JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) (/showthread.php?tid=2) |
Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 04-12-2020 (04-12-2020, 01:06 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui, le "gay-dar" a très bien fonctionné! Je ne sais pas si un patron d'auto-école serait d'accord pour faire de la publicité dans le milieu homosexuel au risque de se faire incendier par les homophobes de tous poils en mettant en ligne de mire le "gay-friendly"! Le parrain de Julien est homophone. Il est de bon ton de rendre hommage au défunt même si les divergences d'opinions peuvent séparer les personnes. Julien voulait semble-t-il se rendre au obsèques de son parrain malgré tout! Il est certain que Julien soit déçu par son parrain par son attitude homophobe! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - bech - 06-12-2020 Contrairement à ce qui se passe en France, c'est seulement après avoir réussi le code de la route que Philippe et Julien peuvent commencer les cours de conduite. Après un repas festif entre les 2 familles, ils vont prendre une douche avant d'aller dans la chambre pour des plaisirs du corps partagés. Nouvelle douche après cette séance sportive. Olivier les croise et leurs disant qu'ils ont fait fort. Comme la fenêtre était ouverte, on les a entendu de la terrasse (sauf les parents de Julien repartis chez eux). Delphine dira les lendemain matin que c’était une véritable ménagerie, on aurait cru entendre des fauves en cage. A ce moment là, le téléphone sonne. Jacques annonce qu'il est rentré en Belgique et qu'il a des choses à dire à Philippe. Ils se donnent rendez-vous pour 15 H sachant que déjà, il était prévu que Jacques participe au souper. Les parents de Philippe en avaient déjà discuté, ils ne participeront pas à ce repas pour les laisser entre jeunes. Ce n'est pas avec ma grand-mère lorsque je vivais chez mes parents que ça aurait pu arriver. Même si l'histoire se déroulent au siècle passer, les parents de Philippe tout comme ceux de Julien laissent leurs enfants mener leur vie (au moins tant qu'il n'y a rien de déraisonnable). Avec notamment Amandine et Joseph, ça fera 9 personnes pour un barbecue le soir, mais la mère préfère prévoir pour 10 au cas où quelqu'un se rajouterait. Jacques arrive avec un autre garçon Dimitri qui est sympa. Ils savent que Philippe et Julien sont ensemble. Ça fait 2 couples gays et donc pas de risque de concurrence entre Jacques et Julien. Philippe n'était pas très rassuré de revoir Jacques, maintenant, il n'y a plus de problème. Ils vont à la piscine. Dimitri savaient qu'ils s'y baignent nus et n'hésite pas à se déshabiller. C'est la première fois qu'il le fait devant tout le monde d'après Jacques. On apprend que Dimitri est le fils d'un collègue du père de Jacques. Ils se sont connus dans une salle de sport. A propos de l'expression "in naturalibus", je ne la connaissais que dans une chanson de Brassens, mais en semble dater de plusieurs siècles. Pour l'instant, Jacques ne sait pas comment ils vont faire par la suite. Mais si le père de Dimitri reste en Belgique, il pourra héberger Jacques. Nouvelle semaine. Ils se rendent en bus au cours de conduire. Ils discutent avec le chauffeur de bus sympa qui dit s'appeler Marcel mais qui, contrairement à la chanson, ne les harcèle pas. https://www.youtube.com/watch?v=cgHSfqFR_lY Le premiers cours de conduite se passe bien. Chacun a son moniteur. Dans l'après midi alors que Julien est chez Philippe, il y a un coup de téléphone suite à un décès dans son entourage : le parrain de Julien qui est un ami de sa mère. Julien doit rentrer chez ses parents. Lors du 2ème cours de conduite Xavier, le moniteur de Philippe dit avoir remarqué qu'avec Julien, c'est plus que de l'amitié précise qu'il est gay lui aussi. Après le cours de conduite, Philippe en apprend un peu plus sur ce parrain et sa famille. S'ils ne se voyaient plus depuis 2 ou 3 ans, c'est parce ce parrain a coupé les relations lorsqu'il a su que Stéphanie est lesbienne. Toute sa famille est homophobe. Aussi Stéphanie n'ira pas à l'enterrement et Julien préfère y aller sans Philippe. Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 06-12-2020 (06-12-2020, 07:52 PM)bech link a écrit :Contrairement à ce qui se passe en France, c'est seulement après avoir réussi le code de la route que Philippe et Julien peuvent commencer les cours de conduite. Bonsoir [member=27]bech[/member] ! Merci pour ton com ! Très beau résumé des suites. Effectivement en Belgique, il faut avoir réussi sa code (théorie) pour pouvoir passer aux cours pratiques. Les deux garçons n'ont pas été discrets, la fenêtre était ouverte! Jacques est rentré et appelle Phil. Ils vont se voir à 15hrs. Les parents ne seront pas présents! (Je me souviens que mes parents nous laissaient mon frère te ma sœur souvent la maison, tant que nous restions dans ce qui est raisonnable) Tout est prêt pour le repas, Jacques arrive avec un ami, c'est Dimitri. Phil est rassuré, il est certain que son Juju ne sera pas évincé! Oui, mauvaise nouvelle pour Julien, son parrain est décédé. Par la suite Phil apprend que du côté de son parrain, ils sont homophobes et que les contacts ont été rompus il y a 2 - 3 ans quand ils avaient su que Stéphanie était lesbienne! Oui, j'aime bien certaines anciennes expression dont celle-ci: "in naturalibus", Brassens en usait de temps à autres! Merci Bech de suivre le récit et de laisser un com! Si tu veux, j'ai un nouveau récit en court. (Au camp scout) Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 07-12-2020 Les jours se suivent et se ressemblent. Au matin nous allons suivre nos cours de conduite et l’après-midi nous sommes soit chez Julien soit chez mes parents et c’est la même chose pour le nuit. Je sens bien que Julien n’est pas très ouvert au niveau « sous la ceinture », mais nous parvenons à nous donner du plaisir en nous masturbant mutuellement. Je sens que Julien est perturbé. Je tâche de le distraire un peu, mais rien n’y fait. Il me sourit mais sans plus. Julien passe la nuit de jeudi à vendredi chez ses parents. C’est normal, il doit partir avec eux aux obsèques de son parrain. Stéphanie est restée avec Delphine à son domicile car le chauffagiste devait passer pour le réglage de la chaudière. Je sais pourquoi mais je ne dis rien, ce n’est pas la peine. Je prends mon petit déjeuner avec maman. Les deux filles sont au lit, elles dorment encore. Je discute avec maman. Je parle de Julien et de sa peine. Maman me dit de prendre patience que ça passera avec le temps. Bref je me prépare à aller suivre mon cours de conduite. Le trajet en bus me semble irréel, Julien n’est pas avec moi. Je suis comme dans un cocon occupé à penser à mon amour qui n’est pas avec moi, mais à l’enterrement de son parrain. Je ne savais pas qu’il était homophobe, cela ne doit pas être évident pour Julien. Bref, Marcel sent bien qu’il y a quelque chose, mais il n’ose rien dire, il ne veut pas intervenir. Je descends du bus et me dirige vers les locaux de l’auto-école. Xavier m’attend, il me demande comment je vais. Puis il me demande encore : Xav : « Au fait comment va Julien ? Moi : Ce n’est pas terrible, mais je pense que ça va aller mieux. Xav : C’est Didier qui m’a averti du décès de son parrain. Moi : Oui, c’est assez particulier, je ne veux pas en dire plus. Xav : Pas de souci Phil. C’est juste que j’ai connu la même chose. Moi : Ah, tu as perdu ton parrain toi aussi ? Xav : Non, c’est Didier ! Moi : Oh, heu…tu es avec Didier ? Xav : Oui nous sommes en couple. Moi : Je ne m’en doutais pas, mes félicitations ! Xav : Merci. Mais tu vois, je sais ce que c’est, car la famille de Didier est homophobe et surtout son parrain qui est le frère de sa maman. Je ne te dis pas ce qu’il a vécu. Moi : Je m’en doute. Mais je suis là pour Julien. Xav : Tu sais Phil, il aura besoin de ton aide ! Moi : Merci Xavier, je m’en doute. Xav : Bon revenons à nos moutons. Nous partons rouler au centre-ville ! Moi : OK, on va voir ce que ça donne ! Xav : Ne te fait pas de bile, ça va aller ! » Je prends donc le volant de la voiture et je suis les instructions de mon moniteur Xavier. Nous prenons la direction du centre de la ville. C’est assez particulier car il faut faire attention à un tas de choses, les priorités de droite, les passages pour piétons, les trams qui eux suivent leurs rails et qui ont priorité, bref il faut être attentif à chaque seconde lorsqu’on est derrière le volant d’un véhicule. Une fois arrivé au parking de l’auto-école, Xavier me félicite pour ma conduite durant tout le cours. Je suis heureux d’avoir passé ce cap qu’est la conduite en ville. J’ai une pensée pour Julien qui doit être maintenant au cimetière pour l’inhumation de son parrain. Je salue Xavier en lui souhaitant de passer un bon week-end. Je reprends le bus pour rentrer à la maison. C’est une nouvelle fois Marcel, notre charmant chauffeur qui est aux commandes. Je le salue. Il me demande comment va mon ami. Je lui réponds qu’il est à un enterrement et que lundi il sera là avec moi. Je vois dans le regard de Marcel comme un moment d’interrogation, un moment comme hors du temps ; il se demande s’il n’y a pas autre chose. Il me sourit et je prends place derrière lui, le siège étant libre. De retour à la maison je salue maman. Je n’ai pas très faim en pensant à Julien. Finalement je mange une tartine au fromage. Puis je montre dans ma chambre pour écouter de la musique. Je mets un disque Neil Young « Harvest ». Ensuite j’écoute du Cat Stevens et les Beatles. Je pense même que je me suis assoupi un moment. Il est quinze heures et je tourne en rond dans la maison et le jardin. Je pense à Julien et à ce qu’il doit vivre en ce moment. L’enterrement est fini et c’est le moment de la réception. Toutes les personnes présentes aux obsèques sont souvent invitées à se rendre à cette réception où des sandwichs et du café sont servis. C’est lors de cette réception que des paroles de réconfort sont échangées avec la famille. Puis comme l’atmosphère se détend, les invités parlent de choses et d’autres et surtout des « affaires de famille ». J’ai peur que Julien et ses parents soient en ligne de mire car Stéphanie et Delphine sont lesbiennes et en couple. Je me décide à plonger dans la piscine, nu, car il fait de plus en plus chaud. Je nage et tente de penser à autre chose. Mais je n’y parviens pas, j’ai un mauvais pressentiment. Je pense à Julien, c’est normal, c’est mon petit ami, c’est mon amour, c’est mon âme sœur, mais je pense à Béatrice et à Pierre. Je ne me sens pas à l’aise, j’ai comme des sueurs froides. Je sors de l’eau et je passe un drap de bain autour de la taille. Je rejoins maman pour boire un verre de thé froid pour me rafraîchir. Maman en prend un également. Je ne suis pas bien, je ne sais pas ce qu’il se passe. Je dis à maman : Moi : « Maman, je ne suis pas bien, je suis tracassé pour Julien ! Mam : Mais pourquoi Phil, Julien va bientôt rentrer ! Moi : Je ne sais pas, j’ai pensé à Juju mais à ses parents aussi ! Mam : S’il y avait eu quelques problèmes lors de l’enterrement nous aurions déjà été avertis par Stéphanie. Moi : Oui, tu as raison. Je me fais du souci pour rien. Mam : C’est ça Phil, tu t’inquiètes pour rien. Moi : Bon, je vais faire un tour dans la piscine, il fait si chaud. Mam : Je vais bientôt te rejoindre, le temps que je termine de préparer le plat froid pour le souper. Moi : Super. Merci maman. Je t’aime, tu es sensass ! » Maman est repartie dans sa cuisine et moi je suis à nouveau dans l’eau de la piscine. Je patauge une dizaine de minutes dans cette eau bien à température. Ensuite je me place sur un transat sur la terrasse pour me sécher un peu à l’ombre car le soleil donne assez fort. J’entends que le téléphone sonne. Maman crie « J’y vais ». Je suis reparti dans mes pensées. Je songe à ce que nous allions pouvoir faire Julien et moi durant les vacances après avoir terminé les cours de conduite et réussi l’examen pratique de la conduite d’un véhicule. Oui, il y a cet examen, c’est important, il ouvre à beaucoup de possibilités, comme le slogan dit « L’auto c’est la liberté ». Je pense qu’un périple dans le sud de la France serait le bienvenu après ces semaines passées à Bruxelles. Maman revient sur la terrasse. Je savais qu’elle allait revenir pour passer un peu de temps auprès de moi pour discuter comme nous en avons pris l’habitude depuis quelques mois. Depuis qu’elle sait que je suis gay pour être précis. Maman s’assied près de moi, elle ne dit rien. Je tourne la tête vers elle et je vois qu’elle pleure ! Mais pourquoi, je me pose la question. Y a-t-il eu quelque chose qui l’a contrariée ? Elle sanglote, je pense que c’est plus grave qu’il n’y paraît ! Je dis alors : Moi : « Ça ne va pas, il y a quelque chose ? Mam : ……je…. Moi : Quoi, tu m’inquiètes, c’est papa ? Mam : …..non… (entre deux sanglots) Moi : Mais quoi, c’est Delphine ? Mam : ……non….. Moi : Qu’est-ce qu’il y a maman, dis-moi, j’ai peur ! Mam : C’est….. Moi : C’est quoi, c’est qui ? Mam : Je suis , je ne sais pas comment ! Moi : Comment quoi ? Mam : Quel malheur ! Maman s’effondre en larme, elle ne sait pas se rattraper. Je suis auprès d’elle, je lui caresse les joues en lui demandant toujours ce qu’il se passe. Elle pleure à chaudes larmes, je ne sais plus quoi faire, je me sens perdu, démuni. Je sens bien que maman est incapable de dire quoi que ce soit. Je ne sais que faire. Je pense que je vais téléphoner à Stéphanie et Delphine pour savoir quoi, elles sont chez Stéphanie. Maman me voit partir dans la maison et elle me crie : Mam : « Que fais-tu ? Moi : Je vais téléphoner à Stéph et Delphine pour avoir des nouvelles ! Mam : Non Phil, non ne fais pas ça ! Moi : Mais pourquoi, il y a quelque chose qui ne va pas et tu ne me dis rien ! Mam : Viens près de moi. Je m’approche de maman, je me mets à ses côtés sur un pouf et je lui demande : Moi : Maman, dis-moi ce qu’il se passe. Mam : Ils ont eu un accident ! Moi : Mais qui ? Mam : Pierre et Béatrice ! Moi : Et Julien ? Mam : Pierre est mort !.....heu…. Moi : Mais qu’est-ce que tu dis, Pierre est mort et Julien ? Mam : Béatrice et Julien sont aux urgences ! Moi : Maman, dis-moi que Julien est vivant, maman dis-moi qu’il est vivant, ce n’est pas possible maman, dis-moi ! Mam : Je ne sais pas ! (Elle s’effondre) Moi : Julien, non, Julien, Julien……. Je suis en pleurs, j’imagine avoir perdu mon amour, l’amour de ma vie. Maman se calme, elle vient m’enlacer. Elle me donne un bisou sur le front et elle me dit doucement à l’oreille : Mam : « Phil, je n’ai pas de nouvelle de Julien ni de Béatrice. C’est Delphine qui sonnait. Stéphanie est dévastée, elle est effondrée. C’est la police qui lui a sonné. Je vais appeler ton père pour que nous puissions aller à l’hôpital où ils ont été emmenés. Moi : Mais Julien, elle n’a rien dit ? Mam : Non Phil, il est en soins intensifs. Moi : Maman, qu’est-ce que je vais faire s’il… Je m’effondre en larmes. Maman m’enlace. Elle me susurre alors : Mam : Tant que nous ne savons rien de plus, inutile de voir la mort pour eux trois, Phil. Il reste de l’espoir et il faut y penser, il faut prier ! Moi : Sonne à papa, je veux y aller le plus vite possible, je veux savoir quoi. Mam : Je le fais illico presto. » Je monte dans ma chambre et je m’habille en hâte. Je suis prêt lorsque maman raccroche. Elle me dit que papa va arriver dans dix minutes. C’est long et court à la fois, c’est long pour celui qui est pressé, mais qu’est-ce que c’est dans toute une vie ! Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 07-12-2020 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Le moment tragique du récit est arrivé, je savais que cela se produirait puisque j’ai lu la suite, ce n’était donc pas une surprise. Je crois que je serais incapable de concevoir un récit avec une telle tragédie, mais c’est un choix que tu as fait et je le respecte (ce n’est pas tout à fait vrai, j’ai terminé deux récits avec un événement tragique, mais ce n’était pas dans le but d’en décrire les conséquences). Je t’embrasse. Daniel Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 07-12-2020 (07-12-2020, 07:41 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Il ne faut pas oublier que des événements tragiques peuvent se produire inopinément et contre toute attente. J'ai voulu mettre en exergue cette situation de chaos total pour des ados qui sont confrontés à ce genre de réalité. C'est bien entendu tragique, c'est indicible, même inhumain pour ceux qui reste. Je sais que ma maman a connu ça avec un de ses amis très proche pour ne pas dire le plus proche. Moi même j'ai connu deux amis qui se sont retrouvés dans le même cas! J'en ai été très affecté !!! Merci Daniel, merci de suivre le récit et de laisser un com ! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 08-12-2020 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Quelle suite. Phil a un pressentiment, il se doute qu'il se passe quelque chose avec Julien et ses parents. Il avait raison, c'est un effroyable accident qui a disloqué la famille de Julien. Alain son papa est décédé sur le coup; Béatrice, la maman est entre la vie et la mort et Julien est grièvement blessé. Phil est dans tous ses états ainsi que les deux filles. Il en est de même pour les parents de Phil qui entretenaient d'excellentes relations avec Béatrice et Alain. Je t'embrasse Philippe Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - bech - 08-12-2020 La veille des obsèques du parrain, Julien passe la nuit chez ses parents. Il y a une bizarrerie. L'idée du chauffagiste comme prétexte pour que Stéphanie n'aille pas aux obsèques est astucieuse. Cependant, ce n'est pas chez ses parents que Stéphanie reste, vu qu'elle a passé la nuit chez Delphine. A l'auto école, Didier avait été averti que Julien ne viendrait pas. Néanmoins Xavier demande à Philippe comment il va. Philippe ne veut rien dire du fait que le décès du parrain soit "assez particulier", mais Xavier fait le rapprochement avec le décès de celui de Didier qui était homophobe (tout comme, dans une moindre mesure la famille de Didier). Philippe apprend à l'occasion que Xavier et Didier sont ensemble. Ils font une séance de conduite en ville. Il y aurait donc un tram à Bruxelles. La dernière fois que j'y suis allé, il y avait un métro. Après le cours de conduite, Philippe pense à Julien. Il mange peu et vers 15 H il pense que Julien est à la réception qui est une occasion d'échanges avec la famille. Je pense qu'il est inquiet de la manière dont elle peut se passer. C'est vrai que lorsqu'il n'y a pas de problème, un enterrement peut être l'occasion de revoir des membres de la famille qu'on fréquente peu. Mais en période de COVID (et quelque soit la cause du décès), ce genre de prolongation n'a pas lieu. Philippe finit par être inquiet à la fois pour Julien et pour ses parents. Il en parle avec sa mère qui dit que s'il y avait eu des problèmes à l’enterrement, ils l'auraient su par Stéphanie. Peu après, il y a un appel téléphonique qui est pris par la mère de Philippe. La mère revient vers philippe sans rien dire, mais philippe voit qu'elle pleure. Il est obligé de lui poser des questions pour savoir que ça ne concerne ni son père ni sa soeur. Sa mère restant silencieuse, il a envie d'aller téléphoner à Delphine (assez insolite tour un français le verbe sonner pris dans ce sens) pour en savoir plus. La mère arrive à dire que Pierre et Béatrice ont eu un accident et que Pierre est mort. Phil s'inquiétant pour Julien, elle dit que Béatrice et Julien sont aux urgences, mais elle n'en sait pas plus sur leur état. Elle demande juste à Philippe de ne pas envisager le pire avant de savoir. Julien est juste aux soins intensifs. En tout cas, la réaction de la mère montre qu'elle est très attachée à la famille de Julien et Stéphanie. Philippe veut savoir, demande à sa mère d'avertir son père et court s'habiller. Voila, après le suicide de Jean, encore un chapitre dramatique. Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 08-12-2020 (08-12-2020, 03:51 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Phil ne se sent pas bien, est-ce prémonitoire d'un fait qui va se passer? Toujours est-il que Pierre a eu un accident et qu'il est décédé, Béatrice est entre la vie et la mort et Julien est grièvement blessé. Il est certain qu'ils vont tous se rendre à l’hôpital (les parents, les deux filles et Phil) Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un com! Je t'embrasse! Philou Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 08-12-2020 (08-12-2020, 04:46 PM)bech link a écrit :La veille des obsèques du parrain, Julien passe la nuit chez ses parents. Il y a une bizarrerie. L'idée du chauffagiste comme prétexte pour que Stéphanie n'aille pas aux obsèques est astucieuse. Cependant, ce n'est pas chez ses parents que Stéphanie reste, vu qu'elle a passé la nuit chez Delphine. Bonjour [member=27]bech[/member] ! Merci pour ton com ! Oui bizarrerie, les filles dorment indifféremment dans chaque famille, ... A l'auto-école Xavier demande à Phil comment va Julien. Bref ils discutent entre eux et c'est ainsi que Phil apprend que Xavier et Didier sont en couple et que Didier lui aussi a eu des soucis dans sa famille quelque peu homophobe! Oui il y a le métro, des bus et des trams à Bruxelles! Dans l'après-midi Phil est inquiet. Il pense à son chéri mais aussi aux parents de ce dernier. Il a semble-t-il un pressentiment! Finalement c'est un appel téléphonique qui annonce que Pierre a eu un accident de la circulation, qu'il est décédé, que Béatrice est entre la vie et la mort et enfin que Julien est grièvement blessé! Les deux familles ont tissé des liens très fort, raison pour laquelle la maman de Phil est très émue et touchée par ce qui s'est passé. Effectivement comme tu le soulignes, après le suicide de Jean, c'est une nouvelle fois un chapitre dramatique! Merci de suivre le récit et de laisser un com ! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 09-12-2020 Papa arrive enfin. Il est pâle et il ne dit pas grand-chose. Nous montons dans la voiture et nous allons chercher Stéphanie et Delphine. Durant le trajet Papa nous explique qu’il a sonné aux services d’urgence et aux gendarmes pour savoir ce qui s’est passé. En fait c’est un camion qui a dévié de sa trajectoire, à la suite d’un éblouissement dû au soleil, et qu’il est alors entré en collision avec le véhicule de Pierre. Ils étaient sur le trajet de retour à l’issue de la réception organisée pour les funérailles du parrain de Julien. Pierre a été tué sur le coup mais Béatrice et Julien ont été emmenés aux soins intensifs dans un hôpital à Charleroi. Selon les informations Julien était à l’arrière droit de la voiture. Béatrice était à l’avant droit et ses jours sont en danger. Pour Julien il n’y pas de pronostic pour le moment. Nous arrivons chez Stéphanie. Nous ne disons plus rien. Les deux filles sont en pleurs. Elles prennent place à l’arrière de l’auto, à côté de moi. Elles se tiennent par les mains, des larmes coulent encore et encore sur leurs joues. Nous quittons alors Bruxelles pour Charleroi. Selon les informations reçues, il appert qu’il s’agit de l’Hôpital Civil du Sacré-Cœur. (Actuellement Vincent Van Gogh) Nous arrivons enfin à destination en moins d’une heure. La voiture est garée sur le parking. Stéphanie est livide, elle tient à peine debout. Delphine et Maman la soutiennent. Papa reste à côté de moi. Il sait que je vais avoir besoin de soutien moi aussi. C’est l’entrée dans l’hôpital qui est stressante. Je sais que nous allons arriver près des êtres que nous aimons et qui sont dans un état désespéré. Puis il y a Pierre qui est décédé. Comment va réagir Stéphanie ? Julien ne sait sûrement pas que son papa est mort et il ne connaît rien sur l’état de santé de Béatrice, sa maman. Je suis dans tous mes états. Je suis tellement anxieux J’ai peur de savoir. J’ai peur de perdre mon amour, alors je m’imagine ce que Stéphanie doit ressentir, c’est invivable ! Nous sommes à l’accueil, un panneau « information » indique que nous sommes au bon guichet. C’est Papa qui s’adresse à l’hôtesse d’accueil. Il demande à avoir un contact avec les urgences concernant les victimes de l’accident. Il obtient des réponses mais très fragmentaires. Puis cette femme lui demande s’il fait partie de la famille. Papa fulmine et dit que la fille de la dame est présente avec lui et qu’elle sait que son Papa est décédé et qu’elle souhaite savoir ce qu’il se passe pour sa Maman et son frère ! Enfin, un peu d’humanité ! Elle prend alors contact avec le service des urgences. Les nouvelles ne sont pas bonnes. Béatrice est tombée dans le coma lors de son transfert en ambulance en direction de l’hôpital. Elle est opérée d’une hémorragie au niveau du lobe temporal gauche. Ses jours sont en danger, elle a subi un très gros traumatisme au niveau de la tête ainsi qu’au niveau thoracique. Stéphanie s’effondre littéralement. Delphine et maman la soutiennent. Nous sommes dans la salle d’attente. Stéphanie est toujours soutenue par maman et Delphine. Je suis tellement anxieux que je ne me rends même plus compte de ce qui se passe autour de moi ! C’est encore papa qui va voir à l’accueil pour avoir quelqu’un pour s’occuper de Stéphanie qui devient hystérique. C’est invivable pour elle, son papa est décédé, sa maman est en danger de mort et elle n’a pas de nouvelle de son frère. Enfin un médecin vient pour administrer un calmant à Stéphanie. Un autre médecin se présente après un bon quart d’heure. Il explique que Béatrice est dans le coma et qu’elle est en salle d’opération pour un œdème au niveau du temporal gauche, qu’elle présente de multiples fractures. Puis ce praticien demande qui est la personne de la famille. Papa désigne Stéphanie qui est sens dessus dessous. Le médecin dit que Julien est toujours en vie, qu’il est polytraumatisé. C’est quoi ce charabia, que veut-il dire ? Ce médecin voyant que je suis dans un état indescriptible demande à une infirmière de m’injecter un calmant. Après cinq minutes, le médecin qui est resté auprès de nous explique que Julien a de multiples plaies et fractures. Que ses fonctions vitales ne semblent pas être engagées. Il ajoute que son collègue a bon espoir. Il précise que Julien va être plongé dans un coma artificiel pour qu’il ne souffre pas. Il explique ensuite toute la procédure liée aux polytraumatisés. Julien va devoir rester à l’hôpital durant plusieurs mois. J’ai mes yeux qui se brouillent, je pleure, là, assis sur cette chaise de salle d’attente, je suis anéanti, je ne sais rien faire pour Julien. Je suis mort de trouille, je me sens mal. Je ne sais plus réagir comme il faut, je sens que je vais défaillir. J’entends Stéphanie pleurer, j’entends encore de bruit de passage dans le couloir, j’entends de moins en moins, je ne vois plus rien, c’est le trou noir ! Je me réveille couché sur un brancard, en sueur, dans le coton. Je devine qu’il y a trois personnes près de moi. J’entends maman et papa, la troisième personne m’est inconnue. Puis enfin je vois maman penchée vers moi. Peu à peu, ma vue s’améliore. Papa est là et une infirmière, ils me regardent. J’ai fait un malaise. Oui je me souviens, on parlait de Julien et du fait qu’il allait être hospitalisé durant des mois. Béatrice est entre la vie et la mort, sa vie ne tient qu’à un fil, mais un fil si ténu que l’issue est très mauvaise. De loin je vois Papa blêmir. Je ne sais pas si c’est de Béatrice ou de Julien qu’ils parlent. Je suis tétanisé. Je suis mort de peur. Je n’ose pas bouger, je suis incapable de bouger. Maman semble comprendre qu’il y a un problème, elle tente de garder son sang-froid. Elle est avec les filles et elle jette de temps à autre un coup d’œil vers moi. Le médecin ajoute qu’il faut attendre quarante-huit heures pour donner un pronostic de viabilité pour Julien. Il demande alors à Papa de le suivre un peu à l’écart. Puis il lui demande qui il est par rapport à la blessée. Papa explique au médecin les liens qui unissent les deux familles. Pour le médecin, pas de souci pour lui et il explique sans ambages l’état de Béatrice. Papa est toujours aussi blême. Le médecin le quitte pour revenir au bloc opératoire. Papa revient vers nous, la mine défaite. Il n’ose rien dire à ce moment alors que nous sommes tous en attente de réponses, tant pour Béatrice que pour Julien. Papa nous entraine vers la cafétéria. Il trouve une table à l’écart, dans le fond de cette grande pièce. Puis, en tenant la main de Stéphanie, il lui explique ce qu’il se passe pour sa maman. Stéphanie s’effondre littéralement. Maman et Delphine la soutiennent. Papa leur prend les mains en signe de compassion. Puis il me regarde, il voit que je reste interloqué, que je suis en attente d’une nouvelle, d’une bonne ou d’une mauvaise nouvelle. Je n’y suis pas préparé, mais je m’attends à tout, c’est l’horreur. Papa s’assied à côté de moi sur cette banquette usée en skaï brun. Il me regarde droit dans les yeux. Je sais qu’il va me dire la vérité. Il sait très bien que c’est ce que j’attends, qu’il soit franc pour me dire ce qu’il se passe pour Julien. Papa me prend les deux mains et les tiens dans les siennes, cela fait très, très longtemps qu’il n’avait fait ce geste. Il m’explique lentement avec une voix apaisante que Julien est en soins intensifs, qu’il doit être opéré pour de multiples fractures et que dans deux jours nous saurons s’il est tiré d’affaire. Je suis mal, je ressens comme un coup de poignard dans l’estomac. J’ai peur, je ne pense qu’à Julien en l’imaginant gisant sur un brancard ou sur la table d’opération. Je voudrai tellement lui tenir la main le dire que je l’aime. Je suis effondré, je suis mal, très mal. Je me mets à hurler, j’ai tellement peur de perdre mon amour. Papa me prends dans ses bras pour me consoler. Je ne me suis pas rendu compte que ma réaction avait eu l’effet d’une bombe. Stéphanie pensait que Julien était mort. Mais qu’elle idiot je fais, j’oublie les filles, Stéphanie doit être dans un état. Elle est transparente, on dirait un zombie. Mais alors quel con je suis ! Papa s’est rendu tout de suite auprès des filles pour leur expliquer ce qu’il se passait pour Julien. Stéphanie est effondrée ! Je croise le regard de Delphine, elle n’a plus d’expression, elle est elle aussi comme hors du temps. Maman me regarde elle aussi. Je vois dans ses yeux qu’elle se pose des questions sur mon état psychologique. Je vois dans ses yeux tout l’amour d’une maman, un amour assez impuissant en ces circonstances. Je me calme, je me raccroche à l’idée que Julien est encore en vie et qu’il est assez fort pour faire face. Je sais que dans quarante-huit heures nous serons fixés sur son sort. Après cet épisode, le médecin qui s’est occupé de Béatrice revient et nous signale qu’il est impossible de les voir, car tous les deux sont en réanimation. Papa remercie le praticien pour toutes les informations reçues. Nous devons rentrer à la maison. Papa nous demande d’aller à la voiture, qu’il va arriver sans traîner. En fait papa discute avec le médecin en vue de savoir ce que les pronostics pouvaient dire concernant l’avenir de Béatrice et de Julien. Il a été clair, le pronostic pour Béatrice est très mauvais. Si elle en réchappe, ce sera un miracle. Pour Julien, il faut attendre quarante-huit heures pour se prononcer, mais le pronostic vital est à soixante-cinq pour cent positif. Nous reprenons la route vers Bruxelles. Pas un mot dans la voiture. Delphine enlace Stéphanie et elles sont collées l’une à l’autre durant tout le trajet. Pour ma part, je ne fais que penser à Julien et aussi à Béatrice. Nous n’avons même plus parlé de Pierre qui est mort dans l’accident. Je me pose la question de savoir ce que Stéphanie va faire, elle est seule et elle va devoir s’occuper de sa maman et de son frère. Puis en plus de l’enterrement de son papa. Elle n’y arrivera jamais, ce n’est pas possible. Puis il y a Julien, Charleroi c’est loin, enfin presque soixante kilomètres, mais aura-t-il des visites ? Puis sa rééducation, ses cours de conduite, sa rentrée à la fac, notre relation… Des larmes coulent sur mes joues, doucement, sans bruit, pas besoin de se manifester, nous sommes tous meurtris par ce qui vient d’arriver. Les prochaines semaines, les prochains mois risquent d’être pénibles à vivre. Nous arrivons à la maison vers une heure trente du matin. Les filles montent dans la chambre de Delphine, elles sont vannées. Je reste un peu auprès de mes parents. Nous sommes assis à table et nous parlons doucement entre nous. Je dis alors : Moi : « Vous pourrez compter sur moi, je serai là pour épauler Stéphanie car elle aura besoin de nous pour surmonter son chagrin. Mam : Je m’en doute bien Phil, je te connais bien là, c’est très gentil à toi. Moi : Non maman, c’est normal. Je ne peux pas les laisser sans réagir, sans être auprès d’eux. Puis il y a tellement de chose à prévoir pour eux. Papa : Je sais Phil, nous allons devoir accompagner Stéphanie et sûrement Julien par la suite pour tout faire. Il y a la gestion de la maison, leurs études, les démarches administratives et j’en passe. Moi : Je m’en doute tu sais Papa. Papa : Je sais aussi que ce ne sera pas facile pour toi non plus. Julien va devoir être pris en charge pour sa rééducation car il est quand même gravement blessé. Nous verrons dans les prochains jours comment nous pourrons faire et envisager, si c’est possible, de le faire revenir dans un hôpital à Bruxelles. Moi : Je pense aussi que ce sera le mieux. Mais je pense aussi à Béatrice, j’ai bien peur qu’elle n’en réchappe pas. Mam : Je sais Phil, il n’y pas grand espoir qu’elle s’en sorte. Cela va être une nouvelle épreuve pour Stéphanie. Elle va être bien seule pour tout gérer. Mais nous serons à ses côtés pour l’aider le mieux que nous pourrons. Papa : Bien entendu Fanny que nous ferons l’impossible et bien entendu que je compte un peu sur toi aussi Phil. Moi : Mais vous savez que je serai là, auprès d’eux et de vous pour faire ce que je peux. Mam : Bon, je crois qu’il est temps d’aller dormir. Bonne nuit Phil. Moi : Bonne nuit Maman, bonne nuit Papa. Papa : Bonne nuit mon fils. » Nous nous sommes fait la bise avant d’aller nous coucher. Je ne passe pas prendre de douche à la salle de bain, je la prendrai à mon réveil. Je m’affale sur mon lit. Je repense à cette journée horrible. Je pense à Julien qui est dans le coma artificiel et qui ne sait pas que son papa est mort. Puis Béatrice, elle est si gentille, sa disparition va créer un vide énorme pour Stéphanie et Julien. Ils se retrouvent du jour au lendemain orphelins. Je n’ose imaginer l’état dans lequel ils vont être durant des semaines. Il faudra que je sois très fort pour eux. Je vais devoir faire le maximum possible pour eux. Au bout d’une bonne heure je m’endors enfin. Je suis dans les bras de Morphée et je rêve à mon Julien. J’ai tellement envie de le serrer dans mes bras, de l’embrasser. Je l’aime mon Juju. Puis j’entends des bruits sourds dans mon sommeil, puis des pleurs. Je me réveille et je me rends compte que c’est Stéphanie qui pleure, elle fait une crise de nerf. Il est cinq heures du matin. Maman lui donne un calmant et elle reste auprès d’elle avec Delphine. Après un bon quart d’heure je me rendors. Il est neuf heures, le soleil est déjà bien présent. Je me lève et directement je repense à Julien et à cette maudite journée d’hier. Je vais à la salle de bain prendre ma douche. Une fois habillé je rejoins le reste de la famille à la cuisine pour le petit-déjeuner. J’embrasse les filles et mes parents. Personne ne dit grand-chose. Nous mangeons par nécessité car nous n’avons pas d’appétit. Stéphanie a les yeux rouges tellement elle a pleuré. Delphine a des cernes sous les yeux, elle n’a presque pas dormi. Papa reste assis à table et demande un peu d’attention. Il veut être clair et que tous nous puissions savoir comment nous allons nous organiser. Il faut s’occuper des pompes funèbres pour les obsèques de Pierre. Il faut aussi avoir des nouvelles de Béatrice et de Julien. Il faut aussi prendre contact avec les administrations communales pour tous les actes officiels. Papa va aller avec les deux filles à Charleroi pour contacter un service de pompes funèbres et prendre des nouvelles des deux blessés. Maman reste avec moi pour les démarches auprès de l’aumônier, qui est un ami de la famille, pour préparer la célébration pour Pierre et prévoir tout ce qu’il faut pour le jour des funérailles. Je sais que Julien étant dans le coma, je ne pourrai pas le voir car il est toujours en soins intensifs. Je m’en suis fait une raison. Papa m’a promis d’aller le voir demain. Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 09-12-2020 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Épisode très réaliste avec la visite à l’hôpital et l’angoisse de ne pas avoir des nouvelles, difficile à lire, ça me rappelle les derniers jours de mon père. C’est un hasard que tu publies ce texte maintenant, mais cela me fait penser aux malades de la Covid-19 aux soins intensifs qu’on oublie parfois et qui ne sont que des statistiques journalières. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 09-12-2020 (09-12-2020, 07:15 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! C'est effectivement très angoissant d'attendre d'avoir des nouvelles de ses proches dans le hall d'un hôpital. J'ai déjà vécu ça et c'est très prenant! Tu fais bien de le mentionner, cela fait penser aux personnes qui sont hospitalisées suite à une contamination de la Covid-19. Dernière chaque personne il y a une vie, une famille, des enfants, un compagnon ou une compagne, .... Pensons à toutes ces personnes qui sont ainsi dans les soins intensifs. Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un com ! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 10-12-2020 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Quelle suite. C'est très prenant, on sent toute cette tension qui règne au sein de la famille. L'arrivée à l'hôpital est source d'anxiété due à l'attente. Puis il n'est pas possible de voir ni la maman ni Julien. Tu as très bien décrit l'ambiance et les interrogations qui planent pour chacun des personnages. Je t'embrasse Philippe Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 10-12-2020 (10-12-2020, 02:53 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Oui, suite prenante pleine de tension et d'angoisse! La perte d'un être cher est déjà très difficile à vivre, si en plus un autre être cher est entre la vie et la mort et un autre grièvement blessé, c'est le monde qui s’écroule! Ensuite se sont les questionnements. Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un com ! Je t'embrasse! Philou |