Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) (/showthread.php?tid=74) |
Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 12-06-2021 Finalement je m’étais un peu diverti lors de cette veillée. J’avais pu penser à autre chose, je dirai même que je ne pensais plus, j’étais là, je participais avec les autres en chantant. Mon esprit s’était quelque peu libéré. Ben me voyant ainsi, se demandait ce qu’il se passait. A deux reprises il m’avait demandé comment j’allais et je lui avais répondu que tout était OK ! La veillée n’avait pas duré trop longtemps, nous étions fatigués après nos deux journées en montagne. Bon nombre de mes amis bayaient aux corneilles ! Jean-Pierre voyant qu’il était temps de mettre fin à la veillée a proposé de chanter le « Cantique des Patrouilles » en guise de chant final. Une fois ce chant terminé, nous avions salué nos amis suisses valaisans. Avant de quitter Raphaël et Christian, je leur ai donné un bisou sur la joue, sans dire un mot. Je voulais qu’ils sachent que je pensais à eux et que je leur souhaitais une bonne nuit, sans cauchemar. Ben avait fait la même chose que moi. Nous les avions laissé partir vers leur campement. Ben m’avait pris la main pour rejoindre notre tente où Gaby nous attendait. Je m’étais déshabillé complètement pour dormir, la soirée étant assez chaude malgré l’altitude. Il n’avait pas fallu trois minutes pour plonger dans le pays des rêves ! La nuit fut relativement calme, je n’avais pas fait de cauchemar, je ne m’étais pas réveillé, j’avais enfin pu dormir tout mon soûl. C’est seulement en ouvrant les yeux que j’avais vu le regard bleu de mon super ami Ben. Ses cheveux blonds étaient comme à leurs habitudes, décoiffés. Ça lui donnait l’air d’un ange écervelé, avec son petit nez qui trônait, bien en place, au milieu de ce visage rayonnant. Un large sourire ornait le tout, image qui donnait envie de se réveiller et d’embrasser cet adonis qui dévorait littéralement mon propre visage. J’avais souri à mon Benoît d’amour, j’avais avancé mon visage vers cette figure lumineuse et mes lèvres s’étaient posées sur les siennes. Nous ne nous étions pas préoccupés de Gaby, ne sachant même pas s’il était réveillé ou pas. Nous étions sur une autre planète, dans un autre monde, dans notre monde de rêve et d’amour ! Nos langues s’étaient enfin touchées, elles venaient d’entrer dans une folle farandole dans nos bouches, attentives à ne pas influencer cette danse merveilleuse. Nos pénis avaient eux aussi réagi à cette chaleur qui émanait de nos deux corps et nos glands laissaient déjà échapper un peu de liquide séminal. Puis ma bouche avait quitté les lèvres de Ben, s’était attardée au niveau de son cou où elle déposait de petits bisous pleins de tendresse. Mes mains, comme celles de Ben, parcouraient nos corps déjà rouges et comblés de ces merveilleuses sensations. Puis mes bisous se firent de plus en plus précis. J’avais atteint le nombril de Ben et déjà je sentais son gland humide sous mon menton. J’avais levé les yeux vers le visage de Ben qui souriait d’aise. Dans ma lancée, j’avais placé mes lèvres sur le gland qui n’attendait que ça. Ma bouche s’était alors ouverte pour laisser entrer le sexe gonflé de Ben entre mes lèvres. Puis j’avais entrepris une fellation tellement désirée depuis quelques jours. Ben m’avait fait signe de m’arrêter. J’avais quitté son pénis à contrecœur. Ben s’était alors retourné de façon à pouvoir lui aussi goûter à mon bout dressé. C’est donc ensemble que nous nous sommes sucés. Nous n’avions même pas pensé à Gaby qui dormait dans la même tente, ne sachant pas s’il était réveillé. C’est en jetant un coup d’œil de son côté que j’avais vu mon Gaby, son sexe en main, en train de se branler de son côté. Il me regardait dans les yeux en m’encourageant à poursuivre la fellation faite à Ben. Il n’avait pas fallu beaucoup de temps pour que je ressente la montée de la sève au niveau de mon sexe, puis j’avais laissé partir six jets de sperme au fond de la gorge de Ben. Dix secondes plus tard, c’était au tour de mon amour de tapisser le fond de la mienne avec sa semence. Sans attendre nous nous étions embrassés, mêlant nos salives et le goût nos spermes mélangés. Nous venions d’entendre Gaby râler en jouissant dans sa main, les yeux clos, savourant son plaisir solitaire, quoi que ! Benoît avait pris la boîte de papiers essuie-tout pour que Gaby puisse se nettoyer. Pour nous, ce n’était pas la peine, ayant bu la sève de vie de notre amoureux. Une fois la tension un peu retombée, Gaby avait prononcé : Gab : « Alors là, les gars, vous avez fait fort. Je ne regrette pas de vous avoir dans la tente ! Moi : Désolé Gaby, mais cela faisait déjà un moment que nous attendions de pouvoir ainsi nous aimer. Gab : Au contraire, de toute façon ça reste entre nous. Puis vous m’avez rendu service en me faisant jouir comme jamais en vous regardant ! Ben : Bien content pour toi alors, Gaby. » Nous nous étions mis à rire, mais pas trop fort pour ne pas attirer l’attention. Nous nous étions habillés, pour aller préparer le petit déjeuner pour tous les pionniers. Gaby n’avait pas été contrarié par ce qu’il avait vu, au contraire il avait eu l’air d’apprécier beaucoup ce moment. En faisant passer le café, Ben et moi nous nous faisions encore quelques bisous sur les lèvres, avant que les autres ne se lèvent. La journée commençait déjà sur de bonne base. La journée était dédiée au repos. Nous pouvions profiter de la région. Nous avons alors eu l’intention d’aller voir le bord du lac « Thunersee » près de la localité de Spiez. Nous préparons donc nos sacs de sport avec de quoi pouvoir nager le cas échéant. Nous n’avons qu’une envie : de nous reposer dans un autre cadre. Nos amis pionniers valaisans avaient eux aussi besoin de se mettre au vert pour une journée. Ils avaient entendu dire que nous allions au bord du lac. Ils demandent de pouvoir profiter du bus pour s’y rendre également. Cette demande avait été acceptée de bon cœur. Ainsi, le bus dépose nos deux troupes à Spiez. Puis nous avons quartier libre, Jean-Pierre et Fabrice nous accompagnaient. Nos amis suisses prennent une autre direction : c’était convenu au départ. Durant la matinée nous avons parcouru la localité de Spriez ainsi que les alentours. Puis sur l’heure de midi, nous prenons une collation dans un snack. Le temps était au beau fixe. Il y an magnifique soleil, le vent pratiquement nul : juste une toute petite brise venant du lac. Nous pouvons voir au loin les sommets qui entourent les environs d’Interlaken ; cette ville n’est pas très loin d’où nous nous trouvons. Nous avons alors rejoint le lac. Nous nous sommes couchés dans l’herbe au bord du lac, ayant étendu nos draps de bain pour nous reposer. Certains d’entre nous se sont endormis : ils devaient en effet récupérer la fatigue de ces deux jours en montagne. Ben et moi nous nous sommes aussi assoupis. Ce n’est que vers quinze heures que nous avons ouvert les yeux. A ce moment que nous décidons de prendre un bain dans le lac. Il nous a été conseillé d’aller dans la zone de baignade pour être plus en sécurité et tranquilles. Nous enfilons alors nos maillots, aidés par nos compagnons qui tiennent deux draps de bain pour ne pas nous faire voir des autres plaisanciers présents eux aussi au bord du lac, dans la zone récréative. Alors que nous voilà habillés pour nous tremper dans l’eau, nous voyons venir vers nous nos amis valaisans. Ils avaient eux aussi leurs effets pour aller nager. Nous les attendons pour nous amuser ensemble. Quel bonheur d’être aussi relax et de profiter de ce bon moment, entre jeunes. Nous nous éclaboussons tout en riant. L’eau n’est pas très chaude mais quand même plus « tempérée » que celle du torrent de montagne ! Et cela ne nous dérange pas trop. Elle était quand même plus chaude que celle du torrent. L’entente entre les deux postes pionniers était des meilleures. Nous avions comme des atomes crochus, le courant passait bien. Ben et moi nous avons retrouvé nos amis Raphaël et Christian. Nous nous amusons follement à nous éclabousser. Puis une fois sorti du lac nous allons nous étendre sur nos draps de bain, réchauffés par le soleil généreux. Certains d’entre nous ont pris de la crème solaire. Nous avons donc pu nous tartiner et également en mettre dans le dos de nos compagnons. C’est bien sûr Ben qui m’a enduit le dos et j’ai fait de même pour le sien ; juste à côté de nous Raphaël et Christian nous imitent. Alors que nous profitons du soleil, nous parlons entre nous de nos activités aux pionniers, de nos études, de nos activités sportives et culturelles, etc. Bref nous nous entendons à merveille. Vers dix-sept heures trente, le bus vient nous reprendre, direction le camp international. En pénétrant dans le camp, nous saluons nos amis suisses. Trois d’entre nous passent alors prendre de quoi préparer à souper dans le réfrigérateur qui nous était destiné. Après le repas, nous savons que nous allons pouvoir profiter d’une nouvelle grande veillée, avec les six postes pionniers réunis. Nous nous installons avec les Suisses valaisans, ensemble, tous mélangés. Nos deux amis Raphaël et Christian nous rejoignent, Ben et moi. Nous sommes heureux de voir qu’ils ont le sourire malgré le fait qu’ils allaient revoir la troupe de leurs agresseurs. Heureusement ils savent pertinemment bien que ces derniers ont été éjectés du camp. La veillée commence sur les chapeaux de roues. Quelques chants en anglais et en allemand et la majeure partie en français. Nous avions repris des standards tels que « Red River Valley », « Je reviens » de Hugues Aufray, « Plaine, ma plaine », « Vent frais », le « Chant des Marais », etc. A l’issue de la soirée, nous entonnons tous le « Cantique des Patrouilles ». C’est au moment de quitter le chapiteau que deux animateurs pionniers de la troupe suisse alémanique, troupe des agresseurs, se présentent à notre poste ainsi qu’à celui de nos amis valaisans. Ils tentent de s’exprimer en français ! Alex prend alors le relais pour traduire ce qu’il pouvait comprendre. En résumé, les deux animateurs nous prient d’excuser leur troupe pour les faits qui s’étaient déroulés. Ils avaient appris que lors de l’attaque, si nous avions, Ben et moi, été présents, nous aurions aussi été pris pour cible. J’avais pu voir dans cette démarche comme un aveu de leur part. En effet, ils avaient regretté de ne pas avoir senti ce qui allait se passer il y a deux soirs de cela. Ils croyaient que leurs pionniers étaient assez tolérants que pour accepter une différence, cette différence qu’est l’homosexualité. Ils pensaient avoir failli à leur devoir d’animateurs. Raphaël et Christian avaient déjà eu l’occasion d’avoir des excuses, mais comme nous étions, Ben et moi, aussi concernés, ils avaient voulu réitérer cette démarche auprès des deux postes pionniers. Ben avait tout de suite accepté les excuses en allant serrer la main aux animateurs, j’avais suivi Ben et j’avais fait de même. J’avais néanmoins les yeux humides, j’étais assez ému tout en pensant à ce que nous aurions pu subir si nous avions été présents. Finalement nous sommes sortis du chapiteau sous les applaudissements de certains pionniers d’expression allemande. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 12-06-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Gaby a beaucoup apprécié le « spectacle » offert par Phil et Ben, même s’il n’est pas gay. Il pouvait imaginer être à la place des autres et se faire sucer par une femme. Journée détente au bord du lac de Thoune où il n’y a malheureusement pas de plage naturiste, il faut donc laisser le maillot de bain. Je ne connais pas de plage naturiste ouverte à tous en Suisse, à part un parc en ville de Zurich mais ce n’est pas pour se baigner dans le lac. Les animateurs de la troupe suisse alémanique viennent s’excuser pour le comportement inadapté de certains. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 12-06-2021 (12-06-2021, 11:32 AM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Gaby n'est effectivement pas resté insensible au spectacle offert pat Phil et Ben. Gaby n'est semble-t-il pas gay, mais cela ne l'a pas dérangé. Il s'est probablement vu dans les bras d'une fille qui l'aurait gratifié d'une belle fellation! Journée de détente au bord du lac, mais, comme tu le dis, pas question d'être à poil, pas de plage naturiste à l'horizon! Les responsables du poste pionnier Suisse alémanique viennent effectivement s'excuser de ce qui s'est passé. Ce qui est troublant c'est que si Phil et Ben s'étaient trouvés présents dans le camp, ils auraient aussi été pris à partie ! Ils ont donc échappé à cette attaque odieuse! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois ! Très bon week-end. Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 13-06-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Suite en trois temps. Un: c'est ce réveil où les trois garçons de la tente se rendent compte de l'état de leur pénis. Ils bandent. Phil et Ben se lancent dans une fellation partagée et Gaby de son côté, ne manque rien au spectacle des deux autres et se masturbe de son côté. Deux: c'est cette journée au bord du lac, moment de décompression pour les scouts pionniers! Trois: c'est lors de la clôture de la veillée pour Phil et Ben, lorsqu'ils apprennent qu'ils étaient aussi visé par les quatre scouts suisses alémaniques. Je me demande quelle sera l'état des deux ados suite à cette découverte? Merci Philou pour cette suite. Bon dimanche, je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 13-06-2021 (13-06-2021, 02:24 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Très beau résumé de la suite. Comme tu le soulignes, il ne fallait pas en plus pour Phil, il se remémore ce qui lui est arrivé. Quelle sera la réaction de Ben? Nous en saurons plus lors de la prochaine suite. Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 15-06-2021 J’avais pris Ben par la main. Il vient de comprendre qu’il aurait pu être pris à partie avec les homophobes de l’autre poste pionnier. J’ai vu de larmes jaillir des yeux bleus de mon amour : Ben est mal, il titube. Je suis certain qu’il pense à ce que j’avais dû subir il y a presque un an et il ne supporte pas de se voir ainsi à ma place. Je soutiens tant bien que mal Ben. Jean-Pierre qui se trouve près de nous accourt à mon appel. Il voit tout de suite que Ben n’est pas bien. Il m’aide donc à le soutenir pour rentrer au camp. Raphaël et Christian, qui ont assisté à la discussion avec les animateurs du poste suisse alémanique, se sont précipités vers nous. Ils se sont proposés pour nous aider à remonter Benoît vers notre tente. Un fois arrivé à notre campement, j’ai assis Ben devant le feu qui se consume. Nos deux amis suisses se sont assis à ses côtés, pendant que je remets une bûche sur le feu. Jean-Pierre se trouve alors un peu à l’écart. Il observe de loin ce qu’il se passe. Il sait très bien que nous sommes, nos deux amis et moi, capables de venir en aide à Benoît. Les larmes de mon amour cessent de déferler. Son tee-shirt est imprégné de liquide lacrymal. De mon côté j’ai mal au cœur, je me rends compte que Ben vient de comprendre l’incidence que peut avoir une attaque homophobe sur un être humain, homo de surcroit, cible vivante d’un détraqué qui n’a rien compris au genre humain. Je commence à avoir des larmes qui me montent aux yeux. Je sens mon ami Benoît en détresse et je ne sais plus quoi lui dire, comme si j’étais paralysé. Je suis à bout, plein d’images, que j’aurais voulu ne plus voir, reviennent à mon esprit. Je suis dévasté, tout comme Benoît ! Jean-Pierre se rend compte de ce qui se trame devant lui, il sait que rien ne sera plus comme avant. Il voit que Benoît n’a jamais été confronté à une telle expérience et qu’il se rend compte qu’il a échappé à un « désastre » émotionnel immense. Il voit aussi que je suis au bord de la crise de nerf, il fait alors appel à Gaby qui est déjà dans la tente, occupé à mettre son pyjama. Je peux voir la tête de Gaby, très vite il a les yeux humides. On peut sentir qu’il est lui aussi très mal de nous voir Ben et moi dans cet état. Il vient se mettre entre nous. Il nous prend par les épaules et avec ses mains il place nos visages tout contre ses joues. D’une voix calme, il nous dit : Gab : « Ben, Phil, je suis là, je suis là pour vous mes amis ! » Personne ne dit plus rien. Pour toute réponse c’est le silence. Personne ne dit vraiment plus rien. L’ambiance devient pesante. Il y a cinq minutes à peine c’étaient les rires et la joie d’une veillée réussie et maintenant ce n’est que tristesse et pleurs. Gab : « Ben, Phil, je suis là, je suis là pour vous ! Moi : Merci Gaby. Si tu savais comme j’ai peur pour Ben ! Gab : Je le vois Phil. Ben vient de prendre, toute l’homophobie du monde en pleine gueule. Il se rend compte de ce que tu as vécu. Il ne savait pas ! Moi : J’en suis malade Gaby. Je ne sais plus ... » Je viens de m’effondrer, en pleurs, à côté de mon ami Ben, à côté de mon amour, ne sachant que faire tellement j’ai mal pour lui. C’est un mal si profond, si vif. Je sais ce que ressent Ben, je l’ai vécu moi aussi. Le sentiment d’abandon, d’avoir mal fait, d’être à l’origine du déferlement de haine, de ne plus savoir où on en est. Puis le sentiment d’impuissance face à cette réalité qui nous dépasse. Gab : « Phil calme toi, tu sais qu’il faut que tu sois fort pour aider Benoît. Je t’en conjure Phil, reprends-toi, ton ami a besoin de toi ! Moi : Gaby, Gaby, j’ai peur ! Gab : Phil il faut te reprendre, ne baisse pas les bras ! Moi : Je n’en peux plus Gaby, tu crois que c’est si facile d’être homo ! Gab : Que veux-tu que je te dise Phil. Je suis ton ami et je veux t’aider, je ne sais pas me mettre à ta place, mais je peux t’aider malgré tout, car tu es mon ami et comme ami, je t’aime ! J’entends ses derniers mots « ami je t’aime ». Des larmes viennent une nouvelle fois mouiller mes joues et ensuite mon tee-shirt. Enfin, je me ressaisis et je regarde Gaby dans les yeux. Je vois toute la détresse qui en émane, je sens, qu’il va lui aussi s’effondrer, car il est à bout. Il sait très bien que nous sommes tellement fragiles, Ben et moi, à la merci du moindre événement homophobe. Quand il voit, que je le regarde enfin dans les yeux avec insistance, il commence à pleurer, à m’implorer, à me demander de réagir positivement, à me ressaisir. Je ne sais pas pourquoi, mais je souris. Je comprends alors qu’il faut que je me bouge, que je réagisse, pour Ben. C’est Ben qui est mal, le plus mal. Sans un mot, juste avec un regard, Gaby sait que je vais enfin passer outre et que je vais aller de l’avant. Je me reprends, enfin ! D’abord s’occuper de Ben. Je prends Ben dans mes bras et je lui susurre à l’oreille que je suis là pour lui, ainsi que Gaby. Ben met sa tête dans le creux de mon épaule. Il cesse de pleurer et reste immobile, ainsi calé contre mon corps. Gaby s’est placé de l’autre côté et place son bras dans le bas du dos de Ben. Je tente de faire passer toute la chaleur de mon amour, de mon corps, vers mon Ben d’amour. Je prends sa main et l’enserre dans la mienne. Je sens moi aussi comme un influx qui passe de main en main. C’est comme si nous étions connectés. La respiration de Ben s’est ralentie, il semble plus serein. Nous restons Gaby et moi avec Ben, enlacés, en communion, durant un bon quart d’heure. Puis, enfin, Ben me donne un bisou sur la joue et il fait de même du côté de Gaby. J’embrasse mon Benoît, mon amour, sur les lèvres. Gaby lui donne un baiser sur la joue. Nous nous levons tous les trois. Pas un mot n’est prononcé, juste un geste de la main ou un clin d’œil est échangé. Jean-Pierre nous fait un signe de la main. Raphaël et Christian, qui étaient restés près de nous, nous font un signe de la main et un bisou avec la main : ayant déposé leurs lèvres sur leur main avant de souffler ce bisou vers nous. Avec Gaby, nous avons mis nos avant-bras sous ceux de Ben pour l'aider à se diriger vers notre tente et l'aider à s'allonger, une fois déshabillé. Et en moins de dix minutes, il s'endort déjà, exténué. Son joli visage se détend peu à peu et le voilà maintenant tout à fait endormi entre Gaby et moi, entre nous, puisant la chaleur qui émanait de nos corps pour réchauffer le sien ! Et quelques minutes plus tard, je parviens à m’endormir à mon tour, après un grand sourire adressé à Gaby. Chapitre 4. Trek en montagne. Le réveil est assez pénible. Ben a bougé durant toute la nuit. Gaby et moi nous n’avons pas beaucoup dormi. Bon, ce n’est pas grave, on s’en remettra. Ben ouvre enfin les yeux. Il présente des cernes sous ses yeux bleus. Je lui fais un énorme sourire et je pose mes lèvres sur les siennes. Nous nous faisons un petit bisou. Puis Gaby lui caresse la joue en guise de bonjour. Nous n’avons pas échangé un mot. Seulement des regards, ils sont remplis de tellement de sentiments qu’il n’est nul besoin de mot pour se comprendre. Puis c’est Ben qui rompt le silence : Ben : « Merci Phil, merci Gaby. J’ai eu tellement peur, j’ai eu une telle angoisse hier soir. Je ne comprends pas comment tu as pu continuer …à … vivre Phil ! C’est si dur, si monstrueux ! Désolé ! » J’ai eu peur que Ben ne fonde en larmes, ça s’est joué à un rien, mais il ne s’effondre pas ! Moi : « Pas de souci Ben, je vais mieux, bien que parfois je sois un peu ému, avec ce que je vois ou ce que je perçois. Mais c’est toi qui m’a fait peur. Ne t’inquiète pas Ben, ça va ! Gab : Tu m’as fait peur Ben. Je ne sais pas te dire grand-chose, si ce n’est que je suis là pour toi et pour Phil. Ben : Merci Gaby, merci à vous deux. Je vais me ressaisir, ça va aller ce matin. Bon je pense qu’il est temps de se lever ! Moi : Bien sûr qu’il est temps ! Alors faignasse, on se prélasse dans son sac de couchage ! (Sur le ton de l’ironie). Ben : Tu t’es vu, tu es encore couché, paresseux. Et toi Gaby, ce n’est pas mieux ! » Nous nous sommes mis à rire. Je retrouvais enfin mon Ben d’amour un peu plus alerte que la veille. Il semble aller mieux. Je compte garder un œil sur lui. Il est temps, nous nous levons. Nous allons prendre une bonne douche. Il y a un peu de monde, mais au bout d’un quatre d’heure, nous nous lavons sous la douche. Je suis dans l’une d’entre elles avec mon Ben, et Gaby est dans celle d’à côté avec Alex, qui est venu nous rejoindre. Nous sommes de retour au campement pour le petit-déjeuner. Il y a comme d’habitude du café, du chocolat chaud, du pain, de la confiture et du chocolat à tartiner. Nous mangeons d’un bon appétit. Alex vient près de moi et me demande comment va Ben. Je lui dis que ça devrait aller, que j’ai un œil sur lui tout comme Gaby, Alex semble rassuré. Jean-Pierre n’a rien perdu de nos palabres, il sait que nous sommes attentifs au bien être de Ben et des autres aussi ! Le repas est terminé. Jean-Pierre et Fabrice se placent devant la troupe réunie. C’est à Fabrice à prendre la parole. Fab : « Alors les « pi » ça va ? Tous : Oui, ça va ! Fab : Les travaux vont tellement vite sur le chantier, que nous ne devrons peut-être plus y retourner pour y creuser et y travailler. Tous : Hourra, hourra, hourra ! Fab : Nous allons profiter de ces trois jours pour aller en montagne. Tous : Oh oui, c’est super. Fab : C’est de la randonnée en moyenne montagne, plus de glacier, ni de grimpe ! Tous : On est partant. J-P : Très bien les gars. Donc c’est en équipe que vous allez passer ces trois jours. Je compte sur vous pour rester unis et faire attention aux conditions climatiques. Tous : On sait J-P ! J-P : Je parle du brouillard. En cas de brouillard, on ne bouge plus, on reste sur place et on plante sa tente ou on est dans une cabane ! Ale : Je veux bien J-P, mais il faut savoir où on va ! J-P : Pas de souci, vous aurez une carte et une boussole. Il y a aussi une trousse secours et trois fusées d’alerte pour les secours éventuels. Ale : Heureusement. Et pour la bouffe, on fait comment ? Fab : Vous aurez des rations de survie, du pain, de la confiture et du fromage. Moi : Je crois que ce n’est pas mal, mais n’oubliez pas de quoi vous couvrir : il fait très froid la nuit, prenez un ou deux pulls de plus. Fab : Très bien Phil, tu as parfaitement raison. Puis s’il vous reste des fruits secs, prenez-les avec vous, c’est un très bon remontant ! J-P : Voilà, plus de question ? Si vous voulez, je veux voir un représentant par équipe dans dix minutes devant ma tente. Tous : Allez les gars, prêt pour l’aventure ! » Je suis tout excité de pouvoir déambuler en montagne en équipe. Je sais que je suis avec Ben et Gaby, ils sont super sympas tous les deux et puis mon Ben, je l’aime ! J’ai encore des fruits secs, il ne faut pas que je les oublie. Puis j’ai des barres énergétiques, je dois en avoir au moins six, ça fera deux barres chacun ! C’est Gaby qui va devant la tente de Jean-Pierre, comme délégué de l’équipe, pour y recevoir la carte militaire de la région, les renseignements concernant l’itinéraire le plus sûr pour nous avec les indications des refuges et des cabanes de bergers. C’est très important de savoir où on va mettre les pieds et aussi d’avoir une idée des refuges possibles en cas de mauvais temps ou autres pépins que nous pourrions avoir. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 15-06-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. C’est Ben qui a un passage à vide après les attaques homophobes. L’entraide permettra aux deux amis de surmonter cette épreuve. Cela va mieux le lendemain et ils vont faire un trek en montagne. Je me fais maintenant du souci pour Gaby. Aura-t-il de nouveau le mal de l’altitude ? Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 15-06-2021 (15-06-2021, 07:37 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Ben vient de prendre conscience de ce que son ami Phil a subi il y a presque un an! Il se rend compte qu'il a échappé à une attaque homophobe, il n'est pas bien du tout! Heureusement que Phil et Gaby sont présents pour l'aider, mais ils sont aussi très touchés par ce qu'ils viennent d'apprendre! C'est le départ pour un trek de trois jours en montagne. Il faut espérer que Gaby ait le mal de l'altitude, ça risque de mal se passer! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 17-06-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] ! Ben est très mal, il vient de comprendre ce que Phil a pu subir. Heureusement que Phil et Gaby sont là pour le soutenir. Il est évident que Phil est lui aussi à nouveau chamboulé par tout ce qui s'est passé! Les pionniers vont partir en montagne par petits groupes, il faut espérer que Gaby n'aura pas de soucis et qu'il n'oublie pas ses médocs contre le mal de l'altitude. Merci Philou pour cette suite. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 17-06-2021 (17-06-2021, 12:20 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] ! Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Très beau résumé de cette suite! Oui Ben comprend, de même que Gay, ce que Phil a vécu ainsi que les deux amis suisse! Les scouts pionniers vont donc faire un trek en montagne, il serait souhaitable qu'il n'arrive rien à Gaby. Phil et Ben vont être attentifs à leur ami Gaby! Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire si régulièrement! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 17-06-2021 Finalement, nos sacs bouclés, la carte en main, ainsi que les points cartographiques que nous avions bien repérés et notés, nous sommes prêts à partir pour ces trois jours en montagne. Nous avons repris la nourriture prévue pour trois ainsi que les trois fusées de détresse. Je n’ai pas envie de les utiliser, je souhaite qu’elles restent au fond du sac. Finalement, nous avions partagé la nourriture ainsi que les fusées, comme ça en cas de pépins, chacun avait de quoi manger et une fusée. Gaby et Ben ont approuvé cette sage décision. J’ai fait de même avec les fruits secs et les barres énergétiques. Nous voilà donc en route pour les cimes enneigées. Je suis assez doué en cartographie, de même que Gaby. Ben, lui, veut seulement que nous arrivions à bon port ! J’ai montré les points particuliers à Gaby, qui a bien visualisé les endroits, mais aussi à Ben, il devait lui aussi savoir où nous nous trouvions au fur et à mesure de notre progression. Nos sacs pèsent, car nous avons la tente avec nous. C’est une tente prévue pour trois personnes, mais elle pèse son poids. Nous avons réparti les éléments de la tente, les piquets et autres armatures sont portés par Ben, la toile de tente est sur mon sac et le double toit sur le sac de Gaby. Il y a plein soleil. Nous marchons sur ce chemin de mulet qui serpente dans l’alpage. Nous pouvons à certain moment nous abriter des rayons du soleil, lorsque nous sommes dans les sous-bois, assez rares à cette altitude. Nous entendons le piaillement des oiseaux, parfois nous pouvons voir le vol d’un rapace. C’est semble-t-il un faucon. Il n’est pas rare de voir ce genre de volatile dans les montagnes. Nous devons aussi faire attention à ne pas marcher sur une vipère. Elles sont rares les vipères, mais elles sont quand même présentes sur les flancs montagneux. Nous avons pris un bon rythme, un rythme de montagnard, ni trop vif, ni même trop lent. Nous avons bien retenu les indications qui nous avaient été données par le guide, lors de notre excursion sur le glacier. Il faut que nous fassions attention à ne pas nous mettre en zone rouge. C’est le cœur et la respiration que nous devons contrôler pour pouvoir monter sans encombre. A un certain moment nous avons senti une petite brise, elle venait de la vallée et remontait vers les sommets. Elle nous permet de nous rafraîchir un tant soit peu. Suivant la carte nous allons arriver à un col et à ce niveau nous devons bifurquer vers la droite en vue de suivre la crête. Nous sommes maintenant arrivés au col ! Quelle vue ! C’est époustouflant. Moi : « Oh, c’est super, c’est splendide. Ben : Je ne regrette pas d’avoir sué pour arriver ici ! Gaby : C’est magnifique ! » Effectivement la vue est magnifique, au loin nous découvrons les sommets enneigés et bénéficions aussi d’une vue plongeante vers la vallée. Nous pouvons voir quelques rares arbres qui poussent au-dessus des alpages. Nous n’entendons plus les cloches des vaches qui paissent. Il y a de moins en moins de végétation. Il ne reste plus que des herbes rares et de rares buissons. Le sol est rocailleux. Je ne sais pas à quelle altitude nous nous trouvons, mais le spectacle qui s’ouvre à nous yeux est féérique. Nous nous asseyons un bon moment pour profiter du moment présent et de cette vue à couper le souffle. Nous faisons silence, pas besoin de mots pour décrire ce merveilleux panorama. J’en ai la chair de poule, mes poils se hérissent sur mes bras et mes jambes. C’est la même chose pour mes deux amis. Une petite rafale de vent nous rappelle qu’il ne faut pas trop traîner. Nous mangeons un morceau face à cette beauté de la nature. Puis nous poursuivons notre chemin vers les hauteurs. Nous avons comme point de passage une cabane de pâtres, elle était signalée sur la carte, ainsi que sur notre road book. Gaby pense qu’il nous faut encore environ deux bonnes heures de marche pour y arriver. C’est donc en chantant que nous poursuivons notre randonnée. Effectivement il nous a fallu deux heures pour parvenir à cet abri. Le vent étant assez soutenu à cette altitude, nous avons décidé de ne pas planter la tente, mais bien de nous abriter dans cette cabane. Il y a de la paille à terre, c’est donc un excellent matelas pour y poser notre sac de couchage pour bien dormir. Il y a même une petite cheminée, ce qui va nous permettre de faire un feu si le besoin s’en fait sentir. Quelques bûches sont entassées à côté de l’âtre. Une seule petite fenêtre permet à la lumière de pénétrer pour éclairer un minimum la seule pièce. Cet abri est divisé en deux parties, l’une pour les « hommes » et l’autre, pour les « bêtes ». Le tout étant séparé par une espèce de claie de bois. Nous regardons alors ce que nous avons pour nous « sustenter ». Nous avons des fruits, du saucisson, du fromage et du pain, Ce n’est déjà pas si mal. Nous devons faire attention pour ne pas trop puiser dans les réserves. Mais ce repas, assez frugal somme toute, nous suffit, nous avons le ventre bien calé, d’autant plus que nous avons mangé quelques fruits secs. Ben bâille déjà, je vois que Gaby lui aussi semble assez fatigué. Ce n’est pas de tout repos que de crapahuter sur les chemins alpestres. Moi-même je me sens un peu flagada. Une bonne nuit de sommeil est primordiale pour la suite de la randonnée. Nous nous sommes couchés dans nos sacs de couchage, sur la paille qui jonche le sol de la cabane. Il n’a pas fallu deux minutes pour que Ben s’endorme. Gaby lui aussi a les yeux fermés. Il est sur le point de sombrer dans les bras de Morphée ! Quant à moi, je suis mort de fatigue, je n’ai même pas envie de me faire un petit plaisir solitaire, je suis exténué ! C’est lorsqu’un rayon de soleil est venu se poser sur nos visages encore endormis, rayon qui en passant au travers de cette petite fenêtre, nous réchauffe quelque peu, que nous avons enfin ouvert les yeux. Il fait assez frais dans cet abri, mais nous n’avons pas eu besoin d’allumer de feu dans la cheminée avant de nous endormir. J’ai cependant ma « troisième jambe » qui est dressée, elle me serre dans mon slip. Je place ma main entre mon pubis et mon bâton de chair qui marque le tissu pour le dégager. J’ai une telle envie de me faire un petit plaisir que je dépose la paume de ma main sur mon pénis dur et chaud, gorgé de sang. Un peu de liquide séminal s’échappe déjà, humidifiant mon gland dont le bout dépasse du prépuce. Gaby a bien vu que j’avais bougé. Il m’imite, il se bouge un peu et je vois qu’il fait quelques mouvements « bien connus » au niveau de ses attributs. Ben lui aussi ouvre les yeux. Il nous regarde, il tourne la tête une fois à gauche et une fois à droite. C’est normal, il est couché entre ses deux amis. Puis il dit : Ben : « Je vois que vous êtres en pleine forme. Enfin vos zizis le sont ! Moi : Bien dormi Ben, désolé, mais j’ai tellement envie, tu m’en veux ? Ben : Mais non, abruti ! Moi : Merci pour « l’abruti ». Gab : Alors Ben, ça va mieux. Je pense que tu peux aussi t’y mettre, je crois que ton anatomie dressée n’attend qu’une chose c’est que tu t’en occupes ! Ben : Oui, ça va les gars, je pense que je vais aussi me palucher la zigounette. » Nous nous sommes mis à rire et nous nous branlons sans vergogne. C’est l’activité journalière de tout bon adolescent qui se respecte. Je peux voir que Gaby ferme parfois les yeux pour bien se concentrer et savourer les sensations qu’il se procure. Ben n’est pas en reste, sa respiration s’est un peu accélérée. Moi-même je commence à émettre des râles de bien-être. Nous regardons nos amis tout en nous occupant de notre anatomie personnelle. Nous pouvons voir les mimiques de chacun lors de cet exercice jubilatoire et libératoire. Nous avons pratiquement joui en même temps. Nous sommes, bien sûr, satisfaits de nous. Bien entendu que j’eusse préféré avoir plus d’intimité pour combler mon amour, mon Benoît chéri, mais il y avait Gaby. Je pense que Ben n’aurait pas voulu que nous fassions l’amour devant Gaby, moi non plus d’ailleurs. Une fois habillés, le petit déjeuner avalé, les sacs bouclés, nous quittons l’abri de berger pour poursuivre notre balade en montagne. Gaby ouvre la carte et consulte, le road book, pour la suite de nos pérégrinations alpestres. Nous allons nous aventurer vers les neiges éternelles. Je regarde aussi l’itinéraire et je visionne également le point de chute pour passer la prochaine nuit. Il semble que ce soit ce même abri de berger. J’en fait part à Gaby et à Ben. Gaby approuve mon analyse. Nous montrons à Ben le trajet que nous allons parcourir dans la montagne le long des chemins de mulets. Nous sommes bien entendu conscients du fait qu’il va falloir être attentif à bien rester sur le bon chemin. La haute-montagne est un domaine dangereux, « hostile » disent même les spécialistes. Oui nous le savons, nous quittons en effet la moyenne montagne. Nous savons que nous devons redoubler de prudence, non c’est tripler de prudence ! C’est Gaby qui prend alors la tête de notre petit groupe. Le paysage est toujours aussi beau, le soleil commence à éclairer les pentes qui s’ouvrent devant nous. Le fond de la vallée est embrumé, nous sommes au-dessus de ce brouillard. Gaby s’arrête d’un coup, il nous fait signe de ne pas bouger et de nous taire. Il montre de son index un endroit escarpé qui vient d’être éclairé par les rayons du soleil. Il a vu trois chamois. Nous sommes en arrêt, tout comme un chien le serait en voyant une proie au loin. Quel spectacle merveilleux. J’ai déjà entendu parler de chamois, mais de là à en voir en pleine montagne, c’est inattendu et même inespéré. Je suis émerveillé devant tant de beauté, non seulement ce sont ces chamois qui sont au loin, mais aussi tout cet environnement rocailleux, avec quelques touffes d’herbes perdues dans la rocaille. C’est cette luminosité qui jaillit au fur et à mesure de la progression des rayons solaires. C’est un spectacle féérique, j’en ai la chair de poule. Puis, hop, on voit les trois chamois bondir de rocher en rocher puis disparaître dans une faille. Nous nous regardons, sans un mot, ayant savouré ce moment particulier, comme suspendu, hors du temps. Nous poursuivons notre lente ascension en ayant les yeux qui regardent tantôt à gauche, tantôt à droite à la recherche d’une nouvelle apparition de chamois ou de tout autre animal des montagnes. Finalement nous arrivons à la neige éternelle. Nous posons nos sacs. Il doit être environ treize heures. Nous nous amusons en nous lançant des boules de neige. Une petite bataille est improvisée entre nous. Nous rions à pleine gorge, savourant le moment présent, à trois au niveau des premiers sommets. Une petite brise souffle, le soleil est au beau fixe, le ciel est bleu. Une petite brume monte cependant depuis la vallée. Nous nous arrêtons et nous nous couchons sur le neige pour récupérer. Ensuite nous ouvrons nos sacs pour manger un morceau, nous avions faim. Il y a du saucisson, du pain, un bloc de fromage, des fruits et deux gourdes d’eau-grenadine. C’est en regardant les sommets enneigés et le chemin que nous venions de prendre que nous mangeons tout en savourant cette vue dantesque, merveilleuse et éclairée par un soleil généreux. Nous sommes comme « seuls » au monde, rien ni personne ne trouble cette quiétude, comme si nous étions hors du temps. Nous pouvons voir quelques rapaces de différentes espèces voler plus bas vers la vallée. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 17-06-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Départ vers des sommets enchanteurs. Les paysages sont magnifiques. Le réveil est l'occasion pour les garçons de se donner du plaisir. Ils poursuivent l'ascension et découvrent une nouvelle fois des paysages féériques. Merci Philou, on aimerait être avec eux pour toutes ces belles découvertes paysagères. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 17-06-2021 (17-06-2021, 06:59 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Oui nos trois garçons vont vers les sommets et découvrent un magnifique panorama! Ah les ados, ils ont bien raison de se donner du plaisir! Ils profitent au maximum de la beauté des lieux! Merci Philippe de tes compliments, j'ai aussi adoré aller en montagne dans mon adolescence! Merci aussi de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 18-06-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Belle promenade qui me rappelle des souvenirs très récents. Je ne vais pas marcher en haute montagne, je me contente de promenades plus adaptées à mon âge, pas de nuits dans une cabane non plus. Et je n’ai même plus besoin de lire la carte avec une boussole, pourtant j’avais appris à l’armée, je contrôle avec le GPS quand j’ai des doutes. Nostalgie comme toujours dans ton récit sur le temps qui a passé depuis notre adolescence. Il reste heureusement les branlettes matinales… Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 18-06-2021 (18-06-2021, 06:21 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui, des balades en montagne, j'ai adoré. J'ai eu l'occasion de faire ce genre de trek à trois reprises, rien que de bons souvenirs! Ah les ados, ils ont les hormones qui les travaillent et bien entendu c'est branlette régulière! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire si régulièrement! Je t'embrasse! Philou |