Bébé - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Bébé (/showthread.php?tid=154) |
RE: Bébé - KLO7514 - 20-11-2023 «Moi y'en n'a pas vouloir des sous»,si c'est l'inverse du fameux film de J. Yanne : tant mieux pour eux !. Alors, il va y avoir moult invités pour l'union de Bé et Hans, après celle de Rémy et Joris. Attention à la gendarmerie au sortir des libations : pas plus de 0,20 g par litre... À ce propos, anecdote réelle : messieurs de la gendarmerie font un contrôle de routine, ayant stoppé, en file, une dizaine de véhicules. Donc, distribution générale de "ballons". Or, dans cette file, se trouvait une voiture anglaise avec, bien évidemment, conduite à droite. Comme le contrôle se faisait côté gauche des autos, madame l'Anglaise justement à gauche, baisse la vitre et reçoit le ballonnet pour y déposer son souffle pendant que monsieur, tranquillement à droite au volant, attendait les événements...! Voilà ce que c'est, la force de l'habitude ! Bien à vous, KLO. RE: Bébé - gaetanbg - 27-11-2023 Je discutais quelques instants avec la mère des garçons qui accepta ma proposition. Les jumeaux sautaient de joie. Je rappelais Rémi et on se donna rendez-vous à la plage près de la grande roue une heure plus tard. On y alla en bus et Peter et Willy nous aidèrent bien pour les bus. — Tu sais Jean-François, on ne se déplace qu'en bus. Hier c'était exceptionnel parce qu'on est allé en dehors de la ville pour faire du cheval. On passa une journée formidable. Même si Hans passait son temps à nous critiquer, parce qu'on ne faisait que manger des saloperies, comme il disait. Je pus m'isoler une heure avec Rémi pour lui donner les grandes lignes de ce que je voulais. Et je pris Nick à part pour lui en parler aussi car lui aussi faisait partie de mon testament. Il faisait partie du ''conseil de famille'' et je tenais à ce qu'il soit au courant. — Bé, tu crois que Rémi pourrait faire pareil pour moi ? Parce que c'est vrai que je n'ai jamais pensé à ma mort mais comme tu le dis ça peut se produire n'importe quand. — Vas le lui demander. Je ne pense pas qu'il te refuse ça. — De quoi vous parlez si sérieusement tous les deux ? — Ton chéri vient de me mettre au courant pour son testament et je vais en faire un aussi, je me demandais si Rémi voudrait bien s'en occuper. — Je le lui ai demandé et il a accepté alors je ne vois pas pourquoi il refuserait de faire le tien aussi. Parce que moi, s'il m'arrive quelque chose c'est mes parents et mon frangin qui héritent de tout et ça je ne le veux absolument pas. — Bé, s'il m'arrive quelque chose tu voudras bien t'occuper de Fanny et de notre bébé ? — Oui bien sûr mais ne pensons plus à ça, on en rediscutera entre nous à tête reposée. ''Papa, papa on peut aller refaire un tour sur la grande roue ?'‘, ''Papa, papa on peut avoir une glace ?'‘, ''Papa, papa, on peut manger une gaufre ?'‘. Quand ce n'était pas moi qui disaient oui c'était Nick ou Joris ou Rémi. Et on soupa dans une pizzeria. Puis on raccompagna Peter et Willy chez eux et on rentra se coucher. Et le lendemain matin ça a été le branle-bas de combat. Il fallait qu'on se fasse beaux pour aller à la party de Willem. Et les jumeaux avaient décidé de s'habiller pareil ! On y alla en bus. Il fallut montrer patte blanche pour rentrer mais ça se passa bien. On ne vit pas tout de suite Will mais les parent de Peter et Willy. Les garçons partirent jouer avec d’autres. Il y avait pas mal de monde et Nick et Hans me présentèrent certaines relations qu'ils avaient eu dans leur autre vie. C'est un peu par hasard que Will nous tomba dessus. — Hans, Nick, Jeff enfin je vous trouve. Je savais que vous étiez là mais je n'ai pas encore eu l'occasion de discuter avec vous. — On a vu que tu étais très occupé alors on t'a laissé tranquille. — Merci, au fait, j'ai un message de ma mère pour toi, elle veut te voir et elle veut que tu lui présentes ta famille. Pas tout de suite parce qu'elle est en grande discussion avec le roi d'Arabie et son homme à tout faire. — Qui ça, ce cher John Smith ? — Oui, lui-même, mais tu le connais ? — Oui et le roi aussi est de mes connaissances. — Dans ce cas-là venez, on y va tout de suite. On récupèrera les jumeaux en route. Je viens de les voir il n'y a pas longtemps. En effet ils étaient en train de boire au bar des enfants. Puis on se dirigea vers sa mère qui discutait toujours avec ses invités. - Maman, je te présente Jean-François chez qui j'ai passé quelques jours avec William et Harry. Jean-François je te présente ma mère et mon père ainsi que sa majesté le roi d'Arabie et John Smith. Je serais la main à tout ce petit monde et c'est le roi d'Arabie qui prit la parole. - Ça me fait plaisir de vous revoir Jean-François, ça fait combien que nous ne nous sommes plus revus ? — Une bonne dizaine d'année je pense, depuis que je suis allé visiter votre pays. — Mes amis, savez vous que c'est grâce à lui si je suis toujours vivant ? … On discuta comme ça encore un petit quart d'heure quand l'arrivée de William et Harry coupa court à notre discussion. La reine, son mari, Willem et le roi allèrent les accueillir. — On y va aussi papa ? — Non Cyp allez jouer plutôt. — Mais on veut voir William et Harry, nous aussi. — On les verra plus tard. — Papa, on a faim. — Ça ne devrait plus tarder, les garçons, les invités de marque sont tous là. Ils partirent et on retrouva les parents de Hans et Victoria avec lesquels on discuta en attendant que le buffet soit servi. Ce n'est qu'en milieu d'après-midi qu'on rencontra William et Harry. Un Harry, tout comme Will, qui commençaient à avoir les pieds dans la vigne. Je me mis d'accord avec William au sujet de Star et on était invité à passer le voir quand on serait en Angleterre. Et fin d'après-midi on rentra. Ouf ! J'avais horreur de ce genre de festivités. Le soir et la journée du lendemain furent tranquilles. On prépara nos affaires et le lundi Stijn nous conduisit à l'aéroport de Rotterdam directement aux pieds du jet du roi d'Arabie où William et Harry nous attendaient. Les jumeaux leur firent la bise et grimpèrent les escaliers en courant et très vite ils nous firent coucou du hublot de la cabine de pilotage. — On monte avant qu'ils décollent sans nous ? — Ne plaisante pas avec ça William, ils en sont capables. Ils doivent toucher à tout si le pilote n'y prend pas garde. — Montons, sinon on va être en retard sur le plan de vol. — Ça fait plaisir de te voir Nick, tu manques à nos soirées. — Tu sais Harry, nos soirées ne me manquent plus. J'ai une copine et un bébé et maintenant que je suis devenu père je me rends compte de la futilité de ce que je faisais. Ma nouvelle vie me convient très bien et ça je le dois à Jean-François et à sa famille qui m'a accepté comme j'étais sans jamais me juger mais aussi à Hans. — Jean-François il va falloir que tu prennes Harry en pension alors. — Certainement pas sinon Adeline serait toujours fourrée à la maison. — Adeline ? Je ne me souviens plus d’elle. — C'est la fille de mon meilleur pote, celle qui est née le même jour que les jumeaux. — Ah oui, je me souviens d’elle. Un peu jeune pour moi. — Papa ! Le pilote nous a dit de vous dire de vous asseoir et de vous attacher, on va décoller. — Ouf, j'avais peur que se soient vous les pilotes. On décolla. On en avait pour 2 heures. William discutait avec Victoria. — Les jumeaux, William nous propose d'aller avec lui inaugurer une salle du British Museum demain. Ça vous dit d'y aller ? — C'est quoi cette salle William ? — Ça montre Londres à l'époque romaine. — Ah ok, je sais pas, t'en dit quoi Gus ? — Je sais pas trop, non plus. — Je vous disais ça car il y aura ceux qui ont fait les vitrines et vous pourriez leur demander des conseils pour celles où vos trésors seront exposés. — Ah oui, bonne idée William, on veut y aller. — Jean-François et Hans vous venez aussi ? Nick, je te fais ajouter sur la liste de mes invités ? — Non merci William, j'ai rendez-vous avec la banque cet après-midi et ce soir je prends le train pour rentrer. — Déjà ? — Et oui William, il y a des gens qui travaillent ! — Alors bon voyage Nick et à bientôt, j’espère. On discuta encore quelques minutes puis chacun partit de son côté. C'est James qui était venu nous récupérer. Le temps de s’installer, de manger un bout et Nick nous quittait à son tour. Le temps de défaire les valises et les jumeaux eurent droit à un bon gouter puis ils allèrent se défouler dans le parc tandis que Victoria, Hans et moi on discutait assis sur la terrasse. Personne ne traina le soir après le repas et, à mon habitude, j'étais le premier debout. Chose exceptionnelle, les jumeaux et Hans firent la grâce matinée. Le temps de manger, de se faire beau et c'était déjà l'heure d'aller au British Museum. Lady Victoria étant connue on entra facilement et on en profita pour visiter certaines salles qui exceptionnellement N’étaient pas fermées au public. Puis William arriva, serra des mains et fut conduit à la place d’honneur, puis les discours officiels et enfin la visite des salles. Avec Hans et les jumeaux on laissa partir le gros du troupeau et on visita les salles plus tranquillement. — Papa, Papa viens vite voir un truc. — Ne crie pas Gus. Je finis de regarder cette vitrine et j’arrive. — Mais viens on te dit, c'est urgent. On a trouvé un truc. — C'est bon, j'arrive mais calmez-vous. Heureusement qu'il n'y avait plus trop de monde dans la salle. — Alors, qu'est-ce qu’il y a de si important et d'urgent à voir ? — Mais tu vois pas ? — Heu… non, qu'est-ce-que je devrais voir ? — Bin là, sur la mosaïque c'est Flavius Marcus Strabo. C’est exactement le même visage mais il est habillé en gladiateur. — Pardon Messieurs, je viens d'entendre votre conversation sans le vouloir et c'est le nom que vous venez de donner qui me fait m'en mêler. Comment savez vous que cet homme est Flavius Marcus Strabo ? Nous n'avons pas fini de restaurer la mosaïque et son nom est sur la partie manquante juste dessous. — Chez nous on a sa tombe et une mosaïque qui le représente avec toute sa famille et on a même son épitaphe. — Vous plaisantez, jeunes homme ? — Non, pas du tout, je vous le confirme, monsieur. Les jumeaux, le plus simple est de tout raconter à monsieur mais dans l'ordre et sans sauter du coq à l’âne, s’il vous plaît. Ça nous prit un bon gros quart d'heure et le gars était surexcité. Les gens avaient fini leur visite, les huiles revenaient avec William qui donnait le bras à Victoria et discutait avec elle. — Vous étiez passé où les jumeaux ? — Viens avec nous, on veut te montrer un truc de ouf, William. Et ils lui prirent une main chacun et l'entrainèrent vers la mosaïque. — Tu vois c'est le même que chez nous. Ils ont pas fini de la restaurer mais y'a un monsieur qui nous a dit que sur le morceau qui manque c’est le même nom qu'il y a d’écrit dessus ! — Alors il va falloir que vous la prêtiez au British Museum pour faire une exposition. — Ça, il faudra demander à PJ, mais nous on est d’accord. 67 RE: Bébé - KLO7514 - 27-11-2023 Décoller une mosaïque et la remettre en place, on a déjà vu. Mais refaire la tombe et replacer exactement les objets trouvés, là ce sera une autre paire de manches. Quoique, aux Eyzies*, le ministère de la Culture a bien fait reproduire la grotte voisine avec tous ses dessins afin de ne plus endommager l'originale. Alors, pourquoi pas le British Museum? Hans a bien raison : des légumes et de l'eau plutôt que des pâtisseries et plein d'autres nourritures trop sucrées pour les gamins. Je crains, pour eux, de graves problèmes dentaires dans un avenir assez proche ! ---------------------------------------- *"Les Eyzies" m'amusent toujours autant : je ne peux m'empêcher de penser...aux zizis ! RE: Bébé - bech - 28-11-2023 Toujours intéressante et riche en péripéties cette histoire. Comme la publication est irrégulière, je relis souvent les chapitres précédents pour me remettre dans le bain. Je ne sais pas pourquoi tu laisse autant de ligne blanches consécutives aux endroit où il y en a. Du coup, je relis plutôt une version téléchargée où les lignes blanches multiples son remplacées par une seule. Amusante aussi l'avant dernière anecdote de KLO7514 sur le contrôle d'alcoolémie. RE: Bébé - gaetanbg - 29-11-2023 Merci @KLO7514 pour tes commentaires et tes histoires qui me font sourire . @bech , j'essaie de publier quelques pages chaque lundi dans la mesure du possible . RE: Bébé - gaetanbg - 04-12-2023 Tout le monde avait suivi William et le gars qui nous avait parlé, était en train de parler à un monsieur plus âgé puis ils se dirigèrent vers Hans et moi. — Je m'excuse de vous déranger une nouvelle fois et de ne pas m'être présenté, tellement votre discussion m'a surpris et excité. Je suis Alan Fox responsable de la partie romaine du musée et je vous présente Nigel Bellay directeur du British Museum. — Enchanté de vous connaître messieurs. — J'ai tellement de questions à vous poser que je ne sais pas par où commencer. Êtes-vous à Londres encore quelques jours ? Nous aurions aimé vous entretenir de votre crypte. — Nous sommes ici pour deux semaines mais nous allons d’abord partir quelques jours en écosse. Permettez-moi de vous abandonner quelques instants, je vais faire une photo de la mosaïque que je voudrais envoyer à quelqu’un. — Faites, bien sûr. Le temps de la faire, de l'envoyer à PJ et mon téléphone sonna presque aussitôt. — Salut Jean-François, tu es sûr que c'est lui ? — Oui bien sûr. Alan Fox a confirmé son nom ? — Alan Fox, le Alan Fox du British Museum ? — Bin oui, tu en connais d’autres ? — Non, tu lui as montré des photos de la crypte ? — On n'en a plus, avec Hans, on a vidé les mémoires de nos téléphones pour les vacances. — Je t'en envoie quelques-unes. Tu peux les lui montrer et s'il le désire, de prendre contact avec moi. — Ok, envoie et je te réponds dès qu'il les a vues. Quelques secondes plus tard je recevais quelques photos que je montrais aux deux hommes. — Incroyable ! On dirait que c'est les mêmes artisans qui ont fait les deux mosaïques. La ressemblance est frappante ! — Pouvez-vous nous mettre en contact avec la personne qui gère le chantier de fouilles ? — Oui, bien sûr, c’est lui que je viens d’avoir au téléphone mais ce n'est pas un chantier encore. Il se débat pour faire les demandes de subventions, il cherche des sponsors. — Nous avons souvent les mêmes problèmes, hélas. — Chez nous c'est surtout la logistique qui coince. Il n'y a qu'un sentier et il faut compter une bonne heure de marche pour y aller et un peu moins pour en revenir et si Louis qui gère la maison d’hôtes du plateau ne peut pas héberger les chercheurs il faut rajouter pas loin d'une autre heure pour monter du premier hôtel jusqu'au village. — Mon dieu Alan, nous avons complètement oublié sa Seigneurie. Je vais aller m'excuser et lui expliquer pourquoi nous avons fait cela. Nigel se dirigea vers William qui discutait avec Victoria et les jumeaux. Et tous les cinq nous rejoignent. — Papa, William nous a dit que Star arrivait demain et qu'il nous invitait à aller faire du cheval avec lui et Harry. On peut y aller ? — Si c'est William qui le demande, je ne sais pas si j'ai le droit de refuser. Mais je veux votre promesse de ne pas faire les fous et de ne pas vous mettre en danger ! — oui Papa, promis on ne fera pas les fous. — Vous êtes les bienvenus aussi, bien sûr. Et non Jean-François, pas de foule, il n'y aura que nous. Je sais que tu n'es pas très à l'aise dans les partys ou quand il y a trop de monde. — Alors c'est d’accord, on viendra aussi. — Je ne sais pas exactement quel jour on pourra y aller mais ça sera d'ici 2 ou 3 jours. Le temps que Star se remette de son voyage. Il arrive demain. — Ça a été du rapide son transport. — Oui depuis que ma grand-mère l'a vu en vidéo avec ''les petits ducs'' qui le chevauchent elle en est tombée amoureuse. Elle m'a même demandé de te proposer d'acheter All Black. Je lui ai expliqué la relation qu'il y avait entre vous et lui. Elle y a renoncé. — C'est aussi bien car on ne s'en séparera pour rien au monde. Même pas les bijoux de la couronne ! — Oui, je sais. Je vais devoir vous quitter, mais je vous téléphone pour vous tenir au courant de la date. — William serra quelques mains et partit. Nigel et Alan vinrent discuter encore un peu avec nous et je dus leur promettre que quand les fouilles commenceraient de les tenir au courant. Puis on rentra. — Une fois de plus Caroline nous avait gâté, enfin je la soupçonnais de demander aux jumeaux ce qu'ils voulaient manger parce qu'à table il n'y avait que des choses dont ils raffolaient. On joua les touristes pendant 2 jours. Et en passant dans une petite rue on trouva une friperie où en vitrine il y avait un mannequin habillé d'un kilt. — Papa, on peut entrer pour voir s'il y en a de notre village ? — Mais qu'est-ce-que vous allez en faire ? — Bin quand on sera dans notre village on les mettra. — Allez papa dit oui. — Allez mon Bébé d'amour dis oui, steuplait ! — Tu vois Pa, même Hans il en veut un. — D’accord, on va voir si on en trouve. Mais je vous avertis que je n'en veux pas. — Bonjour Messieurs, que puis-je pour vous ? — On voudrait des kilts de notre village enfin de notre clan. — On lui donna le nom, il chercha sur internet, puis dans un vieux livre. — C'est un tartan assez rare que vous me demandez. — Et vous en avez, monsieur ? — Il me semble, mais laisse-moi regarder sur mon ordinateur et je te dis ça. — En effet j'en ai quelques-uns, si vous voulez bien me suivre à côté. Je vais chercher les cartons. — On le suivit et il revint quelques instants plus tard avec quatre gros cartons sur un diable. — Ces messieurs ont de la chance. C'est un groupe de musique traditionnelle écossaise qui avait choisi le tartan que vous cherchez. Mais il n'a pas duré. Les musiciens aimaient trop le whisky pour bien jouer. Si vous voulez je peux vous fournir les tenues complètes. C'est à dire le kilt, la ceinture, le sporran, une épingle pour empêcher le kilt de voler au vent, le spencer, le gilet et le bonnet ainsi que la chemise blanche. Pour les chaussures et les chaussettes je ne fais pas ces articles. — Vous pouvez commencer par habiller les jumeaux s'il vous plait ? — Oui, bien sûr. Si ces messieurs veulent se mettre en tenue. En moins de temps qu’il faut pour le dire les jumeaux se trouvèrent en boxer et en tee-shirt. — Il faut qu'on quitte aussi nos boxers ? — Ça ne sera pas la peine, jeune homme, c'est juste un essayage. Un quart d'heure après on avait deux jeunes écossais pur malt devant nous. — C'est juste parfait vous ne trouvez pas ? — Oui, ils le portent bien. À nous maintenant, Bé. — Et devant leurs trois regards de cocker, je capitulais. Il nous fallut un bon quart d'heure aussi (et un peu plus pour un spencer à ma taille), pour nous trouver habillés comme les jumeaux. Bon on avait l'air un peu nuls parce qu'en kilt et pieds nus ça fait pas sérieux mais il y avait de bonnes bases pour commencer. Par contre quand le gars annonça le prix j'en tombais sur le cul. 1000 livres par costume ! Et encore c’était, parait-il, un prix défiant toute concurrence. J'allais refuser quand Hans sortit sa carte et paya. — Mais Hans, pourquoi tu as fait ça ? C'est trop cher. — Bé, s'il te plait, arrête. Je ne veux pas m'engueuler avec toi aujourd’hui. — Mais enfin, tu es fou ! C'est gaspiller de l'argent pour rien. — Bé, une tenue neuve coute dans les 5 ou 6000 livres alors on peut dire qu'on a fait une bonne affaire. Le vendeur nous offrit en prime un petit poignard chacun et une paire de guêtres. Il ne restait plus qu'à acheter les chaussures et les chaussettes … pour le prix on avait droit au pressing et le vendeur nous demanda l'adresse où les livrer une fois propre. Hans la lui donna. Un peu plus loin on trouva les chaussettes et les chaussures (des ghillies) qui allaient bien. On continua notre promenade, même si je boudais un peu parce qu'on avait dépensé plus qu'on aurait dû. Hans et les jumeaux me regardaient faire et se moquaient de moi dans mon dos. Ça allait me passer mais bon, quand même, dépenser autant. Ce n'est pas parce qu'on avait de l'argent qu'il fallait le dilapider ! Le téléphone de Hans sonna c'était William qui nous invitait à aller faire du cheval le lendemain. Il avait déjà prévenu Victoria qui savait où on devait aller. Et ce soir Caroline nous avait fait une surprise. C'était pizzas ! Et durant le repas les jumeaux se montrèrent prolixes sur notre journée. Victoria approuva qu'on achetât nos kilts et avait hâte de nous voir les porter. Elle, elle était allée voir une amie avec qui elle avait pris le thé. On monta se coucher assez tôt parce que la balade nous avait fatigué et surtout avec Hans on avait envie de faire l’amour. On en avait tellement envie qu'on prît un bon acompte en nous douchant puis on continua au lit deux fois et encore une fois dans la nuit. Mais là, j'y suis pour rien c'est Hans qui a profité de mon sommeil pour abuser de moi à mon corps défendant. (qui a dit : menteur ?) C'est détendu qu'on partit tous les six, James nous servant de chauffeur, à notre rendez-vous. On arriva les premiers. Un homme en costume vint à notre rencontre. Il salua Victoria qui nous présenta et elle nous le présenta à son tour. — Je vous présente Lord Mac McCormick qui est en charge des chevaux de sa majesté. — Votre cheval est arrivé il y a deux jours mais il est très nerveux et personne n'ose l’approcher. — On peut aller le voir ? — Je vous y conduis, mais je vous le répète ; il est terriblement nerveux. Faites attention ! Quand on entra, on vit la tête de Star sortir de son box. Il hennit. Les jumeaux coururent le caresser et lui parler, ils entrèrent dans le box. — Monsieur, on peut le sortir. Parce que chez nous il est toujours dehors, c'est pour ça qu'il est nerveux. On va le faire se dépenser. — Voulez- vous qu'on le selle ? — Non, ça ne sera pas la peine. On peut juste avoir une longe ? Il la leur donna. Chip l'accrocha d'un côté tandis que Gus l'attachait de l'autre puis Gus fit la courte échelle à son frère qui le tira pour l'aider à monter et ils sortirent de l’écurie. — Mais ils vont se faire mal comme ça. — Non, ils sont habitués. — Je comprends pourquoi il était si nerveux. Il n'a pas l'habitude d'être enfermé et aime bouger à son aise. Il avait un grand enclos ? — Oui assez vaste, par contre ne le mettez pas avec des chevaux entiers, il se battrait avec eux. — Merci du conseil. Son téléphone sonna. Il répondit et l’appel fut bref. — On m'annonce que sa seigneurie le prince William arrive. Il sera là d'ici peu. Il se gara, deux minutes plus tard et vint nous rejoindre. Il était habillé pour faire du cheval. Les jumeaux arrivaient au grand galop et stoppèrent devant nous, tout joyeux. — William, t'as vu comme Star galope vite ? — Oui j'ai vu ça mais les bombes vous avez oublié de les mettre on dirait. — On n'en a pas besoin. Hier on s'est acheté des kilts de notre village. — Cool ça, mais c'est pas très pratique pour faire du cheval un kilt… il y a trop de courant d’air. Hé, hé ! — On va faire un tour ? — C'est quand tu veux. Sur un geste de Lord Mac McCormick des lads arrivèrent en tenant six magnifiques chevaux et on partit en balade deux bonnes heures. A peine descendu de cheval William offrit son bras à Victoria et nous invita à les suivre. — Je suis trop vieille pour faire ça. — Mais non, Lady Victoria, vous êtes une cavalière hors pair. — Vous êtes trop indulgent avec moi William. Gus et Chip le sont plus moi. Et se murmurant : — Vous leur avez dit ? — Non, on va leur laisser la surprise. Et la surprise on la découvrit quand on alla boire un verre. La reine et le prince Philippe étaient là aussi. Ce ne fut pas très protocolaire comme rencontre. La reine était venue voir Star qui était au prés. Les jumeaux lui firent une démonstration de leur savoir-faire. Puis on alla à un autre enclos où un jeune cheval caracolait dans tous les sens. William prit la parole. 74 RE: Bébé - gaetanbg - 11-12-2023 — Lui c'est Prince. Il a tout juste un an. Il n'aurait pas dû naitre mais son père a réussi à sauter une barrière et à honorer sa mère. C'est un étalon magnifique mais qui n'a qu'un seul testicule. On ne va pas pouvoir le garder dans le haras des reproducteurs parce qu'il est considéré comme imparfait. — Et tu vas en faire quoi William ? — Je ne sais pas, le donner ou le faire castrer. Si vous le voulez les jumeaux, je vous l’offre en échange de Star. — On peut le prendre Papa ? — Et on va le mettre où, si on le prend ? — Chez Louis, il a beaucoup de place pour les chevaux. — Vous savez. Jean-François, ce cheval à une longue lignée de champions des deux côtés. — Je n'en doute pas votre Majesté mais il faut me comprendre, je ne vais pas avoir le temps de m'en occuper correctement. Mon arrière-grand-père n'est plus de ce monde et c'était lui le spécialiste des chevaux, pas moi. — Votre ami s'est engagé à le dresser pour vous. — Alors si l'affaire est déjà réglée, je n'ai plus qu'à m’incliner. — Vox populi, vox dei. Et si on passait à table ? Les désirs d'une reine étant des ordres, on passa à table. Et cette fois autant les jumeaux que la reine mangèrent au même rythme. On faisait une promenade digestive après ce repas frugal mais suffisant quand Chip me dit : — Papa, tu as vu là-bas. Ils sont en train de charger Prince dans un camion. Je n’ai eu que le temps de regarder vers l’endroit qu’il me désignait que William fournissait l’explication : — Oui, c'était prévu. Pour le même prix le transporteur, qui est français et qui vient de par chez toi, a accepté de prendre Prince et de le livrer chez Louis en attendant que vous reveniez chez vous. — Donc l'affaire était réglée depuis longtemps. — On savait que tu ne pourrais pas échapper aux manigances de la perfide Albion… ni à la supplique de deux jeunes garçons ! Et tous éclatèrent de rire. On se sépara et chacun regagna son logis. Le lendemain on partait pour l’écosse. Nos kilts étaient arrivés dans l'après-midi et Caroline les avait rangés dans nos chambres respectives. Victoria ne venait pas avec nous. Elle avait d'autres occupations de prévues. Ni Hans, ni moi on se sentait de conduire à gauche, alors, on y alla en train. Et une fois arrivés on alla directement à l'auberge pour réserver des chambres. Mais hélas c'était plein. Il y avait un concours de jeux écossais. Et pour loger tout le monde le maire avait exceptionnellement ouvert le château. Il nous donna une petite pièce où on mit 4 lits ''picot'‘. Pour ce qui était toilettes, c'était des dizaines de toilettes de chantier et pour les douches des marabouts aménagés. On alla faire un tour au village pour voir les animations. — Tu as vu, ils sont tous en kilt. On va mettre les nôtres ? — Ça peut pas attendre demain ? — Allez Papa, dis ouiiii. — On ferait plus couleur locale, Bé et puis les ducs du pays se doivent de montrer l’exemple. — Si toi aussi tu t'y mets, Hans, je n'ai pas le choix. On retourna donc se changer. Et on fit très couleur locale quand on débarqua en pleine fête du village. On se fit apostropher par un habitant qui nous reprocha de porter les couleurs de tartan du village. Chip réagit le premier : — Mais on est vos Ducs alors on en a le droit et même le devoir. — Ah mon dieu, excusez-moi, je ne vous avais pas reconnu vos seigneuries. Je vais prévenir le maire que vous êtes là. Et il partit en courant. Très vite les autorités locales arrivèrent et on assista aux jeux de la tribune officielle. Gus, Chip et moi on dut aussi participer à certains et on s'en tira ''honorablement'' pour une première fois. Les jeux durèrent 3 jours. 3 jours à porter le kilt, à nous doucher et nous laver en commun. Je crois bien même que les jumeaux ont eu leurs premières copines cette fois-là. Rien de sexuel, bien sûr, juste quelques bisous échangés et des promenades main dans la main. Ce n'était pas des jumelles mais elles se ressemblaient beaucoup et jamais les jumeaux n'échangèrent de partenaire (ce que plus grands ils feront souvent et beaucoup, mais j’anticipe). on resta 3 jours supplémentaires et on rentra à Londres où on ne resta pas plus de 24 heures car on partit pour la ''campagne'' de Victoria où on retrouva Nick, Fanny et le petit émilien. On passa la semaine tranquillement et de là on partit aux USA. J'avais toujours ma carte magique et on voyagea en première. On alla d'abord à San Francisco. Hans nous traita de grands gosses parce qu'avec les jumeaux on kiffait trop de faire du câble car. On alla aussi visiter Alcatraz où je voulais laisser les jumeaux en cellules mais le personnel s'y opposa … LOL ! De là, on alla à Los Angeles où on passa une semaine, puis on alla voir Antho et Méli au Texas et on rentra. On passa nos derniers jours de vacances à L’appartement de Carnon pour préparer la rentrée des jumeaux et de Hans puis ils passèrent la dernière semaine aux Fourches avec moi qui avait repris le travail. Et le vendredi c'est le cœur gros qu'on chargea les voitures et qu'on partit à Carnon. On profita de la plage longuement et les nuits avec Hans étaient torrides. J'avais décidé… plutôt. on avait décidé que j'irai les voir tous les 15 jours et je m'étais arrangé avec mon père et mon oncle pour travailler un vendredi complet sur deux. Les deux premières semaines furent un véritable calvaire ! Je déprimais et les loups comme les chevaux ce n'était pas mieux. Tous cherchaient après Hans et - surtout - les jumeaux, si bien que je dus accepter que les loups dorment dans ma chambre, pour qu'ils ne passent pas la nuit à tourner dans la maison et à gémir. Tous les jours je leur téléphonais mais bon ça ne faisait pas tout. Ça y est on est jeudi soir et je rentre enfin. Le temps de prendre une douche et de me changer en vitesse. Depuis la veille, j’ai mon sac dans la voiture, j'y fais grimper les loups et nous voilà partis. Heureusement que je n'ai pas croisé de radar sur la route parce que sinon je n'avais plus de permis. Enfin j'y étais. Les jumeaux devaient me guetter parce qu'ils déboulèrent alors que je descendais de la voiture. — Papa, tu nous a manqué. Chouette, tu as emmené R et R. ça a été des embrassades et des léchouilles de part et d'autre puis on monta. — Hans a cours jusqu'à 20 h 30. on a fait le diner. — Ha et qu'est-ce qu’on va manger de bon ? — Des pizzas. On va nous les livrer bientôt. — Alors, ça, c’est original comme façon de cuisinier. Bon, comment s’est passé votre rentrée ? — Bin on t'a déjà tout dit au téléphone. — Vous vous êtes fait des amis ? — Pas trop, parce qu'on est trop jeune pour eux alors ils veulent pas de nous, même s’ils sont sympas en cours. Y'a juste un gars qui vient manger avec nous au RU. Il s'appelle Laszlo Martin. Il a 14 ans mais lui, il est en histoire de l’art. Il vit à la cité U mais personne lui parle et il languit. Tu crois que si on demandait à Marc et à Annie il voudraient bien qu'il vienne habiter chez nous ? On a encore 2 chambres libres. — Je ne sais pas. Ce garçon vous ne le connaissez que depuis quelques jours, on ne sait pas qui c’est, ni d'où il vient. Et qui vous dit que ses parents seront d'accord pour qu'il vienne vivre avec vous ? — On ne sait pas encore mais si toi tu veux pas, c'est pas la peine qu'on lui demande. — Et Hans en pense quoi ? — On ne lui en a pas encore parlé. De toute façon il fait tout ce que tu dis. — Il fait tout ce que je dis ? Ça veut dire quoi, ça ? Bin, que lui et toi vous vous entendez bien et que si tu dis oui il le dira aussi. — Avant de vous répondre, j'aimerai bien le rencontrer et le connaître un peu mieux. — Si tu veux on peut l'inviter ce soir pour manger avec nous. — Il va faire comment pour nous rejoindre, il n'a pas le permis de conduire je pense. — Hans n'aura qu'à le prendre à la fin de ses cours. Il le connait et il pourra rester coucher ici et repartir demain matin en bus. — Ok, vous n'avez qu'à lui demander s'il veut venir manger avec nous. Mais il y aura assez de pizzas pour tous ? — Ne t'en fais pas, on avait prévu large. On lui envoie un message. Tu viens Gus, on va aller promener Rémus et Romulus. — Pensez à prendre des sacs à caca. Et oui, les jumeaux avaient eu droit à un portable chacun, au cas où il se serait passé quelque chose. Mais ils n'en abusaient pas enfin je le suppose. Du haut du balcon je regardais la mer et je vis les jumeaux qui jouaient avec les loups qui avaient trouvé un bout de bois énorme et qui le tiraient. Un gamin de 3 ou 4 ans alla vers les loups. Ses parents avaient eu l'air horrifié mais se mirent à rire quand R et R lui firent des fêtes et le léchèrent gentiment de partout. Le gosse hurlait de joie ! Je reçus un message de Chip pour me dire que son copain venait, et un de Hans pour me dire qu'il arrivait avec Laszlo. Je vis aussi arriver un gars en scooter qui apportait les pizzas. Les jumeaux n'avaient effectivement pas lésiné. Il y en avait dix. je payais et je lui donnais un bon pourboire. Hans et Laszlo arrivèrent les premiers. Laszlo était tout intimidé de me voir. Et il le fut encore plus quand R et R entrèrent et firent des fêtes à Hans et de suite après à lui. J'accompagnais Hans jusqu'à la chambre et on se roula une bonne pelle. Je sentais son érection à travers son jean et lui devait sentir la mienne. — On se calme Bé. On a tout le week-end pour ça. Et si tu insistes encore les pizzas seront froides quand on ira les manger. — Tu connais Laszlo ? — Comme ça, sans plus. Il est copain avec les jumeaux et c’est un gentil gars mais je n'en sais pas beaucoup plus. Pourquoi ? — Ils m'ont demandé s'il pouvait venir habiter ici. — Ha, c'était donc ça qu'ils manigançaient. Je savais qu'il y avait anguille sous roche parce que plusieurs fois ils ont arrêté de parler quand j'arrivais ou ils changeaient de conversation mais je ne savais pas où ils voulaient en venir. Tu serais pour qu'il vienne ? — Je ne sais pas du tout. Je ne le connais pas. Et puis c'est toi le principal intéressé dans l'histoire parce que tu vas devoir t'occuper de trois ados et des ados surdoués, en plus. — On peut lui proposer de passer le week-end avec nous histoire de le connaître. Non on va faire mieux, on va se débrouiller pour que ce soit les jumeaux qui nous demandent de le garder le week-end entier. Ça sera facile à faire. — On va les rejoindre parce que je n'aime pas les pizzas froides. On passa à table. Laszlo était réservé avec nous mais jovial avec Gus et Chip. Tous me posaient des questions sur ce qu'il se passait aux Fourches, comment tout le monde allait comme s'ils étaient partis depuis des années. — Ta famille ne te manque pas trop Laszlo ? — Si, beaucoup, surtout ma sœur. On est très fusionnels tous les deux. — Ta sœur à quel âge ? — 14 ans, comme moi. — Vous êtes jumeaux aussi ? — Non, c'est plus compliqué que ça. C'est ma demi-sœur. Nos mamans ont décidé d'avoir un enfant chacune en même temps. On a que quelques jours de différence. Il était devenu tout rouge en disant ça. — Qui reveut de la pizza avant qu'elles soient froides ? — Moi ! — Moi aussi ! — Tout le monde si je comprends bien. Servez-vous. Le repas fini, on débarrassa et Laszlo partit avec les jumeaux pour faire faire une promenade à R et R en précisant qu'ils avaient pris des sacs au cas où. — Alors Bé, tu en penses quoi de Laszlo ? — Pas plus que tout à l’heure. On n'en sait pas plus sur lui sauf qu'il a une demi-sœur et deux mamans. — Tu crois qu'elles sont lesbiennes ? — Ça, c'est fort probable même, mais pas certain. Ça peut être des copines qui élèvent les enfants ensemble, bien que j’en doute. Il nous en parlera s'il en a envie. — C'est vrai que tu n'es pas très curieux de nature. — Si, je suis curieux de nature, mais ma curiosité n'est pas portée sur la vie des gens, les cancans ou les ragots. Mais changeons de sujet si ça ne te fait rien. Quand je t'ai proposé de nous pacser tu avais dit oui mais on n'a toujours pas fixé la date. Tu n'en as plus envie ? — Bien sûr que si que j'en ai toujours envie. Je ne demande que ça. Mais il y a une chose qui m’ennuie. — Ah oui et c'est quoi ? — C'est ton alliance, enfin votre alliance à Liam et à toi. Je sais que tu y tiens énormément et je ne veux pas te blesser en te demandant de la quitter. Mais je voudrais bien aussi que tu en portes une pour moi, pour nous, pour symboliser notre union. — Je te remercie de ta délicatesse. Je t'aime Hans, tout autant que j'ai aimé Liam et c'est vrai que je ne me sens pas de m'en séparer. Je comprends aussi que tu veuilles un symbole de notre union et moi aussi j'y tiens. — Écoute Bé, on va y réfléchir tous les deux. Rien ne presse. Au fait, tu as ouvert tes mails aujourd’hui ? — Non, pourquoi ça ? — Rémi m'a envoyé la copie de ce que je lui avais demandé. Tu sais, mon testament. Il a dû faire pareil pour toi et Nick. — On verra ça demain. Je me demande bien ce que font les jumeaux. — Ils ne sont pas partis depuis si longtemps que ça. J'ai hâte qu'ils rentrent. Ils te manquent tant que ça ? Non, VOUS me manquez beaucoup, énormément même. Mais dès qu'ils seront rentrés, on pourra aller se coucher. — Je vais aller prendre une douche ça sera fait. Attends qu'ils rentrent, on la prendra à deux. — Si tu me prends par les sentiments … La porte s'ouvrit sur des jumeaux et un Laszlo hilares. 82 RE: Bébé - gaetanbg - 18-12-2023 — Qu'est-ce-qui vous fait tant rire que ça ? — C'est Rémus et Romulus. Y'a un gars qui promenait son chien et quand ils nous ont croisé son chien nous a aboyé après. Tu aurais vu Rémus et Romulus arriver en courant et montrer les dents. Son chien s'est caché derrière lui en passant entre ses jambes et il en est tombé sur le cul, en plus sur la merde que son chien venait de faire et qu'il n'avait pas ramassé. — Bon, on vous laisse Hans et moi. On va se coucher. — Papa, Laszlo peut rester ce week-end ? — Je n'ai rien contre mais est-ce-que ses mamans sont d’accord ? — Je ne leur ai pas demandé. Elles me font confiance et elles savent que je suis raisonnable. Avant de rejoindre Hans, je leur ai téléphoné pour leur dire que j'étais invité chez vous ce soir. Elles étaient contentes pour moi que je sorte un peu. — Et puis elles sont loin. Je ne les verrai que pour les vacances de Noël et puis plus avant les vacances d'été quand je rentrerai à St Pierre. — Saint Pierre ? — Saint Pierre et Miquelon à côté du Canada. — En effet, tu n'habites pas la porte à coté dis donc. Elles ne te manquent pas trop ? — Si beaucoup même si on est en communication assez souvent, tous les jours ou presque. Mais c'est pas pareil. Il avait dit ça sur un ton triste et en baissant la tête. Une larme brillait au coin de ses yeux. Les jumeaux le prirent chacun par une main et dirent : — On va se coucher. Bonne nuit. Au fait Papa, il vaut mieux aller à la boulangerie un peu plus loin, celle sur la petite place, les croissants sont meilleurs et plus gros. — Et qui te dit que demain j'irai en chercher plus loin, Gus ? — Mon petit doigt et parce que tu es encore plus gourmand que nous. — On verra ça demain. Tu viens Hans, on va se coucher aussi. J'ai mal au dos. J'aurai besoin d'un bon massage. Bonne nuit tout le monde et à demain. Je ne vous cache pas que Hans et moi on dormit fort peu cette nuit-là. On s'était fait jouir en se masturbant réciproquement ou ensemble sous la douche puis, au lit, on avait fait longuement l’amour, nous arrêtant quand lui ou moi allions jouir et on avait fait durer au maximum. Pour me faire plaisir il avait commencé par me prendre et c'était retiré au tout dernier moment et j'avais repris son rôle à sa plus grande joie. On avait joui presque ensemble et après nous être câliné on avait recommencé puis on s'était endormi sur un bisou. Les habitudes sont ce qu'elles sont et à 6 heures j'étais réveillé. Je me levais pour satisfaire un besoin naturel et R et R vinrent me rejoindre et gémissaient devant la porte. J'allais enfiler de quoi courir, je pris de l'argent et des sacs à caca et nous voilà partis tous les trois pour un petit jogging matinal. Au début ce fut fastidieux parce que R et R cherchaient leurs endroits pour se soulager et quand la petite et la grosse commission fut faite pour les deux, ils me suivirent sans problème. Quand on arriva devant la boulangerie ils tiraient une langue de six pieds de long et quand j'en sortis je les trouvais allongés de tout leur long sur le trottoir. On rentra en courant et dès qu'on arriva ils allèrent boire et se plantèrent devant le frigo. Je leur donnais à manger et après avoir tout avalé ils allèrent rejoindre les jumeaux dans leur chambre. J'entrais doucement dans la nôtre, je pris une douche, j'enfilais un bas de jogging et un tee-shirt et je retournais à la cuisine me faire un café. Je déjeunais tranquillement quand un ''bonjour'' inconnu me surprit. Laszlo en boxer sortait de la chambre et s'avançait, très mal réveiller, vers moi. Il me fit la bise et tout naturellement il se posa sur mes genoux et me passa un bras par-dessus les épaules. Je lui fis comme je faisais aux jumeaux des gratouillis derrière a tête et dans le dos. Il en fermait les yeux de plaisir… puis il éclata en sanglots. — Qu'est-ce-qui ne va pas mon grand ? — Mes mamans me manquent et je les languis. Et puis je suis tout seul et ce que tu viens de me faire ça m'a rappelé ce que me fait maman Marie et… il recommença à pleurer. Je le serrais très fort entre mes bras et je le berçais doucement. Il se calma. — Tu veux quoi pour ton petit-déjeuner ? — D'habitude je n'en prends pas mais comme je vois des pains au chocolat et des croissants, si vous avez du cacao aussi j'en veux bien un bol. — Je te prépare ça. Tu as bien dormi ? -- Ça va mais on était un peu serrés dans le lit tous les cinq. — Tu as dormi avec les jumeaux ? -- Oui c'est eux qui ont voulu. J'ai pas le droit ? — Si, bien sûr que tu as le droit. Je suis content que les jumeaux t'aient rencontré. J'avais peur qu'ils ne se fassent pas d’amis. — Oui, ils m'en ont parlé et ils m'ont même dit que tu ne voulais pas qu'ils viennent à la fac parce qu'ils étaient trop jeunes. Et que tu as insisté aussi pour que Hans reprenne ses études. Mais du coup c'est toi qui te retrouve tout seul. Tu ne les languis pas ? — Ho que si, je les languis. Bon, après, à la maison j'ai mon boulot, je dois m'occuper des loups et des chevaux et puis j'ai aussi mes parents et mes grands-parents que je vais voir quand j'ai un coup de blues. Tu n'as vraiment personne en France ? — Si, j'y ai toute ma famille, en fait, dont mon père génétique qui n’a été qu’un donneur de sperme et aussi mes grands-parents mais ils refusent de me voir, à cause de ma mère. Il n'y a guère que les parents de Lucie qui acceptent de me voir de temps en temps mais ce ne sont pas mes grands-parents mais ceux d'Odile ma demi-sœur. — Ça n'est jamais simple dans les couples gay. Et c'est encore moins simple quand on a une demi-sœur du même père mais pas de la même mère. Donc si je comprends bien ta maman s'appelle Marie, sa compagne Lucie et ta sœur Odile. — Et moi c’est Laszlo, tu as tout compris ! — Fous toi de ma gueule, petit con ! Tu ne sais pas quelle punition je réserve aux jumeaux quand ils me font ça ? — Non, il ne me l'ont pas dit. C'est quoi ? — Des chatouilles ! — Je m'en fous, je les crains pas. Je lui en fis quelques-unes et c'est vrai, ils ne les craignait pas. Hans arriva à moitié endormi. Il me fit un bisou puis alla se servir un café et vint s'asseoir à table. Je me levais et je m'en servis un autre pour l’accompagner. Puis ce furent R et R qui apparurent suivis des jumeaux tout aussi endormis que Hans. Ils nous firent la bise et se préparèrent leur petit-déjeuner. — Papa, tu veux bien nous faire des œufs ? — Pas de problème. Combien vous en voulez ? — Deux chacun. — Ça roule. — Je peux en avoir aussi, s’il te plait ? — Bien sûr Laszlo. C'est parti pour six œufs, avec le jaune pas cassé ? C'est bien ça ? — Tu peux en faire deux pour moi, Bé ? s'il te plait. — Pas de souci, je vais vous faire ça en deux fois. Le temps que tout le monde passe à la douche, il était pas loin de 14 heures. On alla faire un tour en ville où on acheta de quoi remplir le frigo puis on rentra. R et R nous suivaient comme des petits chiens bien sages, ignorant la gente canine locale. Le temps étant encore beau on profita de la plage l'après-midi. On rentrait juste quand le téléphone de Laszlo sonna. — Je m'excuse mais je dois répondre c'est ma maman. Allo Maman, il s'éloigna quelques minutes pour discuter tranquillement avec elle. Puis il revint vers moi. — Jean-François, ma maman voudrait te parler. -- Bonjour Monsieur, je suis Marie Martin, je voulais vous remercier d'avoir accueilli mon fils chez vous pour le week-end. — Bonjour Madame, Jean-François Favre à l’appareil, Je… — Et merde, Bé, c'est toi ? — Mais comment vous me connaissez ? Et qui plus est par mon surnom. — Andouille ! La famille Martin des Fourches, ça ne te dit rien ? — Tu veux dire que tu es la Marie Martin des Fourches, celle qui a l'âge de mon frère Antho ? — Ha, ha, ha ! Quand même tu me remets. On discuta plus d'une heure ensemble pendant laquelle elle me posa mille et une question sur les Fourches, les gens qu'elle connaissait … — Marie, mes fils m'ont demandé si Laszlo pouvait venir habiter chez nous à Carnon. Jusqu'à présent je n'avais pas pris de décision mais maintenant que je sais que c'est ton fiston. c'est sans problème que j'accepte leur demande. Enfin, si tu es d’accord. Pour cette partie de la conversation, je m'étais éloigné un peu, au cas où elle refuserait. Elle accepta pour le principe mais négocia sa pension. Je n'y avais même pas pensé. On finalisa notre accord et elle me demanda de lui passer son fils pour savoir s'il acceptait de venir vivre ici. Pendant ce temps j'allais dire aux jumeaux et à Hans ce que j'avais négocié avec Marie. Les jumeaux sautèrent de joie et c'est un Laszlo entre rires et larmes qui vint nous rejoindre. — C'est vrai ? C'est vraiment vrai, vous voulez que je vienne habiter avec vous ? — Bin non, l’idée est de tes copains, j’ai juste accepté leur proposition et seulement si tu l’acceptes. On ne t'oblige à rien. Il me sauta dans les bras et me couvrit de bisous. Il fit pareil à Hans et aux jumeaux avec qui il dansa une sarabande. Puis me demanda ; — Je vais pouvoir venir ici à partir de quand ? — Le temps d'aller récupérer tes affaires à la cité U. — On peut y aller maintenant Pa ? C'est pas tard. Et à cinq on aura vite fait de tout descendre. Je n'avais pas trop envie de bouger ce soir mais devant l'insistance des jumeaux, le regard de chien battu de Laszlo et le clin d’œil de Hans, on y alla. L'avantage d'avoir un pick-up c'est qu'on peut mettre beaucoup de choses à l’arrière. On fit deux voyages chacun et la chambre était vide. Encore deux voyages pour tout monter à l’appart et l'affaire était faite. Après un repas vite fait on discuta longtemps des Fourches. Laszlo nous posa tout un tas de questions. — Ça doit être cool de vivre là-haut. Vous vous connaissez tous. — Tu verras ça dans quelques temps pour les prochaines vacances. — C'est vrai, je vais aller en vacances chez vous ? — Mais bien sûr. À moins que tu préfères rester ici tout seul. — Même pas en rêve. On pourra faire du cheval aussi ? — Si le temps le permet pourquoi pas. Tu aimes faire du cheval Laszlo ? — Je n'en ai jamais fait mais j'aimerais essayer. — Bon, les garçons, je ne sais pas ce que vous comptez faire mais moi je vais au lit. — Aide-moi à me lever Bé, je t’accompagne. Ne vous couchez pas trop tard et demain vous révisez. Bonne nuit. — On va sortir faire faire leurs besoin à R et R et on se couche après. — D'accord mais ne trainez pas trop. — Ok Pa. 88 RE: Bébé - bech - 19-12-2023 Toujours intéressante et variée cette histoire. Après les Pays Bas, retour en angleterre où les petits ducs vont prendre possession de leur château. Pour l'occasion, ils achètent des kilts. Je ne savais pas que les couleurs pouvaient être rattachées à un lieu, mais j'ai vérifié sur internet. Nos jeunes étudiants ont fait connaissance d'un petit jeune de 14 ans qui est invité à Carnon. Et si ses parents sont en outre-mer, sa mère a de la famille aux Fourches et connait déjà Bé. Du coup, le jeune Laszlo va pouvoir quitter la cité U pour habiter avec les jumeaux et Hans. Et il viendra aux Fourches à certaines vacances scolaires (et probablement, les autres seront inviés à St Pierre et Miquelon). RE: Bébé - gaetanbg - 26-12-2023 On partit dans notre chambre. Une douche plus que coquine et hop au lit pour faire l’amour. Vous devez penser que Hans et moi on est des obsédés sexuels. Mais même pas, on avait juste deux semaines de retard à rattraper parce que, oui, je l'avoue, autant lui que moi on aimait le sexe. C'est vrai qu'on ne se disait pas souvent ''je t'aime'‘. Il n'y avait pas besoin de le dire, l'autre le savait. C'est vrai que je ne le disais pas souvent aux jumeaux non plus pas plus que mon père ou ma mère ne me l'avaient dit. Et pourtant on le savait. On était ''pudique'' par rapport aux sentiments. C'était des trucs de bonnes femmes. Je revenais de courir, tout seul aujourd’hui. Quand je m'étais levé R et R avaient pointé le bout de leur truffe mais étaient repartis aussitôt dans la chambre des jumeaux. Et quand je rentrais ça sentait bon le café. Hans m'accueillit avec un grand sourire. Je lui fis un petit bisou vite fait et j'allais prendre une douche. Quand je revins, il m'avait servi mon café et m'avait même fait quelques tartines. — Comment ça se fait que tu sois déjà réveillé toi qui aime tant dormir ? — Je veux profiter de ta présence au maximum, Bé. Si tu savais combien tu nous manques. — Vous aussi vous me manquez mais ne me dis pas que tu regrettes ta décision d'avoir repris tes études. — Non je ne la regrette pas mais c'est dur de ne plus être tous les quatre ensemble. — C'est fini ça, Hans, d'être tous ensemble non-stop… à part pendant les vacances et encore, ça non plus ça ne durera pas. — Pourquoi tu dis ça ? — D'ici 2 ou 3 ans tu auras ton doctorat, d'ici 5 ou 7 ans les jumeaux auront le leur et à moins que vous ne veniez tous travailler à la carrière, ce qui serait dommage, on ne sera tous les quatre ensemble que quelques semaines par an, dans le meilleur des cas. — Je pourrais rester aux Fourches quand j'aurai fini mes études pour être avec toi. — Non Hans, tu n'es pas fait pour rester aux Fourches. Tu es fait pour enseigner à des enfants surdoués. Et tu es très compétant pour le faire et tu le feras. Quant aux jumeaux il faudra aussi qu'ils fassent leurs vies et je ne pense pas qu'ils trouveront un travail aux Fourches, eux non plus. — On dirait que tu nous chasses de ta vie. — Ne dis pas n'importe quoi, Hans. Jamais je ne chasserai de ma vie les trois personnes que j'aime le plus au monde. Mais la roue tourne Hans. Je m'éclate dans mon boulot à la carrière. Petit à petit mon père et mon oncle me laissent prendre seul des décisions importantes et avec l'aide de Nick et de Tonin, les affaires n'ont jamais été aussi prospères. Il faut maintenant que, toi d’abord, puis les jumeaux, vous trouviez de quoi réaliser vos rêves et de vous éclater dans le travail que vous ferez. Quoi que, ni toi ni eux vous n’ayez besoin de travailler, si vous n'en avez pas envie. — Toi aussi tu pourrais ne pas travailler si tu voulais. — Non parce que je n'ai pas tant d'argent que ça de côté. On en a suffisamment pour vivre bien mais pas plus. Et puis je ne crois pas que je pourrais rester sans rien faire. Je deviendrai fou, à force de tourner en rond. — Qu'est-ce-que tu racontes ? Tu as autant d'argent que moi Bé. — Non, les jumeaux ont autant d'argent que toi. Je n'ai que du bien et mon pécule, s’il n’est pas inexistant, il a beaucoup diminué avec les rénovations des maisons. — Jusqu'à présent ton argent était le mien. Tu ne m'as jamais posé de question ou demandé quoique ce soit quand je le dépensais. Je vais faire faire une carte de payement à ton nom, parce que mon argent c'est aussi le tien. Et tu te tais, Bé ! C'est comme ça et pas autrement. — Ok, ok, on ne va pas se disputer pour une histoire d'argent de bon matin. Tu rebois un café ? — Oui, s'il te plait. Puis les gamins se levèrent et on ne vit pas passer la journée. C'est après souper que je repris la route - le moral dans les chaussettes. J'arrivais tard aux Fourches. La porte à peine ouverte, R et R se plantèrent devant le frigo, comme si j’avais oublié l’énorme gamelle qu’ils avaient avalés avant notre départ. Je les grondais comme des gamins et tout penauds ils se redirigèrent vers la porte. Sitôt leurs besoins finis ils rentrèrent et montèrent directement dans ma chambre. Je me couchais sans même me doucher et je dormis très mal cette nuit-là. C'est d'une humeur massacrante que je me levais. Et ça dura toute la journée. Il fallut que mon père m'engueule méchant pour que je me calme. Ma mère et ma tante compatissaient mais donnaient raison à mon père. Je passais le reste de la journée à percer des trous dans la parois qu'on devait miner le lendemain. Je rentrais et je m'occupais des bêtes. Je décidai que ce samedi je prendrai Holly et Blacky et qu’on irait se balader. Mais la semaine fut longue, très longue même. Heureusement que tous les soirs on se faisait un Skype avec Hans et les jumeaux parce que sinon je n'aurais pas tenu. Et enfin le premier week-end arriva. J'étais à deux doigts de sauter dans la voiture et d'aller rejoindre mes amours. Je résistais et finalement je me tins à ma décision, je rejoins les chevaux et on partit en balade. Grand bien m'en prit, parce que je trouvais des dizaines de petits pinets que j'apportais directement à ma grand-mère. — Ça fait plus d'une semaine qu'on ne t'as pas vu mon grand. Tu n'as pas maigri toi ? — J'ai été pas mal occupé à la carrière et quand je rentre je dois m'occuper des chevaux, me faire à manger. Je ne suis pas débordé mais pas loin. — À qui tu veux faire croire ça, Bébé ? À nous aussi ils manquent. Au fait, tu as vu Louis dernièrement ? — Non Mamy. Je ne l'ai pas vu depuis un moment. — Je crois qu'il veut te voir au sujet de Prince. Il m'a parlé d'une histoire de testicule ou quelque chose du genre. — Papé n'est pas là ? — Non il est allé aux champignons avec ton père, ton oncle et le père de Tim. Les tiens tu les veux à l'huile et au vinaigre, je parie. — Tu as tout compris Mamy. Mais s'ils n'en ont pas trouvé beaucoup tu peux en prendre pour compléter les leurs. Tu sais si Louis est chez lui ? — Il me semble que je l'ai entendu rentrer aux petites heures. Mais c'était encore tout fermé chez lui quand ils sont partis ce matin. — Je vais voir s'il est réveillé. — D’accord. Oh, j'oubliais de te dire qu'à midi tu es invité à manger. Louis était levé. Il avait ouvert les volets de la cuisine. Je sonnais et il vint m'ouvrir… échevelé et en boxer. — Hey Bé, c'est toi. Ça tombe bien je voulais te parler de Prince. Tu veux un café pour me tenir compagnie ? — Oui je veux bien. Je te prends au saut du lit, on dirait. — Oui, je suis rentré assez tard hier soir, enfin plutôt ce matin. — Bonjour ! je me retournais et je vis une fille plutôt mignonne en peignoir. Louis se leva et alla lui faire un bisou sur la bouche. — Jean-François je te présente Amandine ma copine. — Amandine, c'est Jean-François, dont je t’ai parlé. — Enchanté de te connaître Amandine — Pareil pour moi Jean-François. On se fait la bise ? — Bien sûr. — Tu es le premier à savoir pour Amandine et moi. Et te connaissant, je ne te demande pas le secret, parce que je sais que tu n'es pas bavard. Mais Amandine et moi c'est du sérieux et elle va bientôt venir s'installer avec moi. Donc l’annonce de son arrivée est pour bientôt. — Cool pour toi. Il n'y avait plus que toi qui n'avait pas de moitié aux Fourches. Ça fait une personne de plus. J'y pense, vous n'avez qu'à venir prendre l'apéro chez mes grands-parents tout à l’heure. Il y aura tout le monde sauf Tim et Mary qui ne seront pas encore rentrés du marché. Ce sera l’annonce de ta bonne fortune, sans devoir te répéter ! — D’accord, on fera comme ça. Bon, Bé, le vétérinaire est passé et il a fait une échographie à Prince. En fait, son deuxième testicule n'était pas descendu. Je ne sais pas comment il s'est débrouillé mais le véto lui a fait tout un tas de manipulations et maintenant il a des couilles bien pendantes et fonctionnelles. — C’est cool pour lui, ça. — Et pour toi aussi, parce qu'il a pris de la valeur au cas où tu voudrais le revendre. — Je me vois mal revendre un cadeau de William ou de sa grand-mère. Et tu arrives à en faire quelque chose ? -- Oui, ça va, Amandine commence juste à le monter. Il rue un peu mais c'est normal. Par contre il a un sacré caractère. Il ne se laisse pas approcher par n'importe qui. Un de mes jeunes a voulu le monter, il s'est retrouvé le cul par terre en moins de 5 secondes. Amandine y est allé, elle l'a calmé et il s'est laissé monter gentiment. — Jean-François, Louis m'a dit que tu avais des Shire. On pourra passer les voir ? — Tu n'as qu'à sortir pour ça, il sont attachés devant chez ma grand-mère. Je les ai baladés ce matin parce qu'eux aussi languissaient de faire un peu d’exercice. — Chouette ! Je file m'habiller et je vais les voir. — Bé, tu comptes faire faire un nouveau poulain à Holly ? Tu sais que je veux toujours ma jument. — Et si c'est encore un male qu'elle nous fait ? — J'en ferai cadeau à Amandine. Au fait Honorin doit passer d'ici quelques temps. Il faut ferrer Holly et Blacky ? — Je ne sais pas. À toi de me le dire. — J'enfile quelque chose et on va aller voir ça. Il revint après avoir enfilé un sweat et un bas de jogging. Ma grand-mère était en pleine discussion avec Amandine. — …Vous êtes bien tombée. C'est un gentil garçon Louis. — Mamy, arrête de m'envoyer des fleurs comme ça. — Mais je ne fais que dire la vérité, Louis. Et toi aussi tu es bien tombé. Amandine à l'air d'être une gentille fille. Au fait, je vous ai invité à manger à midi mais Amandine ne veut pas. Tu lui expliqueras comment ça se passe ici. — Oui Mamy, je le ferai et bien sûr qu'on vient manger. Bon regardons ces chevaux. Il souleva les pattes de Holly, puis celles de Blacky. — C'est pas urgent de le faire mais il faudra y penser bientôt. — Tu n'as qu'à dire à Honorin de les ferrer aussi. Ça lui évitera de remonter. Par contre je ne sais pas si je serai là quand il viendra. — Il ne me l'a pas encore dit mais ça ne sera pas avant deux semaines. — Ça tombe bien, je ne suis pas là le week-end prochain, mais je serai là celui d’après. — Tu sais bien qu'il viendrait n'importe quand pour tes Shire. Lui aussi en est amoureux. — Et dire que Holly a failli finir à l’abattoir. Louis, tu pourras voir avec le véto pour faire inséminer Holly ? — Tu veux lui faire faire un autre poulain, Jean-François ? — Ça lui manque de pouliner, Amandine. Et ça lui évitera de trop languir parce que les jumeaux lui manquent aussi. Quand je vais leur donner à manger autant elle que Blacky me collent pour que je les câline et plus je le fais plus ils se collent à moi. — C'est vrai qu'ils nous manquent à tous. C'est qu'ils venaient gouter tous les jours avec Hans. Depuis qu'ils sont partis je n'ai plus fait de gâteaux. Mon dieu, ça me fait penser que je n'ai pas fait de dessert. Je vous laisse, je vais faire quelque chose de vite fait. Louis profita du repas pour présenter Amandine à tout le monde. — Au fait, Laszlo Martin ça vous dit quelque chose ? — Bien sûr, il est enterré dans le caveau juste à côté du notre. — Papé, je ne te parle pas de celui-là. En fait les jumeaux se sont fait un ami qui a 14 ans et qui lui aussi est entré à la fac. Quand on m'a dit son nom, j'ai pas percuté. Les jumeaux l'avaient invité à passer le week-end avec nous et sa mère a voulu me remercier, on a discuté trois secondes et quand je lui ai donné mon nom, elle m'a appelé Bébé. Et du coup, on a discuté plus d'une heure ensemble. Elle vous passe le bonjour. — Les Martin, je ne connais pas, ils habitaient où ? — La maison que je te loue. Mais ils sont partis il y a plus de 25 ans. J'ai très peu connu Marie. Elle a l’âge d’Antho. Le repas fini on retourna aux champignons parce que - il faut être franc - les ramasseurs n'en avaient pas trouvé beaucoup. Je connaissais un coin où il n'y avait pas beaucoup à marcher et toute l’assemblée y alla. J'envoyais un SMS à Tim pour lui dire qu'on était tous aux champignons, au cas où il rentreraient avant nous. Quand les paniers furent pleins on rentra et on se mit à les trier. Tim et Mary arrivèrent et nous aidèrent. — Vous savez qu'il y en a pour une fortune sur la table ? — Tu exagères toujours, Tim. — Non, au marché ce matin il y en avait mais pas si beaux que ceux-là. Heureusement qu'ils étaient dans des cagettes sinon ils se seraient sauvés tellement il y avait des vers dedans. Le gars les vendait 25 euros le kilo. Mais vous, vous n'avez trouvé que des petits bien beaux. Tu vas les faire à l'huile et au vinaigre Mamy ? — Déjà, chacun va emporter les siens et vous les ferez comme bon vous semble. Et oui, Tim, ceux de Bé je vais les faire comme vous aimez tous les deux. — Mamé, je n'ai jamais cuisiné de champignons, vous voudriez bien m’apprendre ? — Mais bien sûr Amandine, à condition que tu me dises tu. Ici on se dit tous tu, parce qu'on est une grande et belle famille. — D’accord, je vais essayer. Mais il se peut que des fois je n'y arrive pas. — Ça viendra, tu verras. 94 RE: Bébé - bech - 28-12-2023 L'histoire continue. C'est quand même bizarre qu'après avoir fait des études d'infirmier, Bé dit s'éclater de travailler à la carrière. Lui aussi pourrait changer de travail et peut-être ça le rapprocherait de Hans quand il aura fini ses études (ou même pendant). RE: Bébé - gaetanbg - 01-01-2024 Il y avait tellement de champignons qu'on ne finit de les trier que tard le soir et on resta tous souper chez ma grand-mère et au repas : devinez ce qu'on a mangé ? Les restes de midi et il y en avait en suffisance. Avant de partir j'étais monté au grenier récupérer les grosses gamelles et des bocaux. Ma grand-mère ferait la distribution quand elle aurait fini de tout préparer et je sais que Tim et moi on serait bien servi mais elle en mettrait de côté pour mon frère et ma sœur. La semaine recommençait. La routine reprenait. Mon portable sonna. C'était ma grand-mère. — Bé, c'est Mamé, le facteur est là avec une lettre recommandée pour toi mais il ne veut pas me la donner. — Qu'est-ce-qui lui prend à ce fada ? — C'est pas Rolland, c'est le petit jeune qui le remplaçait cet été. — Tu peux me le passer ? Je dus négocier ferme avec lui pour qu'il la lui laisse. Mais finalement il céda à ma demande. Je me demandais bien qui pouvait m'avoir envoyé une lettre recommandé. Je passerai au soir la récupérer. Quand j'y allais, sur la table de la cuisine, il y avait la lettre et une caisse contenant les bocaux de champignons tout prêts. Je fis la bise à mes grands-parents. — Tu m'en as mis beaucoup. — C'est normal, vous êtes quatre et je sais que toi et les jumeaux, vous les aimez beaucoup. Ce soir tu ouvriras celui qui a une ficelle blanche mais pas le gros qui en a une aussi, juste le petit. Tu descendras le gros ce week-end et vous le mangerez avec les jumeaux. Ils sont de l'an dernier. Il faut laisser vieillir un peu les autres. — Comment tu savais que j'allais en ouvrir un ? — Gourmand comme tu es, je m'en suis douté. — Bon, elle dit quoi cette lettre ? … Ça vient des marins pompiers. Je suis convoqué pour une visite médicale pour ma réforme définitive et l'attribution d'une pension d’invalidité. — Ça veut dire quoi, Bé ? — Rien de bien important, Mamé. En fait, ça dit que je ne ferai plus partie des marins pompiers et qu'ils vont me mettre à la retraite. — Mais tu es si jeune encore pour être à la retraite. — Oui, mais il a pris une balle et il lui manque un bout de poumon. — Mon dieu c'est vrai, je n'y pense jamais. Et dire que tu aurais pu mourir cette fois-là ! Les gens sont vraiment fous dans ce bas monde. — Tu dois y aller quand ? — Dans trois semaines et je vais devoir rester trois jours sur place pour subir un tas d’examens. — Ne t’inquiète pas, on prendra Rémus et Romulus chez nous et j'irai m'occuper des chevaux. — Merci, Papé. Ça me tire une épine du pied. Bon, je file. Après m'être occupé des chevaux et de R et R qui étaient toujours collés à moi je préparais mon repas. J'avais ouvert le fameux bocal de champignons plus un autre de pâté maison. J'en salivais d’avance, j’allais commencer à manger quand mon téléphone sonna. C'était Hans. Il me parla de leur week-end studieux et sportif. Puis il me passa les jumeaux. — Coucou Papa, tu as fait quoi toi ce week-end ? — Samedi j'ai sorti Holly et Blacky et on est allé se balader. J'ai trouvé des pinets en pagaille et des petits en plus. — Tu les a apporté à Mamé pour qu'elle les fasse à l'huile et au vinaigre ? — Bien sûr Gus et j'y suis retourné ce soir et il y a une pleine caisse de bocaux rien que pour nous. — Tu nous en apporteras quelques-uns ce week-end ? — Je ne sais pas. Elle m'a dit qu'il fallait les laisser vieillir un peu. — Oh, mais c'est pas pour nous, c'est pour les faire gouter à Laszlo qui ne sait pas ce que c’est. — Dans ce cas-là, je passerai chez elle voir s'il ne lui en reste pas un autre de l'an dernier. Parce qu'elle m'en a donné un pour que je le mange. — Tu vas le manger tout seul ? — Oh que oui, mais tu sais Gus c'est un petit bocal qu'elle m'a donné. — Mais qu'est-ce-que tu veux, Chip ? … Oui j'ai bientôt fini. T'es chiant quand tu t'y mets. Bisous Pa, je te passe Chip. — Salut Chip, ça va ? — Oui Papa et toi ? — En pleine forme aussi. Alors qu'est-ce-que tu voulais me dire de si urgent ? — Je voulais savoir si tu venais ce week-end. — Bien sûr que je viens. Vous me manquez tous trop. — Toi aussi, tu nous manques trop. Je discutais avec eux encore un moment puis je raccrochais. Je mangeais vite fait (mais bien fait) et n'ayant rien de mieux à faire j'allais me coucher. R et R me suivirent. Le reste de la semaine passa assez vite. Et le jeudi soir je retrouvais mes amours. Après le repas avec Hans on ne s'éternisa pas parce qu'on avait des choses ''importantes'' à faire. Ça fit sourire les jumeaux et Laszlo qui partirent faire faire un tour à R et R. On ne les entendit que vaguement rentrer. Et, au matin, heureusement que j'étais là, parce que de la cuisine j'entendis le téléphone de Hans sonner mais il ne sortait pas de la chambre. J’avais fait couler son café et toujours pas un bruit. J’allais voir. — Hans, il faut te lever sinon tu vas être à la bourre. — Encore un moment, Bé. On a le temps c'est samedi. Non Hans, on est vendredi et il est bientôt 7 heures. — Ho putain ! Oui, on va être à la bourre. Tu veux bien aller réveiller les jumeaux et Laszlo ? — J'y vais. Je frappais à la porte de la chambre des jumeaux puis j'allais à celle de Laszlo où je fis de même. Chip, Gus, R et R sortirent de la leur et direction les toilettes. — Pa, pour réveiller Laszlo, il faut aller le secouer parce que quand il dort, il dort. — D'accord, j'y vais. Je frappais mais toujours pas de réponse. Alors j’entrais. Il dormait comme un bien heureux. Je le secouais. — Laszlo, c'est l’heure. Il faut te lever. — Encore 5 minutes, Hans ! Il avait dit ça sans ouvrir les yeux. — Non Laszlo, sinon vous allez être grave à la bourre et c’est pas Hans, aujourd’hui. Et c'est comme un zombie qu'il sortit du lit et se dirigea vers la salle de bain. J’avais le sourire car le zigoto avait le piquet qui déformait son pyjashort, tout ne dormait pas chez lui ! Hans sortit de la chambre tout habillé. Je refis le café. Et c'est (presque) à l'heure qu'ils partirent. On était tous descendus et j'avais enfilé ma tenue de jogging. Dès qu'ils furent partis et que R et R finirent de faire leurs besoins on partit courir le long de la plage. On fit un très grand tour et c'est la langue pendante qu'on rentra tous les trois. Sitôt en haut ils se plantèrent devant le frigo. Je sortais de la douche quand mon téléphone sonna. — Bonjour Jean-François, c'est Pierre-Jean. Comment ça va ? — En pleine forme et toi ? — Pareil. Je t'appelle pour savoir quand est-ce-que Jean-Pierre et moi en pourrait monter te voir. C'est assez urgent. — Plus ou moins quand vous voulez. Mais un week-end sur deux je descends sur Montpellier du jeudi soir au dimanche soir. — Et, par hasard, tu es là en ce moment ? — Oui, j'y suis en effet. — Ça t'ennuie de passer à la fac, disons fin de matinée et on irait manger un bout tous les trois, comme ça on pourrait discuter ? — Heu... non, j’ai pas spécialement quelque chose de prévu. Mes hommes sont en cours toute la journée. Je suis seul avec les chiens et on rentre de faire un jogging. — On se voit à midi, alors ? C'est possible pour toi ? — Ok, on se retrouve où ? — Devant l'entrée principale de la fac, ça ira ? — Ok, à plus PJ. Ça me laissait une bonne paire d'heure à tuer. J'avais remarqué en prenant ma douche que la panière de linge sale débordait. Je fis le tour des chambres et je lançais des lessives. Puis je me préparais et je rejoignis PJ et JP. J'avais laissé R et R à la maison pour être plus tranquille. J'arrivais devant la porte de la fac alors qu'ils en sortaient. On se serra la main. Laszlo sortit juste derrière eux, surpris de me voir ici. — Tu viens manger avec nous Bé ? — Non Laszlo, je vais manger avec ces messieurs. — Ah d’accord. Dommage les jumeaux auraient été contents que tu manges avec nous. — Tes fils sont ici à la fac, Jean-François ? — Oui, tout comme Hans qui a aussi repris ses cours. Ils sont là tous les trois, c'est pour ça que je viens un week-end sur deux les voir. — Tu m'en diras tant. Et ils font quoi comme études ? — Une licence d'anglais et une de hollandais, en parallèle ils étudient l’espagnol, le mandarin et le cantonais. — Ça fait beaucoup, tout ça, pour des gamins. — Ils s'en sortent bien d'après Hans qui lui fait un doctorat pour s'occuper d'enfants surdoués. Et vous devez connaître ce jeune homme, Laszlo Martin, qui, lui, fait des études en histoire de l'art et en archéologie. — Oui, il me semble que sa tête me dit quelque chose. — Exact, on s’est déjà croisé. Bon, je file rejoindre les jumeaux, à ce soir, Bé. — À plus, mon grand. Laszlo partit rejoindre les jumeaux et nous on se dirigea vers une pizzéria toute proche. On commanda et en attendant d'être servis on attaqua la discussion. — Avec PJ on voulait te tenir au courant de l'avancement des fouilles. Mais je le laisse te parler en premier parce qu'il a plus de choses que moi à te dire. — Bon, alors, suite à ce que vous m'avez fait parvenir de Londres j'ai échangé pas mal de mails avec Alan Fox. Pour faire court, le British Museum m'octroie une grosse enveloppe pour les fouilles à une condition c'est que quelques archéologues anglais y participent. Et comme le British Museum m'avait fait un don, les subventions françaises sont tombées comme par miracle, et plus que je n'ai demandé, ce qui est un second miracle. Et les autorisations de fouille ont déboulé à la suite. Le seul problème qu'on va avoir c'est la logistique. On a contacté Louis qui veut bien nous louer sa maison mais à deux équipes on risque de s'y retrouver serrés. Et suite à ta demande que je sois le responsable du chantier il y a eu des grincements de dents. On m'a attribué d'office deux grosses pointures de la période gallo-romaine. Je n'ai pas le choix. Et je sais que Alan Fox sera aussi présent. Je ne te dis pas la pression que j'ai sur les épaules. Je pense que tu devrais être contacté sous peu par le ministère de la culture. Ils veulent te faire une proposition mais je ne sais pas encore laquelle. J’espère que ce n’est pas pour m’évincer. Je laisse JP te mettre au courant des dernières découvertes des fouilles des tombes. — Bon je vais faire court aussi. La tombe de l’âge du bronze est intéressante par les objets qu'elle contient notamment l’alliage du bronze qu'on a étudié. L'étain vient de Sardaigne et le cuivre d’Anatolie. Tu vois le micmac. Mais la tombe la plus intéressante est celle où il y a les deux hommes enterrés. Parce que c'est bien des hommes qui y sont. Les analyses génétiques ne laissent aucun doute là-dessus. Et l'analyse de l'émail de leurs dents nous dit qu'un d'eux était de la région tandis que l'autre venait de la mer Noire. Tu te rends compte toutes les questions que cela soulève ? Comment ces gars morts à plus de 70 ans, un âge canonique pour l'époque, se retrouvent enterrés au même endroit. En plus on a retrouvé autour du cou d'un des squelettes diverses amulettes qui proviennent d'un peu partout. Ça part de la mer Noire et ça continue en revenant vers nous. C'est un voyage impensable pour l’époque. — Il n'y a rien d’impensable. Pense à ceux qui ont fait les croisades et qui sont partis de Hollande ou d’Allemagne. Il y a autant de route que ce qu'ont fait tes hommes préhistoriques. — Tu as raison Jean-François mais pour les croisades ils étaient des centaines, des milliers même mais là je te parle de mecs qui ont fait pas loin de 3500 km. En gros ils sont partis de la mer Noire pour venir jusqu'aux Fourches. Ça représente un voyage de 2 ou 3 ans. — Mais comment vous savez ça ? — On a fait des analyses isotopiques des artefacts qu'on a retrouvé dans leur tombe. Et les analyses au carbone 14 nous disent toutes, à quelques années près, que c'était il y a 25 000 ans. Tu te rends compte de la découverte ? — Pas vraiment mais je te crois. Les jumeaux vont avoir droit à leur vitrine alors ? — Plus que ça même. Je pense qu'on va monter une exposition principalement axée sur la tombe des deux hommes mais on y adjoindra aussi la tombe de l’âge du bronze. J'espère que cette année les fouilles seront aussi intéressantes que l'an dernier. — Je l'espère pour vous. — Elles vont durer 3 semaines au lieu des 2 prévues initialement, parce que comme PJ a eu plus de subventions que moi il prend à sa charge ma logistique du coup ça me permet de faire une semaine de plus. — Je peux vous demander un service ? — Si on peut, avec grand plaisir. — C'est au sujet du gamin avec qui j'ai discuté tout à l’heure. Il s'agit du meilleur pote des jumeaux et je sais que vous choisissez les étudiants qui se portent volontaires pour les fouilles. Alors s'il en fait la demande, ça serait cool qu'il soit de la partie. — Ha, ce n'est que ça ! Pas de souci Jean-François, s'il est volontaire, il fera partie des fouilleurs. 101 RE: Bébé - gaetanbg - 08-01-2024 On discuta comme ça encore une bonne heure et je rentrais à la maison. Je fis sortir les loups avec qui je me baladais une bonne partie de l'après-midi. En rentrant je ramassais le linge qui était sec et je repartis en ville acheter de quoi souper. Le barbecue sur la terrasse m'avait fait de l'œil pendant que j'étendais le linge et une envie de côte de bœuf me faisait saliver. Par acquit de conscience je pris aussi une salade verte. Ça irait bien avec les frites au four et les cotes de bœuf. Tout le monde arriva ensemble. R et R couraient dans tous les sens pour faire des fêtes à tous. Puis ce fut la ruée sur la salle de bain. Les garçons y allèrent tous ensemble. Hans alla dans la nôtre qui avait sa douche. Il vit le linge plié sur le lit et me fit un bisou. — C'est gentil d'avoir fait la lessive Bé. — Je ne savais pas trop quoi faire pour m'occuper et comme j'ai vu que la panière de linge débordait alors je m'en suis occupé. — Laszlo m'a dit qu'il t'avait vu avec ses profs. — Oui PJ m'a téléphoné et du coup je suis allé les rejoindre. Il était avec JP qui m'a parlé des fouilles qui ont été faites et de celles à venir. Ça va faire du monde aux Fourches au mois de juin cette année . J'ai plus pensé que j’avais à te dire un truc. Dans 3 semaines je dois aller à Marseille pour une visite médicale pour être réformé définitivement du corps des marins pompiers. — J'ai cru que tu n'en faisais plus parti depuis longtemps. Je pensais que l'argent qu'ils te versaient tous les mois c'était une pension d’invalidité. — Non c'était mon salaire. Et justement j'y vais pour définir mon degré de handicap et de là être réformé et après je pense que je toucherai une pension d’invalidité. Je ne sais pas de combien elle sera mais on fera avec. — Au fait, on fait quoi cet été pour les vacances. — Je ne pense pas pouvoir prendre plus d'un mois de congé cette année. — On en parlera avec les jumeaux mais je pense que les 2 semaines de camping sont obligatoires. Tu as envie de faire quoi toi ? — J'ai pas trop envie de bouger, Hans. Ça ne serait que de moi on se ferait tout le mois de camping. Mais je suppose que les jumeaux vont vouloir aller voir Victoria. Je sais que Nick y va 2 semaines en Aout. — Dans ce cas pourquoi ne pas les lui confier et faire un mois de camping. Après on pourra inviter du monde à la maison. — Tu ne veux pas aller voir tes parents et ta famille en Hollande ? — Je ne sais pas encore mais pourquoi pas. Je pourrais aussi y aller avec les jumeaux. Au fait Bé, un de mes profs m'a branché sur une association qui s'occupe de gamins surdoués et en échec scolaire. Ça se passe en partenariat avec des psy. Il veut que j'y participe et il aimerait aussi que Chip et Gus y aillent aussi. — Ça c'est toi qui voit avec le planning. Bon je vais préparer le repas. J'avais envie de manger des cotes de bœuf. — Bonne idée ça. Tu as besoin d’aide ? — Non ça ira. J'ai juste le four et le barbecue à allumer. Mais si tu pouvais faire la sauce de la salade. — Ok, je m'en occupe. Le week-end passa trop rapidement et c'est le cœur gros que je repris la route le dimanche soir. Dans 2 semaines je reviendrai et après 2 autres semaines c'est eux qui seraient à la maison pour une semaine entière. Je redescendis 2 semaines plus tard à Montpellier et la semaine suivante je me présentais à l'hôpital militaires de Marseille pour y passer des tests. La première journée fut plus axée sur des tests physiques. Le lendemain matin j'eus droit au réveil à des prises de sang puis dans la foulée un scanner et un IRM puis plus tard des radios. L'après-midi j'eus plusieurs entretiens avec différents médecins. Le soir après le repas je sortis prendre l’air. Et mes pas me dirigèrent vers les urgences. Une ambulance des pompiers arrivait toutes sirènes hurlantes. Elle stoppa à quelques mètres de moi. Quelques minutes après deux pompiers en sortirent. C'était Tom et un autre que je ne connaissais pas. Ils confièrent leur passager aux infirmiers. — Hé Tom, ça va ? Il se retourna vers moi. — Jeff qu'est-ce-que tu fous là ? Tu es malade ? On se fit la bise. Il me présenta son collègue. — Non, je vais bien. Je suis ici pour passer des examens avant d'être réformé définitivement. Comment ça se passe à la caserne ? On discuta près d'une heure avant qu'il ne reparte en interventions, la radio les ayant appelé. Quand je rentrais, je me fis engueuler par l’infirmière de garde, parce que j'étais parti trop longtemps. Et ce n'est pas le petit sourire narquois que je lui faisais qui la calma. Je lui tournais le dos sans lui répondre et je rentrais dans ma chambre. Vous êtes déjà tous allé à l'hôpital et vous savez donc que ce n'est pas l'endroit le plus adapté pour se reposer et dormir. Dans la nuit c'est tout un convoi d'ambulances qui arriva. Le téléphone sonnait dans le couloir et personne ne répondait. Excédé, je me levais et j'allais répondre. — Ça fait un quart d'heure que j'appelle vous attendez quoi pour répondre ? — Je ne suis pas un des infirmiers de garde. Je suis juste un patient qui en avait marre d'entendre le téléphone sonner. — Excusez-moi monsieur de m'être emporté contre vous. Si vous voyez les infirmiers vous pouvez leur dire de rappeler les urgences rapidement ? — Je vais faire le tour du service voir si je les trouve. — Merci de votre aide. Vous leur dites que c'est très urgent. Et que c'est Stéphane qui les demande. — Stéphane, j'en ai connu un qui était interne à l'hôpital de Valence quand j'y faisais mes études d’infirmier, j’ai l’impression de reconnaître votre voix. On était aux urgences et on avait fait un rapport de stage qui était remonté jusqu'au directeur. — Putain, oui, je m'en souviens. Tu es Joris ou Jean-François ? — Je suis Jeff. — Ok. Jeff, tu les cherches et tu les trouves. Les connaissant, ils doivent baiser dans une chambre. Tu leur dis qu'il faut qu'il y en ait un des deux qui descende aux urgences de suite et tu rappliques aussi. -- Hey ! Je suis là en tant que patient. — On s'en fout, c'est la panique ici. Je finis par les trouver… en pleine action. Je me fis un malin plaisir à les interrompre et je descendis avec l'infirmière qui m'avait engueulé et qui maintenant me faisait carrément la gueule. — Jeff tu viens avec moi, on va à l'arrivée des ambulances et on fera le tri. Vous, vous allez aider vos collègues à soigner ceux qui n'ont que des traumatismes bénins. Bon Jeff, on fait simple. Ceux qu'on peut sauver sans chirurgie lourde on prend, les autres on les expédie dans d'autres hôpitaux. Tous les blocs sont pris et ils auront plus de chance de s'en sortir si on les envoie immédiatement dans un autre hosto que s'ils attendent ici. — Ok. Il s'est passé quoi pour qu'il y ait tant de blessés d'un coup ? — Deux autobus dont un à impériale qui se sont renversés et qui, évidemment, allaient bien trop vite. Je repris vite mes marques et c'est sans état d'âme que je triais les blessés. De temps en temps je relevais le drap qui couvrait un patient sur son visage et les pompiers l'emmenaient à la morgue. Ce n'est que vers 6 heures du matin que ça se calma. Le dernier patient à arriver était un jeune de 15 ou 16 ans en état de choc, il était nu sous des serviettes et les cheveux mouillés. À première vue il n'avait rien de grave physiquement mais Tom qui me l’amenait me dit qu'il était resté ''enterré' vivant'' sous les corps de ses amis qui avaient été gravement mutilés et qu'il l'avait mis nu et lavé sommairement parce qu'il était couvert du sang et d’autres restes de ses potes. — Stéphane, tu peux venir s'il te plait. Je lui résumais ce que Tom venait de me dire. — Tu le redouches convenablement et quand c'est fait, tu le montes en psy. — Ok, je m'en occupe. Salut je suis Jean-François et toi comment tu t’appelles ? Pas de réponse. Il avait une gourmette au poignet. J'y lus Alexis. — Bon Alexis, tu arrives à marcher où je vais chercher un fauteuil ? Devant son mutisme j'allais chercher un fauteuil où je le fis asseoir et dès que je trouvais une salle de bain je l'installais sous la douche. Je réglais l'eau et je commençais à le mouiller. Il ne réagissait toujours pas. Je pris un flacon de Bétadine et je lui en versais dessus. De voir la couleur orangée le tétanisa. -- Alexis, Alexis… regarde ma main. J'y verse du produit, tu vois, il est rouge. Ce n'est pas du sang mais du savon que tu vois. — Mes amis… mes amis… ils sont morts… coupés en deux… et j'ai tout reçu sur moi. — Calme toi Alexis, je vais te rincer ferme les yeux. — Non frotte moi encore. J'ai du sang de partout encore. — Ok, je te rince d'abord et si tu veux tu te relaveras après encore une fois. Il se laissa faire mais il voulut se laver une autre fois. Il se frottait si fort qu'il se griffait avec ses ongles. — C'est bon Alexis tu es propre. Ça suffit comme ça. Je te laisse te rincer pendant que je vais vite te chercher un drap pour t'essuyer et une blouse pour te couvrir. Après je vais te monter dans une chambre où on te donnera quelque chose pour te calmer un peu. Stéphane avait prévenu le service et dès mon arrivée il fut pris en charge par un infirmier qui lui donna de quoi le faire dormir. Je redescendis aux urgences, je pris congé de Stéphane qui me remercia de mon aide et je retournais à ma chambre. Je me fis copieusement engueuler par une des infirmières du matin, parce qu'ils me cherchaient de partout. Je dus lui expliquer où j’étais – au changement d’équipe, ceux de nuit n’ayant pas jugé utile de le leur dire, comme par hasard. — Je crois que j'ai gaffé grave, là. Pour me faire pardonner je t'offre des croissants et du café tout frais, ça te va ? — Si tu me prends par les sentiments, alors tu es toute pardonnée. — Au fait, tu as rendez-vous à 10 heures avec le toubib. On viendra te chercher. — Après le petit-déjeuner je voudrais prendre une douche et me reposer une heure, c'est possible ? — Oui, tu n'auras qu'à faire comme tu as envie. Ferme la porte de la salle de bain à clef parce que j'en connais quelques-unes qui vont vouloir entrer quand tu y seras. Hé, hé ! — Mais c'est quoi cet hôpital ? C'est un baisodrome ! — Faut pas abuser non plus mais c'est que tu es plutôt bel homme. -- Ha, ha, ha ! Merci du compliment mais je suis pris et fidèle ¡ À 10 heures le toubib vint me chercher et me conduisit dans son bureau. Il me fit asseoir et consulta le dossier de mes examens. — Bon, Jean-François je ne vais pas y aller par quatre chemins. Vous êtes en parfaite santé. Mais, lors de votre scanner, on a repéré une petite tache noire au niveau de votre poumon blessé et ça nous inquiète. On suppose qu'il s'agit d'un éclat de la balle qui vous avait touché et par sécurité on voudrait vous l’enlever. — C'est à dire ? — Il faudrait vous enlever l'équivalent d'un morceau de sucre de poumon. D'ailleurs votre poumon, même s'il a été amputé s'est bien développé et à presque totalement repris toute votre cage thoracique. Vous faites beaucoup de sport je suppose ? — Ça va, je m’entretiens. Je vais être arrêté combien de temps si vous m’opérez ? — Entre trois semaines et un mois. Et vous n'aurez pas une grosse balafre comme la première fois, on vous fera juste trois trous et vous ne resterez hospitalisé que quelques jours. Je vous propose de vous opérer la semaine prochaine. — Ça ne peut pas attendre, docteur ? — Ce n'est pas une urgence vitale, donc oui, ça peut attendre un peu mais pas des années, pourquoi ? — Mes fils sont à la fac de Montpellier et ils seront en vacances la semaine prochaine et je voudrais profiter d'eux et ne me faire opérer qu’après. Il faut aussi que je m'organise pour le boulot. — Si vous voulez je peux aussi vous opérer sur Montpellier, je bosse en alternance entre ici et le CHU. Ça ne me pose donc pas de problème. Et comme ça vos fils pourront venir vous voir. — Je préfère faire comme ça, oui. — Je vous enverrai un mail pour vous dire les dates disponibles. Et je vais demander qu'on vous fasse des prises de sang pour voir si vous avez des traces de saturnisme. — Par contre, docteur, en plus d’un contrôle de suivi, j'étais venu pour un examen afin d'obtenir ma réforme définitive du corps des marins pompiers de Marseille. Ça devient quoi ? — Je vais leur envoyer mon rapport en disant qu'il faut vous enlever un autre bout de poumon et il faudra repasser en commission quand vous irez mieux. Et vous serez sans nul doute réformé définitivement. Je participe souvent à ce genre de commissions et comme il s'agit d'un ''accident'' de travail vous toucherez votre salaire complet jusqu'à ce que vous soyez à la retraite. Je vous prépare vos documents pour votre sortie et l'infirmière vous les apportera. — Je vous remercie docteur et j'attends votre mail. On se serra la main et une heure plus tard je quittais l'hôpital et rentrais aux Fourches. Je m'arrêtais chez mes grands-parents et je leur fis un résumé rapide des trois jours sans leur parler de l'opération que je devais subir. Ça ne servait à rien de leur faire faire du souci à l’avance. J'en parlerai ce soir à mes parents de vive voix. Bien sur ma grand-mère me garda à manger et me donna même de quoi souper puis j'allais à la carrière pour tenir mes parents au courant. Il y avait mes parents ainsi que mon oncle et ma tante au bureau. 108 RE: Bébé - fablelionsilencieux - 08-01-2024 Coucou, M'sieur le super gagnant du "Meilleur récit de noël 2023" Toutes mes félicitations ! vérifie ton texte. Il y a des parties qui sont à redimensionnées, le "copier-coller" n'a pas mis tout à la bonne talle (taille 3) ça s'est mit en "pattes de mouche" — Oui PJ m'a téléphoné et du coup je suis allé les rejoindre. Il était avec JP qui m'a parlé des fouilles qui ont été faites et de celles à venir. Ça va faire du monde aux Fourches au mois de juin cette année . J'ai plus pensé que j’avais à te dire un truc. Dans 3 semaines je dois aller à Marseille pour une visite médicale pour être réformé définitivement du corps des marins pompiers. Et aussi — Faut pas abuser non plus mais c'est que tu es plutôt bel homme. -- Ha, ha, ha ! Merci du compliment mais je suis pris et fidèle ¡ RE: Bébé - bech - 09-01-2024 C'est l'inconvénient de ne pas passer par un éditeur de texte. Moi, pour la première phrase j'ai remarqué juste un trait et en copiant collant dans l'éditeur, j'ai pu lire le texte. Finalement Jean François aura pu réexercer son métier d'infirmier l'espace d'une nuit. Je n'ai pas compris pourquoi après ses études, il est passé tout à fait à autre-chose. |