Récits érotiques - Slygame
GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Version imprimable

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Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 24-08-2021

Oups, my bad. En relisant plus attentivement le post de mon renardeau j'ai vu que mon gros chat avait raison... et ça me surprend encore plus... je ne compte plus le nombre de fois où mon blondinet m'a fait jouir avec sa bouche chaude, humide et accueillante et le nombre de fois où je l'ai fait jouir avec ma bouche tout aussi chaude, tout aussi humide et tout aussi accueillante...


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 24-08-2021

Fab a bien capté, je doute pouvoir un jour le faire extasier de la bouche, je suis nul, ou j’ai pas le truc, jsp  ¯\_(ツ)_/¯ 
Et j’extrapolais un peu plus loin que l’initiative de Rhonin, le tourner, lui, sur le ventre… It's just wishful thinking.
Après, le combat de hunks, je ne dis pas, mais ce sera tjs la présence du garçon (et ses réactions) qui me fera apprécier leurs… échanges, voilà  Wink


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Siriux - 26-08-2021

Salut maitre Molloch, la forme?
excellente suite comme d'hab vivement la prochaine Wink
bisous


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Siriux - 26-08-2021

coucou lelivredejeremie tqt c'est pas forcement ton manque de savoir faire ça peut juste venir de ton partenaire, je suis plutôt doué et avec mes nombreux ex partenaires j'y arrivai très bien et pourtant depuis 16 ans que je suis en couple je n'ai jamais mené a l'extase mon homme avec la bouche Big Grin ( j'y arrive très bien autrement) Wink


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 06-09-2021

Hello, [member=208]Siriux[/member]  Wink  Il n’y a pas de gêne a admettre ses faiblesses, je suis 100% d’accord, comme sur le fait que c’est entièrement de sa faute à lui, et à son expérience  :o  Puis un peu au manque que j’en ai, le premier que j’ai 'servi' maladroitement, le second vite catalogué 'sale c*n' que je n’ai du coup pas voulu trop satisfaire, et l’actuel qui me dit genre "nan mais c’est bien, hein", comme s’il complimentait un bébé labrador d’avoir ramené sa baballe  :/  Sauf que je ne remue pas la queue de reconnaissance…

Dis [member=91]Moloch[/member]  Tu vois un peu qu’on trolle ton thread de récit pour te réveiller, là ? Aussi, c’est juste que c’était le soir pour eux, et perso, je suis plutôt du matin, et mm si normalement c’est l’activité qui réveille, mon Burydan reste un peu engourdi, ‘'mécaniquement désordonné' et un peu brusque, et ça me plait ! Ça pourrait le faire à Rhonin, je dis ça…  ¯\_(ツ)_/¯



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 07-09-2021

Bonjour à tous et aux autres.

Merci pour vos coms les zamis.

Mon renardeau, vu mon peu d'expérience en matière de sexe entre garçons, j'ai posé la question à mon blondinet qui m'a dit qu'il avait eu le même problème avec un de ses ex (la peste étouffe ce type pour avoir eu mon petit bond entre ses bras avant moi... et entre d'autres parties de son corps aussi...) et que la seule façon de le faire jouir avec sa bouche était en lui mettant en même temps un doigt dans le... enfin, tu vois quoi... et je dois admettre que j'adore ça moi aussi...

Bon, c'était les tutos de Moloch, merci de nous avoir suivi... toute de suite la suite de nos programmes, Genesia :


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 07-09-2021

CHAPITRE CXXXIII

''Urbis'



Burydan se réveilla. Rhonin s'était retourné pendant la nuit et, voulant encore sentir la chaleur de son petit corps, Burydan était collé à lui. Sa main passée par dessus son minet était posée sur l'un de ses petits pecs, son torse était contre son dos, son ventre contre ses reins et son érection matinale blottie entre les douces petites fesses, le nez dans sa nuque, ses cheveux dorés lui chatouillant agréablement les narines.

Burydan retira tout doucement son bras. Rhonin se tortilla et se mit sur le dos. Burydan tira doucement le drap pour dévoiler son corps nu. Rhonin était... beau... terriblement beau... Et l'érection de Burydan s'intensifia...

Jamais un garçon ne l'avait excité à ce point. Plus il lui faisait l'amour et plus il avait envie de lui. Et il l'aimait... Plus qu'il n'avait jamais aimé Raven, son joli palefrenier ; plus qu'il n'avait jamais aimé Aragorn, son sublime milicien ; plus qu'il n'avait jamais aimé Martouf, son minet tout mignon ; plus qu'il n'avait jamais aimé Nathanaël, son beau berger et plus... oui, plus qu'il n'avait jamais aimé Darren...

''Que les dieux me pardonnent pour cette pensée impie'' se dit-il.

Il contemplait le corps nu de son minet, n'arrivant pas à se rassasier de cette sublime vue, et, comme s'il sentait ses yeux sur lui, Rhonin ouvrit les siens.

- Bonjour...
- Salut bébé... tu es beau, tu sais...
- Quand je dors, dit Rhonin avec un moue adorable.
- Non. Quand tu dors tu es... trognon. Mais tu es beau... tout le temps...

Rhonin lui fit un immense sourire.

- Et toi tu es... magnifique, chasseur de prime... embrasse moi...

Burydan se pencha et lui donna un profond baiser langoureux. Rhonin saisit l'érection de son beau mâle dans son poing et commença à le masturber lentement.

- Arrête, blondinet lubrique... d'abord, exercices physiques...
- Oh, s'il te plaît... j'aime tellement faire l'amour le matin....
- Et l'après-midi, et le soir, et la nuit... tu es un véritable obsédé...
- Tu t'en plains ?
- Oh que non. Je remercie les dieux tous les jours pour ça... Allez, mets toi en tenue... course, pompes, abdos et tractions et après...
- Après ?
- Après je me jetterai sur toi comme un affamé pour sucer ta jolie queue mon mignon... et pour que tu suces la mienne... j'aime le 69 au petit matin...

Rhonin sourit. Ils se mirent en tenue, sortirent pour une petite course d'une heure, rentrèrent et firent leurs exercices. Une fois ceux-ci terminés, ruisselants de sueur, ils se jetèrent l'un sur l'autre et se donnèrent mutuellement un plaisir incroyable.

Après une longue séance de caresses et de baisers brûlants, ils descendirent pour un copieux petit déjeuner.

- Que faisons-nous aujourd'hui ? demanda Rhonin.
- Quelques emplettes d'abord.
- Ah... qu'allons-nous acheter ?
- Des vêtements...
- Encore ? Tu m'as déjà acheté une quantité de vêtements... je n'en ai pas besoin d'autre... c'est une dépense inconsidérée et...
- Et, bébé, je ne te demande pas ton avis... le maître décide et l'esclave obéit, sinon il recevra la fessée...
- Oh oui, maître, j'ai été un vilain garçon...
- Allez, debout petit pervers...
- Prenons nous les chevaux ?
- Non. La presse est tellement grande le matin qu'on ira plus vite à pied.

Ils marchèrent une dizaine de minutes et arrivèrent sur l'une des grandes artères de Lutecia. Et, en effet, il y avait foule. Les matrones faisaient leurs achats, tout comme les dames de qualité, suivies par une foultitude d'esclaves qui portaient les paquets.

Cheminant côte à côte Burydan saisit la main de son blondinet et leurs doigts s'emmêlèrent. Rhonin sourit en large, et Burydan se dit qu'il était encore plus beau quand il souriait.

''Profites en, bébé, se dit-il, en Utopia ce genre de rapprochement nous sera interdit''.

Les rues de Lutecia ressemblaient à celles de Malienda. Contrairement aux autres grandes cités, elles n'étaient pas jonchées d'immondices mais relativement propres. En voyant ces sortes de constructions sur le bord des rues qu'on appelle ''caniveaux'' Burydan se dit qu'un réseau souterrain de conduites devait amener bren, urine et ordures vers le fleuve et que des citernes d'eau de pluie devaient se trouver sur l'une des cinq collines qui entouraient la ville.

- Quelle sorte de vêtement veux-tu acheter ?
- Des habits un peu plus... mesmérien...
- Tu... tu veux qu'on porte ces sortes de draps blancs ? demanda Rhonin en désignant un groupe de patriciens.
- Cela s'appelle des toges, bébé, et pas à ce point. Mais plus comme eux, répondit Burydan en désignant quatre hommes. Ils portent des chausses et des chemises, mais différentes des nôtres.

Ils s'arrêtèrent devant un magasin.

- Cette échoppe là à l'air bien achalandée, dit Rhonin.
- Ce n'est pas une échoppe, bébé, c'est une boutique.
- Quelle est la différence ?
- Une échoppe est d'un seul tenant et contient tout ce qui est à vendre. Une boutique comporte une arrière boutique, parfois même un entrepôt et souvent le logis du marchand se trouve au-dessus. Et si tu dis à un boutiquier qu'il a une échoppe, tu le vexeras...
- Que docte tu es...
- Je sais, dit laconiquement Burydan, je sais.

Il éclata de rire et ébouriffa les cheveux de son blondinet.

Ils entrèrent dans la boutique. Derrière un comptoir en bois poli se trouvait un homme d'une soixantaine d'années, les cheveux blancs et des binocles en monture d'astrium sur le bout de son long nez. Il faisait les comptes.

- Bonjour messieurs. Soyez les bienvenus dans mon humble boutique. Je me nomme Bartoloméo. Que puis-je faire pour vous ?
- Salutations à toi Bartoloméo. Nous voudrions, mon petit page et moi, des vêtements à la mode qui trotte en Mesmera.
- Dans ce cas, vous êtes au bon endroit, voulez-vous des toges ?
- Non. Plutôt des chausses et des chemises...
- Ah, je vois, des vêtements barbares...
- Barbares ?! dit Burydan.
- Oh, point d'offense monsieur. On nomme barbare tout ce qui n'est pas mesmérien. Et, même si vous parlez fort bien notre langue, je vois à votre petit accent que vous n'êtes point d'ici.
- En effet. Nous venons de Siméria...
- Oh, dit Bartoloméo, puis, en simérien, j'adore Siméria.
- Tu parles donc simérien ?
- Oui-da. Ma chère et tendre épouse vient de cette île. Et elle m'a enseigné sa langue pour que je puisse la comprendre quand elle m’agonis de reproches.

Bartoloméo éclata de rire, ce qui le fit rajeunir de vingt ans.

- Alors, alors, que vous faut-il.
- Sept paires de chausses, sept chemises, sept sous-vêtements, sept paires de chaussettes, sept tricots légers et deux vestes. Tout ça pour chacun de nous deux.
- Si je puis me permettre, on ne dit point chausses mais braies. Connaissez vous vos mensurations ?

Burydan donna les siennes et celles de Rhonin.

- Parfait. Passons aux choix des matières et des couleurs...
- Ces vêtements sont ils de seconde main ?
- Fi donc, monsieur. Ici tous les habits sont neufs et confectionnés par les meilleures couturières de Lutecia.
- Confectionnés... sur commande ?
- Oui et non. Si monsieur ne trouve pas dans ma boutique ce qu'il désire, je peux lui faire confectionner tout ce qu'il veut. Mais j'ai un stock plutôt abondant.

Burydan et Rhonin tâtèrent et palpèrent les étoffes et choisirent les couleurs qui leur convenaient. Et, en effet, Bartoloméo était très bien achalandé.

- Tout cela pour... 27 mesmérions tout rond.

Burydan sortit sa bourse et compta les pièces.

- Monsieur... monsieur ne barguigne pas ?
- Le dois-je ?
- Non. C'est juste que c'est rare qu'un client ne déprise pas mes vêtements pour rabattre le prix...
- Tes habits semblent de très bonne qualité et le prix me semble juste, alors...
- La grand merci à vous, monsieur.
- Peux-tu nous les faire livrer ?
- Bien sûr. Où gîtez-vous ?
- A la ''Sole pleureuse'' au nom de Burydan de Malkchour.
- Très bien, vous les aurez en début d'après-midi.
- Combien pour la course ?
- Oh, monsieur, la course est pour moi. Pensez donc, un client qui ne barguigne pas les prix...

Ils remercièrent Bartoloméo et sortirent. Ils s'arrêtèrent chez un maroquinier et commandèrent trois paires de chaussures et deux paires de bottes chacun.

- As-tu faim, bébé ?
- Un peu, oui...
- Allez, trouvons un bonne taverne, ventre sur pattes...

ils trouvèrent ladite taverne et mangèrent. Rhonin venait de terminer son dessert quand Burydan héla la serveuse.

- Ma mignonne, remets donc une part de cette délicieuse tarte à mon petit page, il a l'air de l'avoir fort appréciée.

La serveuse opina.

- Que lui as-tu dit ?
- De te ramener un autre part de tarte.
- Oh, est-ce bien raisonnable ?
- Sans doute pas. Mais ne t'inquiète pas, cette nuit je te ferai perdre les livres superflues... a grands coup de reins...
- Oh... chic alors...

Une fois rassasié, Rhonin demanda :

- Retournons nous à l’auberge pour notre petite sieste ?

Rhonin adorait leur petite ''sieste'' d'après déjeuner où ils passaient des heures à se caresser et à s'embrasser.

- Non, pas aujourd'hui, bébé. Aujourd'hui nous allons... au spectacle.
- Au spectacle ?
- Oui. Au Circus Maximus.



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 08-09-2021

Même avec le doigt, j’arrive paaaaas  :'(  Note, à part le petit filet transparent, ça me le fait pas non plus, pas assez épais… Bref !

Je plussoie, c’est agréable à toute heure, mais le matin, c’est spécial, le truc d’énergie et d’endurance, je me dis. Après, bah, c’est à Genesia comme partout, il est des lieux où l’autre amour peut s’exprimer sans attirer les regards de reproche…

Burydan est trop une fashion victim  8)  Mais on dira qu’il veut surtout que Rhonin soit encore plus beau, et que lui s’adapte seulement, hein  Wink

Il doit avoir de la volonté pour refuser la sieste mais bon, il n’y a pas que le sayxe dans la vie, alors le cirque, pourquoi pas ? Déjà pour voir rouler les muscles couverts d’huile des gladiateurs, ça risque de mettre la goutte au bout de la jolie queue du garçon, et alooors…

Je suis tombé (tooout à fait par hasard) sur un Rhonin éventuel, il a un IG https://www.instagram.com/georseny_/?hl=en et un twitter https://twitter.com/georseny?lang=en (puis un OnlyFans mais bon…)



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Tonton Tim - 12-09-2021

Bonjour à tous,

Après un retour à la vraie vie et au plaisir du massage et du toucher des corps d’hommes ( après 2 ans d’abstinence), je me suis dit qu’un peu de lecture sur la planète Genesia pourrait faire voyager mon esprit.
Je n’ai pas été déçu … et je ne mis me projeter ni dans le rôle du hunk ni du twink.

J’avoue aussi aimer venir lire lire ici les échanges entre Moloch et Jérémie et je suis toujours surpris de la retenue dont fait preuve Moloch dans ses réponses alors que dans son récit il se lâche complètement, un peu comme un humoriste discret et timide dans la vie mais extraverti sur scène…

Bon dimanche à chacun d’entre-vous



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 13-09-2021

Bonjour à tous et aux autres.

Merci pour vos coms les zamis.

Tonton Tim, je me permets des choses dans mes récits que je ne permettrais pas dans la vraie vie... sauf avec mon blondinet, évidemment... exutoire à fantasmes sans doute...

Je me doutais que tu étais du matin, mon renardeau chéri, tout comme mon beau blond... alors que moi je suis plutôt du soir... même si je peux faire l'amour à mon mec à toute heure du jour et de la nuit... la chair est faible...

Mon Rhonin, dans ma tête d'obsédé sexuel, ressemble plus à Daniel Hausser, ou à Kai, le nouveau jouet de Zilv, ou même à Rourke... et, mis à part que les minets épais comme des cerceaux ne sont pas du tout ma came, georseny  ne me plaît pas vraiment...


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 13-09-2021

CHAPITRE CXXXIV

''Ludos cicensis''

Ils cheminèrent jusqu'au Circus Maximus. Un édifice qui pouvait accueillir jusqu'à 100 000 personnes... gigantesque...

A l'entrée, trois files se dessinaient.

Le plus à gauche était réservée aux esclaves. Leurs étaient dévolues les moins bonnes places, mais c'était gratuit.

Celle du milieu était empruntée par les gens mécaniques (1) et la plèbe. Les places étaient bon marché et assez bien placées.

Celle de droite était composée de bourgeois étoffés et de patriciens. Tous étaient accompagnés de leur ''esclave de confiance'', un notable ne se déplaçant jamais seul. Les places étaient chères mais avec une vue imprenable sur l'arène.

Burydan arriva devant l'homme qui faisait payer l'entrée de la troisième file. Il était grand et musculeux et les toisa.

- Salut à toi, étranger... tu es sûr de ne pas t'être trompé de file ?

Il est vrai que, avec leurs vêtements ''barbares'' ils détonnaient des autres.

- Quel est le prix d'entrée ?
- 1 mesmérion.
- C'est cher...
- Si tu n'as pas les moyens, change de file...
- Sûrement pas. Je paye.
- C'est gratuit pour ton esclave...
- Ce n'est pas mon esclave mais mon page...
- Ah... dans ce cas c'est 2 mesmérions...

Burydan fouilla dans sa bourse et demanda :

- Y a-t-il une exécution ce jourd'hui ?
- Hélas non. Notre bon empereur, les dieux le gardent, a décrété que cette... pratique... était inhumaine. Plus de prisonniers livrés aux fauves et de très très rares exécutions publiques... les traditions se perdent...

Burydan fut rassuré. Il avait lu, dans le journal de son maître, un récit qui l'avait glacé d'effroi.

Les exécutions publiques étaient monnaie courante, en particulier sous les prédécesseurs de Flavius. Et les empereurs faisaient preuve d'inventivité pour amuser le bon peuple : on vous garrottait, on vous égorgeait, on vous brûlait, on vous plongeait vif dans une marmite d'huile bouillante, on vous écorchait vif, on vous faisait tirer à quatre chevaux après vous avoir couler du plomb fondu dans la bouche, et autres joyeusetés.

Quant aux prisonniers de droit commun, comme le faisait Galbatorix, on les livrait aux fauves.

Gershaw avait assisté à ce spectacle atroce. Une cinquantaine de personnes avait été traînée de force au centre du Circus Maximus. Tous pleuraient de peur en sachant ce qui allait leur arriver. Une femme, entourée de trois enfants, s’était mis à genoux au pied de la loge impériale pour implorer la clémence de l'empereur, au moins pour ses enfants. L'empereur ricana et fit un geste. Les grilles s'ouvrirent et les bêtes féroces, affamées depuis plusieurs jours, se jetèrent sur les condamnés. Tous furent massacrés, sous les applaudissement et les rires de la foule.

'' Des enfantelets, écrivait Gershaw, quel crime avaient-il pu commettre ?''.

Burydan et Rhonin s'installèrent. Les mesmériens clabaudaient à l'infini a voix forte. Puis, soudain, les trompettes sonnèrent. Tout le monde se tu et un homme,s'avança dans la loge impériale, vêtue d'une toge pourpre et le front ceint d'une couronne de daphnéis (2) en astrium. Il fit un geste vers la foule et on entendit des :

- Vive l'empereur ! Vive Flavius !

Bientôt tout Le Circus Maximus résonna de ces cris.

L'empereur, majestueux, s'assit sur son trône. De part et d’autres de lui s'assirent ses plus proches conseillers. Et Burydan reconnu, à l'extrême gauche, la silhouette du marquis de Siorac.

Les portes grincèrent et une trentaine d'hommes s'approchèrent de la loge impériale. Ils levèrent leur bras droit et dirent, d'une voix forte :

- Ave Flavius, morituri te salutant !

Burydan se pencha vers Rhonin :

- Ils viennent de dire ''Salut Flavius, ceux qui vont mourir te saluent''
- Vont ils... tous... mourir...
- Nenni. Mais certains, peut-être...
- Oh...
- Ne t'inquiète pas, bébé, il est rare que Flavius ordonne la mise à mort d'un homme qui s'est bien battu. Et il prend souvent l'avis de la foule qui n'est pas si sanguinaire que ça...
- Ces hommes ce sont... des esclaves ?
- Oui, la plupart. Tu le vois à leurs colliers de cuir. Mais d’autres sont des hommes libres.
- Et ils combattent tout de même ?
- Eh oui. Les esclaves parce qu'ils n'ont pas le choix. Et surtout, s'ils se battent bien et qu'ils survivent, ils peuvent être affranchis. Les hommes libres parce que ça paye bien... du moins, si tu ne te fais pas tuer... mais c'est une drôle d'idée...
- Pourquoi ça ?
- Parce que les gladiateurs sont la lie des esclaves. Encore plus méprisés que les porteurs d'eau...
- Vraiment ?
- Eh oui. Mais ces beaux hommes musclés à moité nus et risquant leur vie ont un franc succès auprès de la gente féminine... ils sont adulés... et arrondissent leur solde en embellissant les nuits de certaines mesmériennes qui les couvrent de présents pour leurs... bons offices...
- Ils n'ont pas tous les mêmes armes...
- En effet, mon cœur, tous les gladiateurs ont un point faible et un point fort.
- Lesquels ?
- Celui ci est l'hoplomaque. Son point faible est son minuscule bouclier rond. Son point fort est sa lance qui lui donne une grande allonge. Celui là, c'est un provocator. Son avantage c'est son grand bouclier, son point faible c'est qu'il n'est armé que d'une dague. Ce doit être un novice, les provocators sont le premier palier des gladiateurs.
- Et lui, avec son filet ?
- Ça c'est le rétiaire. Son avantage est son épaulière, son filet et son trident. Il faut beaucoup de dextérité pour manier ces armes. Mais, comme tu le vois, ses défenses sont quasi nulle.
- Et le dernier ?
- Le mirmillon. Lui, son avantage est son large bouclier et son casque, avec lequel il peut attaquer ses adversaires. Son point faible est son arme, une courte dague.

Le combat commença alors.

- Se battent-ils à mort ?
- Non. Ils se blessent, mais jamais mortellement... ou rarement. En fait, la plupart perdent par épuisement. Ils se mettent alors à genoux et lèvent la main pour demander grâce à l'empereur. Si celui-ci lève le pouce vers le haut, le vaincu est sauvé. S'il baisse le pouce vers le bas, le vainqueur achève son adversaire...
- Par les dieux !
- Ne t'inquiète pas, bébé, il est rare que l'empereur ordonne la mort d'un gladiateur. Surtout quand l'empereur est Flavius.

Et en effet, sur les 90 qui se battirent ce jour là, par groupes de trente, aucun ne fut mis à mort et il n'y eut que quelques blessés légers.

- Alors, ça t'a plu ? demanda Burydan alors qu'ils sortaient du Circus Maximus.
- Beaucoup. Et je comprends pourquoi les femmes aiment ces combattants. Tous ces muscles, la sueur qui coulent le long de leurs corps, - et les risques qu'ils prennent...
- C'est ça qui t'a plu, petit minet lubrique ?
- J'avoue que oui. J'aime les hommes virils et musclés qui risquent leur vie. Mais à un gladiateur, je préfère mille fois un chasseur de prime... dit Rhonin avec un petit sourire.
- Ah... je te préviendrai si j'en vois un...

Ils se promenèrent dans les grands jardins de Lutecia. Ils cueillaient des aurantium (3) qui pendaient des arbres. Ces fruits, qui valaient une fortune en Utopia, étaient là à portée de main et tout le monde pouvait se servir.

Ils marchèrent un long, un très long moment et arrivèrent à leur auberge à la nuit tombée. Ils dînèrent et montèrent dans leur chambre. Burydan se laissa tombé sur son lit.

- Je suis fourbu. J'ai mal partout. Désolé, bébé, mais je ne sais même pas si j'aurai assez de force pour te faire l'amour....
- Veux-tu un massage ?
- Tu saurais le faire ?
- Oh oui. Ma toute première maîtresse m'avait fait prendre des leçons et je la massais très souvent.
- Et c'est maintenant que tu me dis ça !
- Allez, mets toi en tenue et allonge toi sur le ventre, je reviens.



(1)  Gens mécaniques : synonyme d'artisan.

(2) Daphnéis : arbre à feuilles luisantes, persistantes et aromatiques. Ses rameaux, tressés en couronne, sont signe de pouvoir et mettent le couronné sous la protection de Phébus. Très semblable au laurier.

(3) Aurantium : (aurantiaco au singulier). Agrume orange tirant sur le rouge et comestible. Très semblable à l'orange.




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 14-09-2021

Excellent, maître Moloch ! Intéressant et hyper documenté, les termes sont exacts, je ne me rappelais que du mirmillon, un grand Black dans l'Astérix Gladiateur de mon père, de mémoire  Smile

J'imaginais bien un peu qu'il emmenait Rhonin au Circus Maximus plus pour la plastique des gladiateurs que pour les combats (et certainement que les morts probables  :-[ ), ça n'a pas raté, le garçon a envie de pratiquer son idée de la lutte gréco-romaine, au moins assez que pour se souvenir qu'il connait un moyen de remettre en forme son homme viril et musclé à lui tout seul  ;D


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 22-09-2021

Hola, Sire Moloch, ça fait plus d'une semaine de silence  :'(  J'aimerais lire une petite suite, peut-être où Rhonin se verrait en gladiateur qui veut gagner son affranchissement au terme d'un beau combat, probablement plus méritée pour son endurance que pour une victoire, mais bon...  :Smile


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 27-09-2021

Bonjour à tous et aux autres.

Merci pour tes coms renard de mon coeur.

Avis à mes fidèles lecteurs (lectrices) : étant donné que je prépare l'agrégation de philo, mes posts seront des plus en plus espacés.

Tout de suite deux chapitres.

Bonne lecture.


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 27-09-2021


CHAPITRE CXXXV

''Indecentia ragationem''


Burydan se déshabilla et s'allongea sur le lit, la tête dans les bras. Rhonin, dans la salle d'eau, prit le pot d'onguent dont se servait Burydan pour apaiser le feu du rasoir. Ce n’était pas l'idéal, mais c'était mieux que rien.

Il revint dans la chambre et contempla le corps de son maître. Bordel que cet homme était beau...

- Le sous vêtement est de trop...

Burydan sourit et se mit entièrement nu. Il cala confortablement sa bite sous son ventre, sachant que le ballet des mains de son petit blond sur sa peau allait le faire bander.

Il regarda Rhonin qui se déshabilla à son tour. Il s'assit sur les cuisses épaisses de son beau brun et, après avoir réchauffer l'onguent dans ses mains, commença un massage sensuel, pétrissant les épaules, les biceps, le dos et les reins de son étalon. Burydan soupira de plaisir.

- Tu es doué, bébé...
- Je sais, dit laconiquement Rhonin, je sais...

Et il éclata d'un petit rire cristallin.

Burydan ne put retenir un petit hoquet quand Rhonin pétrit ses fesses à pleine main. Et son blondinet se coucha de tout son long sur lui, massa son corps avec le sien. Et Burydan sentit la queue de son minet bien dure contre ses fesses.

- Dis moi, bébé, est-ce vraiment une tenue pour masser ?
- Pas vraiment. Quand je massais ma maîtresse, je portai un linge autour des reins.
- Un linge... c'est tout ?
- Oui. Elle prenait plaisir à voir mon corps juvénile entièrement nu...
- Mais... tu avais quel âge ?
- 13 ans.
- Oh... et tu l'as... enfin, tu l'as...
- Besognée ?
- Oui.
- Non, jamais. Toutefois...
- Toutefois ?
- Toutefois elle demandait à sa chambrière, Jeannette, de me... caresser... et aimait nous voir...
- Vous voir ?
- Coqueliquer sous ses yeux...

Burydan tourna vivement la tête.

- Tu veux dire que tu as déjà... avec une garce...
- Oui.
- Souvent ?
- Oui.
- Oh... et tu as aimé ?
- Beaucoup. Il faut dire que Jeannette était une très jolie fille de 16 ans, le corps bien rondi, et mettait beaucoup... d'entrain... lors de nos petits jeux...
- Ah... et... ça te... ça te manque ? dit Burydan, un rien inquiet.
- Absolument pas.
- Vraiment ?
- Vraiment. Même si j'ai aimé coqueliquer avec Jeannette, même sous les yeux de ma maîtresse, je n'ai jamais pris autant de plaisir avec elle que j'en prends avec toi. A chaque fois que nous faisons l'amour, tu me transportes vers des délices que je n'imaginais même pas. Je t'aime, beau brun, et je me damnerais pour encore sentir ta peau, ton corps sur moi... et en moi...
- Je t'aime aussi, blondinet. Et je me damnerais pour encore sentir ta peau, ton corps sous moi... et tout autour de moi...
- Tourne toi, dit Rhonin.

Burydan se retourna, offrant son corps nu aux regards de son minet.

Rhonin remit un peu d'onguent sur ses mains et reprit son massage. Il triturait les épaules, les flancs, le ventre, les cuisses et les mollets de son mâle. Puis, ayant gardé le meilleur pour la fin, il se mit à peloter les pectoraux énormes de son maître. La queue de Burydan s'agita et, en un rien de temps, se retrouva fièrement dressée contre son ventre. Rhonin sourit et commença à caresser cette belle colonne de chair du bout des doigts, la faisant palpiter.

- Alors comme ça, tu es trop fatigué pour me faire l'amour ? dit-il avec un petit sourire moqueur.

Burydan l'attira à lui et l'embrassa passionnément.

- Dis moi, bébé, tu n'aurais pas envie d'expérimenter... autre chose...
- Oh, une nouvelle position acrobatique ?
- Non, pas exactement. Je me disais que tu voudrais peut-être expérimenter toutes les facettes du plaisir entre hommes...
- Tu veux dire... avec... avec toi ?
- De préférence, oui.
- Je... je n'ai jamais... jamais fait... ça...
- Je peux m'occuper de tout...

Rhonin, yeux écarquilles, ne répondit rien.

- Si tu n'en as pas envie, bébé, ce n'est pas grave, c'est juste que...
- Je ne sais pas, le coupa-t-il... je mentirais en disant que je n'y ai jamais pensé. Quand je vois le plaisir que tu prends quand nous faisons l'amour... mais je me vois mal... enfin, regarde moi et regarde toi... Je suis un petit minet pas épais et toi, tu es une montagne de muscles... ça me ferait... bizarre...
- On peut essayer... et si tu n'aimes pas, on ne le refera pas... mais j'ai très envie de te faire découvrir ça...
- Co... comment on fait ?

Burydan l'attira de nouveau à lui et l'embrassa. Ils se caressèrent un long moment et Burydan commença à lécher avec application le corps de son minet, de la racine de ses cheveux dorés à la plante des ses mignons petits pieds. Lorsqu'il releva la tête, Rhonin était en transe et son corps brillait de salive. Burydan sourit et se mit à quatre pattes au dessus de Rhonin, tête bêche. Il lui présenta ses fesses et prit sa bite en bouche. Le blondinet lécha l'entrée de son mâle pendant que celui-ci le suçait avidement.

Burydan gémit quand la langue rose de Rhonin s'engouffra en lui. Il la fit aller et venir et l'enfonça aussi profondément que possible.

- Doigte moi, dit Burydan.

Rhonin appuya précautionneusement son doigt sur l’ouverture entrouverte, qui se retrouva bientôt bien au chaud. Il fit aller et venir son doigt, lécha de nouveau et un doigt devint deux, puis trois.

Burydan gémissait. Quand il sentit son cul bien ouvert, il se retourna. Rhonin le regardait, un peu inquiet mais très excité. Burydan sourit. Il laissa tomber de gros paquets de salive sur la bite de son blondinet et l'étala de sa main.

Il s'accroupit au dessus de son minet, dirigea sa queue bien dure vers son entrée et s'empala sur elle en rejetant la tête en arrière et en poussant un long gémissement rauque.