stressé, je me demande si Nathan ne va pas parler de ce qui s’est passé entre lui et moi. Je fais signe à Nathan de ne rien dire pour le moment. Je ne sais pas si Julien a aperçu mes mimiques pour avertir Nathan, je verrai bien par la suite. Je ne veux pas gâcher cet après-midi.

Mes deux cousins nous quittent et sont remplacés par Stéphanie et Delphine. Stéphanie va s’asseoir sur le lit à côté de son frère. Elle l’enlace et lui glisse à l’oreille qu’elle l’aime. Julien la remercie et lui répond la même chose, qu’il l’aime aussi. Delphine reste auprès de moi, elle me passe un bras par-dessus les épaules et elle laisse ses doigts se balader dans la tignasse. Nous savons tous les quatre que nous allons désormais vivre dans la même maison. Nous devrons nous accorder et trouver un modus vivendi, afin de préserver du mieux possible l’intimité de chaque couple, de chacun de nous.

Stéphanie confirme que le retour vers Bruxelles est bien prévu pour lundi matin. Julien nous sourit, il est impatient de se retrouver dans un autre environnement que cette chambre d’hôpital. Il reste quelques muffins et je les place dans une plus petite boîte sur la table de nuit. Avec les filles nous regardons les bandes dessinées qui ont été offertes à Julien. Il y a le choix, une BD de « Tintin », une de « Spirou et Fantasio », une autre de « Johan et Pirlouit », encore une de « Tintin », puis une des « Schtroumpfs » et enfin une de « Black et Mortimer ».

Il se fait tard, on peut entendre le bruit du charriot dans les couloirs, pour la distribution du repas du soir. Les deux filles embrassent Julien et lui disent qu’elles passeront le lendemain. Je reste encore un moment avec Julien. Nous reparlons des visites de l’après-midi. J’explique à Julien que j’avais téléphoné à Amandine pour lui demander de contacter nos amis. Elle s’est occupée de tout et j’avoue à Juju que la venue de Didier et de Grégory était vraiment une surprise. Julien me dit qu’il est très heureux de ces moments partagés. Il a encore des étoiles dans les yeux. Moi aussi je suis encore ému de voir que pour nos amis, l’amitié n’est pas quelque chose d’abstrait mais bien du concret, du vécu, du partage. Malgré les problèmes de la vie, le décès des parents de Julien, sa sœur et lui savent maintenant qu’ils pourront compter sur des vrais amis, sur une véritable amitié.



Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 11-01-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Nathan tente une nouvelle fois de profiter de Phil pour avoir des caresses avec lui. Phil refuse et demande à Nathan d'arrêter car il aime Julien.
Après le repas de midi Phil va à l'hôpital pour rendre visite à Julien. Julien a un besoin pressant et Phil l'aide à le satisfaire en lui mettant la panne à bonne hauteur et en s'occupant du reste.
C'est alors qu'on frappe à la porte de la chambre, c'est Amandine et Joseph qui entrent. Ils sont chargés de cadeaux pour Julien. Puis c'est au tour de Jacque, Mathieu, Lucas, Maxime, Grégory et Didier d'entrer. Ensuite les deux filles débarquent avec des muffins préparés par la Tante Françoise.
Quel merveilleux moment. On sent bien que l'amitié est très importante entre les jeunes.
Merci pour cette belle suite.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 11-01-2021

(11-01-2021, 04:41 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Nathan tente une nouvelle fois de profiter de Phil pour avoir des caresses avec lui. Phil refuse et demande à Nathan d'arrêter car il aime Julien.
Après le repas de midi Phil va à l'hôpital pour rendre visite à Julien. Julien a un besoin pressant et Phil l'aide à le satisfaire en lui mettant la panne à bonne hauteur et en s'occupant du reste.
C'est alors qu'on frappe à la porte de la chambre, c'est Amandine et Joseph qui entrent. Ils sont chargés de cadeaux pour Julien. Puis c'est au tour de Jacque, Mathieu, Lucas, Maxime, Grégory et Didier d'entrer. Ensuite les deux filles débarquent avec des muffins préparés par la Tante Françoise.
Quel merveilleux moment. On sent bien que l'amitié est très importante entre les jeunes.
Merci pour cette belle suite.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Très beau résumé de la suite!
Effectivement la visite des amis font le plus grand bien à Julien. Il sait qu'il sera soutenu et qu'il pourra être aider lors de sa revalidation!
Oui l'Amitié (avec un grand "A") est une chose très importante!

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois!

Je t'embrasse!

Philou


Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 11-01-2021

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Pas de branlette matinale ce matin-là, Phil se réserve pour Julien. Je ne sais pas si ils auront le temps car Julien a beaucoup de visites l’après-midi.

À l’hôpital un moment embarrassant pour les deux amis, mais Phil va devoir se transformer en « infirmier » pour soigner Julien à la maison.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 11-01-2021

(11-01-2021, 07:24 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Pas de branlette matinale ce matin-là, Phil se réserve pour Julien. Je ne sais pas si ils auront le temps car Julien a beaucoup de visites l’après-midi.

À l’hôpital un moment embarrassant pour les deux amis, mais Phil va devoir se transformer en « infirmier » pour soigner Julien à la maison.

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Phil reste sage au matin, pas de branlette!
Un après-midi bien rempli pour Julien qui a reçu beaucoup de visites et des cadeaux sous forme de BD!
Oui un moment assez particulier où la nature joue avec les êtres. Julien a un besoin urgent et Phil l'aide! Il se prépare pour la venue de Juju à la maison!

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois!

Je t'embrasse!

Philou


Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 13-01-2021

Julien me regarde alors dans les yeux, moi aussi je m’y plonge. Je vois toujours cette petite lueur de tristesse, je sais qu’il faudra encore beaucoup de temps pour que Julien puisse faire son deuil. Julien dépose ses lèvres sur les miennes et nous nous embrassons. Julien me regarde à nouveau et me demande :

Jul : « Phil, ne te méprends pas, mais j’ai eu l’impression que Nathan voulait ajouter quelque chose tantôt !

Moi : Tu crois Juju !

Jul : Oui Phil, il t’a regardé et tu lui as fait des signes de ne plus ajouter autre chose.

Moi : Tu es bon observateur Juju.

Jul : Je pense que Nathan s’est montré entreprenant vis-à-vis de toi.

Moi : Je ne vais pas te le cacher, oui Nathan a été très entreprenant, il se cherchait et se posait beaucoup de questions sur son orientation.

Jul : Je vois, mais vous avez fait quoi.

Moi : Nous nous sommes masturbés mutuellement, rien de plus ! Je suis désolé, je voulais t’en parler, mais pas cet après-midi, alors que nos amis étaient présents auprès de nous.

Jul : Je suis déçu, tu peux le comprendre, mais je te crois Phil. Si tu dis que ça s’est limité à une branlette partagée, bon, rien de bien méchant.

Moi : Il faut que je te dise qu’il a voulu remettre ça ce matin et que j’ai refusé, je lui ai dit que je t’aime.

Jul : Allez Phil, vient près de moi, je ne t’en veux pas et je comprends très bien ce qui s’est passé.

Moi : Merci Juju, je suis soulagé. Mais tu n’imagines pas combien je n’en veux !

Jul : Chut, ne dis plus rien. Embrasse-moi et après le souper, reste un moment avec moi, c’est Claude qui est là, il va prolonger son service car l’infirmer de nuit est malade ! »

Nos lèvres se retrouvent, nos langues s’insinuent dans la bouche de l’être aimé. Elles partent dans une folle farandole, tous nos sens sont réveillés, nos phallus sont bien raidis, mais nous devons encore attendre avant de nous faire plaisir mutuellement. Effectivement, on frappe à la porte, c’est Claude qui apporte le souper. Nous nous séparons à contre-cœur. Claude affiche un large sourire. Puis je lui demande si nous pourrions profiter d’un moment de tranquillité.

Moi : « Bonsoir Claude, tu fais la nuit en plus de ta journée ?

Cla : Oui, il y a un malade, le comble quand on est à l’hôpital ! Donc j’assure le service de nuit.

Moi : Tu crois que Julien et moi pourrions avoir un petit moment pour nous retrouver ?

Cla : Oh là, que c’est une très bonne idée. Bien entendu que nous pouvons l’envisager et nous arranger. Je repasse après la distribution des repas et je vous dis quoi.

Jul : Merci Claude, c’est très sympa de ta part.

Cla : On ne peut rien refuser à des garçons comme vous. Vous êtes craquants !

Moi : Merci Claude.

Cla : Bon d’ici environ trois quart d’heure je repasse. Bon appétit Julien.

Jul : Merci. »

Claude quitte la chambre, Julien a le sourire aux lèvres tout comme moi. Je retourne me placer à côté de Juju, sur le lit. Au préalable j’avais approché le plateau que Claude avait posé sur la table escamotable. Julien mange avec appétit, il fait plaisir à voir. Ce ne sont que des tartines avec du fromage et du jambon, une pomme et un yaourt, avec comme boisson une bouteille d’eau pétillante.

Le temps passe et enfin Claude fait son apparition dans la chambre. Il nous signale que nous disposons de trois quarts d’heures pour nous retrouver. Nous le remercions chaleureusement. Il n’en faut pas plus pour que j’aille embrasser Juju à pleine bouche. Nos langues se retrouvent, tout heureuses une nouvelles fois de se cajoler dans nos bouches réunies.

Nos mains ne restent pas tranquilles, elles vont et viennent sur nos corps. Julien a glissé sa main sous mon tee-shirt tandis que mes mains caressent son dos. Julien ne sait pas trop bouger, pour cause, ses deux jambes sont plâtrées ainsi qu’un bras. Mais il nous reste nos bouches, elles sont toujours soudées l’une à l’autre. Enfin, elles se séparent, nous pouvons déjà mieux respirer. J’en profite pour descendre une main vers le bas ventre de mon juju. Directement je trouve son phallus dressé, je l’enserre dans mes doigts et je décalotte le gland déjà humide. Julien baisse mon short et mon slip en même temps. Je l’aide un peu en bougeant en vue de me défaire le plus vite possible de ces deux vêtements emprisonnant mon vit dressé tel un mât de cocagne. Nos caresses se font de plus en plus pressantes, une certaine volupté nous envahit l’un et l’autre. Je glisse à l’oreille de Juju que nous pourrions nous sucer. Je vois alors des étincelles dans ses yeux. Je me penche donc vers ce pénis qui n’attend que ça. Je viens d’abord lécher les deux boules empaquetées, ensuite je remonte le long de cette barre de chair jusqu’au frein. Le gland est déjà sorti du prépuce, il ne me reste qu’à m’en occuper. Je commence par le méat qui sécrète ce délicieux liquide pré-éjaculatoire. Je prends ensuite ma langue pour entourer et lécher son gland rouge et brillant. Julien émet quelques râles de bonheur. Ma bouche englobe enfin le sexe turgescent pour le caler jusqu’à la garde. Je commence des mouvements de va et vient le long de cet appendice gorgé de sang. Julien râle de plus en plus fort, je sais qu’il n’est pas loin de la jouissance c’est pour cette raison que je ralentis la cadence. Mes mouvements buccaux se font plus lascifs mais Julien veut jouir, il sait qu’il n’a pu être satisfait depuis quelques temps. Je sens qu’il va répandre sa sève de vie dans ma bouche : c’est une affaire de secondes. Puis, dans un râle très sonore, Julien vient inonder mon palais avec des jets de sperme bien chauds. Je me délecte de ce présent offert, mais j’en garde quelques gouttes en vue de les partager avec mon amour. Je quitte donc ce sexe qui ramollit quelque peu pour embrasser mon Julien à pleine bouche et partager sa semence.

Julien est aux anges, il a les yeux qui pétillent de joie et de bonheur. L’incident avec Nathan semble bel et bien oublié. J’esquisse un sourire de bonheur moi aussi, j’ai retrouvé mon Julien, oui celui qui est cher à mon cœur et je lui susurre à l’oreille que je l’aime.

Julien me regarde, je sais ce qu’il veut, c’est me sucer. Vu sa position dans ce lit d’hôpital, je fais l’acrobate pour pouvoir me placer au mieux pour que Julien puisse lui aussi me satisfaire. Mon organe masculin est bien dur et dressé, je suis placé à côté de l’oreiller de Julien, je me penche pour lui faciliter l’accès à mon appendice qu’il désire honorer. Juju commence à me lécher le gland qui lui aussi est super humide ; il s’attarde au niveau du méat et déguste le précum. Puis sans rien dire il englouti d’un coup ma queue dans sa bouche jusqu’à la garde. Sa langue joue le long de ma colonne de chair, ses lèvres exercent des pressions variées tout au long de mon membre qui sort et entre dans la cavité buccale de Juju de manière synchronisée. A ce rythme-là je ne vais pas pouvoir tenir longtemps sans éjaculer. Julien le sait mais il semble vouloir goûter ma semence qui lui a tellement manqué durant ces jours interminables. Je préviens Juju que je vais jouir, il s’arrange pour que je jouisse dans sa bouche en inondant son palais de ma liqueur de vie. Julien fait comme moi, peu avant, il avale une partie et partage ensuite le reste dans un baiser passionné, nos bouches s’étant une nouvelle fois retrouvées pour partager mon élixir.

C’est exténué que je me couche à côté de Julien. Ma main gauche prenant sa main gauche dans la mienne. J’aime bien tenir sa main, les doigts entrelacés. C’est pour moi un signe d’amour très profond. C’est grâce à ce lien que j’ai pu retrouver mon Julien, mon amour. Nos regards se croisent et se fixent dans celui de l’être aimé. Des étoiles brillent dans nos yeux, nous nous sommes pleinement retrouvés. Nous nous aimons et nous allons repartir ensemble, main dans la main, vers notre avenir commun et partagé, pour affronter tout l’Univers. Julien me dit alors « Je t’aime Phil, je t’aime pour la vie ! » Je lui réponds : « Je t’aime aussi Juju et c’est pour la vie ! »

Je regarde l’heure et je m’aperçois que cela fait presque une heure que Claude nous a laissé tranquilles. C’est alors qu’on frappe à la porte et que la porte s’ouvre. C’est Claude qui entre dans la chambre. Nous sommes Julien et moi toujours couchés sur le lit, nus. Claude affiche un large sourire et il nous dit :

Cla : « Alors les tourtereaux, vous en avez profité.

Jul : Oui, merci Claude.

Cla : Phil, il va être temps car la porte d’entrée principale va être fermée et tu seras obligé de passer par l’entrée des urgences !

Moi : Merci Claude. »

Je me lève et le prends mes vêtements. Je me rhabille devant Claude, il en a vu d’autres et il doit être habitué de voir des personnes dans le plus simple appareil.
J’embrasse Juju et je lui dis :

Moi : « A demain Juju. Fais de beaux rêves !

Jul : Toi aussi Phil, merci !

Cla : Bonne nuit Julien. A demain soir Phil, car je refais la nuit demain.

Moi : Merci à toi, tu es génial !

Cla : Allez, ouste. »

Je passe la porte de la chambre et je fais un signe de la main à mon Juju. Claude me suit et me raccompagne vers l’entrée de service de l’étage. Il m’ouvre la porte car il l’avait fermée pour que nous puissions être tranquilles et lui aussi par la même occasion. Je le remercie une dernière fois pour cette faveur qu’il nous a accordée. Je veux lui tendre la main pour le dire au revoir, mais il se penche vers moi et m’embrasse sur la joue. C’est la première fois, je remarque qu’il a les joues en feu, puis baissant les yeux je remarque qu’il y a une bosse au niveau de la braguette de son pantalon blanc. Je sors dans le hall des ascenseurs tandis qu’il referme la porte derrière moi.

Je ne sais que penser, durant tout le trajet en bus je me suis demandé si Claude est « gay » ou même « bi ». Voir encore cette bosse au niveau de son entre-jambe, ce qui m’a quelque peu troublé. Puis je viens de penser un truc, il s’est peut-être rincé l’œil en nous matant derrière les vitres de la chambre. Bref je me pose pas mal de questions.

J’arrive chez ma tante, ils ont tous fini de souper et ils sont au salon. J’en profite pour les remercier et dire que Julien a été comblé par leur présence et les cadeaux reçus. Nathan me regarde et il ne sait pas si Julien est maintenant au courant de ce qui s’est passé. Je vais devoir lui dire, mais quand il sera seul. C’est David qui me fait un clin d’œil et affiche un large sourire. Je suis certain qu’il sait que Julien et moi nous nous sommes donnés du bon temps, car il n’aurait jamais eu ce comportement. Maman est encore là, elle aussi me regarde, j’ai l’impression d’être analysé de la tête aux pieds, même Delphine s’y met. Je sens que je vais exploser, il faut que ça s’arrête, je suis à bout, je suis fatigué et je n’ai pas besoin de ça pour le moment. Depuis quelques jours je pense à ce que va être la vie à la maison, oui il y aura les infirmières, le médecin, les kinés etc. Mais Julien va-t-il dormir avec moi ? Aura-t-il un lit médicalisé ? Serai-je encore utile ? Je commence à me demander si c’est la bonne solution que d’accueillir Julien chez nous. Bien entendu que Stéphanie est la bienvenue, je la vois très mal rester dans la maison de ses parents et encore moins Julien qui devrait rester seul durant des heures. Mais ici, à la maison : qui va s’occuper de Julien quand mes parents seront au travail et que je serai aux cours de même que les deux filles ? Je suis « fâché » de voir qu’ils ne pensent que je ne me préoccupe seulement que du sexe de Julien et du mien. Mais ce n’est pas possible. Puis c’est l’oncle Martin qui s’y met, il me demande :

Mar : « Alors Phil, ça va, et Julien, comment se sent-il ?

Moi : Moi, ça va doucement et pour Julien, il attend d’être chez nous !

Mar : Tu es rentré bien tard ce soir, les visites devaient être terminées !

Moi : Je suis resté avec Julien pour voir s’il mangeait bien son souper et pour parler de la visite de nos amis.

Mar : C’est bien Phil, mais Julien doit être bien seul, il doit ronger son frein.

Moi : (Comment peut-il penser ça, dire en sous-entendu qu’il doit crever d’envie de jouir, de libérer la tension et bien sûr c’est avec moi qu’il l’aurait fait, mais cela ne le regarde pas !) Oui, Julien est bien seul au soir, ce n’est pas facile pour lui.

Mar : C’est vrai qu’il n’a personne qui puisse l’aider, c’est assez, disons, difficile de …

Moi : Mais ça suffit, j’en ai marre de ces allusions camouflées ! Je voudrais bien vous voir à sa place. Je vous laisse je vais aller dormir.

Maman : Mais Phil, pourquoi tu prends la mouche comme ça ?

Moi : Parce qu’ils veulent savoir si Julien et moi nous avons eu un moment d’intimité !

Maman : Mais non.

Moi : Je ne veux plus vous entendre. Bonne nuit ! »

Je me lève et je monte à l’étage pour m’affaler sur le lit de David. Je suis hyper nerveux, je ne me sens pas bien, je suis perdu. Il faut que ça s’arrête. Mais cela se voit sur ma figure quand j’ai eu du bonheur avec Julien ! Pour moi c’est une chose naturelle et bien personnelle qui ne regarde que nous deux. Je fulmine, je ressasse tout ce qui s’est passé dans mon esprit. Puis enfin je me calme un peu, je suis moins angoissé, je retrouve l’équilibre qui me permet de m’endormir.



Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 13-01-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Belle suite.
Julien a bien remarqué que Nathan et Phil échangeaient des regards en coin. Phil explique alors ce qui s'est passé entre lui et Nathan. Les deux garçons se parlent et comprennent qu'il est important de se parler et de ne rien se cacher.
Phil demande à Claude l’infirmier d'avoir un peu de temps d'intimité avec Julien. Ils passent donc un moment très chaud à deux.
De retour chez sa tante, Phil est soumis à des questions sur son retour tardif et des allusions sont faites par rapport à l'intimité des deux garçons.
Phil s’offusque et quitte la table pour monter dans la chambre de David.
On verra ce qu'il adviendra par la suite de cette discussion assez particulière.
Merci Philou pour ces moments de tendresse entre les deux ados.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 13-01-2021

(13-01-2021, 05:23 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Belle suite.
Julien a bien remarqué que Nathan et Phil échangeaient des regards en coin. Phil explique alors ce qui s'est passé entre lui et Nathan. Les deux garçons se parlent et comprennent qu'il est important de se parler et de ne rien se cacher.
Phil demande à Claude l’infirmier d'avoir un peu de temps d'intimité avec Julien. Ils passent donc un moment très chaud à deux.
De retour chez sa tante, Phil est soumis à des questions sur son retour tardif et des allusions sont faites par rapport à l'intimité des deux garçons.
Phil s’offusque et quitte la table pour monter dans la chambre de David.
On verra ce qu'il adviendra par la suite de cette discussion assez particulière.
Merci Philou pour ces moments de tendresse entre les deux ados.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Très beau résumé de cette suite.
Julien n'a pas ses yeux en poche il s'est rendu compte qu'il y avait quelque chose entre Phil et Nathan. Les deux garçons s'expliquent et le malaise est dissipé!
Super l'infirmier, les deux ados ont pu se donner du plaisir!
Discussion particulière à table, Phil prend la mouche et monte se coucher.

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser à chaque fois un commentaire!

Je t'embrasse!

Philou


Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 14-01-2021

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Phil et Julien parlent de ce qui s’est passé avec Nathan, ce n’est finalement pas si grave et ils peuvent fixer les limites de ce qui acceptable ou pas.

Ensuite une séance de physiothérapie qui ne doit pas être prévue au programme de l’hôpital. Cela me rappelle qu’autrefois il y avait des feuilles au pied du lit des malades avec des courbes de température et autres indications plus ou moins indiscrètes que les visiteurs pouvaient lire. Je ne sais pas si c’était aussi la coutume en Belgique. Claude aurait pu y noter les éjaculations…

L’oncle Martin s’intéresse de trop près aux ébats de Phil et Julien, ce qui énerve Phil. Il est vrai que l’hôpital est un lieu insolite pour cela.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 15-01-2021

(14-01-2021, 07:06 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Phil et Julien parlent de ce qui s’est passé avec Nathan, ce n’est finalement pas si grave et ils peuvent fixer les limites de ce qui acceptable ou pas.

Ensuite une séance de physiothérapie qui ne doit pas être prévue au programme de l’hôpital. Cela me rappelle qu’autrefois il y avait des feuilles au pied du lit des malades avec des courbes de température et autres indications plus ou moins indiscrètes que les visiteurs pouvaient lire. Je ne sais pas si c’était aussi la coutume en Belgique. Claude aurait pu y noter les éjaculations…

L’oncle Martin s’intéresse de trop près aux ébats de Phil et Julien, ce qui énerve Phil. Il est vrai que l’hôpital est un lieu insolite pour cela.

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

C'est effectivement une bonne chose pour Phil et Julien de se parler de ce qui s'est passé avec Nathan. Ils peuvent dés lors se fixer des limites pour ce qui est acceptable pour l'un et pour l'autre.

Je me souviens aussi de ces pancartes accrochées au pied du lit avec un tas de renseignements qui ne sont pas toujours bons à mentionner pour un visiteur et la famille. C'est normalement du secret médical, mais c'était comme ça aussi dans les années 60 - 70 en Belgique!

Phil et Julien ont pu avoir un moment d'intimité grâce à Claude le gentil infirmier. C'est alors que Phil est en famille, que l'oncle énonce des propos relatifs aux ébats entre Phil et Julien, et que Phil s'énerve. Il monte se coucher.

Il est rare de vivre des relations intimes dans un hôpital, c'est effectivement un lieu insolite.

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois!

Je t'embrasse!

Philou


Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 15-01-2021

Je ne sais pas quelle heure il est, je me réveille, je suis couché sur le lit de David, mon cousin, je suis habillé de mon short, mon slip et mon tee-shirt. Je tourne la tête, David est là, il dort, il est dans les couvertures, non, il a juste le drap sur lui, il fait si chaud. Je suis en sueur. Je me lève et j’ôte mon short et mon tee-shirt pour me glisser sous le drap. Je me tourne et je replonge dans les bras de Morphée.

A un moment je sens qu’on me chatouille, je me réveille et je vois que c’est David me chatouille. Je lui demande d’arrêter. Il poursuit son manège. Je lui dis une seconde fois d’arrêter. David reprend de plus belle avec un large sourire. Je me débats et je saute hors du lit. Je le regarde et je lui dis :

Moi : « David on n’a plus treize ans, je te vois venir. Je ne suis pas bien, je n’ai pas apprécié la soirée d’hier et toutes ces allusions, alors fous-moi la paix.

Dav : Mais c’est juste pour rire.

Moi : Mais David, je n’ai pas envie de rire, je ne sais pas comment cela va se passer avec Julien, j’ai peur des suites, je ne suis pas bien, je te l’ai dit.

Dav : Je n’y suis pour rien !

Moi : Je sais, mais laisse-moi. »

Je me lève et je vais directement à la salle de bain. Je compte prendre une bonne douche. Je me mets nu et je vais sous le jet d’eau chaude. Cela me détend, je profite de ce moment où je suis seul pour décompresser, oui je sens que je suis encore tendu. L’eau chaude me fait du bien. J’entends qu’on frappe à la porte. Je crie « ‘oui ». C’est maman qui vient voir si ça va bien. Je lui réponds que je vais avoir fini. Je me sèche et je vais chercher de quoi m’habiller dans la chambre de David. Il n’est plus là, donc je peux me vêtir à mon aise.

J’arrive dans la salle à manger. Quand j’entre, tous me regardent. Je salue tout le monde. L’oncle Martin n’est pas présent, il est parti travailler. Je prends place autour de la table. Personne ne parle, on peut entendre les mouches voler. Mais que se passe-t-il ? Ma tante Françoise me donne une tasse de café et me demande de me servir de quoi manger. C’est maman qui me demande ensuite :

Mam : « Alors Phil, tu as bien dormi ?

Moi : Oui maman, ça va j’ai passé une bonne nuit.

Mam : Je suis bien contente pour toi. Tu comptes aller voir Julien cet après-midi ?

Moi : Oui, bien entendu. Je ne vois pas pourquoi je n’irais pas !

Mam : Tu semblais un « peu perturbé » hier soir !

Moi : Je n’étais pas perturbé, j’étais seulement excédé par les remarques formulées, c’est différent.

Mam : Je cru aussi voir que tu étais sur la défensive. S’il y a quelque chose, tu viens me trouver et on en parle.

Moi : Merci maman, je te dirai ce qui me chagrine.

Dav : Désolé Phil pour ce matin. J’aurai dû comprendre que ce n’est pas facile pour toi et que malheureusement, je ne sais pas me mettre à ta place.

Moi : Ce n’est rien David, je n’y pense plus. C’est moi qui ai mal réagi hier soir. Avec toutes ces allusions, j’ai un peu pété les plombs. Vous vouliez tous savoir, vous attendiez une réponse, mais c’est tellement personnel !

Del : Je m’en doute Phil. Ce sont des choses qui ne se racontent pas. Mais nous avions compris que tu étais « heureux ».

Moi : Merci Delphine, l’incident est clos, du moins pour moi.

Dav : Pas de souci Phil, je respecte !

Moi : Bon, j’ai faim. »

Tous se mirent à rire. Je sais que leur attitude n’était pas méchante, mais je ruminais un tas de chose dans ma tête. Je vais prendre contact avec la psy, j’ai envie de lui en parler. Mais avant il faut que je parle à maman, je lui ai promis. Je sens que l’attention n’est plus exclusivement portée sur moi. Je mange deux tartines à la confiture et ensuite un yaourt.

Une fois tranquille après ce petit déjeuner, je demande à maman si je peux lui parler. Nous allons au fond du jardin. Nous prenons place sur deux chaises. J’explique mes craintes concernant la présence de Julien à la maison. Je ne sais pas si nous serons dans le même lit, s’il aura un lit médicalisé. Elle me dit qu’il faudra voir quand il sera là. Puis je lui parle de la période où je serai aux cours, de même que les deux filles et qu’elle et papa seront aussi partis de la maison. Maman comprend alors que je pense à tout, que je réfléchis pour que Julien dispose d’une aide éventuelle même en journée en dehors du passage des infirmières et du kiné. Maman me dit qu’elle est fière de moi car je pense à l’avenir purement matériel avant le reste, avant le plaisir et la détente. Elle me dit :

Mam : « Je comprends maintenant pourquoi tu étais si à cran hier soir. Je me rends compte que ce n’est pas facile pour toi.

Moi : Maman, j’étais si mal hier soir. Bien entendu que je suis heureux d’être avec Julien, je l’aime et je sais qu’il m’aime, mais pour le moment ce n’est guère évident.

Mam : Je le sais mon grand, mais je sais aussi que tu es déjà plus fort, mais ne va pas au-delà de ce que tu peux supporter.

Moi : Merci maman, je t’aime tu sais. Tu en as du courage d’accepter Stéphanie mais encore plus Julien qui n’est pas mobile. Puis merci à papa aussi.

Mam : Mais Phil nous t’aimons tout comme nous aimons ta sœur et Stéphanie mais aussi Julien !

Moi : Merci maman, oui merci pour le sacrifice que vous faîtes papa et toi.

Mam : Allez viens dans mes bras mon grand.

Je me blottis dans les bras de ma tendre maman. Elle me caresse les cheveux. Nous restons comme ça un bon moment, le temps ne compte plus. Maman parvient à me calmer, à m’apaiser. J’ai beau avoir dix-huit ans, je ne demeure pas moins toujours son enfant !

Moi : Merci Maman, merci d’être là pour nous, d’être là pour moi aussi !

Mam : Mais je vous aime tous, je ne fais pas de distinction. N’aie crainte, je vous aime tous !

Moi : Merci. Je vais te confier quelque chose, mais n’en parle pas aux autres !

Mam : Promis, allez parle Phil.

Moi : Tu sais maman hier, je suis rentré tard, car j’ai pu avoir un moment d’intimité avec Julien !

Mam : Tu sais mon grand, je m’y attendais et je suis heureuse pour vous. Pas de détails, la seule chose, c’est que tu sois heureux et Julien aussi !

Moi : Merci maman. »

Je donne des bisous sur ses joues et elle en fait autant sur les miennes. Puis nous revenons vers la maison. Nous sommes apaisés tous les deux et très contents de nous être parlés. J’ai toujours aimé avoir ce genre de discussion avec ma maman, c’est très important de pouvoir se confier à elle. Je sais que ma sœur Delphine se confie aussi à elle mais aussi avec papa. Je pense que je devrais moi aussi parler un peu plus avec papa.

Nous regagnons la maison et je demande à tante Françoise de pouvoir donner un coup de téléphone, elle accepte volontiers. Je téléphone à l’hôpital et je demande à la psychologue si elle peut me recevoir. J’ai un rendez-vous à quatorze heures. Je lui explique en deux mots ce qui ne va pas.

Ce matin, c’est assez calme. David est parti chez un copain, Nathan est dans sa chambre, il écoute de la musique. Les deux filles sont parties faire un peu de shopping. Maman et tante Françoise discutent chiffons entre elles. Je vais voir Nathan. Je frappe à sa porte, j’entends qu’il dit « entrez ». Bien entendu j’entre. Il me fait m’asseoir au pied de son lit, tandis qu’il est couché. Il écoute un disque des Beatles « Abbey Road ». Il me regarde et me dit :

Nat : « Phil, ça va mieux ?

Moi : Oui Nat, ça va mieux qu’hier soir.

Nat : J’en suis heureux. Tu veux me dire quelque chose ?

Moi : Oui Nat, tu sais ce qui s’est passé entre nous l’autre jour, tu sais que Julien a deviné.

Nat : Oh flûte alors. Je suis désolé Phil ! Qu’est-ce qu’il a dit ?

Moi : Je lui ai avoué ce qui s’est passé en ajoutant que je devais de toute façon lui en parler.

Nat : Et alors !

Moi : Julien a bien compris que c’était comme « une initiation » et un « test » pour toi. Il m’a dit qu’il n’était pas enchanté du tout, mais qu’il comprenait.

Nat : Il m’en veut ?

Moi : Non Nathan, il n’en veut à personne. Il sait que je l’aime et je sais qu’il m’aime. Quand je lui dis que j’avais refusé de refaire la même chose hier matin, il a été heureux de l’entendre. Tu sais Nat, j’aime mon Juju et je ne veux pas perdre son amour.

Nat : J’ai bien compris Phil. Merci de ta franchise et de ton amitié. Tu es super comme cousin et moi non plus je ne veux pas perdre ton amitié ni celle de Julien.

Moi : Merci Nathan. Je te souhaite de trouver ton âme sœur, mais sache que tu as le temps, rien ne sert d’aller trop vite.

Nat : Merci Phil. J’irai aussi m’excuser auprès de Julien, je lui dois bien ça !

Moi : Très bonne idée. Allez, je te laisse.

Nat : Tu peux rester si tu veux, on peut écouter ce disque jusqu’à la fin.

Moi : OK, merci Nat. »

Je suis resté avec Nathan pour écouter jusqu’au bout ce vinyle. Nous avons ensuite écouté le disque « Harvest » de Neil Young. Nous avons encore parlé de choses et d’autres telles que de sports, de musique, des vacances, etc.

Nous entendons tante Françoise nous appeler pour le dîner. Nous descendons à la cuisine où les deux mamans s’affairent à la préparation du repas. Nous leur donnons un coup de main. Maman me regarde et je fais un clin d’œil. Elle remarque que je vais déjà mieux que ce matin. Les deux filles rentrent de leur escapade de la matinée. David, lui n’est pas là ; il a prévenu qu’il reste chez son copain jusqu’en fin d’après-midi.

Nous passons tous à table et nous mangeons de bon appétit. C’est d’abord un quartier de melon avec une tranche de jambon de Parme que nous avons en entrée suivi d’un plat de poulet à l’indienne avec du riz. C’est excellent et je sais que c’est une idée de maman car nous en mangeons de temps à autre à la maison. Nathan est intrigué par le plat mais il mange avec appétit et il en réclame encore un peu. Comme dessert c’est une coupe de glace vanille avec des fraises. Inutile de dire que nous sommes repus. Nous félicitons les deux mamans pour ce succulent repas.

Il est temps que je parte pour me rendre à l’hôpital. Je dois d’abord passer chez la psychologue avant d’aller rendre visite à mon Juju d’amour. Je salue maman avant d’aller prendre le bus. Je sais qu’elle est quand même un peu inquiète pour moi. Moi-même je me rends compte que je dois en parler à ma psy, de plus j’en ressens le besoin. Je sais très bien qu’il n’y a pas honte à se faire suivre, que du contraire.

Il est presque quatorze heures, je suis devant le cabinet de la psy. Elle arrive, je suppose qu’elle vient d’aller voir un patient. Elle me fait entrer et je prends place sur la chaise placée à côté de son fauteuil. Je lui explique ce qui se passe, mes angoisses, mes doutes, mes peurs mais aussi mon amour pour Julien, mon envie de garder cet amour intact et de le faire progresser. Elle me rassure concernant la suite de la revalidation de Julien. Elle ajoute même qu’il sera tellement aidé, pouponné, qu’il ne se rendra pas compte que le temps passe plus vite. Je suis rassuré. Puis elle me dit qu’il semble que le lien qui m’unit à Julien est très fort et qu’il suffit de faire attention l’un à l’autre pour qu’il se renforce encore. Elle ne craint pas de problème entre nous tant que nous restons nous-mêmes. Je suis rassuré et elle ajoute que je ne dois pas minimiser ma force intérieure qui est le moteur de mon ouverture aux autres et bien entendu de mon ouverture à Julien. Je quitte le cabinet de ma psy, le cœur bien plus léger !



Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 15-01-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
David veut remonter le moral de son cousin Phil, mais il s'y prend mal. Ce n'est pas en revivant des scènes qu'ils avaient vécus étant plus jeune que ça va changer le désarroi de Phil.
Phil expose ce qui l'a "frustré" la veille lors du repas du soir. Finalement tout rendre en ordre.
Belle discussion entre la mère et le fils!
Nathan et Phil discutent entre eux et finalement ils restent cousins et amis.
Phil rencontre la psy et est reboosté pour venir en aide à son chéri Julien.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 15-01-2021

(15-01-2021, 02:47 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
David veut remonter le moral de son cousin Phil, mais il s'y prend mal. Ce n'est pas en revivant des scènes qu'ils avaient vécus étant plus jeune que ça va changer le désarroi de Phil.
Phil expose ce qui l'a "frustré" la veille lors du repas du soir. Finalement tout rendre en ordre.
Belle discussion entre la mère et le fils!
Nathan et Phil discutent entre eux et finalement ils restent cousins et amis.
Phil rencontre la psy et est reboosté pour venir en aide à son chéri Julien.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Beau résumé de cette suite.
David veut bien faire mais s'y prend mal.
Phil parvient à expliquer à la famille de sa tante ce qu'il a ressenti et la réaction qu'il a eu!
La maman de Phil parvient à discuter avec son fils, c'est très positif.
Belle discussion entre Nathan et Phil, effectivement ils parviennent à restaurer la confiance entre eux!

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire !

Je t'embrasse!

Philou