Récits érotiques - Slygame
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Re : Lui (Gay) - AL gayman - 30-07-2020

Coucou Ivano,

Bien bien, nous arrivons à la moitié de là où nous nous étions arrêtés.
Ah qu'il me tarde d'arriver à la suite La partie 9
Bisous
Alain


Re : Lui (Gay) - emmanolife - 30-07-2020

J'aime beaucoup ce dernier épisode, si triste. La sobriété de ton écriture le rend percutant.


Re : Lui (Gay) - Ivan055 - 30-07-2020

Le lendemain, je me suis réveillé vers 10 heures : c’est étonnant, personne ne m’a réveillé, sûrement qu’ils pensent que j’ai besoin de repos avec les événements récent.

Quand je suis arrivé dans la salle commune, les regards se sont tournés vers moi, mais je m’en fiche, j’essaie de penser positif. Je ne veux pas oublier ce que j’ai vu et ressenti, je ne veux juste plus y penser. Je me dis que demain je ferai la surprise de mon retour à Justine, que je vais voir mes amis… Bref, reprendre une vie « normale ». Je me suis donc assis à une table et n’ai rien dit, rien fait, j’étais juste assis là à attendre.

A un moment, deux filles sont venues me voir :

—Euh... salut

— Oui

— C’est vrai ce qu’on dit ?

— Ça dépend ce qu’on dit

— Bah qu…

A ce moment, une voix interrompit cette conversation, c’était André.

— Qu’est-ce que j’ai dit ?

— De ne pas embêter Julien avec ce qui s’est passé…

— Exactement ! Et là, vous ?

— On embête Julien avec ce qui s’est passé…

— Donc du balai.

Elles partirent d’un pas rapide, la tête baissée, et André m’adressa la parole :

— Bon, Rocky, ta mère est là.

­— Rocky ?

­— Bah, j’ai repensé à ton petit combat de la semaine dernière, et je me suis dit que le surnom Rocky allait mieux que Roméo !

Puis nous nous sommes dirigés vers l’entrée du complexe. Quand nous y sommes arrivés, ma mère m’a pris dans ses bras et s’exclama :

— Oh, mon bichon ! ça va ? Je suis là.

— Alors déjà, bonjour, merci, tu ne trouves pas que t’en fais un peu trop ? Et arrête de m’appeler Bichon !

— Ah bah, je vois que tu n’as pas changé, toujours aussi aimable ! dit-elle en riant

Ce qui provoqua un rire général auquel André rajouta :

— C’est vrai que Bichon te convient mieux !

Je suis monté en voiture après avoir salué André, c’était parti pour presque 12 heures de trajet. Sur ces 12 heures de trajet, j’en ai dormi dix, je crois que j’avais besoin de repos. Les deux restantes, j’ai raconté ce que j’ai fait les deux dernières semaines jusqu’à hier… Quand nous sommes enfin arrivés, je suis monté dans ma chambre pour retrouver mon lit, puis ma mère est venue à la porte :

— Tu vas au lit, ou tu viens manger ?

— Honnêtement, je n’ai pas trop faim.

­— D’accord, bonne nuit alors.

— OK bonne nuit.

— Ah oui, j’allais oublier, je suis fière de toi.

— Merci, maman.

Puis elle ferma la porte. Le lendemain je me suis réveillé vers 7h, je me suis vite habillé et me suis rendu chez Justine. J’ai sonné et c’est sa mère qui est venue m’ouvrir. Elle parut troublée de me voir ici.

— Oh Julien ! Qu’est-ce que tu fais ici ?

— Oui, je sais, je devais rentrer la semaine prochaine, mais il y a eu quelques soucis à la colo donc j’ai dû revenir…

— Oui, d’accord. Mais, toi et Justine, vous n’êtes plus ensemble, non ?

— Hien !? quoi !? La dernière fois que je l’ai vue, c’était y’a deux semaines quand je partais ! Mais pourquoi vous dîtes ça ?

— Bah, parce qu’elle est en haut avec un autre garçon, je pense que vous allez devoir parler un peu…

— Effectivement, je peux ?

— Oui, bien sûr.

J’ai couru dans le couloir, j’ai monté les marches d’escaliers quatre par quatre et j’ai ouvert d’un coup la porte et j’ai vu Justine entrain d’embrasser un mec.

— Je peux savoir ce qui se passe ?

— Bah, il se passe que tu viens d’entrer dans ma chambre d’un coup, et que ce n’est pas entièrement ce que tu crois…

— Ah bon, qu’est-ce que je dois comprendre, mis à part que je pars deux semaines, je reviens te dire bonjour et que je te surprends entrain d’embrasser un mec ?

— Bon, écoute, je vais t’expliquer ça au calme. Philippe, sors, s’il te plaît.

Il se leva et sortit de la chambre.

— Bon, tu m’expliques maintenant ?

— Bah…quand t’es parti, je m’ennuyais, donc j’ai décidé d’installer cette appli où tu parles à des gens en anonyme …

— Ouais, et ?

— Eh bien, j’ai commencé à lui parler ? Avec le temps on s’est bien entendu et il a voulu qu’on se rencontre.

— Je suppose que tu as accepté.

— Sans blague. Mais bref, il est venu on a parlé et tout, et deux minutes grand max avant que tu n’arrives, il m’a embrassé par surprise…

— Hum d’accord. Et en deux minutes, tu n’as pas eu le temps de le repousser et de lui dire, désolé, j’ai déjà un copain, en plus il est trop beau.

— Alors, je n’aurais pas dit le trop beau. Et tu sais...quand t’es pris dans le truc…

— D’accord, je vois.

— Excuse-moi, Julien, je t’aime.

— Moi aussi, je t’aime, mais il va me falloir du temps…

— Oui, je comprends.

­— Salut.

Et je suis parti. La mère de Justine était à l’entrée, elle m’attendait.

— Alors, c’est réglé ?

— Oui, Madame. Je reviendrai dans quelques jours.

— Oui, pas de soucis, et je serai plus vigilante avec Justine, désolé pour ce qui s’est passé.

— Oh, ce n’est pas votre faute. Au revoir.

— Oui, au revoir.

Je me suis donc dirigé vers chez moi quand quelqu’un m’a interpelé, c’était ce Philippe.

— Eh toi, là.

— Oui, et c’est Julien.

— Ouais, j’m’en fous.

— D’accord, qu’est-ce que tu veux ?

— Plutôt toi, qu’est-ce que tu veux, ta Justine ? Maintenant, c’est la mienne.

— Euh, pardon, tu déboules de nulle part et tu veux prendre ma copine ?

— Tu vas m’en empêcher ?

— Bah oui.

— T’es sûr ? dit-il en sifflant

— Ton sifflement, c’était censé me faire peur ?

— Non, mais retourne toi.

Je me suis donc retourné et j’ai vu une dizaine de mecs arriver, certains avec des barres. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me semble foireux tout ça….

— Tu veux toujours m’en empêcher ?

— T’es vraiment lâche…

— Non, je dirais que l’union fait la force.

Je me suis retourné à nouveau. Ils n’étaient plus qu’à une dizaine de mètres, j’ai donc pris une décision : fuir… J’ai poussé au sol Philippe, et j’ai commencé à courir à toute vitesse. Evidemment, ils ont commencé à courir aussi, donc je cours encore et encore, mais ils me rattrapent, j’essaie de les semer, mais rien n’y fait, ils gagnent encore du terrain. Eh merde, ils m’ont contourné : ils sont aussi devant. Une seule solution : forcer le passage !!

Echec, ils m’ont attrapé.

— Non, lâchez-moi !

—Je ne crois pas, non.

L’un d’eux lève son poing et me donne un coup, puis 2 et un troisième, pendant que d’autres me donnent des coups de pieds. Un m’a même mis un coup de couteau dans la hanche. Après tous ces coups, je me dis que c’est fini pour moi, je vais peut-être rejoindre Sacha quand soudainement une voix se fit entendre au loin, et tous mes agresseurs sont partis en courant.

— Eh ça va, petit !?

— …

— Ok, j’appelle une ambulance, comment tu t’appelles ?

— Ju..Julien

— OK. Et ton nom de famille, que je prévienne tes parents.

— Mar..

Et je me suis évanoui, avec une blessure qui saignait encore.

Je me suis réveillé dans une salle blanche. Dans laquelle il y avait un silence lourd, qui était interrompue de façon régulière par un « Bip » qui provenait d’une des machines à laquelle j’étais branché.

J’ai donc attendu que quelqu’un arrive, maintenant je comprends pourquoi on dit qu’on manque de personnel hospitalier, j’ai attendu plus d’une heure avant qu’une infirmière arrive…

— Oh, tu es réveillé ! Comment te sens tu ?

— Oh, un peu amoché, mais je vais bien.

— Effectivement, tu es résistant, d’autres seraient dans un état pire.

— J’ai quoi du coup ?

— Alors 2 côtes cassées et une fêlée, une blessure au couteau, tu vas avoir une belle cicatrice mais t’inquiète, elle ne se verra pas là où elle est, et après c’est que des bleus. Tu veux que j’aille chercher ta famille ?

— Oui, je veux bien, merci.

Elle sortit, et quelques secondes plus tard, Justine et ma mère étaient dans la pièce.

— Ça va, mon bichon ?

— Oui, maman, ça va, et vu les circonstances, je vais te laisser m’appeler comme ça…

— Ah tes blessures te rendent aimable, dit-elle en riant.

Puis Justine rajouta :

— Je suis désolée… Tout ça, c’est de ma faute…

— Allez, ne t’inquiète pas, je suis là, non ?

— Oui.

— Ah aussi, je te pardonne.

— Merci, dit-elle en m’enlaçant dans ses bras

Après ces retrouvailles, nous avons tous parlé pendant une petite heure, je sors demain de l’hôpital.

---------------------------------

— Eh voilà, tu sais tout.

— Merci de m’avoir raconté ça.

— Ne me remercie pas, ça m’a fait plaisir de partager ça avec toi.

— Je peux juste te demander un truc ?

— Oui ?

— Je peux voir ta cicatrice.

— Oh, si tu veux.

Nicolas s’enleva de mes genoux et je me suis levé, puis j’ai un peu baissé mon pantalon et mon boxer du côté de ma hanche gauche, pour laisser apparaitre cette cicatrice. Il l’a regardée avec une sorte d’admiration, comme un enfant qui rencontre son héros.

J’ai remis mon pantalon et j’ai regardé l’heure.

— Quoi, 23h37 déjà !

— Oui, ton histoire était longue.

— Après, on n’a pas vraiment d’heure pour rentrer, non ?

— Effectivement.

Je me suis donc remis et Nicolas c’est rallongé sur moi.


Re : Lui (Gay) - emmanolife - 30-07-2020

La fin de la colo était dramatique, et le retour mouvementé ! Merci, Ivan.


Re : Lui (Gay) - Tommy06 - 30-07-2020

T’es très méchant dans ton récit, t’as fais mourir le petit Sacha et tu fais tabasser Julien. Snif.


Re : Re : Lui (Gay) - Ivan055 - 30-07-2020

(30-07-2020, 09:32 AM)emmanolife link a écrit :La fin de la colo était dramatique, et le retour mouvementé ! Merci, Ivan.

Oui, c'est vraiment une mauvaise passe pour Julien


Re : Re : Lui (Gay) - Ivan055 - 30-07-2020

(30-07-2020, 05:03 PM)Tommy06 link a écrit :T’es très méchant dans ton récit, t’as fais mourir le petit Sacha et tu fais tabasser Julien. Snif.


Avec toi je suis toujours méchant, et qui a dit que sacha était petit ?


Re : Re : Re : Lui (Gay) - Tommy06 - 30-07-2020

(30-07-2020, 05:56 PM)Ivan055 link a écrit :[quote author=Tommy06 link=topic=60.msg1143#msg1143 date=1596121383]
T’es très méchant dans ton récit, t’as fais mourir le petit Sacha et tu fais tabasser Julien. Snif.


Avec toi je suis toujours méchant, et qui a dit que sacha était petit ?
[/quote]
Ba Sacha n’était pas grand quand il chassait.


Re : Re : Re : Re : Lui (Gay) - Ivan055 - 30-07-2020

(30-07-2020, 06:02 PM)Tommy06 link a écrit :[quote author=Ivan055 link=topic=60.msg1145#msg1145 date=1596124560]
[quote author=Tommy06 link=topic=60.msg1143#msg1143 date=1596121383]
T’es très méchant dans ton récit, t’as fais mourir le petit Sacha et tu fais tabasser Julien. Snif.


Avec toi je suis toujours méchant, et qui a dit que sacha était petit ?
[/quote]
Ba Sacha n’était pas grand quand il chassait.
[/quote]

Quoi ?!



Re : Lui (Gay) - Ivan055 - 30-07-2020

Au bout de quelques minutes à ne rien dire, il prit la parole :
— Euh, dis-moi.
— Quoi donc ?
— Pourquoi tu as pardonné Justine si vite ? Parce que c’est elle, le point de départ de ton agression…
— Elle l’est indirectement, car elle ne souhaitait pas mon agression et, à l’époque, j’étais aveuglé par l’amour…
— D’accord.
— Et toi, tant que j’y pense !
— De quoi !?
— Tu m’avais dit que t’avais un petit, mais je ne l’ai jamais vu…
— Ah, normal, il est en internat, et parfois il y reste le week-end.
— Ah d’accord, ça explique tout.
— Oui, mais t’inquiète pas, tu le verras…
— Je n’ai jamais dit que je voulais le voir, lui ai-je dit en riant.
Ce qui provoqua un fou rire chez nous deux, un fou rire assez nul quand même… Nous sommes restés sur ce banc pendant encore une bonne heure, à parler et à nous embrasser, j’ai pu remarquer qu’il adorait ça…
Sur le chemin du retour, Nicolas n’a pas autant hésité à me prendre la main, je suis vraiment content que ses « barrières » tombent enfin.
Quand nous sommes arrivés, les lumières étaient éteintes et il n’y avait aucun bruit. Nous sommes donc allés nous coucher vite fait. Mais je crois que Nicolas, lui, n’était pas de cet avis. Alors que je venais de m’allonger sous la couette, j’ai senti sa main contre ma cuisse, puis elle est venue se poser sur ma cuisse pour s’avancer petit à petit vers mon entre jambe. Je ne disais rien, ou plutôt je ne savais pas quoi dire… Quand il saisit ma verge, je sentis un frisson me traverser le corps, ce qui me fit avoir un petit gémissement. Puis, il commença à faire des va et vient lents sur celle-ci, puis il commença à accélérer la chose. Ma respiration était forte, quand, soudain, la porte de la chambre s’ouvrit. Nicolas se remit vite à sa place et le visage encore endormi de Jeanne apparut :
— Ah, vous êtes rent… Oh, vous étiez occupé… je vous laisse, bonne nuit.
Et elle partit aussi vite qu’elle était arrivée. Nicolas me regarda et me dit d’un ton gêné :
— Euh…je crois qu’elle a vu ton érection….
J’ai regardé la couette qui était assez plate, sauf devant moi, où une bosse s’était formée…
— Et toi, pourquoi elle n’a rien vu !?
— J’ai plié mon genou…
— Ah, d’accord.
À la suite de cette « surprise », nous n’avons plus osé rien faire, mis à part un dernier baiser avant de dormir…
Le lendemain, pendant le petit déjeuner, Patrick demanda ce qu’on a fait hier soir. Nicolas devint rouge et bafouilla dans tous les sens… Quant à moi, j’étais dans un état de honte et de stress total. Jeanne, voyant bien nos états, dit :
— Oula, vu l’état dans lequel vous vous mettez, vous êtes allés dans un endroit où il ne fallait pas...
A ce moment j’ai compris que Patrick ne parlait pas de l’épisode quand on était dans le lit mais quand nous somme sortis, ce qui fit baisser mon niveau de stress et Nicolas lui ne bafouillait plus trop. J’ai donc pris la parole :
— Oh, non, pas du tout, on est allé dans un parc. A une vingtaine de minutes d’ici.
— Celui avec un étang au milieu ? Demanda Patrick
— Oui, pourquoi ?
— Parce que je l’adore. Je vais y pêcher parfois.
— Ah, d’accord.
— Tiens, bah, on ira une fois. Tu seras de la partie, Julien ?
— Bah, je ne sais pas, il faut voir. C’est quand …
— Ok, je te redirai.
Quand j’ai regardé Jeanne, elle me fit un sourire avec un petit clin d’œil. Je crois que je ne pourrai plus la regarder en face…
Vu que ma mère venait me chercher vers onze heures, j’ai passé la matinée avec Nicolas dans sa chambre. Il m’a raconté toutes les anecdotes qu’il y avait derrière les photos qui étaient accrochées au mur. Puis la sonnette retentit, et la voix de Jeanne annonçait ma mère :
— Ah, Martine ! Heureuse de vous revoir, je vais chercher Julien.
— Le plaisir est partagé
Et elles ont papoté comme ça pendant 10 minutes, le temps que je réunisse mes affaires et que j’embrasse tendrement Nicolas une dernière fois.
Quand nous étions en voiture, ma mère prit la parole :
— Julien ?
— Oui ?
— J’ai parlé avec Jeanne, elle m’a dit qu’elle te trouvait très aimable et que tu étais bon pour son fils, elle m’a parlé d’hier soir aussi et….
— AHH non, je ne veux pas en parler !
— D’accord, je comprends la chose. Si tu souhaites me faire part de quelque chose, je suis là, tu sais.
—Oui, oui, mais là, non.
—D’accord.
Quand nous somme arrivés, j’ai vite fait mes devoirs, et je me suis jeté sur mon téléphone pour parler à Nicolas. A un moment, il me posa une question à laquelle je n’avais pas pensé :
— Je me demande un truc.
— Oui.
—Au lycée, on est ensemble, ou on fait comme si de rien n’était ?
— Oh, je ne sais pas, on verra le moment venu.
— Oui.
Le lendemain, Nicolas m’attendait devant le lycée, et, instinctivement, nous avons fait comme si de rien n’était, mais je sentais que quelque chose n’allait pas. J’entendais des rires sur notre passage, des messes basses. Je connais ça, et je ne souhaite en rien que cela se reproduise, j’ai donc chuchoté à l’oreille de Nicolas :
— Toi aussi, t’as l’impression qu’on se moque de nous ?
— Oui, et je n’aime pas ça !
— Oui, moi non plus, suis-moi.
J’ai changé de direction pour aller tout droit vers Jean et Marie. Dès que nous sommes arrivés, Jean partit et Marie nous demanda si c’était vrai. Nous lui avons donc demandé de quoi elle parlait. Elle soupira, en ajoutant :
— J’aurais dû me douter, vous n’êtes pas au courant.
Et elle nous montra des photos de Nicolas et moi, dans la rue, en train de nous tenir la main, ou dans le parc où on s’embrasse ou quand Nicolas est allongé sur moi et…. Celle où je montre ma cicatrice sur laquelle est inscrit :
« Il se déshabille pour lui »
Puis Marie reposa sa question. En colère et morts de honte, nous avons donc répondu à Marie et oui, nous nous aimions. Elle eut une réaction à laquelle je ne m’attendais pas :
— Cool alors.
— Ouais… Tu sais qui c’est qui a fait tourner ces photos ?
— Oui.
— QUI ?
— Calme toi d’abord.
— C’est qui, ma Marie que j’adore ?
— C’est bon, fais pas des yeux de chien battu non plus. Bref, c’est Justine.
— Ah, j’aurais dû m’en douter, mais pourquoi ?
— T’a qu’à lui demander, elle arrive.
Je me suis retourné, et je l’ai vue au bras d’un mec. Oh surprise, je le connais…
Je me suis penché vers Nicolas et lui ai dit :
— Tu vois le gars, là ?
— Ouais, eh bah ?
— Bah, c’est Philippe…


Re : Lui (Gay) - Ivan055 - 31-07-2020

Philipe et Justine se sont arrêtés devant nous, et Justine prit la parole.

— Alors, Julien, je vois que tu as changé de bord. Je n’aurais jamais pensé qu’un jour tu serais gay.

— Bah, tu sais quoi, moi non plus… Mais je retiens qu’aujourd’hui, je suis bien plus heureux avec Nicolas qu’avec toi.

Nicolas me regarda et me sourit.

— Ah, d’accord… Bah moi, je trouve que Philippe est bien mieux que toi !

— D’accord. Je suis content pour toi.

Philippe prit la parole.

— Je peux voir que tu es dans un meilleur état que la dernière fois que je t’ai vu.

—  T’es perspicace, dis donc, et dis-moi, t’es pas en taule ?

— Ahah non, moi je n’étais pas sur les lieux, grâce à toi d’ailleurs !

— Comment ça !?

— Eh bah, tu m’as poussé, je suis tombé sur la jambe et je n’arrivais plus à marcher. Heureusement, moi, c’était juste sur le coup, toi non.

— Je t’ai dit que tu étais un vrai connard ?

— Non, mais on me le dit souvent.

Soudain, Marie nous prit par le bras et avança. Au bout de trois couloirs, deux escaliers et un étage, elle s’arrêta et nous dit :

— Toi, Julien, t’arrête les conneries !

— Mais je n’ai rien fait !

— Eh bah, fais-en sorte que ça reste comme ça, ne t’attire pas des ennuis avec lui. Ce qui s’est passé cet été ne t’a pas suffi ?!

— Oui, c’est vrai, d’accord.

— Maintenant, vous ignorez les remarques qu’on peut vous faire sur ces photos, et ça passera, ok ?

— Oui.

La sonnerie retentit et nous somme parti en cours avec Nicolas. Quand nous somme arrivés devant la classe, un silence s’est installé, les autres fuyaient nos regards. Mais on n’y faisait pas attention, puis le prof est arrivé et nous sommes entrés. C’était un cours de SES. Cette séance nous avons vu les différence entre les hommes et les femmes, et le prof nous montra un schéma qui exprimait les types de jeux vidéo selon le sexe. Il a fallu qu’un mec nous regarde avec un sourire, et dise bien fort :

­— Euh monsieur, du coup, les PD ils jouent à des jeux de meuf ?

Un rire presque général suivie cette intervention. Le prof répondit :

­— Alors jeune homme, non, l’orientation sexuelle n’influe pas sur cela.

Je voyais que Nicolas avait mal prit la chose, il serrait les poings et je voyais que ces yeux brillaient. J’ai donc pris les choses en mains, et l’ai sorti de cette situation :

— T’as mal à la tête, non ?

— Bah, non, pourquoi ?!

— Je te dis que t’as mal à la tête.

Il fit un sourire et prit une tête malade.

— Monsieur, je peux amener Nicolas à l’infirmerie, il ne va pas très bien.

— Oula, oui ! Il n’a pas l’air bien… Vas-y.

— Merci, monsieur.

Nous sommes donc sortis de la salle de classe et, une fois dans le couloir, Nicolas me questionna sur la raison de cette sortie :

— Pourquoi t’as dit que je n’étais pas bien ?

— J’ai très bien vu que tu n’allais pas bien à cause de ce qu’il a dit.

— Ce n’est pas que je ne vais pas bien, c’est juste qu’il nous visait clairement et que je n’ai pas apprécié.

— Ça revient au même, nan ?

— Oui, pas faux. Et du coup, on fait quoi ?

— Bah, on va aller à l’infirmerie du coup…

— Pour faire quoi ?

— Bah, je sens que cette situation va être difficile à gérer, donc l’aide de quelqu’un est toujours bienvenue !

— Oui, ça peut servir.

Nous avons pris le chemin de l’infirmerie. Et, à notre grande surprise, il n’y avait pas d’attente, ça relevait du surnaturel. Nous sommes donc entrés, et avons expliqué la situation dans laquelle nous étions. L’infirmière nous expliqua que nous allions peut-être vivre des choses qui seraient difficiles, mais qu’il fallait qu’on vive notre vie et ne pas faire attention aux imbéciles. Elle dit aussi que, s’il y avait le moindre problème, l’équipe pédagogique de l’établissement était là. Puis elle rajouta :

— Ah oui, au cas où vous auriez des rapports ou autre, ici on donne des préservatifs !

Nicolas devint rouge, et, quant à moi, je répondis en bafouillant, et mort de honte :

— Euh…Non…merci…au revoir !

Puis j’ai presque couru jusqu’à la porte de l’infirmerie. Quand nous somme revenus en classe, il ne restait plus que cinq six minutes à tout casser. Bon, j’avoue, on a trainé dans les couloirs. Mais, bref, à peine de retour en classe, le même, qui avait posé la question tout à l’heure, s’exclama en criant :

— Ça y est, vous avez fini de vous la mettre !

La classe éclata de rire. Le prof, voyant que Nicolas et moi l’avions un peu mal pris, dit :

— Monsieur Delavit, vous venez de gagner une heure de colle et un appel à vos parents.

Quand j’ai entendu ça, un sourire s’est dessiné sur mon visage, ainsi que sur celui de Nicolas.

Après ça, la journée s’est déroulée sans réel problème. Dans notre groupe, mis à part Jean, tout le monde était là et heureux pour nous, mais je me demande vraiment pourquoi il a eu cette réaction, je ne pense qu’il soit homophobe, enfin j’espère….


Re : Lui (Gay) - Ivan055 - 31-07-2020

Cela va faire deux semaines que les photos ont circulé, et Marie avait raison, à force d’ignorer les remarques et tout le reste, on nous a laissés tranquilles.

Le jeudi, après le dernier cours de la journée, une voix m’a interpelé, c’était celle de Jean :

— Salut….

— Oh, salut, Jean ! Comment ça va ?

— Pas au top. Et toi

— Super bien.

— J’imagine bien, dit-il en marmonnant.

— Je n’ai pas compris ce que t’as dit.

— J’ai dit que c’était sûr.

— Pourquoi c’est sûr ?

— Parce que vous avez l’air heureux avec Nicolas.

— Ah, oui !

— Je voulais m’excuser d’être parti comme ça la dernière fois…

— T’inquiète pas ! C’est oublié.

— Ah cool ! Merci mec.

— De rien, mais juste, pourquoi t’as fait ça ?

Il me répondit avec un ton gêné.

— Alors…euh…c’est parce je... Je ne sais pas ! Voilà je ne sais pas.

— D’accord, je suis content de te revoir !

— Oui, moi aussi !

— Pour fêter ça, tu viens ? Avec les autres on va à l’Alexandre III.

— Avec plaisir !

Et nous sommes partis en directions du bar où nous attendaient les autres. Quand nous sommes arrivés, Marie, Roger, Henri et Nicolas nous attendaient devant. Lorsqu’ils nous ont aperçus, Henri s’exclama :

— Ah ! Enfin de retour, on va pouvoir recommencer à faire les quatre cents coups !

Jean répondit avec un ton presque ému :

— Oui, et, cette fois-ci, je ne partirai pas !

Nous sommes rentrés dans le bar, et dès que mon oncle nous a aperçus, il dit avec une voix qui passa au-dessus de toutes les conversations en cours :

—  Ah, mon neveu préféré et ses amis !

— Tonton, je suis ton seul neveu….

— Oui, c’est bien ce que je dis, tu es mon préféré !

— Oui. « Notre » table est dispo ?

— Comme toujours ! Allez-vous installer, je viens vous voir dans deux minutes !

— OK.

Nous sommes donc allés nous installer à « notre » table, qui est au fond dans un coin discret. Au bout de quelques minutes à parler, mon oncle est venu nous voir :

— Alors les jeunes, qu’est-ce que vous voulez ? Ah tiens, un nouveau dans la bande, comment tu t’appelles ?

— Nicolas, Monsieur.

— Ok Nicolas, et pas de monsieur avec moi, j’ai que 37 ans, faut pas déconner !

— D’accord, mais du coup je vous appelle comment ?

— Paul. Moi, c’est Paul, et tutoie-moi.

— D’accord.

— Attends, tu t’appelles Nicolas !?

— Oui, pourquoi ?

— Pour rien, c’est juste que ma sœur, donc la mère de Julien, m’a vaguement parlé de toi.

— Et elle vous a dit quoi ?

— Oh pas grand-chose ! Dit-il avec un grand sourire dans ma direction

Nicolas me regarda avec une tête confuse, je lui ai adressais la même expression pour lui faire comprendre que je n’en savais pas plus. Les autres quant à eux, ils ont tous rigolé. Puis mon oncle prit les commandes de chacun et nous apporta nos boissons, et nous avons tous parlé et ri ensemble comme on a toujours su le faire. Mais je voyais que Jean lui rigolait un peu moins ; je me suis donc penché vers lui :

— Eh, ça va ?

— Oui, oui, t’inquiète.

— T’es sûr ?

— Oui, je t’ai dit.

— Ok, tu sais que, si y’a un problème, on est là, les autres et moi.

— Oui, je sais.

Au fur et mesure que les minutes passaient, certains sont partis, et à la fin il ne restait que Nicolas, Jean et moi. Puis Jean prit la parole :

— Je…Je suis désolé.

— Désolé de quoi ?

— Vous le saurez bien assez tôt, et, quand vous le saurez, vous comprendrez et vous me détesterez.

— Mais non, arrête de dire des conneries, dis-nous !

— Je n’arrive pas, désolé…

Et il partit en courant. Nicolas et moi nous demandions bien ce qui pouvait être si terrible. Jusqu’à ce que mon oncle arrive :

—  Alors vous deux !

— Oui ?

— Bah, vous n’avez rien à me dire ?

— Euh…non je ne crois pas.

— Ah Julien… toujours aussi secret avec moi.

— Oui !

— De toute façon, ta mère m’a tout dit.

— Hein, de quoi ?

— Pour vous deux.

Nicolas devint rouge et moi tout autant.

— Rhoo ça va, elle m’en a parlé pour que je puisse faire attention au cas où.

— Oui, mais, sur ce coup, elle aurait pu m’en parler…

— Oui, mais tu connais ta mère.

— Oui…

— Et du coup vous avez…

— On a quoi ?

— Bah t’as compris, vous avez déjà…

Ça, c’était le coup de grâce, je sentais que Nicolas ne savait vraiment plus où se mettre. Quant à moi, je crois que je n’étais pas loin de cet état non plus.

-Euh…n…non, rien fait du tout, rien.

-Eh bah dis donc, vous mettre dans un état pareil pour rien ! Faut vous décoincer un peu… Mais c’est qu’il se fait tard, allez ouste !

Et nous sommes sortis. Ma mère est arrivée au même moment pour nous récupérer. Juste avant que je monte en voiture, mon oncle sortit à son tour et dit :

— On reprendra cette conversation plus tard vous deux

Ma mère a déposé Nicolas chez lui. Une fois chez moi, je me suis assis sur le fauteuil au salon, et j’ai appelé ma mère :

— MAMAN !

— Oui ?

— Viens là, s’il te plaît.

Elle s’est assise sur le fauteuil en face du mien et dit :

— Tu veux me dire quelque chose ?

— Oui !

— Vas-y, je t’écoute.

— Pourquoi tu as dit à Tonton que j’étais gay et avec Nicolas ?

— Pour qu’il surveille bien que personne ne vous embête.

— Et si on voulait garder notre relation secrète ! T’y a pensé à ça !

— Non, mais…

— Y’a pas de mais ! Merde à la fin, tu viens, tu m’obliges à te dire que j’aime Nicolas, tu racontes tout à sa mère, à ton frère et peut-être d’autres dont je ne suis pas encore au courant ! Limite, l’histoire des photos c’est toi !

— Quelles photos ?

— Ce n’est pas le sujet, et cette discussion est terminée !

— Mais attends.

Lors de ses derniers mots, j’étais déjà au milieu de l’escalier. Je suis rentré dans ma chambre, j’ai claqué la porte et l’ai verrouillée. Pour être sûr, j’ai mis mon bureau derrière. Je me suis jeté sur mon lit et j’ai parlé avec Nicolas.

Au bout d’une heure environ, ma mère est venue toquer :

— Euh…Julien, tu viens manger ?

— Lâche-moi ! Je n’ai pas faim !

— Oh d’accord, je te mets ton assiette devant la porte.

— Rien à faire !

Et je repris ma conversation avec Nicolas, il m’a dit que sa mère demandait si je voulais venir manger le samedi midi, vu que son petit frère Thomas serait là, afin de faire connaissance. Je lui ai expliqué que, vu la situation actuelle, je n’étais pas sûr de pouvoir venir, mais que je ferais tout pour. Il me dit qu’il était d’accord avec ma démarche, et qu’il espérait que je pourrais venir.

Vers vingt-deux heures, j’ai commencé à avoir faim. J’ai collé mon oreille à la porte et j’ai entendu la télé au rez-de-chaussée, j’ai donc enlevé mon bureau et j’ai ouvert ma porte.

Au pied de celle-ci, il y avait une assiette avec un œuf en forme de cœur accompagné de frites. J’ai pris l’assiette et un petit bout de papier était sous celle-ci. J’ai posé l’assiette sur mon bureau, pris le papier et j’ai reverrouillé la porte.

Après avoir diner, je me suis assis sur mon lit et j’ai ouvert le bout de papier sur lequel il était inscrit un petit mot….


Re : Lui (Gay) - AL gayman - 31-07-2020

Je l'aime particulièrement ce chapitre


Re : Lui (Gay) - Ivan055 - 31-07-2020

Après avoir diné, je me suis assis sur mon lit, et j’ai ouvert le bout de papier sur lequel était inscrit un petit mot :



« Julien,



Je comprends totalement que tu m’en veuilles, enfin un peu, sache que si j’ai fait tout ça c’est parce que je t’aime et que je ne souhaite que ton bonheur.
Oui, j’aurais pu te demander d’abord pour ton oncle, pour Jeanne aussi d’ailleurs…

Si tu souhaites que je me fasse plus discrète ou autre, pas besoin de t’énerver comme tu l’as fait, tu viens me parler et on voit ce que l’on peut faire.

Si tu veux parler calmement, je suis là quand tu le veux pour t’écouter.
J’espère que tu viendras…

Ta mère qui t’aime »



Sur le coup, j’ai fait une boule avec le papier et l’ai jeté à l’autre bout de ma chambre. Je me suis endormi peu de temps après.

Le lendemain, je me suis réveillé en avance. Lorsque que je suis descendu, ma mère était encore là, j’ai donc pris de quoi déjeuner et suis monté dans ma chambre, en attendant qu’elle parte. Je me suis habillé, lavé, et suis parti prendre mon bus.

En arrivant au lycée, j’ai embrassé Nicolas, puis nous avons parlé de ce qui s’était passé la veille. Et sa réaction n’a pas été celle à laquelle je m’attendais. Il m’a dit que je m’étais peut-être énervé sur la mauvaise personne, que, comme ma mère me l’a dit dans sa lettre, elle a fait ça pour moi, certes de façon qui n’était pas forcément bonne, mais qu’elle a quand même toujours été là pour moi.
Je me suis senti un peu coupable, car il n’avait pas tort. Je verrais ce soir ce que j’allais faire.
Toute la journée, je me suis questionné, mais je ne savais toujours pas quoi penser. J’ai décidé d’en parler à Marie, elle a toujours les bons mots.

Après les cours, je suis donc allé voir Marie pour lui expliquer la situation, et elle m’a dit à peu près la même chose que Nicolas. Mais il fallait que j’y réfléchisse, tout se mélangeait dans ma tête.
Sur tout le trajet du retour, j’ai pensé à tout ça, et j’ai pris une décision, en espérant que c’était la bonne…

Quand je suis arrivé chez moi, je suis monté directement dans ma chambre, ma mère n’était pas encore rentrée. J’ai donc fait mes devoir pour le week-end et j’ai réfléchi une dernière fois à ce que j’allais faire.

Puis j’ai entendu la porte d’entrée, et ma mère :

— Julien, je suis rentrée !

J’ai donc attendu quelques secondes et je suis descendu et me suis assis sur le même fauteuil que la veille, et je l’ai appelée.

— Maman !

— Oui ! dit-elle en courant à toute vitesse.

— Faut qu’on parle.

— Oui, qu’y a-t-il ?

Elle savait très bien de quoi nous allions parler…

— Donc, hier je me suis un peu emporté, mais si je l’ai fait c’est parce que je veux que tu comprennes que j’ai une vie et que je n’ai pas envie que tu ailles la raconter à Pierre, Paul, Jacques. Ce n’était pas à toi de dire à Paul pour Nicolas et moi, ni à la mère de Nicolas d’ailleurs. Je sais que tu fais ça parce que tu te soucies de moi, mais j’ai plus 4 ans, je sais me débrouiller tout seul pour certaines choses.

— Oui, je comprends, et c’est vrai ce n’était pas à moi de le dire à ton oncle et à Jeanne…

— Donc ?

— Donc quoi ?

— Tu ne diras plus à personne, et tu ne feras rien qui nous concerne sans nous demander notre avis.

— Ah, oui c’est promis !

J’ai quand même senti qu’elle le disait un peu à contre cœur, mais bon je pense qu’elle a compris et qu’elle fera des efforts.

— Au passage, tant que j’y pense, je peux aller manger chez Nicolas samedi midi ?

— Pourquoi tu ne pourrais pas ?

— Bah…vu qu’hier j’ai un peu été…

— Mais tout est réglé, non ? Et c’était un peu mérité…

— D’accord, merci, maman.

— Pas besoin de me remercier. Et tu veux me dire autre chose ?
J’ai réfléchi quelques secondes, pour savoir si je lui parlais des photos et du comportement de Jean.

— Oui !

— De quoi d’autre tu veux me parler ?

— Tu te souviens hier soir quand j’ai parlé des photos ?

— Oui, dit-elle avec un grand sourire.

Et je lui ai expliqué ce qui c’était passé au lycée, et les quelques remarques qu’il y avait eu. Elle me dit presque comme l’infirmière, et me charria un peu sur le fait que, niveau discrétion, nous étions moins bon qu’elle. Ce qui nous fit rire tout deux.

Après avoir diner, je suis monté à toute vitesse dans ma chambre pour dire à Nicolas que c’était OK pour demain.

Le lendemain, je me suis levé vers 7 heure, afin de prendre le temps de bien me préparer, et, comme à mon habitude, je suis arrivé avec 30 minutes d’avance. Quand je suis arrivé, Jeanne est venu m’ouvrir, elle était toute contente de me voir :

— Ah, Julien, tu es là ! Dit-elle en m’embrassant.

— Je vois que je vous ai manqué, ravi de vous revoir aussi.

— Tu es en avance, comme toujours ! Nicolas dort encore tu le connais, va t’installer au salon, il y a mon mari et Thomas.

Je suis donc allé au salon, j’ai salué Patrick comme à mon habitude. A côté de lui, était assis Thomas, il était brun lui aussi, il avait les yeux bleus et certains traits de son visage étaient les mêmes que ceux du visage de Nicolas mais en moins appuyés. Je ne sais pas pourquoi, mais lui me paraissait plus malicieux, je pouvais voir dans ses yeux qu’il était du genre à faire les quatre cents coups.
Je me suis donc approché de lui :

— Bonjour, Thomas c’est ça ?

— Ouais, salut, tu dois être le mec qui viens squatter chez nous pour manger ici ce midi !

Patrick rappela à l’ordre Thomas en lui disant de s’excuser. Il leva les yeux au ciel et recommença sa réponse.

— Oui, moi c’est Thomas, et toi tu dois être Julien, l’ami de mon frère.

— Oui !

Puis nous avons vu Nicolas apparaitre dans le salon en caleçon avec un T-shirt Stars Wars

— Oh, Julien, t’es déjà là !?

— Oui, tu devrais savoir que je suis toujours en avance !

— Oui, pas faux.

Puis il partit s’habiller, j’en ai donc profité pour continuer la conversation que j’avais commencée avec Thomas :

— Et du coup t’es en quelle classe ?

Il leva les yeux ciel encore une fois, soupira et dit :

— Je suis obligé de répondre ?

Son père le reprit encore une fois et lui dit d’être plus sympathique.

— Je suis en seconde.

— Et t’es en internat c’est ça ?

— Ouais.

Puis j’entendis la voix de Jeanne qui m’appelait, je suis donc allé la voir, elle était avec Nicolas :

— Bon vous deux, vous savez de Patrick n’est pas au courant pour votre relation, mais elle va être de plus en plus difficile à cacher. Je me disais que, vu qu’aujourd’hui tout le monde est là, vous pourriez l’annoncer, non ?

Nicolas prit la parole :

— Oui, ça me parait bien, t’en penses quoi, Ju ?

Oh, c’est la première fois qu’il m’appelle par mon prénom, je m’égare là…

— oh…euh ça me parait bien aussi.

Nicolas me sauta dans le bras et Jeanne dit en riant :

— Vous pourriez attendre que je sois partie pour faire ce genre de chose !

Nicolas comme à son habitude devint rouge pivoine ; quant à moi, mes joues ont légèrement rougi.

— Mais bref, vous pensez le dire à quel moment ?

— Euh, au dessert !

— OK, je vous laisse à vos occupations ! Dit-elle avec un petit clin d’œil.

Après avoir parlé de la conversation que j’ai eue avec ma mère, Thomas est rentré dans la chambre :

— Alors t’es même pas venu dire bonjour à ton frère !

— Ah oui ! J’avais oublié !

Nicolas se leva et son frère est venu dans ses bras.

— Ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vus.

— C’est toi qui veux rester à l’internat les week-ends !

— Pas faux. Bon au début, je venais pour vous dire qu’on passait à table.

— OK, on arrive

Thomas sortit, suivit de peu par Nicolas et moi.

Le repas s’est bien passé, j’ai d’ailleurs complimenté Jeanne sur sa cuisine. Au moment du dessert, Nicolas qui était assis à côté de moi me donna un petit coup de pied, je l’ai regardé et lui ai adressé un sourire en guise d’encouragement. Il prit une grande inspiration :

— Papa…

— Oui ?

— Je voulais te dire…

— Je t’écoute.

— Bah…comment dire… Julien et moi… On est plus qu’amis…

Patrick éclata de rire, Nicolas me regarda, on regarda Jeanne qui avait l’air confuse, et Patrick répondit :

— Tu crois que je ne savais pas !

— Ah euh, tu savais !?

— J’ai été jeune aussi ! Je sais reconnaitre des gens qui s’aiment !

Nicolas a eu une petite larme et il se tourna vers moi et posa ses lèvres sur les mienne. Puis son père nous posa diverses questions, comme depuis quand, qui le sait etc… Mais, à un moment, cette bonne ambiance fut interrompue par Thomas, qui s’exclama soudainement :

— Et c’est qui qui la met à l’autre ?


Re : Lui (Gay) - Tommy06 - 31-07-2020

Julien a été encore trop gentil avec sa mère. Il lui pardonne trop facilement sa trahison. C'est dommage.
La mère qui pousse Nicolas et julien à faire leur CO, je sens que ça va pas bien se passer. D'autant que le petit frère à l'air d'un petit con.

Bonne continuation pour la suite.  Wink