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Re : Job d'été - Philou0033 - 18-02-2022
Bonjour [member=4575]Titanic50[/member] !
Eliot est vraiment intrigué par Rudy. Il a une irrésistible envie de contempler le corps de Rudy, de deviner ce qui se cache sous son boxer noir. Eliot se rend compte qu'il se passe quelque chose quand il voir le corps de Rudy. Se sont des sensations nouvelles, sensations qu'il n'avait jamais ressenties lorsqu'il était dans le vestiaire au rugby.
J'ai hâte de lire la suite pour voir comment va évoluer la situation et si Rudy va être moins énigmatique!
Bien à toi.
Philou
Re : Job d'été - lelivredejeremie - 18-02-2022
Malgré l'état du vestiaire, c'est un petit plaisir agréable de suivre quelqu'un sous la pluie tiède plutôt qu'entrer dans une salle froide (dans tous les sens du terme, particulièrement là, apparemment). Puis parfois, de pousser jusqu'à l'imaginer dans la même situation
Si je peux dire un truc, essaie d'éviter les répétitions trop proches du mm mot (douche/douche/détendre/détendre/douche sur trois alinéas...
Re : Job d'été - Titanic50 - 19-02-2022
Bonjour à tous.
Merci pour vos commentaires.
Merci pour ta remarque [member=168]lelivredejeremie[/member]. A l'avenir je ferai attention à limiter les répétitions de mots. J'ai déjà rectifié marginalement l'épisode précédent pour ceux qui ne n'avait pas encore lu.
La suite dans la matinée.
A bientôt et bonne lecture.
Re : Job d'été - Titanic50 - 19-02-2022
Épisode 9
Le reste de l’après-midi, je restais à la maison pour me reposer. Je passais du temps à jouer à la console et à traîner sur les réseaux sociaux. Je n’étais pas un influenceur, loin de là, mais il m’arrivait de poster quelques photos ou vidéos. En surfant sur Instagram, je reçu une demande d’abonnement à mon compte. C’était Rudy. L’humain étant curieux par nature et je ne faisais pas exception à la règle, j’acceptai sa demande pour en connaître un peu plus sur la vie de mon collègue.
Sur son compte, il n’y avait que des photos de lui. Il en publiait environ trois à quatre par semaine. Elles étaient pratiquement toutes prises à Saint Lô et on voyait soit des photos d’évènements soit de lui uniquement. Jamais on ne voyait d’amis ou d’autres personnes. A chaque fois qu’il apparaissait sur le réseau social, il était très souvent torse-nu. De toute évidence, il mettait son corps en avant et il pouvait se le permettre. Il était beau. C’était un peu étrange de dire ça pour un mec, mais c’était vrai. Je le trouvais réellement beau et bien fichu.
Je passais plusieurs secondes sur chaque photo pour l’analyser. Plus les images défilaient, plus j’en étais émoustillé. Ce fut à ce moment-là que je me rendis compte que je devais être bisexuel, car la vision de ses différents clichés fit gonfler de plus en plus mon pénis. Mais après tout, j’étais assez ouvert pour l’accepter.
Ne m’étant pas soulagé depuis deux jours, ce qui est plutôt inhabituel pour moi qui étais accoutumé à des masturbations quotidiennes, je me soumis à mon désir de me branler. Je fermai la porte de la chambre, descendu mon pantalon et mon caleçon à mes pieds. Je commençais par me caresser de la poitrine jusqu’à mon membre raidi tout en sélectionnant la photo de Rudy qui me plaisait et m’attirait le plus. Je choisis une image où il semblait être dans la salle de bain, en train de se prendre en photo dans le miroir. Il ne portait qu’une serviette de bain blanche à rayures noires. Je commençais à me branler tout en scrutant mon écran de téléphone. Rudy n'avait pas une once de gras. Ses pectoraux et ses abdominaux étaient superbement bien dessinés sans être celui d’un bodybuilder. Chaque abdominaux était bien visible et cela lui faisait une véritable « tablette de chocolat ». Une fine bande de poils s’étendait de son nombril jusqu’à la serviette.
Le miroir dans lequel il se photographiait était assez grand pour entrevoir une partie de la salle de bain. On pouvait y voir un lavabo blanc avec sur le côté deux brosses à dents, dentifrice, cire pour cheveux, déodorant masculin et un nécessaire de rasage. Malgré un éclairage focalisé sur la glace, je devinais une baignoire dans le fond de la pièce avec un rideau gris clair. Une petite fenêtre était placée au-dessus de la baignoire.
Je retournai sur le corps de Rudy et me regard fut attiré sur la serviette. J’apercevais un relief à l’aplomb de son nombril. Sans trop de doute, je devinais qu’il s’agissait de son sexe. Malgré mon inspection minutieuse, je n’arrivais pas bien à en définir les contours nets en raison de l’épaisseur du coton.
Quoique je pense de mon collègue, mon inconscient me faisait bien sentir que j’étais attiré physiquement et sexuellement par cet homme. Mon corps me le prouvait bien car je sentais l’orgasme monter en moi. Je fermais les yeux et je conclus mon plaisir intime par cinq jets blancs jaillissants de mon pénis venant s’étaler sur tout mon buste. Je sentais encore des gouttes de sperme couler le long de ma verge s’entremêlant à mes doigts qui tenaient toujours ma verge.
Il me fallut quelques instants pour reprendre mes esprits. Je pris une boite de mouchoirs et j’ai dû en utiliser près d’une demie-dizaine pour absorber tout l’éjaculat.
Le reste de la journée, je le passais à me reposer puis elle finit vers 21h30, l’heure de mon coucher.
Re : Job d'été - Philou0033 - 19-02-2022
Bonjour [member=4575]Titanic50[/member] !
Il semble bien qu'Eliot soit bel et bien attiré par Rudy. Il peut donc voir des photos de son collègue sur Instagram. Il aime se posture, son corps, ses formes, etc...
Eliot fini par se branler en matant la plus belle photo selon ses critères.
Bon week-end.
Bien à toi
Philou
Re : Job d'été - lelivredejeremie - 19-02-2022
Je ne vais pas le juger, je pratique, c'est abusé les infos que les gens sèment sans réaliser sur leurs posts IG... :
Le selfie dans la SdB en dit plus que Rudi ne le ferait en un an... Si la légende urbaine est vraie, les filles squattent le local et l'envahissent de produits de soin, mais rien de tout cela ici, juste un nécessaire de rasage, déo mec, et deux brosses à dents, ça cadre un peu le coloc...
Re : Re : Job d'été - Titanic50 - 20-02-2022
(19-02-2022, 06:07 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=4575]Titanic50[/member] !
Il semble bien qu'Eliot soit bel et bien attiré par Rudy. Il peut donc voir des photos de son collègue sur Instagram. Il aime se posture, son corps, ses formes, etc...
Eliot fini par se branler en matant la plus belle photo selon ses critères.
Bon week-end.
Bien à toi
Philou
Bonjour Philou.
Suite à cet épisode, on peut conclure sans équivoque que Rudy plaît à Eliot. Aura-t-il le courage de le lui dire ? La suite de l'intrigue nous le dira...
(19-02-2022, 11:03 PM)lelivredejeremie link a écrit :Je ne vais pas le juger, je pratique, c'est abusé les infos que les gens sèment sans réaliser sur leurs posts IG... :
Le selfie dans la SdB en dit plus que Rudi ne le ferait en un an... Si la légende urbaine est vraie, les filles squattent le local et l'envahissent de produits de soin, mais rien de tout cela ici, juste un nécessaire de rasage, déo mec, et deux brosses à dents, ça cadre un peu le coloc...
Salut [member=168]lelivredejeremie[/member]
Effectivement IG peut être une mine d'informations ouverte au monde et une banque de données non négligeable pour se rincer l’œil.
Je remarque, avec plaisir, que tu analyses tout ce que je mets dans le récit. La description des accessoires de la salle de bain n'étaient pas abordés sans semer quelques indices sur la vie de Rudy. Je ne me risquerai pas à faire de préjuger quant à "l'envahissement" de cette pièce par les femmes. Cependant, tu as bien remarqué qu'à priori il n'y avait pas de traces de présence féminine. Pour savoir s'il s'agit bien d'un colocataire, il va falloir attendre les suites..
En espérant toujours vous satisfaire par ce récit, je vous dis à très vite.
Re : Job d'été - Titanic50 - 20-02-2022
Bonjour à tous.
Aujourd'hui, c'est déjà le 10[sup]e[/sup] épisode ! ! Vous verrez, j'ai changé la mise en forme des dialogues en citant le prénom de la personne qui parle à chaque échange. Faites moi un retour pour savoir si vous préférez cette méthode ou l'ancienne.
Merci et bonne lecture à vous.
Episode 10
5h00, mon téléphone sonna pour me faire sortir du lit. Comme les autres jours, je pris mon petit déjeuner puis je me préparais pour aller au travail. Cela me faisait encore étrange de dire cette phrase, moi qui étais encore à l’école il y a quelques jours.
Je sortis silencieusement de l’appartement pour ne pas réveiller le reste de la famille, puis je pris le bus en direction de l’entrepôt.
Par rapport à la veille, je souffrais moins de mes courbatures même si elles n’avaient pas encore disparu. Cela me rassura sur la journée à venir et les suivantes. Rudy avait eu raison. Au bout d’un moment, je n’aurai plus de douleurs musculaires. Je me sentais même assez en forme pour atteindre la même vitesse d’exécution que mon collègue. D’ailleurs, moi et mon esprit de compétition avons souvent l’habitude de nous lancer des défis. Celui du jour était de finir en même temps que Rudy.
Derrière ma vitre du bus, les rues vides de Saint Lô défilaient jusqu’à l’arrivée à ma destination où je descendis. En arrivant au travail, je saluai les différents salariés et Stéphane avant de me rendre aux vestiaires.
Une fois à l’intérieur, Rudy était fidèle au poste, et déjà en tenue de travail. Il était sur son téléphone et je crus voir qu’il naviguait sur mon compte Instagram. Mais en me voyant venir, il changea de page.
Eliot : « Salut, ça va ? » lui dis-je en faisant un « check covid » avec le poing.
Rudy : « Salut Eliot. Ça va bien et toi ?
Eliot : Je vais bien merci. En plus, aujourd’hui, j’ai beaucoup moins mal aux bras.
Rudy : Tant mieux. C’est que tu commences enfin à avoir des muscles » me charriait-il.
Eliot : « Ah ouais ! Tu veux jouer à ça ? Je te parie qu’aujourd’hui, je finis de décharger mon camion avant le tien.
Rudy : Ok. Le premier qui finit son camion ne vient pas aider l’autre pour finir et pourra partir avant. Je vais prévenir Stéphane tout à l’heure pour qu’il ne soit pas surpris que je parte bien avant toi.
Eliot : Rira bien qui rira en dernier.
Rudy : Comme tu dis. Mais saches que je commence le taf dans 3 minutes. Que tu sois prêt ou non, je commencerai le déchargement. »
Sans perdre de temps, je posai mon sac sur le banc, juste à côté de Rudy qui était resté assis. Il avait repris son téléphone et il passe le temps avec. Je me mis tout de suite torse-nu puis je pris un vieux T-shirt de travail blanc dans mon sac. Je retirai ensuite mon short et je cherchais mon jogging noir dans mes affaires. Pendant que je fouillais pour trouver mon pantalon, je sentis moins d’activité du côté de Rudy. En jetant un coup d’œil furtif vers lui, je remarquai qu’il avait arrêté de pianoter sur son smartphone et son regard était tourné vers mon boxer bleu marine. Il fixa cette zone durant quelques secondes puis s’y détourna pour retourner à la technologie. Je finis de m’habiller, je rangeai mes affaires dans le casier puis nous partîmes tous les deux vers les camions pour débuter notre mission du jour.
Arrivé devant les camions, nous nous aperçûmes que c’était les lourdes caisses qui nous attendaient et non pas les cartons plus légers. Cela entama un peu mon courage mais ma motivation restait intacte car il y avait une compétition entre Rudy et moi.
Re : Job d'été - lelivredejeremie - 20-02-2022
Pour 'sentir moins d'activité' dans un doigt qui glisse juste de qq cm sur un écran, tous les senseurs d'Eliot doivent vraiment être activés :o Rudy vaut clairement le surcroit d'attention 8)
Après, à ce stade, il faut p-ê juste une petite fixette sur les boxers... ou alors, il aime bien le bleu marine :
Pour les dialogues, tu es chez toi, tu fais bien comme tu le sens, hein ! C'est juste que, perso, je ne suis pas trop fan du fait de citer le prénom, sans aller jusqu'à dire que c'est un peu infantilisant, il y a le 'jeu' pour l'auteur de glisser des éléments qui permettent de déterminer qui parle, et pour le lecteur, de les repérer, mais à chacun son truc, voilà.
Re : Job d'été - KLO7514 - 20-02-2022
Prenant le train-ou le bateau- en cours de route, je viens d'absorber ce dimanche matin 20/02, les prometteurs débuts de ce récit. C'est grâce à un coup d'œil sur le fil d'un autre auteur que j'ai découvert d'une part ton existence et d'autre part cette première histoire sur le présent site.
Félicitations!
On commence à percevoir l'intérêt que porte le jeune Rudy à son encore plus jeune collègue de travail : l'inscription sur son compte Insta, son très furtif regard à un endroit bien précis de sa personne, regard du type : "Je regarde avec grand intérêt mais je ne veux pas le faire remarquer", attitude assez classique au demeurant. D'ici à ce qu'Elliot reçoive une invitation, il n'y a pas bien loin me semble-t-il.
KLO-le-Marin d'eau douce.
Re : Job d'été - fablelionsilencieux - 20-02-2022
Coucou,
Je ne commente pas systématiquement mais je continue à suivre les aventures de tes personnages avec plaisir et intérêt. Ceci dit, je rejoins Jérémie dans ses remarques sur le dialogue. La lecture est plus fluide sans les prénoms -tu peux toujours le(s) mettre dans une phrase, si le dialogue à un risque d'être attribué au mauvais protagoniste- et aussi sur les répétitifs qui émaillent (encore mais moins) ton récit... peut-être un manque de relecture ou trop d'empressement à poster tes suites. Suite que j'attends souvent avec impatience, je l'avoue, mais devoir différer ma lecture d'un ou deux jours n'est rien si c'est pour te laisser le temps d'améliorer ta prose.
Re : Job d'été - Titanic50 - 21-02-2022
(20-02-2022, 01:22 PM)lelivredejeremie link a écrit :Pour 'sentir moins d'activité' dans un doigt qui glisse juste de qq cm sur un écran, tous les senseurs d'Eliot doivent vraiment être activés :o Rudy vaut clairement le surcroit d'attention 8)
Après, à ce stade, il faut p-ê juste une petite fixette sur les boxers... ou alors, il aime bien le bleu marine :
Pour les dialogues, tu es chez toi, tu fais bien comme tu le sens, hein ! C'est juste que, perso, je ne suis pas trop fan du fait de citer le prénom, sans aller jusqu'à dire que c'est un peu infantilisant, il y a le 'jeu' pour l'auteur de glisser des éléments qui permettent de déterminer qui parle, et pour le lecteur, de les repérer, mais à chacun son truc, voilà.
Bonjour [member=168]lelivredejeremie[/member]
Effectivement, j'ai peut être abusé de l'éveil d'Eliot par rapport à l'activité de Rudy sur son portable ???. Je voulais faire avancer les choses et nous faire poser des questions sur le collègue. D'ici la fin de semaine, on devrait y voir plus clair.
Merci pour ta réponse sur les dialogues. Ton avis compte.
(20-02-2022, 02:07 PM)KLO7514 link a écrit :Prenant le train-ou le bateau- en cours de route, je viens d'absorber ce dimanche matin 20/02, les prometteurs débuts de ce récit. C'est grâce à un coup d'œil sur le fil d'un autre auteur que j'ai découvert d'une part ton existence et d'autre part cette première histoire sur le présent site.
Félicitations!
On commence à percevoir l'intérêt que porte le jeune Rudy à son encore plus jeune collègue de travail : l'inscription sur son compte Insta, son très furtif regard à un endroit bien précis de sa personne, regard du type : "Je regarde avec grand intérêt mais je ne veux pas le faire remarquer", attitude assez classique au demeurant. D'ici à ce qu'Elliot reçoive une invitation, il n'y a pas bien loin me semble-t-il.
KLO-le-Marin d'eau douce.
Bonjour KLO- le marin d'eau douce (j'aime bien ce surnom
) C'est avec joie que je te souhaite la bienvenue sur ce récit. Je te remercie beaucoup pour tes paroles d'encouragement et je suis heureux que ce début te plaise. On parle de moi ailleurs ! ? Je suis surpris et je remercie l'auteur mystérieux s'il me lit.
Ta perception de Rudy est assez juste. Tu as bien saisi l'état d'esprit que j’essaie d'installer entre les deux compères.
Au plaisir de te relire.
(20-02-2022, 07:17 PM)fablelionsilencieux link a écrit :Coucou,
Je ne commente pas systématiquement mais je continue à suivre les aventures de tes personnages avec plaisir et intérêt. Ceci dit, je rejoins Jérémie dans ses remarques sur le dialogue. La lecture est plus fluide sans les prénoms -tu peux toujours le(s) mettre dans une phrase, si le dialogue à un risque d'être attribué au mauvais protagoniste- et aussi sur les répétitifs qui émaillent (encore mais moins) ton récit... peut-être un manque de relecture ou trop d'empressement à poster tes suites. Suite que j'attends souvent avec impatience, je l'avoue, mais devoir différer ma lecture d'un ou deux jours n'est rien si c'est pour te laisser le temps d'améliorer ta prose.
Bonjour [member=54]fablelionsilencieux[/member]
Merci pour ta fidélité.
Je prends bonne note de ton avis sur les dialogues et je pense revenir à ma première méthode.
Les répétitions :-[ Je fais des efforts, mais je vais continuer d'en faire pour les réduire au maximum. N'hésite pas à me faire d'honnêtes remarques. J'ai toujours l'envie de m'améliorer et de vous donner une lecture des plus agréables.
Je vais tout de même essayer de publier un épisode par jour. Ils sont assez courts donc j'espère y arriver.
Merci encore à tous les lecteurs et à très vite pour la suite.
Re : Job d'été - Titanic50 - 21-02-2022
Épisode 11
Pour intimider Rudy et lui montrer mon engagement, je balançai mes bras en guise d’échauffement. Tout en réalisant ces gestes, je le fixai des yeux pour le provoquer. Il me renvoya mon regard et je pouvais lire dans ses yeux la même volonté que moi de vider le camion en premier. Il sourit avec un air malicieux et d’une confiance désinvolte puis il prit la première caisse de la remorque pour la poser sur sa palette. Moi qui attendais un « top départ », je me mis précipitamment à l’attaque pour qu’il ne prenne pas d’avance.
En soulevant la première boîte, j’avais oublié à quel point elles pouvaient être lourdes. Et mes courbatures me le rappelaient bien. Mais ma volonté était telle que je fis abstraction de la douleur et je réussis à prendre le même rythme que Rudy.
Je maintins la même cadence que mon collègue durant la première heure. Nous avions évacué exactement le même nombre de colis. Mais je sentais déjà les premiers signes de fatigue car nous avions tous les deux débuté sur les chapeaux de roues. Petit à petit, Rudy prenait de l’avance sur moi.
A 08h30, Rudy avait réalisé une palette et demie de plus que moi et il s’autorisa à faire une pause. En partant, il me provoqua.
- Alors Eliot, tu baisses de régime. Moi qui croyais que tu avais plus de muscles, je suis déçu !
- C’est fait exprès, je suis la tortue dans la fable de la Fontaine. Je compte bien finir avant toi et je vais le faire. Tu vas bien voir qui a le plus de muscles.
- Trouves toi des excuses si tu veux, mais je suis sûr de terminer le premier. Je suis tellement serein que je vais prendre un café. Je vais également en profiter pour aller voir Stéphane et lui raconter notre pari et lui expliquer pourquoi je te laisserai finir seul ta remorque quand j’aurai fini la mienne.
- Arrête de frimer. Rappelle-toi de qui gagne entre le lièvre et la tortue !
Puis il partit, confiant. Je bus quelques gogées d’eau mais je ne pris aucune pause voulant combler mon retard.
Lorsque Rudy revint après avoir bu sa boisson, je réussis à envoyer le même nombre de palettes que lui et j’avais même une légère avance car j’en avais commencé une supplémentaire.
Malgré avoir constaté mon avancement, Rudy avait toujours un air aussi rassuré et il reprit son travail.
Le temps passa assez vite malgré la rudesse du travail. L’heure du repas arriva et nous décidions conjointement de le prendre ensemble, suspendant notre pari. Cela m’arrangeait bien car mes bras ne pouvaient plus soulever une caisse additionnelle sans que mon corps ne se repose.
Je ne sais pas s’il faisait plus chaud que les jours précédents, ou si nous forcions plus intensément, mais nous étions tous les deux en nage. Nos T-shirts étaient trempés et même nos pantalons étaient humides.
Une fois à l’extérieur, il n’y avait pas d’air. Je n’arrivais pas à trouver la fraîcheur. Je décidai donc de me mettre torse-nu…
Re : Job d'été - Philou0033 - 21-02-2022
Bonjour [member=4575]Titanic50[/member] !
Eliot se sent mieux, il a moins de courbatures et se sent d'attaque pour défier Rudy, voulant terminer le premier le déchargement du camion.
Dans le vestiaire Rudy regarde son smartphone mais Eliot ne sait pas sur quel site il navigue. Lorsque Eliot se change en tenue de travail Rudy ne peut quitter du regard le boxer de son jeune collègue!
Il semble que les deux garçons soient attirés l'un par l'autre.
C'est le moment de boulotter, Eliot se rend compte que le travail est assez pénible en fonction du poids des caisses à décharger.
Pas de pause pour Eliot qui finalement dépasse d'une palette et demi Rudy.
C'est le temps de la pause de midi, les deux garçons sont en age et leur vêtements sont mouillés de sueur.
Il me tarde de lire la suite pour savoir comment leur rapport vont évoluer!
Merci pour les deux suites!
Bien à toi
Philou
Re : Job d'été - Bouffondelalune - 21-02-2022
Bonjour [member=4575]Titanic50[/member]
J'ai pris du retard dans la lecture des suites, voilà, je suis à jour.
On voit l'évolution des rapports entre les deux jeunes. L'un et l'autre sont attirés, ils se regardent à la dérobée.
Bien sûr Rudy est rôdé à ce travail mais Eliot semble s'accrocher. Encore quelques jours de travail et il sera au même niveau que Rudy.
C'est Rudy qui m'intrigue, il semble aimer se montrer, serait-il quelque peu exhibitionniste? Il semble qu'il a une certaine attirance pour les garçons.
J'ai hâte de lire la suite.
Bouffon