Bébé - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Bébé (/showthread.php?tid=154) |
RE: Bébé - gaetanbg - 10-10-2023 — À vous les jumeaux pour la traduction. — Mais tu as vu tout ce qu'il y a d'écrit dessus on va en avoir pour une heure au moins. — Hans m'a dit que vous étiez des petits génies alors on compte sur vous. … — Bon, c'est une épitaphe que Flavius Marcus Strabo a fait graver pour lui et les siens. Après ça explique que lui et les siens se sont retirés ici parce qu'ils étaient différents et qu'il dédiait aussi ce tombeau à tous ceux qui comme eux étaient différents… — À la fin ça dit qu'il a fait ça pour lui, sa femme Valentina, ses fils Caius, Antonius, Lucius et ses filles, Fausta et Gaia. Mais aussi pour les autres personnes qui y reposent. — Vous voyez, ça ne vous a pas pris une heure ! — Oui, mais on a traduit en gros et puis y'a des abréviations qu'on n'a pas comprises. Faudrait peut-être demander à Jean-Paul de nous aider à traduire. Ensuite on alla prendre l'apéritif chez mes grands-parents et ça sentait bon la cuisine. La porte d'entrée s'ouvrit et Adeline entra. Elle resta bouche bée en voyant William et Harry. — Eh bien rentre Adeline, ils ne vont pas te manger. — Mais, mais, mais… c’est William et Harry ! Et vous les jumeaux, vous ne m’avez même pas dit qu'ils étaient là ! — Adeline, on n'a pas eu le temps. Ils sont arrivés hier et on ne t’a pas vu depuis. — Gus ou Chip, vous présentez Adeline à nos invités ? — Bon, bin elle, c’est Adeline. Elle est née le même jour que nous dans le même lit que nous. C'est notre Papa Bé qui nous a mis au monde tous les trois. Avec Gus, on se disputait pour savoir qui serait son chéri mais on a décidé que ça serait comme notre petite sœur. Son papa c'est Tim et sa maman c'est Mary et son petit frère c'est Nans mais il est beaucoup plus petit que nous. Adeline, toujours plantée au même endroit, était d’un beau rouge. Chip la tira par la manche et lui dit : Maintenant que tu es présentée tu peux aller leur faire la bise. C'est plus rouge qu’une Ferrari qu'elle y alla et quand ce fut le tour de William ce fut encore pire, je crus qu’elle allait prendre feu, Ma grand-mère lui servit un grand verre de sirop, pour qu’elle se remette de ses émotions. Elle discutait avec les jumeaux mais elle n'avait d'yeux que pour William. La porte se rouvrit et Tim entra. — Salut la compagnie. Ah merde, je n’avais pas vu que vous aviez du monde. Je repasserai. — Assieds-toi Tim et bois un verre avec nous. — Vous avez du monde, je ne voudrais pas déranger. — Depuis quand tu déranges toi ? Tu sais bien qu'ici tu es comme chez toi depuis tout le temps. — Oui je sais Mamie, bin, un pastis si tu as. — Il m'en reste tout un stock qui date de Cyprien. Je présentais Tim à nos invités (que ce grand couillon n’avait pas reconnu de suite) et la conversation porta sur sa production, celle de Mary. Puis sur notre trouvaille et on passa à table. Tim repartit mais Adeline voulu rester souper avec nous… comme par hasard ! Ma grand-mère nous avait fait une salade de pissenlits avec des œufs et des anchois, il me fallut aller l'aider à faire la polenta qu'elle nous servit avec une daube provençale de taureau, puis du fromage local et enfin des fraises et des œufs à la neige. Comme toujours ce fut délicieux et nos invités qui n'étaient pas habitués à ces saveurs en furent agréablement surpris. Il faisait nuit quand on rentra et Willem poussa un cri strident qui nous fit rire quand R et R déboulèrent comme des fusées devant lui. Les jumeaux montèrent se coucher, les « toutous » sur leurs talons. Victoria resta un petit moment avec nous et monta à son tour. Hans avait sorti différentes gnoles que nos invités apprécièrent. Puis tout le monde partit se coucher. Durant le repas, chez mes grands-parents, j'avais dû raconter le pourquoi et le comment des pierres ainsi que notre découverte, à Hans et moi. Aussi, devant l’insistance de l’auditoire, avait-on décidé d'aller ouvrir la crypte et de l’explorer. Le jour suivant, je finissais mon premier café quand les jumeaux arrivèrent encore endormis. — Vous êtes déjà réveillé ? C'est à peine 7 heures. — Oui, mais on veut t'aider à ouvrir la crypte. — Hé bé, je comptais pas partir sans vous ! Asseyez-vous, je vous prépare votre cacao. Pour le reste c'est comme d’habitude ? Un’’ Oui, s'il te plait ‘’ en stéréo, confirma mes dires. Ils s'assirent et attendirent que je les serve. Ils engloutirent leur petit-déjeuner et mangèrent même du pain et du pâté. Entretemps, R et R étaient descendus, en même temps que Victoria. Puis, petit à petit, tout le monde arriva. J'étais allé m'occuper des chevaux et vers 10 heures on prit la route. Très vite, avec l'aide de Holly et de Blacky, on souleva et on déplaça la dalle. Je descendis le premier le long escalier qui s'enfonçait profondément dans le sol. Après une trentaine de marches j'arrivais dans une vaste pièce où il y avait un énorme sarcophage au milieu et, le long des murs, il y avait des dizaines de squelettes entassés, un peu comme dans les catacombes de Rome. Seul le mur du fond n'avait pas son mur d'os mais une magnifique mosaïque qui représentait ce qu'avait dû être la villa qui était ici et les personnages qui y étaient dessinés avaient leurs noms inscrits dessous. C'est ainsi qu'on fit la connaissance de Flavius et de sa famille. C’étaient des nains. On fit tous des photos de notre découverte et on referma le tout. Pour rentrer on passa voir les fouilles et je demandais à Jean-Paul s'il pouvait passer à la maison ce soir car je voulais lui parler. On fit tirer jusqu'à la carrière car mes invités voulaient savoir où et comment je travaillais. William, Harry et Will s'éclatèrent à conduire la plus grosse des pelles mécaniques. J'en profitais pour inviter Tonin et Nick à manger le lendemain soir avec nous. Dans un premier temps ils refusèrent mais le regard 14 bis des jumeaux les firent changer d’avis. J'en profitais aussi pour inviter mes parents, mes grands-parents, puis Tim et sa famille. En fait tout le plateau sauf l’équipe des fouilles. Ça serait soirée pizzas. La dernière soirée car le surlendemain nos invités partaient en début d'après-midi. Jean-Paul arriva sur le coup des 18 heures. on buvait l'apéro sur la terrasse. Il avait l'air soucieux ou du moins intrigué de mon invitation. — Entrez Jean-Paul, vous voulez boire un verre ? — Une bière si vous avez. Merci. — Voilà, si je vous ai demandé de passer c'est que je voudrais vous montrer quelques photos qu'on a prises ce matin. Pour faire court mon arrière-grand-père m'avait parlé d'une trouvaille qu'il avait faite quand il était gamin, pendant la première guerre mondiale. Il s'agissait d'une inscription dans le marbre et il en avait fait un banc de jardin. Et un jour, alors qu'on était allé ramasser des champignons, il me montra où il avait fait cette trouvaille et il me dit qu'il avait essayé de soulever une dalle. Il y avait réussi partiellement et que dessous c'était creux. Alors aujourd'hui on y est allé et on a réussi à soulever la dalle suffisamment que pour s’y glisser et voilà ce que l'on a trouvé. Je lui tendis mon téléphone et en silence il regarda les photos. Seuls ses yeux exprimaient ses états d’âme. De temps en temps on l'entendait marmonner des 'bordel' ou des 'nom de dieu' qui faisaient rire les jumeaux. Il me rendit mon téléphone. Il resta un moment silencieux. — Jean-François, il faut me dire où c’est. Vous le voulez bien ? Et l'inscription que dit-elle, vous le savez ? — Oui bien sûr que je vous montrerai où c'est et je laisse les jumeaux vous dire de quoi ça parle parce que c'est eux qui l'ont traduite partiellement. Gus tu dis à Jean-Paul ce qu'il y a d'écrit dessus. — Alors en gros ça dit que Flavius je sais plus qui a fait cette crypte pour lui et sa famille et pour tous ceux qui comme eux n'étaient pas normaux. C'est tout ce dont je me souviens. — Vous pouvez m'envoyer les photos que vous avez faites ainsi que celle de l’inscription ? Je ne suis pas un spécialiste de la période romaine mais un de mes collègues l'est, malgré son jeune âge. Il est aussi prof à la fac mais c'est plus un homme de terrain qu'un chercheur de laboratoire. Et si vous le voulez bien, je suis sûr qu'il se portera volontaire pour fouiller votre site. — Tu feras une autre vitrine dans ton musée ? — Je ne sais pas, je ne crois pas. Là c'est une salle complète qu'il faudrait… peut-être que le musée d'Arles le ferait. Je vais contacter mon ami et lui dire que vous lui envoyez des photos d'une découverte fortuite que vous avez fait. Ça sera plus simple comme ça. Tout le monde m'envoya les photos qu'ils avaient faites et je les envoyais au numéro que me donna Jean-Paul. Je m'attendais à une réponse rapide mais rien n’arriva. Jean-Paul nous quitta tout excité et on passa une soirée agréable à discuter. … — Bé, j'ai mal au dos, tu veux bien me masser un peu ? On était allongés nus sur le lit, quand Hans me demanda ça. Je pris de l'huile de massage dans ma table de nuit et je lui en versais sur le dos. Je me mis à cheval sur lui au niveau de ses fesses et je commençais un massage long et langoureux. Bien vite ma bite se mit au beau fixe et me faisait mal tellement elle était dure et tendue. Mais, stoïque, je continuais mon massage. Après son dos, je lui massais les fesses puis les jambes, les mollets et les pieds. Et quand je lui demandais de se retourner, il ne me répondit pas. Il s'était endormi ! J'éteignis la lumière, je me callais contre lui et je finis par m'endormir aussi. Chose exceptionnelle Hans se réveilla avant moi ce matin-là et il en profita pour me réveiller de façon très agréable. Je voulais lui rendre la pareille mais il refusa et quand je fus bien dur et bien excité, il me fit m'allonger sur le dos et grimpa à cheval sur moi et s’empala sur ma queue. Il fit quelques vas et viens pour que mon sexe se mette en place et entre en plein puis il s'immobilisa et commença à contracter ses muscles anaux. C'était juste divin, ce qu'il me faisait. Je savais qu'en faisant ça ni lui ni moi ne tiendrions longtemps. Et quelques minutes après il me fit jouir en lui juste avant d'éjaculer à son tour. Pendant quelques minutes on se fit des câlins puis on alla se doucher et on descendit. Je nous fis couler des cafés et Victoria nous rejoignit alors qu'on commençait notre petit-déjeuner. — Restez assis. Will m'a appris à me servir de votre percolateur. On la laissa se débrouiller et elle vint s'asseoir avec nous. — Qu'avez-vous prévu de faire ce matin ? — Avec Hans nous devons descendre dans la plaine faire des courses pour ce soir. On devrait en avoir pour 2 heures tout au plus. Ensuite il va falloir que je prépare la sauce pour les pizzas. — Moi, je sais que William veut aller voir Louis pour je ne sais plus quelle raison et qu'il veut aussi tenir la promesse qu'il a faite aux jumeaux de leur faire faire un tour d’hélicoptère. — Je peux vous accompagner quand vous irez faire vos courses ? -- Oui, Victoria, bien évidemment, nous partirons quand les jumeaux seront levés. Je ne sais pas s'ils voudront venir avec nous. -- Vous allez où, papa ? — Ah, vous voilà! on va faire des courses dans la plaine. Vous voulez venir ? — T'as envie d'y aller Gus ? — Pas trop et toi Chip ? — Pas trop non plus. Alors on reste ici si vous voulez bien. — Et vous allez faire quoi comme bêtises ? — Mais on n'en fait jamais nous ! E RE: Bébé - KLO7514 - 10-10-2023 Ah, les petits "nanges" qui ne font JAMAIS de bêtises ! Comme c'est mignon... Ainsi donc, les habitants de la villa étaient des personnes de petite taille. On comprend donc pourquoi elles préféraient se mettre à part. Mais leur entourage devait être très nombreux, vu le nombre d'ossements entassés contre les murs. Les "maîtres" sont donc dans les luxueux sarcophages et les "serviteurs" tout autour. Je suppose que ces derniers n'étaient placés là qu'après leur décès...contrairement à certaines coutumes de l'Égypte très ancienne. Nous avons donc une chance qu'un professionnel du très haut moyen-âge voire de ce que nous nommons encore "l'Antiquité" vienne enquêter dans cette pièce souterraine ("cryptos" = "qui est caché") quasi intacte. Quelle extraordinaire découverte! J'ignorais que messieurs les jumeaux traitassent la langue latine presque comme leur langue maternelle. Tant mieux pour eux. Ce serait donc Hans qui les aurait initiés à cette discipline?* ---------------------------------------------- *"Discipline-le-Jeune", pour rappeler un célèbre auteur latin. RE: Bébé - gaetanbg - 16-10-2023 C'était dit avec un tel aplomb et une telle candeur qu'on éclata tous les trois de rire. Je m'arrêtais chez mes grands-parents et ma grand-mère vint aussi avec nous. On commença par aller faire nos courses chez Mary et de là on alla au supermarché prendre ce qu'on n'avait pas trouvé chez Mary puis on rentra. Il n'y avait plus personne à la maison et les chevaux n'étaient plus dans le parc. Ma grand-mère avait tenu à venir chez nous pour m'aider à préparer pour ce soir. Pendant que je faisais la pâte à pizzas elle préparait la sauce tomate. Hans, lui, avec quelques conseils de ma grand-mère (pourtant avare de ses secrets) préparait le repas de midi. Victoria nous fit même un gâteau anglais. C'est R et R qui arrivèrent les premiers puis la porte s'ouvrit sur les jumeaux hilares parce que Blacky avait donné un coup de nez dans les fesses de Willem alors qu'il était penché sur le bassin et il y était tombé, tête première dedans. Ce fut un gros éclat de rire quand Will, qui s’était déshabillé sur la terrasse, passa en coup de vent devant nous juste vêtu de son caleçon. Je me rinçais les mains quand William demanda à me parler en privé. — Jean-François, ce matin je suis allé voir Louis au sujet de Star. Il m'a confirmé qu'il n'était pas intéressé par lui et ton cheval me plait énormément. Je voudrais te l’acheter. Tu crois que c'est possible de se mettre d’accord ? — Écoute, s'il t'intéresse autant que ça, je te le donne. — Mais je ne veux pas que tu me le donnes, je veux te l’acheter. C'est pour offrir à ma grand-mère. — William, je dois te dire que nous aimons Star, mais comme il ne s'entend pas avec Blacky on ne le monte jamais ou presque. Louis le fait travailler un peu mais il n'a pas le temps de s'occuper correctement de lui. La solution serait de le castrer mais je n'ai jamais pu m'y résoudre. Alors tu vois, de te le donner, lui permettra d'avoir une vie plus active et plus heureuse. Holly et Blacky sont de la famille proche, si on peut dire. Tandis que Star n'est qu'un poulain de Holly. Je ne sais pas si j'arrive à bien exprimer la différence qu'il y a entre lui et eux. — Oui, Jean-François, j'ai saisi la différence dont tu me parles. Alors c'est d'accord j'accepte ton cadeau mais à charge de revanche. Par contre je prends à ma charge les frais de transport. — D’accord. Tu n'auras qu'à me tenir au courant. — Et la prochaine fois que vous venez à Londres, vous êtes mes invités. Tes fils sont trop marrants. Je me souviens encore du jour où on était chez Victoria et qu'un des deux a fait la morale à ma grand-mère. Elle nous en reparle de temps en temps, de ceux qu'elle appelle les petits ducs. — Papa, il y a un monsieur qui veut te parler au téléphone. — Prend son numéro et dit lui que je le rappelle dès que j'en ai fini avec William. Gus repartit en courant. — Jean-François cet après-midi j'aimerais faire faire une balade en hélicoptère aux jumeaux. Tu veux bien ? — Oui, il n'y a pas de souci, par contre je ne serai pas du voyage donc tu ne fais pas de folies. — Tu es vraiment un papa au top. J'espère que je serai un aussi bon père que toi. — Tu sais Hans est un bon papa aussi, tout aussi bon que moi. Il a éduqué les jumeaux comme s'ils avaient été ses enfants. Et il a su en tirer tout le potentiel qu'ils avaient, enfoui au fond d’eux. Je ne regrette qu'une chose c'est qu'il ait sacrifié ses études pour mes enfants. — Si j'ai bien compris ce que les jumeaux m'ont dit, ils viennent de passer leur bac et, à la prochaine rentrée, ils vont partir avec Hans à Montpellier en faculté. — Oui c'est ça. Et ça ne me réjouit pas trop. — Je me mêle peut-être de ce qui ne me regarde pas, mais pourquoi Hans ne poursuivrait-il pas ses études en même temps, vu que lui aussi sera sur place ? — Putain, mais oui, c'est vrai ! On n'y avait même pas pensé ! J'espère qu'il n'est pas trop tard pour qu'il s’inscrive. Il va falloir que je lui en parle. Merci William pour ton idée géniale. On retourna à la maison et Hans, qui avait parlé avec 'le monsieur du téléphone' me dit qu'il s'agissait du pote de Jean-Paul qui voulait savoir si on était disponible ce samedi pour aller lui montrer la crypte. Je le rappelais et on se fixa rendez-vous chez nous pour 8 heures. Après le repas William, Harry, Will et les jumeaux partirent faire un tour en hélico. Ils ne rentrèrent qu'à 18 heures ! Je sus plus tard par les jumeaux qu'ils étaient allés jusqu'à Monaco où ils avaient gouté chez le prince. Pendant ce temps-là j'avais allumé le four et ma grand-mère était venue m'aider à étaler la pâte pour faire les pizzas. J'en fis plusieurs classiques que je fis cuire et je laissais quelques pâtons pour les spéciales. En faisant cela je pensais aux jumeaux qui avaient toujours eu une imagination débordante quant à la garniture des leurs. Dès leur retour, ils avaient opté pour une garniture à la Honorin. Petit à petit les invités arrivaient. D'abord mon grand-père et mes parents, puis Nick, Tonin et leurs familles, Louis et en dernier, Tim et sa tribu avec ses parents. Tout le monde était là. Les gosses couraient dans tous les sens, les loups jouaient avec eux, les adultes discutaient entre eux en ne tenant pas trop compte du 'protocole’. On ne peut pas dire qu'on passa à table parce que dès que je défournais les pizzas et des découpais en quartiers, chacun se servait et continuait à discuter. C'est de voir R et R devant la porte qui m’interpella. J'allais ouvrir et je fus surpris de voir Michel.
Les présentations faites Michel alla voir mes parents pour discuter avec eux en mangeant de la pizza comme tout le monde. Et ce n'est qu’à minuit que les derniers invités partirent. Le lendemain matin se fut le branlebas de combat parce qu'on s'était tous levé à la bourre. (même moi mais c’était pour la bonne cause, ayant dû satisfaire Hans avant de dormir) À 14 heures, le chauffeur vint récupérer Victoria et à 15 William, Harry et Will décollaient. On se lança dans un grand nettoyage. La machine à laver tourna tout l'après-midi et une partie de la matinée du lendemain. On était déjà vendredi midi. ce vendredi après-midi fut de repos total qu'on passa nus à lézarder au bord de la piscine. — C'est pas tout ça les jumeaux mais avec la visite qu'on a eue, vous avez pris du retard dans vos révisions pour la rentrée. Alors, à partir de lundi on passe la surmultipliée !
Ils se mirent à bouder. Ça leur passera ! — Hans, hier, alors que je discutais avec William, il a lancé une idée en l'air et depuis ça me travaille l’esprit. — Il t'a parlé de lui vendre Star ? — Oui, il m'en a parlé aussi. Je lui ai dit que je lui en faisais cadeau. Il va se débrouiller pour le faire venir en Angleterre. — Qu'est-ce-qui te travaille, alors ? — J'aimerai que tu reprennes tes études. Voilà, c'est dit. — Mais Bé, ça ne va pas être possible, qui s'occuperait des jumeaux pendant que je suis en cours ? — Et qui s'occupera d'eux quand ils seront en cours ? Pas toi en tout cas. Si vos horaires diffèrent, il sera temps de s’en préoccuper le moment venu. Avant, j'aimerais que tu regardes si c'est encore possible de t’inscrire. — Tu en es vraiment sur ? Tu veux vraiment que je reprenne mes études ? — Oui, je le voudrais mais je ne t'oblige en rien. Si tu n'as pas envie de reprendre les cours, je l'accepterai mais ça me ferait plaisir que tu le fasses. — Qu'il fasse quoi Papa ? — Tiens, vous ne boudez plus ? — Allez Papa, dis-nous ce que tu veux que Hans fasse. — Je voudrais qu'il retourne à la fac en même temps que vous pour finir ses études qu'il a abandonnées pour s'occuper de vous après le départ de votre maman. — Ah oui ! Ça serait troooooop cool ça. Dis oui Hans ! — Je ne dis pas non, je vais regarder si c'est encore possible de s'inscrire et s'il y a ce que je voudrai faire comme cursus le plus proche de ce que j'ai arrêté en Hollande. J'ai eu 3 masters mais je voudrais continuer en faisant un doctorat de sociologie ou quelque chose d’approchant. Enfin c'est plus compliqué que ça parce qu'en Hollande je m'occupais d'enfants surdoués comme vous mais en complet échec scolaire parce qu'il n'y avait rien d'adapté pour eux. — Tu attends quoi pour le faire ? — Faire quoi ? — Et bien voir si c'est encore possible de t'inscrire à la fac bien sûr et si ça l'est de commencer les démarches. — Tu es toujours pressé Bé. — Imagine qu'aujourd'hui se soit le dernier jour ! Allez, regarde sur leur site comme ça on sera fixés. C'est en rouspétant que Hans alla chercher son ordi et qu'il s'installa sur la table du jardin. Il trouva quelque chose qui lui convenait et commença son inscription. — Ça ne va pas marcher. Je ne peux pas m’inscrire. — Ah bon et pourquoi ça ? — Parce qu'on me demande de joindre la copie de mes diplômes et je ne les ai pas. Ils sont en Hollande. — Va les chercher ou demande à ta fac qu'ils t'envoient des copies ou des attestations comme quoi tu les as eus. — Je ne sais pas si ma famille acceptera de me recevoir depuis le temps qu'ils ont coupé les ponts avec moi et pour la fac ça risque d'être très long d'avoir une réponse. — Commence par demander à la fac où tu étais on verra bien leur réponse. Et en fonction de ce qu'ils répondront et bien on ira tous faire un tour en Hollande pour les récupérer. 31 RE: Bébé - KLO7514 - 16-10-2023 Les voyages forment la jeunesse et aussi les ampoules aux pieds. Quant aux "moins jeunes", ça les forme aussi. Et puis, il y a toujours moyen de découvrir des nouveautés car "la vie" évolue sans cesse et c'est souvent très intéressant. Les relations entre princes, ça ouvre des portes la plupart du temps fermées. Je me souviens de la Garde monégasque avec les casques blancs à plumets rouges et blancs. Ça avait un petit air des "bobbies" anglais côté coiffure mais de couleur plus réjouissante à cause du climat quelque peu différent... RE: Bébé - gaetanbg - 23-10-2023 La réponse arriva le début de la semaine suivante. Hans scanna ses papiers d’identité, remplit je ne sais combien de questionnaires et finalement reçut ce qu'il avait demandé. C'était temps, parce que la date limite des inscriptions approchait. Et chose surprenante il reçut une réponse assez rapide de l'université de Montpellier où on l'informa qu'il était sur une liste d'attente mais dans une position très favorable. Et quelques jours après il recevait un mail qui lui demandait de confirmer son inscription. Le samedi matin, à 8 h précise, Jean-Paul arriva à la maison avec Pierre-Jean – un gars très sympathique. On but le café tranquillement en discutant puis on s'arrêta chez mes grands-parents pour voir l'épitaphe qu'il ne réussit pas beaucoup mieux à traduire que les jumeaux. Il en fit tout un tas de photo et de là on alla à la crypte. On l'ouvrit et on y descendit tous. JP et PJ en firent rapidement le tour plusieurs fois, puis s'intéressèrent à la mosaïque. — C'est juste… exceptionnel. Je n'ai pas les mots pour exprimer ce que je ressens. — On peut ouvrir le sarcophage pour voir ce qu'il y a dedans ? Tu crois PJ qu'il va y avoir un masque en or comme dans celui de Toutankhamon ? — Non, je ne crois pas qu'il y aura un masque en or dedans… Tu es qui, Chip ou Gus ? — Moi je suis Gus. — Arrête tes bêtises Chip ! — Roooh, t'es pas marrant, Papa ! — C'est pas grave Jean-François, ce n'est pas bien méchant comme blague. Bon alors, pour répondre à ta question, on ne va pas l'ouvrir tout de suite. Et au risque de te décevoir, je vais prendre quelques mesures, faire encore quelques photos et puis je demanderais à ton papa de refermer la crypte. — Pourquoi ? Tu ne veux pas savoir ce qu'il y a dans le sarcophage ? — Je suis aussi curieux que toi, Chip, peut-être même plus. Mais pour faire des fouilles il faut une autorisation que je n'ai pas. Il faut aussi une équipe pour m'aider et pour tout ça il nous faut de l'argent que bien sûr je n'ai pas non plus. Et comme le site n'est pas en danger, je ne peux pas justifier d’une urgence… Il va falloir que je monte un dossier avec des demandes de subventions, que j'obtienne les autorisations nécessaires. Je dirai que peut-être l'an prochain tout sera en place pour les fouilles. — Si tu veux Gus et moi on a un peu d'argent dans nos tirelires, on te le donne. — C'est gentil Chip, vous êtes des petits gars généreux mais ça ne suffira pas. — Si tu veux on peut essayer de demander à notre Mamie qu'elle nous donne aussi nos pièces en or que le Papé Cyprien il nous avait donné quand on est né. — Même avec ça, ça ne suffira pas Gus. Mais c'est gentil quand même. Je vais faire mon rapport et je suis sûr que vu l'importance de la découverte, des crédits seront vite débloqués. Mais, vu que la crypte est exceptionnelle, je ne suis pas sûr d'être désigné pour la fouiller. — Comment ça, tu n'es pas sûr que ça sera toi qui fouillera ? — Tu sais Hans, il y a des grosses pointures qui seront ravies de signer des publications sur le site que vous avez trouvé. Et ils ne vont pas se gêner pour m’évincer! — Et si moi, je dis que je veux que ce soit toi qui le fouilles, sinon je ne donne pas l'autorisation du chantier, ça pourrait marcher ? — Je ne sais pas, Jean-François, mais oui, j'aimerai trop fouiller le site. — Alors, on fait comme ça. Dans ton rapport, tu précises que je te veux, toi, et pas un autre pour venir sur le terrain et diriger les recherches, tu communiques mes coordonnées, s’ils ne te croient pas. T’inquiète, ils ne risquent pas de me faire changer d’avis! — Merci, merci pour tout. Bon je vous laisse, je dois passer voir JP et je redescends vite faire mon rapport et ma demande officielle d'autorisation de fouilles. PJ nous serra la main et partit. Les jumeaux pensaient aller s'amuser mais Hans les envoya réviser un peu. Il fallut que je hausse la voix pour qu'ils obéissent. Pour fêter leur bac, je leur avais promis que s'ils le réussissaient on irait au camping deux semaines et qu'après on irait voir Victoria puis qu'on irait aussi voir les cousins aux USA. Il fallait maintenant que je tienne parole. La série télé avec les Ford T continuait et mon compte américain était plus que garni. Le montant représentait plusieurs années de mon salaire actuel. Bon, je n'étais pas multimillionnaire non plus mais m'acheter de jolies fringues ou changer de voiture régulièrement m'était possible facilement. Bien que je n'en sentais nullement l’utilité. Je n'étais évidemment pas habillé comme un clochard mais simplement et surtout confortablement. Je n'avais qu'un péché mignon, c'était les sous-vêtements. J'en avais des dizaines, du plus classique, au plus coquin. Et de temps en temps je faisais des essayages privés pour Hans… qui finissaient toujours par une bonne séance de sexe. Mon père et mon oncle firent un peu la tête en apprenant que j'allais prendre presque les deux mois de vacances. Mais bon, ils ne pouvaient pas refuser, depuis que j'étais entré dans l'entreprise familiale, je n'avais jamais pris tous mes congés, j'en avais pas mal en retard et ça n'allait même pas tout solder. … On venait d'arriver au camping. On était tous en 'tenue' et déjà les jumeaux étaient partis en vadrouille. Ils revinrent la mine déconfite. Quelque chose les perturbait et ils n'osaient pas en parler. Les deux premiers jours, ils ne nous quittèrent pas d'une semelle. Finalement au matin je mettais les pieds dans le plat. — Bon, vous allez finir par me dire ce qui ne va pas ? — De quoi tu parles Papa ? — Les jumeaux, ça suffit comme ça. Il se passe quoi ? — Bin, c'est compliqué à expliquer. — Commencez par me dire ce qui vous perturbe le plus. — C'est la taille de notre bite. — Et elle a quoi la taille de vos bites ? — Bin comparée aux autres garçons de notre taille la nôtre est minuscule. — Je suppose qu'avec Hans vous avez étudié la puberté et les hormones ? — Bin, oui, bien sûr. — Donc vous devez savoir qu'à la puberté les hormones s'affolent et créent des changements dans votre corps, votre voix va muer, vos poils vont pousser, et votre sexe et vos testicules vont grossir. Vous n'avez que 11 ans mais vous avez la taille de garçons de 14 ou 15 ans. Alors il va falloir patienter encore quelques années. Je ne me souviens pas de la taille du mien à votre âge mais je ne l’avais pas plus gros que vous, si je me souviens bien. — Et on va en avoir un aussi gros que le tien quand tu bandes ? — Surement, c’est … Et comment tu sais ça, Gus ? Les deux étaient devenus tout rouge. — Bin, des fois, avec Hans quand vous vous faites des bisous dans la piscine on vous voit de nos chambres. — Ah, d’accord, il va falloir qu'on soit plus discret et qu'on ne se fasse plus de bisous dans la piscine. — Mais si, vous pouvez continuer, c'est pas grave si vous bandez. Ça veut dire que vous vous aimez, pas vrai ? — C'est ça Chip, tu as raison. Et nos érections sont l'expression de notre amour. J'espère que ça ne vous choque pas. — Bin non! Tu sais nous aussi des fois on bande, surtout au réveil mais ça ne dure pas. — Vous êtes encore jeune pour penser au sexe. — Oh mais on sait tout sur le sexe, enfin en théorie parce qu'en pratique on n'a jamais rien fait. — Il manquerait plus que ça, qu'à 11 ans vous ayez déjà fait du sexe. — Tu as commencé à quel âge, toi ? — J'avais 16 ans. Et c'est ici au camping. — C'était un garçon ou une fille ton premier amoureux ou amoureuse ? — Vous êtes bien indiscrets, les garçons, aujourd’hui. Ça a été d'abord une fille et après un garçon. — Tu crois que nous on va aimer quoi ? — Je ne sais pas ce que tu vas aimer. Gus. De toute façon, autant Hans que moi, on acceptera celle ou celui que vous ramènerez à la maison. — Bonjour tout le monde. Vous parlez de qui ? Hans s'approcha de moi et me fit un bisou sur la bouche et fit la bise aux jumeaux. — On parlait de nos futurs chéris ou chéries qu'on rapporterait à la maison. On sait pas si ça sera un garçon ou une fille. — Vous avez des discussions sérieuses de bon matin. Vous avez largement le temps de vous décider et choisir ce qui vous plait le plus ou qui vous convient le mieux. Nos voisins venaient de se lever et ils prenaient leur petit-déjeuner sur la terrasse du mobile-home. Chip s'approcha de moi et me murmura à l’oreille. — T'as vu Papa, le garçon, le plus grand et son petit frère aussi, ils ont des bites petites comme les nôtres. Pourtant eux aussi ils sont grands. T'as vu leur plaque, c'est des Hollandais. — Quand ils auront fini de prendre leur petit-déjeuner vous n'aurez qu'à aller leur parler. En attendant à la douche mauvaise troupe. On en profita pour aussi faire la vaisselle du petit-déjeuner et quand on rentra les deux frères jouaient au foot entre eux. Le plus grand approcha et demanda aux jumeaux: — Vous vouloir jouer avec nous ? Je pas bien parler français. — On y va Gus ? — Ok, Moi c'est Gus et lui c'est Chip. — Moi Peter et lui mon frère Willy. RE: Bébé - KLO7514 - 23-10-2023 Bin...les p'tits loups se posent des questions d'avenir : il faut les rassurer quant à leur développement. Ils me rappellent cette caricature de "Titof" tirant sur l'élastique de son boxer et regardant à l'intérieur...pour voir où il en était ! Beau programme de visites : le camping, les "States" puis la "vieille" Angleterre. Tout ce petit monde aura de quoi se souvenir durant les longues soirées d'hiver montpelliéraines. Question : JF va-t-il rester seul à son domicile durant les jours travaillés , hormis les "fins de semaine" (Week-End, in english) où tous se retrouveront? Et je suppose que les nuits des vendredis aux samedis seront plutôt agitées, tout du moins à leurs débuts. RE: Bébé - emmanolife - 23-10-2023 Je crois que les jumeaux sont les vrais héros de l'histoire ! Bé et Hans sont beaucoup moins marrants depuis qu'ils sont près de famille. RE: Bébé - gaetanbg - 30-10-2023 Gus passa au hollandais. — Si tu veux Peter, on peut parler en hollandais. On le parle couramment. — C'est vrai ? Cool. Mais comment ça se fait ? Vous l'avez appris au lycée ? — On va faire les courses les garçons. Vous venez avec nous ? — On est obligé ? — Non, pas du tout. — Alors, on reste jouer. — Ok, mais ne faites pas de bêtises. — Mais Papa, tu nous connais, non ? — Oui, justement. — Allez, Bé, on y va. Je partis avec Hans, pas trop rassuré, parce que je les connaissais bien les loustics. Mais quand on revint ils jouaient toujours au foot et Peter et Willy donnaient des cours de hollandais aux jumeaux. Enfin, ils leur apprenaient les mots ou les expressions qu'utilisaient les jeunes de leur âge et les jumeaux faisaient de même en français. Ça riait, ça criait, ça se bousculait, mais rien de méchant. Bien vite d'autres jeunes se joignirent à eux et ça me rappela ma première venue dans ce camp. C’était assez comique de voir mes fistons jongler d’une langue à l’autre, jouant les interprètes pour tous. On autorisa même les jumeaux à aller à la plage avec leurs nouveaux amis. — Tu as fait fort Bé ! — De quoi tu parles Hans ? — Laisser aller les jumeaux à la plage sans nous. — À partir de septembre ils seront seuls au milieu d'étudiants bien plus âgés qu’eux. Là on n'est pas trop loin. Ça leur fera une expérience. Et puis ce n’est pas toi qui me dis tout le temps d'arrêter d'être un papa poule ? — Oui, mon joli papa poule et si on allait prendre une douche ça te dit ? — Bien sûr et comme les jumeaux sont à la plage, on va pouvoir s'amuser en rentrant. — Je ne voyais pas ça comme ça mais pourquoi pas. Rien qu'à l'idée de ce qui allait se passer, je commençais à bander. Hans s'en rendit compte et me fit un petit sourire accompagné d'un clin d’œil. Comme le jeune puceau que j'étais la première fois que j'étais venu avec mon frère et Tim, je mis ma serviette sur mon épaule pour cacher mon érection resplendissante. Hans me précédait et ce coquin faisait rouler ses hanches, un peu comme une fille qui marche sur un podium. Il entra dans la douche réservée aux handicapés. Sitôt la porte de la douche fermée, il arracha ma serviette et se mit à genoux pour me sucer comme si sa vie en dépendait. Je me laissais faire un moment parce que Hans qui suce c'est un peu le petit Jésus en culotte de velours. Je voulus le stopper mais il continua jusqu'à avaler mon nectar. — Hans, pourquoi tu m'as fait jouir si vite ? — Parce que tu récupères vite et que tu es beaucoup plus endurant au second tour… et j'ai très, très, envie de ta queue dans mes fesses, Bé, et longtemps, longtemps. Je le relevais, ce coquin. Il pencha la tête et me sourit. On se roula une pelle. Il réussit à attraper mon sexe auquel il redonna toute la vigueur requise pour que je le prenne. Comment résister ? La chair est faible, surtout la mienne quand il s'agit de faire l'amour à Hans. Je le retournais et je le plaquais contre le mur… … Sans nous en rendre compte, la première semaine passa très vite. Le second mercredi, Hans reçut un coup de téléphone de son frère. Leurs parents venaient d'avoir un accident de voiture et étaient à l'hôpital dans un état grave, selon lui. Il décida d'aller en Hollande les voir. On voulut l'accompagner mais il préféra y aller seul, pour ne pas gâcher nos vacances. Il fit un sac vite fait et on alla le déposer à la gare de Montpellier où il prit un TGV. Ça nous faisait tout drôle qu'il ne soit plus là. Souvent je me retrouvais seul, car les jumeaux avaient pris de l'autonomie et partaient souvent avec leurs amis. L'avant dernier jour, alors que je buvais mon café du matin, Gus arriva de leur chambre et s'installa sur mes genoux pour un câlin. Il était songeur. — Qu'est-ce-qui ne va pas Gus ? — Rien, c'est juste que Hans me manque . Je souriais de sa réponse que mon téléphone sonna et quand je vis que c'était Hans qui appelait je décrochais aussitôt. Je mis le haut-parleur pour que Gus entende aussi. — Bonjour Hans, comment vont tes parents ? — Salut Bé, ils vont mieux, plus de danger. Je suis allé les voir hier. Mon père a la jambe cassée et ma mère c'est le poignet. Ils devraient sortir de l'hôpital lundi matin. Ils sont dans la même chambre et on a un peu discuté. Ils veulent vous rencontrer. Ils vous invitent à passer quelques jours chez nous. Ça vous dit de venir en Hollande et après on ira en Angleterre comme prévu. — Gus me faisait oui de la tête. — Gus est d’accord, je suppose que Chip le sera aussi. — Que je serai d'accord pour faire quoi, papa ? — Il vient de se lever, tu vas avoir sa réponse en direct. Hans veut qu'on aille le rejoindre en Hollande. Et il demande si tu es d’accord. — Oui, évidemment que je veux bien. Il habite où en Hollande ? — Je suis chez mes parents à Den Haag. La Haye en français. — Cool ça, Peter et Willy habitent là-bas aussi. Viens Gus, on va leur dire qu'on va aller en Hollande. Bisous Hans. — Bisous les garçons. — Ils sont déjà partis annoncer la nouvelle à leurs amis. Mais ils ne vont pas tarder à revenir. Ils n'ont pas pris leur petit-déjeuner. Tu peux te renseigner pour un TGV. Je n'ai pas envie de conduire sur toute cette distance tout seul. — Pas de souci, je t'envoie un SMS pour te dire ça et je fais aussi les réservations pour vous. — Ok, je t’embrasse, les crapauds reviennent. — Bisous Bé. — Papa, y'a Peter et Willy qui nous invitent chez eux quand on sera à La Haye. On pourra y aller ? — On verra ça une fois qu'on sera là-bas. Mais je pense que ça sera possible. — On part quand ? — Je ne sais pas. Hans va réserver des billets de train et il me téléphonera pour me dire quand on part. — On va habiter où en Hollande ? — Je ne sais pas. Chez les parents de Hans je suppose. — Oui mais c'est où, chez eux ? L’adresse? — Je le lui demanderai quand il m'appellera pour me donner les horaires du train. Ça vous va comme ça ? — D’accord. Dis Papa, on a un peu faim. — Je m’en doute, je vous prépare ça comme d’habitude ? Puis ce fut la douche et plage. Ce n'est qu'à midi que Hans me rappela. — Bé, je vous ai trouvé un TGV qui part de Nîmes mardi matin à 5 heures et vous serez là vers 14 heures. Ça ira ? — Oui, ça ira très bien. Je descendrai chez mon frangin la veille et il nous emmènera à la gare. — Au fait, Bé, tu pourras prendre quelques affaires pour moi ? — Bien sûr. Tu me diras ça quand on sera rentré à la maison. Au fait tu peux me donner ton adresse parce que Peter et Willy sont aussi de La Haye et ils ont invité les jumeaux à aller passer une journée chez eux. — Ok, je t'envoie ça par SMS. Vous allez manger quoi à midi ? — On va aller au snack. Ça sera plus simple. On discuta encore un petit moment et on raccrocha. Quelques secondes après je recevais un SMS de Hans ainsi que sa géolocalisation. Chip et Gus prirent mon téléphone et allèrent montrer l'adresse à leurs amis. Ils revinrent vite. — Papa, c'est cool, ils habitent pas loin de là où on sera. Juste la rue à coté, ils nous ont dit. — C'est bien, comme ça vous pourra les voir plus souvent. Enfin, je ne sais pas si on va rester longtemps chez les parents de Hans. — Papa, pourquoi les parents de Hans ne l'aiment pas ? — C'est une histoire compliquée où l’argent, le prestige, la bonne renommée de sa famille entrent en compte. Sans compter que Hans a refusé de se marier à une fille que ses parents lui imposaient pour encore plus agrandir leur renommée et leur fortune. — Ses parents sont aussi cons que nos grands-parents à nous alors ? — Chip, voyons ! — Oui papa, je sais, on ne dit pas con mais ça ne change rien à ce qu'ils sont ! Il avait raison. Pour changer de conversation je parlais du repas. — Et si on allait voir si Aurélien est toujours là ? — Yes, on y va ! Et il se souvenait de nous, enfin surtout des jumeaux qui essayaient toujours d'en avoir un peu plus… comme s'ils crevaient de faim à la maison. On mangea sur place et comme il n'y avait personne au salon de coiffure j'en profitais pour nous faire couper les cheveux à tous les trois. Une fois de plus James fit des miracles. Quand on arriva au mobile-home les garçons partirent jouer au foot avec leurs amis et les parents de Peter et Willy m'invitèrent à boire un café. C'était des gens discrets. La quarantaine, on se disait bonjour, on discutait de la pluie et du beau temps, on avait même bu l'apéro une paire de fois ensemble mais ça n'était jamais allé plus loin. — Je m'excuse Jean-François, mais l'adresse que les jumeaux ont donné à nos fils est celle de la famille Van De Face si je ne me trompe pas. — Non, vous ne vous trompez pas. Hans est leur fils. — Ah oui je me souviens, il y a une dizaine ou une douzaine d’année, il avait disparu du jour au lendemain. Ça avait fait jaser dans le gotha princier européen. — C'est à cette période que nous nous sommes rencontrés et depuis nous vivons ensemble. — Je peux me permettre une question indiscrète ? Gus et Chip sont vos enfants ou les siens ? — Génétiquement les miens mais affectivement les nôtres. Ils nous appellent papa tous les deux. La conversation dura encore un peu mais j'éludais de plus en plus ses questions qui devenaient trop indiscrètes. Ils durent s'en rendre compte parce qu'ils changèrent de sujet. On parla du camping et des joies du naturisme. Et je prétextais aller jeter un œil sur les garçons pour clore définitivement la conversation. Les jumeaux étaient sur la plage avec leurs amis et ils faisaient un foot. Enfin ça y ressemblait. Un des plus grands bouscula violement Gus qui se releva et l’apostropha. Ça ne lui plut pas et il revint vers lui menaçant. Chip s'approcha mais Gus lui fit signe de rester où il était. Le grand en profita pour essayer de lui coller un coup de poing, mais Gus lui attrapa le poignet le tira vers lui, le fit tomber d'une balayette du pied et lui tordit le bras. Le grand abdiqua. Gus le relâcha et lui tendit la main pour l'aider à se relever. Le grand hésita, il la prit et une fois debout ils se serrèrent la main. Ouf ! J'avais eu peur pour lui. Mais mes leçons payaient finalement. Il faudra que je pense de dire à Hans, qu'une fois à Montpellier, il les inscrive dans un dojo pour qu'ils continuent à s'entrainer correctement. Je rentrais après avoir nagé un peu. Quand ils rentrèrent ce fut pour me demander ce qu'il y avait à manger. Merde, je n'y avait plus pensé. 42 RE: Bébé - KLO7514 - 30-10-2023 Encore un petit voyage imprévu. Pourquoi pas en attendant la "rentrée universitaire" à Montpellier? Et puis retrouver les copains de vacances "dans leur jus"ne peut faire de mal pour l'expérience humaine. En effet, c'est là que l'on peut découvrir la vraie personnalité de nos connaissances, voire se faire d'excellents amis...ou amies s'il s'agit de filles et, en quelques cas, «pour la vie». KLO. RE: Bébé - gaetanbg - 06-11-2023 — Des pizzas pour ce soir, ça vous va ? — On aura droit à un soda et à une glace aussi ? — Oui, si vous voulez mais il ne faudra rien dire à Hans, sinon je vais me faire engueuler. Les derniers jours passèrent très vite et on rentra aux Fourches. J'avais appelé mon frangin pour l'avertir qu'on débarquerait chez lui lundi soir et, le temps de faire les lessives, de refaire les sacs, de prendre nos costumes que je portais dans une housse à part, de s'occuper des loups qui nous languissaient, je n'avais pas arrêté de courir. On était en avance pour prendre le train et comme il n'y avait pas grand monde les jumeaux s'allongèrent sur les banquettes et finirent leur nuit. Arrivés à Paris ce fut la course pour changer de gare et à 14 h quand on descendit du train Hans était là à nous attendre. Les jumeaux coururent l'embrasser puis se fut mon tour. Il m'aida à porter les bagages jusqu'à une berline de luxe d'où un chauffeur descendit pour nous aider. On refusa. On monta à l'arrière et Hans en bon cicérone qu'il était nous disait quel était tel bâtiment ou tel parc. On arriva devant une maison bourgeoise dans un quartier huppé. On sortit de la voiture et Hans nous fit les honneurs de la maison où nous étions seuls pour le moment, ses parents ne sortant que le lendemain de l'hôpital et son frère étant allé voir son amie depuis la veille. Il nous conduisit à nos chambres. Celle des jumeaux n'était séparé de la mienne que par une porte communicante et la mienne et celle de Hans par une salle de bain commune. — Tu vois moi aussi je suis dans l'aile des invités. Depuis que j'ai rompu les ponts avec mes parents, ils ont vidé ma chambre d’enfant. Par contre ils ont mis toutes mes affaires dans des cartons et confié ça à un garde meuble. — On pourra les récupérer si tu veux. — Il faudra que je fasse du tri mais il y a certaines choses que j'aimerais avoir aux Fourches. C'est des souvenirs auxquels je tiens beaucoup. — Je crois que l'invitation de mes parents est un prétexte pour une réunion de famille. Si j'en crois ce que mon frère m'a dit, la famille veut investir dans je ne sais plus trop quoi et elle a besoin de ton accord pour le faire. Tes beaux-parents chéris devraient arriver mercredi dans l'après-midi et la réunion se tenir le jeudi. Il y aura Victoria, Nick ne pourra pas venir mais il a laissé un pouvoir à Rémy qui sera là pour le représenter et te représentera aussi, si tu le désires. Il devrait te téléphoner dans la soirée pour t'expliquer tout ça. Il y aura aussi mon frère et les avocats des cousins, mes parents seront là aussi, bien sûr. La réunion se passera ici au grand salon. Et tout le monde restera jusqu'à dimanche parce que samedi midi nous sommes invités par Willem chez sa mère qui fête je ne sais plus quoi exactement. — Ah, d'où ta demande des costumes, alors. — C'est ça. On va voir ce que font les jumeaux et vider leurs valises ? Les valises étaient là où on les avait posées. Et les jumeaux dormaient comme des bienheureux. Discrètement on les vida et on alla s'étendre nous aussi. Mais on ne dormit pas une seule seconde. On avait une semaine à rattraper ! ***** Pendant que l’on fait des galipettes très… acrobatiques, je vous met le rappel du comment on était cousin avec Hans, c'est simple. La mère de Hans et de son frère ainé Niels est la sœur de la mère de Anna et de Nick. Leur mère n'étant autre que Victoria qui était une cousine de la reine d'Angleterre par les femmes. Et le père de Hans était le frère du mari de la reine des Pays-Bas. D'où son titre de prince… °°°°° On allait remettre le couvert quand mon téléphone sonna. C'était William. — Bonjour Jean-François, je ne te dérange pas ? — Non, pas du tout William. Après quelques banalités, il me téléphonait pour me demander quand est-ce qu'il pourrait faire récupérer Star. — Quand tu voudras, mais pour le moment je ne suis pas aux Fourches mais chez les parents de Hans à La Haye. — Ça alors. Vous y êtes pour quelques jours ? — Au moins jusqu'à dimanche. Samedi nous sommes invités à une party par Willem. — Alors on se verra là-bas. Ça sera plus simple de discuter de vive voix. Au fait Harry a encore perdu sa chevalière. Vous allez venir voir Victoria à Londres si j'ai bien compris ce que m'a dit ma grand-mère. — Oui, on va y aller quelques jours et on ira au fief des jumeaux aussi. Ils veulent dormir dans leur château. — Mais il n'y a rien dedans, si je me souviens bien. — En effet, il est vide de chez vide. On y fera du camping. — À samedi! Embrasse les jumeaux et Hans de ma part. — D'accord William, ça sera fait et à samedi. On raccrocha en même temps. Je me tournais vers Hans. — Les jumeaux vont être contents de les revoir. Par contre j'espère qu'ils sauront se tenir à la party de Will. Parce que je suppose qu'il va y avoir du beau monde bien chiant. — Tu verras, ici ce n'est pas comme en Angleterre, c'est bien plus cool. Et en général les parties de Will se terminent en beuverie mais en comité privé. Mais ne t'en fait pas, il y aura aussi du coca. Il avait recommencé à me caresser la poitrine en insistant sur mes pointes de seins érigées… quand ça frappa à la porte. — On peut entrer ? — Oui c'est bon. — Papa, on a faim, nous. Hans regarda l'heure et nous dit que le souper était prévu pour dans 20 minutes. On prit tous une douche vite fait et on descendit manger. Le chauffeur qui faisait aussi office de majordome nous installa à la salle à manger. — Monsieur Niels a prévenu qu'il ne mangera pas avec vous ce soir et comme on ne savait pas ce que les petits messieurs aimaient, la cuisinière a préparé une salade, des frites et du poulet. Ça ira ? — Ça ira très bien Stijn. Les garçons, tout comme nous, mangent de tout et il n’y a aucune contre-indication. — Je transmettrai à Aniek qui en sera soulagée. Elle avait peur que les petits messieurs n'aiment pas sa cuisine. Ça nous faisait drôle d'être servi. Et quand Stijn apporta les frites et le poulet, Gus lui demanda en Hollandais — S'il vous plait monsieur, on pourrait avoir du ketchup et de la mayonnaise et aussi de la moutarde pour mon Papa ? — Je vais vous chercher ça de suite Monsieur Augustin. Le repas se termina sur une mousse au chocolat suivie d'une glace. Les jumeaux n'ayant pas sommeil à cause de leur longue sieste on alla faire une promenade digestive à pied dans le quartier. Et c'est comme ça que par hasard on passa dans la rue où habitaient Willy, Peter et leurs parents. — Papa, regarde c'est dans cette maison que Willem et Peter habitent. On va leur dire bonsoir ? — Non, ce n’est plus l’heure. On leur téléphonera demain. On va rentrer, il se fait tard. — Vous êtes sûr qu'ils habitent ici vos amis ? — Oui Hans, on en est certains. — Alors eux aussi font partie du gotha et ils seront certainement à la party de Will. On passera les voir demain si vous voulez. On rentra et Hans fit remarquer que son frère était rentré mais on ne le vit pas ce soir-là. Et à mon habitude, le lendemain matin je me levais le premier et j'allais à la cuisine où Aniek et Stijn œuvraient déjà. — Bonjour Monsieur, vous êtes matinal. — Bonjour Madame, bonjour Monsieur. J'ai cette habitude. Je pourrais avoir un café s'il vous plait ? — Je vous prépare ça et je vais vous le servir à la salle à manger. — Ça vous dérange que je le prenne ici ? — Pas le moins du monde, nous avons l’habitude avec monsieur Niels qui déjeune ici chaque matin à 7 heures. Asseyez-vous. Je vous apporte ça tout de suite. Voulez-vous quelque chose à manger avec ? — Non merci, je mangerai en même temps que les garçons. — Vous pouvez me dire ce qu'ils mangent le matin ? — Ils boivent un chocolat et après c'est suivant leur humeur du moment. En général c'est des œufs mais parfois ça varie. — Aniek, il est bientôt l’heure, prépare le petit-déjeuner de monsieur Niels. Il ne devrait plus tarder à descendre. Et en effet quelques minutes après Niels arriva à la cuisine. — Bonjour tout le monde. Tu dois être Jean-François. — Enchanté de te connaître Niels, en effet je suis Jean-François. Tu es matinal aussi. — Oui je vais courir. — Je peux venir avec toi ? — Bien sûr. — Je monte me changer. Le temps de faire l'aller-retour et de me changer Niels avait fini son petit-déjeuner et on partit en trottinant jusqu'à un grand parc. Il accéléra la foulée mais je le suivais sans peine. Il ralentit un peu et on courait de front. — Jean-François, tu sais que si mes parents vous ont invité c'est parce qu'ils ont besoin de votre accord pour modifier certaines clauses du testament du grand-père et que pour se faire il faut l’unanimité. — Oui, Rémi m'en a parlé rapidement au téléphone. — Qui est Rémi ? — C'est notre avocat, à Nick et à moi. Il a reçu le protocole d'accord et il me donnera son avis jeudi quand on se verra. — Vous comptez faire quoi ? — Franchement je n'en sais rien. Je me fie à lui qui est un ami de longue date et je pense que Hans et Nick feront pareil. Tu peux me résumer en quelques mots ce qu'ils veulent faire ? — Ils veulent se recentrer sur l'Europe en vendant des usines qu'ils ont dans le monde et investir cet argent dans plusieurs grands groupes européens. — Et ça va apporter quoi ces changements ? — Rien de bien spécial si ce n'est que nos investissements seront plus en sécurité. — D’accord. On verra bien. On dut courir une petite heure et quand on rentra on trouva Hans et les jumeaux à la cuisine en train d’entamer leur petit-déjeuner. Hans présenta les jumeaux à son frère qui, comme moi, monta se doucher. Quand je redescendis ils en étaient au salé et je les accompagnais. Tout le monde remonta s'habiller et on partit faire un tour en voiture pour visiter la ville. On rentra un peu avant midi. Les parents de Hans étaient rentrés de l’hôpital. Hans nous présenta et, à première vue, ses parents n'était pas aussi snobs et imbus de leurs personnes que mes ex beaux-parents. Mais on devinait un gros malaise avec Hans. Durant le repas, tout autant son père que sa mère s'intéressèrent à nous, nous posant des questions sur ce qu'on faisait, où en étaient les jumeaux dans leurs études. Et ils furent très surpris d'apprendre qu'ils rentraient en fac en septembre. Ils furent encore plus surpris quand Gus leur précisa que Hans allait lui aussi reprendre ses études. Ils nous avaient demandé de les appeler par leurs prénoms. Le repas fini, les parents de Hans demandèrent à lui parler en privé. — Pendant ce temps on va aller voir si Peter et Willy sont chez eux. C'est juste à côté. — D’accord, je t'appelle dès que j'en ai fini avec mes parents. Je me demande bien ce qu'ils ont à me dire. — Vas-y et tu le sauras. Avec les jumeaux on alla chez les parents de Peter et Willem. On sonna et après quelques instant la porte s’ouvrit. — Bonjour messieurs, que puis-je pour vous ? — On vient voir si Peter et Willy sont là. — De la part de qui ? — De Gus et de Chip, on les a rencontrés au camping en France. — Un instant je vous prie. L'homme referma la porte et quelques minutes après elle s'ouvrait sur leur mère. — Quelle bonne surprise de vous voir là ! Mais vous allez être déçus, mes fils sont partis avec leur père faire un tennis. Ils ne rentreront qu'en fin d'après-midi. Vous voulez entrer boire quelque chose ? — Non, je vous remercie Madame, nous sortons de table et Gus et Chip voulaient voir vos fils. — Oui je le comprends bien et eux aussi seront déçus de vous avoir manqué. Demain après-midi, ils vont faire du cheval, ça vous dit d'aller avec eux ? — Papa, dis oui, s'il te plait. — Je ne voudrais pas que ça dérange. — Pas du tout, je vous l’assure. Vous savez monter les garçons ? — Oui, Louis nous a donné des leçons et c'est souvent qu'à la maison on va en faire avec Holly, Blacky et les mules. On aime bien ça, mais quand on va chez Louis il nous prête d'autres chevaux pour sauter des obstacles. — Si vous voulez venir aussi Jean-François, vous et Hans, êtes les bienvenus. — Je vous remercie Madame, mais demain après-midi Hans et moi avons des obligations familiales. — Qu'à cela ne tienne, je passerai prendre les jumeaux à 14 heures, ça ira ? — Très bien. Mais si vous préférez, je peux les accompagner chez vous. — Non c'est sur la route pour aller au club hippique, enfin si vous logez chez les Van De Face. — Oui, c'est là que nous sommes. — Alors on dit se dit à demain. Les jumeaux étaient déçus de ne pas avoir vu leurs copains mais ravis d'aller faire du cheval le lendemain. — On fait quoi maintenant Papa ? — On se balade encore un peu ? — Tu as vu Papa, là-bas y'a une boutique qui vend des glaces. Tu crois que les glaces hollandaises ont le même goût que les Françaises ? — Je ne sais pas, je n'en ai jamais mangé et si on allait les tester ? Mais pas plus de deux boules chacun. Une fois de plus je venais de me faire avoir par les jumeaux. (Oui, j'avoue que je suis aussi gourmand qu’eux.) Ça devait faire pas loin d’une paire d’heures qu'on était parti quand je reçus un SMS de Hans qui me demandait où on était. Je fis une photo que je lui envoyais. On était tout en haut de la grande roue, au bord de la mer. ''j'arrive'‘. On redescendit et en l'attendant on gouta bien sûr. Une gaufre chantilly, une crêpe au Nutella et pour faire descendre le tout une canette de soda chacun. Un autre SMS et Hans arrivait. Les jumeaux se ruèrent sur lui comme s'ils ne l'avaient pas vu depuis des mois. 50 RE: Bébé - KLO7514 - 06-11-2023 Ah, dommage, les "p'tits loups" de na pas avoir vu les copains : mais c'est reculer pour mieux sauter (les obstacles demain, sur le dos des chevaux). Quant à Hans vis-à-vis de ses parents, plusieurs hypothèses qui pourraient, au final, se résumer à une seule : se mettre d'accord pour une réconciliation et obtenir ainsi son assentiment pour l'importante décision à prendre demain, au "Conseil de famille". N'oublions pas que la législation (néerlandaise seulement ?) prévoit l'accord des héritiers majeurs en cas de grosse transformation des biens d'une famille ainsi que de ce qui leur était dévolu. Et ici, il me semble que les parents de Hans et Niels ont en effet besoin de leurs deux fils pour entériner des modifications testamentaires du GP*. Mais que se passera-t-il si les PF* refusent pour ne pas se faire avoir? Il faut être méfiant en pareil cas. Cf "les tontons flingueurs" : «Mon père, Amédée Dieulafoy, grand honnête homme amateur de soubrettes et de Raynaldo Hann, ne comprend rien à la vie, rien à la littérature...mais il comprendrait l'incompréhensible dès qu'il s'agit d'argent !» Si j'ai bien compris, feu l'époux de Victoria était aussi l'arrière grand-père des jumeaux. Et c'est J-F qui doit représenter"Messieurs les p'tits ducs" à la place de leur maman puisqu'ils sont mineurs aux yeux de la Loi. ============================ *Grand-Père & Petits-Fils/Petites-Filles. RE: Bébé - emmanolife - 08-11-2023 Pauvres gamins, qui mangent surtout des pizzas et des glaces ! Le truc le plus équilibré qu'ils semblent avoir c'est poulet frites : fruits et légumes ils ne semblent pas en avoir entendu parler... RE: Bébé - gaetanbg - 13-11-2023 — Tes parents t'ont engueulé ? — Non Gus pas du tout. — Mais ils te voulaient quoi ? — Ils voulaient savoir ce qu'avait été ma vie pendant 10 ans Chip. On rentra en flânant et en papotant. — On a le temps de prendre la douche avant le repas. — Mais Pa, on en a pris une hier et on n'est pas sales. — Les jumeaux, ça suffit comme ça. — Pffffffffff C'est tout propres et changés qu'on arriva pour le repas. La discussion porta sur notre journée et les parents de Hans furent agréablement surpris d'apprendre que nous connaissions les parents de Willy et Peter. — On ne peut pas dire que nous sommes amis mais ils font parti de nos relations. — Si je me souviens de ce que m'avait dit ma mère sur eux, nous sommes des cousins au deuxième ou troisième degrés. Il est un des conseillers de la couronne. Il est diplomate si je me souviens bien. Puis la discussion porta sur la fête de samedi. — Nous n'y ferons qu'un saut, parce qu'avec mes béquilles et le plâtre qu'à ta mère ça ne sera pas pratique. Mais vous pourrez y rester autant que vous voudrez. Il y aura des enfants avec qui vous pourrez jouer les garçons. — Cool, et puis il y aura William, Harry et Will aussi. Ils sont venus à notre maison quelques jours en même temps que Mamé Victoria. — Maman nous avait dit qu'elle était restée quelques jours chez vous mais elle ne nous avait pas dit que Willem Alexander, William et Henry y étaient aussi. — Et William nous a même fait faire un tour en hélicoptère et on est allé gouter chez le prince à Monaco. — Mais c'est que vous en connaissez du monde les jumeaux. — Il se fait tard, Gus, Chip, il faut aller au lit sinon demain vous ne serez pas en forme pour faire du cheval. — Mais Papa, on n'est plus des bébés. — Vous dites bonsoir et on monte se coucher. — Tu redescends après, Bé ? — Oui mais pas longtemps. J'allais redescendre quand la porte de la chambre des jumeaux s'ouvrit et Hans entra. Il leur fit un bisou et on alla dans la nôtre. — Mes parents sont allés se coucher et mon frère est parti voir des amis. — Ça tombe bien, je n'avais pas trop envie d'y retourner. Tu m'en parles ou tu n'en as pas envie. — En fait il n'y a pas grand-chose à dire de l'entretien que j'ai eu avec mes parents. Ils m'ont dit avoir été déçus par mon attitude et ma fuite. Puis ils m'ont demandé ce que j'avais fait pendant ces 10 ans. Je leur ai tout dit sauf l'épisode précédent notre rencontre. Je leur ai juste dit que tu m'as rencontré dans le train, qu'on a sympathisé et que tu m'as proposé de garder tes enfants. Puis ils m'ont aussi parlé de la réunion de demain. Ils voulaient savoir si je connaissais tes intentions et ils m'ont demandé les miennes. En fait il n'y a plus que Niels pour soutenir leur parti. Si on le décide Nick, toi et moi on peut les virer et gérer les legs du grand-père nous-même. — Je vais attendre l'avis de Rémi, mais jusqu'à présent ils s'en sont très bien tirés alors je ne vois pas pourquoi je les virerai. Parce que point de vue finance à l’international, je ne suis pas au top. — Oui je m'en étais rendu compte. Bé, tu n'as pas envie de m'embrasser par hasard ? — Par hasard non, mais par envie oui. — Tu attends quoi pour le faire alors ? Je vous laisse imaginer la suite … Non, c'est pas encore assez, imaginez encore plus, beaucoup plus. Quand je descendis Aniek avait déjà préparé le café et au cours de la discussion j'appris que Stijn était parti à l'aéroport récupérer Victoria et les grands-parents des jumeaux. J'avalais vite mon café et je partis courir. Quand je rentrais, une bonne heure plus tard, c'était le branle-bas de combat dans la cuisine. Les invités étaient arrivés et tout le monde prenait son petit-déjeuner y compris les jumeaux et Hans. Victoria était en bout de table les jumeaux et Hans d'un côté et ses filles et gendres de l’autre. Les jumeaux se faisaient un malin plaisir à parler en hollandais parce qu'ils savaient que leurs grands-parents ne le comprenaient pas. Je fis la bise à Victoria et je serrais la main aux autres. — Mamé, on va quand chez toi ? — On repart lundi, ça te va, Gus ? Et elle lui avait fait un clin d'œil de connivence discret, parce que c'était Chip qui venait de poser la question. — Tu viens en train avec nous, alors ? — Non, on rentre en avion avec William et Henry. Ils ont proposé de nous raccompagner. — Cool ! Je les aime bien tous les deux. Même Will on l'aime bien, il est trop marrant. Tu crois qu'on pourra aller dans la cabine du pilote ? — Je pense que si vous le demandez à William avec votre regard de gentils garçons, il ne pourra pas vous le refuser. L'ambiance du petit-déjeuner était à la limite du supportable. Rose et Arthur ne faisaient que faire des commentaires acides sur les jumeaux qui s'en foutaient royalement. Ils restaient polis mais ils ignoraient complètement leurs grands-parents. Stijn entra et m'avertit qu'on me demandait au téléphone. Je me demandais bien qui ça pouvait être et la mère de Peter et Willy se présenta. — Bonjour Jean-François, depuis que mes fils savent que Gus et Cyp sont là, ils sont intenables. Je sais que vous êtes en famille mais est-ce-que ça vous poserait un problème s'ils venaient à la maison pour la journée ? — Non, pas du tout. Je vais leur poser la question. Je reviens de suite, ne quitter pas. Le temps de faire l'aller-retour et de leur poser la question. — ils sont d’accord. Le temps qu'ils se préparent et on arrive. — Je suppose que comme moi vous avez entendu la réaction de mes enfants à votre annonce. À tout de suite Jean-François. — À tout de suite, Madame. On monta vite à l’étage, les jumeaux râlèrent parce qu'on les obligea à se doucher et ils s'habillèrent à la va vite d'un jean et d'un tee-shirt. Et c'est tout juste s'il ne fallut pas courir pour aller jusque chez leurs amis. Dès qu'on sonna la porte s'ouvrit sur les frères et les quatre garçons disparurent en courant. Leur mère arriva quelques secondes après, en levant les yeux au ciel. — Heureusement que cet après-midi ils vont pouvoir se défouler au club d'équitation parce qu'excités comme ils sont, ils vont me démonter la maison. — Il a fallu qu'on hausse le ton pour que les jumeaux montent se laver et se changer, sinon ils seraient venus tel quel et avant que vous n’ayez raccrocher. Eux aussi sont très excités. — C'est aussi dû à la venue de leur arrière-grand-mère et de leurs grands-parents je suppose. — Non c'est beaucoup plus le fait de voir vos fils qui les excitait. — On les raccompagnera ce soir après le repas. — Je vous remercie et à ce soir. On rentra en parlant du stratagème des crapauds à table. — Tu as vu comment les jumeaux ont snobé leurs grands-parents, Bé ? — Oui, j'ai vu ça. Et j'ai adoré leur façon de faire : parler en hollandais avec ton frère et tes parents, en français avec nous et ta Victoria. Ton oncle et ta tante ne parlent que l’anglais ? — Non, ils parlent français, allemand et espagnol mais je crois que je ne les ai jamais entendu parler autre chose que l'anglais, tellement ils sont snobs. Bé, regarde, c'est pas Nick et Rémi devant nous ? — Si, Rémi, Nick ! En entendant leurs noms ils se retournèrent et vinrent vers nous. On se fit la bise. — Mais qu'est-ce-que tu fais là Nick ? — C'est tes parents qui m'ont donné quelques jours pour que je puisse venir. Je ne voulais pas mais ils ont insisté en me disant que c'était mieux pour mon avenir et qu'en étant là je pourrais aussi intervenir dans la discussion. Bref, tu les connais, ils ont tellement insisté que j'ai dû venir. Et j'ai trouvé Rémi dans le train. — Tu ne devais pas venir avec un gars, Rémi ? — Si, il ne devrait pas tarder. Il avait un rendez-vous qui l'a empêché de prendre le même train que nous. Puisqu'on est tous là, ça vous dit d'aller boire un café et comme ça j'en profiterai pour vous mettre au courant des modifications et de ce que j'en pense. Enfin de ce que mon gars en a conclu. On s'installa à la terrasse d'un café et Rémi nous donna les tenants et aboutissants des modifications et il nous conseilla d’accepter. — Les jumeaux ne sont pas avec vous ? — Non, ils sont chez des amis qu'ils ont rencontré durant nos vacances au camping et qui habitent pas loin d’ici. On revenait de les déposer chez eux. — Mon gars est devant la maison. Il vient de m'envoyer un SMS. Je vais lui dire de venir nous rejoindre comme ça il sera plus à même que moi pour vous donner les détails. Il arrive, je vous présente Philippe qui est expert-comptable en gestion de patrimoine et qui s'occupe de votre cas. On se présenta chacun notre tour et Philippe nous expliqua en détail les modifications que la famille voulait apporter au testament du grand-père. Il nous en parla longuement et au final il trouvait ça correct. Par contre il souleva un point que jusqu'ici personne n'avait remarqué. — Il y a une chose qu'il faut que vous refusiez absolument. Ils veulent passer de 25 à 30 % la part qu'ils prélèvent sur les bénéfices. C’est placé très innocemment dans le document mais ça représente une somme énorme. — Tu entends quoi par énorme ? — Disons que 1% ça fait plus ou moins 10 000 livres. L'an dernier vous avez eu plus d'un million de livres de dividendes. — Mais cet argent est où ? — Il est réinvesti chaque année, moins 10% qui sont placés sur un compte en Suisse via une filiale qui chapeaute les autres, toutes les autres sociétés, en détenant 51% des actions ou plus. Et la famille se sert de ce compte pour payer ses faux frais, comme cette réunion aujourd'hui ou ses voyages à droite ou à gauche pour aller visiter telle ou telle entreprise … Il sert aussi à soudoyer quelques personnes influentes qui peuvent aider dans certaines transactions. — Mais nous, on n'en voit pas la couleur. — Il faut savoir que chacun de vous à un compte à son nom à la banque d’Angleterre. Vous y avez tous la même sommes sauf Niels qui s'en est servi et qui n'a pas su gérer ses dépenses. Il faudra d'ailleurs, Jean-François, que vous alliez le mettre au nom des jumeaux le plus rapidement possible. Je vous ai préparé les documents nécessaires pour le faire. Vous en serez toujours le gestionnaire jusqu’à leur majorité. — Et on a beaucoup sur ce compte ? — De quoi prendre votre retraite aujourd’hui et si vous dépensez cet argent raisonnablement vous pouvez vivre rien que des intérêts qu'ils génèrent jusqu’à vos 100 ans. — Putain et dire qu'avec Tonin on court les banques pour faire un crédit et que c'est juste, s'il passe. — Je pense pouvoir vous aider mais on en reparlera en France. — Bon les mecs c'est bientôt midi, on est attendus. 55 RE: Bébé - KLO7514 - 13-11-2023 Connaissant "le Bé", il serait étonnant qu'il se laissât dorloter "tranquiloss" jusqu'à son centenaire. N'oublions pas : 1-Monsieur l'infirmier. 2-Le sapeur-pompier J-F. 3-Le casseur de cailloux calcaires. 4-Le "tour-opérator" de vieilles voitures aux States. 5-Le Cow-Boy et ses chevaux. 6 Petit détail historique : on ne saurait dire d'une personne alliée à la Couronne qu'il-Et moultes autres activités plus ou moins physiques que l'âge, pour le moment, ne l'empêche pas d'accomplir, entre autres celle de «papa-modèle» encore pendant 6 ans puisque les gamins en ont douze, si j'ai bien suivi. À ce propos, j'espère que les jeunes ducaillons, quand ils seront en pleine adolescence, n'en feront pas trop voir à leur cher père. Faut parfois s'attendre à tout avec ce genre de garçons pleins d'idées! Petit détail historico-usager : "Snob" est la contraction de la formule latine, revue par nos frères (et...sirs) d'Outre-Manche " Sin Nobile" c'est-à-dire "sans noblesse". Il m'étonnerait fort que les grands-parents de jumeaux n'aient pas un titre quelconque qui marque leur appartenance à la noblesse britannique. Dans l'esprit commun, ce mot s'accroche surtout à une façon de se comporter. RE: Bébé - gaetanbg - 20-11-2023 Quand on rentra il y avait pas mal de monde à la maison. On nous présenta trois avocats, deux experts comptable plus un financier. Et dès le repas fini on passa au salon pour discuter affaires. Le financier et les experts comptables nous présentèrent les avantages et les inconvénients de ce qu'ils voulaient faire. On passa au vote et on leva tous la main. Et c'est là que Nick est intervenu. Rémi ne nous en avait pas parlé. — Si j'en crois les statuts de la société : seuls Victoria, Niels, Hans, les jumeaux - qui sont représentés par Jean-François - et moi sommes décisionnaires. Je propose donc qu'à partir de maintenant on soit les seuls à voter. Ça ira plus vite. — Mais, de quel droit tu fais ça ? — Cher père, je vous ai surligné la partie où c'est écrit noir sur blanc. Je vous donne la feuille ad hoc. Les avocats nous donnèrent tout un tas de documents à signer et cela fait, on passa aux questions diverses. Bien sur les 5% d'augmentation furent refusés par quatre voix contre une. Mais ça ne s'arrêta pas là ! Notre expert-comptable mit les pieds dans le plat en parlant du compte en Suisse et de la façon dont il était géré. Il avait sorti les dépenses des cinq dernières années et il s'avérait que Rose et Arthur s'en servaient pour leur profit personnel. Niels aussi mais pour une infime partie. Arthur fit un signe à son avocat, il lui parla à l'oreille et l'avocat dit qu'ils rembourseraient les sommes prélevées injustifiées. On parla aussi de nos comptes en banque que l'on voulait utiliser et je profitais de la réunion pour me faire désigner officiellement avec Hans tuteurs légaux du compte des jumeaux. On mit encore aux voix quelques modifications minimes et on reconduit le conseil de surveillance à l’unanimité. La réunion était close, enfin, car il n'était pas loin de 18 heures. — Rémi, tu repars quand ? — Seulement dimanche. Joris vient me rejoindre ce soir et on va passer le week-end en amoureux. Au fait je ne t'ai rien dit mais on va se pacser. Vous êtes invités à la cérémonie. Vous allez bientôt recevoir une invitation. — J'aurais aimé te parler en privé. — C'est quelque chose de grave ou d’urgent ? — Grave non, important oui et urgent je ne l'espère pas. En fait j'aurai besoin de tes conseils pour faire mon testament. — Tu es malade ? Tu vas mourir bientôt ? — Non Rémi, essuie tes larmes, je vais bien mais s'il m'arrive quelque chose demain, Hans se retrouve le bec dans l’eau, sans aucun droit. Et je veux qu'il soit aussi le tuteur légal des jumeaux. Il les a élevés avec moi depuis qu'ils sont nés ou presque, je sais que mes parents ne le mettront pas dehors, s'il m'arrive quelque chose mais ça sera officiel comme ça. — On peut se voir vendredi après-midi si tu veux ou samedi. — Samedi je ne peux pas mais vendredi après-midi ça me va et je vous invite au restaurant vendredi soir. J'ai trop hâte de revoir mon petit Joris. — C'est vrai qu'on se perd de vue. On a chacun nos vies maintenant. — C'est bien dommage. Qu'est-ce-que je ne donnerais pas pour revenir à l'époque où on était chez Pierre et Jean. Tu as des nouvelles d’eux ? — J'ai son fils comme client et ils sont morts à quelques jours d'intervalle il y a trois ans. Je voulais t'appeler pour te le dire et je n'y ai plus pensé ensuite. Je ne vous parle pas de l'ambiance du repas, ce soir-là. Heureusement que les jumeaux n'étaient pas là. On finissait quand ils arrivèrent et Rose et Arthur partirent se coucher. En une petite demi-heure ils nous racontèrent leur journée avec leurs amis. Ça allait être coton de les faire se coucher ce soir tellement ils étaient excités et la présence de Nick n'arrangeait rien à leur état. Il eut droit à tout un tas de questions comme si on était partis depuis des années. On réussit à les calmer et Nick coucha dans un des lits de leur chambre, eux dormant ensemble. On regagna la nôtre. — Hans, tout à l'heure j'ai discuté un peu avec Rémi. — Oui j'ai vu ça. — Je voudrais te demander deux choses auxquelles je tiens beaucoup. La première est de te demander si tu veux bien qu'on se pacse et la seconde est encore plus importante à mes yeux. S'il m'arrivait quelque chose, je voudrais que tu sois le tuteur des jumeaux. — Alors mes réponses sont, oui et oui. On s'embrassa pour sceller notre accord. On ne fit pas que s'embrasser et on le fit plusieurs fois en plus. Si bien que le lendemain matin c'est Nick et les jumeaux qui vinrent nous réveiller. — Ohé, les papas on a faim nous ! — Ok, ok, on se lève mais c'est quelle heure ? — Il est bientôt 8 heures. — Allez-vous habiller le temps qu'on prenne une douche vite fait. On vous rejoint en bas. Quand on arriva à la salle à manger, il n'y avait que Victoria, Hélène et Christian à table. Le temps de dire bonjour à tout le monde et de s’installer, de passer commande à Aniek et Victoria nous dit : — Rose a passé une très mauvaise nuit, aussi, elle et Arthur, ont décidé de rentrer en Angleterre ce matin de bonne heure. Ils sont partis par le premier avion. — On est tous conscient que sa ''maladie'' est diplomatique maman et ils n'auraient jamais dû faire ce qu'ils ont fait. Vous avez de très bons conseillers en Rémi et Philippe. Vous les avez trouvés où ? — Pour ce qui est de Philippe, c'est Rémi qui l'a trouvé je ne sais où et Rémi c'est un ami de longue date que j'ai rencontré aux USA l'année de mes 18 ans et, revenus en France, nous avons continués cette amitié. On a une tradition familiale qui fait que l'année de nos 18 ans on fasse un grand voyage et je suis allé aux USA pour le mien. — On en fera un aussi nous ? — Bien sûr Gus, enfin si vous le désirez. — Et on pourra aller où ? — Où vous voudrez. La famille se cotisera pour vous donner le plus d'argent possible et à vous de gérer votre voyage. Mais vous avez le temps d'y penser encore. — Hélène, j'oubliais de vous dire que ce soir nous ne mangerons pas là, ne prévoyez pas pour nous. — On va manger où papa ? — Je ne sais pas encore mais cet après-midi je dois voir Rémi et Joris. Victoria, il serait possible de vous parler après le petit-déjeuner ? — Bien sûr Jean-François, quand vous voudrez. Allons-y maintenant si vous voulez. Vous n'auriez pas envie de marcher un peu ? J'ai envie de prendre l’air. — C'est une bonne idée. On marchait au hasard des rues en silence. — Alors de quoi vouliez-vous me parler Jean-François ? — D'une conversation que j'ai eu avec Rémi puis avec Hans. — Ça a l'air sérieux comme conversation. — Oui, je voudrais faire mon testament. — Vous êtes bien jeune encore, pour penser à ça. — Il peut m'arriver n'importe quoi tout à l'heure ou demain. On n'est pas à l'abri d'un accident. J'ai failli mourir deux fois déjà. — Et en quoi puis-je vous être utile ? — J'aimerai vous dire ce que je compte faire et que vous me donniez votre avis. — Allez-y je vous écoute. Et c'est en marchant que je lui dis ce que j'avais l'intention de faire. — Voyez-vous Jean-François, les jumeaux n'ont pas besoin de votre argent personnel et Hans encore moins. Leur fortune est assurée. Pourquoi ne donneriez-vous pas votre argent personnel à votre frère et à votre sœur ? Mais étant donné qu'ils sont plus âgés que vous, ça serait plus judicieux de le donner à vos neveux avec gestion de ce patrimoine par leur parents s’ils ne sont pas majeurs à votre décès, que je vous souhaite le plus tard possible. Pour ce qui est de ce que vous appelez le champs clos et ses terres, laissez donc les jumeaux décider de ce qu'ils veulent en faire, le jour venu. — Je vous remercie de m'avoir aidé dans mes décisions. — Mais tout le plaisir a été pour moi. Vous êtes un homme de cœur Jean-François. On rentra mais en parlant cette fois de ce que l'on ferait en Angleterre pendant les deux semaines où on y serait. Mon téléphone sonna, c'était Rémi. — Salut Bé, c'est Joris. — J'avais reconnu ta voix, comment tu vas ? — En pleine forme et toi ? — En pleine forme aussi. On se voit tout à l’heure ? — Justement, c'est pour ça que je t’appelle. vous faites quoi ce matin ? — Rien de spécial, pourquoi ? — Je te languis, j'ai plein de choses à te dire. Ça vous dit de venir ce matin, on se baladera en discutant ? — J'arrive bientôt à la maison, je leur pose la question et je te rappelle. — Ok Bé, bisous. Je résumais ma conversation à Victoria. — Vous devriez y aller. Ça me permettra de parler plus tranquillement avec Hélène et Christian. Je n'ai pas apprécié ce qu'ont fait Rose et Arthur. J'ai des choses à clarifier avec eux. Je me suis tus trop longtemps. — Ça ne sert à rien de vous fâcher avec eux pour une histoire d’argent. — Il n'y a pas que cette histoire d'argent .il y a aussi la façon dont ils ont agi envers Hans, mais pas que ça. Et après, une fois rentrée en Angleterre je ferai de même avec Rose et Arthur… Là ça risque d’être un peu plus épique ! — C'est vous qui décidez Victoria. On changea de conversation. — Vous savez que James et Caroline sont impatients de revoir les jumeaux. Caroline les adore. — C'est vrai qu'ils sont attachants mais ils sont tellement turbulents. — C'est des enfants Jean-François. Il faut qu'ils bougent et qu'ils s’amusent. Hans et vous, vous les avez bien élevés. — Oui, enfin j'espère mais ils grandissent trop vite pour moi. On était rentrés. Quand j'avais proposé aux jumeaux, à Hans et à Nick d'aller rejoindre Rémi et Joris fin de matinée, les jumeaux avaient fait directement la gueule. — Mais Papa, on voulait aller jouer avec Peter et Willem ce matin. Ils nous ont invité. — Mais vous aimez bien Joris et Rémi aussi. — Oui mais c'est pas pareil. On va devoir rester assis pendant que vous parlerez. — Et si je téléphonais chez eux pour demander à leurs parents s'ils peuvent venir avec nous, ça irait ? — Ah oui, comme ça c'est cool. Dis papa, on pourra retourner au magasin de glaces, je ne suis pas encore sûr que les glaces hollandaises aient le même goût que les glaces françaises. — C'est quoi cette histoire de glaces Bé ? — Je t'expliquerai plus tard Hans. -- Pas la peine de m’expliquer. J'ai compris que pendant que je discutais avec mes parents vous vous goinfriez de saloperie. — Mais non Hans, on a juste mangé une glace pour voir si… — Ne vous enfoncez pas dans les mensonges. Je vous connais bande de gourmands. — Pa, tu penses à téléphoner aux parents de Peter et Willem ? — Je fais ça tout de suite. Tu crois que tes parents ont leur numéro ? — On l'a, nous, Pa, on te le donne. 62 |