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Deux papas et cinq garçons - Version imprimable

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Re : Deux papas et cinq garçons - KLO7514 - 25-01-2021

Bonsoir, ami Nostalgique,
Ce qui arrive à Antoine en rentrant chez lui n'a rien de drôle...C'est un gars courageux et énergique dans son malheur. Il a pris, je le pense, la bonne décision. Le directeur de l'institut est un homme "bien" et au grand cœur. Et puis, il me semble qu'un fort sentiment est en train de s'affirmer entre "Tonio" et Hector. «Il n'est pas bon que l'Homme soit seul», (La Genèse) : c'est bien vrai pour Antoine qui a besoin d'aimer quelqu'un, c'est vital pour lui ...et pas mal d'autres! Hector, donc, serait celui-là.
J'espère qu'il a une provision de "wassingues" comme on dit chez les "Ch'tis"( des serpillères), un balai-brosse, de l'eau de javel, un seau, des gants de ménage (2 paires) et des sacs-poubelles!
N.B: Attention au mélange "eau de Javel↔pipi" : ça dégage du chlore! Wink


Re : Deux papas et cinq garçons - emmanolife - 26-01-2021

Je plussoie Louklouk ! Je suis totalement d'accord avec ce qu'il a dit !
Smile  Wink  Big Grin  ;D 8)


Re : Deux papas et cinq garçons - Nostalgique - 29-01-2021

Voici une nouvelle petite suite, les événements pourraient bien se précipiter...


Quelques heures plus tard, Hector et moi dînions à mon restaurant favori, tout près de chez moi : ni l'un ni l'autre n'avions envie de manger dans la saleté et les odeurs et nous avions décidé d'un commun accord de nous attaquer que le lendemain à la remise en état de mon appartement. Hector se révélait, une fois de plus, un charmant compagnon sachant s'adapter aux circonstances du moment. Après être resté sidéré par l'aspect du salon et de la cuisine, sans parler des toilettes, il m'avait repris dans ses bras pour me consoler car je lui avais exprimé ma honte de ce qu'avait fait Pierre, oui j'avais honte de Pierre, de sa personne. Durant notre repas, il avait réussi à me dérider, à me faire rire et oublier la situation. Nous avons même été pris d'un fou rire en nous amusant à imaginer les poses et gestes érotiques pris par les joyeux noceurs au point que nous étions presque prêts à les excuser. En rentrant, la réalité nous a immédiatement rappelé le travail qui nous attendait le lendemain ce qui ne nous a finalement pas empêchés d'être de bonne humeur, l'apéritif et la bouteille de vin rouge que nous avions dégustés jouant certainement un rôle.

Lors de mon récent séjour à l'institut, nous avions pris l'habitude de dormir nu, dans la même chambre et nous n'avons trouvé aucune raison pour modifier cette règle, sauf que dans ma chambre il n'y avait qu'un seul lit, large de deux mètres il est vrai, mais quand même. Nous nous sommes regardés en souriant et nous sommes glissés dans le lit, nos sexes n'ont manifesté aucune émotion particulière, mon cœur battait peut-être un peu plus rapidement que normalement. Nous avons très bien dormi. Le matin, au réveil, nos deux corps étaient entremêlés, nos sexes avaient leurs gaules matinales ce qui ne nous a pas empêchés de nous lever sans problèmes ni gêne.
Toute la journée nous avons travaillé durement mais le soir tout était à nouveau en ordre, il n'y avait plus de traces visibles des fêtards sinon une vague odeurs de sperme, mais c'était peut-être notre imagination ! À nouveau, nous nous sommes régalés à notre petit restaurant avec un apéritif, peut-être deux, et la même bouteille de vin que la veille car il était vraiment excellent. En sortant, il faisait encore agréablement chaud lorsque Hector me dit

- Tiens, avant de rentrer on pourrait faire quelques pas et tu pourrais me montrer ce fameux sexshop
- Moi / C'est une bonne idée et qui sait, Pierre a peut-être été engagé pour faire des démonstrations des divers gadgets sexuels offerts, façon de parler, aux clients intéressés

Nous regardons la vitrine, il me semble qu'elle a été refaite, il y a quelques photos assez osées, même si l'essentiel est caché et deux trois livres aux titres très évocateurs tel que "La masturbation pour les nuls", *sucette pour bébé"

- Moi / Tu veux qu'on entre ? moi cela me dirait car je serais beaucoup plus relaxe que le première fois. Et peut-être que Gilbert, le petit vendeur, sera là et on pourrait le questionner innocemment pour savoir s'il s'est bien amusé
- Hector / je veux bien, cela élargira mon horizon mais as-tu réfléchi que Pierre pourrait s'y trouver ?
- Moi / je prends le risque et cela ne serait pas forcément un mal, cela pourrait crever l'abcès
- Hector / D'accord, mais à une condition, pour ton bien, tu dois me promettre de ne pas t'énerver, sous aucun prétexte

Nous entrons dans la première partie du magasin, finalement assez anodine, un employé nous demande si nous avons besoin d'aide et nous signale que la partie intéressante, sa mine et son invitation sont sans équivoque, est un peu plus loin. Il y a même, un peu plus au fond, une partie privée que son collègue se ferait un plaisir de nous montrer. Je regarde Hector qui lève son pouce en signe d'accord. Sur l'écran, deux hommes nus se paluchent les parties avec un regard extatiques, la pièce me parait plus obscure que la première fois, l'atmosphère est ouatée, comme assourdie, comme une invite à saisir ces pénis, souvent très ressemblants. Hector n'est pas surpris car je lui avais tout raconté, donc il s'y attendait, il me glisse

- Ouais, il faut être un peu débile pour s'amuser avec ça, quand à faire, je préfèrerais un vrai, un vivant !
- Moi / Eh bien dis-donc, tu ne manques pas de souffle !
- Hector / [en riant doucement], je suis sûr que toi aussi tu préfères l'original à la copie

Un jeune et, évidemment beau vendeur nous regarde depuis un moment et j'ai l'impression qu'il est en train de nous jauger "est-ce simplement des curieux où des amateurs de sensation". Nos regards se croisent, il esquisse un sourire, il me semble même qu'il a passé sa langue sur ses lèvres… Soudain, j'entends du bruit dans la dernière pièce, celle marquée "privé" et j'entends une voix, c'est celle de Pierre, j'en suis certain. Je saisis violemment Hector par le bras et le tire résolument vers la sortie

- Je ne veux pas le voir maintenant, j'ai reconnu sa voix, je suis certain que c'était lui
- Hector / Attends, il ne me reconnaîtra pas, je vais observer mais éloigne-toi un peu

Quelques minutes plus tard, Hector revient, un peu rouge me semble-t-il

- Heureusement que tu ne l'as pas vu, il avait une tenue pas possible
- Moi / Une sorte de grande camisole qui laisse voir entièrement ses aisselles et une bonne partie de sa poitrine ; il avait un mini slip qui ne cachait pratiquement rien mais qui suggérait tout
- Hector / Comment tu le sais ? tu m'as suivi ?
- Moi / C'était la tenue de son Gilbert la fois où nous sommes entrés dans ce maudit magasin ; tu vois, il a dû être engagé
- Hector / Tu l'as mis à la porte, il a peut-être besoin d'argent
- Moi / [en me forçant à rire] Non, ne t'inquiète pas pour lui, ses parents étaient moins riches que les miens, mais il n'est vraiment pas à plaindre. [Silence] Tu sais Hector, je suis sûr que, tôt ou tard, il va revenir, ce qu'il fait actuellement ce n'est tellement pas lui. Un jour, on lui demandera de faire quelque chose qui le rebutera et, ce jour-là, il comprendra qu'il fait fausse route, il nous reviendra.

Nous sommes rentrés tranquillement, nous avons trouvé que l'appartement sentait bon le propre, nous sommes allés dans ma chambre, nous nous sommes déshabillés, nous étions nus, nous nous sommes glissés sous le drap, je me suis blotti contre lui ou il s'est serré contre mon corps ; nous étions bien, nous étions en confiance ; nous nous sommes endormis ; j'ai rêvé de Pierre qui était revenu et d'Hector qui était là.

Depuis le départ de Pierre, les jours, puis les semaines et enfin les mois se sont égrenés sans que je reçoive le moindre signe de vie de sa part, il n'est pas revenu en classe, tous mes camarades s'interrogent, ils savent que je ne sais rien, ils me voient triste et
plusieurs sont vraiment très sympa avec moi. Je commence à me faire à l'idée que je dois tirer un trait sur cette aventure qui date de notre naissance et qu'il me faut reprendre goût à la vie.
Hector a bien sûr dû rentrer à l'institut mais son appui est total et nous nous voyons deux fois par mois, alternativement chez moi et au Village. Cela devenait difficile que je m'installe régulièrement, même pour un weekend, à l'institut alors j'ai saisi l'occasion, ma situation financière me le permettant sans problème, d'acquérir un petit appartement de deux pièces à moins de cinq minutes de l'institut. C'est là que nous nous retrouvons Hector et moi lorsque c'est mon tour de me déplacer, Jacques s'est montré très compréhensif.

Notre relation est déconcertante, nous nous entendons très bien, nous sommes très proches l'un de l'autre mais à part une proximité corporelle car nous dormons généralement dans le même lit, sexuellement il ne se passe rien entre nous, tout au moins volontairement car il arrive parfois, au gré des mouvements, que nous nous retrouvions dans les bras l'un de l'autre, voire même que nous éjaculions sans vraiment nous toucher.
Je sens très bien qu'Hector, tout comme moi, serions prêts à sauter le pas mais ce pas nous ne l'avons jusqu'à maintenant pas franchi : Hector sait très bien que j'espère toujours et encore le retour de Pierre, que c'est lui que j'aime véritablement et donc il entend respecter le fait que je me réserve pour Pierre. Et moi, eh oui, je veux encore y croire et je veux être vierge pour lui. Car, en y réfléchissant, Pierre et moi n'avons jamais eu de véritables relations intimes, le maximum que nous ayons fait ensemble consistait en des branlettes mutuelles, assez appuyées parfois, mais jamais de fellation ou autres plaisirs. Et c'est vrai que cela n'est pas normal pour un jeune comme moi et que Hector est victime de ma réticence, même si, je n'en sais rien, il se rattrape peut-être à l'institut…
Un matin où nous faisions la grasse matinée chez moi, nous avons tout naturellement abordé la question



Re : Deux papas et cinq garçons - KLO7514 - 29-01-2021

«Patience et longueur de temps...etc.» Donc, attente réciproque malgré quelques ébauches d'envies réfrénées. Bon, faisons avec! Et si l'ami Pierrot se "chopait une saleté" avec sa débauche? Assurément, Tonio le soutiendrait en allant le visiter dans un établissement de soins, ça ne "fait pas un pli!". Nous n'en sommes pas encore là.
Pierre ou Hector? Nous en saurons sans doute un peu plus bientôt.
Grand merci à l'ami Nostalgique.
Blague à propos d'un fantasme de Tonio : «Il ne faut pas en faire tout un plat d'être sous Pierre! Big Grin


Re : Deux papas et cinq garçons - emmanolife - 29-01-2021

Belle ambigüité de la relation entre Antoine et Hector.

Hector est amoureux d'Antoine, mais ce n'est pas réciproque, et il accepte d'être l'ami, le bon copain : on imagine l'effort que ça peut lui coûter quand ils dorment nus dans le même lit et qu'ils se retrouvent au matin dans les bras l'un de l'autre. Probablement va-t-il vite se branler dans les toilettes pour soulager la tension.

Quand à Antoine, malgré le manque de respect de Pierre vis-à-vis de lui, le saccage qu'il a mis dans leur appartement commun en forniquant avec le vendeur du sex-shop, et son absence qui se prolonge pendant des mois sans donner signe de vie, Antoine garde un petit faible pour Pierre qu'il espère voir revenir vers lui. Il est bien accommodant ce garçon ! Pierre a montré une grande insensibilité, et même s'il revient, il ne sera sûrement plus le même après une longue période de débauche. Il y aura sûrement appris des tas de trucs plus ou moins acceptables !

Merci, Nostalgique, pour cette intéressante histoire. Smile




Re : Deux papas et cinq garçons - Philou0033 - 30-01-2021

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] !

Belle suite.

[member=156]KLO7514[/member] exprime bien cette suite par: «Patience et longueur de temps...etc.»  Antoine est patient, très, très patient, il attend le retour de Pierre. Pour Antoine, ce que le Pierre de débauche n'est pas celui qu'il connaît. Il veut garder l'image du Pierre de son enfance, de son adolescence. Peut-être qu'un jour Pierre lui reviendra.

Le passage au "sexshop" n'est pas forcément une bonne idée. Pierre semble bel et bien s'y trouver, d’ailleurs Hector le reconnu dans un accoutrement déjà vu part Antoine. Bien heureusement Antoine peut compter sur la présence d'Hector pour lui remonter le moral. C'était déjà le cas pour remettre l’appartement en état après l'orgie orchestrée par Pierre.

L'amitié et la relation avec Hector sont semble-t-il très platoniques, mais dans leurs esprits, il doit y avoir des non-dits, des pensées, des envies non avouées!
Cette amitié est comme un baume sur le cœur d'Antoine.

Merci pour cette suite.

Bon week-end!

Je t'embrasse!

Philou


Re : Deux papas et cinq garçons - Nostalgique - 30-01-2021

Merci à vous trois, chers amis !
Votre fidélité dans ce récit me touche beaucoup, même si, lentement, on approche de la fin. J'ai déjà un nouveau "roman" assez exotique mais qui, je pense devrait vous plaire, car toujours dans le même style de respect de l'autre, ce qui n'exclut pas, bien sûr, l'amour !
Il vous faudra peut-être patienter un peu pour mes prochaines parutions car je vais avoir la visite d'un de me petits-fils et cela va m'obliger à une certaine prudence... Mais comme il est assez indépendant, il a une vingtaine d'années, je trouverai peut-être un peu de temps pour moi.
La neige a cédé la place à la pluie, quel dommage, c'était si beau !
Bon weekend, je vous embrasse tous très affectueusement.
Nost.


Re : Deux papas et cinq garçons - Lange128 - 30-01-2021

Salut [member=146]Nostalgique[/member].

Désolé de n’avoir pas suivi assidument ton récit, je suis passablement absorbé par les miens en ce moment.

Je pense que le problème du narrateur est bien résumé dans le dernier paragraphe, il n’a jamais osé aller jusqu’au bout avec Pierre. A-t-il été trop proche de lui durant son enfance et le considère-t-il plutôt comme un frère ? Devraient-ils rester (ou redevenir) amis plutôt qu’amants ? On verra comment cela se termine.

Je te souhaite un bon week-end !

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux papas et cinq garçons - Nostalgique - 02-02-2021

Petite suite avant le final...


- Antoine / Tu sais, je suis conscient que l'abstinence que je t'impose de fait doit être pour toi un vrai supplice et je m'en excuse vraiment mais dit-toi que j'en souffre également
- Hector / Oui, c'est vrai que c'est parfois dur d'être à tes côtés, de savoir que tu bandes comme moi et de ne pas pouvoir assouvir cette tension de manière plus franche, plus directe. Mais je connais tes raisons, je les comprends et donc je les respecte mais Antoine, cela ne peut pas durer ni pour moi ni pour toi, tu ne peux pas réserver toute ta vie pour ce garçon qui t'a apparemment oublié. Tu dois te prendre en main et faire ta vie en pensant à toi… et un peu à moi également
- Moi / Je suis d'accord, je crois que je vais être prêt mais je dois t'avouer quelque chose, et cela me gêne un peu de te le dire, en fait je suis puceau car avec Pierre nous n'avons jamais rien fait d'autre que des branlettes, comme tous les jeunes, qu'ils soient gays ou hétéros
- Hector / [un peu surpris et riant] ça je l'aurais jamais pensé mais, rassure-toi j'irai doucement parce que, moi aussi, je suis innocent !
- Moi / Alors c'est ensemble que nous découvrirons le plaisir de la sexualité mais, j'espère, surtout celui de la sensualité car je pense que, pour l’instant, je préfère être homosensuel qu'homosexuel, ce qui n'empêchera rien, rassure-toi !

Cette mise au point faite, il s'est bien passé une quinzaine de jours avant que nous nous lancions dans la découverte de nos corps, même si, dormant tous les deux nus et dans le même lit, nous ne serions pas vraiment surpris le moment venu.
C'était mon tour de monter au Village, il neigeait depuis deux jours et faisait très froid : nous nous sentions bien au chaud dans le petit nid de mon appartement en prenant un apéritif après avoir fait une bonne marche dans la tourmente. Un beau feu de cheminée brulait et nous regardions le jeu des flammes, confortablement assis sur le canapé, nous n'avions pas allumé l'électricité, l'atmosphère était particulière, comme mystique.

Sans m'en rendre compte, ma tête était blottie dans le creux de l'épaule d'Hector. J'entendais les battements de son cœur qui, par moment, se confondaient avec mes propres pulsations cardiaques. Insensiblement nos têtes se rapprochaient, nous réalisions que quelque chose allait se produire, que ce pas dont nous avions envie depuis longtemps allait être franchi, que cette barrière psychique qui me bloquait allait se lever. Nos cheveux se mélangeaient déjà, je sentais un souffle chaud et humide qui m'arrivait sur le visage, je respirais une odeur, la sienne, que je ne connaissais pas encore mais qui, déjà, m'enivrait.
Le temps n'existait plus, la distance était abolie, nos lèvres venaient de faire connaissance, timidement d'abord puis plus sûres d'elles-mêmes. Imperceptiblement, nos lèvres s'ouvrirent, avec prudence car en terrain inconnu, permettant un tout premier contact de nos langues qui, surprises, envoyèrent comme une décharge à nos corps pour les avertir de cette promesse de découvertes. Le bal va pouvoir commencer, je suis à moitié couché sur sa poitrine, sa main m'entoure à la hauteur des fesses alors que la mienne s'est calée sur sa hanche, juste au-dessus de l'élastique de son slip qui laisse entrevoir un morceau de peau : elle a l'air si douce cette peau.
Nous sommes parfaitement immobiles sauf nos sexes qui vont bientôt se trouver à l'étroit dans leurs prisons de tissu. Sauf aussi nos bouches qui ne s'opposent plus au contact de nos langues, encore très timides, à peine une très légère caresse qui suffit à nous envoyer, à nouveau, une décharge plus ciblée cette fois, me semble-t-il, sur mon bas-ventre. Nous sommes toujours habillés avec pullovers, chemises et pantalons. Un peu hypocrite, Hector enlève son pull en déclarant qu'il fait vraiment chaud dans cette pièce, j'en fais de même peu après. Nos langues sont de plus en plus audacieuses. Les trois premiers boutons de la chemise d'Hector sont défaits, je vois sa poitrine presque imberbe, comme si c'était la première fois alors que nous dormons nus, ma main a quitté sa hanche comme si elle recherchait un endroit plus convivial, plus doux, endroit qu'elle trouve entre ses deux tétons fermement érigés. D'immobile, ma main s'égare, elle prend un des tétons qu'elle excite par de subtiles caresses, l'autre téton réclame sa part, ma main passe de l'un à l'autre. Mon sexe est dur. Je sens que la barrière de mon pantalon a cédé et qu'une main, qui n'est pas la mienne, découvre, en passant de l'un à l'autre, deux monts séparés par une profonde vallée, mais sans oser encore descendre dans ces profondeurs mystérieuses. Mon sexe est toujours plus dur, je réalise qu'il doit être humide. Ma jambe heurte une barre qui n'existait pas il a y un moment : curieux comme le corps peut rapidement évolué !
Je n'ai pas de chat et pourtant je surprends un ronronnement. Ma main, sans rien me demander, a déménagé de plusieurs étages, elle s'est posée à proximité d'une zone très bien protégée mais semble-t-il bien légère pour un explorateur audacieux. La découverte de ma vallée a débuté mais le brouillard (mon slip !) limite les audaces, tout ce qui est gouffre est soigneusement évité. Je suis vraiment très dur, je ne suis plus humide mais mouillé. Ma main a brisé l'une des défenses essentielles en trouvant le système d'ouverture de la braguette et en faisant sauter les boutons alentours : un slip blanc se dévoile, une tache sur le devant laisse supposer que la situation est semblable à la mienne. Je ne tiens plus, je descends moi-même l'ouverture de mon pantalon et je commence même à descendre celui-ci : je n'aurai qu'à me soulever lorsqu'Hector décidera de l'enlever. Il sourit en découvrant le gros relief qui se cache encore dans mon sous-vêtement et au bout duquel un dessin plus précis se détache grâce au liquide séminal qui m'inonde.

Le monde est en train de culbuter lorsque soudain, nous nous levons et, très sensuellement, chacun déshabille l'autre ; nous n'avons plus que nos slips, la situation est très sexy car on ne voit rien mais on devine tout, tout est suggéré. Le premier, je baisse ce dernier morceau de tissu et je l'enlève, je suis nu devant Hector qui me regarde comme s'il ne m'avait jamais vu ; à son tour, il enlève son ultime et illusoire protection, je le regarde comme si je ne l'avais jamais vu. Et c'est vrai, nous ne nous sommes jamais vus avec ce désir qui a maintenant pris possession de nous, avec cette envie de caresser, de palper, de humer nos corps dans leurs moindres recoins.

Hector profite de remettre du bois dans le feu, il se penche, je vois ses fesses si attirantes, sa vallée à lui avec une petite ouverture qu'un jour, je le sais, je visiterai. Hector s'est redressé et réalise tout ce qu'il m'a dévoilé, son sexe a une crise de spasmes alors que mon gland est brillant et suintant. Nous savons que le point de non-retour est atteint, debouts nous nous serrons l'un contre l'autre, nos sexes n'en finissent pas de s'agiter depuis qu'ils sont collés ensemble et soudain c'est l'éblouissement, nos spermes giclent en même temps contre nos ventres qui ne font qu'un, nous perdons presque connaissance tellement le moment est violent, sublime, hors de tout ce que nous pouvions imaginer. Lorsque nous revenons à nous et retrouvons un semblant d'équilibre, nos spermes mélangés deviennent notre sperme commun, nous le sentons qui coule sur nos testicules, le long de nos jambes ; c'est tellement bon ! Je hume et me délecte de cette odeur si caractéristique chez les jeunes gens en mal d'amour, je crois qu'Hector en fait autant.

Pour la première fois, nos sexes, d'instruments de travail pour la vidange obligatoire sont devenus des organes de pure volupté, de pur bonheur. Nous sommes heureux, nous sommes ensemble et comblés, notre avenir sexuel est devant nous pour en découvrir toutes les facettes, notre avenir tout court nous appartient pour en faire ce que nous voudrons.





Re : Deux papas et cinq garçons - Lange128 - 02-02-2021

Merci [member=146]Nostalgique[/member].

Ils ont mis du temps pour se décider, mais cela valait la peine d’attendre. Très belle « première fois », très romantique et sensuelle avec le feu de cheminée (tout le contraire de ce que j’écris).

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux papas et cinq garçons - KLO7514 - 03-02-2021

Ouahhh que c'est beau! Merci, ami Nostalgique. Que de délicatesses entre ces deux jeunes et certainement beaux gars. Ce sont de fort jolies et amoureuses perspectives qui s'offrent à eux. L'«homosensualité» est fort bien trouvée ici. Les multiples caresses comblent ces attentes réciproques bien anciennes. Enfin, ça y est : les voilà satisfaits...ouf!


Re : Deux papas et cinq garçons - emmanolife - 03-02-2021

Splendide première fois ! On imagine très bien l'ambiance, la tempête de neige qui fait rage dehors, la chaleur douillette devant le feu, et les deux garçons qui se caressent et se bécotent doucement... Ce qui est le plus curieux, c'est qu'ils ne se sont même pas touchés qu'ils éjaculent, et l'orgasme est tel qu'ils sont au bord de la pâmoison... D'aucuns diraient qu'ils sont des éjaculateurs précoces, mais je crois plutôt que c'est le désir qui était si grand, la pression si extrême, qu'il fallait bien que ça sorte, et la sensation n'en n’est que plus intense ! Ils ne devaient pas faire la branlette quotidienne préconisée par le Professeur Lange ! Gageons qu'avec l'habitude, le coup partira moins vite les fois suivantes.

En tout cas, c'est une première fois originale, tendre et magnifique. Merci, Nostalgique ! Smile


Re : Deux papas et cinq garçons - Philou0033 - 03-02-2021

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] !
Très belle suite.

Enfin, oui enfin Antoine et Hector se sont laisser aller, ils nagent en plein bonheur.
Il en a fallu du temps pour qu'ils se découvrent sensuellement, osant faire ce qu'ils n'osaient pas, c'est se faire confiance, chacun étant novice sexuellement parlant.
Très beau, tout en délicatesse et volupté. Ils ont vite déchargé, mais ils étaient tellement avide de désir de l'un et l'autre, qu'ils ont connu un orgasme jamais ressenti.

Merci pour ce très beau moment de lecture.

Je t'embrasse!

Philou


Re : Deux papas et cinq garçons - Nostalgique - 06-02-2021

Voici la fin de récit que j'ai pris beaucoup de plaisir à pondre au fur et à mesure de mon imagination !


Quelques années plus tard

Hector et moi habitons ensemble dans mon appartement de Genève, mais nous montons très régulièrement au Village, là où nos corps se sont connus car c'est un moment que nous aimons bien évoquer et, surtout revivre.
Hector a étudié la chimie en vue de travailler dans un laboratoire médical et il a la chance d'avoir décroché un poste à la centrale d'analyses de l'hôpital universitaire et il est assistant à l'université d'un professeur assez renommé. Pour ma part, j'ai fait des études de droit très poussées car j'aspire à être avocat pénaliste ; la fortune m'a souri : je suis entré dans une des meilleures études où j'ai eu à remplacer in extremis le numéro deux de l'étude dans un procès difficile : ma plaidoirie en grand partie improvisée a beaucoup impressionné ceux qui l'ont entendue et notre client a été certes condamné mais pratiquement à la peine minimum.
Notre avenir professionnel parait donc assuré mais nous ne travaillons chacun qu'à raison de 80% car nous entendons profiter de la vie

Un soir, nous sommes chez nous, nous avons trois jours devant nous de libre même si nous devrons malgré tout travailler un peu à la maison. Nous sirotons un vieux whisky comme apéritif lorsque la sonnette retenti. Je deviens blême

- C'est Pierre, c'était sa manière de sonner

Nous allons tous les deux vers la porte, je tremble de tous mes membres, nous entendons derrière la porte des éclats de rire. Nous ouvrons, Pierre est là, vieilli mais tout sourire, accompagné de cinq garçons dont un blondinet de quatre ou cinq ans qui s'écrie d'une voix enfantine

- Nous c'est la meute !

Les quatre autres garçons éclatent de rire. Nous sommes un peu interloqués par cette invasion juvénile et très sur la réserve quant à la présence de Pierre.

- Pierre / Les deux pièces du fond sont toujours libres ?
- Moi / Oui, bien sûr !
- Pierre / Romain, tu veux bien t'occuper de tes frères pour qu'ils ne fassent pas trop de bêtises
- Romain / T'inquiète !  et gère bien, ils ont l'air vachement sympas tes amis
- Pierre / [les jeunes sont sagement partis, nous restons les trois adultes] Je vais t'expliquer le pourquoi…
- Hector / Je peux te servir un whisky [et il en sert un d'autorité et rempli nos deux verres], je crois que cela nous fera du bien à tous
- Pierre / Je vois que tu as refait ta vie et…
- Moi / Si tu es venu ici pour semer la…
- Hector / S'il te plait Antoine, calme-toi et écoute ce que ton ami a à te dire
- Moi / Mais ce n'est plus mon…
- Hector / [autoritaire] Tais-toi, je te le demande, s'il te plait !
- Pierre / D'abord je sais que j'ai tort, intégralement et je regrette profondément de t'avoir fait du mal, beaucoup de mal car je sais combien tu m'aimais ; cela a dû être totalement incompréhensible pour toi, c'était méprisable de ma part, je n'ai aucune excuse valable à faire valoir et j'implore, j'emploie ce mot à bon escient, ton pardon. Non Antoine, laisse-moi aller jusqu'au bout, c'est déjà suffisamment difficile pour moi. Je sens ton hostilité à mon égard et je la comprends, elle est totalement justifiée, je ne suis pas certain, qu'à ta place, je serais capable de te pardonner. Mais je te connais, tu n'as pas changé, tu ne peux pas avoir changé alors Antoine, pardonne-moi s'il te plait
Oh, je ne suis plus le Pierre que tu as connu et aimé, j'ai fait des choses trop horribles, j'ai trop souffert, je n'ai jamais été le Pierre qui t'a abandonné et trahis car ce n'était pas moi, aujourd'hui, maintenant, je suis un autre Pierre, un Pierre qui aspire à réparer le mal qu'il a fait.
Antoine, je te le redemande, pardonne-moi.

Je suis sidéré et bouleversé par ce que je viens d'entendre, ma rage d'il y a encore quelques instants a disparu, je sens que je ne vais pas pouvoir faire autrement que d'acquiescer à sa demande, il a l'air si malheureux, si repentant. Je regarde Hector que je sens totalement confiant dans ma fidélité et mon amour pour lui et qui me fait un de ses sourires auxquels j'ai tant de peine à résister, je m'apprête à parler lorsqu'une voix enfantine

- Dite-donc, moi j'ai faim et soif, quand est-ce qu'on mange ?
- Pierre / Je ne sais pas Camille, il te faut demander à Antoine !
- Camille / [s'adressant à Hector] C'est toi Antoine ? Non ! alors ça doit être celui-là car il n'y a personne d'autre. Dit Antoine, tu veux bien nous faire à manger, les autres aussi ont faim !
- Hector / qu'est-ce que tu veux manger ?
- Camille / T'es pas très poli toi, on ne doit jamais dire je veux mais j'aimerais ! Moi, je veux des spaghettis avec de la sauce tomate et du fromage, enfin j'aimerais.
- Hector / Je vais m'en occuper, tu m'accompagnes ?
- Camille / je viens avec toi, mais je vais d'abord leur dire qu'on va bientôt bouf… pardon manger

Il part en courant, revient toujours en courant et prend la main d'Hector pour aller à la cuisine ; je sens qu'Hector fond devant la spontanéité de ce bout de choux ! Pierre et moi allons également à la cuisine car je n'ai pas du tout envie de me trouver seul avec mon ex et je ne veux pas qu'il y ait des cachoteries vis-à-vis d'Hector. Pierre suggère à Camille d'aller demander à ses frères de mettre la table, avant d'y aller je le vois mettre ses deux mains devant lui, avec huit doigts mis en évidence : cela fait sept ou huit personnes ?
Après le repas qui finit tard, les plus jeunes tombent de sommeil et les deux plus grands proposent de s'occuper de les mettre au lit. Romain vient demander les clés de la voiture pour remonter leurs bagages. Les cinq disparaissent et remontent quelques minutes plus tard avec cinq grosses valises et Romain en rendant les clés lui donne également un PV. J'entends Pierre murmurer, avec quoi vais-je payer cette amende ? Au bout d'un moment, nous voyons arriver quatre garçons en pyjama, deux avec encore du dentifrice autour de la bouche qui nous embrassent avec beaucoup de chaleur.

- Hector / Où est Camille ?
- Romain / Il s'est mis sur un lit et s'est immédiatement endormi

Hector s'est levé et a simplement dit qu'il allait l'embrasser.
Nous avons discuté très longuement, jusque vers quatre heures du matin, mais à ce moment tout n'était pas encore décidé mais tout était clair dans nos têtes à Hector et moi.
Pierre nous a raconté dans les grandes lignes ce que fut sa vie après être parti ; il ne nous a pas donné beaucoup de détails, il avait trop honte de ce qu'il avait fait pendant des semaines et des mois en se laissant embrigader dans un réseau pornographique à la demande, il s'était laissé filmer dans des scènes gays de plus en plus osées avec la perspective de participer aux bénéfices, forcément attrayants. Mais avant d'encaisser les gains, il avait dû préfinancer les frais de tournage et des sommes très importantes avaient été versées à ses commanditaires. Sous le chantage, on lui avait extorquer les codes de ses comptes bancaires. Un beau jour ses associés ont disparu, ses comptes étaient pratiquement vides, tout l'argent que lui avaient laissé ses parents s'étaient envolé.





Re : Deux papas et cinq garçons - Nostalgique - 06-02-2021

Il y aura encore la fin de la dernière suite : mon texte était trop long pour Slygame !!