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Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable

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Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 13-09-2020

Chapitre 1 - Le jour d’après (4)

Samedi 18 juillet 1964, maison de Frédéric, Lausanne

Frédéric se doucha le premier puis partit seul en direction de la maison. Urbain, le chauffeur, vint à sa rencontre. Malgré la chaleur il avait mis une veste et une cravate.

— Bonjour Monsieur, je suis désolé de vous surprendre dans cette tenue.
— Bonjour Urbain, je suis sûr que tu n’es pas désolé, tu dois être au contraire très content.
— C’est exact, je ne vous avait jamais vu nu depuis que vous êtes… comment dire, plus un enfant. Mais, Monsieur, nous avions convenu de ne pas nous tutoyer lorsque nous n’étions pas seuls, et je n’aimerais pas parler de mon orientation sexuelle devant vos sœurs.
— Tu as… Vous avez raison, Urbain. Que pensez-vous de ma bite ?
— Je ne me permettrais jamais de faire une appréciation sur les organes génitaux de mes employeurs. Je vais vous chercher des linges de bain ?
— Bonne idée, prends-en huit, ou neuf si tu veux te baigner avec nous.
— Jamais pendant le service, j’ai juré de ne plus me déshabiller en étant payé pour le faire.

Urbain avait raconté à Frédéric qu’il avait quitté ses parents, avait vécu dans un bordel et s’était drogué. Il avait été tiré d’affaire par une fondation du père de Frédéric qui l’avait ensuite engagé comme chauffeur.

— Et après le service ? demanda Frédéric.
— On pourrait en discuter.
— Vous comprenez, j’ai un ami qui aime bien examiner les organes génitaux masculins, c’est un scientifique, il fait des statistiques.
— Je comprends, fit Urbain en riant.
— Avant que vous alliez chercher les linges, j’aimerais vous présenter à mes invités.

Frédéric soupçonnait Urbain d’être un amant occasionnel de son père, il n’en avait jamais eu la confirmation. Il demanda encore :

— Vous êtes libre ce soir ? pas pour nous montrer votre bite, pour nous conduire à Cully au restaurant.
— Oui Monsieur.
— Parfait.

Les autres les avaient rejoints et ils se rendirent sur la terrasse. Les sœurs de Frédéric étaient hilares, les deux petits amis avaient l’air embarrassés. Frédéric fit la bise à ses sœurs. Marie dit en regardant l’entrejambe de son frère :

— Il y a longtemps qu’on ne s’est pas vus, il me semble que tu as encore grandi pendant les vacances.
— Cela ne fait que deux semaines et je ne suis pas en vacances. Fais plutôt les présentations.
— Je m’appelle Marie, ma sœur Michèle, nous sommes une année plus âgées que Frédéric et jumelles dizygotes. À ma droite, Guy, mon petit ami, et, à la gauche de ma sœur, Jacques, son petit ami. Nous avons fait ensemble le camp des Jeunesses Paroissiales à Crêt-Bérard et Urbain est venu nous chercher.
— C’est officiel maintenant ? demanda Frédéric, on pourra le dire à nos parents quand ils rentreront ?
— Tu sais, expliqua Michèle, nous ne voulons plus respecter les traditions : nous fiancer d’abord et rester vierges jusqu’au mariage. Et surtout pas demander leur avis à nos parents. Mais au camp il n’était pas possible de… de faire ce que tu penses. Les garçons et les filles étaient séparés.
— Dans notre école c’est plus simple, dit Koen, il n’y a pas de filles.
— C’est pour cela que les garçons couchent ensemble ? demanda Marie.
— Oui, ça fait moins de complications, on ne peut pas avoir d’enfants. Je pense que Guy et Jacques se sont masturbés dans leur chambre avec les autres.

Il y eut un silence, puis un éclat de rire. Frédéric pensa une fois de plus que Koen était insortable. Il aurait encore beaucoup de progrès à faire pour évoluer dans le grand monde. Guy et Jacques avaient l’air gênés. Marie demanda des précisions à Koen :

— Qu’est-ce qui te fait dire cela ?
— J’estime que 96,92% des garçons dans une chambre d’internat se masturbent en commun. Il n’y aurait donc que 3,08% de chances que vos amis ne l’aient pas fait.
— Alors, dit Marie en se tournant vers Guy, qu’as-tu à dire pour ta défense ?
— Euh, rien, je pense que ce monsieur à raison.

Nouveaux éclats de rire. Les sœurs se gardèrent bien de dire qu’elles avaient assisté à une séance de masturbation avec les deux cousins. Frédéric présenta ses amis :

— Dominique, infirmière à la clinique Beaumont de Glion, amie de Daniel.
— Attends, l’interrompit Marie, tu as bien mis les mots au féminin ?
— C’est exact, les apparences sont trompeuses, mais Dominique est une femme. Ensuite Daniel, mon cousin, rentré récemment des États-Unis, fils d’ambassadeur, puis Koen, professeur en pénisologie appliquée à l’école Hinterhoden, comme vous avez pu le deviner, fils du Premier Ministre des Pays-Bas.
— Pas encore professeur, précisa le Néerlandais, seulement étudiant.
— C’est ton petit ami ? demanda Michèle.
— Il y a 96,92% de chances qu’il le soit et que nous nous soyons branlés ensemble. Et enfin Urbain, notre chauffeur depuis des années.
— Merci, dit celui-ci. Elle est bien à vous la voiture parquée devant la maison ?
— Oui, c’est la mienne, répondit Dominique.
— J’avais peur que quelqu’un l’ait laissée là pour s’en débarrasser.
— Bien, normalement mon père aurait fait un discours, comme il n’est pas là je vais le remplacer. Bienvenue à tous dans notre demeure, oubliez tout le luxe qui nous entoure, nous sommes des êtres humains comme vous, nous mourrons aussi sans rien emporter avec nous. Je propose de vous inviter tous ce soir au Major Davel à Cully pour souper, j’ai réservé une table à tout hasard. Tout le monde peut venir ? sinon je libérerai les places vides. J’inviterai aussi Urbain.
— Seulement s’il ne boit pas d’alcool, ajouta Koen.
— Je connais mon métier, Monsieur Koen, fit le chauffeur, vexé. Je vais chercher les linges.
— Enlevez votre veste et votre cravate, dit Frédéric, il fait vraiment trop chaud.
— Comme vous voudrez, Monsieur.
— La partie officielle est terminée. Maintenant je vous propose de vous prélasser cet après-midi, de vous baigner si vous le désirez. On prendra l’apéritif à 17 heures.

Les deux amis des filles auraient préféré aller tout de suite faire l’amour dans les chambres, ils attendaient le moment de perdre leur virginité depuis le début du camp, mais elles n’étaient pas pressées. Michèle proposa :

— On se baigne ?
— Je n’ai pas de slip de bain, objecta Guy.
— Et alors, tu n’as pas vu la tenue des autres garçons ? Pardon, des autres garçons et de Dominique.
— C’est que…
— J’aimerais bien regarder vos organes génitaux, dit Koen à Guy, c’est pour faire des comparaisons.

Frédéric soupira.

— D’abord je propose qu’on se tutoie tous. Ensuite, Guy, je te prie d’excuser mon ami. Tu fais comme tu veux.
— Allons, dit Jacques, ce n’est pas difficile de se déshabiller devant d’autres personnes. Je fais du naturisme au camp de la Venoge.
— C’est pour cela que tu es bronzé partout, dit Guy, je me demandais.

Jacques montra l’exemple en se déshabillant, suivi des sœurs et enfin de Guy qui se décida enfin. Koen les suivit des yeux et constata avec plaisir que Guy avait un début d’érection, ce qui pouvait expliquer sa gêne. Il mit sa main devant son pénis. Marie la retira et le rassura :

— Ne t’inquiète pas, tu as bien vu qu’ils étaient en train de baiser quand nous sommes arrivés. Il y a 96,92% de chances qu’ils soient homosexuels et que la vue d’un sexe bandé ne les trouble pas.
— 97,21%, corrigea Koen. N’oubliez pas de prendre des préservatifs.
— Tiens, c’est une bonne idée, fit Michèle. C’est utile d’avoir un expert en péniso je ne sais plus quoi.
— Pénisologie, précisa Koen, je suis à votre entière disposition si vous avez des problèmes avec votre zizi. Je vais vous en chercher. Quelle taille ? Petit, moyen, grand ?


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - emmanolife - 14-09-2020

Vu comment ils parlent, on voit qu'on est dans la haute ! Ça aide peut-être pour être à l'aise sur les questions relatives à la sexualité ?  Smile
Si la pénisologie est une branche de la médecine, comment s'appelle la spécialité qui concerne les attributs féminins ? Suis-je bête, c'est la gynécologie, et elle doit même avoir plus de pratiquants que la pénisologie.  Smile
Merci L'ange.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 14-09-2020

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour cette belle suite.
Inutile de dire que j'ai bien apprécié certain termes et expressions dans ton récit;
Koen est bien étudiant en "pénisologie". Il ne rate pas une occasion de pouvoir comparer les bites de tous les hommes qu'il rencontre!
Les petits-amis des deux filles découvrent un pue l'univers dans lequel elles évoluent et ils connaissent maintenant le frère, le cousin, l'étudiant en pénisologie et enfin Dominique l'infirmière à la deuch rouge!
Les voilà tous à poil pour la baignade!
Merci Daniel pour cet agréable moment passé à lire cette suite!
Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 14-09-2020

(14-09-2020, 03:13 PM)emmanolife link a écrit :Vu comment ils parlent, on voit qu'on est dans la haute ! Ça aide peut-être pour être à l'aise sur les questions relatives à la sexualité ?  Smile
Si la pénisologie est une branche de la médecine, comment s'appelle la spécialité qui concerne les attributs féminins ? Suis-je bête, c'est la gynécologie, et elle doit même avoir plus de pratiquants que la pénisologie.  Smile
Merci L'ange.

Merci [member=67]emmanolife[/member].

Il faut sauvegarder les apparences dans la haute société. Les parents tutoient quand même leurs enfants dans ce récit, mais on vouvoie le chauffeur (quand on ne couche pas avec lui). Dans la première partie, j’avais imaginé que Frédéric fréquentait l’école publique avant d’aller dans l’école privée en été. Ce qui me plaît surtout ce sont les moyens financiers quasi illimités de mes personnages qui me permettent d’imaginer n’importe quoi.

J’avais lu un autre récit gay intitulé « Visite chez le sodomologue », la sodomologie est donc aussi une spécialité médicale méconnue. Koen semble cependant plus s’intéresser à l’avant qu’à l’arrière. Chacun ses préférences. Je vous raconterai ma visite chez le proctologue une autre fois.


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 14-09-2020

(14-09-2020, 03:38 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour cette belle suite.
Inutile de dire que j'ai bien apprécié certain termes et expressions dans ton récit;
Koen est bien étudiant en "pénisologie". Il ne rate pas une occasion de pouvoir comparer les bites de tous les hommes qu'il rencontre!
Les petits-amis des deux filles découvrent un pue l'univers dans lequel elles évoluent et ils connaissent maintenant le frère, le cousin, l'étudiant en pénisologie et enfin Dominique l'infirmière à la deuch rouge!
Les voilà tous à poil pour la baignade!
Merci Daniel pour cet agréable moment passé à lire cette suite!
Je t'embrasse!
Philou

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Après avoir fait connaissance, c’est maintenant aux filles de se baigner avec leur petits amis. Vais-je décrire la baignade, alors que c’est un récit gay ? On verra, mais si je le fais ce sera toujours dans un perspective « koenienne », c’est-à dire plus basée sur l’observation des pénis des deux petits amis que sur les vulves des demoiselles. J’ai quand même un avantage sur Koen, lui ne verra pas les couples hétérosexuels faire l’amour alors que moi, narrateur omniscient, je vois et je sais tout.

Je réfléchis cependant à ne pas trop frustrer Koen (sinon il pourrait me quitter pour aller chez un autre auteur, j’ai déjà dû lui augmenter son cachet) et il est fort probable qu’un des petits amis (ou les deux) aient besoin d’un pénisologue. À l’époque on ne pouvait pas poser les questions concernant son zizi sur Doctissimo.

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - emmanolife - 15-09-2020

Après une intense réflexion, je me dis que Koen étudie la pénisologie comme certains font de l'ornithologie : ils observent, ils décrivent, ils classent. Si c'est une branche de la médecine, est-ce simplement une branche descriptive ?

En fait, la médecine s'occupe surtout de soigner ce qui ne va pas. Alors dans le cadre du pénis, cela peut concerner :
- les troubles de l'érection (évidemment)
- les troubles de l'éjaculation ou de la miction
- les interventions réparatrices (pénis endommagé suite à un accident par exemple).
Quoi d'autre ? L'agrandissement d'un pénis trop petit (le plus fréquent) ou la réduction de taille d'un pénis trop grand (plus rare) font-ils partie de la pénisologie ? On pourrait aussi avoir la chirurgie esthétique pour les gens qui ont la bite de travers (même si au plan fonctionnel ça ne semble pas trop gênant en pratique).

Pour un examen complet, il faut probablement observer à la fois le pénis au repos et en érection, même si, d'un point de vue strictement esthétique, la forme excitée est la plus plaisante à voir. Mais cela limite un peu les options si le pénisologue est mâle, car les hétérosexuels pourrait émettre des objections à une étude trop poussée de leur organe. A contrario, une pénisologue, plus précisément une femme qui étudierait la pénisologie, aurait probablement un champ d'études beaucoup plus vaste. J'en conclus que la pratique de la pénisologie serait mieux exercée par une équipe mixte... mais ce n'est peut-être pas ce qui intéresse Koen, qui préfère peut-être restreindre le champ d'études aux homosexuels masculins.

J'arrête là mes spéculations oiseuses... Merci, L'ange.  Smile




Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 15-09-2020

(15-09-2020, 05:40 PM)emmanolife link a écrit :Après une intense réflexion, je me dis que Koen étudie la pénisologie comme certains font de l'ornithologie : ils observent, ils décrivent, ils classent. Si c'est une branche de la médecine, est-ce simplement une branche descriptive ?

En fait, la médecine s'occupe surtout de soigner ce qui ne va pas. Alors dans le cadre du pénis, cela peut concerner :
- les troubles de l'érection (évidemment)
- les troubles de l'éjaculation ou de la miction
- les interventions réparatrices (pénis endommagé suite à un accident par exemple).
Quoi d'autre ? L'agrandissement d'un pénis trop petit (le plus fréquent) ou la réduction de taille d'un pénis trop grand (plus rare) font-ils partie de la pénisologie ? On pourrait aussi avoir la chirurgie esthétique pour les gens qui ont la bite de travers (même si au plan fonctionnel ça ne semble pas trop gênant en pratique).

Pour un examen complet, il faut probablement observer à la fois le pénis au repos et en érection, même si, d'un point de vue strictement esthétique, la forme excitée est la plus plaisante à voir. Mais cela limite un peu les options si le pénisologue est mâle, car les hétérosexuels pourrait émettre des objections à une étude trop poussée de leur organe. A contrario, une pénisologue, plus précisément une femme qui étudierait la pénisologie, aurait probablement un champ d'études beaucoup plus vaste. J'en conclus que la pratique de la pénisologie serait mieux exercée par une équipe mixte... mais ce n'est peut-être pas ce qui intéresse Koen, qui préfère peut-être restreindre le champ d'études aux homosexuels masculins.

J'arrête là mes spéculations oiseuses... Merci, L'ange.  Smile

Merci [member=67]emmanolife[/member] pour tes spéculations oiseuses toujours intéressantes.

(Comme toujours sur Slygame il faut lire jusqu'au bout, il y a parfois des espaces vides)

Koen ne peut qu’observer, peut-être toucher, donner des conseils, mais il n’a pas encore le droit de soigner au moment où se déroule le récit. Je vais parfois chez l’urologue, pas le pénisologue, ce n’est pas Koen car il a pris sa retraite, il est né en 1946.

Une fois, j’avais une équipe mixte puisque le médecin avait une assistante. Elle m’avait posé les questions et le médecin était arrivé ensuite pour me tripoter. L’examen du pénis est en fait très rapide, cela prend beaucoup plus de temps pour faire les échographies. Je n’ai jamais eu d’examen en érection comme j’arrive encore à bander plus ou moins, le médecin me croit sur parole. Il faudrait faire une injection dans les corps caverneux, ce ne serait pas très agréable. On peut ensuite mesurer la pression sanguine.

Pour les courbures en érection je crois qu’on peut apporter des photos à la première consultation.

Je suis en train d’écrire un récit interactif de visite médicale avec un Australien qui me l’a proposé. Je décris ce que fait le médecin (gay) et lui décrit ce que ressent le jeune homme examiné, un peu naïf et puceau, aussi un peu gay, qui ne sait évidemment pas ce que je lui réserve. Ce jeune homme n’aura pas besoin d’injection pour bander devant le médecin.

Je ne sais pas ce que mes lecteurs habituels penseraient si je publiais un tel récit basé uniquement sur une visite médicale, sans autre intrigue. J’essaie d’accentuer le rapport dominant (médecin) / dominé (patient) et le côté humiliant de se retrouver progressivement nu avec une exploration plus ou moins invasive de tous les orifices.



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - emmanolife - 15-09-2020

J'ai déjà vu des vidéos de consultation médicale bidon, où un jeune médecin tout nu sous sa blouse examine un jeune qui ne plaint de maux imaginaires, stéthoscope pour commencer, puis thermomètre rectal, puis examen détaillé de la verge et ça se termine comme tu peux l'imaginer.
Je lirai volontiers ton récit de consultation, c'est peut-être plus excitant à lire que de visionner une vidéo, tu peux sûrement plus facilement y faire passer le ressenti des participants en partageant leurs pensées.


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 15-09-2020

(15-09-2020, 09:32 PM)emmanolife link a écrit :J'ai déjà vu des vidéos de consultation médicale bidon, où un jeune médecin tout nu sous sa blouse examine un jeune qui ne plaint de maux imaginaires, stéthoscope pour commencer, puis thermomètre rectal, puis examen détaillé de la verge et ça se termine comme tu peux l'imaginer.
Je lirai volontiers ton récit de consultation, c'est peut-être plus excitant à lire que de visionner une vidéo, tu peux sûrement plus facilement y faire passer le ressenti des participants en partageant leurs pensées.

Je n’aime pas non plus les vidéos qui se terminent par une relation sexuelle complète. On en trouve d’autres où le médecin ne se déshabille pas et finissent seulement par une masturbation du patient. En voyant ces vidéos ça me rassure : je ne suis pas le seul à avoir ce genre de fantasmes bizarres.

Je t’ai envoyé un MP concernant ta demande.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 16-09-2020

Avertissement : l’épisode qui suit contiendra une scène entre des personnes qui ne sont pas des hommes gays. Je décline donc toute responsabilité si vous ne l’aimez pas (et aussi si vous l’aimez et changez d’orientation après l’avoir lu). Ça n’aurait pas été réaliste que mon récit n’ait que des hommes gays, il en a déjà beaucoup plus que la moyenne.

Chapitre 1 - Le jour d’après (5)

Samedi 18 juillet 1964, maison de Frédéric, Lausanne

Guy et Jacques se regardèrent, ne sachant pas que dire. Koen lut les emballages :

— Petit c’est jusqu’à 13 cm, moyen de 14 à 17 et grand 18 ou plus.
— Où as-tu trouvé ces boîtes de capotes ? demanda Frédéric, je ne les avais jamais vues.
— Il me les ont données hier à la clinique, regarde, il y a leur logo dessus. Ils venaient de les recevoir, c’est pour les distribuer aux ados qui viendront à leur consultation.

Frédéric se rappela qu’il avait vu le Dr Tissot à la clinique Beaumont pour une consultation urologique. Celui-ci lui avait appris qu’ils avaient décidé d’ouvrir une consultation pour adolescents avec l’aide de la fondation de son père. C’était aussi du marketing, en espérant que les ados reviendraient plus tard se faire soigner.

— Alors ? insista Koen, quelle taille ?
— Tu donnerais la taille de ton pénis en public, toi ? demanda Marie.
— Oui, 16,4 cm, pourquoi ?

Tout le monde éclata de rire. Frédéric prit les boîtes des mains de son ami et les tendit à Marie en disant :

— Débrouillez-vous. Koen est trop curieux.

Les deux sœurs et leurs amis prirent des linges de bain et se dirigèrent vers l’étang. Koen eut envie d’aller aussi se baigner, mais il se retint pour ne pas fâcher Frédéric qui lui demanda de le suivre à l’intérieur de la maison, afin d’éviter toute tentation. Chaque pièce était décorée de manière différente, celle où Frédéric mena son ami ressemblait à l’intérieur d’une station spatiale avec des affiches de films de science-fiction aux murs. Il y avait un vase avec une rose artificielle sur une étagère, Frédéric prit une clef à l’intérieur et ouvrit une armoire.

— C’est l’Index de mon père. Des publications pas pour les enfants, même si je me demande si tu n’es pas toujours un enfant.

L’armoire contenait des livres illustrés avec des photos d’hommes nus. Frédéric donna également une pile de magazines à Koen.

— C’est Der Ring, l’anneau, un magazine suisse pour les homosexuels. Je crois que mon père le soutient aussi avec sa fondation Starship. Tu y verras de la réclame pour notre école, pas étonnant que la proportion d’étudiants gays y soit supérieure à la moyenne.

Koen parut très intéressé par ces livres et magazines, il voulut s’asseoir à une table pour les lire. Frédéric lui rappela de mettre son linge sur la chaise car ils étaient toujours nus.

Frédéric ressortit sur la terrasse et dit à Dominique, Daniel et Urbain :

— Nous sommes tranquilles pour un bon moment.
— Il est parfois chiant ton ami, dit Daniel.
— Bah, j’ai l’habitude. Vous pouvez aller vous reposer dans la chambre d’amis si vous voulez.

Daniel regarda Dom en souriant :

— Qu’en penses-tu ?
— Excellente idée.

Frédéric monta dans sa chambre avec sa valise. Il eut la surprise de constater que tous les meubles avaient été changés pendant son absence. Il se souvint que c’était prévu, son père les avait commandés à deux architectes célèbres, Graf & de Bruson. Il avait maintenant un grand lit, ce qui serait parfait pour dormir avec Koen. Il eut quand même un pincement au cœur, c’était son adolescence qui avait disparu. Il regarda par la fenêtre et vit ses sœurs qui se baignaient. Il aurait pu les observer, mais il pensait qu’elles iraient ailleurs perdre leur virginité. Il se coucha sur son nouveau lit pour faire la sieste, il le trouva confortable et s’endormit sans se masturber.

— Je ne voudrais pas les juger, dit Guy, mais je trouve les amis de ton frère et de ton cousin assez bizarres.
— Pourquoi ? demanda Marie.
— Dominique dit être une femme alors qu’elle a le corps d’un homme.
— Je pense que c’est une folle, fit Jacques.
— Elle a des habits féminins, dit Michèle, mais je n’ai pas l’impression. Tu lui demanderas ce soir.
— Et Koen est aussi une pédale, fit Guy, mais il n’en a pas l’air, je le trouve plutôt viril.
— Il faudra changer vos préjugés envers les homosexuels.
— Vous saviez avant de les voir aujourd’hui qu’ils l’étaient ? demanda Jacques.
— On le supposait, répondit Marie, Daniel a sucé mon frère.
— Vous les avez vus le faire ?
— Non, mentit Marie.
— Tu penses qu’on est aussi homosexuels puisqu’on s’est branlés au camp ?
— Non, mais il va falloir le prouver.

Guy regarda en direction de la maison. Il ne vit plus personne sur la terrasse.

— Ils pourraient ressortir et nous mater.
— On va aller ailleurs, il y a notre cabane au fond du jardin.

Ils sortirent de l’étang, se douchèrent et se séchèrent. Marie prit les boîtes de capotes. Elle demanda :

— Alors, petit, moyen ou grand ?
— Moyen, dit Guy.
— Petit, avoua Jacques.

Michèle expliqua :

— Cette cabane était un havre où nous pouvions nous réfugier quand l’atmosphère de la maison était trop pesante, on pouvait raconter nos petits secrets et même y dormir en été.
— Votre frère venait avec vous ? demanda Guy.
— Parfois, quand il était plus petit. Il faut qu’on vous explique quelque chose. Les filles ont un hymen, vous savez ce que c’est ?
— Oui, je crois que crois que c’est une peau qui indique qu’une fille est vierge et le mari la déflore lors de la nuit de noces.
— Tu veux attendre qu’on soit mariés ? fit Marie en riant.
— Non, c’est la théorie.
— La pratique est parfois différente, continua Michèle, nous n’avons plus d’hymens.
— Vous avez déjà couché avec des garçons ? fit Jacques. Ça ne me dérange pas.
— Non, nous les avons déchirés en découvrant nos corps les deux ensemble, dans la cabane.
— Vous êtes des gouines ?
— Arrête de parler ainsi, je ne veux plus entendre les mots folles, pédales ou gouines. Nous nous avons découvert nos corps comme vous, vous vous êtes branlés au camp.
— Excuse-nous, on fera attention à notre langage, on n’a pas encore l’habitude de la haute société.

Les deux sœurs et leurs amis arrivèrent vers la cabane.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 16-09-2020

Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !

Suite au cours de laquelle on apprend que Koen a une boîte de préservatifs qu'il a reçue alors qu'il était à l'hôpital. Elle provient d'un lot destiné à être mis à disposition des ados qui viennent à la consultation mise sur pied par le père de Frédéric.
Il y a trois tailles et bien entendu Koen souhaite savoir quelle taille irait bien pour Guy et Jacques. Il n'en saura rien car Frédéric donne la boîte à ses sœurs, elle sont assez grandes pour en faire bon usage avec les deux garçons.
Quelle découverte pour Koen que la lecture particulière du papa de Frédéric. Il y a des livres très intéressant concernant l'univers gay en Suisse.
Les deux filles avec Guy et Jacques vont passer un très bon moment dans la cabane au fond du jardin. Distribution de capotes aux garçons suivant la taille des pénis de ceux-ci.
Il est clair que les deux sœurs ne sont plus "vierge", elles ont découvert leurs corps ensemble!

Il est vrai que ça arrive, même entre frères. C'est en fonction des circonstances, tout comme entre cousins etc...

Très beau moment de lecture avec cette suite.

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 16-09-2020

(16-09-2020, 10:24 PM)Philou0033 link a écrit :Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !

Suite au cours de laquelle on apprend que Koen a une boîte de préservatifs qu'il a reçue alors qu'il était à l'hôpital. Elle provient d'un lot destiné à être mis à disposition des ados qui viennent à la consultation mise sur pied par le père de Frédéric.
Il y a trois tailles et bien entendu Koen souhaite savoir quelle taille irait bien pour Guy et Jacques. Il n'en saura rien car Frédéric donne la boîte à ses sœurs, elle sont assez grandes pour en faire bon usage avec les deux garçons.
Quelle découverte pour Koen que la lecture particulière du papa de Frédéric. Il y a des livres très intéressant concernant l'univers gay en Suisse.
Les deux filles avec Guy et Jacques vont passer un très bon moment dans la cabane au fond du jardin. Distribution de capotes aux garçons suivant la taille des pénis de ceux-ci.
Il est clair que les deux sœurs ne sont plus "vierge", elles ont découvert leurs corps ensemble!

Il est vrai que ça arrive, même entre frères. C'est en fonction des circonstances, tout comme entre cousins etc...

Très beau moment de lecture avec cette suite.

Je t'embrasse!
Philou

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member].

J’ai abordé plusieurs thèmes dans cette suite, de quoi occuper mes personnages en cet après-midi d’été. Et aussi imaginer une ambiance plus qu’une intrigue à rebondissements, je pense que c’est cette direction que prendra le récit.

Lorsqu’on aborde une relation hétérosexuelle, il y a d’autres problèmes auxquels on ne pense pas entre hommes : celui de la virginité et celui de la contraception, d’où l’explication concernant l’hymen et l’importance des préservatifs. Je ne sais pas si la pilule était déjà très utilisée à l’époque.

Cette famille était cependant très ouverte d’esprit, avec le père bisexuel, la mère dont je n’ai pas parlé, mais qui avait probablement aussi d’autres partenaires, le fils et le cousin gays. Cela a pu surprendre les deux nouveaux arrivants, d’autant plus qu’ils venaient de passer deux semaines dans un camp religieux. Il semble qu’ils vont vite s’adapter. Et la perte de l’hymen des filles n’est pas bien grave.

Il aurait pu se passer beaucoup d’autres choses dans la cabane, entre Frédéric et le fils du jardinier par exemple, mais je dois respecter la limite d’âge de 18 ans que je me suis maintenant fixée.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - emmanolife - 17-09-2020

L'absence totale de pudeur de Michèle est assez dérangeante, de même que son attitude très détachée vis-à-vis des choses du sexe. Elle parle à son copain comme un médecin le ferait à un patient : ça semble manquer un peu de sentiment. Est-ce ta marque de fabrique ? Ou bien le sentiment est-il sous-jacent ? J'ai quand même l'impression qu'il doit y avoir une certaine appréhension avant une première fois pour une fille, et qu'il faut une forte envie ou un fort sentiment amoureux pour la dominer.
La pilule a été autorisée en France en 1967, mais elle existait bien avant : aux Etats-Unis, 1959, et en Suisse je ne sais pas. Vu les moyens financiers conséquents de la famille, les filles auraient sûrement pu s'en procurer en 1964.
Merci L'ange !  Smile






Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 17-09-2020

(17-09-2020, 03:34 PM)emmanolife link a écrit :L'absence totale de pudeur de Michèle est assez dérangeante, de même que son attitude très détachée vis-à-vis des choses du sexe. Elle parle à son copain comme un médecin le ferait à un patient : ça semble manquer un peu de sentiment. Est-ce ta marque de fabrique ? Ou bien le sentiment est-il sous-jacent ? J'ai quand même l'impression qu'il doit y avoir une certaine appréhension avant une première fois pour une fille, et qu'il faut une forte envie ou un fort sentiment amoureux pour la dominer.
La pilule a été autorisée en France en 1967, mais elle existait bien avant : aux Etats-Unis, 1959, et en Suisse je ne sais pas. Vu les moyens financiers conséquents de la famille, les filles auraient sûrement pu s'en procurer en 1964.
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C’est certainement ma marque de fabrique. Je ressemble à Koen qui ne voit les être humains que comme des sujets d’étude et mes textes sont un révélateur, Louklouk me l’avait déjà dit lorsque j’ai décrit la « première fois » entre Adelin et Patrice dans le récit « Immunité ». Je ne peux pas te dire pourquoi j’écris comme cela et pas autrement. Devrais-je changer ma manière d’écrire ? Je ne le pense pas, c’est le privilège de l’auto-édition : écrire comme on le sent sans formater son récit pour plaire à plus de lecteurs.

Si l’on reste dans le domaine de la fiction, sans tenir compte de l’auteur du récit, cela pourrait être l’éducation qu’ont reçue les sœurs qui expliquerait leur comportement. Je décris toujours des êtres uniques qui ne sont pas représentatifs de la majorité.

Ce que j’écris n’est pas non plus forcément la vérité, si les sœurs disent qu’elles ont perdu leur hymen en jouant entre elles, cela pourrait être un mensonge, elle pourraient l’avoir perdu avec le fils du jardinier et n’être plus vierges, mais elles n’osent pas l’avouer à leurs petits amis.

J’avais effectivement écrit dans la première partie que la mère des sœurs les avait envoyées chez un gynécologue, l’utilisation du préservatif était surtout pour que Koen puisse demander aux deux petits amis quelle était la longueur de leur pénis sans en avoir l'air. Ou alors c’est mon côté « vieux con qui se sent obligé de donner des conseils aux plus jeunes » qui a pris le dessus.




Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - emmanolife - 19-09-2020

En fait, ça donne aux frangines un petit côté extraterrestre, je ne sais pas si je vais m'habituer. Pour Koen, on avait compris, mais si tous les personnages sont pareils, cela devient une autre paire de manche.
L'hymen, ce n'est pas une grosse affaire (sauf chez les arabes). Chez certaines femmes, ça peut être douloureux de le perdre, chez d'autre c'est parfaitement indolore, d'après ce que j'ai compris. Mais cela fait partie des sujets dont on ne parle pas trop : à vrai dire, je n'en ai jamais discuté avec aucune femme... Je me demande ce que donnerait la conversation si je demandais à une amie : au fait, c'était comment quand tu as perdu ton hymen ? Je pense qu'elle répondraient plutôt sur leur premier mec (comment elles ont perdu leur virginité) ou alors elles ne répondraient pas du tout.
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