Bébé - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Bébé (/showthread.php?tid=154) |
RE: Bébé - gaetanbg - 15-01-2024 — Alors Bé, comment ça s’est passé ta visite médicale ? — Plutôt bien mais il y a eu une petite découverte inattendue. Ils ont vu une tache noire sur le poumon blessé et ils pensent qu'il s'agit d'un petit éclat de la balle qui m'a touché. Ils veulent me l’enlever. J'ai dit oui. — Mon dieu mais c'est grave ? Ils vont te faire ça quand ? -- Non maman ce n'est pas grave. Ils vont juste me faire trois trous dans le dos et m'enlever un bout de poumon tout petit. Par contre, je vais être arrêté entre trois semaine et un mois. — Mais on s'en fout de ça. Il faut te soigner avant tout. Tu vas te faire opérer où et quand ? — Quand, je ne sais pas, Papa. Le toubib doit m'envoyer un mail pour me donner la date. Et il m'a proposé de m'opérer à Montpellier. Comme ça Hans et les jumeaux pourront venir me voir. — Quoi ! On n'aura pas le droit de venir, nous ? — Mais bien sûr que si maman mais je ne resterai à l'hôpital que quelques jours. Et je voudrais passer ma convalescence avec eux. — Oui, mais s'il t'arrive quelque chose quand tu seras tout seul ? — Et s'il est aux Fourches, ça ne sera pas mieux, Agnès. Il vaut mieux qu'il soit sur Montpellier en cas de complications. — Ne parle pas de malheur Alain. Deux coups sur la porte et Nick entra, il me demanda de mes nouvelles et la conversation dévia sur le boulot. Je restais encore une petite heure avec eux puis j'allais voir Louis auquel j'expliquais ce qu'il se passait et c'est bien volontiers qu'il prendrait Holly et Blacky en pension le temps où je ne serai pas là. Et enfin je rentrais à la maison où R et R me firent des fêtes à n'en plus finir. Puis j'allais voir les chevaux… qui firent de même. Dans la foulée j'appelais Rémi avec qui je discutais un grand moment et lui et Joris descendraient nous voir ce week-end, afin de finaliser mon testament. Il me proposa d'apporter celui de Hans et de Nick. J'acceptais pour eux. Je venais de finir un Skype avec Hans et les jumeaux quand mon portable sonna. C'était Joris qui, catastrophé, par ce que lui avait dit Rémi venait aux nouvelles. Je le rassurais et on discuta un grand moment. Il avait tout un tas d'heures à récupérer et il voulait à tout prix venir me tenir compagnie une semaine ou deux après mon opération. — Mais je ne sais pas encore quand je vais me faire opérer Joris. — C'est pas grave ça, tu me le dis et dès que tu sors de l'hôpital, je te rejoins à Carnon. Et ce n'est pas la peine de dire non parce que de toute façon je viendrai. — Mais tu vas laisser Rémi tout seul. C'est pas mieux. — Rémi doit régulièrement partir voir des clients à lui. Il va bientôt planifier ça. Donc dès que tu sais quelque chose tu appelles. — Pourquoi tu n'en profites pas pour aller avec lui ? — Ne change pas de conversation, Bé. Je l'ai déjà fait et je me suis retrouvé seul à l’hôtel tous les jours, souvent dans des bleds perdus, et le soir, quand il rentrait, je ne pouvais même pas profiter de lui parce qu'il bossait sur ses dossiers. À chacune de mes objections il trouvait une parade. Finalement j'acceptais qu'il soit mon garde malade le temps de ma convalescence – du moins les dix premiers jours. Ma mère serait rassurée, comme ça. On était enfin, vendredi et l’heure de leur retour était proche. J'avais nettoyé la maison du sol au plafond. Ma grand-mère avait préparé le plat favori des jumeaux (parce que je reconnais que j'étais toujours aussi nul en cuisine). J'avais brossé Rémus et Romulus qui sentait qu'il y avait quelque chose qui se préparait et qui avaient été tout aussi excités que moi en journée. La porte qui s'ouvrit à la volée et un tonitruant ''Papa, on est là !'' me surprirent. Même Rémus et Romulus qui dormaient devant la cheminée sursautèrent puis se ruèrent sur les jumeaux pour les léchouiller de partout. Ça criait, ça riait. — Et moi alors, vous m’oubliez ? C'est deux bolides qui me foncèrent dessus et à mon tour j'eus droit à plein de bisous y compris de R et R qui s'étaient joints à nous. Les effusions durèrent un petit moment et quand la place fut libre c'est Hans qui se colla à moi pour m'embrasser à son tour. Il s'était fait beau. Son jean le moulait à la perfection et ma réaction fut immédiate. Je me ressaisis. Laszlo arriva à son tour et me fit la bise. — Les jumeaux vous montez vos affaires et vous montrez sa chambre à Laszlo. — On a faim, nous. On peut pas le faire après avoir mangé ? — Gus ! — Ok Pa, on les monte mais après on mange. Ça sent trop bon c'est Mamé qui nous a fait du poulet farci et des pommes de terre au jus avec des champignons ? — Qui veux tu que ce soit ? Tu sais bien que à part les criques, les œufs et quelques bricoles du même genre c'est tout ce que je sais faire. — C'est pas vrai Papa. Tu fais aussi des pizzas très bonnes. Tu nous en feras ? — Pourquoi pas, si vous m'aidez à les faire. — Tu verras, Laszlo, on les fera à la Honorin, comme on t'a expliqué. — Bon, on passe à table, les gars ? — Excellente idée Hans, parler de bouffe ça donne faim ! Il ne resta plus rien de ce que ma grand-mère avait cuisiné et pourtant elle avait prévu grand. On mangea tous autant les uns que les autres. Les jumeaux étaient de vraies pipelettes. Avec ce qu'ils avaient prévu de faire pendant la semaine les journées auraient dû avoir 48 heures au moins. Mais ce jour-ci tirait déjà à sa fin, parce que la digestion, combinée à la cheminée qui ronflait et à la route qu'ils avaient faite, faisait que tout mon petit monde avait du mal à tenir les yeux ouverts. — Allez, on débarrasse et au lit tout le monde. Habituellement quand je disais ça, ça râlait mais là personne ne broncha. On monta tous ensemble. Avec Hans on se doucha, une douche sage où on se fit quelques bisous et une fois au lit on s'endormit en se câlinant. Comme toujours, je descendis le premier, suivi de peu par R et R qui demandèrent à sortir et qui remontèrent se coucher après un bol de croquettes chacun. Je profitais d'être seul pour nettoyer la cheminée des cendres de la veille. — Oups, désolé. C’est Laszlo qui débarquait en tenue de nuit, les cheveux en bataille. — De quoi tu es désolé Laszlo ? — De te surprendre nu. — Hé merde ! C'est moi qui m'excuse Laszlo. Je n'ai plus pensé que tu étais là et on a l'habitude d'être nu chez nous. — Oui, je sais, les jumeaux me l'ont dit. Mais j'ai cru que ce n'était qu'en été. Ça ne me dérange pas, j’ai été surpris surtout, je ne suis pas trop pudique. À la maison jusqu'à nos 11 ans avec ma sœur on se douchaient ensemble. Mais dès que ses seins ont pris un soupçon de volume, elle n'a plus voulu. Et depuis qu'elle se fait ''jeune fille'', comme disent nos mères, elle passe des heures dans la salle de bain à se pomponner. Elle a même déjà eu un petit copain. — Et toi, tu avais une copine à Saint Pierre ? — y a une fille que j'aimais bien mais j'étais trop timide pour lui parler. Et en plus c'était la meilleure copine de ma sœur et elle préférait les garçons plus âgés. — Ça viendra un jour Laszlo, tu sais ce n'est qu'à 15 ans que j'ai embrassé ma première fille. — Maiiis… t'es pas gay, Jeff ? — Oui, du moins maintenant je le suis à 1OO%, mais quand j'avais 15 ans j'ai eu l'opportunité d'essayer les deux. Et les deux me plaisaient. Puis j'ai rencontré un garçon avec qui j'ai fait un bout de chemin. Mais le destin a voulu qu'il meure. Après j'ai rencontré une fille, la mère de Chip et de Gus. On était bien ensemble, je l'aimais à ma façon et elle à la sienne, mais il n'y avait pas ce lien qui me liait avec Liam ou qui me lie maintenant à Hans. — T'es bi, alors ? — Non Laszlo, je suis gay. À l'époque où j'ai rencontré Victoria je me remettais juste de la mort de Liam. Elle était un chat écorché vif et repoussait tout le monde mais il y a eu une espèce d’alchimie entre nous. Je crois que c'est nos deux solitudes qui nous ont rapproché. Ça s’est fait comme ça. Puis Gus et Chip sont arrivés, j'ai été blessé, on est venu vivre aux Fourches et un jour elle a disparu. Puis j'ai rencontré Hans que j'ai embauché pour garder les jumeaux. On s'aimait mais on n'osait pas se le dire. Et c'est quand il m'a dit qu'il voulait partir et que je lui ai demandé pourquoi qu'il me l'a dit et que je lui ai dit que moi aussi je l’aimais. Et depuis, on ne s'est plus quitté. Je te souhaite un jour de rencontrer quelqu'un et d'être aussi heureux que Hans et moi. Mais tu es encore jeune et tu feras surement beaucoup d'expériences avant de trouver la bonne personne, homme ou femme. — Je n'ai jamais encore eu d'expérience sexuelle mais je ne pense pas être attiré par les garçons même si des fois je me suis masturbé avec des potes pour comparer. — Bof, ça on l'a tous fait, c’est de la curiosité et une sorte d’apprentissage. Si tu n'es pas attiré par les garçons c'est que tu es hétéro. Tu n’en auras la vie que plus facile. Il y a encore trop d’homophobie dans le monde ! — C'est vrai ce que tu dis. Mes mamans sont parties à Saint Pierre à cause des discriminations qu'elles subissaient, là où elles étaient avant. Et pour toi ça s’est bien passé avec ta famille ? — Je n'en ai parlé qu'une fois avec mes parents en m'excusant d'être gay. Je te dis pas l'engueulée que je me suis fait passer par mes parents… pas parce que j’étais gay mais parce que je m’excusai de l’être. Et pour eux tous c’est ma normalité à moi. Point ! — Ils sont cools tes parents. — Ça va, ils ont toujours été là pour m’aider, pour nous aider, je devrais dire et nous soutenir. — J'aimerais avoir une famille comme la tienne. — C'est vrai que j'ai une famille en or. Ah, les jumeaux ne vont pas tarder. — Comment tu sais ça ? — J’entends Rémus et Romulus qui arrivent. Tu vas voir, ils vont aller à la porte pour faire leurs besoins et quand les jumeaux seront là ils rentreront et se planteront devant leur gamelle avec des airs d’affamés, pourtant je leur ai déjà donné une petite portion. Ça se passa exactement comme je l'avais dit. Et bien sûr les jumeaux étaient descendus nus et à moitié endormis. Leurs petits-déjeuners avalés, on monta s'habiller et on alla s'occuper des chevaux. En voyant les jumeaux Holly et Blacky se mirent à faire les fous et Laszlo n’osait approcher tant il était impressionné par leur taille. — Allez, viens Laszlo, ils ne sont pas méchants. — Oui mais bon, tu as vu comme ils sont grands. On leur donna à manger, puis on les brossa et bien sur les jumeaux voulurent aller faire un tour avec. On les sella, j'aidais Laszlo à grimper derrière Gus et ils partirent. — On va dire bonjour à Papy et à Mamy et puis on ira chez le Papé et la Mamé. Elle nous a fait un gâteau pour le petit-déjeuner. — Mais vous venez de déjeuner. — Oui, mais pas avec le gâteau de Mamé. Puis on ira voir Prince chez Louis. Au fait à midi on est tous invité à manger chez Papy et Mamy. Il y aura tout le monde. — Et comment tu sais ça toi ? Personne ne m'a rien dit. — Mamy sera en ‘’vacances’’ aussi cette semaine et elle va garder les cousins. — Qui ça, Louis et Camille ? — Oui mais y'aura aussi Eliot et Aymeric. Bon, on y va nous. — À plus, Pa. Ils partirent et R et R les suivirent. Je rentrais et comme Hans n'était toujours pas levé je montais à la chambre. Quand j'ouvris la porte ça le réveilla. Il tourna la tête vers moi et me sourit. Il me fit signe de venir. Je le rejoignis au lit. On se câlina un petit moment avant de nous retrouver en 69. on ne fit pas plus, ce matin-là. On descendit nus. — Personne n'est encore réveillé ? — Ça fait un moment que les gamins sont partis avec les chevaux. — Mais c'est quelle heure ? — Bientôt 10 heures, mon petit loir. Tu savais qu'on mangeait chez mes parents ? — Oui, les jumeaux m'en ont parlé dans la semaine. Tu n'étais pas au courant ? — Non, personne ne m'en a parlé. Ma mère va garder les petits pendant les vacances. Ça va mettre de l'animation au village sans compter Adeline et Nans. — Avec tous ces gamins la cuisine de la Mamé va se transformer en pâtisserie. — Moi qui voulait vous faire des pizzas, ce soir. — Tu les feras mais pour plus de monde. Allez on monte s'habiller et on va chez tes parents. Je suppose que ta mère doit avoir besoin d’aide. Ça courait de partout sur la place du village et Adeline qui était la seule fille, ne donnait pas sa part aux chiens. Mais il n'y avait ni Gus, ni Chip et pas plus de Laszlo. Antho surveillait tout ce petit monde et parfois élevait la voix quand ça allait un peu loin. On se fit la bise. 114 RE: Bébé - emmanolife - 16-01-2024 Tout va par deux, dans cette histoire : Jeff et Hans, R & R, les chevaux, les chiens... Ils ne se sentent jamais seul, au moins. RE: Bébé - gaetanbg - 25-01-2024 — Tu n'as pas vu les jumeaux ? — Ils sont passés dire bonjour avec leur ami, ils sont restés le temps de prendre le petit-déjeuner et ils sont repartis chez Louis pour voir Prince. Ça doit faire une bonne heure qu'ils sont partis d’ici. — Je vais jusque chez Louis voir ce qu'ils font. — Tonton Bé, on peut venir avec toi voir les chevaux ? — Je veux bien mais il faut aller demander la permission avant. Finalement, on y alla avec tous les enfants et Antho. Ça va qu'il n'y avait pas de voiture parce que les gamins couraient de partout sur la route et même à trois on avait du mal à les encadrer. Quand on arriva, Chip faisait trotter gentiment Holly qui avait Laszlo sur son dos et lui donnait des conseils pour son assise. Blacky avait trouvé un tas de foin et se gavait. Louis arriva. — Bonjour tout le monde. Qui veut faire du cheval ? Un ''moi'' collectif et enthousiaste répondit à sa question. Il nous conduisit jusqu'à un manège où une dizaine de chevaux étaient prêt à tourner. Il les amena et on posa un enfant sur chaque. Et il les fit repartir dans le manège. — Bé, viens avec moi, je voudrais te montrer quelque chose. Gus montait Prince et sautait des obstacles impressionnants. — Mais tu es fou Louis de lui laisser faire ça. Il va se faire mal s'il tombe. — Pourquoi veux tu qu'il tombe ? — Bin, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver. — Hé, hé, hé, Papa poule ! — Tu verras quand tu auras des enfants. — On y travaille ardemment et c'est plutôt agréable comme occupation. Bon, tu vois comme Gus et Prince ne font qu’un. C'est dommage qu'il soit à la fac si loin. Je pourrais en faire des champions tous les deux. Gus ne nous avait pas vu au bord du terrain et il continuait à sauter. On le voyait de temps en temps flatter l'encolure de Prince, se dresser sur ses étriers pour aller lui parler à l’oreille. Puis il stoppa, descendit de cheval et il se dirigea vers les obstacles qu'il monta au plus haut. — Louis, tu ne vas pas lui laisser faire ça ! — Bien sûr que si. Il l'a déjà fait plusieurs fois mais encore jamais avec Prince. Il a le saut dans le sang. Laisse-le faire, ne dis rien et regarde. Gus avait fini. Il remonta sur Prince et recommença le parcours. Après deux ou trois tours d'essais il nous offrit un spectacle digne d'un concours équestre. Je vis Louis sortir son téléphone et le chronométrer. — Tu vois Bé, il ne tombe pas et avec le temps qu'il fait, compte tenu des deux ou trois fautes d'assiette qu'il a commise, il serait un des premiers au classement dans un concours. Hans vint nous rejoindre et regarda Gus un moment, avant de nous dire. — Il est vraiment doué, vous ne trouvez pas ? Et on voit qu’il s'éclate vraiment. — C'est ce que je disais à Bé qui lui n'a qu'une peur c'est qu'il tombe. — C'est le risque en faisant du cheval mais Gus et Prince sont si en symbiose que ça n'arrivera pas. — Bé, il est bientôt midi et on doit y aller. Ta mère vient d'appeler Antho. — Gus, on y va. — Encore un tour Pa et j’arrive. On retourna au manège où tous les gosses étaient sur les chevaux. — Allez mauvaise troupe on descend. Mamy nous attend pour manger. — Oh non, pas encore, on veut rester. — On descend et on dit merci à Louis, sinon plus de cheval de la semaine. La réaction de la marmaille fut instantanée. — Revenez quand vous voulez, ça fait du bien aux chevaux de voir du monde, d'entendre crier les gosses ça les habitue au bruit. Et quand vous reviendrez, avertissez-moi un peu à l'avance je sellerai les poneys, eux aussi ont besoin d’exercice. — Où sont passé Chip et Laszlo ? Il ne sont plus dans le corral. — Ils sont allés dire bonjour aux mules. — Merci Amandine, on les prendra au passage. On avait chargé les plus petits sur Holly et Blacky, pour rentrer plus vite. Et tout le long ça ne parla que d'y retourner. Ça y est tout le monde s'était lavé les mains ! Ma mère avait fait deux tables. Une pour les gamins et une pour nous. On avait servi les gamins en premiers. J’avais repris place à table et annonçais, haut et fort : — Au fait ce soir vous êtes tous invités à la maison. Je fais des pizzas. Je vous dis pas le cri de joie des gamins. — On pourra venir aussi, Bé ? — Mais bien sûr, Adeline. Tu diras aussi à ton papa et à ta maman de venir puis aussi à ton Papy et à ta mamy. — On peut inviter Louis et Amandine aussi, Pa ? — Bien sûr Gus, pas de problème tu iras le faire. — Tonton Bé, on pourra venir t'aider à faire nos pizzas ? — Mais bien sûr. — Tu veux que j'aille t'aider pour la sauce mon grand ? — C'est pas la peine Mamé, j'ai tout sorti du congélateur ce matin. La pâte est faite aussi. Par contre je veux bien que tu me prêtes ton rouleau il va mieux que le mien pour étaler la pâte. Mon téléphone bipa. C'était un message de Joris. Avec Rémi, ils seraient là d'ici deux heures. Merde je ne pensais plus à eux. Je voulais avertir mes parents de mes démarches. — Papa, Maman, Antho et toi aussi Audrey, je voudrais vous parler. Hans tu peux venir aussi s'il te plait ? On peut aller dans ta chambre, Pa ? — Oui, on y va. — Bon, alors, qu'est-ce qu’il se passe ? — Rien de grave Maman. Voilà, tout à l'heure il y a Rémi et Joris qui vont arriver. J'ai fait mon testament et Rémi vient me le faire signer. En gros je donne l'usufruit de la propriété à Hans tant qu’il veut l’habiter et j'aimerais que s'il m'arrive quelque chose il finisse d'élever les jumeaux avec votre aide. — Mais tu es encore jeune pour penser à ça, voyons ! — On ne sait jamais ce qu'il peut arriver, Man. — Ne parle pas comme ça, Bé. — J'ai déjà failli mourir plusieurs fois. Alors ça ne coute rien de le faire maintenant. Je peux compter sur vous ? — Bien sûr Jeff. On sera là s'il t'arrive quelque chose pour épauler Hans. — Merci. J'ai aussi mis vos enfants dans mon testament Antho et Audrey. Quand je casserais ma pipe, les jumeaux n'auront pas besoin de mes avoirs pécuniers personnels. Alors je les laisse aux petits. — Mais, et les jumeaux, justement ? — Ils ont déjà leur fortune personnelle qui est plus que confortable. — Excuse-moi de te couper, Bé. — Oui Hans ? — Je tiens aussi à préciser qu'en plus de leur fortune personnelle, à ma mort ils hériteront aussi de la part qui me vient de mon grand-père, c'est à dire plus ou moins autant que ce qu'ils ont déjà. Je n'en avais pas parlé à Jean-François. Et Antho et Audrey je compte aussi sur vous s'il nous arrive quelque chose pour aider et soutenir nos enfants. — Oui tu peux compter sur nous. — Bon, c'est tout ce que j'avais à vous dire. — Puisqu'on parle de ça, votre père et moi en voudrait aussi faire le nôtre. On en parlera plus tard. Mais en gros on donnerait les terres à Bébé, la maison à Antho ou à Audrey et celle de votre oncle et de votre tante à celui qui n'aura pas la nôtre. Et pour la carrière mettre Bébé PDG et vous actionnaires tous à part égale. Je vous laisse y réfléchir et nous dire si ça vous convient. — Bon, j'y vais. Je dois aller commencer à étaler la pâte. — Je viens avec toi. — Pa, on ramène les chevaux et on revient ici. Dès qu'on rentra je me mis aux fourneaux enfin sur le plan de travail à détailler des petites boules. Hans m'avait proposé son aide mais je n'avais pas besoin de lui pour le moment. Il alla voir nos mails. — Bé, il y en a un de l'hôpital de Marseille. C'est la commission de réforme. — Tu peux l'ouvrir et me le lire s'il te plait. — Bé, c'est quoi cette histoire d’opération ? Qu'est-ce qu’il se passe ? Tu as quoi ? Pourquoi je suis pas au courant ? Et qu… Il était catastrophé ! — Calme toi Hans. Je me lave les mains et je vais tout t’expliquer. On alla s'asseoir sur le canapé et je lui dis ce que m'avait dit le docteur. Ça le calma un peu et je dus le serrer entre mes bras pour qu'il retrouve tout son calme. Je lus le mail et il y avait un lien pour les dates disponibles d’opération. — Comme il n'y a rien d'urgent, je ferai ça après les fêtes de fin d’année, Hans. Je vais en parler à mes parents pour qu'on puisse s'organiser à la carrière et je n'en parlerai aux jumeaux qu'après les fêtes. — Pourquoi pas tout de suite ? Et à moi tu comptais le dire quand ? — Pour les jumeaux je veux attendre la dernière minute pour ne pas les perturbé plus que nécessaire. Et toi, quand j'aurai reçu ce mail. Mais bon, comme tu l'as ouvert, c'est venu plus vite et brutalement que prévu. — MAIS POURQUOI ? BORDEL ! — Ne t'énerve pas, Hans, c'est pour ne pas que vous vous fassiez du mouron pour moi. C'est tout. — Il y a des fois où tu mériterais des gifles, Bé. — On n'a pas souvent essayé mais si me donner une fessée te tente, je veux bien essayer. — Bé, ça suffit tes conneries ! Je t'aime et je me fais du souci pour toi et toi tu me racontes des conneries. 120 RE: Bébé - gaetanbg - 29-01-2024 On s'expliqua encore un grand moment et sa colère se calma. Je repris mon travail et Hans prépara la table. Ça frappait. Hans alla ouvrir. C'était Joris et Rémi. On se fit la bise et Hans les conduisit à leur chambre. Il les laissa s'installer et redescendit. Je continuais à étaler mes pates quand ils descendirent à leur tour et on papota un grand moment. Il fallait que j'allume le four. Vers 19 heures, le monde arriva et je commençais à faire les premières pizzas… que les gamins engloutirent. Une chance que j’avais prévu large ! On passa une soirée agréable. Le lendemain matin le trio partit avec les chevaux chez Louis. On en profita pour parler ''affaires'' avec Rémi qui nous avoua avoir repris l’idée à son compte et qu'avec Joris, ils avaient aussi fait le leur. Sur le coup des 10 heures, Nick et sa petite famille arrivèrent avec Tonin et la sienne pour le même motif. Avec Hans on voulut les laisser seuls mais ils insistèrent pour qu'on reste parce que eux aussi nous avaient inclus dans leurs testaments pour la ''garde'' des enfants. Nick ne voulait surtout pas que ce soit ses parents qui s'en occupent s'il leur arrivait quelque chose. La porte s'ouvrit et mon grand-père entra. — Bé, je viens récupérer le rouleau à pâtisserie que ta grand-mère a oublié de prendre hier soir. Nick, Tonin, vous êtes là, mes gars ? — Oui, nous aussi on vient signer les papiers que Rémi a fait pour nous. — Vous avez raison. Nous ça fait bien longtemps que c'est fait mais on n'a pas eu l’intelligence de le faire à votre âge. Bon, puisque vous êtes là, vous n'avez qu'à venir manger à la maison à midi. — Non merci, on voudrait pas déranger. Vous êtes en famille. — Ah bon, et depuis quand vous ne faites plus parti de notre famille ? Parce que Nick est le beau-frère de Bébé, tu es le beau-frère de Nick donc Tonin toi aussi tu es de la famille. Bé téléphone à ta grand-mère pour lui dire qu'ils ne veulent pas venir. Vous avez peur qu'elle vous empoisonne ? Il n'avait pas fini de dire ça que mon téléphone sonnait. — Bé, ton grand-père est encore chez toi ? — Oui Mamé, il allait partir. — Dis-lui qu'il y reste, on arrive. J'ai invité Tim et Louis alors chez nous ça va faire trop petit pour tous pouvoir manger. — Il a invité Nick et Tonin aussi. — Mais il ne pouvait pas me le dire ce couillon ! — Il vient juste de le faire, Mamé et il rentrait te le dire. — Bon, j’arrive avec mes casseroles. J'espère qu'il y en aura assez pour tout le monde. — Tu veux qu'on prépare quelque chose de notre côté ? — J'ai peur d'être juste en desserts. Tu as quelque chose ? — On a des glaces au congel, ça ira ? — Parfait, on fera avec. Elle raccrocha. — Elle arrive. Au final on mange ici parce que ça va faire trop petit chez vous. — Tu devrais faire des travaux au second au lieu de le laisser comme il est et comme ça on pourrait même coucher tous ici, si besoin. — J'y penserai Papé. Mais déjà sept chambres je trouve que ça fait pas mal. — Tu te souviens de l'année où il y a eu ce gros orage et qu'on était tous venus habiter chez toi plus d'une semaine ? — C'était il n'y a pas si longtemps que ça. Et puis j'en fais quoi de tout ce qu'il y a au grenier ? — Il y en a tant que ça, là-haut ? — Bof, pas trop, non ! J'ai toutes les cantines que le papé m'avaient données, il y a aussi deux ou trois cartons que je n'ai jamais eu le courage de trier. C'est des affaires de Liam. Il y a aussi quelques cartons d'affaires des jumeaux, leurs cours, leurs dessins. Par contre tu me fais penser à un truc. On a fait du tri dans les armoires des jumeaux et j'ai monté les cartons. Puisque Antho et Audrey sont là je vais les leurs donner, je pense que certaines fringues devraient aller à un des gamins. — Tu oublies Laszlo qui est d’un gabarit plus petit que les jumeaux. — Ah oui, c'est vrai, j’y ai pas pensé mais je ne sais pas s'il acceptera d'en prendre, même si elles lui vont. On verra ! Les loups rentrèrent. — Les jumeaux et Laszlo ne vont pas tarder. Je n'avais pas fini de dire ça que Gus déboula et nous dit : — On s'occupe des chevaux et on vient vous aider. — D’accord. Gus, quand vous rentrez, vous montez au grenier et vous redescendez tous les cartons de fringues qui ne vous vont plus. — Pourquoi, Pa ? — Je vais les donner à Antho et à Audrey pour vos cousins. Si Laszlo veut regarder s’il y en a à sa taille et en prendre, il a le droit d’en choisir, évidemment. — Ok, je lui dis. Audrey et Antho arrivèrent avec les gosses qui partirent vite rejoindre leurs cousins. — Bé, tu as besoin d’aide ? — Non, Audrey, pas vraiment dans l’instant. On va attendre que tout le monde soit là et on sortira ce qu'il faut. Avec l’aide de tous, ça ira vite. Et puis on est en famille, alors on ne fait pas de chichis. — Et comme vous êtes minimalistes dans vos choix d'ameublement c'est pas la place qui manque. — Tu voudrais qu'on rajoute quoi ici ? — Je sais pas moi, des tableaux, des photos, des bougies, des bibelots. — C'est tous des ramasse poussières, ça. Et ça sert à rien. — Tu es un vrai homme des bois, Bé. — Dis-moi, tu as tout ça chez toi, Audrey ? Antho éclata de rire. — Pierrick en a marre de changer les meubles de place et de percer ou reboucher des trous dans les murs. Heureusement que c'est du placo. — Mais de quoi tu te mêles Antho ? — Je ne fais que répéter ce que Pierrick m'a dit. — Au fait quand les gamins vont revenir j'ai demandé aux jumeaux de monter au grenier récupérer des cartons de fringues qui sont trop petites pour eux. Si ça peut vous servir. Sinon on les mettra dans un conteneur. Le reste des invités arriva. Les garçons rentrèrent et une bonne partie monta à l'étage pour des essayages. On mit la table pendant que ma grand-mère et ma mère se tenaient aux fourneaux. Et contrairement à ce que ma grand-mère pensait il y eut assez de tout pour tout le monde pour le repas de midi… et aussi celui du soir. Sacrée Mamé ! C'était déjà lundi et je n'étais pas en vacances moi. En me levant au matin, j'étais tout heureux. Quand j'avais ouvert les yeux la première chose que j'avais vu, ça avait été le visage souriant de Hans qui dormait, puis le chapiteau au niveau de son sexe. Si je m'étais écouté…. Mais je n'avais pas le temps. Le week-end était passé trop rapidement. C'est aussi ce lundi que je discutais avec mes parents, mon oncle et ma tante mais aussi Nick et Tonin. Je leur avais parlé de mon opération en leur demandant le plus grand secret vis à vis des jumeaux. C'est donc le 7 janvier que je me ferai opérer. … Quand le week-end arriva – bien trop vite - j'avais les boules parce que le dimanche mes amours allaient repartir. Ensuite la routine reprit. Toutes les 2 semaines je descendais à Montpellier et je comptais les jours en attendant les prochaines vacances scolaires. Puis ce fut Noël, que Victoria vint passer chez nous. Elle pourrit ses trois petits-enfants et elle demanda à Nick s'il comptait lui faire bientôt une petite fille. — On y pense grand-mère, mais on veut d'abord faire construire notre maison. On a un peu galéré pour avoir les crédits. — Mais pourquoi tu n'as pas touché à ton compte ? — Pour pas que mes parents me reprochent de dilapider une fortune qu'ils ont ‘’sué sang et eau’’ à me constituer. — C'est tout à ton honneur Nick et dire que si tu t'en étais donné la peine tu aurais un meilleur métier que celui que tu as actuellement. — Mais Grand-mère, mon métier me plait et s'il n'y avait pas eu Jean-François et sa famille pour m'aider à m'en sortir, je serai toujours le bon à rien et ivrogne que j’étais. Puis j'ai rencontré Tonin à la carrière. On a sympathisé, on est sorti faire la fête ensemble, c’est devenu un ami, un vrai. Puis j'ai rencontré Fanny. Tonin ne voulait pas tellement que je sorte avec elle. Mais lui venait de rencontrer Héléna, alors il m'a moins surveillé. Et Fanny et moi on s'est mis ensemble… et tu connais la suite. — C'est vrai que vous formez une belle et grande famille ici. Vous m'avez fait trois beaux garçons mais je voudrais une petite fille pour lui donner mes bijoux. — Tu n'auras qu'à attendre qu'on en fasse nous, Mamé, pour les donner. — Je veux bien Chip mais tu sais je ne suis plus de première jeunesse, ni même de deuxième je ne sais pas si je verrai un jour mes arrières-arrières-arrières petits-enfants. — Tu as quel âge, Mamé ? — Ça ne se demande pas à une dame Gus, mais bientôt je vais avoir un 9 en premier chiffre. — Papé Cyprien il avait dépassé le 10 alors, tu as encore du temps. — On verra ça Chip. On fêta aussi l’an neuf, bien évidemment. Puis, c'est le cas de le dire, quand faut y aller faut y aller. Le dimanche 7 janvier après-midi, Hans, Gus et Chip me posèrent à l’hôpital. Ils restèrent avec moi jusqu'à ce qu'un interne leur demande de partir. Ce fut de longues embrassades et quelques larmes, aussi. J'eus droit à une batterie de prises de sang, électrocardiogramme… Je ne vous fais pas la liste complète parce qu'il y en aurait pour un chapitre complet. Le lendemain j'eu droit à un nouveau scanner, une IRM et une échographie et le surlendemain je passai sur la table d’opération. J'eus un petit cachet au réveil à la place du café, puis à la douche et une fois au bloc à une injection qui m’endormit. RE: Bébé - gaetanbg - 06-02-2024 J'eus droit à mon petit cachet au réveil puis à la douche et une fois au bloc à une injection qui m'endormit . Tous les jours j'avais la visite des jumeaux et de Hans mais aussi de Laszlo . Et au bout de 8 jours je pus sortir . Un infirmier passerait tous les jours pour refaire mes pansements et j'allais chez un kiné pour faire le plus souvent du tapis de marche . Petit à petit je me remis et en plus de ce que je faisais chez le kiné je courais aussi . Un petit peu au début puis beaucoup plus ensuite .
Durant ma convalescence j'étais comme un coq en pate . Tout le monde était au petits soins pour moi . Et je n'en profitais pas trop non plus sauf quand on faisait l'amour avec Hans . Je me la jouais grosse faignasse et souvent je me la jouais passif sans bien sur être inactif . Hans avait droit lui aussi à sa part mais je ne devais pas forcer alors c'est très souvent que je le prenais en levrette même si ce n'était pas ma position favorite .
Ce mois que je venais de vivre avec eux m'avait regonflé le moral mais quand Hans me raccompagna aux Fourches c'est un peu le cœur lourd que j'y retournais . Par contre les trois garçons étaient heureux car ils allaient rester seuls le week-end complet . On espérait qu'ils ne feraient pas trop de bêtises . On leur avait fait moultes recommandations et laissé assez d'argent pour commander des pizzas ou des plats cuisinés pour tous les repas .
C'est la première fois qu'on les laissait seuls , complétements seuls . Ça nous faisait un peu de souci mais ils n'avaient pas voulu revenir avec nous . Et puis il faudrait bien leur faire confiance un jour ou l'autre . On avait décidé de le faire ce jour là .
Le soir, seul, je m’ennuyais ferme. Je repris donc le karaté, deux fois par semaine. J'y allais surtout pour faire des assouplissements parce qu'il m'était de plus en plus difficile de faire le grand écart, par manque d’exercices.On avait profité d'un pont au mois de mai pour fêter l'anniversaire des jumeaux et d’Adeline aux fourches. Mais j’avais fait la surprise de descendre rejoindre les garçons le jour exact de leur anniversaire et de rester avec eux jusqu'au dimanche. Mes ‘’patrons’’ n'avaient pas eu le courage de me refuser ça. Les jumeaux, Laszlo et Hans, avaient passé leurs examens de fin d'année et ils attendaient les résultats en allant aux quelques cours qui restaient mais profitaient surtout de la plage. Tous avaient réussi et tout ce petit monde rassembla ses affaires pour rentrer aux Fourches ce vendredi. Laszlo venait aussi. Il avait été sélectionné pour effectuer les fouilles qui débuteraient le lundi suivant. Et, donc, tout mon monde rentra (enfin) à la maison. Mine de rien, d'être seul, j'avais pris des habitudes de ''vieux'' comme ils disaient en se moquant de moi. Les premiers jours de leur arrivée R et R, Holly, Blacky (mais aussi Prince) n'étaient plus tenable. Moi non plus d'ailleurs mais pour d'autres raisons tout autant sexuelles (j’avoue) qu’affectives. J'allais enfin pouvoir me coller à Hans la nuit après nos câlins, le sentir bouger, le regarder dormir quand je me lèverai - comme toujours, avant lui. Ma tribu avait retrouvé ses pénates et, dès le lendemain matin, ses habitudes naturiste, tout le monde descendit nu au petit déjeuné, sauf Laszlo qui avait son short de nuit mais il s’était habitué à notre mode de vie et notre nudité lui était indifférente. Pour ce premier week-end, notre programme était principalement farniente et piscine car, dès lundi, il serait beaucoup plus mouvementé. Le samedi après-midi, après un repas familial chez ma grand-mère et une petite sieste – crapuleuse, je l’avoue, pour mon chéri et moi – on s’installa tous sur la terrasse autour de la piscine. Notre Laszlo, vêtu d'un short de bain bleu et nous, nus, bien sûr. Évidemment, j’étais dans l’eau seulement de deux minutes que trois énergumènes essayèrent de me faire boire la tasse, en me sautant dessus. Je résistais vaillamment à leurs assauts, avec Hans venu à mon secours, contre ces sauvages qui hurlait de rire quand on les envoyait valdingués, l’un après l’autre, plus loin dans l’eau mais au bout d’une bonne dizaine de minutes je sortais du bassin triomphant, sous prétexte de vouloir un verre de limonade fraiche… sans avouer qu’ils m’avaient épuisé. C’est qu’ils avaient de l’énergie à revendre ces trois gaillards ! Bien installé autour de la table de jardin avec Hans et une boisson sortie de la glacière, je vis Laszlo, le corps plus en adéquation avec son âge que mes fistons qui le dépassait d’une demi-tête, faire le fou dans la piscine avec mes deux loustics. A un moment, Gus, poussa un cri de victoire en s’enfuyant au plus vite vers l’échelle. Chip s’étranglait de rire et Laslo toussait comme s’il venait d’avaler dix litres d’eau. C’est quand Gus, debout sur la margelle, brandit à bout de bras le seul bout de tissu qu’il lui était possible de trouver dans la flotte que l’on put comprendre la situation : le maillot de Laslo n’était plus sur les fesses de son propriétaire mais dans la main de son ‘’déculotteur’’ hilare de sa farce ! Dès sa respiration normale retrouvée, Laslo se précipita vers l’échelle… en traitant Gus de tout un tas de noms d’oiseaux ! Celui-ci, redoubla de rire, Il riait en s'enfuyant, tenant haut le maillot de son poursuivant, tel un étendard. — Rends-le-moi ! Rends-le-moi ! hurlait Laszlo. Faux frère, attend que je t’attrape, tu vas voir ! D'une main il essayait de choper Gus et de l'autre il cachait ses attributs. Loin d'en être réellement fâché, comme ses cris le laissaient penser, Laslo riait aussi en menaçant son voleur des pires représailles. Gus eut la mauvaise idée de vouloir venir faire le clown vers nous, car en bifurquant dans notre direction, il compris qu’il allait être coincé dans l’angle des bâtiments. Son trophée allait lui échapper… On vit un short voler dans les airs pour, juste après, atterrir sur le haut du parasol sous lequel nous étions. Laszlo figea sur place et, malgré la petite dizaines de mètres de distance, ont voyait que sa cervelle tournait à plein régime. Car pour récupérer son vêtement, il lui fallait venir à nous, grimper sur un siège et… surement avoir besoin de ses deux mains ! Gus en avait profité pour contourner son copain statufié et, à nouveau dans un espace sécuritaire, recommença à asticoter Laszlo : — Ha, ha, ha ! Alors le moustique, comment tu vas récupérer ton box, sans montrer ta p’tite quéquette aux papas ? C’est autre chose que de la comparer avec celles de Chip et moi ! Pour toute réponse, Il retira sa main protectrice et, ce faisant, il exposa un très joli service trois pièces. Il mit ses mains sur ses hanches, tourna la tête vers son tourmenteur et lui tira la langue puis il vint calmement droit vers nous, le sourire au lèvres. Le petit énergumène ne semblait pas gêné, alors que son camarade qui l'accompagnait – de loin - le regardait avec intérêt, tout comme Chip venu s’accoudé au bord de la piscine. La puberté de Laszlo était déjà bien avancée par rapport aux jumeaux avec une verge et des testicules plus développés et son pubis était orné d'une petite toison brune et bouclée. J'appréciais ce travail fait sur lui-même, contre sa pudeur vis-à-vis de moi et Hans puis je piquai un fou rire, quand il nous dit : — De toute façon, j’ai l’air moins con à poil, comme vous tous, qu’avec mon maillot. Quoique, des poils, y a que moi qui en ai. Chez vous, c’est de famille la peau lisse de bébé ? Hans étant aussi hilare que moi. Il nous fallut quelques minutes pour pouvoir lui répondre : — Ben non, gros malin ! Les jumeaux n’en ont pas encore et nous, c’est parce qu’on se les rase régulièrement. – C'est con, pourquoi, quand on est un homme on a des poils sur la bite et au cul ! non ? — Ben non ! Pas forcément. Question de choix. Cela rend en général la bite plus impressionnante, du fait que sa longueur en est accentuée. Et puis c'est toujours plus agréable de gouter à une bite sans se retrouver le nez chatouillé par des poils ou pire coincés entre les dents. Tu verras cela plus tard, certaines nanas n’aiment pas les poils et d’autres en raffolent. Et maintenant que tu as passé le cap et que ton outillages n’est plus caché, je peux dire que comparé aux ados que l’on croise en camping, tu es dans la moyenne haute. Et, comme toi, sa croissance n’est pas terminée ! Hans reprit : — Ouais et je dois dire que moi aussi, tu me surprends, je crois que les miens n'étaient pas aussi développés à ton âge ! — Oh, c'est vrai ? — Ouais, p'tit mec, tu es bien équipé et ça va encore se développer, tu vas avoir de quoi satisfaire largement les filles… crois moi ! — Bof, les filles, elles me courent pas après, celle de la fac me trouve trop minot encore ! — D'accord, je comprends. En tout cas, je suis sur quelles vont craquer dans pas longtemps, tu es très mignon et elles auront une belle surprise en découvrant la bèèète ! — C'est sûr que tu es un beau garçon et je confirme que Dame Nature t'a bien équipé mais tu es surtout un p'tit mec gentil et bien dans sa tête puis, si les jumeaux t'ont adopté comme frangins, ça veut tout dire. Et pour Hans comme pour moi, tu fais partie de la famille. Les compliments lui firent piquer un joli fard, son sourire s'élargit et on vit ce jeune coq heureux mais très ému. Il avait trouvé des frères mais aussi des papas de substitution. — Je ne sais quoi dire... ! finit-il par répondre, des larmes de bonheur s’écoulant aux coins de ses yeux. - Allons, allons, tout va bien, allez, viens dans nos bras, troisième fiston ! On partagea alors tous une même étreinte, tout autant submergés par cette émotion puissante. Les jumeaux nous ayant rejoint dans ce câlin collectif. Puis, en voyant Gus à son coté, Laszlo passa à la vitesse supersonique et chopa la quéquette du plaisantin et le tira derrière lui. Pris au dépourvu, Gus n’eut pas le temps de réagir et quelques secondes plus tard, un grand plouf et des rires annonçaient que les deux jeunes entamaient une nouvelle guerre aquatique… Les trois zouaves ne s’habillaient plus que pour sortir de la maison et encore, avec le strict minimum ! ils bouffaient comme quatre, certes, mais ne me ruinaient pas en lessive. La fin de semaine se passa normalement, malgré une excitation croissante des enfants à l'approche de l’arrivée des archéologues. Pour couronner le tout, cette année, il n'y avait pas une mais deux équipes de fouilleurs. Il y avait ainsi une vingtaine de jeunes sans compter PJ et JP mais aussi deux autres archéologues français – vieux bougons - qui ''aidaient'' PJ, chef officiel du site, plus deux anglais dont Alan Fox. On réussit à caser tout ce petit monde chez Louis. Amandine ne savait plus où donner de la tête pour satisfaire tout le monde. Heureusement que Louis avait bien précisé qu'il ne faisait que les loger. Je travaillais. Donc c'est les jumeaux avec l'aide de Laszlo et de Marius qui se chargèrent de transporter le matériel pour les fouilles sur place. Louis avait aussi mis les mules à leur disposition. Il leur fallut deux jours pour tout mettre en place et je dus quand même aller les aider à soulever la dalle pour qu'ils puissent descendre dans la crypte. Pour être franc, pendant les trois semaines que durèrent les fouilles, on ne vit pas trop les jumeaux, ni Laszlo, pas plus R et R qui était toujours fourrés avec eux. Tous les soirs j'avais le compte rendu de ce qu'il s'y passait. En fait pour les fouilles de la crypte, seuls les cinq adultes et un ou deux étudiants y descendaient. Les autres faisaient des sondages tout autour pour voir ce qu'il pouvait y trouver. Les fouilleurs ''préhistoriques'' faisaient de même. Et grâce à Rémus qui coursait un lapin de garenne ils trouvèrent l'entrée d'une grotte dont le plafond s'était écroulé sur seulement quelques mètres. Et devinez qui y entra en premier dès qu’un passage fut établi ? Évidemment, Laszlo et les jumeaux qui étaient les plus sveltes, sans se soucier des risques d’éboulements. Ce n'était pas la grotte de Lascaux ni même la grotte Chauvet mais il y avait quelques peintures rupestres du coup les étudiants se transformèrent en bagnards en charriant les pierres qui bouchaient l’entrée. C'est cet été là que les jumeaux changèrent et firent leur début de puberté. Déjà, on avait remarqué avec Hans que leur voix muait. Ça nous faisait sourire tous ces ‘’couacs’’. C'est eux qui nous avaient fait remarquer la présence de quelques poils plus foncés (trois, tout au plus) et plus drus que les autres. Ils nous avaient aussi dit que leur sexe avait grandi (ce que j’avais déjà remarqué) et ils me redemandèrent s'ils seraient aussi gros et long que le mien. Je leur dit qu’il était probable que cela soit le cas. Leurs sourires banane, en me quittant, faisait plaisir à voir RE: Bébé - gaetanbg - 06-02-2024 J'eus droit à mon petit cachet au réveil puis à la douche et une fois au bloc à une injection qui m'endormit . Tous les jours j'avais la visite des jumeaux et de Hans mais aussi de Laszlo . Et au bout de 8 jours je pus sortir . Un infirmier passerait tous les jours pour refaire mes pansements et j'allais chez un kiné pour faire le plus souvent du tapis de marche . Petit à petit je me remis et en plus de ce que je faisais chez le kiné je courais aussi . Un petit peu au début puis beaucoup plus ensuite .
Durant ma convalescence j'étais comme un coq en pate . Tout le monde était au petits soins pour moi . Et je n'en profitais pas trop non plus sauf quand on faisait l'amour avec Hans . Je me la jouais grosse faignasse et souvent je me la jouais passif sans bien sur être inactif . Hans avait droit lui aussi à sa part mais je ne devais pas forcer alors c'est très souvent que je le prenais en levrette même si ce n'était pas ma position favorite .
Ce mois que je venais de vivre avec eux m'avait regonflé le moral mais quand Hans me raccompagna aux Fourches c'est un peu le cœur lourd que j'y retournais . Par contre les trois garçons étaient heureux car ils allaient rester seuls le week-end complet . On espérait qu'ils ne feraient pas trop de bêtises . On leur avait fait moultes recommandations et laissé assez d'argent pour commander des pizzas ou des plats cuisinés pour tous les repas .
C'est la première fois qu'on les laissait seuls , complétements seuls . Ça nous faisait un peu de souci mais ils n'avaient pas voulu revenir avec nous . Et puis il faudrait bien leur faire confiance un jour ou l'autre . On avait décidé de le faire ce jour là .
Le soir, seul, je m’ennuyais ferme. Je repris donc le karaté, deux fois par semaine. J'y allais surtout pour faire des assouplissements parce qu'il m'était de plus en plus difficile de faire le grand écart, par manque d’exercices.On avait profité d'un pont au mois de mai pour fêter l'anniversaire des jumeaux et d’Adeline aux fourches. Mais j’avais fait la surprise de descendre rejoindre les garçons le jour exact de leur anniversaire et de rester avec eux jusqu'au dimanche. Mes ‘’patrons’’ n'avaient pas eu le courage de me refuser ça. Les jumeaux, Laszlo et Hans, avaient passé leurs examens de fin d'année et ils attendaient les résultats en allant aux quelques cours qui restaient mais profitaient surtout de la plage. Tous avaient réussi et tout ce petit monde rassembla ses affaires pour rentrer aux Fourches ce vendredi. Laszlo venait aussi. Il avait été sélectionné pour effectuer les fouilles qui débuteraient le lundi suivant. Et, donc, tout mon monde rentra (enfin) à la maison. Mine de rien, d'être seul, j'avais pris des habitudes de ''vieux'' comme ils disaient en se moquant de moi. Les premiers jours de leur arrivée R et R, Holly, Blacky (mais aussi Prince) n'étaient plus tenable. Moi non plus d'ailleurs mais pour d'autres raisons tout autant sexuelles (j’avoue) qu’affectives. J'allais enfin pouvoir me coller à Hans la nuit après nos câlins, le sentir bouger, le regarder dormir quand je me lèverai - comme toujours, avant lui. Ma tribu avait retrouvé ses pénates et, dès le lendemain matin, ses habitudes naturiste, tout le monde descendit nu au petit déjeuné, sauf Laszlo qui avait son short de nuit mais il s’était habitué à notre mode de vie et notre nudité lui était indifférente. Pour ce premier week-end, notre programme était principalement farniente et piscine car, dès lundi, il serait beaucoup plus mouvementé. Le samedi après-midi, après un repas familial chez ma grand-mère et une petite sieste – crapuleuse, je l’avoue, pour mon chéri et moi – on s’installa tous sur la terrasse autour de la piscine. Notre Laszlo, vêtu d'un short de bain bleu et nous, nus, bien sûr. Évidemment, j’étais dans l’eau seulement de deux minutes que trois énergumènes essayèrent de me faire boire la tasse, en me sautant dessus. Je résistais vaillamment à leurs assauts, avec Hans venu à mon secours, contre ces sauvages qui hurlait de rire quand on les envoyait valdingués, l’un après l’autre, plus loin dans l’eau mais au bout d’une bonne dizaine de minutes je sortais du bassin triomphant, sous prétexte de vouloir un verre de limonade fraiche… sans avouer qu’ils m’avaient épuisé. C’est qu’ils avaient de l’énergie à revendre ces trois gaillards ! Bien installé autour de la table de jardin avec Hans et une boisson sortie de la glacière, je vis Laszlo, le corps plus en adéquation avec son âge que mes fistons qui le dépassait d’une demi-tête, faire le fou dans la piscine avec mes deux loustics. A un moment, Gus, poussa un cri de victoire en s’enfuyant au plus vite vers l’échelle. Chip s’étranglait de rire et Laslo toussait comme s’il venait d’avaler dix litres d’eau. C’est quand Gus, debout sur la margelle, brandit à bout de bras le seul bout de tissu qu’il lui était possible de trouver dans la flotte que l’on put comprendre la situation : le maillot de Laslo n’était plus sur les fesses de son propriétaire mais dans la main de son ‘’déculotteur’’ hilare de sa farce ! Dès sa respiration normale retrouvée, Laslo se précipita vers l’échelle… en traitant Gus de tout un tas de noms d’oiseaux ! Celui-ci, redoubla de rire, Il riait en s'enfuyant, tenant haut le maillot de son poursuivant, tel un étendard. — Rends-le-moi ! Rends-le-moi ! hurlait Laszlo. Faux frère, attend que je t’attrape, tu vas voir ! D'une main il essayait de choper Gus et de l'autre il cachait ses attributs. Loin d'en être réellement fâché, comme ses cris le laissaient penser, Laslo riait aussi en menaçant son voleur des pires représailles. Gus eut la mauvaise idée de vouloir venir faire le clown vers nous, car en bifurquant dans notre direction, il compris qu’il allait être coincé dans l’angle des bâtiments. Son trophée allait lui échapper… On vit un short voler dans les airs pour, juste après, atterrir sur le haut du parasol sous lequel nous étions. Laszlo figea sur place et, malgré la petite dizaines de mètres de distance, ont voyait que sa cervelle tournait à plein régime. Car pour récupérer son vêtement, il lui fallait venir à nous, grimper sur un siège et… surement avoir besoin de ses deux mains ! Gus en avait profité pour contourner son copain statufié et, à nouveau dans un espace sécuritaire, recommença à asticoter Laszlo : — Ha, ha, ha ! Alors le moustique, comment tu vas récupérer ton box, sans montrer ta p’tite quequette aux papas ? C’est autre chose que de la comparer avec celles de Chip et moi ! Pour toute réponse, Il retira sa main protectrice et, ce faisant, il exposa un très joli service trois pièces. Il mit ses mains sur ses hanches, tourna la tête vers son tourmenteur et lui tira la langue puis il vint calmement droit vers nous, le sourire au lèvres. Le petit énergumène ne semblait pas gêné, alors que son camarade qui l'accompagnait – de loin - le regardait avec intérêt, tout comme Chip venu s’accoudé au bord de la piscine. La puberté de Laszlo était déjà bien avancée par rapport aux jumeaux avec une verge et des testicules plus développés et son pubis était orné d'une petite toison brune et bouclée. J'appréciais ce travail fait sur lui-même, contre sa pudeur vis-à-vis de moi et Hans puis je piquai un fou rire, quand il nous dit : — De toute façon, j’ai l’air moins con à poil, comme vous tous, qu’avec mon maillot. Quoique, des poils, y a que moi qui en ai. Chez vous, c’est de famille la peau lisse de bébé ? Hans étant aussi hilare que moi. Il nous fallut quelques minutes pour pouvoir lui répondre : — Ben non, gros malin ! Les jumeaux n’en ont pas encore et nous, c’est parce qu’on se les rase régulièrement. – C'est con, pourquoi, quand on est un homme on a des poils sur la bite et au cul ! non ? — Ben non ! Pas forcément. Question de choix. Cela rend en général la bite plus impressionnante, du fait que sa longueur en est accentuée. Et puis c'est toujours plus agréable de gouter à une bite sans se retrouver le nez chatouillé par des poils ou pire coincés entre les dents. Tu verras cela plus tard, certaines nanas n’aiment pas les poils et d’autres en raffolent. Et maintenant que tu as passé le cap et que ton outillages n’est plus caché, je peux dire que comparé aux ados que l’on croise en camping, tu es dans la moyenne haute. Et, comme toi, sa croissance n’est pas terminée ! Hans reprit : — Ouais et je dois dire que moi aussi, tu me surprends, je crois que les miens n'étaient pas aussi développés à ton âge ! — Oh, c'est vrai ? — Ouais, p'tit mec, tu es bien équipé et ça va encore se développer, tu vas avoir de quoi satisfaire largement les filles… crois moi ! — Bof, les filles, elles me courent pas après, celle de la fac me trouve trop minot encore ! — D'accord, je comprends. En tout cas, je suis sur quelles vont craquer dans pas longtemps, tu es très mignon et elles auront une belle surprise en découvrant la bèèète ! — C'est sûr que tu es un beau garçon et je confirme que Dame Nature t'a bien équipé mais tu es surtout un p'tit mec gentil et bien dans sa tête puis, si les jumeaux t'ont adopté comme frangins, ça veut tout dire. Et pour Hans comme pour moi, tu fais partie de la famille. Les compliments lui firent piquer un joli fard, son sourire s'élargit et on vit ce jeune coq heureux mais très ému. Il avait trouvé des frères mais aussi des papas de substitution. — Je ne sais quoi dire... ! finit-il par répondre, des larmes de bonheur s’écoulant aux coins de ses yeux. - Allons, allons, tout va bien, allez, viens dans nos bras, troisième fiston ! On partagea alors tous une même étreinte, tout autant submergés par cette émotion puissante. Les jumeaux nous ayant rejoint dans ce câlin collectif. Puis, en voyant Gus à son coté, Laszlo passa à la vitesse supersonique et chopa la quequette du plaisantin et le tira derrière lui. Pris au dépourvu, Gus n’eut pas le temps de réagir et quelques secondes plus tard, un grand plouf et des rires annonçaient que les deux jeunes entamaient une nouvelle guerre aquatique… Les trois zouaves ne s’habillaient plus que pour sortir de la maison et encore, avec le strict minimum ! ils bouffaient comme quatre, certes, mais ne me ruinaient pas en lessive. La fin de semaine se passa normalement, malgré une excitation croissante des enfants à l'approche de l’arrivée des archéologues. Pour couronner le tout, cette année, il n'y avait pas une mais deux équipes de fouilleurs. Il y avait ainsi une vingtaine de jeunes sans compter PJ et JP mais aussi deux autres archéologues français – vieux bougons - qui ''aidaient'' PJ, chef officiel du site, plus deux anglais dont Alan Fox. On réussit à caser tout ce petit monde chez Louis. Amandine ne savait plus où donner de la tête pour satisfaire tout le monde. Heureusement que Louis avait bien précisé qu'il ne faisait que les loger. Je travaillais. Donc c'est les jumeaux avec l'aide de Laszlo et de Marius qui se chargèrent de transporter le matériel pour les fouilles sur place. Louis avait aussi mis les mules à leur disposition. Il leur fallut deux jours pour tout mettre en place et je dus quand même aller les aider à soulever la dalle pour qu'ils puissent descendre dans la crypte. Pour être franc, pendant les trois semaines que durèrent les fouilles, on ne vit pas trop les jumeaux, ni Laszlo, pas plus R et R qui était toujours fourrés avec eux. Tous les soirs j'avais le compte rendu de ce qu'il s'y passait. En fait pour les fouilles de la crypte, seuls les cinq adultes et un ou deux étudiants y descendaient. Les autres faisaient des sondages tout autour pour voir ce qu'il pouvait y trouver. Les fouilleurs ''préhistoriques'' faisaient de même. Et grâce à Rémus qui coursait un lapin de garenne ils trouvèrent l'entrée d'une grotte dont le plafond s'était écroulé sur seulement quelques mètres. Et devinez qui y entra en premier dès qu’un passage fut établi ? Évidemment, Laszlo et les jumeaux qui étaient les plus sveltes, sans se soucier des risques d’éboulements. Ce n'était pas la grotte de Lascaux ni même la grotte Chauvet mais il y avait quelques peintures rupestres du coup les étudiants se transformèrent en bagnards en charriant les pierres qui bouchaient l’entrée. … C'est cet été là que les jumeaux changèrent et firent leur début de puberté. Déjà, on avait remarqué avec Hans que leur voix muait. Ça nous faisait sourire tous ces ‘’couacs’’. C'est eux qui nous avaient fait remarquer la présence de quelques poils plus foncés (trois, tout au plus) et plus drus que les autres. Ils nous avaient aussi dit que leur sexe avait grandi (ce que j’avais déjà remarqué) et ils me redemandèrent s'ils seraient aussi gros et long que le mien. Je leur dit qu’il était probable que cela soit le cas. Leurs sourires banane, en me quittant, faisait plaisir à voir. RE: Bébé - KLO7514 - 06-02-2024 Bonsoir Gaétan, bonsoir amis très chers, Je ne reprends qu'aujourd'hui cette jolie histoire où l'on fait assaut de gentillesses de tout acabit et aussi...de pizzas. De vrais p'tits jeunes bien de notre temps, pas délurés pour deux ronds et souvent prêts à rigoler : tant mieux. Ta description des phases préopératoires me rappelle tout à fait quelques souvenirs personnels de mi-août dernier quand, pour obtenir une meilleure forme, j'expérimentai toutes ces indispensables choses. Et j'ai repensé à toi, mon cher Bé...tadine ©. Tu as dû obtenir, en quelque minutes, un parfait bronzage. Je m'y perds un peu avec tous ces sympathiques personnages. Faute d'être retourné quelques épisodes avant, je me demande qui est le "petit" Laszlo - qui promet, d'après la description qui en est faite!- Je regrette beaucoup que le mot «PUBERTÉ» ne figure pas, dans la devise de notre république, avant le mot «ÉGALITÉ» car, sachant que tout le monde y passe vers 13-15 ans de vie, ça fait une sacrée ...égalité pour tous les humains ! Et je n'aurai garde d'oublier, parmi toutes les feuilles apportées par Joris et Rémi, les Testaments "Anciens", ceux déjà établis depuis assez longtemps et les "Nouveaux" pour les gars entre 32 et 42 ans de ta "saga". Messieurs les tout récents "étudiants de Faculté" ont-ils déjà passé des "partiels"? Si oui, avec quelles performances? Je vois avec bonheur que le gars "GUS" ne fait qu'un avec Prince : normal, pour un p'tit duc, de monter un Prince (Sans mauvaise allusion SVP!). Seront-ils des «bêtes à concours»...hippiques? La "plus belle conquête de l'Homme" prend ici tout son sens. Je souhaite, enfin, que la fameuse "crypte" révèles tous ses secrets et fasse ainsi avancer la connaissance de la vie gallo-romaine chez nous. Sur ce, bonne nuit et...à la prochaine. KLO. RE: Bébé - gaetanbg - 12-02-2024 Quelques jours plus tard, alors qu'on changeait les draps de leurs lits, on avait remarqué la présence de quelques ''cartes de France'', comme on disait autrefois des pollutions nocturnes. Mes garçons devenaient des hommes. Il fallait que je m'y fasse. Et ils nous en donnèrent la confirmation peu de temps après en arrivant un matin tout joyeux au petit-déjeuner. — Yes ! Ça y est ! — Heu… ça y est quoi Gus? --Rien de bien important papa . Il y a encore des mouchoirs en papier quelque part? --Vous avez pris la dernière boite . --Vous penserez en à acheter? --Tu es enrhumé Gus? --Mais non c'est pas pour ça qu'on en a besoin . Une indiscrétion de Chip nous fit comprendre que les jumeaux étaient devenus des petits hommes . — C'est nouveau, ça ? — Oui, depuis deux jours, en fait. — Tu vois, nos bébés deviennent des hommes Hans, il va bientôt falloir leur acheter des préservatifs. Tu crois que ça existe en XXS ? — Mais, Papa, on n'en a pas encore besoin. On a décidé d'avoir 15 ans avant de le faire. Et puis tu peux plutôt nous acheter des normales, t'as pas vu nos monstres déployés ! Gus avait dit cela en gesticulant du bassin, faisant sautiller sa quéquette. Avec Hans on éclata de rire et c'est vexé, en boudant, qu'ils allèrent prendre leur petit-déjeuner. Tous les jours ils allaient avec les chevaux aider aux chantiers de fouilles. Les deux semaines passèrent vite et quand elles finirent Laszlo partit. La dernière nuit, il la passèrent tous les trois dans le même lit. Ils discutèrent jusqu'à très, très tard dans la nuit. Et quand Laszlo monta dans le TGV qui le conduirait à Paris, les larmes coulèrent à flot. Dans la semaine on partait en vacances pour un mois. On avait demandé aux jumeaux ce qu'ils voulaient faire et la réponse avait été unanime. Ils voulaient aller au camp naturiste… au Cap. C'est ce qu'on fit. Pendant les vacances au Cap ils revirent Peter et Willem mais aussi Lili et Lilou avec lesquelles ils eurent une petite aventure sentimentale qu'on surveillait du coin de l’œil. C'est aussi cet été là qu'ils prirent leur première cuite. Sur le coup, j'étais tellement en colère contre eux que je les privais de sortie pour le reste des vacances. Ils tiraient la gueule mais ils acceptèrent sans oser discuter. Hans me fit modérer un peu ma punition le lendemain, en leur accordant un droit de sortie jusqu'à 22 heures, avec la promesse de ne plus faire de conneries, sinon... Et au bout d'un mois, sans autre anicroche, on rentra. Ils (Hans et les jumeaux) restèrent avec moi quelques jours aux Fourches puis ils partaient pour deux semaines en Angleterre chez Victoria avec Nick et sa famille. Et moi je reprenais le boulot. Aussi, cet été-là, il y eut foule au village. Louis avait fait le plein pour tout l’été. Amandine avait dû embaucher du monde pour l’aider. J'avais même prêté Holly et Blacky à Louis qui n'avait plus assez de chevaux pour satisfaire ses clients. Je croisais Tim ou Mary de temps en temps, on discutait un peu vite fait parce qu'ils étaient débordés de boulot surtout Tim d'ailleurs parce que les plantations d'arbres fruitiers qu'il avait faites il y a quelques années commençaient à donner et lui aussi avait embauché du personnel. Jusqu'à présent on y allait tous un jour ou deux pour tout ramasser mais cette année il y en avait bien trop pour qu'on y arrive sans aide extérieure. Tim avait quand même gardé quelques arbres rien que pour nous. On fit ça un samedi et on était tous là, bien sûr. Adeline aussi faisait sa puberté et elle commençait à se faire jeune fille. Quand on en parlait avec Tim il me disait tout le temps : — Tu as de la chance d'avoir eu des garçons. Ce n'est pas que je regrette d'avoir eu Adeline bien au contraire mais quand je pense qu'un jour un garçon va… Je préfère ne pas y penser. — Ha, ha ! Tu n'as qu'à demander à mon grand-père qu'il te prête un fusil ! — J'y ai pensé et mon père en a plusieurs. Je rigole. Mais quand même… peut-être avec du gros sel. Bon après si c'est un des jumeaux je ne dis pas. Je trouve qu'en grandissant ils te ressemblent de plus en plus. — C'est vrai qu'ils sont beaux mes fils et si un des deux se mettait avec Adeline ça me ferait plaisir. Mais je ne crois pas que ça se fera. — Ah bon, pourquoi tu dis ça ? — C'est pas moi qui le dit, c'est eux. Quand ils vont vous voir ils nous disent ''on va voir notre petite sœur'‘. — Tant mieux alors ça m'évitera de leur tirer dessus au cas où un jour je me déciderai à prendre un fusil. — Tu oserais ? — Sur eux ? Bien sûr que non. Mais j'ai encore de beaux restes de notre entrainement de karaté. Au fait, ils reviennent quand tes hommes ? — Je vais les chercher vendredi soir à Nîmes. — Je suppose qu'ils te manquent beaucoup. — Plus que ça même. Tu ne peux pas imaginer à quel point. — Ho que si ! Pendant que vous étiez au Cap, Mary et les gosses sont partis une semaine chez ses parents qui ont décidé de garder les gosses une semaine de plus. Au début ça allait mais heureusement que Mary est rentrée parce que sinon je devenais fou tout seul à la maison. — Tu vois mon calvaire quand ils partent à la fac. — J’imagine, mais c'est pas faute de ne pas t'avoir invité à passer et à rester à manger avec nous. — Oui je sais mais je ne voulais pas vous déranger. — T'es toujours aussi con, toi ! Depuis quand tu nous déranges ? C'est pas parce qu'on ne se voit plus comme avant que notre amitié a diminué. Alors, ma couille, si tu te sens seul quand ils ne seront pas là tu es le bienvenu. — Oui je sais Tim… et dis-moi, si je suis en manque de sexe, tu te portes volontaire aussi ? — Ça, je crois que ça n'ira pas jusque-là mais j'y réfléchis toujours, sait-on jamais. Hé hé ! Si tu veux, vendredi soir quand tu rentres tu poses les jumeaux à la maison comme ça tu seras tranquille avec Hans pour les grandes manœuvres. — Je te remercie mais la maison est assez grande et les jumeaux manquent aussi aux loups. Puis ça fait longtemps qu'ils savent ce qu'on fait entre nous et c’est depuis longtemps qu’ils frappent et attendent notre accord avant d'entrer dans la chambre. — Adeline n'est plus naïve non plus et avec la puberté je te dis pas comment ça se passe avec sa mère. C'est chien et chat. Et moi je suis au milieu pour essayer de les calmer. Et ça se passe comment, avec les jumeaux ? — Pour le moment, ça va. Ils m'ont annoncé fièrement qu'ils spermaient. Du coup je pense que ça doit faire comme nous à l’époque : branlettes à donf. — Tu te souviens que c'est moi qui t'ai montré comment faire ? — Oui je m'en souviens et tu as fait une bonne chose, cette fois-là. — Dis-moi Bé, quand Hans n'est pas là, faire l'amour ne te manque pas ? — Bien sûr que oui que ça me manque mais bon, c'est plus comme à nos débuts où on faisait ça une ou deux fois par jour, tu sais Tim maintenant c'est 3 ou 4 fois par semaine. Et quand il n'est pas là, je reprends mes bonnes vieilles habitudes d'ado et je me branle sous la douche. — Je connais ça aussi. Avec Mary on fait l'amour une ou deux fois par semaine, des fois trois. Mais trois, ça devient de plus en plus rare. On a trop de boulot tous les deux et souvent on ne fait que se croiser à la maison. Entre ses ruches, les gamins, le magasin, la maison à tenir, elle n'en peut plus. Je l'aide comme je peux mais, suivant les moments, moi aussi je suis débordé. — Tu n'as pas les moyens d’embaucher à l’année ? — On ne roule pas sur l'or mais si on trouvait une ou deux personnes capables, ça le ferait. Mary a déjà deux employés à mi-temps pour le magasin. On y a pensé pour ici aussi mais le problème serait de les loger. Chez nous c'est pas possible, tu connais la maison aussi bien que moi. À part la petite chambre qu'on a transformé en bureau je ne vois pas où on pourrait le ou les mettre. — Si ça peut te dépanner, je veux bien en loger un ou deux pour quelques temps. — Louis m'a dit pareil mais ça ne résoudra le problème que temporairement. C'est comme quand j'avais mes ramasseurs, ils avaient planté leurs tentes au bord de la rivière et ils utilisaient les vestiaires du tennis pour se laver mais c’est bien pour l’été. En hivers c'est une autre histoire. C'est dommage parce qu'avec Mary on a déjà reçu pas mal de demandes de jeunes pour faire des BTS en alternance. Mais c'est toujours le même problème. Il y a même mes parents qui m'ont proposé de les loger chez eux. Mais je ne veux pas les emmerder avec ça. — C'est vrai que chez eux c'est presque aussi grand que chez moi. — Tu abuses un peu quand même, Bé. — Pas tant que ça Tim. Au premier il y a quatre chambres et deux salles de bain. Et au second l’immense pièce qui nous servait de salle de jeux et qui fait toute la maison. Il suffirait d'y poser des cloisons et de faire des salles de bain. — Déjà que ma mère trouve que la maison est devenue trop grande et que ça lui prend trop de temps à l’entretenir, si en plus elle a le second à faire, elle va crier au secours ! — Ça me fait penser que mon grand-père m'a dit que je devrais faire des chambres au second chez moi, mais pour quoi faire ? Il y en a déjà sept à la maison et quand on se réunit tous, entre chez mes grands-parents, mes parents et chez moi, on peut loger facilement toute la famille. Et même des invités. — Il devait penser pour quand les jumeaux et tes neveux auraient aussi femmes et enfants. — Oui, bon, ça c'est pas pour tout de suite non plus. On discuta encore un moment et c'est le téléphone de Tim qui nous interrompit. Mary le cherchait. Elle venait de recevoir une grosse commande et il fallait qu'il descende de la marchandise au magasin rapidement pour que ça puisse partir tôt le lendemain matin. — Tu vois Bé, je n'ai même plus le temps de discuter un peu avec toi. On se fit la bise et je rentrais à la maison. Ça m'avait fait du bien de discuter avec lui. Ça faisait longtemps que ça ne nous était plus arrivé autrement qu’en coup de vent. Je pensais soudain qu’il faudra que j'aille faire des courses avant leur retour, parce que depuis qu'ils étaient partis je n'avais pas souvent mangé à la maison le soir. Ma mère ou ma grand-mère insistaient pour que je soupe chez elles. Et vous connaissez mes talents de cuisinier alors je ne m'en privais pas. Mais J’avais malgré tout épuisé certains produits. Et pour le soir de leur arrivée, je n'allais pas faire de pizzas, ça, ce sera pour le samedi soir parce que j'avais invité tout le monde pour fêter leur retour. Donc, là, ça sera spaghetti sauce bolognaise – bin oui ! C'est ma grand-mère qui avait fait la sauce. Et faire cuire des pâtes, ça j'y arrivais. Le jeudi soir je m'étais fait une beauté en me rasant de partout et le vendredi juste avant de partir je m'étais fait clean de l'intérieur au cas où Hans aurait eu idée de me faire une petite visite impromptue. ‘’L'espoir fait vivre’’ parce que quand je descendais les rejoindre à Carnon Hans me la jouait passif au moins deux fois avant de bien vouloir s'occuper de moi. Ça y est. Je les voyais arriver tranquillement en discutant. Eux aussi m'avaient vu et je fus déçu parce qu'habituellement les jumeaux arrivaient en courant pour m’embrasser. Mais là, ils marchaient normalement en discutant avec Hans. RE: Bébé - gaetanbg - 12-02-2024 Quelques jours plus tard, alors qu'on changeait les draps de leurs lits, on avait remarqué la présence de quelques ''cartes de France'', comme on disait autrefois des pollutions nocturnes. Mes garçons devenaient des hommes. Il fallait que je m'y fasse. Et ils nous en donnèrent la confirmation peu de temps après en arrivant un matin tout joyeux au petit-déjeuner. — Yes ! Ça y est ! — Heu… ça y est quoi, les garçons ? — Maintenant, quand on se masturbe, on sperme vraiment ! — C'est nouveau, ça ? — Oui, depuis deux jours, en fait. — Tu vois, nos bébés deviennent des hommes Hans, il va bientôt falloir leur acheter des préservatifs. Tu crois que ça existe en XXS ? — Mais, Papa, on n'en a pas encore besoin. On a décidé d'attendre d'avoir 15 ans avant de le faire. Et puis tu peux plutôt nous acheter des normales, t'as pas vu nos monstres déployés ! Gus avait dit cela en gesticulant du bassin, faisant sautiller sa quequette. Avec Hans on éclata de rire et c'est vexé, en boudant, qu'ils allèrent prendre leur petit-déjeuner. Tous les jours ils allaient avec les chevaux aider aux chantiers de fouilles. Les deux semaines passèrent vite et quand elles finirent Laszlo partit. La dernière nuit, il la passèrent tous les trois dans le même lit. Ils discutèrent jusqu'à très, très tard dans la nuit. Et quand Laszlo monta dans le TGV qui le conduirait à Paris, les larmes coulèrent à flot. Dans la semaine on partait en vacances pour un mois. On avait demandé aux jumeaux ce qu'ils voulaient faire et la réponse avait été unanime. Ils voulaient aller au camp naturiste… au Cap. C'est ce qu'on fit. Pendant les vacances au Cap ils revirent Peter et Willem mais aussi Lili et Lilou avec lesquelles ils eurent une petite aventure sentimentale qu'on surveillait du coin de l’œil. C'est aussi cet été-là qu'ils prirent leur première cuite. Sur le coup, j'étais tellement en colère contre eux que je les privais de sortie pour le reste des vacances. Ils tiraient la gueule mais ils acceptèrent sans oser discuter. Hans me fit modérer un peu ma punition le lendemain, en leur accordant un droit de sortie jusqu'à 22 heures, avec la promesse de ne plus faire de conneries, sinon... Et au bout d'un mois, sans autre anicroche, on rentra. Ils (Hans et les jumeaux) restèrent avec moi quelques jours aux Fourches puis ils partaient pour deux semaines en Angleterre chez Victoria avec Nick et sa famille. Et moi je reprenais le boulot. Aussi, cet été-là, il y eut foule au village. Louis avait fait le plein pour tout l’été. Amandine avait dû embaucher du monde pour l’aider. J'avais même prêté Holly et Blacky à Louis qui n'avait plus assez de chevaux pour satisfaire ses clients. Je croisais Tim ou Mary de temps en temps, on discutait un peu vite fait parce qu'ils étaient débordés de boulot surtout Tim d'ailleurs parce que les plantations d'arbres fruitiers qu'il avait faites il y a quelques années commençaient à donner et lui aussi avait embauché du personnel. Jusqu'à présent on y allait tous un jour ou deux pour tout ramasser mais cette année il y en avait bien trop pour qu'on y arrive sans aide extérieure. Tim avait quand même gardé quelques arbres rien que pour nous. On fit ça un samedi et on était tous là, bien sûr. Adeline aussi faisait sa puberté et elle commençait à se faire jeune fille. Quand on en parlait avec Tim il me disait tout le temps : — Tu as de la chance d'avoir eu des garçons. Ce n'est pas que je regrette d'avoir eu Adeline bien au contraire mais quand je pense qu'un jour un garçon va… Je préfère ne pas y penser. — Ha, ha ! Tu n'as qu'à demander à mon grand-père qu'il te prête un fusil ! — J'y ai pensé et mon père en a plusieurs. Je rigole. Mais quand même… peut-être avec du gros sel. Bon après si c'est un des jumeaux je ne dis pas. Je trouve qu'en grandissant ils te ressemblent de plus en plus. — C'est vrai qu'ils sont beaux mes fils et si un des deux se mettait avec Adeline ça me ferait plaisir. Mais je ne crois pas que ça se fera. — Ah bon, pourquoi tu dis ça ? — C'est pas moi qui le dit, c'est eux. Quand ils vont vous voir ils nous disent ''on va voir notre petite sœur'‘. — Tant mieux alors ça m'évitera de leur tirer dessus au cas où un jour je me déciderai à prendre un fusil. — Tu oserais ? — Sur eux ? Bien sûr que non. Mais j'ai encore de beaux restes de notre entrainement de karaté. Au fait, ils reviennent quand tes hommes ? — Je vais les chercher vendredi soir à Nîmes. — Je suppose qu'ils te manquent beaucoup. — Plus que ça même. Tu ne peux pas imaginer à quel point. — Ho que si ! Pendant que vous étiez au Cap, Mary et les gosses sont partis une semaine chez ses parents qui ont décidé de garder les gosses une semaine de plus. Au début ça allait mais heureusement que Mary est rentrée parce que sinon je devenais fou tout seul à la maison. — Tu vois mon calvaire quand ils partent à la fac. — J’imagine, mais c'est pas faute de ne pas t'avoir invité à passer et à rester à manger avec nous. — Oui je sais mais je ne voulais pas vous déranger. — T'es toujours aussi con, toi ! Depuis quand tu nous déranges ? C'est pas parce qu'on ne se voit plus comme avant que notre amitié a diminué. Alors, ma couille, si tu te sens seul quand ils ne seront pas là tu es le bienvenu. — Oui je sais Tim… et dis-moi, si je suis en manque de sexe, tu te portes volontaire aussi ? — Ça, je crois que ça n'ira pas jusque-là mais j'y réfléchis toujours, sait-on jamais. Hé hé ! Si tu veux, vendredi soir quand tu rentres tu poses les jumeaux à la maison comme ça tu seras tranquille avec Hans pour les grandes manœuvres. — Je te remercie mais la maison est assez grande et les jumeaux manquent aussi aux loups. Puis ça fait longtemps qu'ils savent ce qu'on fait entre nous et c’est depuis longtemps qu’ils frappent et attendent notre accord avant d'entrer dans la chambre. — Adeline n'est plus naïve non plus et avec la puberté je te dis pas comment ça se passe avec sa mère. C'est chien et chat. Et moi je suis au milieu pour essayer de les calmer. Et ça se passe comment, avec les jumeaux ? — Pour le moment, ça va. Ils m'ont annoncé fièrement qu'ils spermaient. Du coup je pense que ça doit faire comme nous à l’époque : branlettes à donf. — Tu te souviens que c'est moi qui t'ai montré comment faire ? — Oui je m'en souviens et tu as fait une bonne chose, cette fois-là. — Dis-moi Bé, quand Hans n'est pas là, faire l'amour ne te manque pas ? — Bien sûr que oui que ça me manque mais bon, c'est plus comme à nos débuts où on faisait ça une ou deux fois par jour, tu sais Tim maintenant c'est 3 ou 4 fois par semaine. Et quand il n'est pas là, je reprends mes bonnes vieilles habitudes d'ado et je me branle sous la douche. — Je connais ça aussi. Avec Mary on fait l'amour une ou deux fois par semaine, des fois trois. Mais trois, ça devient de plus en plus rare. On a trop de boulot tous les deux et souvent on ne fait que se croiser à la maison. Entre ses ruches, les gamins, le magasin, la maison à tenir, elle n'en peut plus. Je l'aide comme je peux mais, suivant les moments, moi aussi je suis débordé. — Tu n'as pas les moyens d’embaucher à l’année ? — On ne roule pas sur l'or mais si on trouvait une ou deux personnes capables, ça le ferait. Mary a déjà deux employés à mi-temps pour le magasin. On y a pensé pour ici aussi mais le problème serait de les loger. Chez nous c'est pas possible, tu connais la maison aussi bien que moi. À part la petite chambre qu'on a transformé en bureau je ne vois pas où on pourrait le ou les mettre. — Si ça peut te dépanner, je veux bien en loger un ou deux pour quelques temps. — Louis m'a dit pareil mais ça ne résoudra le problème que temporairement. C'est comme quand j'avais mes ramasseurs, ils avaient planté leurs tentes au bord de la rivière et ils utilisaient les vestiaires du tennis pour se laver mais c’est bien pour l’été. En hivers c'est une autre histoire. C'est dommage parce qu'avec Mary on a déjà reçu pas mal de demandes de jeunes pour faire des BTS en alternance. Mais c'est toujours le même problème. Il y a même mes parents qui m'ont proposé de les loger chez eux. Mais je ne veux pas les emmerder avec ça. — C'est vrai que chez eux c'est presque aussi grand que chez moi. — Tu abuses un peu quand même, Bé. — Pas tant que ça Tim. Au premier il y a quatre chambres et deux salles de bain. Et au second l’immense pièce qui nous servait de salle de jeux et qui fait toute la maison. Il suffirait d'y poser des cloisons et de faire des salles de bain. — Déjà que ma mère trouve que la maison est devenue trop grande et que ça lui prend trop de temps à l’entretenir, si en plus elle a le second à faire, elle va crier au secours ! — Ça me fait penser que mon grand-père m'a dit que je devrais faire des chambres au second chez moi, mais pour quoi faire ? Il y en a déjà sept à la maison et quand on se réunit tous, entre chez mes grands-parents, mes parents et chez moi, on peut loger facilement toute la famille. Et même des invités. — Il devait penser pour quand les jumeaux et tes neveux auraient aussi femmes et enfants. — Oui, bon, ça c'est pas pour tout de suite non plus. On discuta encore un moment et c'est le téléphone de Tim qui nous interrompit. Mary le cherchait. Elle venait de recevoir une grosse commande et il fallait qu'il descende de la marchandise au magasin rapidement pour que ça puisse partir tôt le lendemain matin. — Tu vois Bé, je n'ai même plus le temps de discuter un peu avec toi. On se fit la bise et je rentrais à la maison. Ça m'avait fait du bien de discuter avec lui. Ça faisait longtemps que ça ne nous était plus arrivé autrement qu’en coup de vent. Je pensais soudain qu’il faudra que j'aille faire des courses avant leur retour, parce que depuis qu'ils étaient partis je n'avais pas souvent mangé à la maison le soir. Ma mère ou ma grand-mère insistaient pour que je soupe chez elles. Et vous connaissez mes talents de cuisinier alors je ne m'en privais pas. Mais J’avais malgré tout épuisé certains produits. Et pour le soir de leur arrivée, je n'allais pas faire de pizzas, ça, ce sera pour le samedi soir parce que j'avais invité tout le monde pour fêter leur retour. Donc, là, ça sera spaghetti sauce bolognaise – bin oui ! C'est ma grand-mère qui avait fait la sauce. Et faire cuire des pâtes, ça j'y arrivais. Le jeudi soir je m'étais fait une beauté en me rasant de partout et le vendredi juste avant de partir je m'étais fait clean de l'intérieur au cas où Hans aurait eu idée de me faire une petite visite impromptue. ‘’L'espoir fait vivre’’ parce que quand je descendais les rejoindre à Carnon Hans me la jouait passif au moins deux fois avant de bien vouloir s'occuper de moi. Ça y est. Je les voyais arriver tranquillement en discutant. Eux aussi m'avaient vu et je fus déçu parce qu'habituellement les jumeaux arrivaient en courant pour m’embrasser. Mais là, ils marchaient normalement en discutant avec Hans. RE: Bébé - bech - 13-02-2024 Je pensais qu'il y avait 2 chapitres, mais c'est 2 fois le même. Et comme c'est assez souvent le cas avec toi (mais tu es le seul auteur dans ce cas), il y a des bizarreries de taille des caractères dans l'un et des sauts de lignes trop nombreux dans l'autre. Si le texte original ne vient pas d'un éditeur de textes, c'est pourtant facile de copier ton document dans un éditeur de textes, remplacer éventuellement les lignes blanches multiples par une seule et re copier/coller le résultat sur le forum. Sinon, l'histoire progresse. Une année de fac finie et les jumeaux deviennent des hommes. Le travail marche bien aussi aussi chez les agriculteurs et commerçants. Pour loger du personnel saisonnier, ça ne devrait pas être si dur que ça. Je ne connaissais pas l'expression "carte de France" pour les liquides visqueux qu'on retrouve mélangés à ses poils à l'adolescence. RE: Bébé - KLO7514 - 14-02-2024 Pour ma part, j'ai rencontré cette affaire de "géographie française" au réveil en lisant un texte historique consacré au jeune Louis le XVème. Son gouverneur, par ailleurs très haut placé, arriva un beau matin dans le salon de l'œil de bœuf* et déclara aux courtisans réunis là : "Messieurs, Sa Majesté nous a fait une carte de France cette nuit". Je ne connaissais pas cette expression et c'est en y réfléchissant que j'ai compris la chose. Je trouvais très jolie cette euphémique formule. Gus et Chip vont donc "spermettre" de nouvelles découvertes. Espérons qu'on ne les entende pas trop geindre ou crier au moment fatidique...! Bé est un peu déçu de ne pas "receptionner" les petits monstres dans ses bras : hé oui, même là ils grandissent! Sur le moment, ça fait mal, c'est sûr. Avec le temps, papa poule trouvera de nouvelles occasions de se réjouir avec ses rejetons. Patience et longueur de temps... ----------------------------------------------- *Un des célèbres salons du château de Versailles éclairé, entre autres, par une jolie verrière circulaire pleine d'allusions à la puissance des souverains. RE: Bébé - gaetanbg - 19-02-2024 Face à ma mine déconfite, ils posèrent leurs sacs et arrivèrent en courant pour m’embrasser. — On t'a bien eu ! Tu aurais vu ta tête ! — Bande de sale gosses ! Faites-moi encore un bisou. Hans arriva et m’embrassa. — Vous avez fait bon voyage ? — Oui, ça va. Ça a été long et fatigant, en plus le train était complet mais je suis content, puisque c’était pour te retrouver. Et toi, tu ne t'es pas ennuyé tout seul ? — Ennuyé n'est pas le mot. Je vous ai langui et il n'y a pas que moi qui vous languissait. Rémus et Romulus vous cherchent de partout. — Holly et Blacky sont revenus à la maison ? — Non, pas encore, Louis les garde jusqu'en septembre. Je roulais depuis moins de 10 minutes que mes trois passagers dormaient déjà. Je mis de la musique pour me tenir compagnie. Et ce n'est qu'une fois garé devant la maison qu'ils se réveillèrent. — On est déjà arrivé ? — Pourquoi tu dis ‘’déjà’’ Gus ? — Ça a été court, le voyage, je trouve. — On était encore dans Nîmes que vous dormiez déjà tous les trois. Bon, le temps de décharger, de prendre une douche, si vous voulez et on va chez Mamé. Elle nous invite à souper avec les parents. — Cool ! On va enfin bien manger. — Pourquoi, vous n'avez pas bien mangé ? — Si mais Hans nous faisait manger ‘’équilibré’’, comme il dit. Chez Mamé on pourra manger ce qu'on veut au moins. Et, ils le firent, au plus grand plaisir de ma grand-mère. Puis on rentra. On monta directement pour se coucher. Hans défaisait sa valise et j'allais me doucher. Sous le jet d’eau, je laissais mes pensées vagabonder… quand il vint se coller à mon dos. — Tu sais que tu m'as manqué toi ? — Si ce que je sens entre mes fesses est bien ce que je pense, je t'ai beaucoup manqué, en effet. — Et si tu te retournais pour que je puisse voir si moi aussi je t'ai beaucoup manqué ? — Bien sûr que tu m'as manqué. — Ah, oui, je vois ça. On stoppa nos joutes verbales pour passer à des joutes buccales où chacun stoppait juste avant que l'autre ne jouisse. — Si on allait au lit, c'est quand même plus confortable que dans la douche. T'es d'accord Bé ? — Ok mais c'est toi qui commences. — Allez Bé, fais pas ta tête de mule, j'en ai trop envie moi. — Mais moi aussi mon cher Hans. Et pour lui montrer que je ne plaisantais pas je m'allongeais sur le ventre, les jambes écartées. Hans soupira. Mais très vite il s'installa entre mes cuisses et ses mains commencèrent à pétrir mes fesses mais aussi à caresser mon corps, partout où il pouvait accéder. Puis sa langue entra en action. D'abord sur mes fesses puis elle se rapprocha de ma rosette dont elle s'occupa longuement, à mon plus grand plaisir. Ses doigts enfin entrèrent dans la danse et au bout d'un long moment je sentis son gland pousser sur ma rondelle et son sexe envahir mon intimité. Une fois entièrement en moi il resta un instant sans bouger puis il commença à me prendre. Je l'entendais gémir de plaisir. — Bé, s'il te plait, prends-moi. Je ne vais pas résister longtemps. — Alors ne résiste pas, jouis en moi et après je m'occupe de toi pour un deuxième round. Il ne se le fit pas répéter. Les coups de rein qu'il donnait faisaient gémir le lit et moi aussi, d’ailleurs. Mais trop rapidement à mon gout, il s’épancha en moi. Il s'allongea de tout son long sur moi et doucement son sexe qui débandait sortit seul de mon postérieur. Il me faisait des bisous dans le cou, me mordillait les oreilles pour m’exciter. — À ton tour maintenant de t'occuper de mes fesses. J'en rêve depuis deux semaines. — Mais ça fait exactement deux semaines que vous êtes partis. — Oui, mais depuis le premier soir, tu me manques mon bel étalon. — C'est moi qui te manque ou mon sexe ? — Un peu les deux, j'avoue mais c'est surtout toi. Quoique, là, tout de suite ça serait plutôt ton sexe qui me sodomise qui me manquait. Et puis arrête de parler et occupe-toi de moi. Je me retournais et le pris dans mes bras. On s'embrassa longuement. Je caressais son dos. Et comme il était allongé sur moi, j'en profitais pour lui pétrir le fessier. De temps en temps mes doigts allaient jouer avec sa rosette et ça le faisait frissonner de plaisir. Je voyais dans ses yeux son envie et je le faisais languir. Ses yeux m'imploraient et mon petit sourire narquois leur répondait. Finalement j'accédais à cette demande. Mais avant je lui mangeais longuement son petit trou qui s'ouvrait seul de plaisir. Son sexe bandé coulait comme une fontaine et de temps en temps je récoltais cette manne et je m'amusais à la mettre sur son gland que je massais délicatement. Ça le faisait se tendre comme un arc tellement il était sensible. Et quand, ses chevilles sur mes épaules, mon sexe le pénétra il poussa un soupir de soulagement. Je pris tout mon temps pour le faire jouir. Chaque fois qu'il voulait se masturber pour accélérer sa jouissance je l'en empêchai… Mais, là, c'est moi qui n’arrivais plus à me retenir. Les coups de rein que je donnais devenaient de plus en plus puissants et désordonnés et finalement je me laissais aller et je jouis en lui. Il s’était mis à râler fort et, à quelques secondes d’écart, envoya plusieurs giclées de sperme entre nos deux corps. On se câlina un moment avant d'aller prendre une douche réparatrice qui, une fois propre, se transforma en douche coquine où Hans me suça longuement avant de me présenter ses fesses de façon obscène. Comment résister à ça ? Je ne cherchais pas à résister et je le pris, là, dans la douche, de manière un peu bestiale pour notre plus grand plaisir à tous les deux. Cette deuxième baise nous avait bien calmé. Et après une dernière douche, normale cette fois ci, on alla se coucher. Mais dans la nuit, Hans qui avait encore faim, prit un encas qui me réveilla le bas ventre et on se refit une petite bouffe, vite fait sur le pouce. Et dix minutes avant que mon réveil sonne, ce fut moi qui eus une petite faim. Chacun ayant bu le lait de l'autre je me levais et Hans se rendormit. C'est fatigué et repu que j'allais au boulot. Nick et Tonin ne se privèrent pas de faire des commentaires salaces en voyant mes cernes. Je ne me laissais pas faire et je leur répondis sur le même ton canaille. Jusqu’à ce que je leur dise : — Bon, je sais que vous êtes beaux-frères mais vu la précision des remarques que vous faites, on dirait bien que vous pratiquez aussi de temps à autres. Je vis le regard plein de panique qu'ils s’échangèrent. Je changeais de discussion aussitôt, avais je touché un point sensible ? — C’en est où votre maison ? — On devrait l'avoir pour début septembre au mieux et fin septembre au pire. Au fait Bé, tu crois que ton père nous prêterait une pelle pour creuser une piscine parce que le prix que le gars prend pour creuser le trou est juste dément. — Je ne vois pas pourquoi il vous le refuserait. — On rapportera la terre ici. Un ou deux camions de plus ou de moins ça ne se remarquera même pas. Alors comment ça s’est passé pour tes loustics en Angleterre ? J'éclatais de rire. — D'après les jumeaux, Hans est un véritable tortionnaire. Il les a obligés à manger équilibré ! — Tu plaisantes ? — Non même pas et ils s'en sont plaints à ma grand-mère qui du coup les a invité tous les jours pour le gouter. Ils lui ont dressé la liste de tout ce qu'ils voulaient manger. — Si les petits cochons les mangent pas, ils iront loin ces deux-là. Ils savent manipuler leur monde. Ils repartent quant à la fac ? — Dans deux semaines mais je pense qu'ils vont y descendre un jour ou deux bientôt, pour l’administratif. — Tu vas aller avec eux ? — Non je ne pense pas. Parce qu'ici, entre les gens en vacances et le surcroit de travail, ça commence à devenir compliqué. Si ça continue la plaine va se transformer en une zone urbaine immense. Il ne reste presque plus de terrain pour construire. J'en ai un, en bas, qui doit faire pas loin de deux hectares. Il faudrait peut-être que je m'en occupe. Je suis d'ailleurs étonné que personne ne m'ait proposé de me l’acheter. — Tu le tiens d'où ce terrain ? — Je l'ai eu en héritage en même temps que le champ clos. Ça faisait partie du lot. — Si tu le viabilises tu vas te faire des couilles en or quand tu vas le vendre. — Il faut que j'y réfléchisse. Je veux faire quelques travaux dans la maison. Mais il n'y en a pas pour autant de fric. Donc, je suis pas dans l’urgence. — Qu'est-ce-que tu veux faire comme travaux ? — Je veux aménager le grenier. — Tu veux y faire quoi ? Ce n’est pas déjà assez grand comme ça ? — Si, mais on sait jamais. Je vais garder une partie au fond, parce qu'il y a toute la machinerie des panneaux solaires et les malles que Cyprien m'a donné. Puis je pense que je vais y faire quatre chambres avec salle de bain et une grande pièce, style salle de jeu. Sylvio, l'architecte qui avait effectué les travaux avait fait faire les écoulement en même temps que le reste des travaux. Il y a même une partie des branchements électriques qui sont faits. — Mais tu vas faire quoi de onze chambres ? Tu comptes ouvrir un gite ou une auberge de jeunesse ? hé, hé ! — Non, grand couillon ! Mais comme ça je pourrais recevoir autant de monde que je veux. Et on ne sera pas serré. — On te réserve les chambres du haut en cas d'inondation dans la plaine. — Ok, c'est noté. Mais ne parle pas de malheur ! La journée finie je rentrais et je retrouvais mon petit monde nu à la piscine. Je quittais mes fringues et après un tour sous la douche, je plongeais, vite rejoint par mes trois amours qui voulurent me faire boire la tasse… les salopiots ! On se faisait bronzer sur les chaises longues quand je décidais de leur parler de mon idée d'aménager le grenier. 5 RE: Bébé - KLO7514 - 19-02-2024 "Grandes vacances " C'est le retour du voyage en Angleterre qui les a si fatigués? : les p'tits jeunes et Hans s'endorment en sortant de Nîmes comme ils auraient fait un long voyage ferroviaire. Quoi faire à la Fac : des papiers à remplir? Des chambres à retenir pour la prochaine rentrée? Bref, Bé a de quoi s'occuper. Au fait, dans quelles sections ces messieurs les jumeaux veulent-ils s'inscrire : le droit? la médecine? la fabrication des paniers en osier? des cours de pizzaïolo? Il y a le choix ! RE: Bébé - gaetanbg - 26-02-2024 — J'ai un truc à vous demander. Je voudrais aménager le grenier vous en pensez quoi de mon idée ? — Pourquoi, Bé ? Tu veux y faire quoi ? — En gros, garder la partie au fond comme rangement, puis faire quatre chambres, un peu comme en bas avec une salle de bain commune et une grande pièce style salle de jeu. Alors, vous en pensez quoi ? — Ça va faire onze chambres ça, Bé. Tu ne trouves pas que ça fait beaucoup ? — Oui et non, la famille va s’agrandir dans le temps et j’anticipe. Et vous les jumeaux vous en pensez quoi ? — C'est cool, comme ça quand Louis, Camille, Eliot et Aymeric viendront on ira tous coucher là-Haut et ça sera interdit aux adultes. Mais il faudra y mettre une télé, une chaine hi-fi, une console, un ou deux clic-clac, un frigo… heu et… — Gus, du calme, on réfléchit et on dira à papa ce qu'il nous manque. — Wow, wow ! Du calme les garçons, pour toute l’installation de base je m’en occupe et même le frigo, c'est d’accord. Mais pour tout le reste vous avez de l'argent, alors c'est vous qui allez gérer. Encore un truc je veux bien que quand vos cousins seront là vous montiez tous au dernier étage, je veux bien aussi qu'il n'y ait pas d'adultes, mais ça signifie aussi que se sera à vous de tenir l’endroit propre. Et, non Gus, je te vois venir, donc avant que tu parles, ni Hans ni moi, ne sommes vos femmes de ménage alors vous vous débrouillerez seuls. Et je préviens tout de suite qu’il y aura une inspection après chaque visite de l’un ou l’autre de vos cousins ou invité. — C'est pas ça que j'allais demander Pa, juste si on pourra décorer comme on veut. — Ça aussi c'est d'accord, sauf si c'est pour coller des photos de femmes nues partout. — Pffff ! N'importe quoi, Papa ! — Je préfère prendre les devants, connaissant mon petit cochon ! Donc, il n'y a pas d'objections pour que je trouve un entrepreneur qui commence les travaux le plus rapidement possible ? — Tu crois que ça sera fini pour les prochaines vacances, Pa ? — Ca, on verra bien. Vous êtes toujours pressés les gosses. Bon ! On va manger, j'ai faim moi. On avait tout posé sur la table du jardin et on mangeait l’entrée quand ça sonna et la porte s'ouvrit aussitôt. C’était Tim qui entrait et vint nous rejoindre. — Salut la compagnie. J'ai bien fait de rentrer le premier, sinon le nouveau maire aurait eu une sacrée surprise. — Le nouveau maire ? De quoi tu parles Tim ? — Dehors il y a le nouveau maire et mon père qui arrivent, ils voudraient te parler. Et moi je venais vous faire un petit coucou en passant… avant eux ! — Ha d’accord. On va vite enfiler un truc pour pas trop les choquer. On enfila tous un short de bain, plus un tee-shirt pour Hans et moi, puis, au coup de sonnette, j'allais ouvrir au père de Tim à qui je fis la bise et serrais la main au maire - Jacky - que je connaissais de vue. — Bonsoir Bé, on vous dérange en plein repas. Si tu veux on peut repasser une autre fois. — Non, puisque vous êtes là, autant que vous me disiez pourquoi vous êtes venus. — Je laisse Jacky te parler. — Je peux me permettre de vous appeler Jean-François ? — Oui, pas de souci. — Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Vous possédez un terrain de deux hectares dans la plaine qui nous intéresse et on voudrait vous l’acheter. Cependant le foncier a pris une telle plus-value que ça va créer quelques problèmes à la commune pour en financer l’acquisition. Dans un premier temps on venait voir si vous étiez vendeur, auquel cas on voudrait vous le réserver. — Je n'y ai jamais réfléchi pour être franc. Jusqu'à présent c'est un ami de Tim qui se chargeait de l'entretenir en y faisant des cultures. Alors, pourquoi pas, si vous m'en proposez un bon prix. — Il n'est pas viabilisé, on ne pourra pas vous le payer comme tel. — Il suffit que je dépose un permis de construire et que je viabilise et comme vous le savez avec le matériel qu'on a à la carrière ça sera très vite fait. Les derniers terrains, qui ne faisaient pas le quart du mien, se sont vendus dans les 150 euros le mètre carré. Alors je pense que je n'aurai aucun mal à le vendre le même prix, même s'il n'est pas viabilisé. — Pour ce soir on va en rester là, si vous le voulez bien, maintenant que nous savons que vous accepteriez la vente. Nous avons une réunion du conseil municipal bientôt et nous vous ferons une proposition d’achat. On se serra la main et le maire et Bernard partirent. Tim resta un moment encore avec nous. On parlait de choses et d'autres quand, au cours de la discussion, Tim nous parla d'un truc qui fit tilt dans mon cerveau. — … Vous savez qu'ils vont vendre la vieille mairie, ici aux Fourches d’en Haut, ainsi que le terrain de tennis plus la maison qui est derrière et sa parcelle ? — Comment ça se fait ? — Par mesure d'économie, ils ont dit, rentrée d’argent et plus de frais foncier ni d’entretien. Ça fait une sacrée bâtisse l'ancienne mairie/école. Mary dit qu'il y a du potentiel. Ça peut s'arracher à prix d’or. Sans compter que le terrain de tennis plus le terrain derrière on pourrait y faire des trucs pas mal comme un terrain de camping ou une auberge de jeunesse. — Tu es sûr de ce que tu dis ? — Oui, mon père nous en a parlé à midi. Ils ont l'accord du préfet pour vendre. Pourquoi, ça t’intéresse ? Tu veux en faire quoi ? — Ça m'intéresse, oui et non. C'est juste que mon terrain, eux, ils ne vont pas me le payer le prix voulu, alors si je peux leur vendre le prix fort en incluant dans la vente le terrain de tennis plus la mairie je pense que ça devrait passer à l’aise. Et comme ça, la commune garde son budget en équilibre et, ici, on restera entre nous. — C'est vrai que, suivant qui vient, on risque d'être emmerdé. — À vous entendre, tous les deux, on dirait que vous n'aimez pas les étrangers. — C'est pas ça Hans, ici on est en famille. On se connait tous et on se fait confiance. Alors on n'a pas besoin d’y voir d'autres personnes qui viendraient faire n’importe quoi. Tim, tu crois que je peux appeler ton père pour lui en parler ? — Oui, le maire et sa femme mangent chez eux. Bon, je vous laisse sinon Mary va encore m'engueuler parce que je traine trop. … — Allo, Bernard, je suis désolé de t'appeler aussi tard. Tim sort de la maison et il vient de me dire que vous vendez le terrain de tennis et la vieille mairie. C'est vrai ? — Oui Bé, c'est vrai. Pourquoi ? ça t’intéresse ! — Ça ce pourrait. Disons que je pensais, un peu comme tu as fait quand tu étais maire, à faire une sorte d’échange. Je pourrais vous vendre le terrain au prix normal et vous, pour me payer, vous me donnez en échange le tennis et la mairie et ça vous fera sortir beaucoup moins d'argent pour compléter la somme. Tu crois qu'on peut faire comme ça ? — J'ai mis le Haut-parleur et Jacky me dit qu'on va repasser te voir pour en discuter et qu’à première vue il n'est pas contre. Il faut juste que le conseil municipal accepte ta proposition. — J'attends de vos nouvelles. Bonne soirée. On raccrocha en même temps. Dans la foulée j'envoyer un mail à Rémi pour lui dire ce que je comptais faire et quelques minutes après mon téléphone sonna. — Salut Bé, ça me surprend que tu sois encore debout à cette heure fort tardive pour toi. — Salut Rémi, vas-y, lâche-toi, traite-moi de vieux tant que tu y es. Comment vous allez tous les deux ? — Depuis avant-hier, je crois que c'est la dernière fois que tu as appelé Joris, on va bien et vous ? — Hé, hé ! Pareil pour nous. Alors tu en penses quoi de ce que je te dis dans mon mail ? — Je n’en pense rien. C'est toi qui vois ce que tu veux faire. Tu n'as pas plus besoin de ton terrain dans la plaine que de la mairie et du terrain de tennis au village. — En fait, c'est pour pas que ça tombe entre de mauvaises mains. Tu sais ici les étrangers on ne les aime pas trop. On est bien entre nous. — Plus sérieusement Bé, tu sais à combien sont évalués la mairie et le terrain de tennis ? — Non, pas vraiment. Bernard et Jacky doivent passer me revoir pour en discuter. — Je vais mandater un expert foncier pour qu'il aille estimer ça et après on verra... Mais arrête Joris. Tu vois bien que je discute avec Bé. Mmmmh. Excuse-moi Bé, Joriiiissssss — Il te taille une pipe, c'est ça ? — Comment tu as deviné ? — Bon je vous laisse. vous avez des choses plus importantes à faire. On se tient au courant. — Mais Bé, il faut qu'on discute encore un peuuuuuuuuuuu. — Non, parce que, là, j'ai une urgence. Je vais faire comme Joris. À plus. Je raccrochais et montais rapidement. Hans sortait de la douche quand j'entrais dans la pièce. Je lui pris la main et je l'entrainais à ma suite – retour dans la douche. Il me souriait. Il s’approcha de moi et m'embrassa avec passion. Je lui rendis son baiser et puis je fis comme Joris. Juste avant son point de non-retour, Hans se retira et me fit me retourner pour me bouffer le cul. Et après m'avoir bien lubrifié de sa salive… SURPRISE ! sans que je le lui demande, sa queue entra en moi. Il résista autant qu'il put avant de se retirer me laissant la queue raide appuyé contre le mur de la douche. Il se sécha et partit dans la chambre en riant, le temps de me sécher - vite, vite - je le retrouvais allongé sur le dos et les jambes repliées contre son buste. Je ne résistais pas à son invitation et je me ruais sur sa rondelle rose bien visible que je dévorais. Puis ma queue remplaça ma langue et juste avant de jouir, comme lui, je me retirais. — Pffff t'es chiant Bé, j'allais jouir moi. — Moi aussi, alors, c'est à ton tour. — Allez Bé, steuuuplait, encore cinq minutes. — Cinq minutes ou même plus mais c'est d'abord ton tour. Comprenant que je ne cèderai pas, Hans me donna sa bite à sucer, pour que je lui redonne de la vigueur et quand il fut bien raide il entra en moi d'une seule poussée me faisant gémir de plaisir. Il assura un peu moins longtemps que la fois précédente et se retira vite en pinçant la base de son sexe pour ne pas jouir. Il s'allongea sur le dos et releva ses jambes sur sa poitrine. À mon tour je l'enfilais d'une seule poussée. Je sentais ses muscles intimes pulser et je me mis à le sodomiser tout en douceur. Ça le frustrait parce qu’il aimait que j'y aille fort quand il était sur le point de jouir. Mais je ne voulais pas y aller comme un bourrin car j'avoue que moi aussi je n’étais pas loin de la jouissance. Ça arrivait et trop vite, même. Je me retirais une fois de plus. Il râla. — Putain Bé ! Pourquoi tu t'es retiré, j'allais jouir ! — Moi aussi, c'est pour ça que je me suis retiré. Et c'est à ton tour de faire le piston. — Je ne crois pas que je vais y arriver sans jouir dès que je vais rentrer. Allez, Bé, sois sympa fait moi jouir et après je m'occupe de toi. On se câlina gentiment un grand moment pour se calmer et Hans me reprit. Oh, pas longtemps mais assez quand même pour me porter à la limite de la jouissance. Il se retira et je le remplaçais dans le rôle d’actif. Ça ne devait pas faire trois minutes que je le prenais que je sentis sa jouissance qui arrivait. Hans se tendit comme un arc et envoya plusieurs giclées d'un sperme bien blanc et bien épais. Je me retirais immédiatement et après quelques mouvements de poignets sur ma queue, je lui envoyais moi aussi plusieurs giclées de sperme sur le corps. Je soufflais comme un bœuf tellement la jouissance que je venais d'éprouver avait été forte. Je m'allongeais à côté de lui. On se regardait droit dans les yeux en se souriant. 10 RE: Bébé - KLO7514 - 26-02-2024 Tiens donc ! Cette histoire m'en rappelle plusieurs de l'Ile de Beauté, où l'on n'aime pas trop les "pinzutes". Et une autre encore, du Haut Var, aux alentours d'un important camp militaire où P....la nouvelle factrice se faisait une joie d'être mutée en arrivant d'une plaine des Ardennes. Au début, tout nouveau tout beau, rien de comparable avec le «Noooord». Puis, au bout de 15 à 18 mois, l'opinion "factorielle" commence à changer : rien à voir avec les romans de Pagnol mais plutôt un rejet assez marqué de tout ce qui n'était pas "du cru". Et aussi , pour les habitants de ce même cru, resurgissaient de sombres histoires de jalousies, fort anciennes parfois mais aux plaies mal refermées. Si bien que dame P...., excédée, demanda sa mutation pour une ville du littoral. Bref, il faut plusieurs générations pour commencer d'être accepté(*). Et dans tout ça, les "pièces rapportées" aux Fourches : comment sont-elles vues? ---------------------------------------------- *Réplique du film "l'Enquête corse" lorsque le détective Clavier demande au patron du bistrot s'il connaît un "monsieur Léoni" : «Hé non! On n'est là que depuis 4 générations...on ne peut connaître tout le monde !» |