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Un samedi à Whitby - Version imprimable

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Re : Un samedi à Whitby - lelivredejeremie - 02-09-2021

Je me dis que tout le monde s’est déjà trouvé à la table voisine d’une conv' aux blagues bien grasses sur les gays, où on s’écrase, pour ne pas en prendre plein la gu**le, au figuré sinon au propre…
Ceux-ci sont finalement cool (comme souvent, en fait) mais la participation des frères à un 'plus si affinités' entre Maxence et Albain s’arrêtera là…  ¯\_(ツ)_/¯  Dommage ou pas, pour le truc de curiosité d’une 'plastique' différente, quoique dressé, ça ne change apparemment pas grand-chose, mais qd mm, étrange tradition familiale pour des Ecossais 100% pur Scotch.
Ce seront les fantômes qui initieront le rapprochement, j’imagine, et si c’est le cas, je serai curieux de lire les détails, vu qu’ils n’ont plus de 'matérialité' (et que les contacts participent qd mm méchamment à la chose  ¬‿¬ )



Re : Re : Un samedi à Whitby - Lange128 - 03-09-2021

(02-09-2021, 10:11 PM)lelivredejeremie link a écrit : Je me dis que tout le monde s’est déjà trouvé à la table voisine d’une conv' aux blagues bien grasses sur les gays, où on s’écrase, pour ne pas en prendre plein la gu**le, au figuré sinon au propre…
Ceux-ci sont finalement cool (comme souvent, en fait) mais la participation des frères à un 'plus si affinités' entre Maxence et Albain s’arrêtera là…  ¯\_(ツ)_/¯  Dommage ou pas, pour le truc de curiosité d’une 'plastique' différente, quoique dressé, ça ne change apparemment pas grand-chose, mais qd mm, étrange tradition familiale pour des Ecossais 100% pur Scotch.
Ce seront les fantômes qui initieront le rapprochement, j’imagine, et si c’est le cas, je serai curieux de lire les détails, vu qu’ils n’ont plus de 'matérialité' (et que les contacts participent qd mm méchamment à la chose  ¬‿¬ )

Merci [member=168]lelivredejeremie[/member] pour ton commentaire.

Je pourrais imaginer une suite où les Écossais accepteraient d’en montrer un peu plus aux deux Suisses, ils pourraient être bisexuels. Ce ne serait pas la première fois qu’un de mes récits qui devait être court au départ deviendrait un long roman. Chaque commentaire me donne de nouvelles idées.

La circoncision n’est plus très fréquente au Royaume-Uni, cette tradition familiale est plus une exception que la règle, mais cela existe lorsqu’on lit des témoignages à ce sujet sur des forums spécialisés. C’était le cas dans la famille royale, il semble que la princesse Diana a interrompu cette coutume. La seule fois que j’ai vu le prince Charles par hasard c’était en Écosse et il avait mis un kilt. Cela aurait été inconvenant de ma part de lui demander ce qu’il avait dessous et la populace était tenue à distance. 

Je n’ai pas encore décidé définitivement de quelle manière interviendront les fantômes.


Re : Un samedi à Whitby - emmanolife - 03-09-2021

Sympa l'idée des fantômes gays !

On aimerait bien assister à leurs ébats sexuels, mais, vu qu'ils n'ont plus de corps, ils ne doivent plus ressentir grand chose, et on ne voit pas trop où serait l'intérêt de la chose. Par contre, ils sont peut-être restés des voyeurs, ils trouvent leur plaisir dans leur tête... qu'ils n'ont pas tellement non plus, mais on va faire comme si.

En fait, Maxwell et Alvin pourraient intervenir dans le récit pour essayer de convaincre Maxence et Albain de sauter le pas, puisqu'ils ont l'air tentés, mais un peu timides...

Finalement il se passe des tas de choses à Whitby ! Merci, L'Ange !


Re : Re : Un samedi à Whitby - Lange128 - 03-09-2021

(03-09-2021, 10:05 AM)emmanolife link a écrit : Sympa l'idée des fantômes gays !

On aimerait bien assister à leurs ébats sexuels, mais, vu qu'ils n'ont plus de corps, ils ne doivent plus ressentir grand chose, et on ne voit pas trop où serait l'intérêt de la chose. Par contre, ils sont peut-être restés des voyeurs, ils trouvent leur plaisir dans leur tête... qu'ils n'ont pas tellement non plus, mais on va faire comme si.

En fait, Maxwell et Alvin pourraient intervenir dans le récit pour essayer de convaincre Maxence et Albain de sauter le pas, puisqu'ils ont l'air tentés, mais un peu timides...

Finalement il se passe des tas de choses à Whitby ! Merci, L'Ange !

Merci [member=67]emmanolife[/member] pour ton commentaire.

Ce n’est pas facile de définir le comportement d’entités immatérielles, ce devrait pourtant être plus facile pour un ange. Dans le fantastique tout est possible, je ne peux pas me tromper.

Pas facile non plus de dire pourquoi deux êtres humains décident ou pas de s’aimer. Rencontre sans lendemain ou amour durable ? Je ne peux pas me tromper non plus puisque je suis maître de leur destin.

Je pourrais juste décevoir certains lecteurs qui s’attendaient à une autre fin.


Re : Re : Re : Un samedi à Whitby - lelivredejeremie - 04-09-2021

(03-09-2021, 06:14 PM)Lange128 link a écrit : ce devrait pourtant être plus facile pour un ange
Les anges n'ont canoniquement pas de sexe  0.0  Et en faut-il un pour s'aimer ?


Re : Un samedi à Whitby - Lange128 - 07-09-2021

— Je ne sais pas pour toi, dit Maxence, je veux bien te répondre pour moi si ça reste entre nous, pas nécessaire que toute la boîte soit au courant.
— Tu peux compter sur ma discrétion.
— Ils doivent de toute façon se douter que je suis gay, je n’ai jamais parlé d’une amie ou d’une femme au boulot, alors que les hétéros mettent toujours la leur dans leur conversation.
— Je n’ai jamais entendu d’allusion à ton sujet, fit Albain.
— Encore heureux. Et toi, aussi gay ? Je le pense, sinon tu n’aurais pas posé cette question.
— Oui, enfin je le crois. Comme je te le l’ai dit je n’ai jamais couché avec un homme.
— Rien ne presse. Et cela arrive parfois plus tôt qu’on le pense.

Les Écossais s’étaient endormis devant la télévision, leur équipe ayant perdu, ils ronflaient. La patronne les réveilla :

— Il est 11 heures, je ferme. Je me lève tôt demain et vous avez assez bu. Bonne nuit !

Encore dans les vapes, les deux hommes se levèrent et quittèrent le bar.

— Vous avez encore le temps de nous montrer la chambre ? demanda Albain.
— Bien sûr, suivez-moi.

Salut Alvin / Bonsoir Monsieur de Brocas of Beaurepaire and Roche Court / Je te dis depuis plus de 130 ans de m’appeler Maxwell / Désolé, Monsieur, je ne peux pas m’y habituer / Quoi de neuf ? / C’est calme, plus beaucoup de touristes, à part deux Écossais et deux continentaux / Les Écossais on peut au moins voir leur queue en se glissant sous leur kilt / Et chez vous, Monsieur ? / Ils ont commencé à retaper le château, il y a de beaux jeunes hommes sur le chantier / Je me pose des questions sur notre condition, on en a encore pour longtemps d’être des fantômes ? / Je ne sais pas, sûrement pour l’éternité / C’est long… / Ce ne serait pas mieux au Paradis, tu serais un ange et tu n’aurais plus de bite, on s’enculerait comment ? / Vous avez raison, Monsieur. Oh, l’escalier grince, nous ne serons pas seuls cette nuit / Ne les faisons pas partir tout de suite, restons discrets pour une fois, nous avons l’éternité devant nous pour baiser

La patronne et les deux Suisses entrèrent dans la chambre sous le toit. La décoration de l’époque victorienne avait perdu de son éclat, les couleurs des rideaux et des tapis étaient passées et ternes, des chandeliers avec des ampoules à la place de bougies éclairaient parcimonieusement la pièce. Il y avait un poêle dans un coin, Maxence s’étonna qu’il fût chaud.

— Je l’allume toujours le samedi et je change les draps. Ils viennent chaque semaine, expliqua la patronne.
— Qui ? Les fantômes ?
— Oui. Ils sont peut-être déjà arrivés.
— Je ne ressens pas leur présence, mais j’aimerais en avoir le cœur net. Pourrions-nous passer la nuit ici ? Je paierais un supplément.
— Certainement, et ce sera gratuit puisque vous séjournez longtemps. Vous pourrez redescendre dans vos chambres s’ils vous dérangent. Il y a de l’eau dans la cruche sur la commode et une cuvette pour vous laver, vous trouverez des serviettes dans le tiroir. Il y a un pot de chambre dans la table de nuit, celui de la reine Victoria lorsqu’elle a passé la nuit ici en 1842.
— On nous a dit au musée qu’elle était au Royal Hotel, fit Albain.
— Ils veulent justifier leur nom, le célèbre historien Mr Fetherstonhaugh m’a confirmé que c’est bien ici qu’elle a dormi. Vous pouvez l’utiliser mais je vous prierais de le vider demain matin par respect pour la femme de ménage. Voilà, alors bonne nuit Messieurs. Vous me raconterez au petit déjeuner.

Mrs Anderson laissa les deux hommes seuls.

— Je ne t’ai pas demandé si tu voulais dormir ici, Maxence, je ne le prendrais pas mal si tu retournais dans ta chambre.
— Je vais rester, Albain, même si l’ambiance de cette chambre me met mal à l’aise.
— Tu crois aux fantômes ?
— Non, enfin je n’y croyais pas jusqu’à aujourd’hui.

Tu as remarqué quelque chose, Alvin ? / Non, Monsieur de Brocas of Beaurepaire and Roche Court / Albain, Maxence / Nos prénoms ressemblent aux leurs, Monsieur… Maxwell / Enfin, après plus de 130 ans / Physiquement aussi ils nous ressemblent, curieux / Attendons de voir lorsqu’ils enlèveront leur habits

— J’ai besoin de pisser, dit Albain, tu permets que je le fasse dans le pot ?
— Bien sûr.

Albain le sortit de la table de nuit, l’examina, le retourna.

— « Made in China », fit-il en riant, la reine Victoria ne l’a pas rempli.
— Je vais le tenir pendant que tu pisses. Sais-tu que le prince Charles demande à son valet de faire la même chose lorsqu’il doit fournir de l’urine pour une analyse médicale ?
— Non, je ne savais pas, je pense qu’il lui tient aussi la bite.

Albain ouvrit la ceinture de son jean et sortit son pénis de son boxer, il le décalotta et urina.

— Tu décalottes toujours avant de pisser ? demanda Maxence.
— Oui, pas toi ?
— Non, je ne le fais pas.
— Je trouve que c’est plus propre.

Albain secoua les dernières gouttes, rangea l’engin dans son sous-vêtement, puis se lava les mains dans la cuvette. Il ouvrit le tiroir et sortit une serviette.

— Tiens, dit-il en riant, il y a quelqu’un qui a oublié des préservatifs et du gel. Cette chambre doit être plus souvent occupée que le patronne ne veut bien le dire.
— Ouais, tous les couples de la ville doivent y venir une fois pour se faire peur.

Tu as remarqué quelque chose, Alvin ? / Oui, Maxwell, il se décalotte avant de pisser, comme je le faisais / Et sa queue ressemble à la tienne / C’est vrai / Qu’en déduis-tu ? / Je ne sais pas / Ça devient très intéressant


Re : Un samedi à Whitby - lelivredejeremie - 08-09-2021

J’ai calé sure Alvin et les chipmunks, je n’avais pas fait le rapprochement entre les prénoms  :-X 

Vu que Mrs Anderson laisse la chambre à des touristes de passage, j’imaginais que les fantômes vivaient leur sexualité par procuration en mode voyeur, ou au mieux en prenant possession du corps des couples, mais on a la réponse, merci, les fantômes ont assez de... matérialité ? que pour se faire du bien, on dirait. Pas bizarre, les poltergeists peuvent bien bousculer des objets  Tongue

J’ai dû réfléchir 2 secondes à la rétraction ou non du prépuce avant de pisser, c’est devenu tellement automatique… Il faudrait faire un sondage  ;D



Re : Re : Un samedi à Whitby - Lange128 - 08-09-2021

Merci [member=168]lelivredejeremie[/member] pour ton commentaire.

(08-09-2021, 02:01 PM)lelivredejeremie link a écrit : Vu que Mrs Anderson laisse la chambre à des touristes de passage, j’imaginais que les fantômes vivaient leur sexualité par procuration en mode voyeur, ou au mieux en prenant possession du corps des couples, mais on a la réponse, merci, les fantômes ont assez de... matérialité ? que pour se faire du bien, on dirait. Pas bizarre, les poltergeists peuvent bien bousculer des objets  Tongue

Il est vrai que mes fantômes ont assez de matérialité. On dessine souvent les fantômes avec un corps, certainement pour que le cerveau humain puisse mieux se les représenter. On peut donc imaginer qu’il se servent de ce « corps » pour avoir des relations sexuelles. Dans l’écriture je dois aussi représenter quelque chose de simple, avec des mots compréhensibles, sans devoir donner au début un « mode d’emploi », ce serait la création d’un autremonde qui dépasserait le cadre de cette nouvelle. Dans le fantastique et la SF tout est possible, il faut cependant que le lecteur comprenne les règles du jeu.

Mes fantômes sont soumis par exemple à la flèche du temps, comptant les années depuis leur mort et observant les saisons qui passent. Ce serait plus logique de les soustraire à cette flèche, ce serait plus proche de l’éternité. Mais comment faire l’amour sans le temps, sans la montée du plaisir jusqu’à l’orgasme ?

Je concevrais une vie après la mort seulement si pouvais garder mes souvenirs de ce que j’ai fait sur la Terre, des personnes que j’ai rencontrées, et j’aimerais retrouver celles que j’ai aimées. Sans cela, je ne vois aucun intérêt à ne pas disparaître dans le néant. Je ne serais cependant même pas sûr de garder ces souvenirs jusqu’à ma mort si j’étais atteint d’une maladie qui détruit le cerveau. On pourrait imaginer qu’il existe des sauvegardes de nos mémoires sur un support externe, comme pour les ordinateurs, mais c’est au moment où l’on a besoin de ces sauvegardes qu’on s’aperçoit qu’elles sont inutilisables…

(08-09-2021, 02:01 PM)lelivredejeremie link a écrit : J’ai dû réfléchir 2 secondes à la rétraction ou non du prépuce avant de pisser, c’est devenu tellement automatique… Il faudrait faire un sondage  ;D

Je laisse les non-circoncis répondre au sondage.



Re : Un samedi à Whitby - Lange128 - 14-09-2021

Albain était toujours mal à l’aise, Maxence le remarqua :

— Qu’y a-t-il ? Tu trembles ? Tu es malade ?
— Non, ça passera.
— Les fantômes ?
— Tu vas me trouver ridicule, je suis sûr qu’ils sont là.
— Tu te fais des idées, tu dois avoir froid, il n’y a plus de bois dans le poêle. On va se coucher. Tu veux descendre chercher un pyjama ?
— Je m’en passerai.

Ce qu’ils sont hésitants, pas comme nous / Nous nous connaissions déjà lorsque nous sommes venus ici / Pas au sens biblique / Eux n’ont réalisé qu’aujourd’hui qu’ils s’aiment / Comment les aider ? / Le plus jeune a ressenti notre présence, encourageons-le

— Maxence, dit Albain d’une voix timide, serre-moi dans tes bras, cela me réchauffera.
— Enfin, tu te décides.
— Tu aurais pu prendre l’initiative.
— Je ne voulais pas être le chef qui abuse de son autorité, il faut être prudent de nos jours.
— On fera le contrat plus tard.

Un contrat ? / Les temps ont changé, plus de droit de cuissage / Je t’ai toujours respecté, j’aurais pu venir à l’écurie et te culbuter sur le foin / C’est vrai, cela ne t’empêchait pas de me mater lorsque je me lavais dans la fontaine à la fin de la journée, moi à poil et toi dans ton bel habit à la braguette proéminente

Maxence prit Albain dans ses bras et le serra longuement contre lui. Il sentit la bosse qui s’était formée dans le jean de son apprenti. Ils ôtèrent mutuellement leurs habits très rapidement.

Ils hésitaient et maintenant ils vont trop vite / Nous étions comme eux, c’était la première fois que je voyais ta bite / Eux aussi ? / Non, ils étaient à poil et bandaient au salon de massage / Tu hantes aussi ce salon ? / Il faut bien se distraire dans ce bled pourri / Ils ont eu un massage érotique ? / Jamais les touristes, seulement les habitués

Les deux Suisses étaient entièrement nus, leurs sexes bandés l’un en face de l’autre.

— Tu ne trembles plus, ça va mieux ? demanda Maxence. Les fantômes ont disparu ?
— Ce n’étaient pas les fantômes, c’était la peur… de la première fois.
— Ne crains rien, cela se passera bien. Je suis vierge, moi aussi.

Ils ont exactement les mêmes bites que nous, la tienne plus grosse que la mienne / Oui, nous nous sommes réincarnés / Tu crois à la réincarnation ? / Je ne croyais pas aux fantômes non plus / Que faisons-nous ? / Il est temps de disparaître / À jamais ? / À jamais !

Maxence et Albain ne remarquèrent pas le léger nuage de poussière lorsque les fantômes quittèrent la pièce à jamais, au grand désespoir de Mrs Anderson qui perdit la principale attraction de son hôtel.

Les deux Suisses se marièrent puisque le mariage pour tous venait d’être accepté par référendum, ils vécurent heureux. L’auteur ne sait pas s’ils eurent beaucoup d’enfants, ni où ont disparu les fantômes.

FIN

NDA Politique-fiction car le référendum en Suisse n’aura lieu que le 26 septembre 2021.

Comme souvent ce récit a été plus long que prévu et est parti dans tous les sens, au départ il ne devait y avoir ni massages, ni bordel, ni fantômes. Merci à celles et ceux qui ont eu le courage de lire jusqu’au bout. Je vais reprendre la suite de « Deux cousins » dès que possible, mais les théâtres ont réouvert et je suis en manque, beaucoup de soirées que je ne pourrais pas consacrer à l’écriture.



Re : Un samedi à Whitby - lelivredejeremie - 15-09-2021

J’ai été traumatisé par un film où des sorciers vaudou se réincarnaient régulièrement en transférant leur esprit du reste de vie contre celle de jeunes couples, j’étais petit mais j’y pense encore  0.0  Et j’ai eu un peu peur que ton histoire reproduise la leur, mais non, Alvin et Maxwell laissent une trace d’eux dans Maxence et Albain, sans trop s’imposer  Smile  Aussi absurde qu’elle soit, je préfère l’idée de réincarnation à la notion de paradis des Chrétiens, voilà  ¯\_(ツ)_/¯

Vivement la 'votation' du 26 septembre  Wink  Je croise les doigts (et les orteils que je peux, c'est ridicule, je sais)


Re : Re : Un samedi à Whitby - Lange128 - 15-09-2021

(15-09-2021, 12:35 AM)lelivredejeremie link a écrit : J’ai été traumatisé par un film où des sorciers vaudou se réincarnaient régulièrement en transférant leur esprit du reste de vie contre celle de jeunes couples, j’étais petit mais j’y pense encore  0.0  Et j’ai eu un peu peur que ton histoire reproduise la leur, mais non, Alvin et Maxwell laissent une trace d’eux dans Maxence et Albain, sans trop s’imposer  Smile  Aussi absurde qu’elle soit, je préfère l’idée de réincarnation à la notion de paradis des Chrétiens, voilà  ¯\_(ツ)_/¯

Vivement la 'votation' du 26 septembre  Wink  Je croise les doigts (et les orteils que je peux, c'est ridicule, je sais)

Merci [member=168]lelivredejeremie[/member] pour ton commentaire.

J’avais lu qu’après la mort on était conscient de tout ce qui s’était passé dans la (ou les) vie(s) antérieure(s) et qu’on retournait sur le Terre pour rencontrer à nouveau l’être qu’on avait le plus aimé. C’est une idée qui me plaît. Dans cette logique, l’état de fantôme ne pourrait être qu’une transition jusqu’à la réincarnation. Ce n’est cependant qu’une théorie parmi d’autres et je laisse chacun libre de croire ou ne pas croire en celle qu’il veut.

Les Suisses sont lents puisque le mariage pour tous sera probablement accepté bien longtemps après d’autres pays (les sondages sont favorables). On connaîtra au moins l’avis du peuple à ce sujet, fondement de la démocratie.


Re : Un samedi à Whitby - Philou0033 - 15-09-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Super les deux dernières suites.

Comme tu le sais j'étais partis quelques jours en vacances, alors je commente les deux suites en une fois!

J'ai bien aimé les deux discussions, la première entre les deux jeunes Suisses et la seconde entre les deux fantômes! Il y a une sorte connexion entre les deux. Pour les fantômes c'est de se voir plus d'un siècle en arrière alors qu'ils étaient encore jeunes et beaux.
Pour les deux jeunes Suisses, c'est cette découverte lorsque c'est la première fois, avec une sorte de peur mais aussi une certaine fébrilité qui fait qu'ils ne savourent pas l’effeuillage mutuel.
Nos deux fantômes sont convaincus d'être réincarnés dans les deux jeunes Suisses. C'est alors pour eux le moment de cesser de hanter cette chambre d'hôtel.

Très heureux dénouement, les deux jeunes vont se marier.

Oui attendons le référendum du 26 septembre avec attention!

Merci Daniel pour ce beau récit qui m'a bien plu. J'ai passé de très bon moments de lecture grâce à tes "délires" d'auteur! J'adore!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Un samedi à Whitby - emmanolife - 15-09-2021

C'est trop meugnon ! Ils sont tous gentils dans ton histoire, les fantômes comme les vivants.

Les fantômes se sont apparemment rendus compte que leur existence n'avait plus de sens en voyant les câlins de Maxence et Albain et ils ont choisi de disparaître. Dommage ! J'avais bien envie d'aller faire un tour à Whitby pour tester la chambre hantée...


Re : Re : Un samedi à Whitby - Lange128 - 15-09-2021

(15-09-2021, 08:42 AM)Philou0033 link a écrit : Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Super les deux dernières suites.

Comme tu le sais j'étais partis quelques jours en vacances, alors je commente les deux suites en une fois!

J'ai bien aimé les deux discussions, la première entre les deux jeunes Suisses et la seconde entre les deux fantômes! Il y a une sorte connexion entre les deux. Pour les fantômes c'est de se voir plus d'un siècle en arrière alors qu'ils étaient encore jeunes et beaux.
Pour les deux jeunes Suisses, c'est cette découverte lorsque c'est la première fois, avec une sorte de peur mais aussi une certaine fébrilité qui fait qu'ils ne savourent pas l’effeuillage mutuel.
Nos deux fantômes sont convaincus d'être réincarnés dans les deux jeunes Suisses. C'est alors pour eux le moment de cesser de hanter cette chambre d'hôtel.

Très heureux dénouement, les deux jeunes vont se marier.

Oui attendons le référendum du 26 septembre avec attention!

Merci Daniel pour ce beau récit qui m'a bien plu. J'ai passé de très bon moments de lecture grâce à tes "délires" d'auteur! J'adore!

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Je n’ai pas trop « déliré » puisque tu as bien compris ce que je voulais exprimer avec ces deux couples qui se ressemblent à plus d’un siècle de distance.

On pourrait dire qu’au 19ème siècle être homosexuel menait au drame, suicide ou exil, alors qu’au 21ème les perspectives sont meilleures, par exemple le mariage, mais il ne faut pas généraliser non plus, il y avait certainement des gays heureux au 19ème et il y a aussi des gays malheureux au 21ème.

Je ne voulais pas que les fantômes interviennent directement dans la vie des deux jeunes gens, ils se sont effacés sans que je donne une explication à leur départ.

L’effeuillage a été rapide, mais il s’étaient déjà vus nus au salon de massage, il manquait le plaisir de la découverte.

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Re : Un samedi à Whitby - Lange128 - 15-09-2021

(15-09-2021, 09:58 AM)emmanolife link a écrit : C'est trop meugnon ! Ils sont tous gentils dans ton histoire, les fantômes comme les vivants.

Les fantômes se sont apparemment rendus compte que leur existence n'avait plus de sens en voyant les câlins de Maxence et Albain et ils ont choisi de disparaître. Dommage ! J'avais bien envie d'aller faire un tour à Whitby pour tester la chambre hantée...

Merci [member=67]emmanolife[/member] pour ton commentaire.

Je suis incapable d’écrire une histoire qui se termine mal, une alternative aurait été d’imaginer que le couple du 21ème siècle finisse aussi tragiquement que celui du 19ème, les fantômes auraient pu faire un remake de « La Nuit des morts-vivants ».

Je vais te donner une autre adresse pour tes vacances car j’avais déjà écrit un récit du même genre en 2014 (eh oui, je recycle souvent les mêmes idées), avec des similitudes et des différences. Je vais le republier pour ceux qui ne le connaîtraient pas. C’est en Écosse, tu pourras aussi aller trouver le monstre du Loch Ness.

Keir

J’avais terminé mes études et eu la chance de trouver du travail, mais pas encore l’amour. Je devais partir seul en vacances, me jurant que ce serait la dernière fois. J'avais décidé d’explorer l’Écosse, profitant d’un vol à bas prix jusqu’à Édimbourg, puis continuant en train. Je n’avais pas encore beaucoup d’argent, j’avais réservé des Bed & Breakfast et des hôtels bon marché sur internet. J’avais trouvé par hasard un hôtel près du village d’Achnashellach. Il se trouvait dans un ancien château et la description indiquait qu’il était hanté. J'avais évidemment pensé que c’était un gag publicitaire, mais l’idée était originale. L’hôtel avait cinq chambres, toutes avec un fantôme différent, à défaut d'avoir cinq étoiles. J'avais choisi celle de Keir, jeune homme qui serait mort à 19 ans en 1756.

Le voyage se déroula sans problème et j’arrivai le quatrième jour dans le petit village. Je descendis du train au milieu de l’après-midi. Je vis immédiatement le château sur une colline, je contrôlai quand même sur mon iPhone que c’était bien l’hôtel. Je dus marcher un quart d’heure, je n’avais heureusement qu’un sac à dos. L’hôtelier me reçut cordialement. Il me proposa aussi de dîner. J’acceptai, il n’y avait pas d’autre restaurant dans le village. Je lui demandai si ma chambre était bien hantée. Il me répondit :

— Bien sûr, ce n’est pas une plaisanterie.
— Mais les fantômes n’existent pas, c’est comme le monstre du Loch Ness, personne ne l’a jamais vu.
— Détrompez-vous, Keir viendra vous voir cette nuit, il aime bien les jeunes hommes.

Je trouvai cette allusion bizarre et ambigüe. L’hôtelier voulait-il insinuer que j’étais gay ? C’était exact, mais comment aurait-il pu le savoir ? Je montai dans ma chambre. Elle était assez grande, mais froide, malgré la chaleur estivale. Les meubles étaient anciens, par contre la salle de bain était moderne. J’ouvris la fenêtre et je contemplai le magnifique paysage. Je sortis ma tablette, il y avait même un accès à internet, assez étonnant. Pas trace de Keir, il devait être sorti.

À 19 heures, je descendis pour le dîner. Il y avait seulement un autre couple. Je me mis à leur table. L’hôtelier nous apporta une spécialité locale : le haggis, de la panse de brebis farcie. Je mange de tout et je fis honneur à ce plat. Je discutai avec les deux autres personnes, l’occasion de perfectionner mon anglais. Je leur demandai s’ils croyaient aux fantômes, ils rirent et me répondirent qu’ils venaient chaque année en Écosse depuis 15 ans et qu’ils n’en avaient jamais vu un seul. L’hôtelier nous offrit des cafés et vint s’assoir à notre table. La soirée fut très sympathique et conviviale.

Vers 22 heures, je remontai dans ma chambre, elle était toujours aussi froide. Je me déshabillai rapidement, mis un pyjama et me couchai. J’avais pris l’habitude de me masturber tous les soirs, ça m’aidait à m’endormir. Je baissai le pantalon et sortis mon sexe. Celui-ci se dressa tout de suite. Il devait y avoir eu un aphrodisiaque dans le repas. Je fermai les yeux et je cherchai un fantasme lorsque je sentis qu’on touchait mon pénis. Je sursautai, mon cœur se mit à battre très rapidement. Je n’étais plus seul dans le lit. Un jeune homme était couché à côté de moi sous la couette, il avait de longs cheveux roux.

— Hello, me dit-il, je suis Keir.

Je repris mes esprits, me dis que j’étais déjà en train de rêver. Autant en profiter. Je répondis :

— Hello, je suis Daniel. Tu es le fantôme ?
— Oui, c’est bien moi, tu ne le croyais pas ?
— Non, mais tu as l’air bien réel.
— Je préfère cette forme, c’est plus pratique pour baiser.
— Pour baiser ?
— Oui, c’est pour cela que je reviens hanter cette pièce. Je n’ai pas pu baiser dans ma vie terrestre.
— Pourquoi ?
— C’était très mal vu à l’époque. Mon père m’a surpris en train d’embrasser un garçon aux écuries. Il n’a pas pu le supporter, il m’a tué.
— Il t’a tué ?
— Oui, il a camouflé le crime en accident. C’est aussi simple que ça. J’ai donc décidé de revenir chaque fois qu’un jeune puceau débarque dans cet hôtel pour le déniaiser.
— Mais comment tu sais que je suis puceau, que je suis gay ?
— Ne te pose pas de questions, laisse-toi faire.

Keir se mit à caresser mon pénis qui retrouva rapidement sa vigueur. Je fermai à nouveau les yeux, me laissai faire et je jouis intensément. Ce rêve était extraordinaire.

Je rouvris les yeux. Mon compagnon était toujours là. Il semblait tout à fait réel et je n’avais plus l’impression de dormir. Mon cœur recommença à battre, j’eus soudain très peur. Keir le remarqua et me rassura :

— Reste calme. Je serai très doux.

Il enleva la couette. Je vis alors son magnifique corps. Son pénis était déjà érigé, relevé sur son ventre, posé sur sa toison pubienne rousse. Il me parut énorme.

— Tu vas m'... euh, me sodomiser ?
— Oui, ça ne te plaît pas ?
— Mais tu as un préservatif ? lui demandai-je bêtement.
— Un fantôme ne peut pas te contaminer, je suis immatériel. Mets-toi à quatre pattes.

Je fis ce que Keir me demandais, j’étais dans un état second. Je sentis son membre me pénétrer. Il fut assez brutal, contrairement à ce qu’il m’avait dit. Ou j’avais seulement l’impression car c’était la première fois pour moi, mais peut-être aussi pour lui. Revivait-il chaque fois cette expérience qu’il n’avait pas connu dans sa courte vie ?

Le mouvement de son gros membre sur ma prostate me procura plusieurs orgasmes. Je sentis que Keir s’était retiré. Je me retournai, il avait disparu, j’étais de nouveau seul dans la chambre.