Récits érotiques - Slygame
Bébé - Version imprimable

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Re : Bébé - bech - 08-05-2022

Deux jours pour me remettre d'un décalage horaire qui va dans le sens de se coucher plus tard à 18 ans, c'est long, même si le décalage est de 9 H. Normalement, en faisant une sieste dans l'après midi ou en se couchant tôt (par rapport à l'heure officielle) le premier soir, Jeff aurait du être à peu près calé le lendemain matin et capable de se coucher à une heure normale dans la soirée.

En se mettant au jogging, il a l'occasion de voir un entraînement au football américain puis d'y participer. Plus tard aux vestiaire, il fait connaissance avec les jockstaps (je ne savais pas que ça se portait pour le sport) et s'en voie offrir un. Sympa les gars de cette équipe. Nouvelle participation à un entraînement le lendemain.

Mais entre temps, il est question d'organiser un repas le lendemain en l'honneur de sa venue. La mère invite des gens de l'ambassade. Et Mika lui propose d'inviter aussi Liam et sa sœur. Et du coup, sa cousine Gaële demande si Liam a un petit frère.

En fin d'après midi, Jeff doit téléphoner à Liam vu que c'est capital pour son cousin Mika. Du coup, ils viennent à cinq avec Anthony le petit frère de Liam qui a déjà vu la photo de la cousine et leurs parents.

A cette soirée, qui est pour les 18 ans de Jeff, les 2 familles sympathisent. Par rapport à ses 2 cousins, c'est finalement Jeff et Liam qui ne sont pas collés l'un à l'autre, mais ils doivent se voir dimanche.

Ce chapitre est tout à fait conforme à un truc que j'avais appris : les américains socialisent plus vite que les français.


Re : Bébé - KLO7514 - 09-05-2022

Bien. Ces vacances Outre-Atlantique sont sources de découvertes plutôt gratifiantes pour ce cher Bé. Nous voyons que ses connaissances "rugbystiques" lui sont très utiles et le font considérer comme une bonne recrue. Et ses talents en cuisine le font aussi apprécier pour d'autres qualités non négligeables aux estomacs un peu trop habitués aux gros steaks et aux sodas de leur environnement. Certains ont la chance de la double culture, fort heureusement.
Mais je perçois comme un gêne cachée dans l'attitude de Liam. En saurons-nous bientôt la cause?


Re : Re : Bébé - fablelionsilencieux - 09-05-2022

(08-05-2022, 10:53 PM)bech link a écrit : En se mettant au jogging, il a l'occasion de voir un entraînement au football américain puis d'y participer. Plus tard aux vestiaire, il fait connaissance avec les jockstaps (je ne savais pas que ça se portait pour le sport)

Pour info, le jockstrap est initialement un sous-vêtement fait pour les sportifs, inventé aux Etats-Unis par Charles Bennett en 1874. Il détenait une marque d’habits et d’équipements de sports nommé « Bike » d'ailleurs, la poche avant est conçue pour le port d'une coquille de protection, lors des sports à risques (boxe, foot américain, rugby, arts martiaux, etc.).
[Image: s-l300.jpg]
[Image: c29.jpg]

C'est là communauté gay qui a détourné l'objet et il est arrivé en Europe. 
Maintenant, de marques prestigieuses ou non, il est décliné dans différentes couleurs et matières, pour notre plus grand plaisir.
[Image: WPWVEGASJOCKBLK02.jpg]
[Image: eros-veneziani-jockstrap-voile-noir-harry-homme.jpg]



Re : Bébé - gaetanbg - 09-05-2022

Je porte un jockstrap à coquille chaque fois que je vais m'entrainer au krav maga [member=27]bech[/member] il est bien moins joli que ceux des photos que nous propose [member=54]fablelionsilencieux[/member] par contre je le porte sur mon boxer .
Bien sur [member=156]KLO7514[/member] tu ne vas pas tarder à le savoir . De mémoire c'est dans le prochain chapitre .
bises à tous 


Re : Bébé - gaetanbg - 11-05-2022

Elle me fit asseoir à son bureau devant son ordinateur qui était allumé sur une fenêtre de Skype. Il y avait un appel entrant.

- Réponds, c'est pour toi.

Je cliquais sur "accepter" et une fenêtre s'ouvrit sur un Tim hilare.


- Bon anniversaire ma couille ! Alors ça se passe bien chez tes ricains ?

J'étais ému de le voir. Les larmes me montaient aux yeux et lui aussi d’ailleurs. On discuta quelques minutes puis il me dit qu'il y avait plein de gens qui voulaient me parler.
Il céda sa place à ma mère, puis à mon père, à mon frère et à sa copine et ils m'annoncèrent qu'ils attendaient un bébé ! Puis ma sœur qui était accompagnée d'un mec ! Puis ce fut au tour de mes grands-parents et il y avait même mon arrière-grand-père, que tout le monde appelait Narvik, qui ne comprenait pas trop comment ça marchait.

- Papé, ce n'est pas la peine de crier comme ça. Je t'entends très bien.

- Alors ils sont sympas avec toi les Ricains ? J'en ai connu quelques-uns il y a longtemps et, s'ils ne sont pas morts, ça doit être des vieux cons comme moi ! Passe-moi ta tante, elle me téléphone souvent mais je ne la vois jamais.

Je laissais ma place à ma tante et à sa famille qu’elle avait appelée. Ils discutèrent longuement avec tout le monde et j'avais un peu les boules de les entendre.
Puis ma tante me rappela devant l’écran et toute la famille me chanta "joyeux anniversaire". ça me fit pleurer ! Puis la connexion se coupa.
Ma tante vint me consoler.

- C'est si dur que ça pour toi mon grand Bébé ?

- Dur, non. Mais tout ici est tellement différent. Je ne fais rien ! Non ne te méprends pas sur ce que je dis. Vous vous mettez tous en quatre pour m'occuper et je vous en remercie mais tu sais, être oisif, c'est pas mon truc. J'aurais aimé pouvoir faire quelque chose pour m’occuper. Un petit boulot histoire de m'occuper au moins le matin. ça permettrait à Mika de dormir un peu plus lui qui aime bien ça. Et puis il a sa vie aussi. Et avec Méli ça a l'air de coller alors il ne va pas passer ses vacances à s'occuper de moi. Tu crois que je pourrai trouver un petit boulot histoire de m'occuper ?

- Tu sais, ici mon grand les lois sur le travail sont très strictes. Mais je demanderai aux voisins s'ils ont des bricoles à te faire faire. Tu es bien comme les hommes de la famille ! Les vacances tu ne connais pas !

- C'est tellement tout nouveau pour moi ! J'ai rencontré ici plus de gens que durant au moins cinq ans chez nous ! Et ça me fait trop drôle.

- Donne toi du temps. Demain tu vas aller chez les Smith avec tes cousins et je crois que Liam et toi vous êtes de bons amis. Il pourra te faire voir d'autres choses que Mika ou nous. Et puis tu as aussi le foot. ça a l'air de te plaire.

- Oui c'est assez marrant comme sport et les gars sont sympas. Mais bon c'est juste une occupation que je fais pour m'entretenir et me maintenir en forme.

- C'est vrai que tu es une force de la nature. Tu ressembles à ton arrière-grand-père polonais en plus costaud et plus grand. Tu fais de la musculation aussi pour être musclé comme ça ?

- Un peu mais plus trop. C'est surtout le travail des champs. On fait notre bois et le père m'appelle la fendeuse.


- Demain avec ton oncle on se lève tôt alors je te souhaite une bonne nuit.

J'allais aussi me coucher. Mika était parti rejoindre Méli pour une soirée en boite. Ils m'avaient invité mais ça n'était pas du tout mon truc les boites.
Et surtout je voulais leur laisser un peu d'intimité !
Ma cousine, elle, était partie depuis longtemps dans sa chambre. Elle discutait même à table avec Tony ! Elle aurait fait ça à la maison mon père lui aurait remonté les bretelles méchamment !
Mon portable me signala que j'avais reçu un SMS. C'était Tim. Et il y avait une tof. Lui et une charmante jeune fille. Une fille qu'il avait rencontré aux fruits. Et ils avaient Ken et ça roulait bien entre eux et en plus elle allait faire ses études à Valence ! Alors il allait la travailler au corps pour que leur relation dure plus que la saison du ramassage, si possible jusqu'à ce qu'on y aille en septembre.
Je lui souhaitais bonne chance et je me couchais. Mais je ne suis pas un gros dormeur. ça doit être génétique ! J'entendais mon oncle et ma tante qui discutaient doucement. Je me levais.
Oups, j'avais ma trique matinale ! J'enfilais un boxer, un short et je mis un teeshirt un peu long. Et j'allais les voir.

- Tu es déjà réveillé mon grand ! Il est à peine six heures ! Tu sais ici tu peux faire la grâce matinée. C'est pas interdit !

- Oui je sais mais j'avais plus sommeil. Et…

Je ne terminais pas ma phrase. C'est mon oncle qui la termina.

- Et tu ne te dépenses pas assez. On y pense. Ta tante m'en a parlé. On va voir ce qu'on peut faire. On y va Chantal ?

Ils me firent la bise et partirent. Je buvais mon café quand Mika entra.

- Hey, Bé mais t'es fou toi ! Tu fais quoi debout quand les autres rentrent se coucher ?

- Alors ta soirée ? Comment ça s’est passé avec Méli.

- On est sorti en boite mais pas tard. Puis, elle m'a proposé le dernier verre chez elle, si tu vois ce que je veux dire. Et puisque tu es réveillé tu voudras bien venir me secouer à dix heures.
On est attendu pour le brunch et une pool party, après. Au fait, tu es au courant de rien !

Il partit se coucher et moi j'allais me changer, j'enfilais une tenue pour le sport et allais courir. Bien sûr mes pas me conduisirent au stade. Je commençais à faire des tours.

- Hey Jeff, tu es déjà là ?

C'était Joé qui lui aussi était matinal.

- Alors tu es sorti hier soir Joé ?

- Non, pas du tout. Cette semaine il y a des sélectionneurs qui doivent passer et je veux être en forme au cas où ils nous testeraient.

- Vous tester ? Tu veux dire quoi par-là ?

- Ils vont venir et nous regarder jouer. Après s'ils sélectionnent quelqu'un dans l’équipe, il va avoir un entretien avec eux et il n'est pas rare qu'un médecin soit avec eux pour des prélèvements sanguins et urinaires. Ils font ça avant de te proposer quelque chose. Ils veulent qu'on soit clean.

- Ha ok, c'est cool ça.

- Tu n'as jamais rien pris toi ? Parce que tu es très musclé.

- Non je suis comme ça naturellement ! Juste du sport et beaucoup de travail.
Il y a quelque chose qui ne va pas avec ton bras gauche ?

- Oui je me suis fait mal à l'entrainement vendredi. Mais ça va passer.
On fait des assouplissements ? J'en ai marre de courir.

- Ok comme tu veux.

Chacun fit les mouvements qu'il voulait et j'en étais à faire le grand écart.

- Putain mec mais tu abuses là ! Tu nous fais quoi ? La danseuse classique ?

- Tu dis ça parce que tu es jaloux et que tu n'y arrives pas. Et ça tu y arrives ?

Je passais mes pieds derrière ma tête.

- Tu es vachement souple ! Par contre cette position c'est pas cool ! ça montre ton cul ! et tu n'as pas mis de sous vêtement !

- Comment tu sais ça toi ?

- Il n'y a qu'à regarder, il y a ta queue qui dépasse !

- Oh merde !

Et au lieu de me remettre droit je m'appuyais sur mes mains et je me mis à marcher.

-  Putain t'es trop toi !

Il se marre.

Je me remis debout et on recommença à faire des tours de stade. Son téléphone sonna. Il ne répondit pas. ça faisait plus de deux heures qu'on s’entrainait.

- Je dois y aller. Je me douche et puis j'ai un rendez-vous à dix heures.

- Ho, putain moi aussi.

On alla jusqu'aux vestiaires, on se déshabilla et on alla sous la douche. J'avais oublié mon gel. Et quand je retournais le chercher un gars fouillait dans le sac de Joé.

- Tu fais quoi là toi ! C'est pas ton sac alors tu dégages.

Il était avec deux mecs. Un enfila un poing américain et l'autre sortit une matraque. Joé arriva m'ayant attendu crier. Le mec à la matraque voulut m'en mettre un coup mais je le parais et je répliquais. En moins de deux minutes je les allongeais tous les trois. Des gens étaient rentré pendant la bagarre et étaient reparti de suite.

-Lui, là, il fouillait dans ton sac.

Il regarda dedans et y trouva une petit sac contenant une poudre blanche. Au loin on entendait une sirène de police qui se rapprochait. Je lui arrachais le sachet des mains et j'allais le jeter dans les toilettes.
Quand les policiers arrivèrent ils nous demandèrent ce qu'il s'était passé et quand je leur dis que je les avais surpris en train d'essayer de nous voler, qu'ils m'avaient agressé et que je n'avais fait que me défendre, ils restèrent sceptiques.
Un gars se présenta et leur montra une vidéo de l'agression prise avec son téléphone. Du coup ils passèrent les menottes aux trois gars qui, après vérification, étaient connus de leurs services et ils les embarquèrent.
On se doucha à moitié vu l’heure, Joé me déposa devant chez mon oncle, me remercia encore et repartit en vitesse.
J'entrais et ma cousine était dans la cuisine en train de prendre son petit déjeuner.

- Mais, tu dors pas toi ? T'étais passé où ?

- Je suis allé au sport et je rentre. Je dois réveiller Mika à dix heures.

- Ah non, il faut le réveiller avant sinon on va arriver en retard !

- Ho mais il t'attendra bien, ton Tony.

- Pff, n'importe quoi !

- Vous n'avez pas été très discret tous les deux vendredi soir !

- Tu nous a vu ?

- Ho, il n'y a pas que moi.

- Ben, ça serait bien que toi tu te mettes avec Liam, comme ça on aurait chacun un ou une chérie.

- Mais tu sais quoi de ton frère et Méli ? Ils sont peut-être juste amis.

- C'est ça, dans tes rêves, regarde ce que m'a envoyé Tony.

Elle me montra une photo de son frère qui embrassait Méli, surement prise hier soir.

- Alors ça te la boucle celle-là. Et toi tu le trouves comment Liam ? Il te plait ?

- De quoi tu te mêles chipie ! D'abord je ne sais même pas s'il est gay et oui il me plait beaucoup. Voilà tu es satisfaite ?

- Cool alors ! Tout s'arrange ! Tony et lui ont parlé de toi. Il est en crush complet sur toi. C'est Tony qui me l'a dit.

- Mais ton Tony c'est une vraie pipelette. Tu remarqueras que j'ai pas dit langue de pute ! Et pourquoi il veut me caser ton Tony ?

- Parce qu'il aime bien son frère et qu'il te trouve sympa.

- Et que, comme ça, ma cousine chérie pourra voir son Tony plus souvent !

- Et n’oublie pas que je pourrais t'y emmener aussi ! J'ai le permis de conduire moi et pas toi ! Alors ne contrarie ton futur chauffeur ! Bon allez, tu vas le réveiller ! C'est presque l’heure. Puis bon courage et ne sois pas choqué. Le matin quand on le réveille, il est toujours très ‘en forme’ et pas réveillé du tout.

Je montais et frappais plusieurs fois à la porte de sa chambre sans résultat. J'entrais et vis Mika qui dormait nu. Le drap ne couvrait que le bas de ses jambes et, très partiellement, son sexe. Il avait son pubis rasé le coquin.
Je le secouais plusieurs fois et il ouvrit les yeux.

- Mika, c'est l’heure.

- Ok, c'est bon je me lève.

Mais il ne bougea pas. Il était allongé les yeux à moitié ouverts.

- Mika t'es avec nous là ?

- Oui c'est bon, laisse-moi juste le temps de me réveiller.

Je sortis et j'allais à la douche, pour bien me laver. Je me savonnais après m'être mouillé, quand la porte de la salle de bain s'ouvrit et Mika entra comme un zombie, la queue raide. Il s'assit sur les toilettes et pissa. Il se parlait la voix encore pleine de sommeil :

- Putain que ça fait du bien ! Bon une bonne douche et hop, en route. Non mon petit Mika ne pense pas à Méli sinon tu vas être obligé de te branler.

- Heu… si tu pouvais éviter tant que je suis là ça serait sympa.

- Mais qu'est-ce que tu fous là toi ? Je t'ai pas vu rentrer.

J'éclatais de rire.

- En fait j'étais là avant que tu rentres. Et tu ne m'as même pas vu ! T'as vraiment des réveils difficiles toi.

Il se releva et il ne bandait plus.

- T'en a pour longtemps encore ?

- Je me rince et je te laisse la place.

Il entra dans la douche alors que je rasais les quelques poils que j'avais au menton et, pendant que je me lavais les dents, Mika qui s'essuyait maintenant me demanda :

- Tu le trouves comment Liam ?

- Ah, toi aussi tu t'y mets ! Mais c'est un complot ou quoi ?

- Non ! c'est juste que Méli m'a parlé hier soir et, si il te plait, je crois que tu as de fortes chances de concrétiser avec lui, si tu as envie.

- Je ne sais pas. C'est vrai qu'il me plait grave ce mec, mais bon, c'est et ça restera juste une amourette de vacances. Il mérite mieux que ça.

- Mais pour dire ça tu as des sentiments pour lui pas vrai ?

- Un peu oui. Je crois que s'il vivait en France je l'épouserai direct !

Ma cousine frappa à la porte.

- Dépêchez-vous les garçons ! On va être en retard !

Je n'oubliais pas de prendre un short de bain, mon sac à dos et on partit avec un bon quart d'heure d’avance.
Mais quand le portail s’ouvrit, on était pile à l’heure.
Mika remonta une allée et on arriva devant une maison de ouf !

- Putain la baraque !

ça nous était sorti de la bouche en même temps à Gaële et à moi.
C'est la fratrie qui sorti nous accueillir.
144



Re : Bébé - KLO7514 - 11-05-2022

Bon. Les choses avancent et se mettent en place : chacun trouve sa chacune...ou son chacun! Le réveil "mikaëlien" vaut son "besant*" de nougat! Et Mister Liam ne devrait pas être déçu. Est-ce que ce ne sera qu'une passade de vacances entre Bé et lui? «Veramos bien**» comme disent nos frères-et sœurs- hispaniques.
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*La vraie expression rappelle la monnaie d'or de Constantinople, le "besant". Par "glissement", c'est devenu "le pesant" : rien à voir avec la monnaie.
**Prononcer "biène".


Re : Bébé - gaetanbg - 13-05-2022

  Juste avant de descendre de la voiture que Mika devait garer , Gaële me dit :

- Au fait y'a son frère qui m'a dit que niveau drague Liam c'est une vraie gabourde ! (être une brêle) Alors si tu veux que ça avance, il va falloir y mettre du tien. Après, c'est toi qui voit !

  Quand avec Mika on descendit de la voiture, Gaële et Tony se roulaient déjà des pelles.
Mika qui me précédait se dirigea vers Méli et fit de même.
Liam me souriait. je m'approchais de lui et je lui dis :

- Toi aussi tu veux ton bisou ?

  Mon beau rouquin vira au rouge. Je lui fis la bise. Puis, me posant la main entre les épaules il me dit :

- Viens on rentre parce que, parti comme ils le sont, je crois que dans dix minutes ils seront encore là !

  Je serrais la main à son père et sa mère me fit la bise.

- Tu es venu seul Jeff ?

- Non, les autres prennent un avant petit déjeuner. Quand on les a laissé dehors, ils en étaient à la salade de langue.

- Je ne comprends pas "salade de langue" ça veut dire quoi ?

- ça veut dire "french Kiss" mon fils. C'est de l’argot.

- Mais comment tu sais ça maman ?

- N'oublie pas que je suis française de naissance Liam, même si maintenant je suis américaine depuis longtemps.

- C'est trop marrant cette expression. Au fait Jeff, je voudrais te poser une question indiscrète ? Je peux ?

- Oui vas-y, après je ne sais pas si j'y répondrai.

- Pourquoi ta famille t'appelle Bé ?

J'éclatais de rire.

- Bé c'est le diminutif de Bébé, chez moi tout le monde m'appelle comme ça.

- C'est par ironie pour se moquer de ton gabarit ?

- Non pas du tout. Disons que je suis venu au monde bien plus tard que mon frère et ma sœur. Mon frère avait 10 ans et ma sœur 7 ans, alors pour eux j'étais un bébé et j'en suis resté un . Et du coup ça m'est resté.

  Ils rirent à l’explication. Puis sa mère me dit :

- Jai épluché les pommes de terre et je t'attendais pour les râper. Il faut les râper comment ? Je mets la même chose que pour faire des carottes râpées ou la lame du mixer ?

- Non, il faudrait une vieille râpe à fromage, vous savez celles arrondies avec plein de "picous" dessus. Parce qu'avec le truc pour les carottes ça fait trop épais et la lame du mixer ça va faire trop haché fin.

- J'ai ce qu'il te faut. Enfin il me semble. ça doit être dans le garage, viens avec moi on va voir si on trouve.
J'avais tout rangé dans le grand carton, là, quand on a changé la décoration de la cuisine. Je ne m'en suis jamais servi.

  On revint quelques minutes après avec l’ustensile.

- Bon allez je m'y mets.

  Je commençais à les râper. Liam me remplaçait de temps en temps. Puis je les pressais pour en faire sortir l'eau en excédant, ensuite je salais, je poivrais, j'y ajoutais quelques œufs, du persil haché et pour l'ail je rajoutais plusieurs gousses que je râpais comme les pommes de terre.

- Tu en as assez mis ?

- On peut en prendre une portion et y rajouter une gousse ou deux pour vous.

- Je veux bien oui.

  Je les fis cuire et au fur et à mesure elle les mettait au four pour les garder chaudes. Les amoureux nous rejoignirent enfin en se tenant par la main.
Ils aidèrent à mettre la table dans le jardin et on commença à manger.
Leur mère se servit la crique ‘double d’ail’ entière, qu'elle savoura.

- Tu es vraiment le spécialiste de la crique Jeff ! Elles sont même meilleures que celle de ma mère.

On discuta de tout et de rien et c'est Tony qui proposa :

- Bé, ça te dirait demain d'aller à Universal studios ?

- Heu oui, pourquoi pas ? Mais ça serait mieux Mardi, j'ai rien pris pour me changer moi, je dois renouveler ma garde-robe !

- Oui mardi ça serait mieux, comme ça demain on ira faire les magasins pour te fringuer un peu mieux Bé. Ça vous dit de venir avec nous faire du shopping ? Conclu Mika.

  Les frères et la sœur acceptèrent. Ce qui fit souffler leur père et sourire leur mère.
On aida à débarrasser et pendant qu'on buvait le café leur père leur rappela :

- Vous vous souvenez qu'à partir de jeudi vous avez du boulot à faire.

- On peut pas reporter ? Allez papa, s'il te plait !

- Non, vous nous aviez promis de le faire, alors vous le ferez comme prévu. Après si vous voulez inviter d'autres personnes pour vous aider, votre mère et moi on n'y voit aucun inconvénient ! Mais c'est à vous de vous débrouiller avec eux.
On y va nous ? On va finir par être en retard pour notre partie de bridge avec les voisins.

- Il y a des boissons dans le frigo de la piscine. On vous laisse tranquille entre jeunes. On ne rentrera pas tard.

  Les parents partis on alla dans les vestiaires de la piscine où on se changea et pour la première fois je vis Liam et Tony nus.
  Liam et son frère avaient la même musculature et les mêmes jolies petites fesses.
On enfilait nos shorts de bain et Tony tout naturellement dit :

- Wow, Bé ! Si j'étais gay, sur que je te draguerais ! T'es super bien gaulé ! Tu dois pécho grave. C'est quoi ton style ?

- J'ai pas de type de meuf spécial, par contre côté mec, t'es un peu jeune pour moi. J'aime les mecs un peu plus mature… Mais faut reconnaître que tu as un sacré beau petit cul !

- Ho ! Sérieux ? T'es bi ?

- Officiellement jusqu’à présent oui, mais officieusement, ma cousine a déjà dû te le dire, je penche de plus en plus vers gay.

Et je lui fis un grand clin d'œil aguicheur. Liam ne disait rien mais ne perdait pas une miette de notre conversation.
Tony lança :

- Le dernier à l'eau est une grosse tafiole !

Il voulut partir en courant mais je le choppais et je le pris comme un paquet, coincé sous mon bras.

- Hé, mais pose moi ! J'ai rien dit ! ! J'ai rien dit !!

  Quand on sortit, les filles nous regardèrent avec mon ballot de façon bizarre, avant d'aller à leur tour se changer. Une fois au bord de la piscine, Liam plongea suivi par Mika et je sautais vite après eux laissant Tony sur la plage.

- Allez la grosse tafiole, tu plonges ?

  On fit les cons en attendant les filles. Même à trois contre moi ils ne réussirent pas à me faire boire la tasse. Quand les filles arrivèrent ils stoppèrent et rejoignirent leurs moitiés !
Du coup, seul avec Liam, on alla s'allonger sur des transats, sous un immense parasol. C'est vrai qu'avec sa peau de rouquin et le soleil qu'il faisait il valait mieux pour lui qu'il se mette à l’ombre.
Les amoureux sortirent de l'eau et après s'être séchés, Les couples disparurent à quelques minutes d'intervalle à l'intérieur de la maison.

- Tu crois ce que je crois Liam ?

- Et, tu crois quoi, Bé ?

- Qu'ils ont trop chaud au soleil et qu'ils sont rentrés à l'intérieur pour profiter de la clim.
Ou bien ; ton frère et ta sœur vont leur montrer en détails la décoration de leurs chambres.

- Oui, je pense que la seconde solution est la plus probable.

- Et toi, ta chambre est comment ?

- Normale, il n'y a rien de spécial à voir.

  J'étais très déçu de sa réponse. Hélas, maintenant je savais que je ne l'intéressais pas.
Il m'avait trouvé sympa dans l'avion et il me voulait pour pote. Après tout pourquoi pas. Je savais au moins à quoi m'en tenir.
  Je me levais et je plongeais. Liam semblait dormir sur son transat. Je fis des longueurs pendant près d'une heure, les amoureux revinrent et me trouvèrent en train de nager.
  Mon cousin vint me rejoindre tandis que Méli alla s'assoir sur le transat de son frère.
Mika me dit :

- On pensait pas vous trouver là ! Vous avez fait quoi ?

- Rien du tout. Je ne crois pas que je l’intéresse. Quand vous êtes partis, on a discuté un peu sur vous en plaisantant sur la "visite" de la chambre de vos hôtes. Et quand je lui ai demandé comment était la sienne il m'a répondu " normale, il n'y a rien de spécial à voir".
Alors je n'ai pas insisté.

- Mais il est vraiment nul ce mec de ne pas comprendre l'allusion ! Bon, c'est que partie remise.

  Pendant ce temps-là Liam discutait vivement avec sa sœur. Enfin c'était plutôt sa sœur qui parlait et qui l'engueulait plutôt qu'ils ne causaient.
  Ils vinrent nous rejoindre mais très vite Mika et Méli se recollèrent l'un à l'autre et, très vite aussi, une protubérance pointa dans son short de bain.
Tony sortant de la maison mis les pieds dans le plat :

- Vous allez pas baiser dans la piscine quand même ! Vous pourriez aller dans ta chambre Méli. Je suis sûr que Mika voudrait bien aller la revoir, très en détail cette fois.
Et toi Liam tu as fait voir ‘la tienne’ à Bé ?

Méli répondit :

- Mais de quoi tu te mêles Anthony Smith ! Je te demande ce que tu as montré à Gaële dans ta chambre ?

  C'est bombant le torse, faisant saillir ses abdos et en gonflant ses biceps que Tony répondit :

- Mais le plus beau gosse de cette maison… version naturiste bien sûr ! Et en ce moment elle se douche. T'es contente frangine ? Maintenant tu sais tout !

  Liam semblait réfléchir et je ne sais pas où il en était de ses réflexions mais heureusement qu'il était dans l'eau parce que notre beau rouquin aurait pris feu, il avait jusqu'aux oreilles qui étaient rouge vif, tellement il piquait un fard !
Il se ressaisit un peu, s'approcha de moi et rougissant encore plus il me demanda :

- Bé, ça te ferait plaisir de venir voir à quoi ma chambre ressemble ?

- Oui, ça me ferait vraiment plaisir. Enfin si le plaisir est partagé bien sûr.

  Il s'approcha de moi, me prit par la main et me tira vers les escaliers. On sortit de l'eau et après nous être essuyé, il me reprit par la main et m'entraina vers la maison.
On grimpa 4 à 4 les escaliers, vite il ouvrit la porte de sa chambre, on y entra et il referma la porte en se collant à moi.
162


Re : Bébé - emmanolife - 13-05-2022

Vraiment touchante, cette séance de drague ! Smile


Re : Bébé - KLO7514 - 13-05-2022

Alors le "p'tit Liam", on n'ose pas malgré l'envie extrêmement pressante? Va falloir t'y mettre, mon p'tit vieux. Allez, respire un grand coup et ...hop : c'est dans la poche! (Enfin, "dans la poche"...c'est un euphémisme!).


Re : Bébé - gaetanbg - 13-05-2022

ça m'arrive d'être romantique [member=67]emmanolife[/member] mais ça ne dure pas . Et il y a des gens moins doués que d'autre pour la drague [member=156]KLO7514[/member] .
La suite pour dimanche ou lundi .
bises


Re : Bébé - gaetanbg - 15-05-2022

Bon, pour résumer, On était collé l'un à l’autre, juste en short de bain et ça s’agitait sous le tissu.
Liam me repoussa gentiment et, me reprenant par la main, il me guida jusqu'au lit. Il quitta son short de bain et se révéla à moi dans toute sa splendeur.
Ce mec était juste parfait. Une silhouette en V avec des pecs bien développés, des épaules larges, un pack de 6 abdos bien développés, mais ça je le savais déjà pour l'avoir vu à la piscine , et dessous une belle queue bien bandée, un peu plus courte et sensiblement moins large que la mienne, puis légèrement recourbée vers le haut.
Il était circoncis. Sous son sexe ses belles bourses pendaient et le tout était intégralement rasé de frais.
Et ses fesses, une vraie merveille. Musclées, rebondies, fermes et laiteuses !
Il me quitta le short. Et lui aussi me détailla de la tête aux pieds.
Puis, vite il me tira sur le lit où on s’allongea. On commença à se caresser tout en nous embrassant. Et ça dura longtemps. Un coup c'était lui qui était dessus, un coup c'était moi mais il vit que j'avais peur de l’écraser.

- Je ne suis pas en cristal et j'aime quand tu es sur moi.

Après de très longs préliminaires on passa aux choses sérieuses, fellations, 69, bouffage de cul et Liam me sodomisa le premier, pas très longtemps. Puis ce fut mon tour et il aimait ça le coquin !
On refit l'amour encore une fois et cette fois encore Liam joua le rôle du passif. Il ne se retenait pas de gémir et quand je le prenais les yeux dans les yeux ça décuplait mon plaisir et le sien.
On se câlina un long moment et enfin, après une douche réparatrice - prise à deux, bien sûr - on rejoignit les autres.
Quand on arriva au bord de la piscine on eut droit aux lazzis des garçons, sans compter leurs blagues et insinuations douteuses, tandis que les filles nous applaudissaient.
On leur tira la langue et on plongea en faisant beaucoup d'éclaboussures histoire de bien les mouiller !
Ils sautèrent à leur tour à l'eau et vinrent nous attaquer. On chahuta un grand moment puis on ressortit.
On était allongé tous les six et on discutait du planning de la journée du lundi. Puis de celle du mardi.
La fratrie nous proposa de coucher chez eux le lundi soir pour nous "éviter" un long trajet d’aller/retour. Et c'est Tony qui demanda :

- Vous faites quoi à partir de jeudi ?

- On n'a rien de prévu enfin je ne pense pas. Pourquoi ?

- On a promis à nos parents d'aller bosser pour eux. Notre arrière-grand-père, du côté de notre mère, quand il est arrivé aux Etats Unis a acheté une ferme à deux heures de route d'ici dans les montagnes. Il y a travaillé longtemps avant de mettre ses terres en location.
Mon grand-père les avait louées à un français qui est mort depuis quatre ans.
Depuis personne n'y a rien fait et la végétation envahit tout ! Du coup on doit aller nous en occuper. Nos parents ont demandé des devis pour le faire faire mais c'est juste du vol.
Alors ils nous ont proposé un deal. On fait le boulot et on se partage l'argent du devis le plus bas.

- Quoi, vous osez leur demander ça ? Mais c'est pas normal ! C'est votre famille et tant que ça ne coute que de son temps il ne doit pas y avoir d'histoire d'argent !

- Bienvenu en Amérique Jeff ! Pourquoi on n'a pas des enfants comme lui chérie ?

C'est leur père qui venait de dire ça en arrivant avec sa femme.

- On est rentrés. Je vous laisse à vos discussions instructives.

Mika avait pris son portable et était en train de résumer aux parents la proposition qui nous avait été faite. Mon oncle et ma tante acceptèrent sur le principe mais ils voulaient discuter avec les parents de la fratrie des détails.
Tony cria leur numéro de téléphone. Mika raccrocha et on alla se baigner une dernière fois avant de partir, au grand désespoir de tous.
Mais on se revoyait demain sur le coup des 10 h pour aller faire du shopping. Ça ne m'enchantait guère – je sais comment sont les filles dans un magasin - mais bon j'en profiterai pour acheter un cadeau à tout le monde.

Le lundi matin tôt, je partis courir et jouer au foot. J'avertis que le lendemain je ne serai pas là et qu'à partir du jeudi je serai absent pour une durée indéterminée.
Le coach grimaça mais ne dit rien.
A la fin de l'entrainement Joé me raccompagna et, à l’arrivée, il me donna une clef USB.

- C'est mon mémoire. Tu voudrais bien le lire s'il te plait. ça parle de ton coin pendant la deuxième guerre mondiale. Il y a des photos aussi, dont certaines que je n'ai pas pu situer. Alors si tu pouvais m'aider sur ce coup là, ça serait sympa.

Ma cousine sortit de la maison et me cria :

- Bé ! Dépêche-toi ! On n'attend plus que toi pour partir et je suis sure que tu n'as même pas fait ton sac !

- J'en ai pour cinq minutes chrono… Mais c'est quoi tout ça ?

- Mes sacs pour les deux jours ! Bin quoi, lève pas les yeux au ciel , y'a pas grand-chose. Et arrête de rire !

J'allais prendre mes affaires de toilette que je mis avec un boxer, un short et un teeshirt dans mon sac à dos. Je pris pas mal d'argent liquide pour couvrir mes achats. Et, ayant rejoint les autres, on partit. On s'était donné rendez-vous dans une zone commerciale où ils ne vendaient que des fringues.
On était quatre mecs et venus normalement pour moi, mais les deux filles nous trainèrent une grosse partie du temps dans des boutiques de nanas. J'en avais plein le dos et j’en sortis suivi de Liam.
Je trouvais une boutique où les fringues, des fins de séries, étaient bradées.
J'y trouvais mon bonheur, bermudas, jeans, teeshirts, baskets, le tout de grandes marques bien sûr, mais de l'an dernier. En plus, vu ma carrure, j'avais énormément de choix.
Je choisis avec l'aide de Liam, qui m'entraina ensuite dans une autre boutique du même genre, mais qui ne vendait que des sous-vêtements et des fringues de sport.

Quand on y entra le patron passait l'engueulée du siècle à un employé.

- Je ne peux te laisser aucune initiative. Je t'avais dit de choisir deux mecs NATURELLEMENT musclés ! Et c'est ça que tu appelles NATURELLEMENT ? C'est des bodybuilders hypertrophiés Sam ! Mais ce n'est pas des mecs naturellement musclés. Je les fais comment moi les photos de ma nouvelle collection cet après-midi ? Où c'est que je vais les trouver ces deux mecs ?...

Ils partirent dans le bureau et fermèrent la porte pour continuer leur discussion. Avec Liam on fit nos choix et on alla dans les cabines d’essayage. Chacun essayait à son tour une tenue et l'autre disait ce qu'il en pensait.
Le patron calmé vint s'excuser de ses éclats de voix. Liam venait de quitter un teeshirt qui ne lui allait pas et se trouvait ainsi torse nu. Moi, j’attendais mon tour en débardeur.
Le patron nous regarda de façon bizarre.

- Je m’excuse, jeunes gens , vous avez quelque chose de prévu cet après-midi ?

- Non, mais pourquoi ?

- Je dois impérativement faire des photos de ma nouvelle collection de sous-vêtements aujourd’hui et vous et votre amis êtes exactement les mannequins que je cherche. 1000 dollars chacun pour quatre heures de travail. Et tous les sous-vêtements et vêtements que vous essayerez vous pourrez les garder.

Liam me fit signe de le suivre et me demanda ce que j'en pensais.

- Pour moi, ça serait ok mais je veux pas qu'on voit mon visage.

- Pareil pour moi.

On alla voir le patron et on lui posa nos conditions.


Re : Bébé - KLO7514 - 16-05-2022

Ah, décidément et comme pour la célèbre phrase : «C'est l'Amérique»! Ma foi, c'est très tentant.
Ton histoire me rappelle deux connaissances fort "gay-es". Ces garçons  travaillaient dans le mannequinat et, après les photos, ils pouvaient aussi conserver les vêtements portés. C'est fou ce que j'ai pu voir dans la garde-robe et j'ai aussi pu profiter de quelques chemises. Pantalons et vestes  dépassaient ma propre pointure. Dommage!


Re : Bébé - bech - 17-05-2022

3 chapitres depuis mon dernier commentaire. Je vais éviter de prendre autant de retard que pour le récit de Phil.

Jeff reçoit un appel par Skype. C'est d'abord Tim qui discutent avec lui, puis tous les gens de sa famille. Le fait que le grand-père ait besoin de hurler dans le micro m'a fait penser à une blague sur le "téléphone arabe" dans les transports en commun.

Jeff se met à pleurer quand on lui chante "joyeux anniversaire". Comme sa tante l'interroge, il dit qu'il se trouve trop oisif et souhaiterai travailler un peu. Il dit aussi qu'il a rencontré ici plus de gens que durant au moins cinq ans en France ! Et ça lui fait trop drôle. On apprend qu'en France, Jeff travaille aux champs.

Pour la soirée, Mika est parti avec Méli en boite, et sa cousine était dans sa chambre avec Tony. Jeff lui se couche après avoir reçu un SMS de Tim. Il est déjà levé à 6 H lorsque Mika rentre et lui demande ce qu'il fait debout quand les autres rentrent se coucher. Il l'embauche pour être réveillé à 10 H.

Il va courir vers le stade et retrouve Joe du groupe des footballers. Ils font des assouplissements. Jeff a les articulations très souples.

Quand il vont se doucher Jeff s'aperçoit que quelqu'un vient fouiller dans le sac de Joe. Ils sont 3 avec matraque et poing américain. Mais Jeff les envoie au tapis et la police arrive alors que quelqu'un a filmé la scène. Les 3 gars sont ce que Coluche aurait appelé des "repris de justesse". Pour la drogue dans le sac de Joe, je me suis demandé s'ils voulaient embarquer le sac ou s'il y avait une intention encore plus louche.

De retour à la maison Jeff discute avec sa cousine. Il y a déjà 2 couples entre les 2 familles et Tony verrait bien Jeff avec Liam. C'est d'abord la cousine qui lui en parle puis Mika. C'est comme ça que Jeff apprend que Liam est gay et qu'il a flashé sur lui. Je son coté Jeff dit que si Liam vivait en France, il l'épouserait direct.

Ils vont à la maison de Liam et de sa famille. Pendant que les 2 couples hétéros font leur "salade de langue", Liam emmène Jeff.

Ils préparent la crique. Pour les pommes de terre, si l'outils à râper les carottes donne trop gros alors que le mixer fait de la bouillie, il reste la taille "râpe à fromage" comme intermédiaire. Mais pour des pommes de terre, ça me parait fin et difficile à râper.

Pendant le repas, ils se mettent d'accord : demain, magasins d'habillement et mardi visite d'Universal Studios.

Le père rappelle à ses enfants qu'à partir de jeudi, ils ont du travail (qui ne doit pas être reporté).

Les parents vont chez les voisins jouer au bridge. Les 3 garçons sont ensemble pour mettre des shorts de bain pour la piscine. Tony n'hésite pas à dire à Jeff qu'il est super bien gaulé et que s'il était gay, il le draguerait. Liam se contente d'écouter.

Ils vont s'amuser dans l'eau puis sont rejoints par les filles. Finalement, les 2 couples vont dans la maison et Jeff rejoint Liam allongé sur le transat. Il évoque la possibilité que ceux de la maison soient allé montrer leur chambre aux deux autres et demande à Liam comment est sa chambre. L'autre répond qu'elle est normale sans rien de spécial. Jeff n'insiste pas et se contente d'aller nager.

Ce n'est que lorsque les autres reviennent en faisant allusion à leur chambre, en particulier Tony qui a montré le beau gosse version naturiste à Gaële, que Liam, qui a été réprimandé par sa sœur se décide à demander à Jeff si ça lui ferait plaisir de voir sa chambre. Jeff répond que ça lui ferait vraiment plaisir, si le plaisir est partagé.

Du coup, ils y vont et une fois dans sa chambre, Liam n'hésite plus à offrir son corps. Ils rattrapent le temps perdu. Comme la mère est française, je me suis demandé si Liam (et Tony) sont circoncis. On apprend qu'ils ont suivi la mode américaine.

Quand ils reviennent à la piscine, Tony leur demande ce qu'ils font à partir de jeudi et évoque leur travail de défrichage à une ferme dans les montagnes. Jeff est scandalisé d'apprendre que les parents vont les payer pour ce travail et c'est justement à ce moment là que les parents reviennent. Le père lui répond "Bienvenu en Amérique !"

Les parents de Mika et Gaëlle sont d'accord sur le principe pour qu'ils participent à ce travail moyennant quelques précisions.
Le lundi matin, jeff va faire du foot mais annonce ses indisponibilités pour les jours qui vont suivre. Le coach semble regetter cette absence. Joe lui passe une clé USB concernant son mémoire sur la deuxième guerre mondiale en France. Il voudrait situer certaines photos.

Ils doivent passer la nuit du lundi au mardi chez les Smith. Donc lorsque Gaëlle voit Jeff arriver, elle lui demande s'il a fait son sac vu qu'ils n'attendent plus que lui. Pour Jeff, le nécessaire est rapidement trouvé. Mais a priori, Gaëlle a pris des fringues pour un voyage de 6 mois. Une particularité des filles, quoique ayant travaillé dans des lycées avec internat et aussi pris le train pour y aller, j'ai constaté que même les garçons internes transportent de gros sacs de voyage pour 5 jours.

a priori, ils restent tous ensemble dans des magasins pour filles, jusqu'à ce que Jeff et Liam choisissent d'aller faire leur shoping. Ils vont dans un premier magasin pour des fin de séries de marque. Jeff n'a pas de problème pour trouver des choses qui lui plaisent dans sa taille.

Ensuite, Liam l'emmène à un magasin de sous-vêtements. Lorsqu'il arrivent la patron engueule un employé. Il n'est pas content d'avoir des manequins bodybuildé pour faires des photos le la nouvelle collection. Il veut des mec musclés, mais normaux. Quelques temps après, en allant s'excuser du bruit qu'il a fait, il voit Liam torse nu et Jeff en débardeur et leur prpose de faire les mannequins pendant 4 heures pour 1000 $ chacun et la possibilité de récupérer toutes les affaires qu'ils auront essayées. Ils sont d'accord tous les deux si on ne voit pas leur visage.

Un truc auquel je pense : avec toutes les affaites que Jeff ramènera en France, gaffe à la douane au retour.


Re : Bébé - gaetanbg - 18-05-2022

On retrouva nos amis et on se alla manger un mac do où on leur expliqua ce qu'on avait prévu de faire l’après-midi.
Et pendant que les cousins continuaient à faire du shopping avec leurs chéri(e)s on retourna à la boutique de fringues de sport et sous-vêtements.
Le patron nous conduisit à quelques blocs de là dans un studio photos.
Le photographe, très professionnel, nous demanda de nous mettre en boxer. Un maquilleur vint et nous conduisit dans une pièce plus petite et nous expliqua ce qu'il allait nous faire.
Pour résumer il allait nous ‘peindre’ intégralement pour harmoniser nos couleurs de peau.
Pour moi, je le vis arriver avec une tondeuse et il me rasa tous les poils qui dépassaient du petit string jetable qu'il m'avait demandé de passer avant de me badigeonner. J’étais presque lisse comme Liam.
Une fois satisfait de son travail, il nous renvoya au photographe.
Celui-ci nous montra un paravent et nous dit de nous changer.

Derrière, sur une table, il y avait pas loin d'une centaine de sous-vêtements. Puis sur un portant une bonne cinquantaine de tenues de sport, shorts et teeshirts. Plus quelques tenues de "ville" bermudas et chemisettes.

- On va commencer par les boxers. Il nous avait dit.

On enfila le premier et on sortit. Au début, il dut nous expliquer comment et quelles poses prendre. Il fit une série de photos et nous redemanda d'aller nous changer.
Les séries suivantes furent de plus en plus rapides, on avait pris le coup !
Bon, on venait de finir les boxers. Maintenant on attaquait les slips et mini slips.
Certains étaient tellement mini que pour tout rentrer dedans on eut quelques problèmes. (surtout que nos sexes gonflaient par moments)
Lors d’un changement, je regardais Liam avec un mini slip qui lui allait plutôt bien. Il était fait d'un tissus si fin et moulant qu'on voyait la cicatrice de son gland circoncis. C’était très érotique !
Et devinez ? Je me mis à bander si bien que ma queue sortit prendre l’air par le haut !
Liam éclata de rire et le photographe lui demanda ce qu'il se passait.

- On a un petit incident technique. Il va falloir attendre un peu.

Sam, le photographe, un mec la vingtaine, guère plus, vint voir ce qu'il se passait.

- Wow ! Pas si petit que ça l'incident technique ! Bon deux solutions. Ça passe vite ou vous faites passer. Il y a encore du travail.

Liam m'entraina dans la pièce où le maquilleur nous avait peint et il me roula une pelle avant de me masser le paquet.
Je lui rendis la pareille et, sortant nos sexes, l'un branla l’autre.
On aurait bien pris plus de temps si le photographe ne nous avait pas crier de nous dépêcher à travers la porte.
On ressortit le rose aux joues et les burnes vides. On continua la séance photo.
Pour les jockstrap, certains avaient le devant en résille à grandes mailles qui laissaient voir nos sexes de façon plus indécente que la nudité.
Il y avait beaucoup moins de tenues de sport mais elle mettaient toutes en valeur les fesses et le paquet de celui qui les portait.
Les tenues de ville étaient variées, ça allait de la coupe slim à la coupe baggy.
Le propriétaire et créateur des fringues que l'on essayait, fut ravi des photos.
Il nous proposa pour 200 dollars de plus de faire une photo de nous nus, de dos, nos corps en entier, avec juste une casquette mise à l'envers où son logo et le site internet apparaissaient.
Il nous fit coller l'un à côté de l’autre.
Il demanda à Liam de passer son bras dans mon dos et de poser sa main au niveau de ma hanche. Et il me demanda de faire de même. Mais, je ne sais pas pourquoi, je posais ma main en plein sur la fesse droite de Liam.

- Ne bougez plus, restez comme ça ! C'est parfait !

Et c'est ainsi que cette photo aguicheuse fit la couverture de son catalogue et de la page d'accueil du site où il vendait ses créations en ligne.
Le patron nous paya et, comme promis, il nous fit cadeau de la nouvelle collection.
Avant de partir le photographe nous fit cadeau à chacun d'une clef USB avec les photos qu'il venait de faire de nous et il nous donna sa carte sur laquelle il inscrivit un site où il stockait les photos artistiques qu'il prenait. Et il nous proposa de nous photographier.
On lui promis d’y réfléchir et qu'on le contacterait.

On rentra qu’il n'était pas loin de vingt et une heures. Et pendant qu'on mangeait, il fallut expliquer, raconter tout ce qu'on avait fait.
Sam, sans exception, nous avait mis toutes les photos qu'il avait fait. Aussi Liam donna sa clef USB à Tony qui alla chercher son ordi et lança le diaporama, pour les quatre curieux.
On mangeait tranquille maintenant et c'est un grand éclat de rire général qui nous tira de notre discussion.

- Pourquoi vous riez ?

- Vous avez eu des raideurs intempestives on dirait !

- Ho merde ! Il a photographié ça aussi ?

- Oui et pas qu'une fois !

- Wow les belles fesses !

Et il y eut encore quelques commentaires grivois.
On les laissa dire. On parlait plutôt de quelle était la tenue qu’on allait mettre demain pour aller à Universal Studios. Maintenant j'avais le choix et Liam aussi.
Les autres partirent se coucher et avec Liam on alla se rafraichir à la piscine. On rapprocha deux transats. On reparlait de la journée du lendemain, de tout ce qu'il y avait à voir ou à faire et pendant qu'il me parlait, il faisait courir ses doigts sur mon torse et, de temps en temps, il caressait mes seins.
Et ce qu'il devait arriver arriva. On fit l'amour, longuement et tendrement, pendant plus d'une heure et Liam se montra plus qu'efficace dans son rôle d'actif puisqu'il me fit jouir sans que je me touche. Il voulut se retirer.

- Non, continue, je veux que tu jouisses en moi.

Il assurait grave ! Il se débrouillait si bien qu'il me fit rebander ! Il se mit à gémir, à ahaner, puis il me donna un coup de rein plus fort que les autres et déversa sa semence bien au fond de mes fesses. Il se pencha pour m'embrasser puis il se mit à quatre pattes et cette position ne laissait aucun doute sur ce qu'il attendait de moi.
Je lui remangeais un peu les fesses, plus par envie que par besoin de lubrification, puis je le pris, tout en douceur pour commencer… Une belle chevauchée et, son éjaculation déclencha la mienne, je lui envoyais moi aussi mon sperme bien au fond de ses fesses.
On replongea dans la piscine pour se rafraichir et rincer la sueur qui nous recouvrait, on se fit sécher grâce à la douce brise qui soufflait et c'est nu qu'on regagna la chambre de Liam.
On se fit quelques doux câlins pour s’endormir.

Je me réveillais blotti contre Liam. Mon érection matinale était bien callée entre ses fesses. Je commençais à faire des vas et viens très lents et très longs. Liam bougea pour que mon gland frotte bien sur sa rondelle. Ses gémissements ressemblaient à un ronronnement. Je cherchais sa bite que je trouvais bien raide et je le masturbais.
Il jouit dans mes doigts et moi entre ses cuisses.
Il se retourna vers moi et m’embrassa.

- Si tu me réveilles comme ça tous les matins et je serai l'homme le plus heureux du monde Bébé.

- J'aime bien quand tu m'appelles Bébé.

- On se lève, c'est bientôt huit heures. On en a pour une bonne heure à aller à Universal Studios. Si on veut arriver à dix heures, ça nous laisse une petite heure pour prendre notre petit déjeuner et nous préparer.

On se doucha et c'est en boxer qu'on alla jusqu'à la cuisine où on retrouva mon cousin et Méli, Tony et Gaële. Les parents étaient déjà parti bosser depuis longtemps.

- Ha, quand même les amoureux vous émergez ! On a failli vous attendre, une fois de plus !

On prit notre petit déjeuner puis on alla s'habiller et les premiers à redescendre, c'était nous !
Avec Liam on avait décidé de leur offrir la journée.
On était arrivé depuis deux bonnes heures déjà. On avait fait tout un tas d'attractions, quand la faim nous tenailla.
Au resto chacun commanda de quoi se sustenter et on s'installa à une table libre.
A côté de nous il y avait un couple avec un enfant de 7 ou 8 ans assis en face d'eux qui, lui, était assis à côté d'un homme qu'il appelait oncle Adam, le gamin s'appelait Jimmy.
On se leva en même temps qu’eux.

- Il y a quoi là-bas Liam ?

- Des vieux jeux comme le fer à cheval, un autre où tu tapes sur un truc qui fait s'envoler un poids sensé faire tinter une cloche. Et à chaque fois que tu gagnes, tu reçois un petit lot.

- On y va ? J'ai toujours eu envie d'essayer le jeu de la masse et de faire tinter la cloche.

On y alla mais la place était déjà prise par l’oncle Adam qui s'y prenait comme un manche. Il avait une masse trop grosse et trop lourde pour lui et en plus il caressait au lieu de frapper la base sur laquelle il fallait taper.
Il abandonna au bout de quelques essais. Il partirent plus loin et je pris une masse plus petite et je frappais. La cloche tinta et Jimmy revint en courant vers nous.
Le gérant du jeu me proposa un quitte ou double. J'acceptais bien sûr. Je n'avais pas tapé très fort. Il rajouta du poids. Je frappais et la cloche tinta à nouveau.
Et Jimmy m’encourageait. Je fis encore sonner la cloche deux fois. Mais la dernière fut de justesse.
Il ne me restait plus qu'une fois pour gagner le gros lot. Un ours gigantesque.
J'allais en faire quoi de cet ours moi ?

- Papa, dis papa, tu crois qu'il va le gagner le monsieur le grand nounours ?

- Je ne sais pas Jimmy, mais c'est lui qui va peut-être le gagner, pas nous. Et puis des ours tu en as déjà !

- Oui mais pas un comme celui-là ! Il est trop beau.

Je me concentrais et je frappais de toutes mes forces en plein centre. Le palet s'éleva et frappa la cloche. Jimmy trépignait de joie.
Le gérant du stand me dit que j'étais le troisième à avoir réussi l’exploit.

- De la journée ?

- Non depuis que l'attraction existe ici.

- Je pourrais avoir votre nom pour l'inscrire à la suite des deux autres avec la date.
Vous voulez quelle couleur ?

- Liam, On prend lequel ?

- Je ne sais pas, c'est toi qui choisit, je n'ai pas de préférences et toi ?

- Je ne sais pas non plus.

Je me tournais vers Jimmy.

- Et toi tu choisirais lequel ?

- Le blanc, c’est sûr ! Il est trop beau !

Je demandais donc le blanc au gérant. Il me le donna.

- Jeff, je peux lui faire un câlin ?

- Oh, mais comment tu connais mon nom Jimmy ?

- Hey et toi comment tu fais pour connaître le mien ?

- Moi c'est quand ton tonton te disait de te calmer et toi ?

- Quand le monsieur t’a demandé pour le marquer sur le mur.

- Dis Jeff, alors, tu me laisses lui faire un câlin ?

Je le posais devant lui et il le serra dans ses petits bras. Liam me dit :

- On va rejoindre les autres Bé ?

Il me prit la main et après avoir dit au revoir on partit.

- Hey mais… Jeff, Jeff, tu oublies ton ours !

- Mais non Jimmy, quand le monsieur me l'a donné, l'ours m'a dit à l'oreille qu'il voulait aller avec toi alors je te le laisse. Enfin, si tu le veux, sinon je trouverais bien un autre petit garçon qui le voudra.

- Hein ! non, non, je le veux bien. Merci, merci, merci !

Ses parents et son oncle nous offrirent un verre à boire pour nous remercier. On était assis et Jimmy me demanda :

- Dis Jeff tu parles de façon bizarre, t'es malade ?

- Jimmy ! Non mais ! s’exclama le père.

- Non Jimmy, je parle ‘bizarre’ parce que je suis français et c'est dur pour moi de parler en anglais.

- Ha c'est pour ça ? Tu me dis quelque chose en français ?

- Jimmy est un gentil garçon.

- T'as dit quoi ?

Liam traduisit. Il rit.

- Dis Jeff pourquoi Liam il t'appelle Bébé. ça veut dire quoi Bébé ? C'est ton amoureux ?

Son oncle réagit en même temps que ses parents.

- Mais Jimmy ne sois pas aussi indiscret, quand même, ça ne se fait pas !

- Mais quoi ? Je demande c'est tout ! Tonton Adam a bien un boy-friend aussi !

- Il m'appelle Bébé comme tous ceux que j'aime et qui m’aiment. Et oui c'est mon amoureux. Voilà, tu es satisfait ?

- Oui ! Dis bébé, demain tu veux bien venir avec chez nous pour mon anniversaire ?

Le téléphone d'Adam sonna. Il s'éloigna pour répondre. Il avait l'air énervé !

Je regardais Liam pour répondre quelque chose quand Jimmy alla vers lui avec un regard de chien battu et lui dit :

- Allez dis oui s'te plait.

Liam ne résista pas et fit oui de la tête. Jimmy lui sauta au cou pour le remercier. Puis il vint vers moi et me fit pareil. Ses parents donnèrent une carte de visite à Liam et nous donnèrent rendez-vous pour midi le lendemain.
Adam revint et parla à l'oreille du père de Jimmy.

- On vous attend demain pour le brunch, c'est pool party alors venez décontractés et avec de quoi vous baigner. Tu dis au revoir Jimmy, on doit y aller.

On rejoignait les autres après leur avoir téléphoné pour demander où ils étaient.

- Tu sais quoi Bébé, on vient de parler à des millionnaires et le tonton Adam est un champion olympique de patinage qui, comme tu l'auras compris, lui aussi est gay.

- Comment tu sais ça toi ?

- Leur adresse, C'est le coin le plus cher de tout Beverly Hills. Et Adam qu’il me semblait connaître + le nom de famille, j’ai fait le rapprochement. L'avantage c'est que ce n'est pas loin de chez nos parents.

- Ok, mais demain matin je dois aller au foot Liam. Je leur ai promis. Et puis je dois aussi aller préparer mes affaires pour partir dans la campagne de ta mère. Toi tu peux déjà faire ton sac.

- Merde ! on n'y a pas pensé aux affaires nous non plus. Mika, tu téléphones aux parents pour leur dire qu'on arrive à six ce soir et qu’on partira de chez nous demain ?

- Et pourquoi tu le fais pas toi Gaële ?

- Moi dire qu’on débarque tous à l’heure du souper, ils vont me tuer si je fais ça !

- Et si on apporte des pizzas ça irait ?

- T'es génial Bé !

Mika téléphona et sa mère répondit. Ils discutèrent un petit moment et il revint vers nous.

- Elle est d'accord mais elle a mis des conditions. Les filles vous couchez ensemble, Les frangins vous prendrez ma chambre et moi je vais coucher avec toi Bé ! Alors tu me confonds pas avec Liam !

On tirait tous la gueule

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Re : Bébé - gaetanbg - 22-05-2022

Tony qui était le roi des ‘commandeurs’ de pizzas en ligne passa la commande et elle serait prêtes quand on arriverait.
Le frère, la sœur et leurs moitiés montèrent dans une voiture et Liam et moi dans la sienne.
Durant tout le trajet on discuta de la journée qu'on venait de passer.
Il était branché très people, je ne le savais pas, et il me parla des déboire d'Adam et de son chéri, une autre star locale. Leur couple vacillait depuis quelque temps.
ça m'avait toujours fait rire ça, que les gens soient si intéressés à la vie des célébrités ! Mais ! il ne pouvaient pas leur foutre la paix ?
ça roulait plutôt bien et on dut attendre quelques minutes pour avoir nos pizzas. Tony avait vu grand, très grand même ! puisqu’il avait prévu une XL pour chacun de nous.
Avec Liam on paya et on aida Tony à les mettre dans le coffre de notre voiture. Puis on regagna la maison de mes cousins.
Les parents étaient tout heureux de nous voir arriver et mon oncle nous offrit l’apéritif.
Puis on passa à table.
La conversation porta sur notre journée à l’Universal Studios. Liam raconta comment j'avais gagné un ours énoooorme et que je l'avais donné au neveu d'Adam R. pas moins.
Et ma tante cria comme une folle !

- Vous avez rencontré Adam R, tu es sérieux Liam ?

- Mais oui, promis juré Chantal.

Et ma tante s'avéra être aussi très people, du coup la conversation entre eux ne porta plus que sur les célébrités et les ragots qui trainaient sur eux !
Entre le père de Liam qui était un agent reconnu pour et par les artistes, sa mère qui avait une boutique d'antiquités françaises à Beverly Hills et ma tante qui s'occupait des animations culturelles au consulat, ils connaissaient énormément de monde et quand je leur disais que je ne savais pas de qui ils parlaient c'est tout juste s'ils ne me prenaient pas pour un homme de Neandertal !
Mon oncle leva les yeux au ciel !

- Je crois qu'ils se sont bien trouvés ces deux-là ! Partis comme ils sont, ils en ont pour la nuit à tout se dire !
Tu es en forme pour demain aller jouer au foot ?

- Oui ça va, mais tu sais j'y vais pour me défouler et faire un peu de sport, c'est tout.

On débarrassa la table et comme il était déjà tard on alla se coucher.

Six heures ! je me levais. J'allais pour faire un bisou à Liam, quand je me souvins in extrémis que c'était Mika qui dormait dans mon lit !
La veille avant de me coucher j'avais préparé mes sacs. Celui pour aller au sport ce matin et celui pour la dizaine de jours que j'allais passer dans les collines à la propriété de la mère de Liam.
Mon oncle et ma tante étaient déjà levés. Je leur fis la bise et ma tante me servit un grand bol de café.

- Dis-moi Bé, c'est quoi ce micmac que vous avez fait hier soir avec les chambres ? Toi qui dormait avec Mika, les filles et les frères ensemble.

- Mais on a fait ce que tu as dit.

- Pardon ? Mais je n'ai rien dit moi.

- Mika nous a dit que tu acceptais qu'on vienne tous mais que tu ne voulais pas que les couples dorment ensemble et que c'était la condition que tu imposais pour qu'on puisse venir.

Mon oncle et ma tante éclatèrent de rire. Et mon oncle ayant repris son souffle me dit :

- Tu sais Bé, on a été jeune aussi et on imagine bien qu'à votre âge vous n'enfilez pas que des perles quand vous êtes ensemble au lit. La seule chose que j'espère c'est que vous vous protégez quand vous le faites. Après …
Alors vous vous êtes faits avoir par une des blagues douteuses de Mika. J'avoue qu'il a fait fort sur ce coup-là !

Et lui et ma tante se remirent à rire. Il allait le payer !
Je rangeais mon bol dans le lave-vaisselle, je mis mon sac pour le sport à dos et je partis en courant.

Joé me dépassa en voiture une centaine de mètres avant l'entrée du stade. Il me klaxonna et continua sa route.
L'entraineur était sur les dents et la séance d'échauffement fut hard ! Tout le monde donnait ce qu'il avait dans les tripes car sur le banc de touche il y avait les fameux sélectionneurs !
Le match qui suivit n'avait rien à envier à un match de pros, je fus fier de marquer deux touch down et d'avoir été l'artisan de trois autres par des passes lointaine, mais précises et opportunes.
Le gros Jo avait mal à son épaule. Il s'était fait sauter plusieurs nerfs. Je lui proposais de les lui remettre en place. Il hésita et, vu sa souffrance, finalement accepta. Joé alla chercher de l'arnica chez le coach et après l'avoir massé en surface j'allais chercher les nerfs déplacés et les remis en place. Il remua deux ou trois fois son épaule et me remercia tout sourire.
Le coach et les sélectionneurs étaient entrés dans les vestiaires alors que je les lui remettais en place. Un des sélectionneurs me demanda si je ne voulais pas regarder sa cheville car au matin il s'était foulé le pied.
Je le fis asseoir, il quitta sa chaussure et sa chaussette et je lui demandais où il avait mal.
Après lui avoir passé de la crème chauffante je lui remis deux nerfs en place. Il me remercia. Puis un des sélectionneurs prit la parole.

- Nous avons apprécié ce que vous nous avez montré, nous avons retenu quelques noms, mais nous devons encore en parler ensemble. On doit voir encore une ou deux équipes puis nous prendrons notre décision finale.

Ils partirent sous les applaudissements des joueurs. On se doucha rapidement puis Joé me déposa devant la maison de mes cousins et repartit aussitôt. Il avait un date ! Très mignonne suivant mes critères en plus, enfin si je ne préférais pas les hommes et si je n'avais pas eu Liam !

Tout le monde était réveillé quand j’entrais ! Un vrai miracle ! Je leur fis la bise à tous et roulais une pelle à mon chéri. Je bus un café avec eux et allais chercher mon sac.

- Je suis prêt moi.

Dans mon sac à dos j’avais troqué ma tenue de sport contre un short de bain et une serviette. Liam arriva à son tour et comme lui aussi était prêt, on partit. On reverrait les autres, après l'après-midi piscine.
ça y est, les gens étaient réveillés et sur les routes, on roulait au pas. On remontait une grande rue commerçante quand je vis dans la vitrine d'un magasin de jouets une maman ours et ses petits, grands, blancs et assortis au premier.

- Gare toi vite, Liam, je crois que je viens de trouver le cadeau parfait pour Jimmy.

Il trouva une place une centaine de mètres plus loin et on revint vers le magasin.

- Génial ! tu ne pouvais pas trouver mieux !

Le vendeur nous fit trois paquets cadeau et on mit le tout sur le siège arrière de sa voiture.
On fit une courte halte chez lui le temps qu'il prenne ses affaires de bain et à midi moins le quart on arrivait devant chez les parents de Jimmy .. Il y avait foule à la grille. Mais pas des invités, c'était des médias !
On klaxonna pour pouvoir passer et la police nous demanda ce que l'on voulait.
On sonna au portail qui s'ouvrit après que l'on ait dit qui on était.
Un journaliste entra dans la propriété en même temps que nous mais je l’avais vu se faufiler.
Je descendis de la voiture et je lui demandais de sortir plusieurs fois. Il refusa prétextant le droit à l’information.
Je vis rouge ! D’une main, je l'attrapais par le col de sa chemise et cravate, puis par la ceinture de son pantalon, de l’autre, je le soulevais à bout de bras et le déposais juste à la limite du portail.

- Je vais porter plainte contre vous ! Vous allez aller en prison !

Je ne me donnais pas la peine de répondre et je lui tournais le dos. Il en profita pour entrer à nouveau.
Il me narguait ce con là !
Je lui demandais une nouvelle fois mais moins gentiment de sortir et comme il refusais je le repris de la même façon mais cette fois je le soulevais en dessus de ma tête, je marchais ainsi jusqu'au portail et je le reposais devant.
Le gars en bégayait tellement il était furieux de se faire mettre dehors.

- Tu vas finir ta vie en prison ! j'en fais le serment ! Tu vas me le payer !

Et comme je retournais à la voiture il rentra une troisième fois dans la propriété.
Mais il commençait à solidement me faire chier ce con là ! Je fonçais dessus, le repris bien moins délicatement par le col et la ceinture, le soulevais au-dessus de ma tête et sortais avec, puis bifurquais vers la gauche, ayant vu une poubelle à une dizaine de mètres de là. Une bonne âme avait dû saisir mes intentions et ouvrit le couvercle faisant mine de jeter quelque chose.

- Laissez le ouvert, j'ai aussi une merde à jeter !

Et je le mis tête première dedans. Une partie des gens criait au scandale mais la plus grosse partie rigolait et les tapes amicales que je reçus en retournant au portail me montrèrent que je m'étais fait quelques amis. Les flics n'avaient pas bougé mais ils étaient pliés en deux de rire. Le portail se referma. je remontais dans la voiture et Liam m'engueula pour ce que j'avais fait.

- Mais Bé ! Tu ne te rends pas compte de ce que tu as fait ! Tu as agressé un journaliste, devant des caméras en plus ! Tu vas au-devant des pires emmerdements ! Je vais téléphoner à mon père pour qu'il contacte un avocat ! Tu risques la prison ! Et une très grosse amande en prime !

Je ne répondit pas. De toute façon c'était fait ! On remonta l'allée et quand on arriva devant une maison qui faisait passer celle de Liam et de sa famille pour une masure, Jimmy arriva devant nous en courant.
Il me sauta au cou et me fit plein de bisous.

- Bééééééé ! tu me le fais aussi ?

- Quoi donc Jimmy ?

- Bin tu sais comme tu as fait au bonhomme ! Le mettre sur ta tête et le lever.

Je lui demandais de s'allonger sur mes bras et il se retrouva au-dessus de ma tête en un rien de temps. Il était mort de rire.

- Jimmy elle est où la poubelle ?

- Hein, pourquoi tu veux savoir ça ?

- Mais pour te mettre dedans comme le monsieur.

Il éclata de rire. Je le reposais au sol. Il alla voir Liam qui rangeait son téléphone et lui fit des bisous aussi. Ses parents et son oncle arrivèrent. Ils avaient la mine des mauvais jours. On se serra la main et ils nous invitèrent à entrer.
On s'assit sur une terrasse à l'extérieur et on n'avait même pas commencé à discuter qu'un drone nous survolait à basse altitude.
Le père de Jimmy explosa.

- Mais c'est pas vrai ça ! On n'aura jamais la paix !

A côté de moi il y avait un jardin zen avec des cailloux bien ronds et bien lisse.

- Je peux en prendre un ?

- Oui mais pour faire quoi ?

Au village j'étais le roi des casseurs d'ampoules ou des éclateurs de nids de frelons ou guêpes ! J'en choisis un que j'avais bien en mains et je le lançais de toute mes forces.

- YESSSSSSSS ! Tu l'as eu !

Jimmy partit en courant le récupérer. Je haussais les épaules :

- Je suis plus à ça près !

- Jeff, on a vu ce que tu as fait et on a aussitôt téléphoné à notre avocat, déjà au courant puisque lui aussi visionnait en direct ce qu'il se passait devant chez nous.
Vous êtes les seuls à être venu tous les autres ont annulé.
Il nous a dit que tu n'as rien à craindre des poursuites dont ce connard t'a menacé.
Il y avait violation de domicile donc tu étais dans ton bon droit. Enfin au moins pour les deux premières fois.
Parce que le coup de la poubelle extérieure c'est tangent mais devant un jury tu devrais être acquitté. Bien que je ne pense pas que ça aille jusque-là.
Jimmy, tu veux aller te baigner, on va bientôt te rejoindre ?

Il y courut et plongea.
C'est Adam qui parla.

- Je vais vous résumer l'histoire vite fait. Comme vous le savez je suis gay. Mon copain, si je peux encore l'appeler comme ça à quatre ans de moins que moi. On vivait ensemble depuis trois ans. Mais je me suis rendu compte qu'au fil du temps il avait détourné de l'argent de mes comptes et me trompait éhontément.
Je lui ai posé un ultimatum et, pour toute réponse, il a mis des photos intimes de moi sur twitter et a expliqué à ses followers que : j'étais radin, une grosse salope, que je l'obligeais à faire du sexe même s'il n'en avait pas envie ... Bref, il m'a fait passer pour un gros pervers et m'a demandé une énorme somme d'argent pour ne plus rien poster. J'ai refusé, bien sûr et depuis on en est là !
Puis, merci pour ce que tu as fait avec l'autre con et compte sur nous pour te soutenir, si tu as des problèmes. Car c'est lui qui a conseillé à mon ex de faire ce qu'il a fait ! C'est la pire des ordures qui existe. Il s'en est pris à tout le monde ce fouille merde !

Jimmy nous cria :

- Allez, venez vous baigner avec moi !

Son père allait lui répondre quand sa mère le coupa et lui dit :

- C'est son anniversaire chéri, on doit lui faire plaisir. Allez-y !

On se leva tous et Liam demanda où on pouvait se changer. Ils nous conduisirent au "local technique", local qui aurait fait le bonheur d'une salle de sport. Il y avait des agrès et du matériel de muscu, un sauna, un hammam ainsi qu'un jacuzzi et un vestiaire avec des douches.
Adam et son frère se dirigèrent vers des maillots de bain pendus à des patères et sans fausse pudeur se changèrent. On fit comme eux à leur plus grande surprise.
Et le père de Jimmy nous titilla.

- Je ferai bien de faire gaffe à mon petit cul encore vierge, avec trois gays qui se changent en même temps que moi !

Je répondis du tac au tac.

- Votre petit cul, c'est vite dit, et une histoire d’appréciation. Si vous permettez la comparaison, celui d'Adam et, encore plus, celui de mon Liam, sont bien plus beau que le vôtre ! Et Liam et moi on n'est pas ouverts et entre frère ça ne se fait pas ! Alors vous pouvez bien rester penché des plombes sans risque, sauf si votre épouse arrive et qu'elle vous voit dans cette position. Elle pourrait vous demander ce que vous faites comme ça !

On éclata de rire et il ne savait plus que dire.

On rejoignit Jimmy et on fit un concours du plus beau plongeon. Je proposais de jouer au ballon.

- Mais, là, on n'a pas de ballon Bé !

- Mais si on a un ballon Jimmy, le ballon c'est toi !

Je l'attrapais sous les aisselles et le jetais vers son père. Il criait et rigolait à la fois chaque fois que l'un de nous l'envoyait en l’air. Ce qui lui valut de boire pas mal de tasses.
ça faisait déjà un grand moment qu'on se le balançait de l'un à l'autre quand sa mère arriva et dit :

- Avant que vous l'ayez noyé complètement, si on passait à table ?

- Allez maman encore un peu s'il te plait !

- Non Jimmy, maintenant ça suffit, vous recommencerez après manger.

- D'accord alors.