Bébé - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Bébé (/showthread.php?tid=154) |
RE: Bébé - gaetanbg - 04-08-2023 Bonjour à tous , 2 chapitres de suite et pas un lundi , non , je ne suis pas devenu fou . je pars 2 semaines en vacances et je ne prends pas mon ordi . j'adore voyager léger . bises à tous . RE: Bébé - KLO7514 - 04-08-2023 Bien cher Gaétan, Impossible de lire cet épisode sauf sur la messagerie elle-même. J'ignore pourquoi. Tu parles de 2 chapitres et je crois n'en avoir lu qu'un seul : il commence chez le Papé et se termine suite au coup de téléphone "Victoro-Williamique". Je vois d'ici les jumeaux porter la traîne de Catherine en faisant les clowns dans l'allée centrale de la chapelle de St-Peter's abbey! Ça ne devrait pas manquer de sel surtout qu'avec un costume de pages, gants et bas blancs, les French dukes auraient tous les "People" braqués sur eux...Ah, voilà un mariage dont on parlera encore dans un siècle ! P.S : bonnes vacances à toi et...quelques autres. RE: Bébé - bech - 04-08-2023 Moi, c'est l'inverse. Comme KLO7514 commente plus vite que son ombre, ce n'est qu'aujourdhui que j'ai vu qu'il y a eu un chapitre le 31 juillet. Donc, 3 chapitres vus d'un coup :
Voila. Sinon, un message plus personnel, c'est dommage que toi gaetanbg, tu ne sois pas allé à Montpellier au moins 2 ans plus tôt, on aurait pu s'y rencontrer. Moi coté ordi, j'ai fait l'inverse. Pour un peu plus de 3 semaines à Leucate, j'ai pris 3 ordinateurs :
RE: Bébé - KLO7514 - 05-08-2023 Ah, enfin, après quelques tripatouillages, j'ai réussi à obtenir la seconde partie dont tu nous as gratifiés, cher Gaétan. Tu y évoques Noël, le vieil olivier qui sera greffé par ton Papé et les suites du repas du jour de Noël pour Tonin et son frère. Ce sont des choses, certes impressionnantes pour des enfants mais qui arrivent de temps à autre et nous rappellent que nous sommes faillibles... RE: Bébé - gaetanbg - 21-08-2023 Je n'avais pas dit ça que Tim arrivait en courant. Il avait une tête de déterré. – Ha, tu es là ma puce. On te cherche de partout avec ta Maman. Tu nous as fait peur de disparaître comme ça. – Mais je vous ai dit que je sortais mais vous ne m'avez pas entendu parce que vous vous criez dessus. – Bé, hier… – Je sais, Tim, Adeline m'a expliqué. – C'est les mélanges, tu sais. – Oui, c'est souvent l'excuse qu'on donne. Tim, tu ne bois jamais. Alors rien d'étonnant à ce que tu aies pris une cuite si tu as bu autant que ton beau-frère. – C'est fini, je ne recommencerai plus jamais. Je suis trop mal, là. On rentre voir Maman ? Tu viens boire un café, Bé ? – Non merci, Tim, je me rentre. J'arrive de courir, je me suis arrêté chez mes grands-parents pour discuter un peu et là, comme tu as retrouvé Adeline, je me languis d'une bonne douche. Je repartis en courant et quand je rentrais, les chiens arrivèrent vers moi en courant. Ils me suivirent en jappant. Comment ça se fait qu'ils étaient dehors, d’ailleurs ? Romulus me donna la réponse, il ouvrit la porte devant moi … en sautant sur la poignée ! l'après-midi on alla arracher les petits oliviers sauvages et je pris quelques branches pour les greffer. [i]Sur les douze que firent Cyprien et mon grand-père, neuf réussirent, un ne repris pas en terre et les deux autres nous feront des olives normales. Mais il fallut attendre 10 ans pour avoir une récolte digne de ce nom, même si au bout de 4 ans, on ramassait déjà quelques olives. [/i] Les vacances de Noel finies, la routine recommença. Et dès le début avril, les jumeaux étaient intenables. Ils allaient avoir 5 ans. On fit ça le dimanche et tout le monde était présent. Une des dernières photos que je fis fut Papé Cyprien assis sur le canapé avec Cyprien junior et Augustin, chacun assis sur une de ses jambes. On avait acheté un appareil photo numérique à chacun des jumeaux et à Adeline. Mais le fait marquant de l'anniversaire c'est que Holly poulina ce jours-là ! Les petits étaient sortis s’amuser et c'est un Gus, tout affolé, qui arriva en pleurant. – Papa, vite, Holly elle est couchée et elle pleure. Je partis en courant voir ce qu'il se passait et quand je vis deux petits sabots qui dépassaient, je retournais vite à la maison appeler le vétérinaire qui me dit qu'il arrivait aussi vite que possible. Et, avec la famille, je retournais voir Holly. On voyait maintenant une partie des pattes. – Bé, attrapes les et tire dessus quand elle poussera. – Tu es sûr Papé ? – Mais oui, couillon, que j'en suis sûr, c'est pas le premier poulain que je ferai venir au monde. Allez ! Il avait dit ça d'un ton agacé. Je fis donc ce qu'il me dit. Holly se redressa. Elle poussa et je tirais. La tête du poulain sortit. Et quelques poussées plus tard un magnifique poulain Shire, noir et très partiellement blanc aux pattes, comme sa mère, venait au monde. Holly se retourna et commença à le lécher. Holly eut une autre contraction et éjecta son placenta. Le poulain essayait déjà de se redresser, tout titubant, et ça faisait rire tout le monde. J'allais enfermer les mules et la jument parce que ça contrariait Holly de les voir venir renifler son bébé. Le vétérinaire arriva enfin et constata la naissance. Le petit avait réussi à se redresser mais il était planté les quatre pattes écartées. Il essaya de faire quelques pas et tomba. Puis il se redressa et il fallut le guider pour trouver les tétines. – Papa, regarde! Holly elle mange ce qui est sorti de son ventre. – C'est normal, mon p’tit gars. Ne vous en faites pas. C'est un gros bébé qu'elle a fait et elle doit faire beaucoup de lait, ça va l’aider. Je vais vous prescrire quelques vitamines pour elle. Il va falloir donner un nom à ce jeune homme. Cette année il doit commencer par un A. Je fis entrer Holly et son poulain dans un box puis j'allais rouvrir aux mules et à la jument. Le vétérinaire partit. Et nous, on rentra à la maison… pour goûter, bien sûr. Finalement, puisqu'il n'avait que les paturons blancs on l'appela All Black. Ce nom plaisait à tout le monde. Et quelques jours après sa naissance, il était copain avec tout le monde. Si j’écoutais les jumeaux, ils auraient dormi dans le box. Je les vis même téter aux tétines d’Holly. – Mais vous faites quoi, là ? – Bin, on goûte le lait de Holly, c'est bon tu sais. – Oh mais on goûte juste un peu, on en laisse beaucoup à Blacky. Et oui, il avait aussi un surnom … Cette année-là on ne partit pas en vacances en mai. Mais ce n’était pas perdu parce qu'on irait aux USA en septembre. Mais avant il fallait qu'on aille à Londres pour l'intronisation des jumeaux. Ça se passa en juin. On y alla deux semaines avant le D Day, pour les répétitions de la cérémonie. Mes parents, mes grands-parents et, bien sûr, Cyprien y furent invités. Il avait déjà fallu envoyer les mesures des jumeaux afin de leur préparer des '’ tenues’' de duc sans compter la couronne enfin les couronnes. Quelques jours avant on fut convoqués à Buckingham Palace où sa majesté la Reine – à ma grande surprise - me fit l’honneur de me faire Lord ! J'étais maintenant le Chevalier Jean-François Favre des Fourches. Je la remerciais chaleureusement. – Mais Papa, elle t'a même pas donné une épée ni une armure. Tu es sûr que tu es chevalier ? – Vous qui parlez anglais mieux que moi vous n'avez qu'à lire ce qu'il y a d'écrit sur le parchemin qu'on m'a donné. C'est écrit dessus, comme le Port Salut. Moi je suis juste un petit noble, vous, vous serez des grands nobles et, qui sait, peut-être qu’jour vous serez élus à la chambre des pairs mais ça c’est pour beaucoup plus tard. On logea chez Victoria et on y rencontra les grands-parents des jumeaux qui, tout naturellement, nous avaient snobé. Et finalement la cérémonie eut lieu. J'avais sorti mes médailles et Cyprien les siennes. La cérémonie avait été écourtée, vu le jeune âge des jumeaux qui se tinrent pourtant tranquille. Ils étaient beaux mes petits ducs dans leur tenue traditionnelle. Et leurs parrains faisaient tout pour les encourager et les soutenir. Il s'en suivit un repas long et fastidieux et enfin, c'était fini. On profita d'être là pour faire visiter Londres à ma famille et quand celle-ci partit, on alla voir le château dont les jumeaux étaient ducs. C'était en Ecosse. Et la population du village (+- 700 habitants) accueillit les jumeaux dans la joie. Le tradition voulait que le duc boivent un verre du whisky de leur distillerie avec le maire du village mais, là, je dus le boire à leur place. Eux eurent droit à du jus de pomme. Puis on alla visiter leur château qui était dans un état impeccable. Et le lendemain une surprise de taille nous attendait tous les quatre. On nous avait fourni des kilts et tout ce qui allait avec, aux couleurs de leur clan. Et c'est au son des cornemuses qu'on fit le tour du village, à pied et en kilt. Mais il faut quand même que je vous dise qu’il avait fallu qu'un gars se porte volontaire pour nous aider à nous habiller, parce que je ne sais pas vous, mais moi je n'en avais jamais mis. Et quand je lui demandais si c'était vrai qu'on ne portait rien dessous, il se retourna et souleva le sien et nous montra ses fesses nues. Les jumeaux éclatèrent de rire et quittèrent leurs boxers aussitôt. Hans et moi on n'hésita pas et on se retrouva à poil devant le mec qui, loin d’en être gêné, semblait heureux que l’on se plie aux traditions locales . On resta quelques jours à l'auberge locale car, même si le château était en parfait état, il n'y avait quasi rien dedans et surtout aucun confort moderne. suite à cette escapade écossaise, on rentra en France, après avoir repassé un jours à Londres. Et la vie reprit son cours, fait de nos petites routines. C'est ça la campagne. Et on ne partit pas aux USA… pour cause de varicelle ! Hans ne l'avait jamais eu et il fallut l'hospitaliser, tellement ça n'allait pas pour lui. On allait souvent le voir, avec les jumeaux, dès qu’ils purent sortir. Quand il rentra on lui fit une fête. Mais il fallut encore quelques semaines pour que sa forme revienne. On arriva vite aux fêtes de Noël où on se retrouva tous à la maison. Les enfants furent pourris gâtés comme d’habitude. Ce fut le dernier Noël que papé Cyprien passa avec nous. Un jour de février il alla faire la sieste et il ne se réveilla pas. On fut tous très affecté par son décès et pendant quelques jours les jumeaux, qui nous avaient demandé si on était vieux, dormirent avec nous et, du coup, les loups firent de même. Croyez-moi, on n’avait pas froid! RE: Bébé - bech - 25-08-2023 Après " jours 1/2 sans internet du lundi au jeudi après midi, Je retente de saisir une réponse, même si avec un ordinateur portable, c'est moins facile à cause de touches mal placées. Donc, les petits "loupiots" on appris à ouvrir les portes. Globalement les greffes de l'oliver ont fonctionné. Le petits ducs ont été intronisés et pour l'occasion, Bé est lordisé. Il fallait s'attendre que ça arrive un jour, à 105 ans, Cyprien a fini par mourir. C'est déjà bien d'avoir atteint cet âge là même si le record de longévité masculine est de 116 ans. Une autre absence que je remarque est celle du commentateur régulier KLO7514, habitué à commenter plus vite que son ombre mais inactif sur ce forum depuis sa connexion du 7 août. Cet octogénaire, probablement vétéran du forum m'avait avertir qu'il devait subir une opération et prévoyait une convalescence un peu longue, mais ce serait rassurant s'il redonnait signe de vie. RE: Bébé - gaetanbg - 05-09-2023 Six ans venaient de passer sans qu'on s'en rende compte. Les jumeaux avaient maintenant 11 ans et, depuis peu, c'était (pas tout à fait) la guerre entre Hans et moi. Ça faisait déjà plusieurs fois que le sujet revenait houleusement sur le tapis. Je vous explique. Il avait appris tout ce qu'il savait aux jumeaux et… il les avait inscrits aux épreuves du bac en candidats libres. Mais enfin, mes bébés ne pouvaient pas passer le bac à 11 ans, quand même ! C'est l’âge où on rentre en sixième. Je capitulai progressivement mais mon cerveau continuait de me tourmenter. ‘’Bon, après tout qu'ils le passent, pourquoi pas… mais si jamais ils le réussissaient ? Ils allaient partir à la fac ?... Il n'en est pas question ! …Ou pas trop loin, en tout cas ! ’’ C'est vrai que, quand quelqu'un parlait avec eux, il était surpris par leur maturité et leur érudition. Et ils comprenaient ce qu'ils se disaient quand devant eux des gens parlaient philosophie, histoire-géographie ou quoi que ce soit d’autre. Ils étaient tous les deux intéressés par les langues. En plus du français, de l’anglais, du hollandais, du latin et du grec ancien, ils avaient commencé à apprendre le mandarin, le cantonais et l’espagnol. Et c'est sans parler de leurs facilités en informatique. Physiquement, ils commençaient à perdre leur aspect d'enfant et à devenir de jeunes ados. Ils mesuraient déjà 1,62 m pour 51 kg. On les habillait en 15 ou 16 ans ! Pourtant ils n’avaient pas encore commencé leur puberté – toujours imberbe et un zizi qui suivait bien moins rapidement leur croissance. (Un 2 sur l'échelle de Tanner.) … Ça y est, les premières épreuves ont commencé! Il s'agissait d’une première épreuve sportive, de la natation, pour être plus précis. C'est Hans qui les a accompagnés. J'avais une boule au ventre quand j'ai vu la voiture partir. Mais Hans et les jumeaux n'étaient pas stressés du tout. Quand les examinateurs leur ont demandé leurs cartes d’identité, ils n'en revenaient pas qu'ils n'aient que 11 ans. Et il paraît qu'ils se sont fait charrier sur la taille de leur sexe quand ils se sont changés. Mais aussi, qu'eux ont charrié ceux qui se moquaient d'eux surtout quand il a fallu qu'ils sortent leurs cartes d'identité pour prouver qu'ils n'avaient que 11 ans. Du coup tout le monde fut calmé net. Ils revinrent déçus car ils n’avaient eu que 18 en natation. Mais c'est vrai qu'au bac on ne tient pas compte de l'âge des candidats. Puis ce fut le sport en général d’où, là aussi, ils revinrent déçus. Ils n'avaient eu que 17. Puis ce fut une période intense de bachotage et enfin les épreuves proprement dites. D'après Hans et d'après les brouillons qu'ils me ramenaient, pour nous ils avaient cartonnés mais va savoir avec les correcteurs … Pendant l'attente des résultats, je n'étais pas à prendre avec des pincettes. Puis les résultats tombèrent. Ils l'avaient eu avec mention très bien. Cyprien avait eu 18,95 de moyenne générale et Augustin 18,96. Dans mon dos ils s'étaient inscrits à la faculté Paul Valéry de Montpellier en licence d'anglais et de hollandais. Mais Hans les avait aussi inscrits pour des cours d'espagnol, de mandarin et de cantonais. Ça n'avait pas l'air de les effrayer tous les trois. Et devinez quoi ? Ils avaient été acceptés - à condition qu'ils aient le bac, bien sûr. Le père Mathieu était mort lui aussi, deux ans après papé Cyprien. Ça nous avait tous marqué. Son arrière-petit-fils Louis était venu s'installer aux Fourches et avait ouvert son école d’équitation. Holly en était à son deuxième poulain. Et All black était l'heureux papa de plusieurs poulains. Mais il n'avait jamais fait ça en direct… si vous voyez ce que je veux dire. Mon père et mon oncle commençaient à parler retraite. Bien sûr, j'étais leur successeur même s’ils ne m'avaient pas demandé mon avis. Enfin c'est ce qu'ils voulaient. Mais, mes amours allaient partir à Montpellier et je me voyais mal vivre sans eux. Si je n'étais pas là, qui allait les protéger ? Tout le monde me traitait de papa poule. Eh bien oui, j'en suis un et fier de l’être. C'est généralement pour ça qu'on s'engueulait avec Hans qui me disait de leur laisser plus d’autonomie. Hans avait parcouru les petites annonces de location à Montpellier et aux alentours. Il en avait sélectionné quelques-unes mais, bien souvent c'était déjà loué ou hors de prix … Et j'en étais heureux, je l’avoue. C'est mon oncle qui trouva, hélas, une solution. Il possédait avec ma tante un appartement à Carnon. Il se proposa de nous le prêter le temps de la scolarité des jumeaux. Il se réservait le droit d'y aller en juillet ou en aout. Les garçons étaient si excités que le vendredi, dès la fin du boulot on alla le visiter. C'était au troisième et dernier étage d'un petit immeuble avec vue sur la mer. Il y avait un balcon sur trois cotés. On grimpa jusqu'au palier de ce penthouse et j'ouvris la porte. Il faisait presque nuit et après avoir remis le courant les garçons ouvrirent les volets roulants électriques. Puis on visita les lieux. C'était grand, presque aussi grand que chez nous. Avec Hans on prit la chambre parentale malgré les protestations des jumeaux qui la voulaient pour eux. Eux décidèrent de faire chambre à part. Il n'y avait que la salle de bain, qu'ils avaient en commun, qui les séparait. Et il y avait encore une chambre d’ami avec un grand lit mais la salle de bain était extérieure. On remit tout en route et on alla manger au restaurant. Puis on fit une balade sur le front de mer et les jumeaux allèrent se baigner. Puis on rentra se coucher. Comme d'habitude je fus le premier réveillé et m'étant habillé je partis à la recherche d'une boulangerie que je trouvais rapidement. Quand je rentrais tout le monde dormait encore. Je fis du café et j'allais voir dans la chambre de Gus… Il dormait avec Chip ! Et j'allais voir dans la nôtre. Hans venait de se réveiller, il était nu sur le lit et me tendit la main en signe d'invitation à le rejoindre. Vous me connaissez, je n'ai pas pu résister à sa demande. On se remettait juste de notre orgasme quand les jumeaux frappèrent à notre porte. — On peut entrer ? — Oui, vous pouvez, on ne dort plus. Ils sautèrent sur le lit et vinrent nous faire la bise. — On fait quoi aujourd’hui ? On va se baigner ? — Ça ne vous dirait pas plutôt d'aller voir votre fac ? — Oui, aussi, mais on a envie de se baigner. — D’accord, on déjeune, on va voir la fac puis on mange un bout en ville, on rentre et on va passer l’après-midi à la plage. Ça vous va comme programme ? Programme vite validé. Il nous fallut une vingtaine de minutes pour y aller en voiture. On fit le tour de la fac où il y avait déjà quelques étudiants qui visitaient. Il faudra qu'on revienne pour finir les tâches administratives, dixit Hans. Combien de fois pendant ce week-end j'ai entendu cette phrase : 'Mais Papa, on n'est plus des bébés' ou 'Mais Bé, fous leur un peu la paix’. On profita de notre week-end au maximum et on ne rentra que tard le dimanche soir. Le lundi matin je repartis au boulot comme d’habitude. Rémus et Romulus m'avaient tenu compagnie le temps du petit-déjeuner, puis ils avaient demandé à sortir mais, juste avant que je parte, ils étaient rentrés et étaient remontés à l’étage. Il y avait du boulot par-dessus la tête. On avait embauché de nouveaux mecs qui faisaient du mieux qu'ils savaient mais Nick et Tonin n'en étaient pas contents. Il fallut toute la diplomatie de ma mère pour arrondir les angles. En parlant d’arrondir, Héléna, la copine de Tonin, et Fanny, celle de Nick, attendaient toutes les deux un heureux événement. Ça ferait des cousins de plus aux jumeaux même si le bébé de Tonin et d'Héléna n'avait rien à voir avec notre famille. Mais on les considérait comme membres, à part entière, de la nôtre. Cette semaine, en plus du boulot que j'avais à la carrière, il fallait aussi qu'on prépare l'arrivée de l'équipe de ‘’fouilleurs’’ qui débarquait le samedi. Marius et son prof étaient venus courant avril pour fixer les dates avec nous et voir comment et où ils pourraient loger. Louis qui n'avait pas de stage d'équitation à cette période proposa de les loger ne leur comptant que les frais réels. Pour la nourriture et les repas ils se débrouilleraient seuls, au plus grand soulagement de Louis qui n'aimait pas du tout cuisiner. Ça allait mettre un peu d'animation dans le village du haut où nous n'étions plus que la portion congrue de la commune qui maintenant s'étendait dans la plaine. Nous n'étions plus que quinze irréductibles à y vivre… Et plus que douze d'ici la rentrée scolaire ! Les fouilleurs devaient arriver le samedi après-midi entre 16 et 18 heures. les jumeaux étaient surexcités par leur venue parce que c'est eux qui devraient les guider jusqu'au site avec les mules et les chevaux pendant la durée des fouilles. Mais là, ils m'aidaient à pétrir la pâte pour les pizzas en me posant mille et une questions auxquelles je ne savais pas quoi répondre le plus souvent. Hans était descendu en ville pour faire quelques courses pour nous mais aussi pour mes grands-parents ainsi que pour Louis qui n'avait jamais tant eu de monde à la fois chez lui. Il avait dressé une liste impressionnante. Ma grand-mère, elle, s'occupait des desserts sans compter les fruits, cerises et fraises. Finalement, les gars arrivèrent chez Louis où ils déposèrent leurs affaires puis il les accompagna jusqu'à la maison où nous étions tous - les quinze au complet. J’avais déjà fait quelques pizzas d’avance. Quand ils entrèrent ils furent surpris de voir autant de monde. Je fis les présentations des habitants et le prof nous présenta ses étudiants. Il n'y avait que des garçons entre 18 et 20 ans. — Bon, les garçons, je vous présente aussi Gus et Chip c'est eux qui vont assurer le transport et l'intendance parce que pour aller sur le chantier de fouilles il faudra marcher une heure et le chemin n'est pas très bon. Pour ce faire on aura deux chevaux et deux mules. Y-en-a-t-il un parmi vous qui s'y connait ? … — Bon alors on devra apprendre. Marius tu es volontaire ? — Je veux bien mais je n’y connais rien. C'est mon frangin et encore il est maréchal-ferrant pas muletier. Le professeur reprit la parole. — D’accord, on verra lundi si certains se découvrent une vocation. Je tiens à préciser que ce soir, pour le repas, c'est exceptionnel. Jean-François nous invite à une pizza party mais à partir de demain matin on doit être autonome. Ah, encore une chose, Chip et Gus n'ont que 11 ans, malgré leur taille, alors un peu de retenue dans votre langage quand ils sont là, s’il vous plait. Jean-François ou quelqu'un d'autre à quelque chose à ajouter ? C'est Alain qui parla. — Nous vous souhaitons à tous la bienvenue. Nous avons fait au mieux pour vous accueillir et si vous rencontrez un problème quelconque vous n'avez qu'à vous adresser à l'un d'entre nous, n'importe lequel qui me transmettra. Assez parlé, je vous souhaite à tous un bon appétit. Tout le monde aida à mettre à table les pizzas déjà faites et chacun se servit d’une part de son choix. Les habitués (Gus et Chip) me passèrent commande. L'un des jeunes se proposa de m'aider ce que j’acceptais. La soirée ne se termina pas trop tard et tout le monde aida à ranger. Certains n'étaient franchement pas rassurés, quand Rémus et Romulus vinrent se joindre à nous. Le dimanche matin je partis courir. Ça faisait un moment que je ne l'avais pas fait et après avoir couru une bonne heure je rentrais et je croisais trois des étudiants qui courraient également. — Salut, le coin vous plait ? — Oui, c'est trop cool de courir ici en pleine campagne. Vous avez de la chance d'habiter ici. Cependant on est un peu paumé, vous pouvez nous dire le chemin le plus court pour rentrer ? — Suivez-moi. On en a pour un petit quart d’heure. Je repartis en petite foulée et ils me suivirent. Arrivés à un embranchement je leur indiquais la direction du village et on se sépara. Rémus et Romulus vinrent à ma rencontre et me firent des fêtes. Il faudrait que je tire au clair pour savoir comment ils faisaient pour sortir. La maison était silencieuse. R & R étaient plantés devant le frigo. Je leur donnais à manger parce que sinon ils allaient passer leur temps à me suivre et à me regarder avec des yeux de chiens battus. RE: Bébé - emmanolife - 07-09-2023 Sympa la petite chronique du temps qui passe, des ancêtres qui cassent leur pipe et des enfants qui grandissent. Merci Gaetanbg. RE: Bébé - bech - 07-09-2023 6 ans sont passés. Mais du coup, ça fait bizarre que les fouilles ne commencent que maintenant. Pour le reste, à 11 ans, les jumeaux passent le Bac qu'ils auraient eu avec la mention excellent si elle avait existé. La suite des études, c'est à la Fac. Appartement à Carnon, Pourquoi pas. Il a intérêt à être un peu isolé thermiquement pour l'hiver. Par rapport aux plages, ce n'est pas très près de la plage naturiste de Villeneuve Lez Maguelone. Pour aller à la fac, ça va faire un peu de chemin. En y réfléchissant, le mieux sera de se rendre à la station de tramway Pérols Étang de l'Or, à vélo, de laisser les vélos au véloparc et ensuite 2 trajets en tramway. Je n'ai pas bien le décompte des années entre la décoration de Bé et Liam et la naissance des jumeaux, mais ça doit se passer autour de 2015. Donc la ligne 3 du tramway de Montpellier existait (et la 1 aussi bien sûr). RE: Bébé - KLO7514 - 09-09-2023 Très cher gaétan et autres amis, j'ai été, malgré moi, silencieux depuis le 7/8/23 pour cause d'intervention prévue de longue date sur mon "petit cœur" (Vieille chanson des années 20 : "Le p'tit cœur de Ninon ♪♫♫♪est si joli et si léger et si fragile ♪♪♪♫ C'est un léger papillon, le petit cœur de-e Ninon on... : une de mes cousines chantait cette chansonnette , vers 1948-55, à la fin des repas de famille. Oh, souvenir ému, d'autant qu'elle nous a quittés beaucoup trop tôt en 1970...). Ça s'est bien passé et je termine la "rééduc". J'espère reprendre mes lectures en fin de la semaine prochaine, aux environs du 13 ou du 14. Bonne fin de "W-E" à tous et portez-vous bien (Il doit faire moins chaud à partir de ce lundi) et bonne 1ère année de fac à Messieurs les Ducs et au Baronnet, leur cher papa. RE: Bébé - fablelionsilencieux - 10-09-2023 (09-09-2023, 07:32 PM)KLO7514 a écrit : Très cher gaétan et autres amis, Bonne nouvelle, porte toi bien ! RE: Bébé - gaetanbg - 12-09-2023 Je lançais le percolateur et je montais prendre une douche et redescendis tout nu, comme d’habitude. J'en avais profité pour mater Hans qui dormait, ventre sur le lit et les fesse semi-découvertes. Mon café fini je m'en fis couler un autre que je bus aussitôt. R et R, qui étaient couchés sur le tapis du salon remuèrent la queue… Gus et Chip arrivèrent. Ils se levèrent d'un bon et allèrent leur faire des fêtes. Ils buvaient toujours du cacao et mangeaient toujours du salé. Et ils tiraient de moi parce que tant qu'ils n'avaient pas bu leur cacao ils étaient un peu dans les vaps. Ils rangèrent leurs bols dans le lave-vaisselle et Gus alla au frigo et donna à manger aux chiens qui bien sûr avalèrent tout. — Papa, tu viens nous aider à nous occuper des chevaux et des mules ? — Il faudrait d'abord aller vous habiller non ? — Mais il ne fait pas froid Papa. — Oui je sais mais je préfère. Vous n'avez qu'à enfiler un short et un tee-shirt ça suffira. — On peut réveiller Papa Hans ? — Non, laissez-le dormir. On le réveillera quand on partira, s'il n'est pas debout. En nous voyant arriver Holly et Blacky trottèrent vers nous. Les mules et la jument arrivèrent à leur tour. On leur donna à manger et quand ils eurent fini on commença à bâter les mules. Puis on sella Holly, Blacky et la jument. On attacha tout ce petit monde devant la maison et comme Hans n'était toujours pas levé, je lui laissais un mot sur la table et on partit rejoindre les étudiants qui nous attendaient déjà. Ils avaient déjà préparé tout le matériel qu'il fallait monter au lieu des fouilles. Ils nous aidèrent à charger les mules et les chevaux et on partit. La moitié des étudiants resta pour aider pour le prochain voyage. Une heure après on arriva sur les lieux. On déchargea et les jumeaux grimpèrent sur Holly et Blacky et repartirent faire le second voyage. — Vous les laissez aller seuls ? — Ils ne craignent rien. Vous devriez les voir quand ils font les fous avec eux dans le parc. Ils sont debout sur Holly ou Blacky, ils montent les mules a cru. Sans compter que quand les loups s'en mêlent c'est de la folie. — Ce sont des vrais loups, Monsieur ? — D'après mon arrière-grand-père et le vétérinaire, oui ce sont des vrais loups. C'est Gus et Chip qui les ont trouvés alors qu'ils étaient bébés. Depuis, ils ont été élevés comme des chiens. — Oui, bin, maintenant ce sont plus des bébés. Monsieur, ce n’est pas indiscret de vous demander pourquoi Chip et Gus ne sont pas à l’école ? Il y a encore cours pour eux, non ! — C'est Hans qui leur donne des cours. En fait ils ne sont jamais allés à l’école. — La chance ! Et ils sont en quelle classe ? — Ils viennent de passer le bac. — Vous vous foutez de nous, là ! — J'aimerai mais non, je suis sérieux, hélas. — Bon les gars on bosse ? On doit installer le matériel. On va commencer par la tombe de l'âge de bronze qui est la plus exposée et endommagée, pour sauver au plus vite son contenu, l'autre est plus ancienne mais mieux conservée. Je les laissais se débrouiller et j'allais boire un coup à la source. J'en profitais pour agrandir le bassin afin que les chevaux puissent boire plus facilement. Romulus et Rémus arrivèrent en courant. Ils firent le tour de tout le monde pour réclamer des caresses et ils partirent en direction de la source. Un petit quart d'heure après Les jumeaux et le reste du groupe arriva. J'aidais à décharger, on laissa les animaux se reposer un peu, on alla les faire boire et on repartit. Les jumeaux sifflèrent avec leurs doigts et très vite Rémus et Romulus arrivèrent. On redescendit et on rentra. On passa par chez mes grands-parents, puis par chez mes parents. On s'arrêta pour discuter avec Louis qui était un peu débordé par tout le travail surtout que la femme, qui d'habitude l'aidait quand il y avait du monde, était en vacances et elle ne reviendrait pas après parce que son mari avait été muté et bien sûr elle le suivait. Mais à partir de lundi il y aurait quelqu'un qui en plus du ménage l'aiderait aussi à cuisiner quand il organiserait des stages hippiques. Arrivés à la maison, Hans nous rejoignit, on s'occupa des chevaux et des mules puis on alla se baigner. Le téléphone de Hans sonna et il alla répondre. Il revint quelques minutes après tout souriant. — C'était votre arrière-grand-mère au téléphone. Elle est à Monaco et au retour elle voudrait s'arrêter ici et elle nous demandait si on pouvait la recevoir quelques jours. J'ai accepté, bien sûr. Elle dit aussi qu'elle vous apporte une surprise qui vous fera plaisir. — C'est quoi la surprise, papa Hans ? — Gus, ta mamé Victoria est comme ton papa, elle ne m'a rien dit. Mais elle arrive demain soir avec la surprise. On continua à se baigner un moment et une fois encore, le téléphone de Hans sonna. Il retourna répondre. La conversation dura un peu plus longtemps que la première fois. — C'était qui papa ? — C'était encore mamé Victoria Chip. En fait elle arrive toujours demain soir mais avec DES surprises. Et, non, elle ne m'a toujours pas dit ce que c'était, Gus. — Elle n’est pas marrante mais je suis content qu'elle vienne nous voir. Ça fait longtemps qu'on l'avait plus vue. — Cependant pendant qu'elle sera là, on met un maillot de bain pour se baigner. — Mais pourquoi ? On n'en met jamais d’habitude. — Tu sais Gus, ta mamé est d'une autre époque et pour elle être nu en public, ça ne se fait pas. Vous n'avez pas faim ? — Si. On mange quoi ? — On fait réchauffer les pizzas qui restent d’hier… sinon vous pouvez aller brouter avec les chevaux. Hé, hé ! Pendant qu'on préparait le repas Gus et Chip s'occupèrent de donner à manger à R et R qui, j’en étais persuadé, préféraient que ce soient les jumeaux qui le fassent parce que les portions étaient bien plus grosses. Ils avalèrent le tout en quelques bouchées et vinrent quémander quelques restes que bien sûr ils eurent. Puis on alla faire un tour jusqu'au village où la place n'avait jamais été autant animée. Certains jeunes jouaient à la pétanque, d'autres faisaient un foot et mes grands-parents discutaient avec le prof responsable des fouilles. — Bé, tu tombes bien. Jean-Paul (prénom du prof) me dit qu'il y a une légende qui parle d'un sanctuaire ou d'un temple qu'il y aurait eu par ici. Tu te souviens si Cyprien t'a parlé de quelque chose du genre ? — Non pas que je me souvienne mais si ça me revient je vous en parlerai. — Et vous qui pratiquez la montagne, vous n'avez jamais rien remarqué de particulier comme des murs au milieu de nulle part ou des pierres taillées ou même de vieux arbres centenaires ? — Heu non sauf peut-être le vieil olivier à moitié mort. Tu sais celui avec lequel Papé avait greffé nos oliviers. — Ah oui c'est vrai. Je ne m'en souvenais plus. Mais tu avais vu des pierres taillées ou un mur ? — Non rien de tout ça juste que l'olivier devait être très, très vieux. — À l'occasion vous pourrez me le montrer ? — Oui, pas de souci. Vous avez commencé à fouiller ? — Non pas encore, pour le moment on prépare les repères. On devrait commencer d'ici un jour ou deux. Son téléphone sonna. — Je m'excuse c'est mon épouse. Il s'éloigna et nous on accompagna mes grands-parents chez eux. — Les jumeaux, si ça vous dit, il y a des fraises à ramasser. — Yes, on y va. On pourra en manger ? — Mais bien sûr. On alla tous au jardin qui était derrière la maison et on s'assit sur le banc en pierre à côté de la cabane en regardant Gus et Chip se gaver de fraises. — Papy, Mamy, en fait j'ai menti à Jean-Paul. Je sais où est le temple. Et papé Cyprien le savait aussi. C'est lui qui m'a montré où il était. — Il ne nous en avait jamais parlé. — C'était un secret entre lui et moi. Et je leur racontais le banc et le magot sous le bidon. On essaya de bouger la pierre mais on n'y arriva pas. Du coup on alla dans la cabane, je déplaçais le bidon et je creusais. Au bout de quelques coups de bêche je tombais sur une planche que je dégageais et dessous il y avait un pot en grès. Je le sortis difficilement, vu son poids, et on essaya de l’ouvrir. — Tu n'y arriveras pas Bé. Tu vois, là, on dirait qu'il y a de la cire. Il faut chauffer le tout pour la faire fondre. On retourne à la maison. J'ai un petit chalumeau ça devrait suffire. — Papa, vous faites quoi ? — Papé Cyprien avait caché un trésor et on essaye d'ouvrir le pot. Mais il ne faut surtout pas en parler. B RE: Bébé - gaetanbg - 02-10-2023 Un coup de chalumeau, la cire fondit et on ouvrit le pot. On eut la surprise de notre vie. On y trouva tout un tas de statuettes en or ou en argent pliées dans des chiffons. Il y avait aussi tout un tas de bijoux de facture ancienne et tout au fond des pièces en or à l'effigie de plusieurs empereurs romains. — Bin merde alors. Et tu dis que le papé avait trouvé ça quand il était gamin ? — Oui et d'après lui il y a une inscription sur les pierres qui n'en formaient qu'une grande. Mais il ne savait pas ce qu'il y avait dessus. — Tu sais, le papé il n'était pas longtemps allé à l’école. Il savait lire, écrire plus ou moins et compter… surtout, les sous. Mais ça ne l'a pas empêché de vivre heureux. — Papé, on va le garder le trésor ou tu vas le montrer à Jean-Paul ? Parce que nous notre trésor il ne nous l'a pas rendu. — On verra. Mais pour le moment on ne dit rien à personne. Bé, va le remettre en place et remets le bidon dessus. — Mais pourquoi Papé ? — Comme ça si votre papa n'est pas là personne pourra nous le voler. Ça fait plus de 90 ans qu'il est caché là alors on n'est pas à quelques jours près. Mais on n'en parle à personne. — Demain soir, Bé, tu reviens du boulot avec la petite pelle comme ça on s'en servira pour déplacer les pierres. — Ça ne va pas être faisable Papé. Demain Victoria vient nous rendre visite pour quelques jours et… — D'accord, n’en dit pas plus, on attendra qu'elle reparte pour le faire. Ça ne presse pas. On rentra, on fit un rapide passage par la piscine et on alla tous se coucher. On se fit un bisou avec Hans pour nous dire bonne nuit. Puis un bisou en entrainant un autre… puis un autre, on fit l’amour. Hans savait que s'il commençait à me prendre ça m'excitait beaucoup et que quand j'étais excité c'est souvent qu'on jouissait deux fois. Et ce soir-là, ce coquin m'excita énormément ! Je me levais sans bruit et je partis au travail. Hans avait prévu d'aller faire des courses avec les jumeaux parce que nos invités allaient rester quelques jours. Il m'avait juste dit que Victoria venait avec des invités. Deux que je connaissais et un autre qu'il aurait plaisir à me présenter. Je ne me prenais pas la tête pour savoir qui s’était. Le soir, quand je rentrais du boulot, les jumeaux étaient excités comme des puces. — Papa, Hans n'a pas voulu nous dire qui c'est qui venait ! — S'il ne vous l'a pas dit, c'est qu'il ne le sait pas. — Mais si, il le sait ! — Bon les curieux, on se calme maintenant et on va aller donner à manger aux chevaux. — Mais Papa, les invités vont arriver bientôt ! — Oui, je sais, mais ce n'est pas une raison pour ne pas s'occuper des chevaux. Allez mauvaise troupe on y va. Et ce n'est pas la peine de râler, ça ne servira à rien ! Finalement on eut le temps de s'occuper des chevaux, de les brosser, de prendre une douche avant que Victoria n'arrive avec son chauffeur. — Mamé, bonjour. T’es toute seule ? Ils sont où les autres ? — Bonjour Gus et bonjour Chip, les autres ne vont pas tarder d’arriver. Venez plutôt me faire un bisou. Elle embrassa les garçons, puis Hans et pour la première fois elle m'embrassa aussi. On monta ses valises dans sa chambre, celle à côté de celle des jumeaux. On redescendait quand un hélicoptère survola la maison et se posa dans le champ en face. Les jumeaux se ruèrent à l'extérieur et on les suivait de peu. Le moteur s'arrêta et on vit descendre William, puis Harry et un gars que je ne connaissais pas. Ils prirent leurs affaires et les jumeaux coururent vers eux et à ma grande surprise ils se firent la bise y compris à l’inconnu. Ils arrivèrent près de nous, on se serra la main et quand le mec s’approcha, Hans me le présenta ainsi qu'aux jumeaux. — Jean-François, Augustin et Cyprien, je vous présente mon cousin Will. Il est Hollandais, comme moi. — Enchanté de te connaître et sois le bienvenu chez nous. — Je n'avais pas prévu de venir mais William et Harry ont insisté pour que je les accompagne alors j'ai cédé. — Ils ont bien fait d'insister pour que tu viennes, parce que depuis que Hans a plus ou moins rompu avec sa famille, je n'ai rencontré ses parents qu'une fois ainsi que son frère, tu es la quatrième personne de sa famille que je connaisse et tu es un de ceux qui m'a le plus parlé. — Et tu en éprouves du ressentiment ? — Non, pas du tout, bien au contraire… la seule chose qui me fait de la peine c'est la façon dont ils traitent Hans. — Hélas ! Je le sais, ils sont coincés du cul, bien plus que mes parents. — Will, qu'est-ce-que tu veux boire ? — Si tu as une bière, c'est bien volontiers, merci Hans. — J'ai ça. Tu veux un verre ? — Non je la bois à la bouteille. Hans fit le service et on se retrouva tous à discuter sur la terrasse du jardin. Jusqu'à présent la conversation se déroulait en anglais mais Will se mit à parler en hollandais avec Hans. — Il est mignon ton mec Hans et il a l'air sympa. Et au lit il assure ? - Tu as raison Will, il est mignon et sympa, mais… depuis quand tu t'intéresses aux garçons toi ? — Mais je ne m'intéresse pas aux garçons enfin pas sexuellement mais pour boire des bières c'est bien volontiers que je les fréquente. Tu ne t’emmerdes pas trop ici, dans ce trou perdu ? — Pas du tout, bien au contraire. Je m'occupe des enfants, je leur donne des cours et on pratique du sport ensemble, on va faire des balades à cheval, on s'occupe des bêtes. — Hé, hé, hé ! Mais c’est la petite maison dans la prairie, ta nouvelle vie, mon cousin. En tout cas tu as bonne mine ! Puis ils se donnèrent des nouvelles de leur famille pendant que les jumeaux entrainaient Victoria, William et Harry, voir les chevaux. En sortant Gus avait sifflé avec ses doigts et très vite Rémus et Romulus arrivèrent prêt d’eux en courant. Je rangeais ce qui trainait sur la table pendant que Will continuait à discuter avec Hans. La discussion portait sur Will et ses conquêtes féminines et Hans se foutait de lui. — Que veux tu Hans quand j'ai un coup dans le nez, il faut que je baise, c'est plus fort que moi. — Mais alors ne bois pas Will. Et au lieu de boire tu ferais mieux de draguer. — Oui, mais pour draguer il faut que j’aie un peu bu. — C'est le serpent qui se mord la queue, ton histoire. — Tant que ce n’est pas la fille qui mord la mienne, ça me va. Tu m'offres une autre bière Hans ? — Je veux bien mais ici il n'y a pas de fille à draguer. — Ne t'en fais pas j'ai eu mon compte à Monaco. Quand est-ce que tu viens nous voir en Hollande ? Ça fait longtemps qu'on ne t’a pas eu à la maison. — Tu sais je suis en froid avec mes parents et je n'aime pas m'imposer chez les gens. Et puis maintenant ma vie est ici avec Jeff et les jumeaux. — Tu deviens un vrai ermite mon cousin. — La vie ici me convient bien. Je m'éclate avec les jumeaux et avec leur père. On a une vie simple et tranquille, on part en vacances 2 ou 3 fois par an, on mange naturel et ici tu peux laisser la porte ouverte sans risquer de te faire voler. — Tu fais quoi avec les jumeaux ? — Je suis leur précepteur. — Mais tu perds ton temps avec eux ! — Non, détrompes toi. Ils sont géniaux bien au contraire. — Mais avec ton bagage tu aurais pu enseigner dans une fac et là tu enseignes à deux gosses. — Ils sont surdoués. Tu sais qu'ils viennent de passer leur bac ? — Ils ont quoi 15 ou 16 ans. Il n'y a rien d’exceptionnel. — Détrompe toi Will, ils ont 11 ans. - Tu te fous de ma gueule ? — Non, Will, pas du tout. — Remarque, avec le gabarit du père, il n'y a rien de très étonnant mais leur mère devait être grande aussi. — Tu la connaissais, voyons. C'était Anna, la sœur de Nick. — Ah oui c'est vrai que c'était une grande et belle fille si je me souviens bien mais je ne l'ai croisée qu'une ou deux fois et encore on était jeunes. J'avais plus d'atomes crochus avec son frère Nick. Et lui, tu as des nouvelles ? — Bien sûr, il travaille avec Bé et on se voit assez souvent. Lui et sa copine ont eu un bébé. La conversation fut interrompue par l'arrivée des jumeaux qui étaient tout excités. — Papa, demain William va nous faire faire un tour d’hélicoptère. On peut s'il te plait ? —Et il a même dit qu'il nous le laisserait piloter. — Alors si William l'a dit je ne peux que m’incliner. — Merci Papa. Tu viendras avec nous ? — Ça ne sera pas possible, demain je travaille. — Allez Pa, S’te plaiiiiiit !!!!!!! — Bon je vais voir avec votre Papy s'il me donne le reste de la semaine en vacances. — Si tu veux, on lui téléphone pour lui demander. — Et si on allait plutôt le voir après manger ? On but l'apéritif et on passa à table. Hans avait fait simple mais tout le monde se régala. Puis on partit voir mes parents… qui étaient chez mes grands-parents. Sur la place il y avait quelques jeunes qui jouaient à la pétanque et notre arrivée surprit ce petit monde. Enfin, pas nous mais nos invités. Ça surprit encore plus mes grands-parents et mes parents de nous voir tous débarquer. Avec eux il y avait Louis mais aussi Jean-Paul qui leur expliquait où en était les fouilles. Les jumeaux firent la bise à tout le monde et je présentais mes invités. Tous furent très intéressés par les fouilles et demandèrent s'ils pouvaient aller les visiter. Bien sûr Jean-Paul accepta et rendez-vous fut pris pour le lendemain. Tout naturellement Louis proposa de prêter des chevaux pour ceux qui voudraient. Mon père me fit un signe et on se mit à part pour discuter. RE: Bébé - gaetanbg - 02-10-2023 — Tu aurais pu nous dire que tu avais les princes William et Harry chez toi. — Il aurait fallu que je le sache et je te signale que Will deviendra roi de Hollande quand sa mère lui laissera sa place. — Bon, tant qu'ils sont là, tu restes chez toi. Ça marquerait mal que tu n'y sois pas. — C'est pour te demander ça que j'étais venu te voir justement. Ma grand-mère avait sorti les beaux verres à liqueur et servait à tous ce qu'ils voulaient. On resta une bonne heure à discuter et les jumeaux en profitèrent pour aller faire une razzia de fraises avec Harry qui les adorait autant qu’eux. Pour rentrer on coupa à travers champs. On longeait un champ où Louis avait mis Star le dernier des bébés de Holly qui avait deux ans. Les jumeaux l'appelèrent et il s'approcha de nous. William avait sorti son téléphone et le filmait. Les jumeaux passèrent la clôture et après l'avoir caressé lui grimpèrent dessus, à cru, et partirent faire le tour du champ avec lui au galop. William filmait toujours. — Il est magnifique ton Shire. Je sais que ma grand-mère en cherche un. Elle aussi les adore. Mais pourquoi tu ne le mets pas avec les autres ? — Tout comme Blacky, il n'est pas castré et les rares fois où ils ont été ensemble il a fallu les séparer parce qu'ils se battaient. Louis en voudrait un mais il préfère une jument et Holly ne sait faire que des males. — Louis a de très jolies bêtes. Et il a de la place pour les laisser dans les champs. — Oui comme tu dis. En fait tout le plateau appartient à quatre personnes. Une partie à la famille de Louis, une partie à la famille de Tim, mon meilleur ami, une partie à ma mère et l'autre à moi. Et comme il n'y a que Tim et son père qui sont cultivateurs on leur laisse gérer les champs. Quand on rentra Victoria nous souhaita une bonne nuit et monta se coucher. On alla discuter sur la terrasse. Les liqueurs de ma grand-mère avaient fait leur effet sur nos invités… mais sur Hans aussi. — Papa, on peut aller se baigner ? — Si vous voulez mais pas trop longtemps. Il est tard et il va falloir aller au lit. Ni une, ni deux, les jumeaux se retrouvèrent à poil et plongèrent. — Hey, les loustics ! On avait dit quoi, tant qu'il y avait nos invités ? — Oups, désolé, on avait oublié. — Ne les gronde pas Jeff, on est entre garçons. -- Oui mais Victoria aurait été là ils auraient fait pareil. Et ça aurait pu la choquer. La conversation dura encore un peu et on alla tous se coucher. À mon habitude j'étais le premier debout. Et heureusement que j'avais pensé à enfiler quelques fringues car peu de temps après Victoria arriva. — Bonjour Jean-François, vous êtes matinal à ce que je vois. — Vous aussi Victoria, que prenez-vous au petit-déjeuner ? — Contrairement à ce que vous pourriez penser, je bois un café serré, noir, et je vois que vous avez un percolateur, il sera parfait. — Je vous prépare ça. Je servis Victoria et je m'en servis un grand bol. On le but en silence. J'en proposais un autre à Victoria qui accepta. Bien sûr, je l’accompagnais. Rémus et Romulus descendirent et après nous avoir fait des fêtes sortirent faire leurs besoins et dès qu'ils rentrèrent, ils se plantèrent directement devant le frigo. Ils avaient le même regard suppliant que les jumeaux quand ils voulaient quelque chose. Je leur servis une portion qu'ils engloutirent puis ils remontèrent. — Où vont-ils ? — A cette heure, réveiller Hans et les jumeaux. Je peux préparer leur chocolat. Quelques minutes après c'est d'abord Hans, puis les jumeaux qui arrivèrent – habillés, ouf. Ils nous firent un bisou et s’installèrent. Hans se fit couler un café. Après avoir fini on alla tous les cinq nous occuper des chevaux. Bien sûr, après avoir quémandé leur deuxième ration de nourriture, les loups nous accompagnaient ! Puis on les sella et on alla chez Louis récupérer quatre chevaux pour nos invités. Hans était monté avec moi sur Holly tandis que Victoria montait Blacky et les jumeaux les mules. On coupa à travers champ et quand on passa près de l'enclos où était Star, Blacky commença à piaffer mais Victoria sut le maitriser sans souci. Louis nous proposa ses plus beaux chevaux. Deux étudiants dont Marius nous attendaient. — Salut Jeff, quand vous repasserez par ici vous pourrez nous prendre avec vous ? On a deux glacières à monter aussi. — Pas de problème. Cependant je ne sais pas dans combien de temps on va repasser parce que les autres invités dormaient encore quand on est parti. Je pris les longes des quatre chevaux et on repartit. Mon grand-père devait nous guetter parce que quand on passa à côté de chez lui, il me fit signe. Je donnais les rênes à Hans et j'allais le voir. — J'ai parlé à ton père. Il vient ce soir avec la mini pelle. Si tu pouvais être là sur le coup des 6 heures, ça serait bien. Je ne dis pas qu'il ne sait pas s'en servir mais tu es plus délicat que lui. Ta grand-mère m'a dit de vous inviter pour l'apéritif et si ça vous dit, on vous garde à souper et elle veut savoir si tes invités n'aiment pas certaines choses. — Tu lui dis qu'on sera là et que je n'en sais rien pour ce qu'ils aiment ou pas. Qu'elle fasse comme elle a envie. On repartit et quand on arriva nos invités étaient réveillés et à première vue ils avaient su se servir du percolateur. Ils s'étaient même servis dans le frigo en prenant du salé et quand les jumeaux virent ça, ils s'attablèrent avec eux. Bien sûr R et R firent le tour pour quémander de la nourriture et ils réussirent. Tout le monde étant prêt on partit. Will était moins à l'aise sur un cheval que William ou Harry mais il ne se débrouillait pas trop mal. Au passage on prit Marius et son copain qui grimpèrent sur les mules tandis que je prenais derrière moi Gus et que Hans prenait Chip. Gus avait passé ses mains autour de ma taille et s'était appuyé contre mon dos. Il me murmura «je t'aime très fort Papa » et me serra très fort. — Moi aussi je t'aime très fort Gus. Tout comme j'aime Chip et Hans tout aussi fort. Et tu sais quand vous allez partir, vous allez beaucoup me manquer tous les trois. — Si tu veux on reste ou tu viens avec nous. — Tu sais bien que ce n'est pas possible, j'ai mon travail ici, et puis qui s'occuperait des chevaux et de Rémus et Romulus et puis vous, il faut que vous continuiez à apprendre ? — On n'a qu'à les emmener avec nous aussi. — Ça ne va pas être faisable Gus et tu le sais bien. Il ne dit plus rien mais je l'entendis sangloter dans mon dos. Je stoppais Holly et je l'attrapais et je le posais devant moi, le serrais fort dans mes bras et lui fit un tendre bisou sur la tête. Il se calma. — Tu me laisses la guider ? — Prends les rênes et ne fait pas le fou non plus. Il prit les rênes, fit un drôle de bruit avec sa bouche et Holly partit au trot. Tout le monde suivit. Marius et son copain, moins habitué que nous à monter, se balançaient dans tous les sens à la limite de la chute. Heureusement, on arriva sans casse ! Tout le monde descendit de sa monture et Marius se frotta énergiquement les fesses. Jean Paul nous fit visiter les chantiers. Ils avaient finalement décidé de les fouiller toutes les deux en même temps. Il nous montra les dernières trouvailles et je fus surpris par les jumeaux. — Jean-Paul, tout ce que tu as trouvé c'est à nous ? — Oui ça vous appartient en effet. — Alors pourquoi tu ne nous as pas rendu notre trésor ni les silex que mon papa avait trouvé ? — Parce qu'on n'a pas fini de les étudier. Tu as vu qu'on a encore trouvé pas mal de choses en bronze là où vous aviez trouvé les vôtres. Tu sais ça ferait une jolie vitrine au musée d'Arles ou de Nîmes. — Ah, oui mais nous alors, on ne les aurait plus. — Non, c'est vrai mais ce serait toujours à vous sauf que là tout le monde les verrait. Les jumeaux se concertèrent et revinrent voir Jean-Paul qui continuait à nous expliquer la deuxième tombe qui, parait-il été exceptionnelle car elle contenait deux corps d'hommes, à première vue. Et il n'avait jamais tant vu d'objets à la fois. — Jean-Paul, on est d'accord pour te les prêter mais tu nous fais un papier avec la photo de chaque objet qu'on te prête et si un jour tu les enlèves de la vitrine tu nous les rends. — C'est d'accord pour moi, mais il me faut aussi l'accord de votre papa. — Il est d'accord aussi, enfin, je crois. Tu es d'accord Papa ? — Si ça te va comme accord, Chip, ça me va aussi. — Il tendit la main à Jean-Paul qui la lui serra et Chip dit en même temps : — Cochon qui s'en dédit. Ça nous fit tous rire et Jean-Paul demanda : — Qui t'a appris ça Chip ? — C'est mon Papé Cyprien qui nous le disait quand on faisait un accord avec lui. On mangea avec eux puis on fit une longue balade qui nous ramena à la maison juste à l'heure du gouter. R et R se plantèrent devant le frigo et eurent droit au gouter aussi. Ensuite on alla se baigner et Victoria s’installa au jardin. Il fallut que je fasse les gros yeux aux jumeaux pour qu'ils se souviennent d’aller enfiler un maillot de bain. Et vers 18 heures on alla chez mes grands-parents où mon père était déjà arrivé avec la mini pelle. Tout le monde se demanda ce que j’avais l’intention de faire quand j’en pris les commandes et ils furent encore plus curieux quand ils me virent manœuvrer pour dégager le banc. Tous se demandaient pourquoi et ils n’eurent la réponse que quand je soulevais la première pierre et la retournais. Il y avait cinq lignes d’inscriptions. Dessous il y avait une boite et un paquet. La boite contenait plusieurs médailles et insignes allemands et russes que Cyprien avait dû récupérer pendant la guerre ainsi que plusieurs cartes d'identité de l’époque, fausses sans aucun doute - toutes avec sa photo mais avec des noms différents. Dans le paquet il y avait des dagues, des baïonnettes, une mitraillette, des pistolets. C’étaient les fameux souvenirs de la guerre dont Cyprien m'avait parlé. Je finis de dégager toutes les pierres et à l’aide de tous on reconstitua l’inscription. C'était une vingtaine de lignes et bien sur tout en latin. D RE: Bébé - KLO7514 - 02-10-2023 Alors, "latinum hablere" sinon on n'y comprendra rien. Mais je pense que Jean-Paul doit avoir de bons restes de cette langue ancienne. Maintenant, s'agit-il de remarques, de jeux de mots du style, en langue plus récente : "Si non e vero, e ben trovato"? L'avenir - et notre cher Gaétan- nous le diront bientôt. |