Récits érotiques - Slygame
GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Version imprimable

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Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - bech - 28-02-2022

En effet.
Malheureusement, beaucoup d'auteurs commencent bien un long récit, mais après quelques années, baissent le rythme et finissent par laisser le récit en plan.  :-X

Donc, si j'ai bien compris, le prof de philo chercherait à passer une agrégation. Comme ça, si après avoir réussi le concours, il rate l'année probatoire, il sera désagrégé.

A moins que ce soit juste pour une certification tentée un peu tardivement dans la vie, mais il serait loin d'être le seul.

Pour ma part, je continue de suivre ce récit.


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 28-02-2022

Même chez les truands, il y a des codes, puis une forme de diplomatie à respecter, un peu comme dans la mafia  8)

Pour un bottom, faire l'amour tous les jours (et mm deux fois), c'est pas forcément évident, Rhonin a vraiment une résistance assez incroyable  :o  C'est plus jouable pour le top, je me dis, surtout que le garçon est un véritable appel au sayxe, il t'inspire pas mal, on dirait  ;D  Après, il me motiverait à réexplorer l'autre rôle, tiens...

Merci, Sira Moloch !


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Tonton Tim - 24-04-2022

Bonjour Moloch,
Je viens de me remettre à jour, et même sis j’avais laissé passé du temps j’ai été un peu déçu d’avoir si peu de chapitre à commenter et si peux de truculents commentaires à lire.

( je parle de ceux du Renardeau qui se sert du récit en vue de pimenter sa vie sexuelle IRL , et je souhaite bien du plaisir au Renadeau si après chaque chapitre de la relecture depuis le début son quarterback en fait une version IRL, et c’est peut être pour ça qu’il craint de ne pas avoir l’endurance de Rhonin )

Mais je comprends parfaitement que l’on peut avoir un moment donné moins de disponibilité pour écrire puisque moi-même je me suis absenté de ce forum durant 6 mois.

Alors sur le contenu, bien sûr j’ai beaucoup aimé ces chapitres où l’on voit tout l’amour mutuel entre les deux personnages et en même temps on constate l’impossibilité d’une relation homosexuelle épanouie et respectée entre homme libre sur cette planète imaginaire .

En tant que grand fan et pratiquant de masssage tantrIque, j’avais espéré que Rhonin fasse durer un peu plus le massage sans en revenir si vite au sexe plus traditionnel  mais son excitation l’a emporté …

Je dois reconnaître cependant le corps de tes personnages est toujours impliqué dans son ensemble et que tu ne prives jamais de nous les décrire dans les moindre recoins.

Donc je te laisse un petit encouragement pour publier un jour une exploration tantra entre ces deux là un peu plus poussée, et si tu as besoin de te documenter sur le sujet avant d’écrire, je serai heureux de partager mon expérience en ce domaine…

Tonton Tim



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 30-05-2022

CHAPITRE CXLI

''Vetus amicus''


Quatre... Burydan et Rhonin firent quatre fois l'amour...

Burydan se dégagea du petit corps de son minet et s'affala à ses côtés. Essoufflé, exsangue, et heureux... heureux comme jamais...

Quatre fois ils se donnèrent l'un à l'autre sans retenue, de tous leurs cœurs, de tous leurs corps, de toutes leurs âmes... le tout entrecoupé de longs moments de tendresse et de câlins... puis les caresses devenaient de plus en plus sensuelles, les baisers de plus en plus langoureux et ils refaisaient l'amour comme des affamés... comme si leur vie en dépendait.

La jolie petite frimousse de Rhonin apparue au-dessus du visage de Burydan. Yeux bleus brillants, petit sourire aux lèvres.

- C'était merveilleux...
- Tout à fait d'accord bébé...

Ils s'embrassèrent et Rhonin bondit sur ses pieds. Burydan adorait le regarder évoluer nu dans la pièce, sa jolie bite pendant mollement entre ses cuisses et ses petits muscles roulant sous sa peau pâle. Et son joli petit cul... surtout son joli petit cul...

Rhonin revint avec un linge humide et entreprit de débarbouiller le corps de son étalon des traces de son sperme... collés l'un à l'autre, Rhonin avait jouit entre leurs deux ventres par le simple frottement de sa queue contre les abdos noueux de son maître... Et Burydan aimait ça. Voir son petit blondinet jouir sans même se toucher, et entendre son petit gémissement d'agonie... ce petit gémissement qui disait à Burydan qu'il pouvait se lâcher et, en quelques puissants coups de reins, rejoindre son minet aux portes du Tiantang.

Une fois son maître débarbouillé, Rhonin se coucha sur lui de tout son long et blottit sa tête sur ses énormes pecs, coussin le plus confortable qu'il connu. Burydan caressa son dos, ses reins et ses mains épousèrent le galbe de ses petites fesses toutes douces.

- Tu l'aimes mon petit cul, hein ?
- Au moins autant que tu aimes ma grosse bite, bébé...
- Oh... tant que ça ?

Et Rhonin éclata de rire.

Burydan caressa son minet un long moment jusqu'à ce qu'il s'endorme dans ses bras.


*
*  *

- Debout mon chéri...

Rhonin papillonna des yeux et se tendit comme un chat. Burydan fixa son érection matinale et faillit se jeter sur lui. Jamais il n'avait eu autant envie d'un garçon, ni aussi souvent.

- Allez, habille toi blondinet. Petits exercices du matin...

Rhonin poussa un soupir à fendre l'âme mais s'habilla. Ils firent leur sport matinal et, rentrés dans leur chambre, après quelques exercices, les corps ruisselants de sueur, ils se retrouvèrent au lit, tête bêche, à se sucer avec application, rivalisant d'impétuosité et faisant en sorte de faire durer ce moment le plus longtemps possible.

Après avoir jouit l’un dans la bouche de l'autre ils firent leur toilette et descendirent pour le petit déjeuner. Comme à son habitude Rhonin dévora à belles dents sous le regard amusé de son beau mâle.

- Que faisons nous aujourd'hui ?
- Nous allons rendre visite à un vieil ami...
- Qui ça ?
- Le marquis de Siorac... ou plutôt le baron, apparemment...

Ils allèrent à l'écurie, sellèrent leurs chevaux et se dirigèrent vers l'Ouest de la ville. Ils arrivèrent dans une rue large où s'alignaient les belles maisons des patriciens de Lutecia.

Burydan repéra la maison du baron de Siorac. Une presse attendait devant la porte. L'esclave de confiance du maître de maison écoutait patiemment les doléances de tout un chacun, griffonnait cela sur un petit morceau de papier et le confiait un un petit garçon qui filait le rapporter à son maître et qui ramenait la réponse.

Burydan mit pied à terre et tendit les rênes d'Arion à Rhonin.

- Attends moi ici bébé...

Il s'avança vers l'esclave assis sur une escabelle.

- Bonjour...
- Bonjour monsieur... puis-je vous aider ?
- Je voudrais voir le baron de Siorac...
- Certes, certes, pour quelle raison ?
- C'est... personnel...
- Oh, monsieur, je suis l'esclave de confiance de monsieur le baron, et c'est à moi de dire à mon maître pourquoi vous désirez le voir...
- C'est juste une visite... amicale...
- Ah, je vois... mais le matin mon bon maître reçoit les suppliques et doléances de ces personnes que vous voyez là... et je ne sais s'il aura le temps pour vous...
- Je suis sûr que si...
- Très bien, pouvez vous me rappeler votre nom ?
- Burydan de Malkchour...

L'esclave pâlit.

- Bu... Bury... Burydan de Malkchour ! LE Burydan de Malkchour ?
- Oui...
- Mais cela change tout... espérez un petit, messire, je vais quérir mon maître.

L'esclave disparut et Burydan fit signe à Rhonin de mettre pied à terre et de le rejoindre.

La porte s'ouvrit vivement et le baron de Siorac apparu :

- Par les dieux mais c'est pourtant vrai ! Quand Lissandro m'a dit que Burydan de Malkchour était à ma porte, j'ai cru qu'il avait perdu la raison... ou abusé de mon picrate, ce qui n'aurait pas été la première, mais c'est bien vous, Malkchour... par Hodin que je suis aise de vous revoir...

Le baron donna une forte brassée à Burydan.

- Mes amis, dit-il à la cantonade, je suis désolé de ne pas être en mesure de vous recevoir ce jourd'hui. Cet homme que voilà à fait un long voyage pour me voir et c'est un honneur pour moi de le recevoir. Repassez demain...

Brouhaha de dépit de l'assistance.

- Qui est ce petit blond ?
- Mon page...
- Il est lui aussi le bienvenu... Basile ?
- Oui maître ?
- Ah, Basile, mène les chevaux de monsieur de Malkchour à l'écurie et que le palefrenier les traite comme si c'était les miens.
- Bien maître.

Le baron passa un bras autour des épaules de Burydan et le fit entrer dans la domus.



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 30-05-2022

CHAPITRE CXLII

''Domum dulce domum''



La domus du baron de Siorac était splendide. Tout respirait le goût et l'opulence. Autour de l'atrium, ou des poissons en carrara crachaient de l'eau cristalline dans un bassin aux bas reliefs ouvragés, des colonnades dans lesquelles des meubles laissaient voir de la vaisselle d'astrium, des bibelots de prix. Sur le murs, des tentures de fine étoffe parsemée de fils d'astrium et de trinium.

Le baron de Siorac fit entrer Burydan dans une grande pièce et le fit asseoir dans un divan confortable. Rhonin allait se mettre à ses pieds, mais Burydan le retint.

- Assieds toi à mes côtés, lui dit-il en simérien. Tu n'es pas mon esclave mais mon page...

Le baron tira sur un cordon et le majordome arriva :

- Amédée, ouvre une bonne bouteille de mon meilleur picrate et demande à la cuisinière de nous préparer quelques casse-gueule. Et dit à madame la baronne que nous avons un invité de marque...
Bien maître...

Le majordome poussa sa bedondaine hors de la pièce et le baron se retourna vers Burydan.

- Alors, Malkchour, qu'est ce qui vous amène en Mesmera ? Êtes-vous en chasse ?
- Du tout, monsieur le baron. Je ne suis plus chasseur de prime du duc...
- Oh, il vous a désoccupé ? Ce n'est pas à cause de nous j'espère...
- Non, j'ai démissionné. Comme le fit mon maître en son temps, je parcours Genesia pour me mesurer aux meilleurs épéistes. Après Siméria, mon voyage m'a conduit à Mesmera, et je me suis dit que j'allais rendre visite au marquis de Siorac...
- Et vous avez eu raison, mon ami. Vous serez toujours le bienvenu céans... je sais ce que je vous dois...

La baronne, Luna, entra dans la pièce.

- Mon ami, ma chambrière m'a dit que nous avions un invité de... Par les dieux, messire de Malkchour...

Et elle pâma.

Le baron et Burydan l'étendirent sur un des divans.

- Des sels !

Ramener à la réalité grâce à un flacon de sels, la baronne balbutia :

- Messire de Malkchour, est-ce bien vous ?
- Oui madame...
- Êtes-vous... êtes-vous venu nous saisir pour nous ramener au duc ?
- Madame, je ne l'ai pas fait à l'époque, sur mon territoire, et je ne le ferai pas plus aujourd'hui dans un pays étranger, surtout quand votre mari est si haut dans l'état et si proche de l'empereur.
- Oh, mille excuses messire, mais je n'arrive pas à chasser de mes pensées les atrocités que ce misérable duc voulait nous faire subir...
- N'ayez crainte, madame, c'est une visite amicale et... intéressée...
- Intéressée ? dit le baron.
- Oui, monsieur le baron. Je me suis laissé entendre dire que vous étiez un des conseillers de l'empereur...
- Conseiller, pas officiellement, mais il est vrai que Flavius me demande parfois mon avis sur quelque sujet...
- Aussi, je me demande si vous pourriez lui toucher un mot ou deux pour moi...
- Évidemment...
- J'aimerais pouvoir combattre en duel son maître d'arme... croyez vous cela possible ?
- Sans aucun problème... mais sachez, Malkchour, que le maître d'arme de l'empereur, Dominus Vobiscum, est un bretteur hors pair...
- Sinon où serait l’intérêt, monsieur le baron ?
- Eh bien c'est dit... dés demain j'en parlerai à l'empereur.
- La grand merci à vous, monsieur le baron...
- A une condition, toutefois...
- Je vous écoute.
- Que vous cessiez de m'appeler ''monsieur le baron''. Appelez moi Pierre, comme le font mes amis...
- Comme vous voudrez, Pierre. Si vous m'appeler Burydan, comme le font mes amis...

Les deux hommes se sourirent.

- Puis-je ajouter une condition, demanda Luna.
- Madame, ordonnez, dit Burydan.
- Que vous gitiez céans...
- Madame, nous avons trouvé à nous loger dans une très belle auberge et je ne voudrais pas vous déranger...
- Babille bahou... vous êtes un ami des Siorac, et les amis des Siorac ont toujours une chambre qui les attend... et nous en trouverons même une autre pour votre petit page tant joli... mais muet, apparemment...
- C'est juste que Rhonin ne parle pas le mesmérien. Il ne parle que simérien ou utopien...
- Eh bien nous parlerons donc en utopien, dit le baron.
- Donc cela est dit, messire de Malkchour ?
- Burydan, madame...
- Cela est dit, Burydan ? Et cessez de me madamer, appelez moi Luna...
- Cela est dit, Luna, si Rhonin peut dormir dans la même chambre que moi...
- Fi donc, mess... Burydan... vous aurez chacun votre chambre...

Le baron se tortilla, mal à l'aise, sachant très bien pourquoi Burydan voulait que Rhonin dorme dans la même chambre que lui.

- Il se trouve, mad... Luna... qu'une ancienne blessure me fait parfois m'étouffer et seul Rhonin sait comment me masser la gorge pour m’éviter de mourir dans d'atroces souffrances...
- Ah, dans ce cas, cela change tout... nous ferons mettre un petit lit d'appoint pour lui...
- Dans ce cas, Luna, j'accepte du bond du cœur...
- Parfait... où gitez-vous?
- A la ''Sole Pleureuse'', rue des Mignons.
- Parfait, je vais envoyer des esclaves chercher vos bagues...
- Madame, nous pouvons emménager demain et...
- Et vous allez emménager dés ce soir, et ce n'est pas négociable... et pour l'amour des dieux cessez de me madamer ! dit-elle en menaçant Burydan du doigt.

Burydan s'avoua vaincu. Il accompagna les esclaves du baron jusqu'à son auberge et emménagea avec Rhonin dans une superbe chambre.

- Nous étrennerons cette chambre dés ce soir, bébé... prépare toi à mordre l'oreiller... tu n'imagines pas à quel point j'ai envie de toi...
Oh, chic alors...

De retour au salon, Burydan demanda :

- Monsieur le ba... euh je veux dire, Pierre, comment vont Amandine, Charlotte et Pierre-Emmanuel ?
- Oh, on ne peut mieux. Charlotte est tombée éperdument amoureuse d'un bel officier de l'armée impériale. Elle l'a épousé et m'a donné deux beaux petits enfants, un garçon et une fille. Amandine, elle, a épousé un neveu de Flavius. - Lorsqu'elle a vu ce grand gaillard, blond comme les blés aux yeux aussi bleu... que ceux de votre page... elle en est tombé raffolée, et ils m'ont donné un autre petit fils qui est la prunelle de mes yeux... et Pierre-Emmanuel est entré en formation militaire... au plus grand dam de ma femme qui craint pour son petit chéri...
- Y a-t-il encore des guerres en Mesmera ?
- Non. Seulement quelques soulèvements populaires sporadiques. Mais que voulez vous, ma femme est une mère poule...
- Puis-je vous poser une question quelque peu indiscrète, Pierre ?
- Bien sûr.
- Vous êtes parti en catastrophe de Brittania avec 15 000 lunars. Et cette maison, votre manoir, vos terres... même si Flavius est très... généreux...
- Oh, c'est très simple... je suis riche... grâce à mes terres...
- C'est à dire ?
- C'est à dire que je suis le baron qui produit le plus de nourriture de tout l'empire, et de toute première qualité.
- Vraiment ?
- Vraiment, et grâce a un de nos compatriotes...
- Un Utopien ?
- Oui. Avez-vous déjà entendu parler d'Aristide Torchia ?

Ce nom disait quelque chose à Burydan. Il fronça les sourcils et fouilla ses mérangeoises. Et il se rappela avoir lu ce nom dans l'un des livres de Gershaw.

- N'est-ce pas cet homme qui a été brûlé vif pour sorcellerie.
- Si, c'est bien lui...
- Mais c'était il y a plus de...
- Deux cents ans... oui...
- Je... je ne comprends pas...
- Aristide Torchia a été brûlé vif parce qu'on pensait qu'il avait fait un pacte avec les puissances chthoniennes car on ne comprenait pas comment il pouvait produire tant de nourriture et toute de première qualité. On a dit qu'il arrosait ses champs avec du sang de nouveaux nés, qu'il sacrifiait de jeunes vierges pour faire pousser ses arbres fruitiers, qu'il égorgeait de jeunes garçons pour faire mûrir plus vite ses céréales, et autres horreurs toutes fausses, évidemment. Il se trouve que ce Torchia a écrit un livre...

Le baron se leva, se dirigea vers un meuble et ouvrit un petit coffre. Il en sortit un ouvrage ancien.

- Peu de gens on vu ce livre, Burydan, et c'est le seul exemplaire.

Burydan ouvrit le livre. Il y avait des tableaux, des mesures, des conseils pour produire plus et mieux d'à peu près tout ce qui pouvait pousser.

- Ce livre, poursuivit le baron, m'a été vendu dans un lot d'ouvrages en utopien que j'ai acheté à mon arrivée en Mesmera. Je ne sais comment le vendeur l'avait eu, vu qu'il était censé avoir été brûlé en même temps que son auteur. Mais j'ai décidé de voir s'il était efficace. Et il l'est, croyez moi. Mes terres produisent beaucoup plus que toutes les autres terres de Mesmera, et je n'ai jamais eu à sacrifier la moindre vierge pour cela...
- Ainsi Aristide Torchia a été brûlé...
- Par sottise. Parce que les gens ne comprennent pas ce qui sort de l'ordinaire...

Burydan feuilleta le livre. Le baron de Siorac sourit.



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 30-05-2022

CHAPITRE CXLIII

''Iterum atque iterum''



Arrivé dans l'intimité de leur chambre Rhonin se dirigea vers son maître d'une démarche féline. Il l'enlaça et posa sa tête sur sa poitrine. Burydan l'enveloppa de ses bras musclés et le serra très fort contre son corps chaud. Rhonin releva sa jolie frimousse vers lui, ses grands yeux bleus réclamant un baiser... que Burydan s'empressa de lui donner. Un long baiser profond, humide et langoureux. Il brûlait de désir pour son petit minet. Il avait envie de lui arracher ses vêtements, de le jeter sur le lit et de le besogner jusqu'à ce qu'il s'évanouisse de plaisir Malgré la journée qu'ils avaient passé au lit, faisant et refaisant l'amour comme des bêtes, il avait de nouveau envie du petit corps de son blondinet. Rhonin ne pu retenir un gémissement quand Burydan approfondit encore le baiser, l'étouffant pratiquement de sa langue.

Il se recula, laissant Burydan la bouche ouverte et la langue sortie. Il commença à caresser le corps de son beau mâle. Ses épaules larges, ses biceps durs comme la pierre, ses flancs épais et posa sa main sur son entrejambe. Il commença à masser la phénoménale érection de Burydan.

Il entreprit de retirer la chemise de son étalon. Celui-ci s'apprêtait à lui rendre la pareille, mais Rhonin dit :

- Non, laissez votre esclave vous dévêtir, maître...

Burydan sourit. Rhonin voulait jouer au maître et à l'esclave... soit, il se laissa faire.

Une fois son mâle torse nu, Rhonin le caressa, adorant voir ses muscles tressaillir sur son passage, et saisit les énormes pectoraux à pleine main pour an apprécier toute la fermeté.

Il se mit à genoux et enleva les chaussures et les chaussettes de Burydan. Il le regarda, sourit, et se pencha. Il couvrit ses pieds de gros baisers mouillés avant de les lécher avec application.

Burydan regardait son petit esclave, prosterné devant lui et il banda encore plus fort. ''T'inquiète pas, bébé, pensa-t-il, lorsque ce sera à mon tour de te déshabiller, je vais bien m'en occuper de tes petits petons...''

Une fois les pieds de Burydan brillants de salive, Rhonin se remit à genoux et commença à lécher les abdos noueux tout en dégrafant lentement les chausses de son mâle. Il les fit glisser le long des jambes musclées, les enleva et regarda le sous-vêtement de Burydan déformé par une belle érection. Il caressa la queue à travers la fine étoffe, puis frotta son visage contre elle avant de la couvrir de baisers et de la lécher et la mordiller tout doucement.

Rhonin se releva. L'étoffe était devenu presque transparente tellement il l'avait lécher et on devinait la couleur sombre de la bite de son maître à travers.

- Allongez vous sur le lit, maître...

Burydan s'allongea, se cala contre les oreillers pour ne manquer aucune miette du spectacle qu'il savait imminent. Et il ne fut pas déçu. Rhonin commença à s’effeuiller lentement... très lentement...

Sa chemise tomba au sol. Il se caressa nonchalamment le torse et agaça de ses pouces ses petits tétons roses. Il passa sa main sur son ventre en massant son érection et en se mordant les lèvres. Il enleva ses chaussures et ses chaussettes et fit tomber ses chausses. Son sous-vêtement était déformé par une sublime érection. Il se retourna et enleva le dernier morceau de tissu qui masquait encore son corps. Burydan saliva en voyant apparaître son superbe petit cul tout rond, tout doux, tout chaud... Rhonin caressa ses fesses en regardant Burydan intensément. Il les écarta et se pencha pour montrer son petit trou palpitant à Burydan, qui le regardait, fasciné, en se caressant la queue, tellement dure qu'elle lui faisait presque mal.

Rhonin se retourna, mit les mains derrière la tête et exposa aux yeux avides de son maître sa bite dure comme la pierre, fièrement dressée.

- Viens sucer la gosse bite de ton maître, esclave !

Rhonin sourit, se mit à quatre pattes sur le lit et s'avança entre les cuisses écartées de Burydan. Il lui retira son sous-vêtement, faisant apparaître sa grosse queue, complètement décalottée et luisante de désir. Il la prit dans son poing, la contempla sous toutes les coutures et commença à l’embrasser et la la lécher avec application. Il planta ses yeux bleus dans les yeux gris et avala le gland joufflu.

- Oh oui... dit son maître.

Rhonin s'appliqua, suçant le beau morceau de chair palpitante. Il prit son temps pour s'approprier les dimensions plantureuses ce cette belle queue, avant de l'avaler complètement, jusqu'à la garde. Burydan poussait des gémissements rauques à chaque fois que son blondinet le prenait en gorge profonde et caressait ses beaux cheveux blonds, accompagnant ses hochements de tête.

- Arrête, esclave, arrête...

Rhonin sortit la bite dégoulinante de salive de sa bouche, s'essuya les lèvres d'un revers de main et regarda Burydan, le sourcil interrogateur.

- Tu vas me faire jouir... A quatre pattes !

Rhonin obéit. Son maître passa derrière lui et appuya entre ses omoplates.

- Cambre toi !

Rhonin se pencha en avant et cambra ses reins.

- T'as envie hein... t'as envie de te faire bouffer la chatte ? Dis le !
- Oh oui maître, léchez moi...
- Supplie moi...
- Oh je vous en supplie, maître, léchez mon petit trou...

Burydan sourit, cracha sur l’œillet de son minet et le lécha comme un dingue, encore et encore.

Rhonin gémissait comme un perdu, couinait quand il sentait la langue de Burydan le pénétrer, feulait quand il sentait ses doigts élargir son entrée, et mourait d'envie de se faire prendre comme une bête...

- Oh je n'en peux plus, maître, j'ai le cul en feu... baisez moi, maître, je voue en supplie, baisez votre petit esclave...

Burydan cracha dans sa main et lubrifia sa grosse bite. Il la fit rebondir sur les fesses de Rhonin.

- Tu sens ? Tu sens à quel point elle est dure ? Je vais te faire couiner, esclave. Je vais t’en mettre plein le cul et te faire japper comme un chiot !

Burydan appuya son gland contre l'entrée de son blondinet et le pénétra d'un lent mouvement régulier, sombrant dans la chaleur brûlante de son minet. Il lui mit les derniers pouces d'un petit coup de reins sec, arrachant un hoquet à Rhonin.

- Tu la sens ? Tu la sens ma bite ?
- Oh oui maître...
- T'aimes ça, hein, t'aimes avoir une grosse bite dans le cul...
- Oh oui, maître, j'aime sentir votre queue me remplir complètement... limez moi, maître, ramonez moi mon petit cul...

Et Burydan lima son petit esclave en levrette, variant les rythmes et la profondeur de la sodomie. Il le fit changer plusieurs fois de position pour faire durer le plaisir aussi longtemps que possible.

Caler entre les cuisses de Rhonin, Burydan allait et venait en lui. En appui sur un des ses avant-bras, il avait planté ses yeux dans les siens et avait poser une main sur sa bouche pour étouffer ses cris de plaisir. Il se tortilla et trouva l'angle parfait pour rosser la petite glande à étincelles (1) de son blondinet. Il le martela, le pilonna comme un forcené en grognant. Rhonin était en transe.

- Tu la sens ma bite, tu sens comme elle te nique ?
- Mmmmm.... mmmm...

Burydan se lâcha complètement et il vit... il vit les yeux bleus de Rhonin chavirer... il enleva sa main pour entendre le petit gémissement de son minet... ce petit gémissement d'agonie qu'il poussait quand il jouissait... et Burydan adorait ça...

Burydan se coucha contre son minet, enfouit sa tête dans son cou et lui donna plusieurs puissants coups de reins. Tout son corps se tendit et, dans un rugissement rauque, il noya les entrailles de Rhonin de sperme chaud, sa bite pulsant à chaque giclée. Puis il se vautra sur lui, humant à plein poumon les effluves musquées du petit corps en sueur de son blondinet, mélangées à celui de leurs foutres.

Ils mirent un long moment à revenir à la réalité. Burydan regarda Rhonin. Sourire aux lèvres. Il lui piqua un petit bisou et les grands yeux bleus s'ouvrir, brillants.

- Je suis désolé bébé...
- Dé... désolé... de... de quoi ?
- Je me suis laissé un peu... emporté... je n'aime pas être... méchant avec toi... tout ce que je t'ai dit c'était... c'était...
- Tout ce que tu m'as dit c'était un jeu... j'aime être ton petit esclave sexuel de temps en temps... souvent, même... et puis tout ce que tu m'as fait... ou fait faire... c'était... génial... et tu m'as de nouveau fait jouir comme un perdu sans que j'ai besoin de me toucher...
- Je t'aime bébé...
- Moi plus...

Burydan sourit. Ils s'embrassèrent, se débarbouillèrent et se caressèrent un long, un très très long moment avant de s'endormir, enlacés et heureux.



(1) : © mon renardeau chéri.



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 30-05-2022

CHAPITRE CXLIV

''nobilitatis obligat''



Les esclaves du baron de Siorac furent surpris de voir Burydan et Rhonin debout à l'aube. Et encore plus surpris de les voir habillés en tenue d'exercice. Après une petite heure ils rentrèrent et se mirent aux pompes, abdominaux etc... Essoufflé, Rhonin regardait le corps nu de son maître ruisselant de sueur. Essoufflé, Burydan regardait le corps nu de son blondinet, trempé. Ils se sourirent et se jetèrent l'un sur l'autre.

Rhonin était couché sur le dos et Burydan à quatre pattes au dessus- de lui, tête bêche. Il s'avança et dit à son minet :

- Bouffe moi la chatte !

Rhonin ne se fit pas prier. Il empoigna les fesses musclées de son beau mâle, les écarta de ses pouces et se mit à laper l’œillet palpitant comme un affamé. Burydan gémit et se jeta sur la jolie bite de son blondinet.

Burydan sentit que Rhonin allait jouir. Il s’agrippa à ses cuisses et la queue de son minet explosa dans sa bouche, la noyant de foutre chaud. Burydan avala tout sans en perdre une goutte et se retourna. Il mit ses genoux de part et d'autre du corps de son minet, saisit sa queue et se mit à se branler. Rhonin ouvrit la bouche et sortit sa petite langue rose. Burydan jouit. Une giclée stria le visage de Rhonin et Burydan lui fourra sa bite dans la bouche, la noyant de sperme.

Burydan sourit, lécha la traînée sur le visage de Rhonin et ils s'embrassèrent à pleine bouche. Après force caresses, baisers et papouilles ils se lavèrent avec application, s'habillèrent et descendirent.

- Salutations matinales, Burydan, dit le baron de Siorac.
- Salutations à vous Pierre. Vous êtes très élégant.
- C'est que je vais voir l'empereur dés le petit déjeuner gloutit. Il faut que je lui parle de votre demande...
- La grand merci à vous...
- Malkchour, j'ai l'habitude, après avoir vu l'empereur, de me rendre aux bains impériaux en compagnie de quelques amis... vous et votre petit page aimeriez m'y accompagner ?
- Avec le plus grand plaisir.
- Parfait. Je laisserai votre nom au préposé aux bains. Retrouvons vers... 10 heures 30...
- Nous y serons.
- Bien. A plus tard dans ce cas...

A 10 heures 29 minutes et 56 secondes, Burydan et Rhonin, vêtus de serviettes immaculées autour des reins, arrivèrent dans les bains impériaux. Et cela n'avait rien à voir avec les bains publics. Tout était en marbre rehaussé d'astrium, de trinium et de ventium, des jeunes filles à moitié nues versaient des onguents sur les corps des patriciens, qui les pastissaient (1) nonchalamment.

- Burydan, dit la voix du baron de Siorac, tirez par ici.

Burydan et Rhonin se dirigèrent vers un petit bassin où trois hommes, plus le baron de Siorac, barbotaient. Deux jeunes filles vinrent les débarrasser de leurs serviettes et ils entrèrent dans l'eau.

- Messieurs, dit le baron de Siorac, je vous présente mon grand ami Burydan de Malkchour et son petit page Rhonin. Malkchour je vous présente le baron d'O, qui a plus de titres de noblesse que l'empereur lui même mais le nom le plus court qu'oncques ne vit, le baron de Peyrepertuis, dont le harem fait pâlir d'envie Flavius lui-même, et le baron de Quéribus, béjaune point tant écervelé que beaucoup d'autres.

Le baron d'O était un homme d'une cinquantaine d'années, un peu enveloppé, qui fit un petit sourire à Burydan et à Rhonin Le baron de Peyrepertuis était lui un homme dans la quarantaine, long et fin, avec un visage grave. Il fit un petit signe de tête aux nouveaux venus. Le baron de Quéribus était un jeune homme d'une vingtaine d'années, blond comme les blés avec de grands yeux bleus et un corps superbement musclé. Il fit un immense sourire à Burydan et à Rhonin.

Ils discutèrent un long moment, posant un millions de questions à Burydan, d'où il venait, où il allait, comment était la situation en Utopia, et en Siméria etc... Burydan remarqua que le baron de Quéribus le regardait intensément, ainsi que Rhonin.

Une fois leurs ablutions terminées ils se séparèrent et Burydan, Rhonin et le baron de Siorac retournèrent au logis.

- Veuillez excuser le baron de Quéribus, Malkchour...
- Plaît-il ?
- Je veux dire, la façon dont il vous dévisageait...
- Sait-il que... que je suis...
- Bougre ? Je le pense...
- Ah... est-ce un problème ?
- Burydan vous êtes en Mesmera, pas en Brittania. Ici, ce que vous faites dans votre lit... ou ailleurs... et avec qui vous le faites ne regarde que vous... l'empereur lui-même a dans son harem quelques jeunes garçons peu farouches... et la plupart des grands nobles et même certains bourgeois aussi...
- Dans ce cas pourquoi le baron me dévisageait-il il ainsi ?
- Parce que je crois que vous lui plaisez... et votre petit page aussi...
- Le baron est... ?
- Eh oui...
- Il faut avouer qu'il est très beau...
- En effet. Et il le sait... je peux vous donner son adresse si jamais vous....
- Merci, dit Burydan, mais Rhonin ne me le pardonnerait pas...
- Vous ''pardonner'' . N'est-il pas que votre petit ''page''...
- Il est bien plus que ça...

Siorac sourit.

- Eh bien je vous conseille de le garder près de vous. Il est tant joli qu'il va faire tourner bien des têtes...
- Il est la prunelle de mes yeux... et ma friandise... et je ne partage pas mes friandises...

Le baron de Siorac éclata de rire.

De retour au logis, devant un verre de picrate, le baron reprit :

- J'ai touché un mot à l'empereur de votre requête. Et il a accepté.
- Parfait...
- Toutefois il y met une condition.
- Laquelle ?
- Que vous ne combattiez pas son maître d'arme mais son neveu...
- Allons bon... son neveu... votre gendre ?
- Non, son frère, qui n'est autre que le baron, de Quéribus...
- Et pourquoi ?
- Tout simplement parce que Quéribus à été l'élève du maître d'arme de l'empereur,  Dominus Vobiscum, et l'élève a dépassé le maître, l'ayant vaincu à plusieurs reprises.
- Dans ce cas... quand...
- Dans trois jours










Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - fablelionsilencieux - 30-05-2022

Hip hip hourra !  ;D

Il pleut des suites genésiennes, pour notre plus grand plaisir.

Merci messire Moloch de Labelplum  Wink



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 31-05-2022

Hmmm ! Je serai toujours un peu jaloux des petits mecs comme Rhonin, autant que légèrement inquiet des attentes du Burydan correspondant, même si sa maitrise de son 'arme' serait rassurante  Wink

Je commence à connaitre les lieux, je me doutais qu’il y avait un jeu de mots sur le nom du maître d’arme, Maître Vobiscum ? Et de fait, liturgie catho, messe en latin, mais qui connait ça ?  :o

Idem pour les amis du baron, Peyrepertuis et Quéribus étant des forteresses, le dernier est le seigneur du château d’eau ?  ;D

Héhéhé ! La chambre commune chez les Siorac est finement négociée, Luna ne doit pas forcément savoir que Rhonin lui masse la trachée de l’intérieur, sinon que Burydan exécute lui-mm la procédure, en fait…  :Smile

J’adore le plot twist de la mort qui tue, le duelliste inattendu avec qui il va croiser le fer, du moins dans un premier temps… A la place de Quéribus, je négocierais une récompense en cas de victoire, genre être pris en sandwich entre Burydan et Rhonin… Et en cas de défaite, une consolation dans la même géométrie  ;D

Bon retour, Sire Moloch  Wink