Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) (/showthread.php?tid=74) |
Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 19-06-2021 Nous avons terminé notre repas. Nous regardons les réserves qui nous restent. Gaby a encore du pain et un peu de saucisson, Ben a des fruits, du chocolat, que nous n’avons pas encore entamé, ainsi que trois boîtes de sardines et une boîte de thon ; moi j’ai du fromage et des fruits. Bien entendu nous avons encore chacun des fruits secs et des bonbons au miel. Nous regardons encore le paysage fabuleux qui s’ouvre devant nous. Nous sommes toujours aussi émerveillés qu’au moment de notre arrivée, sur cet éperon rocheux, qui domine la vallée. Il me vient alors en tête une chanson, une ritournelle, qui parle d’un chalet dans la montagne. Nous nous mettons tous les trois à chanter. Puis Ben commence à chanter le générique du film « Heidi ». Nous rions de bon cœur et nous poursuivons par d’autres chants. Nous sommes très contents d’être là, en montagne, heureux de profiter de ce moment présent où nous sommes pleinement nous-mêmes. Nous sommes à la fois spectateurs et acteurs de ce que nous vivons. Spectateurs, car nous dévorons des yeux ce merveilleux panorama et aussi acteurs, car nous avons dû crapahuter pour y arriver sur ce morceau de rocher qui surplombe la vallée. Benoît vient de se coller à moi. Il me regarde dans les yeux et je ne peux résister, moi aussi je plonge mon regard dans le bleu de ses yeux. Les boucles de sa chevelure blonde flottent au vent et le soleil leur donne des reflets brillants. Ma bouche arrive devant celle de Ben, je pose alors mes lèvres sur les siennes. Puis, malgré la présence de Gaby, nous nous embrassons. Nos langues passent la barrière de nos dents puis elles entrent dans une danse folle. Nous ne sommes plus que deux devant ces sommets enneigés, devant tant de beautés données par la nature. Nous profitons de ce moment rien qu’à nous, pour nous dire aussi des « Je t’aime » l’un à l’autre. Une fois notre étreinte terminée, nous nous tournons vers Gaby qui semble un peu perdu dans ses pensées. Je suppose qu’il a pu voir que nous nous étions un peu bécotés. Puis au loin, je vois des nuages gris-foncé qui avancent vers nous. Je préviens Ben et Gaby qu’il est temps de regarder la carte pour voir où est prévu l’endroit pour passer la nuit. En y regardant de plus près, il est assez loin. Vu l’arrivée imminente du mauvais temps et connaissant le chemin pour revenir à la cabane de berger où nous avons logé la nuit précédente, je propose à mes deux amis de rebrousser chemin. Ils sont d’accord avec moi, c’est plus sûr et au moins nous savons par quel sentier nous devons aller pour revenir dans l’abri de berger. Je me place devant, suivi de Gaby et de Ben auquel j’avais demandé de fermer la marche. Depuis un moment Gaby me semble un peu perdu. Je lui demande s’il a pris son « médoc » contre le mal de l’altitude, il m’a dit que oui. J’ai une certaine appréhension, mais je ne sais pas pourquoi. Nous avançons à un rythme relativement calme, il ne sert à rien de courir dans le sens de la pente, c’est pour se rompre le cou en cas de chute. De temps à autre je tourne la tête pour savoir si mes deux compagnons suivent et surtout si Gaby va bien. Au bout d’une heure de descente, je m’arrête pour faire une halte. Il fait déjà plus frais, le soleil a disparu. Je propose à mes deux amis de passer un vêtement en plus pour ne pas prendre froid. Je commence à avoir froid aux mains. J’ai l’impression qu’il ne fait qu’une dizaine de degrés. Nous en profitons pour manger quelques fruits secs, pour reprendre des forces. Nous ne sommes plus qu’à une petite heure de la bergerie. Le ciel est devenu noir, au loin on peut entendre le tonnerre gronder. Nous allons devoir affronter l’orage. Il est temps de se presser. J’ai un peu peur que Gaby ne puisse pas suivre le rythme, il me semble de plus en plus à côté de ses pompes. Je me retourne toutes les minutes. Ben remarque que je suis inquiet, il se rapproche de Gaby, il est deux mètres derrière lui. Je ralentis l’allure, il ne faut pas que je prenne trop d’avance. Je sens que Gaby est à moins de cinq mètres derrière moi. Je me retourne et d’un coup je crie à Ben : Moi : « Attention, Gaby va tomber. » Ben n’a pas le temps de réagir que Gaby glisse sur une pierre et tombe sur la droite, vers le torrent. Un grand plouf se fait entendre. Je lâche mon sac à dos et je me précipite vers l’endroit où Gaby est tombé dans l’eau particulièrement froide. Je suis empreint d’un sentiment d’impuissance, notre ami Gaby est tombé dans l’eau, il n’est pas en pleine forme : des frissons qui me parcourent le dos au niveau de la colonne vertébrale, je suis mal, j’ai peur, je suis tout blanc de trouille ! Moi : « Gaby, Gaby, Gaby. Ben : Gaby, Gaby, réponds ! Réponds-moi ! » J’aperçois Gaby, il est à moins de deux mètres de moi. Je saute dans l’eau, j’en ai jusqu’aux genoux. Je l’attrape par le sac à dos. Ben est arrivé près de moi, il est sur la berge. Je fais pivoter Gaby vers Ben qui le prend par-dessous les bras pour le hisser sur la berge tandis que je prends ses jambes. Je sors de l’eau toujours en tenant Gaby par les pieds. Je le pose en même temps que Ben sur le chemin. Je regarde Ben dans les yeux, je suis apeuré, j’ai peur pour Gaby. Ben le voit dans mon regard, lui non plus n’est pas rassuré du tout. Un peu de sang perle sur le front de notre ami. Il ouvre enfin les yeux. Il se demande où il est, il ne s’est rendu compte de rien ! Il faut que je m’assoie, j’ai les jambes qui flageolent. Ben fait de même, il est blanc comme un linge, il a encore son sac sur le dos. Une minute après, je me reprends, je dis à Ben de se ressaisir lui aussi. Ben ôte son sac. Il vient près de Gaby et il m’aide à enlever son sac qui n’est pas trop mouillé. Je regarde la tête de Gaby, il a une plaie d’environ deux centimètres. Je sors la trousse de secours de mon sac, je nettoie sa plaie et j’y appose un sparadrap assez rigide. Je demande à Ben de m’aider à enlever les habits de Gaby, il ne peut pas rester comme ça, entièrement mouillé, il fait de plus en plus froid. Je regarde dans le sac de Gaby, mais ses habits sont en partie mouillés. Je pense tout de suite à trouver une solution. Je prends ce qui me tombe sous la main dans mon sac, c’est un tee-shirt, je le prends et frotte le corps de Gaby, il faut qu’il se sèche et que sa circulation sanguine soit au moins potable. Ben me passe aussi un de ses vêtement pour frotter notre ami. Une fois plus ou moins sec et déjà rouge, j’enlève mon pull, ma chemise et mon tee-shirt et je les place sur Gaby, je l’habille avec mes habits chauds. Ben cherche un slip dans son sac et une paire de chaussettes. J’ai aussi un pantalon propre et une autre paire de chaussettes. Gaby se laisse faire, il reprend doucement conscience. Je trouve un tee-shirt et un autre pull dans mon sac. Mon short est un peu mouillé, mais je vais le garder. Je change de chaussettes moi aussi, car il ne faut pas que je tombe malade. Une fois Gaby rhabillé, nous mettons le tout dans son sac. Le pain est mouillé, nous ne pouvons pas le garder. Le saucisson n’a pas trop pris, je le place dans mon sac. Je demande à Ben s’il sait prendre le sac de Gaby avec le sien, il a compris et le place devant lui en faisant passer les bretelles par-dessus celles de son propre sac. Je prends Gaby par-dessous les aisselles et je le mets debout. Je lui demande : Moi : « Gaby, ça va ? Gab : Oh Phil, je suis désolé. Je n’ai plus de médoc pour le mal de l’altitude, j’ai perdu ma plaquette ! Moi : Ce n’est pas grave mon pote, on va t’aider ! Tu peux marcher si je te soutiens ? Gab : Je pense Phil, merci. (Un temps de pause.) Ben, je suis désolé ! Ben : Ne t’inquiète pas Gaby, mais il ne faut pas traîner. Moi : Tu as raison Ben, je pense que la pluie ne va pas tarder. » Nous reprenons notre chemin tant bien que mal. Gaby avait froid malgré qu’il ait reçu mes habits chauds et que je l’aie frotté pour le sécher et le réchauffer. C’est Ben qui me signale que l’abri est proche, il est à environ un bon quart d’heure. Ben me demande s’il ne peut pas me remplacer. J’avoue que c’est éprouvant de soutenir Gaby. J’accepte bien volontiers. Je prends le sac « ventral » de Gaby et c’est Ben qui soutient notre ami. Je signale à Ben que je reste devant car il y a un passage difficile et je souhaite que ça se passe au mieux. Effectivement, nous allons arriver à un endroit très escarpé, sur environ vingt mètres de long. Arrivé à ce passage, je me place face à Gaby et Ben, le dos tourné, vers la vallée. Le passage est délicat, je tiens Gaby par les mains et Ben le soutient en lui tenant par la taille. Le chemin n’est pas très large, mais je suis confiant. Je fais entièrement confiance à Ben, je sais qu’il va arriver à aider Gaby pour qu’il reste au milieu de ce chemin de mulets. Au bout de ses vingt mètres, à un endroit plus large, je m’arrête et je m’assois. Je suis hyper stressé, je suis en transpiration, malgré le froid qui rentre au travers de mes vêtements, tellement j’ai eu peur. Ben me demande : Ben : « Phil, ça va ? Tu es si blanc d’un coup. Moi : Ben, j’ai eu si peur ! » Des larmes coulent de mes yeux et inondent mes joues. Je sens que je vais craquer, mais il ne faut pas. C’est Ben qui me dit que nous ne sommes plus très loin du refuge. Je me ressaisis. Je vois alors le regard de Gaby plongé dans le mien. Il a l’air d’un chien battu. Je ne peux m’empêcher de lui sourire, comme si Gaby me demandait de me reprendre, comme s’il avait voulu que cet incident ne fût jamais arrivé. Il se sent tellement inutile, il pense être un poids pour nous. Je m’approche de Gaby et je lui dépose un bisou sur la joue. Deux larmes se sont échappées de ses yeux, je les écrase avec mes deux pouces. Ben a vu ce que je venais de faire, lui aussi me sourit. Moi : « Bon, on y va, j’ai peur qu’il ne commence à pleuvoir et puis les éclairs se rapprochent. Allez Gaby, on y est bientôt ! Ben : Oui Gaby, on est presque au bout ! Courage mon gars on est là, pour t’aider ! Gab : Merci, merci à vous deux, vous êtes si gentils avec moi ! Moi : Go, on y va. » Nous reprenons notre chemin vers cette cabane qui va nous servir de refuge pour la nuit. Je suis certain que l’orage n’est pas loin et qu’il va éclater illico presto ; nous devons nous dépêcher ! Je suis toujours devant, Ben tient Gaby par la taille, ils avancent plus vite, Gaby a compris que c’était une question de minutes pour que le déluge ne nous tombe pas sur la tête, il essaye d’aller plus vite et il mord sur sa chique. Enfin au détour d’un rocher, je vois un toit en pierres sèches dépasser de la rocaille et des herbes rares, c’est notre abri, c’est notre havre de paix qui apparaît. Je le signale à mes deux compagnons. Nous sommes à environ deux cents mètres de cet abri et c’est à ce moment-là que la pluie commence à tomber, doucement et puis de plus en plus fort. Nous arrivons devant la porte et nous nous engouffrons enfin dans ce « refuge » Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 19-06-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Il fallait s’y attendre, Gaby est tombé dans un torrent. Phil est Ben l’aident à en sortir et le soignent. Ils arrivent au refuge, j’espère qu’ils pourront faire un feu qui réchauffera tout le monde. Cela me rappelle une excursion avec l’école où nous nous étions réfugiés dans une cabane à la suite d’une averse, encore des souvenirs qui remontent à la surface en lisant ton récit. Je te souhaite un très bon week-end et t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 19-06-2021 (19-06-2021, 11:40 AM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour pour ton com ! Oui, c'était prévisible, Gaby allait avoir une défaillance et ses deux amis seraient là pour lui venir en aide. Je me souviens encore d'une nuit passée dans un refuge avec un temps à ne pas mettre le nez dehors. J'ai aussi le souvenir d'une averse imprévue qui nous a transpercé lors d'un camp et nous étions trempés jusqu'aux os comme on dit, même les slips étaient mouillés! (Voir début du récit) Merci Daniel de suivre le récit et de laisser à chaque fois un commentaire! Très bon week-end à toi aussi! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 21-06-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Gaby n'est pas bien, Phil et Ben s'en aperçoivent. Gaby a une défaillance et tombe dans torrent. Phil saute dedans et rattrape son ami. Le trajet vers le refuge est difficile car il faut faire attention pour que Gaby ne chute plus. Bien entendu la pluie commence à tomber et l'orage gronde avant qu'ils n'arrivent à se mettre à l'abri. Il semble que Gaby aura besoin de l'aide de ses deux compagnons de route pour aller mieux. Merci Philou pour cette suite très poignante. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 22-06-2021 (21-06-2021, 03:54 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Oui suite difficile, Gaby est tombé dans le torrent, il a eu un malaise. Phil et Ben sont là pour aider Gaby. Le déluge s'abat sur eux, heureusement ils arrivent à l'abri dans la cabane. Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 22-06-2021 A peine entrés nous ôtons nos chaussures, Gaby et moi, elles sont mouillées, détrempées. Gaby commence à trembler, il a froid. Il faut absolument qu’il se réchauffe. Je cherche dans son sac à dos, son duvet, mais celui-ci est très humide, pour ne pas dire mouillé. Il faut pourtant que Gaby puisse se coucher au chaud, et au sec surtout. Je ne vois qu’une chose, c’est de lui donner mon duvet. J’ôte aussi les chaussettes de mon ami et je lui suggère de se dévêtir. Au début il ne comprend pas, mais je lui explique que s’il est « nu », je vais pouvoir le réchauffer. C’est le principe du « corps à corps », je fais passer ma chaleur par ma peau vers la peau de Gaby pour qu’ensuite son corps se réchauffe. Gaby me regarde dans les yeux et il comprend que je ne veux que lui venir en aide. Je demande aussi à Ben : Moi : « Ben, je t’explique le principe du « corps à corps » pour faire passer la chaleur de mon corps vers celui de Gaby. Si je ne le fais pas, il va rester frigorifié et il va tomber malade. C’est urgent d’agir maintenant. Ben : Oui Phil, j’ai bien compris. Vas-y, tu sais ce que tu fais et je te suis. Moi : Peux-tu trouver de quoi allumer un feu, je ne sais pas si j’ai des allumettes dans mon sac. Ben : OK, Phil. Puis je regarde ce qui reste à manger, ça nous réchauffera aussi. Moi : Très bien Ben. Il se peut que je te demande de me remplacer auprès de Gaby, es-tu d’accord ? Car moi aussi je vais avoir froid à un certain moment ! Ben : Bien sûr Phil, j’ai compris le principe. Moi : Merci Ben. Si tu sais aussi, tu peux faire chauffer de l’eau quand le feu sera bien en route ! Ben : Bien entendu, j’ai des sachets de thé dans mon sac. Moi : Tu es incroyable ! Ben : Je sais, mais arrête, tu vas me faire rougir ! » J’aide Gaby à entrer dans mon duvet. Je me mets moi aussi, nu, et j’entre dans mon duvet à côté de Gaby. J’ai pris mon tee-shirt et je frotte le corps de mon ami Gaby. Je sens qu’il a mal, mais il faut continuer. Puis, je me colle à lui et je lui caresse très fort le dos, les bras et les jambes. A peine cinq minutes plus tard, Gaby me dit qu’il sent bien la chaleur monter en lui. De mon côté je commence à avoir froid, mais je reste collé à Gaby, je veux qu’il emmagasine le plus de chaleur possible. Ben de son côté trouve de quoi allumer un feu. Déjà on peut voir les premières flammes. Ben nous apporte des fruits secs pour commencer, ensuite il découpe des rondelles de saucisson. Je suis très heureux de voir que nous parvenons à nous occuper de Gaby comme nous le faisons. Gaby quant à lui ferme les yeux. Il est comme dans une bulle, il ne veut rien laisser paraitre. Ben place nos affaires, nos sacs et nos vêtements mouillés près du feu. Puis il se baisse et ramasse une plaquette de médicaments. Il montre la plaquette à Gaby, il la reconnaît, c’est bien la sienne, celle qu’il a laissé tomber en refaisant son sac au matin. Je suis rassuré, car comme ça Gaby aura plus facile pour le retour vers la vallée et le camp. A un moment je sens que Gaby a des frissons. Je lui caresse énergiquement le dos avec mes mains pour le réchauffer. Je sens la respiration de Gaby se ralentir, il semble prendre conscience du bien que lui procurent mes caresses. Puis de mon côté je repense à cette journée qui avait si bien commencé. Au matin nous nous étions branlés avant de quitter ces lieux. Puis je me remémore notre ascension et ensuite notre descente avant que Gaby ne chute dans le torrent. Je me vois encore bondir, après avoir ôté mon sac à dos, pour sauter dans l’eau pour rattraper Gaby in-extrémise. Puis, c’est la descente vers le refuge où nous sommes maintenant. Je revois notre ami se dévêtir pour entrer nu dans mon sac de couchage, son zizi est minuscule, le mien est lui aussi dans le même état. J’ai fini de revoir en pensées cette partie de la journée. Je caresse le dos de mon compagnon, puis je me revois, il y a presque un an ! Henri est lui aussi dans mon duvet et je lui caresse le dos pour le réchauffer, et ensuite nous nous étions …. Des larmes coulent de mes yeux, mes joues sont maintenant mouillées, je suis mal ! Henri, oui Henri, mon premier amour qui n’est plus. Je l’avais aussi réchauffé après cette pluie diluvienne qui avait mouillé tous les gars de la patrouille ! Mes larmes coulent de plus en plus, inlassablement pour finir par tomber sur l’épaule de Gaby. Gab : « Phil, Phil, pourquoi tu pleurs ! Moi : Heu…. Gab : Phil, je suis désolé ! Ben : Phil, ça ne va pas ? Gab : Je crois que Phil est perturbé par quelque chose. Ben : Oh Phil, je crois savoir. Je suis navré pour toi, ça te rappelle ton ami Henri, c’est ça ! Moi : (dans un souffle) Oui ! Gab : Je ne comprends pas. Ben : On en parle plus tard si tu veux bien. Gab : OK, ça marche. Ben : Tu veux que je prenne ta place Phil ! Moi : Oui ! » Sans plus un mot, Ben se déshabille, il est nu et il vient prendre ma place. J’enfile le pull de Ben sur mon corps, il faut que je me réchauffe aussi. Je vais près du feu et j’y dépose une nouvelle bûche. Je sèche mes dernières larmes, mais l’image de mon ami Henri est ancrée dans mon esprit. C’est comme si c’était hier ! Je ressens encore son odeur, je revois sa frimousse, c’est comme s’il allait apparaître ici, là devant moi, dans une seconde ! Mes yeux laissent une nouvelle fois des larmes s’échapper. Je tente de me retenir, mais c’est plus fort que moi. Puis d’un coup je crie : « Henri » ! L’émotion est si forte que Ben se met lui aussi à pleurer, il connaît l’histoire. Gaby ne dit rien, il n’ose pas dire un mot, il se rend compte que je vis un moment particulier et difficile, que je me remémore un épisode très personnel de ma vie. Je me calme, je reviens « sur terre ». Il y a Gaby, notre compagnon de route, qui a besoin de moi, de nous. Je m’échine à faire tenir la casserole sur le feu pour faire chauffer l’eau pour boire un thé bien chaud pour nous réchauffer. Pendant ce temps-là, j’entends Ben parler à voix basse à Gaby : je suis sûr qu’il lui explique qui est Henri pour moi ! L’orage gronde de plus en plus, il fait presque noir, pourtant il n’est que seize heures ou dix-sept heures. Je me souviens avoir pris dans mon sac une bougie, « au cas où » j’en aurai eu besoin, avant de partir en randonnée : ce moment se présente maintenant. Je fouille la poche latérale, en espérant qu’elle soit toujours intacte. Enfin je la trouve, elle est un peu brisée sur une partie de la base. Cela n’est pas grave, je vais trouver un support la fixer et ainsi déposer le tout sur la petite table branlante qui se trouve sur le mur opposé à la porte d’entrée. Je trouve une espèce de soucoupe ébréchée, elle fait l’affaire. Je fixe la bougie sur son support d’occasion et je l’allume. On y voit déjà mieux. Je prends nos trois gobelets et j’y verse l’eau très chaude pour boire une infusion : j’ai mis au préalable un sachet dans chaque récipient. Ben est toujours coucher à côté de Gaby, dans mon sac de couchage, il lui réchauffe toujours le dos et le torse. Gaby semble déjà moins blanc qu’à notre entrée dans refuge. Je donne les gobelets à mes deux amis. Je bois le mien près du feu. Je remets un bois dans l’âtre. Je regarde les flammes qui montent, elles sont jaune–orangé. C’est fascinant de voir ainsi ce spectacle, les flammes qui lèchent les bûches avec une petite volute de fumée qui panache l’ensemble. Mon corps reprend petit à petit confiance en lui, je suis déjà un peu plus serein. Un bruit énorme se fait entendre, la foudre n’est pas tombée loin ! Il y a maintenant des trombes d’eau qui s’abattent sur ce versant de montagne. Les tuiles en pierres sèches résonnent en faisant un bruit que je n’ai jamais entendu. Je me mets à penser : nous avons eu de la chance de nous abriter. Je suis certain que nous aurions été pris dans cet orage si nous avions poursuivi notre itinéraire initial. Il faut parfois prendre une décision, mais il faut prendre la bonne et je suis convaincu que j’ai pris, avec Ben, la bonne décision. Il fait déjà meilleur dans le refuge, le feu donne une bonne chaleur. Nos vêtements sèchent, des volutes de vapeur d’eau s’en échappe. Je cherche dans un recoin de l’abri si je ne trouve pas une autre bougie. Après quelques minutes de recherche, c’est « bingo », je trouve une boîte avec sept bougies. J’en prends une pour la placer près de la porte, de cette façon la pièce sera déjà mieux éclairée. Je reprends les bols métalliques de mes amis et je leur donne des bonbons au miel. Je vais près de Gaby et je lui mets la main sur le front, je veux savoir s’il n’a pas de fièvre. Non, ça à l’air d’aller, sa température semble bonne. Je lui demande alors : Moi : « Gaby, comment te sens-tu ? Gab : Ça va mieux Phil, j’ai moins froid, mais il me faudra encore du temps pour que je sois bien réchauffé ! Moi : Je n’en doute pas. Tu crois que tu pourras dormir cette nuit ? Gab : Je vais essayer Phil (un moment de pause) merci pour ce que vous faites pour moi ! Moi : Si ça m’était arrivé, tu aurais fait la même chose pour moi Gaby ! Gab : Je ne sais pas si j’aurai eu les mêmes réflexes que toi ou Ben ! Moi : Ne dit pas ça Gaby. Bon, essaye de dormir un peu. Ben, ça va, tu veux que je te remplace ? Ben : Non Phil ça va mieux, j’ai juste un peu froid, mais c’est supportable. Moi : Dans dix minutes je te remplace. » Un nouveau coup de tonnerre vient faire du vacarme. Il pleut toujours autant, la pluie tombe sans discontinuer. Décidément nous avons eu du flair de nous abriter ici. Je dis alors à Ben que je vais préparer son sac de couchage pour le placer près du mien. Celui de Gaby est encore trop humide. Je remarque alors qu’il est possible de fixer les deux sacs pour ne plus qu’en former un plus grand. Ben m’approuve. Je fais le nécessaire pour attacher les deux duvets l’un à l’autre. Voilà qui est fait. Je me dis que si Gaby est placé entre Ben et moi, il aura bien plus chaud. Je signale à Ben et Gaby mon idée. Ils sont ravis, ils savent qu’il est plus facile de cette façon de se réchauffer. Trois corps ensemble donneront plus de chaleur. Je vois enfin une lueur plus vive dans les yeux de notre Gaby. Il n’a pas besoin de parler, je sais qu’il me remercie, qu’il remercie Ben et probablement le ciel aussi d’avoir ses deux amis pour l’aider. Trente secondes plus tard, des larmes quittent ses yeux. Je m’approche de lui et je lui dépose un bisou sur le front. Ben a tout de suite compris et il fait de même. Gaby éclate alors en sanglots. Ben et moi nous l’enlaçons, sans dire un mot. Une fois que Gaby calmé, je me prépare pour me coucher près d’eux. Je vais mettre une nouvelle bûche sur le feu. Je me débarrasse du pull de Ben que je place sur le dossier d’un semblant de chaise. Puis j’entends du bruit au niveau de la porte du refuge. La porte s’ouvre alors avec fracas. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 22-06-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Excellent suspense à la fin, la porte du refuge s’ouvre, qui peut bien venir les déranger ? Un berger ? Un monstre, on disait autrefois qu’il y avait des dragons dans les Alpes ? D’autres randonneurs pris sous l’orage ? Comment réagiront-ils en voyant nos héros nus ? Beaucoup de questions encore sans réponse. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 23-06-2021 (22-06-2021, 05:58 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui, un suspens à la fin de cette suite. Mais qui peut bien ouvrir la porte du refuge alors que c'est le déluge dehors? On peut se demander, comme toi Daniel, si c'est un berger ou une autre personne. Dans un autre récit, il aurait peut-être été question de monstres ou de dragons, ou bien Merlin (l'enchanteur) ! C'est probablement un ou des randonneurs. Nous en saurons plus dans la suite à venir! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois ! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 23-06-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Quelle suite. Gaby a deux compagnons de randonnée extras. Ils prennent soin de lui et tentent de le réchauffer. Le peau à peau est très efficace pour se réchauffer. Phil se souvient alors de ce qu'il a vécu avec Henri, leur premier contact corporel il y a presque un an. Phil pleure, il revoit cette scène déjà jouée avec Henri. Ben prend le relais pour que Phil puisse se reprendre et lui aussi se réchauffer. Mais pourquoi la porte du refuge s'ouvre t'elle avec fracas? Je suppose que se sont des randonneurs surpris par le mauvais temps! Merci Philou pour cette belle suite. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 23-06-2021 (23-06-2021, 11:33 AM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Effectivement Gaby à de la chance d'avoir deux amis comme Phil et Ben! Phil se remémore ce qui s'est passé avec Henri, il y a près d'un an. C'est difficile pour lui. Qui entre ainsi dans le refuge? Nous le saurons dans la prochaine suite. Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire. Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 25-06-2021 Je prends peur, je me demande ce qu’il se passe. Je vois alors une personne entrer en trombe dans le refuge, directement suivie par une seconde personne. La bougie placée près de l’entrée est renversée et heureusement qu’elle se soit éteinte avant de toucher le sol. Il y a des fétus de paille qui jonchent le sol. Je suis là debout, près des sacs de couchages, près de mes deux compagnons, nu, surpris. Ben vient de crier, il a pris peur. Gaby n’a presque pas réagi. Je vois deux personnes vêtues de cape de pluie. La porte est vite refermée. Je suis pétrifié, je ne sais pas ce qu’il se passe en réalité. Puis enfin la première silhouette montre son visage après avoir remonté la capuche de la cape. C’est un jeune gars d’une bonne vingtaine d’année. Il a la tignasse blonde et porte une barbe toute aussi claire. Il dit alors : Gars 1 : « Oh, pardon de vous avoir surpris. Je suis désolé. Ce jeune à un accent valaisan. Il dégouline de partout. Puis il me dit : Gars 1 : Tu sais, nous avons été pris dans l’orage et nous devons nous abriter. Moi : Oh, oui, heu. Désolé pour ma tenue. Gars 1 : Pas de soucis, tu sais je suis aussi souvent à poil. Au fait je te présente mon cousin, Hans. Moi c’est Justin. Moi : Bonjour Justin, bonjour Hans. Han : Bonjour, désolé de pénétrer comme ça, mais vu le temps. (Il a un accent suisse alémanique.) Moi : Pas de soucis, moi c’est Philippe, ou Phil pour faire plus court. Jus : Tu es belge, ça s’entend à ton accent. Moi : Oui, nous sommes au camp international pionnier. Han : Je m’en doute. Comment se fait-il que vous soyez ici en plein orage. Moi : Bon, d’abord voici Ben et Gaby. Nous sommes en montagne pour trois jours. Demain nous rentrons au camp. Jus : Vous avez de la chance d’être à l’abri, les orages en montagne sont très dangereux. Moi : Oh oui, nous le savons. Gaby frissonne de nouveau, Ben reprend ses massages pour réchauffer Gaby. Justin le remarque. Il dit alors : Jus : Il n’a pas l’air en forme ton copain ! Moi : Effectivement, en redescendant pour revenir ici, Gaby est tombé dans le torrent, alors nous le réchauffons en nous mettant collé l’un à l’autre. Jus : Tu sais que c’est la meilleure méthode. Vous avez besoin de quelque chose ? Moi : Non, je pense que ça va aller. Han : Je vois que vous avez trouvé les bougies. C’est une très bonne idée. C’est moi qui les avais apportées la dernière fois que je suis venu. Moi : Désolé, je n’en avais qu’une. Han : Pas de soucis. Je vais rallumer celle qui s’est éteinte lorsque nous sommes entrés. Moi : Je crois qu’il y a encore un peu d’eau chaude, vous voulez un thé ? Jus : Pas de refus Phil. Je vais mettre une autre bûche sur le feu. Han : Je vais ôter mes vêtements, je suis trempé. Hans se déshabille et reste nu, il étend les vêtements près du feu. Puis il prend une autre bougie pour y voir plus clair. Pendant que je prépare les deux thé, Justin ôte à son tour ses habits mouillés. Nous sommes tous nus. Cela ne me pose aucun problème étant naturiste. C’est Justin qui me pose alors la question suivante : Jus : Dis-moi Phil, ça n’a pas l’aire de te déranger que nous soyons mon cousin et moi, nus devant vous. Moi : Non, pas du tout, d’abord je suis naturiste et à la troupe nous avons l’habitude de nous voir nus. Jus : OK. Pas de problème. Nous allons nous poser, pas loin de vous, c’est pour profiter aussi de la chaleur du feu. Moi : Sans problème Justin. Il y a assez de place. Han : (En s’adressant à Gaby) : Ça va mon gars, tu as l’air encore assez pâle. Gab : Oui, ça va mieux, merci. Han : Montre-moi ta tête. OK, je vois, le pansement est bien placé, c’est à peine gonflé. Si tu veux je te donne de l’aspirine pour la douleur. Gab : Je ne veux pas abuser. Han : Ne t’inquiète pas Gaby, je suis secouriste. Je peux te dire que tu as de la chance d’avoir tes deux copains avec toi. Si tu es tombé dans le torrent, avec la température de l’eau, tu as l’air déjà bien mieux maintenant. Gab : Oui, je me sens déjà mieux, j’ai encore des frissons, mais ça va. Han : Phil, c’est toi qui a pris l’initiative de réchauffer Gaby comme ça, en vous collant « corps à corps » ? Moi : Oui, je l’avais déjà fait auparavant. Han : Tu as très bien fait. C’est toi qui a mis le sparadrap sur la plaie de ton copain ? Moi : Oui, dès que nous l’avons Ben et moi retiré du torrent, je l’ai désinfectée aussi. Pourquoi ? Han : Parce que tu as très bien posé le pansement. Moi : Merci Hans. J’ai suivi des cours de secourisme. Je crois que le thé est prêt ! Jus et Han : Merci Phil. Tu es super. Ne prends pas froid, va te coucher, on se charge de ranger. Moi : Merci, je suis exténué. » Je me suis couché auprès de Gaby, Ben lui est placé de l’autre côté. Je sens déjà que Gaby a moins froid. Dès que je me suis collé à lui, je le sens tressaillir. Je regarde Gaby, je vois qu’il esquisse un sourire, il ne sait que dire, il se sent si faible, à la merci de n’importe quoi, il éprouve un sentiment d’infériorité manifeste, il se sent comme un boulet qui est traîné parce qu’il le faut ! Je lui réponds par un large sourire. Gaby me dit tout bas : « Merci ». Après avoir terminé son thé, Justin place les deux duvets qu’il a reliés entre eux près de nous. Il se couche, nu, en attendant Hans. L’orage est fini, il ne pleut presque plus. Il fait encore assez sombre dehors, les nuages sont encore accrochés aux sommets montagneux. Hans éteint deux des trois bougies. Il vérifie que tout est en ordre. Il vient se coucher auprès de Justin. Han : « J’habite dans la région, je connais très bien cette partie de la montagne, c’est pour cela que je dépose ici régulièrement de quoi survivre dans ce refuge, en cas de soucis. Moi : Merci à toi. Mais Justin, tu es le cousin de Hans, mais vous n’êtes pas du même coin ! Jus : Non Phil, moi je suis du Valais. Je viens souvent dans ce coin pour aller et venir en montagne avec Hans. Ben : Vous avez l’air assez complice pour des cousins. Han : Tu as raison Ben, nous sommes souvent ensemble et nous nous apprécions ! Jus : Je ne veux pas être indiscret, mais je trouve que vous vous entendez bien tous les trois. Ben : Oui, nous sommes dans la même équipe aux pionniers. Jus : Mais pas que ça Ben, quand je vois Phil qui est aux petits soins, il y a quelque chose de plus ! Moi : Tu veux dire quoi par « quelque chose de plus » ! Jus : Je veux dire que tu sembles aimer particulièrement bien ton ami Ben ! Ben : Ça se voit tant que ça ? Jus : Je ne me suis pas trompé. Désolé, mais je suis, comment dire, très « sensible » et aussi, hum…, je suis gay ! Moi : Pour nous cela ne pose pas de problème. Oui tu as raison, Ben est mon petit ami ! Jus : Je m’en doutais. C’est comme moi avec Hans, oui, nous nous aimons ! Ben : Heureux de l’apprendre. Cela ne pose pas de problème dans vos familles ? Han : Heu, oui et non ! Nos familles ne sont pas au courant. C’est assez compliqué. Nous ne nous voyons qu’en montagne, c’est plus sécurisant pour nous. Jus : Et toi Gaby, tu es gay ? Gab : Non, je suis juste leur ami. Je suis même très heureux de les avoir tous les deux comme amis. Je, je… je leur dois la vie ! Ils m’ont sauvé aujourd’hui ! (Des larmes coulent de ses yeux) Moi : Arrête Gaby, nous t’avons fait le serment de t’aider durant ce camp et tu le sais très bien, nous sommes de parole tous les deux ! Gab : C’est pour ça que je pleure, vous êtes mes meilleurs amis. Jus : Tu sais Gaby, tu peux être fier d’avoir tes deux amis auprès de toi. Puis tu les as acceptés tels qu’ils sont, des homos. Puis ils vont si bien ensemble. Gab : Merci Justin. Si tu savais ce que je pensais d’eux au début de l’année ! Mais ils savent que les apprécie au plus haut point maintenant. Han : Bon je crois qu’on va se reposer. Il est temps de nous mettre un peu au calme. Ben : C’est une bonne idée. Bonne nuit à vous. Jus : Bonne nuit les gars. Moi et Gab : Bonne nuit. Han : Bonne nuit et qu’elle soit aussi sensuelle ! » Je me demande ce que Hans veut dire par une « nuit sensuelle ». Veut-il dire qu’il songe à avoir une relation intime avec Justin. C’est ce à quoi je songe immédiatement, de prime abord. Il n’a pas fallu trente seconde pour que mon sexe se redresse. Je tourne la tête vers Ben, qui lui aussi a compris la même chose que moi. Avec la dernière bougie allumée, nous pouvons nous voir sans problème. Je jette un coup œil vers Gaby, en même temps que Ben. Notre ami, collé entre nous, tourne la tête d’un côté et puis de l’autre en nous observant. Il nous sourit. A côté de nous, nous entendons Justin et Hans s’embrasser. Ils semblent se caresser aussi. Mon sexe s’est encore durci un peu plus. Je me redresse un peu pour me placer au-dessus de Gaby, Ben fait de même. Nous regardons Gaby et devant lui nous nous embrassons ainsi à pleine bouche. Cela dure quelques minutes. Nous devons nous séparer car cette position n’est pas tenable. Gaby nous donne alors un bisou sur la joue à chacun. Puis il vient poser sa main sur mon sexe dressé. Il fait de même avec son autre main, main qu’il pose sur le zizi de Ben. Il nous regarde. Je suis interloqué. Je me laisse faire, je laisse Gaby entreprendre sur ma queue une masturbation hésitante. Ben lui aussi laisse Gaby lui faire cette caresse au niveau du sexe. Je ne m’attendais pas à ça de la part de Gaby. Au bout de deux minutes, je me suis demandé si je peux aussi procurer un peu de plaisir à Gaby. Je pose alors une main sur son sexe bandé. Il est déjà tout humide de précum. Je m’applique donc à lui rendre ses caresses. Ma main est rejointe par celle de Ben. Nous nous mettons alors à deux pour donner du plaisir à Gaby. Nous alternons les mouvements lents et rapides sur la queue de notre ami. De son côté Gaby nous masturbe franchement. Il sait s’y prendre. Il est certain qu’il se branle régulièrement et donc il sait très bien appliquer les mouvements les plus appropriés pour arriver à ressentir du plaisir. Il caresse avec ses doigts mon gland très humide, il entoure mon pénis avec ses doigts pour remonter jusqu’au frein. C’est au bout de dix bonnes minutes de ce « petit travail » délicat et sensuel que je décharge six jets de sperme qui s’étalent sur mon ventre. Ben aussi jouit peu après moi. Nous poursuivons notre double branlette appliquée sur Gaby, je sens qu’il n’est pas loin de la délivrance, son corps se raidit et il jouit enfin sur nos doigts et son ventre. J’embrasse Ben une nouvelle fois à pleine bouche. Nous sommes heureux de cette partie une peu chaude vécue avec Gaby. Nous reprenons notre position en vue de récupérer. Puis d’un coup Gaby se penche vers moi et me donne un bisou sur la joue. Je tourne la tête vers lui. Gaby s’avance vers moi et dépose ses lèvres sur les miennes. Cinq secondes plus tard il se tourne vers Ben. Il fait la même chose, d’abord un bisou sur la joue et ensuite il dépose ses lèvres cinq secondes sur celle de Ben. Je me pose alors la question de savoir pourquoi Gaby a agi de la sorte. Je ne veux pas lui poser la question maintenant. Je ne veux pas briser ce moment particulier. Ben me regarde et semble avoir les mêmes pensées que moi. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 25-06-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Quelle suite ! Ce sont deux randonneurs qui entrent dans le refuge pour se mettre à l'abri. Ils sont cousins. Ils discutent avec les trois pionniers et de fil en aiguilles les deux cousins sont gays et ensemble, ils savent aussi que Ben et Phil sont en couple. Les deux cousins se font une fellation partagée tandis que Gaby s'aventure à branler ses deux amis. Phil et Ben s'occupent alors du zizi de Gaby. Gaby a-t-il des penchants pour les garçons? Est-ce une passade? Merci Philou pour cette suite. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 25-06-2021 (25-06-2021, 11:50 AM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Oui ce sont deux randonneurs qui viennent s'abriter dans la cabane. Ils sont cousins. Une discussion plus tard, nous apprenons que les deux cousins sont gays et qu'il s'aiment. Ils découvrent aussi que Phil et Ben sont ensemble. La soirée est ponctuée par une fellation réciproque entre les deux cousins. Gaby s'occupent de Phil et Ben en les masturbant. Les deux amoureux rendent la pareille à Gaby en lui prodiguant une branlette à deux mains! Oui c'est étonnant de la part de Gaby. Est-ce pour le fun ou alors il se pose des questions sur son orientation? Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 25-06-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Ce ne sont pas des monstres alpestres, ce sont des randonneurs suisses qui aiment bien se déshabiller et qui sont aussi gays. Des compagnons idéaux, dommage qu’ils n’aient pas avec eux du fromage à raclette et une bouteille de fendant, la soirée aurait été parfaite. Gaby se met à masturber Phil et Ben puis les embrasse, je pense qu’il a voulu leur offrir un cadeau pour les remercier d’avoir pris soin de lui. Il est récompensé par une double branlette. Je t’embrasse et te souhaite un bon week-end. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 25-06-2021 (25-06-2021, 06:28 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Point monstre ni troll, juste des randonneurs suisses. Ils sont tous à poil et gays de surcroit. Point de fromage à raclette ni de Fendant, dommage car c'est super délicieux. Gaby masturbe ses deux compagnons alors que les deux suisses se sucent l'un l'autre. Gaby semble vouloir remercier ses deux amis il est alors gratifier d'une branlette à deux mains! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire chaque fois! Très bon week-end également! Je t'embrasse! Philou |