Récits érotiques - Slygame
Bébé - Version imprimable

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RE: Bébé - gaetanbg - 13-04-2023

  • Vous êtes déjà en piste ?

  • Oui nous avons de la visite ce matin et nous avons un repas spécial à préparer pour midi. Ce n'est pas très compliqué à faire mais c'est très long à préparer. Les garçons et vous, Jean-François, vous voulez vos œufs comment ce matin ? Ça vous dirait, pour changer, des œufs à la coque ?

  • Oh oui ! ça fait longtemps qu'on n'en a pas mangé. Y'a du pain de mie grillé avec ?

  • Mais bien sur les garçons. Combien en voulez-vous ?

  • Deux pour moi, s'il te plaît Caroline.

  • Pour moi aussi, s'il te plaît.

  • Et pour moi aussi. Merci Caroline.

  • Tu as vu Papa, ils sont tout bizarres leurs œufs. Ils sont tout blancs. Tu crois qu'il y a du jaune dedans ?

  • Oui, Gus, il n'y a que la couleur de la coquille qui change. Dedans, c’est pareil ! Tu vas voir.

Le petit-déjeuner avalé, on remonta à la chambre et j'habillais les garçons et on alla dans le parc. On joua à chat. Gus courait et il trébucha sur une racine qui dépassait et vola, c'est le cas de le dire, jusque dans un cyprès taillé en cône. Il hurla.

  • Papa, Papa, y'a un monsieur, caché dedans.

Quand je l'avais vu s'envoler je m'étais rué vers lui. Mais en entendant ça, j'accélérais encore et j'attrapais le gars par le col de sa veste, je lui posais deux pains dans la tronche qu'il ne vit même pas arriver. Je l'avais mis ko. Je sortis mon téléphone et j'appelais Hans qui se demandait bien ce que je lui voulais à 7 h 30 du matin.

  • Appelle les flics, il y avait un gars caché dans le parc en tenue camouflée de sniper. Gus lui est tombé dessus et il a eu peur. Moi, je lui suis tombé sur le râble. Là, il est ko.

  • Ok, je n'en occupe. Fais gaffe quand même. Je vais avertir Grand-mère.

James et le jardinier arrivèrent avec des fusils de chasse. Et mirent le gars en joue. Il commença à remuer et aussitôt, Gus et Chip, vinrent se cacher derrière mes jambes. La police arriva, elle lui passa les menottes et l’embarqua.

  • Ça va les garçons, vous n'avez pas eu trop peur ?

  • Moi, un peu mais parce que j'ai eu peur de me faire mal en tombant et encore un peu quand j'ai vu le monsieur caché dans l’arbre.

  • Moi aussi, j'ai eu un peu peur quand Gus est tombé. Mais je n’ai pas vu le monsieur dans l'arbre et, là, j'ai pas eu peur.

  • Papa, tu es le plus fort du monde !

  • Moi aussi j'ai eu peur quand je t'ai vu tomber et encore plus quand tu as crié qu'il y avait un monsieur caché. Alors je l'ai frappé du plus fort que j'ai pu, parce que j'avais peur qu'il te fasse mal, mon Gus.

  • C'est vrai ,tu as eu peur aussi. Ça a peur, un papa ?

  • Je n'ai pas peur pour moi, j'ai parfois peur pour vous les crapauds, pour Hans, pour tous ceux que j'aime, en fait ! mais ça, c'est parce que je vous aime très fort.

  • Nous aussi on t'aime, Papa.

On se fit un gros câlin groupé. Et discrètement j'essuyais une larme sans qu'ils s'en rendent compte. On rentra au château où c'était le branlebas de combat. Tout le monde était réveillé et tous les portables sonnaient en même temps.
Victoria se précipita sur les jumeaux et les serra très fort dans ses bras. C'est la première fois qu'elle le faisait. On eut droit à des rafales de questions. Et les jumeaux mimèrent même comment j'avais allongé le gars.
Il s'avéra que c'était un paparazzo qui avait eu un tuyau qu'il avait voulu exploiter. Mais il n'en dit pas plus.
Du coup tout le monde prit son petit-déjeuner en même temps et ces morfales de jumeaux en prirent un deuxième. Puis on monta se doucher et se changer. Victoria nous avait fortement conseillé de nous faire beau. Heureusement que j'avais pensé à prendre mon costume et tout ce qui allait avec. Pour les jumeaux, j'avais pris des bermudas classes et des chemisettes. Par contre je n'avais pas fait attention, du coup, ils étaient habillés pareil. Ils voulurent en plus se faire coiffer de la même façon.
Hans m'aida pour le nœud de cravate. Il n'était pas loin de 11 heures quand on redescendit. On était bons derniers mais on ne dénotait pas des autres cousins.
Et finalement, les invités surprise débarquèrent.
C'était Élisabeth II et son époux, le prince consort. On était rangé, en rang d'oignon par ordre hiérarchique. Ça a été la bise pour Victoria et ses petits-fils et un serrement de mains pour les autres. Quand ce fut notre tour Victoria nous présenta, les jumeaux d'abord puis moi ensuite.
Les présentations finies, on passa à table et avec les enfants, on était loin de la Reine, ce qui, pour être franc, m’arrangeait. James, aidé par d'autres serveurs que je n'avais jamais vu, commença par servir la reine, et je fus le dernier à l’être. Gus me tira par la manche de la veste pour me chuchoter.

  • Papa, pourquoi tout le monde parle pas et que y'a que la dame qui parle avec Mamé Victoria et le vieux monsieur ?

  • Parce que c'est la reine et qu'on n'a pas le droit de lui parler si elle ne te parle pas avant.

La reine venait de finir son assiette. Tout le monde s'arrêta de manger sauf les jumeaux. Victoria leur faisait les gros yeux. Finalement c'est la reine qui leur dit :

  • Messieurs les petits ducs, quand on est Anglais et bien élevés, quand la reine a fini de manger, tout le monde doit s’arrêter.

Et Gus, du tac au tac :

  • Madame la reine, je ne sais pas ce que c'est un petit duc et nous on n'est pas Anglais mais Français. Et on est bien élevé parce que notre Papa il nous a dit qu'il faut toujours finir ce qu'on a dans notre assiette parce que dans le monde il y a des gens qui n'ont pas à manger et que ce n'est pas bien de gaspiller.

Et, il recommença à manger tranquillement comme si elle ne lui avait pas fait de remarque. La conversation n'était déjà pas très animée mais là c'était le silence complet.
Magnanime, d'un geste de la main la reine nous fit signe de continuer. Et ce n'est que quand tout le monde eut fini que James débarrassa.
La conversation reprit d'abord entre Victoria et La reine, Philippe s'en mêla et petit à petit les cousins aussi se mirent à parler entre eux ou répondaient aux questions de la reine ou du prince Philippe.

  • Jean-François, Victoria vient de me dire que vous êtes un proche de sa majesté le roi d’Arabie ?

  • Je ne suis pas vraiment un proche, votre majesté, je l'ai rencontré à quelques occasions. La première fois c'était dans un avion, un 11 septembre et je lui ai sauvé la vie. J'ai plus souvent rencontré son oncle et son secrétaire particulier, John Smith. J'ai également connu le père de sa majesté qui m'a remercié plus que je ne le méritais.

  • Je suis un peu surprise que vous connaissiez John Smith et encore plus son oncle qui est réputée être une personne très difficile à approcher. Pouvez-vous me dire comment vous avez fait ?

  • Le hasard votre Majesté et une montre ancienne, lors d'une soirée à Los Angeles. Je regardais l'heure et John Smith a vu ma montre. Et il m'a demandé s'il pouvait en faire une photo et l'envoyer à un ami a lui… qui n'était autre que l'oncle de sa majesté, le roi. Enfin, à l'époque c'est son frère qui était encore roi.

  • Une montre, une simple montre !

  • Qui avait appartenu à Louis XVIII.

  • Diable, oui, ce n'était pas vraiment une simple montre, en fait. Harry, j'ai remarqué que tu avais remis ta chevalière.

  • Oui grand-mère, elle est réapparue depuis très peu.

  • Tu m'avais bien dit l'avoir perdue.

  • Oui mais les petits ducs, comme vous les appelez, l'ont retrouvé ici, dans le canapé.

James apporta le plat suivant et cette fois la reine traîna pour manger et on finit tous ensemble ou presque. Puis ce fut le dessert et l'assiette des jumeaux était plus que généreuse comparée aux nôtres.
Puis on alla boire le café au salon et les jumeaux cette fois fouillèrent dans un autre canapé et en sortirent des pièces. Je les vis se parler entre eux et ils se dirigèrent vers la reine qui en fut surprise et amusée.

  • Vous voulez me parler ?

  • Oui Madame, on voudrait vous donner ça.

Et ils lui tendirent des pièces.

  • Je vous remercie les garçons mais cet argent n'est pas à moi.

  • Mais si Madame la reine, il y a votre photo dessus.

On éclata tous de rire y compris la reine.

  • Je vous en fait cadeau, gardez-les en souvenir de notre rencontre.

  • Merci Madame la reine. Viens, Chip, on va les mettre avec les autres sous qu'on a trouvé.


On alla faire une promenade dans le parc en suivant sa majesté qui partit, enfin, après le thé. Mais avant, elle, Victoria et moi, on eut une courte réunion privée. Elle voulait me parler des jumeaux et de leur titre. Qu’il faudra les introniser et qu’elle serait heureuse de le faire.
J'étais moins chaud, pour ça mais je compris très vite que je n'avais pas vraiment le choix. Et le fait que les jumeaux étaient justement des jumeaux ne s'était jamais produit, par-là, je veux dire, que le titre ne portait jusque-là que sur une tête et ici, il y en avait deux. Elle allait se renseigner et me tiendrait au courant.
La reine partie, on souffla un peu.

  • Trop bon Jean-François la façon dont Gus a répondu à ma grand-mère. Jamais personne n'avait osé le faire surtout avec les arguments qu'il lui a sorti. Elle avait son sourire agacé.

  • Oui, bin, moi, j'étais plutôt crispé. Mais c'est vrai que vous la fréquentez plus que moi.

  • Tu verras, au palais, dans ses appartements privés, elle est beaucoup plus cool que quand elle en sort. Parce que je suppose que votre entretien concernait les jumeaux et leur titre.

  • Oui, c'est bien ça. Elle veut les introniser rapidement mais je ne suis pas très chaud pour. Et le fait qu'ils soient jumeaux pourrait créer un précédent. Elle va se renseigner.

  • Bon les gars, il va falloir parrainer les petits ducs. Qui se porte volontaire ? J'ai une dette envers Jean-François et une envers les jumeaux alors je me porte volontaire. Qui d’autre ?

William, Hans et Nick levèrent la main.

  • Bon le compte y est. 4, c'est déjà bien. 3 princes et un duc c'est un bon parrainage ça.

  • Qui est prince et qui est duc ?

  • Nick est Duc, comme sa sœur était Duchesse et Hans est baron d'Angleterre mais a titre de prince, du côté Hollandais.

  • Mazette ! Et moi, simple manant, lol. Et fier de l’être.

  • Voyons, les garçons, arrêtez de vous chamailler pour des bêtises. Nous allons passer à table. Je dois me coucher tôt. Demain matin, je vous propose de retourner au club hippique dans la matinée et l'après-midi, je dois assister à un match de rugby. C'est la tradition. Je serai heureuse que vous m'y accompagniez.

  • Nous on veut tout Mamé. On pourra aller avec les grands, cette fois ?

  • Si votre papa le permet, je n'y vois pas d’inconvénient.

Avant même que je ne réponde, les jérémiades venant de la part des jumeaux commencèrent. Ils avaient pris leur air de chien battu et étaient venus se coller à moi.

  • Steuplait, Papa chéri, dis oui. On fera attention.

  • On te promet qu'on sera gentil et qu'on obéira aux grands.

  • Caresses de chat ça donne des puces. Vous êtes encore trop petits pour aller avec eux.

  • Jean-François, si tu acceptes, je prendrai soin d’eux. Je veillerai à ce qu'ils soient prudents.

  • Moi aussi Jeff. Tu peux compter sur moi.

  • Bon, si votre oncle et Hans prennent soin de vous alors c'est d’accord. Vous pourrez aller avec eux.

  • Tu ne veux pas venir avec nous, toi aussi ?

  • C'est à dire que je ne suis jamais monté sur un cheval, à part une journée en Camargue mais on ne peut pas appeler ça faire du cheval.

  • C'est comme tu voudras.

  • Alors, je vous attendrai. J'aime autant.

On passa à table puis je montais coucher les garnements qui, pour une fois, ne râlèrent pas parce que le lendemain il y avait la promenade à cheval, à la clef.
On resta une heure à discuter et on monta se coucher avec Hans. Les cousins avaient décidé de sortir en boite. Harry en connaissait une où ils ne seraient pas ennuyés par les manants !
Dès la porte de la chambre franchie, Hans se montra très déluré. Et ce n'est qu'après l'avoir pris sous la douche et fait jouir qu'il se calma un peu. Je ne sais pas ce qu'il avait ce soir là, mais il était déchaîné.
Remarquez, ça me plaisait assez et je pus assouvir toutes ses envies. Et les miennes aussi, soit dit en passant.
Je venais de me réveiller et j'entendais du bruit dans la salle de bain dont la porte était restée entrouverte. Je m'approchais et je vis les jumeaux qui debout chacun d'un côté des toilettes faisaient pipi en discutant.

  • Tu crois que Papa dors encore ?

  • Je ne sais pas. Mais y'a pas de bruit dans leur chambre.

  • Mais j'ai faim moi, Chip.

  • Moi aussi Gus. On n'a qu'à aller voir Caroline et James.

  • Oui mais si papa ne nous trouve pas dans la chambre.

  • Chut les jumeaux, faites moins de bruit. Hans dort encore.

Ils vinrent me faire un bisou, on passa par ma chambre où je m'habillais et on alla prendre notre petit-déjeuner. Caroline et James étaient déjà en plein boulot.
James et Caroline étaient beaucoup plus familiers avec nous qu'avec les autres et ils appréciaient que les jumeaux leur fassent un bisou, le matin, quand ils leurs disaient bonjour.

  • Vous allez faire quoi avec toutes ces petites biscottes ?

  • Cet après-midi, Gus, il y a un match de rugby comme vous le savez et Madame remettra la coupe aux vainqueurs. Et la tradition veut qu'elle offre un lunch aux équipes après le match. Alors nous sommes en train de le préparer.

  • On peut goûter ? Ça a l'air bon.

  • Buvez d'abord vos bibous et on verra après.

Tout en buvant leurs biberons, on les regardait faire et les coquins, dès qu'ils croyaient qu'on ne les voyait pas piquaient çà et là des toasts.

  • Caroline, il doit y avoir une petite souris où un gros rat, je ne sais pas mais il y a des toasts qui disparaissent. Tu n'as rien vu ?

  • Non James, et vous Jean-François ?

  • Non moi non plus et vous les garçons vous avez vu quelque chose ?

Ils étaient éclatés de rire et ils ne pouvaient pas répondre tellement ils avaient la bouche pleine. Finalement ils avouèrent que les petites souris c'étaient eux. James et Caroline firent semblant d'être fâchés mais devant leurs regards de cockers ils craquèrent.

  • Caroline, s'il te plaît, on pourrait avoir des œufs comme hier avec des mouillettes grillées?

  • Les garçons, vous avez assez mangé comme ça.

  • Mais on a faim, nous.

  • Laissez Jean-François, je m'en occupe. Vous voulez un œuf chacun ou deux.

  • Deux, s'il te plaît.

Je soufflais, mais de toute façon ils avaient mis Caroline dans leur poche, alors, je ne pouvais pas lutter. Puis on partit faire un tour dans le parc où les garçons firent les fous et quand on rentra tout le monde prenait son petit déjeuner. Et à part Hans et Victoria, ils avaient tous la tête dans le cul.
Les jumeaux allèrent leur faire un bisou à tous et ils allèrent mettre la télé.
Une fois au club hippique les garçons râlèrent parce qu'il y avait une selle sur leurs chevaux. Mais ils s'y habituèrent vite. Même Victoria était partie en balade avec eux. Un jeune lad s'approcha de moi.

  • Votre Altesse désire-t-elle attendre ses amis au manoir ? Monsieur le baron serait heureux de faire sa connaissance.

Le pauvre ne dut rien y comprendre parce que j'éclatais de rire. Et une fois calmé.

  • Je m'excuse d'avoir ri comme ça. Je ne suis pas une altesse ni quoi que ce soit. Je suis juste le père des jumeaux.

  • Excusez-moi, je ne savais pas.

  • Vous ne pouviez pas savoir. Pouvez-vous aller remercier le Baron de ma part et lui dire que je vais en profiter pour faire une promenade.

  • Ça sera fait Monsieur.

Je partis donc faire un tour. Dans un champ, il y avait un étalon magnifique qui caracolait. Il était simplement magnifique, dans sa robe noire.

  • Il est beau n'est-ce pas ?


Je me retournais vers la voix qui venait de me parler. C'était un gars entre 25 et 30 ans. L'air sympathique.

  • En effet.

  • C'est un Pur-Sang anglais. Mais permettez-moi de me présenter Je suis le Baron Robin de L’Oxley.

  • Je suis Jean-François Favre. Enchanté de vous connaître Baron.

  • Comme vous avez refusé mon invitation, je suis venu vous voir, pour la réitérer.

  • Je vous en remercie, mais permettez-moi de la refuser encore une fois. Cela fait trois jours que nous sommes quasi enfermés au château et un peu d'air frais me fait du bien.

  • Je comprends ! Voulez-vous que je vous fasse visiter le haras, à la place ?

  • Si cela ne vous dérange pas, je veux bien, oui.

    .........
  • Enfin un cheval à ma taille. Un gros bébé comme moi.

  • L’animal a trois ans. Et pour être franc avec vous, il m'encombre plus qu'il ne me fait plaisir. Mais quand son propriétaire est décédé, l'an dernier, sa famille n'en a plus voulu, et je n'ai pas eu le courage de l'envoyer à l'abattoir comme elle voulait le faire.

  • Ça serait dommage d'envoyer une aussi jolie bête à l’abattoir.

  • C'est pourtant ce qu'il va lui arriver, si je n'arrive pas à m'en débarrasser, bientôt.

  • Combien en voulez-vous ?

  • Il vous plaît, vraiment ?

  • Oui, énormément même.

  • Alors, je vous le donne.

  • Mais vous ne pouvez pas faire ça !

  • Justement, si, je le peux. La famille du propriétaire en a assez de payer sa pension. Et je dois m'en débarrasser d'ici le mois de juin. Allons au château signer les documents. Je vous signale qu'en plus du cheval il y a aussi la calèche et le harnachement qui est compris dans la donation.

Je venais de signer sur un coup de cœur l'adoption d'un cheval de plus d'une tonne - 1200 kg voir plus. Je me mis d'accord avec le baron pour me le faire livrer trois semaines plus tard. Il téléphona aux propriétaires qui insistèrent pour payer les frais de transport, trop content d’en être débarrassée avant l’heure.


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RE: Bébé - stuka132 - 13-04-2023

(13-04-2023, 11:34 AM)gaetanbg a écrit : Coucou tout le monde ,
je suis désolé pour ce contretemps dans mes posts . je ne vous oublie pas .
C'est juste un peu compliqué pour moi en ce moment entre ma vie familiale , ''ma vie professionnelle'' et mes études .
Bises à tous et une petite suite en retard ou en anticipé . je pense reprendre mon rythme dès lundi .

La vie reelle  FIrst!!!!!  tu n as pas a te justifier de ne pas poster!!!! c est gentil a toi de le faire   ...


RE: Bébé - bech - 13-04-2023

Et bien voila, un nouveau chapitre.

J'ai bien ri de la réponse des jumeaux au repas et aussi par rapport au coté face des pièces de monnaie.


RE: Bébé - gaetanbg - 15-05-2023

  • Je vous demande le secret sur notre transaction. Je voudrais faire la surprise aux jumeaux.

  • Vous me retirez une belle épine du pied Jean-François. Je vous en remercie. Je suis sûr que vous ne regretterez pas votre geste. Holly est une jument fantastique. Je l'ai mise à l'écart parce qu'elle est en chaleur et qu'elle affole tous les étalons du haras.

  • Vous dites qu'elle est en chaleur. Combien ça me coûterait pour la faire inséminer ?

  • Vous comptez en faire l’élevage ?

  • Grand dieu, non, mais une jument et son poulain c'est trop joli à voir.

  • Je me renseigne immédiatement.

Il appela son vétérinaire qui avait en stock les paillettes déjà achetées par l'ancien propriétaire et ça ne me coûterait que son travail, une centaine de livres. J'acceptais aussitôt. Et je donnais l'argent au baron.
Un lad interrompit notre conversation, pour nous annoncer que les promeneurs étaient revenus. On alla les rejoindre. Il y eut quelques mondanités et tout le monde se serra la main en se souhaitant une bonne journée. On rentra. Les jumeaux étaient excités comme des puces par leur promenade et Victoria les félicita pour leur assiette parfaite.
On passa à table et on se rendit au stade un peu en avance. La venue de William et d'Harry provoqua du remous dans la foule qui sut se maitriser.
On alla dans les vestiaires se faire présenter les joueurs et l'équipe locale n'était pas des plus joyeuse. En effet la semaine précédente un accident de voiture l'avait privé de trois de ses joueurs. Et ils n'avaient pas pu taper dans la réserve, car elle était partie en déplacement, juste avant et ne rentrerait que le lendemain. Ils allaient déclarer forfait à moins de trouver trois joueurs.
Certains anciens s'étaient bien proposés mais bon …

  • Jeff on se porte volontaire ?

  • Je veux bien Harry mais il en manquera toujours un.

  • Hans est un très bon ailier et un excellent butteur.

  • Je ne le savais pas. Hans, tu peux venir deux secondes ?

  • Ça te dit de jouer avec eux ?

  • Justement, je voulais vous en parler. Oui c'est d'accord pour moi.

Harry prit la parole.

  • Messieurs, si vous nous acceptez dans votre équipe, Jean-François, Hans et moi, nous serons ravis de jouer avec vous. Par contre nous n'avons rien pour nous équiper.

  • Pas de souci, on a tout ce qu'il faut pour ça. Merci, merci encore votre Altesse Royale.

  • On va jouer ensemble alors appelle moi Harry comme tout le monde.

  • Voilà de quoi vous changer.

Et pendant qu'on se changeait le capitaine et le coach nous interrogèrent sur les places qu'on avait tenu. Je me retrouvais troisième ligne tandis que Hans et Harry étaient ailiers.
C'était l’heure, on entra sur le terrain. Il fallut un petit moment pour que les spectateurs et les membres de l'équipe adverse se rendent compte de la présence de Harry dans le groupe. On s'aligna et on chanta le fameux 'god save the queen’. Puis la partie commença et, Harry ou pas, on prit tous quelques bouchons pas piqués des vers.
Ils jouaient dur, ok, on fit pareil !
Dans les tribunes j'entendais les jumeaux qui nous encourageaient en français et même quelques 'aux chiottes l'arbitre’. Je me demandais bien qui avait pu leur apprendre ça.
À la mi-temps on était toujours avec un score vierge. Harry était aussi rouge que ses cheveux. Puis ce fut le coup d'envoi de la seconde mi-temps. Je réceptionnais le ballon et je partis comme une flèche. J'arrivais à la ligne des 22 m et je fis une longue passe à Harry qui réceptionna et courut jusqu'à la ligne de but. Il alla aplatir entre les poteaux. C'était le délire dans l'assistance et Harry vint me faire un check. Hans transforma l’essai.
Déjà que l'équipe adverse jouait rude, d'être menée la rendit encore plus revancharde. Et les coups bas commencèrent à pleuvoir comme vache qui pisse. Les jumeaux s'étaient trouvés des amis et du bord de la touche insultaient l'équipe adverse et leur vocabulaire autant en anglais qu'en français était très, très, fleuri et explicite.
Sur une faute de leur défense un de nos piliers récupéra le ballon et partit comme un bulldozer droit devant lui sans regarder derrière. Il écrasait tout sur son chemin. Je le suivais et il me fit une passe juste avant d'être plaqué rudement. Je courus les derniers mètres… mais le placage qu'on me fit ne m'empêcha pas de marquer l’essai.
On était à la fin de la deuxième mi-temps. Une fois encore Hans transforma l'essai et dès que le ballon passa entre les poteaux, l'arbitre siffla la fin du match. On rentra aux vestiaires en passant par une haie d'honneur faite par les joueurs de l'équipe adverse. Et ce n'est qu'une fois dedans que l'on se félicita les uns les autres. Le coach nous apporta des pintes de bière pour nous hydrater. Je bus une gorgée de la mienne et je la posais. Un des piliers me demanda s'il pouvait la finir et il la siffla en quelques gorgées.
Puis, tout naturellement, tout le monde commença à se déshabiller et on alla prendre la douche. La toison rousse de Harry me rappela celle de Liam. Puis on s'habilla et on sortit.
Victoria nous fit un petit speech et remit la coupe à notre équipe. Le photographe local fit une photo qui immortalisa la scène, il en fit une autre avec les deux équipes et les Altesses royales. Ensuite, on se rendit au gymnase où le lunch était servi. Les jumeaux et leurs nouveaux amis avaient dû aller voir Caroline car ils avaient des assiettes qui débordaient.
Une heure après on fila (à l'anglaise) et on regagna le château. Les jumeaux étaient emballés et voulaient faire du rugby jusqu'à ce qu'ils découvrent le foot. Avec Hans on alla passer les jumeaux à la douche et on les changea.
Je commençais à ranger les affaires qui traînaient.

  • Tu fais quoi Papa ?

  • Je range le bazar qu'il y a. demain on rentre en France.

  • Déjà ? On ne peut pas rester encore un peu ?

  • Et non, on ne peut pas. Au fait les jumeaux, je vous ai entendu nous encourager du bord de la touche mais il y a des choses que je vous ai entendu dire qui n'étaient pas très jolies. Vous avez appris ça où ?

Ils étaient rouges comme des tomates bien mures.

  • Celle en anglais c'est Chad et Fred qui nous les ont apprises et celles en français c'est Papé François qui les dit quand il regarde des matchs à la télé.

  • Bon, vous savez ce que j'en pense, alors que ça ne se reproduise pas. C'est clair ?

  • Ok Papa.

On redescendit et pendant qu'on buvait l'apéritif les garçons demandèrent l'autorisation de regarder la télé.

  • Venez vite ! Vous passez à la télé.

  • Dépêchez-vous !

On se leva et on alla voir. C'était les informations régionales et on ne vit que la fin du reportage. Mais en zappant on réussit à le voir en entier. Ça commençait par une jolie blonde qui expliquait que chaque année pour le premier mai se déroulait le challenge de Lord Honnance dans le petit village de Beatles.
Le match de rugby avait remplacé l'antique jeu de soule, bien trop violent. Puis la caméra se tourna vers le président du club et il raconta la surprise de voir arriver en plus de lady Victoria les fils de Lady Diana, mais aussi d'autres membres de la famille royale.
Puis il parla de notre proposition pour compléter son équipe. Puis il y eut des images fixes sur chacun de nous et tous étaient connus des médias y compris Hans. Seuls les jumeaux et moi restions un mystère. Et la présentatrice précisa qu'un témoin fiable avait entendu le prince William les appeler les petits ducs.
Heureusement qu'on partait demain de bonne heure. On passa à table et on monta directement se coucher après avoir dit au revoir à tout le monde car demain on prenait le premier train qui partait de Londres à 5 heures. Quand mon téléphone sonna à 3 heures, je fis la grimace. Je descendis à la cuisine tout préparer et j'allais réveiller mon petit monde. Le chauffeur arriva et prit son petit déjeuner avec nous. On chargea les valises et on partit.
On arriva juste à temps pour prendre notre train. Les jumeaux s'étaient rendormis et on fit de même. Une fois à Paris on changea de gare et comme on avait un peu de temps on prit notre petit-déjeuner dans une brasserie. Et une fois de plus les jumeaux charmèrent la serveuse.
Quatre heures plus tard, on arriva à Nîmes où mon père nous attendait. On arriva aux Fourches vers 13 h et on alla directement chez mes parents manger. Il y avait mes grands-parents avec Cyprien bien sûr mais aussi Tim, Mary et Adeline et le petit Nans.
On passa à table rapidement, parce que les Cyprien’s et Augustin avaient faim. Bien sur ma mère n'avait fait que des choses que les garçons aimaient. Et la discussion pendant le repas fut très, très, animée. Les garçons sautaient du coq à l'âne pour raconter leur week-end. On me demandait des précisions surtout quand les jumeaux dirent qu'ils avaient vu 'la reine président et le prince de dehors’.
Le plat de cerises ne fit qu'une bouchée. Et on alla faire une promenade digestive pendant que Cyprien sénior allait faire sa sieste. Je profitais d'être seul avec Tim pour lui parler.

  • Tim, il te reste du fourrage et de la paille ?

  • Oui j'en ai encore un peu.

  • Tu peux me mettre le tout de côté ?

  • Tu veux te lancer dans l’élevage ?

  • Presque, c'est une surprise que je veux faire aux jumeaux. Tu as toujours ta tarière ?

  • Oui. Mais qu'est-ce-que tu veux faire ?

  • Un abri. À la carrière on a de vieux poteaux et ça sera plus simple pour les planter.

  • Tu veux faire ça où ?

  • Dans le champ sous le champ clos. Il faudra aussi que j'y fasse une clôture. Et tout ça en moins de trois semaines. Il me faudrait de l'avoine ou de l'orge, aussi, tu as ça ?

  • Il doit en rester un peu à mon père. Je lui demanderai et je te dis ça. Tu commences à m'intriguer Bé. Tu as acheté quoi encore ?

  • Tu es trop curieux, tu le sauras en même temps que les autres.

J'avais demandé à mon père et à mon oncle si je pouvais récupérer les poteaux. Ils me dirent oui et quand ils me demandèrent pourquoi je leur répondis que c'était une surprise. Le lundi soir donc je déchargeais le tout et comme Tim m'avait vu arriver avec le camion il arriva quelques instants après avec le tracteur et la tarière.
On commença par délimiter la cabane et Tim creusa le premier trou. On eut toutes les peines du monde à y faire entrer le poteau. Ce ne fut pas mieux pour les trois autres et il fallut que je vienne avec la grosse pelle le lendemain pour mettre les deux plus grands au milieu. J'avais dit à tout le monde que je faisais une cabane. Et cela avait suffi... sauf pour papé Cyprien qui était sceptique. Le mercredi la structure en bois était finie. Je descendis avec un camion pour prendre tout le bois qu'il me fallait et dès le jeudi je commençais avec l'aide de tous à le poser.
Le vendredi soir c'était fini. Je profitais du samedi pour aller chercher des dizaines de piquets et de quoi faire la clôture. Je pris aussi le nécessaire pour l’électrifier.
Et semaine suivante le parc était fini. J'avais même creusé un bassin pour que la jument puisse boire.

  • Elle est jolie ta cabane Papa, tu vas y mettre quoi dedans ?

  • Je vais demander à Louis d'y mettre ses mules comme ça je n'aurais plus à tondre le terrain.

  • Cool, comme ça on pourra les voir tous les jours et jouer avec elles.

  • Et on pourra, aussi, grimper dessus et les faire courir.


J'avais reçu des nouvelles de Sylvio. Les devis étaient corrects sauf celui pour tout démolir qui était exorbitant à mon goût. Son sous-traitant demandait cher pour évacuer les débris. Il fallait que je le fasse moi-même. Les gravas iraient directement à la broyeuse et ils serviraient à boucher les ornières de la carrière. Ça nous prit toute la semaine suivante.
Holly arrivait demain et je demandais à Hans d'aller faire un tour avec les trois gosses, tôt le matin et de ne rentrer qu'en milieu d'après-midi. Il ne demanda pas pourquoi et accepta. La veille j'avais aidé Tim à charger un char de paille et de foin. Son père arriva peu après avec de l'avoine et de l'orge qu'on vida dans des bidons hermétiques. Tim m'aida à poser les derniers éléments c'est à dire la mangeoire pour le foin et de quoi boire.

  • Tu as acheté une girafe pour poser la mangeoire si haut !

  • Ha, ha, merde, tu as deviné.

  • C'est ça, Bé, prends-moi pour un con !

Mon téléphone sonna. Je répondis. C'était le chauffeur du camion qui arrivait à l'entrée du village et qui me demandait comment venir chez moi. Je le lui expliquais et il me dit qu'il voyait la maison et arrivait.

  • Tu ne vas pas tarder à savoir, Tim, c'est le camion qui arrive.

  • Putain, je sais pas ce que tu as acheté mais ça doit être gros ou il doit y en avoir beaucoup, pour que ça soit un semi qui te livre.

Le chauffeur stoppa devant la maison. Il descendit et après lui avoir offert le café on commença à vider la calèche et les harnachements que l'on mit dans le garage. Puis le chauffeur leva la parois et Tim dit, admiratif :

  • Nom de dieu, c'est du cheval, ça. Je comprends maintenant que tu aies construit grand et solide. Il est beau.

  • Non, Tim, elle est belle. C'est une fille. Et elle s'appelle Holly.

  • Comment on va la descendre de là ?

Le chauffeur sortit une plaque de dessous le camion. Holly était un peu nerveuse mais finalement elle se décida et descendit. Déjà le chauffeur replaçait la plaque et repartait. Je pris Holly par sa longe et je la conduisis jusqu'à son enclos. Où je la lâchais. Elle en fit le tour, but au bassin et entra dans l’écurie. Dont elle ressortit presque aussitôt et elle se mit à trotter dans tout le parc. Puis elle se calma et elle commença à brouter l'herbe fraiche, qu'elle semblait apprécier.

  • Tu as de la visite Bé. C'est la voiture de tes grands-parents qui arrive sur la route. Ils ont dû voir la semi.

  • Viens, on va à leur rencontre… Papy, Mamy, Papé quel bon vent vous amène ici ?

  • C'est ça, fait le mariole, tu crois qu'on n'a pas vu le semi remorque qui est venu chez toi ? Et toutes les cachoteries que tu nous fais depuis des semaines. Alors tu nous montres ta surprise ?

  • Suivez-moi.

  • Didioù de nom Didioù ! Ça, c'est une belle bête. Tu n'as pas trouvé plus gros ? Qu'est-ce-que c'est comme race ?

  • C'est un Shire. Elle a trois ans. Ou je la prenais, ou elle finissait à l’abattoir.

  • Ils sont toujours aussi cons ces britishs. Tu as bien fait. On peut aller la voir, de plus près ?

Dès qu'on entra dans l’enclos, elle arriva en trottant vers nous et stoppa un mètre devant nous.
Je m’approchais d'elle et elle avança la tête pour se faire caresser. Cyprien s'approcha à son tour et il lui donnait des tapes tout en en faisant le tour. Il se pencha même derrière elle et lui fit lever la patte. Puis il lui caressa l’encolure. La jument tourna la tête vers lui et donna un petit coup de nez vers la poche de sa veste.

  • C'est une belle bête Bé, douce et gentille. Et c'est une gourmande. Elle l'a senti.

  • De quoi tu parles Papé.

  • Du sucre que j'ai dans la poche.

  • Et qu'est-ce-que tu fais avec du sucre dans ta poche Papa.

  • Je fais bien ce que je veux et je mets bien ce que je veux dans mes poches, non ? J'étais sûr que l'autre grand couillon avait acheté des poneys pour les gamins. Là, je l'aurais engueulé. Mais je ne peux pas, il l’a sauvée et elle est trop belle. Tu devrais l’étrier. Elle brillerait.

  • On le fera tout à l'heure avec les jumeaux. Après tout, c'est pour eux que je l'ai acheté. Papé, tu te souviens de comment on attelle ?

  • Ça fait plus de 60 ans que je ne l'ai plus fait mais ça ne s'oublie pas ça.

  • Tu pourras me montrer ?

  • Tu as ce qu'il faut ?

  • Oui c'est tout dans la remise. Mais je n'ai pas regardé ce qu'il y avait dans la carriole.

  • On n'a qu'à aller voir.

On remonta jusqu'au garage et je déballais ce que contenait la carriole où la calèche, je ne savais pas trop ce que c'était en fait.

  • C'est du grand luxe le harnachement. Et il y a tout pour s'occuper d’elle, les brosses, les étrilles. Tu as même deux jeux de harnais. Un pour la parade et un pour le travail. On va la laisser quelques jours tranquilles pour qu'elle s'habitue à toi et aux gamins puis on essayera de l’atteler. Tu me mettras le fumier de côté pour le jardin. Rien ne vaut le fumier de cheval.

  • Bé, vite, je crois que Hans et les gamins reviennent.

  • Merci Tim. Venez, on va à la maison.

  • Je vais chercher le gâteau que j'ai fait dans la voiture, c’est pour le goûter.

Ils nous trouvèrent assis au salon. Ce fut des cris de joie, des bisous mais ils ne se rendirent compte de rien. On goûta et même Hans qui tournait souvent la tête vers moi interrogateur se demandait quand et surtout ce qu'allait être la surprise.

  • Papa, on peut aller faire du Vélo ?

  • Oui mais faites attention et vous mettez vos casques et les protections avant.

  • Mais oui, on sait.

Ils partirent au garage et en revinrent, aussitôt.

  • Papa, c'est quoi cette remorque ?

  • Ah, ça, c'est pour Holly. Pour qu'elle puisse nous emmener faire des promenades.

  • C'est qui, Holly, Papa ?

  • Ah oui, c'est vrai, j'ai oublié de vous le dire. C'est une jument.

  • Mais elle est où ?

  • Quand je l’ai trouvée, je ne savais pas où la mettre, alors, je l'ai mise dans la cabane que j'ai faite.

  • On peut aller la voir ?

  • Oui bien sûr.

Les gamins partirent en courant et Hans, curieux, les suivit de près. Quand on les rejoignit, ils étaient tous trois alignés le long de la clôture, bouche bée. Holly se dirigea vers eux et, instinctivement, ils reculèrent.

  • N'ayez pas peur elle est très gentille. Ne touchez pas la clôture, il y a de l'électricité devant.

  • On peut aller la caresser ?

  • Elle arrive, laissez-là vous sentir. Et on ira après.

Holly approcha, je pris Gus dans les bras tandis que mon grand-père prenait Adeline et Hans porta Chip. La jument n'était pas farouche et elle se laissa caresser. Ils lui firent même des bisous. On entra et les jumeaux puis Adeline s'enhardirent et la caressèrent.

  • On peut monter dessus ?

  • On va essayer mais un à la fois.

Et finalement ils furent tous les trois assis dessus. Je tenais Holly par la bride et je la faisais marcher. Les garçons étaient fous de joie.

  • C'est vraiment vrai qu'il est à nous ce cheval ?

  • Oui, c'est vraiment vrai, Gus.

  • Mais il est à qui ?

  • À nous tous. On va tous devoir s'en occuper. Et peut-être que dans un an, il y aura une surprise.

  • Ça sera quoi la surprise.

  • Adeline si je vous le dis…

  • Pffffffff, oui, je sais, ça ne sera plus une surprise.

  • Bé, quand Louis et son père viendront mettre des chevaux, tu devrais mettre ta jument avec, comme ça, elle ne s'ennuierait pas.

  • Mais tu ne crains pas qu'ils s'en prennent à elle ?

  • Tu as vu la bête. Non. je ne crois pas. Et elle non plus ne s'en prendra pas à eux. Elle est docile et calme. Je passerai demain vous montrer comment vous en occuper .




RE: Bébé - bech - 15-05-2023

J'ai vu que tu as repris l'écriture, peu de temps après Philou0033 qui lui aussi a fait une pause prolongée.

L'histoire est toujours agréable à lire avec de nombreuses péripéties.


RE: Bébé - KLO7514 - 15-05-2023

hé bien, la pause a été bénéfique : toujours aussi intéressant, surtout les histoire des enfants "de France", mi-british dukes. Alors, encore, encore, très cher Gaétan.
Cordialement à toi,
KLO.


RE: Bébé - gaetanbg - 23-06-2023

Bonsoir à toutes et à tous ,
ça y est je viens de finir les épreuves de mon concours . finies les révisions . je vais pourvoir reprendre les aventures de Bébé et compagnie .
par contre je posterai moins souvent parce que depuis 6 mois je n'ai plus écrit une ligne . il me reste un peu de matière sous le coude mais pas tant que ça .
bises à tous


RE: Bébé - bech - 24-06-2023

Je m'étais dit : "tien un nouveau chapitre". Mais ce n'est pas pour tout de suite.

C'est quoi que tu as passé comme concours ?

Tu l'as réussi ?


RE: Bébé - gaetanbg - 24-06-2023

Salut Bech ,
les résultats c'est pour le 28 juin 18 h .
c'est un concours national pour savoir où je vais continuer mes études .


RE: Bébé - emmanolife - 24-06-2023

Hâte de retrouver Bébé et ses deux rejetons !


RE: Bébé - gaetanbg - 26-06-2023

Les gamins sont passés où ?


Je les ai vu se parler à l'oreille et ils sont partis en courant vers la maison. Vois-les, ils reviennent.




Et arrivés à notre niveau ils cachèrent leurs mains dans le dos en approchant.




Stop, vous cachez quoi dans votre dos ?


Rien.


Montrez-moi vos mains… Et c'est quoi, ce sucre ?


On avait un peu faim encore.


Mais oui, c'est ça, appelez-moi couillon aussi ! Bon vous lui donnez mais vous mettez la main bien à plat. Et chacun son tour.


Hi ; hi ! Ça chatouille quand elle nous mange dans la main.


Elle m'a mis plein de la bave sur la main.


Non Gus, ne t'essuie pas sur ton shor...


Trop tard, Papa.


Oui, je vois ça. Bon allez, on la laisse tranquille maintenant.


Encore un peu, Papa. Elle est trop jolie. On l'aime déjà.




Et il est vrai qu'à partir de ce jour, entre Holly et nous, ça a été une véritable histoire d’amour.
(Et, bien des années plus tard, quand il fallut la faire euthanasier, ce fut un réel drame familial.)


On rentra à la maison où on eut la visite de Gaston puis des parents de Tim suivi de Tim et de Mary, tous venus voir la bête. Et chaque fois, Holly curieuse s'approcha et se laissa caresser.




j'en connais un qui va bander rien qu'à la voir.


De qui tu parles, Gaston ?


De Louis, pardi, ça a toujours été son rêve d'avoir un cheval de trait. Mais un comme ça, je savais même pas que ça existait.


Papa, ça veut dire quoi bander ?


Ça veut dire être très, très, très content. Ou tu peux dire aussi tarpin content. C'est même mieux.


Dis Gaston, tu crois que Louis il voudra nous laisser les mules pour mettre avec Holly ?


Vous lui demanderez samedi, il vient les monter avec quelques chevaux. Au fait, je ne sais pas si tu as fait attention mais hier, des gars sont venus entreposer des matériaux dans la remise de ta maison du village.


Ah non, je ne le savais pas. Je téléphonerai à Sylvio pour savoir où ça en est. Je sais que les travaux devrait commencer bientôt mais je ne sais pas quand, exactement.




C'est vrai qu'au village on n'avait pas de caméras mais entre Gaston et mes grands-parents il n'y avait pas grand-chose qui leur échappait.


Renseignements pris, Sylvio m'apprit qu'il avait trouvé une entreprise qui allait me refaire entièrement la maison, au budgets prévu. Le patron devait me contacter sous peu pour m'en parler.


Le soir, j'eus un coup de fil de Rémi.




Salut Bé, comment vous allez ?


En pleine forme et vous ?


On va bien aussi, merci. Je t'appelle parce que j'ai enfin reçu une réponse des avocats anglais et qu'ils m'ont envoyé le testament de l'arrière-grand-père mais aussi les bilans des 3 dernières années.
Je te fais un résumé succinct. Ils sont d'excellents gestionnaires. Ils ont su diversifier les placements et ils gèrent ça à la perfection. Tu veux qu'on fasse quoi ?


Je ne sais pas. Toi, tu me conseilles quoi ?


Je serais toi, je prendrais acte et je leur donnerais un pouvoir pour continuer à gérer les biens des jumeaux, avec un droit de regard.


Nous avons été invités par Victoria, l'arrière-grand-mère des jumeaux, le week-end dernier et les grands-parents des jumeaux ne sont même pas venus les voir. Par contre il y avait du beau monde avec nous. Dis-moi, Joris est là ?


Oui, il nous écoute.


Salut Bé.


Salut Joris, je t'envoie des photos pour vous montrer avec qui on a passé le week-end.


Ok, je prends mon portable.


Envoyé.


Oui je viens de les recevoir. Mais… t'es sérieux là, t'étais vraiment avec eux ?


La preuve. Tu ne nous reconnais pas ?


Oh, nom de… ! Tu as même joué au rugby avec ?


Oui.


Et vous avez pris aussi la douche ?


Bin, oui…


Mais putain, tu vas cracher le morceau.


Mais, Joris, tu veux savoir quoi, grand curieux ?


Bin, s'il a une grosse bite et un beau cul.


Hé, hé ! Je te signale quand même que ses deux cousins sont à côté de moi et t'écoutent aussi.


Ha, ha, ha ! Bin justement, ils pourront confirmer tes dires.


Alors, tu vas être déçu, parce qu'il a un beau cul mais assez poilu et il n’est pas circoncis et sa bite au repos est de bonne taille, sans être géante, un peu comme celle de Rémi. Tu es content ? Et, non, je t’annonce de suite que je n'ai pas pris de photo sous la douche.


Bon, les filles, quand vous aurez fini de vous extasier devant l'anatomie du prince Harry, on pourra continuer à parler de choses sérieuses ?


C'est pas de ma faute, Rémi, c'est ton chéri qui me pose des questions, alors je lui réponds.


Bin quoi, je me renseigne juste comme ça, par curiosité.


Bon, ça suffit tous vos cancans. on reprend, Bé.




S'en suivit une discussion qui dura une bonne heure et Hans et Nick donnèrent aussi quelques indications sur les rouages officieux de la famille. Cela aidera plus tard Rémi dans ses négociations.


Je lui parlais aussi de ma décision de refaire la maison du village et il me dit qu'à l'occasion ils passeraient nous voir et me proposer des solutions pour payer moins d’impôts. Ce que, bien sûr, j’acceptais. Finalement on monta se coucher.
Hans et moi, on était d'humeur badine. Et on donna libre cours à notre envie. Et par deux fois, même.
On avait fini nos galipettes et :




Hans, tu crois que Nick baise une nana chaque fois qu'il sort avec Tonin ?


Comment ça se fait que tu penses à ça, toi ?


Nous on le fait en moyenne tous les deux jours, souvent plus, même, mais c'est de ta faute tu m'inspires trop. Et Nick c'est une ou deux fois par semaine et je n'en suis pas si sûr que ça.


Tu m'as dit que quand il était à Londres c'était tous les soirs. Ici, on peut dire qu'il est au régime sec.


Il n'est pas très bavard sur ses exploits sexuels, très discret même. Il m'a vaguement parlé d'une meuf qu'ils se refilaient mais il ne s'est pas étendu sur le sujet.


Oh, après tout, c'est ses affaires. Il faisait quoi comme études lui ?


Il a commencé tout un tas de premières années qu'il n'a jamais finies. Il est doué mais il ne s'en donne pas la peine. On dort ?




On se fit un bisou et Hans se cala contre moi… et c'est comme ça qu'on se réveilla le lendemain matin. Je m'habillais et je descendis faire le café. Comme Nick tardait, je remontais à sa chambre et après avoir frappé, comme il ne répondait pas, j’entrais. Il dormait à poil sur son lit et son érection matinale était au beau fixe. Je le secouais.




Nick, c'est l’heure!


Il s'assit sur le bord du lit et marmonna :


J’arrive dans cinq minutes.




On passa la journée à bosser et le soir, quand on rentra, mes grands-parents et Cyprien étaient là. En fait, tout le monde était dans le parc d’Holly. Les gosses lui faisait une beauté, Gus était sur son dos et il la brossait, Chip, lui, lui brossait les flancs tandis qu'Adeline lui peignait les poils longs qu'elle avait aux pattes.


RE: Bébé - KLO7514 - 26-06-2023

Bien, la vie rêvée continue et, pour le moment, ça semble aller pour le mieux, tant pour les "ducaillons" que leur papa et les chers amis de ce dernier.
Si, pour occuper ses loisirs particuliers, Nick "ne s'étend pas sur le sujet" ( LA sujette, devrais-je écrire!) alors comment fait-il pour se positionner? Il reste debout en tenant la donzelle à bout de bras? ou alors, son "ustensile" atteint presque le mètre ce qui lui permet de lui faire prendre des virages voire de former un "Z" avec, ce qui laisserait beaucoup de possibilités... Big Grin .
À noter que ce qui précède m'a été inspiré par une interview remontant à une trentaine d'années. Madame Zitrone, l'épouse de "Gros Léon", répondit par cette phrase à une question du journaliste : «...et je ne m'étendrai pas...etc» ce qui provoqua un bon éclat de rire dans la pièce où je me trouvais et quelques commentaires bien corsés!
Merci, cher Gaétan pour ta reprise,
KLO.


RE: Bébé - emmanolife - 27-06-2023

Merci, gaetanbg, pour cette nouvelle tranche de vie de Bébé et sa tribu !


RE: Bébé - gaetanbg - 03-07-2023

Je vis Gus se retourner pour faire la croupe. Chip lui passa sous le ventre pour aller faire de l'autre côté.
Adeline changea de patte.




Tu n'oublies pas ce que je t'ai dit Adeline !


Mais non Papé, regarde je lui tape la jambe et je fais descendre ma main comme tu me l'a montré. C'est bien comme je fais ?

Oui, c'est bien, tu peux continuer ma chérie.


Gus, qu'est-ce-que tu es en train de faire ?


Je lui fais des tresses. Tu trouves pas qu'elle est jolie comme ça ?


Ah, Bé, tu arrives au bon moment. Regarde comment il faut faire.


On y passa une heure. Sa robe noire brillait. Et devinez quoi ? Elle alla se rouler dans la poussière avant d'aller se rouler dans la boue.


Oh non ! Holly elle est toute sale, maintenant. Tant pis pour elle mais moi j'en ai marre. On la lavera demain. On pourra prendre le tuyau Papa.


Je ne sais pas moi. Demandez plutôt à Papé c'est lui le spécialiste.


Oui, vous pouvez, mais ne mettez que de l'eau pas de produit et pas trop longtemps non plus.


Ok, on fera comme tu nous dis.
Papé, tu viendras nous faire faire du carrosse ?


Samedi, si vous êtes gentils.


On est toujours gentils, nous.


Oui, sauf quand vous faites des bêtises !




C'est vrai que des bêtises, ils en faisaient pas trop, moins que Tim et moi quand on avait leur âge. Ce qui me faisait peur, chez eux, c'est qu'ils étaient horriblement casse-cou, rien ne leur faisait peur. Mais moi ça m'effrayait de les voir faire. Et quand je leur demandais de stopper, c'est très souvent que j'ai entendu :


Mais Papa, pfffffffff, t'es pas marrant !


Par contre c'étaient de vrais amours, câlins et affectueux avec tout le monde… sauf quand ils avaient une idée en tête et qu'on s'y opposait. Là, leur complicité, leur intelligence et leur filouterie s'exprimait à fond.


À mon habitude j'étais le premier levé. J'avais sorti des croissants du congel et j'en avais fait cuire deux fournées. J'étais en train de me refaire un café, quand les jumeaux arrivèrent et ils étaient surexcités.




On se calme les crapauds ! Qu'est-ce qu’il se passe pour que vous soyez aussi énervés ?


Bin, on va être en retard.


Ah bon ! Mais en retard pour quoi ?


Bin, pour aller faire du carrosse avec Holy et Papé Cyprien !


Mais il n'est pas 7 heures.


Oui mais il faut qu'on la brosse. Et puis il faut que tu ailles chercher Papé.


Ok, ok. Vous commencez déjà par prendre votre petit-déjeuner tranquillement et on verra après. Tenez vos bibous, vous voulez quoi après ?




Ce matin-là, ce fut de la charcuterie et du pain… avec des fraises. Ils remontèrent en courant s'habiller et me pressèrent pour que j'en fasse autant.


Je les vis piquer une pomme et du sucre pour Holly mais je fermais les yeux. Et on alla vite la voir.
Holly hennit en nous voyant et elle arriva vers nous en trottant. Les jumeaux entrèrent dans le parc en passant par-dessus le portail et coururent vers elle. Ils se firent des câlins. Puis Holly eut droit à ses douceurs avant de s'avancer vers moi pour se faire caresser.


On la brossa et elle était toute belle. Sa robe noire brillait. Il faut dire qu'on s'était donné de la peine. Je pris une longe que j'attachais à son licol et je la conduisis jusque devant la maison. L'avantage d'habiter un ancien relais de diligence ç'est qu'il y avait encore les anneaux dans les murs pour y attacher les chevaux.




Vous la surveillez pendant que je vais chercher Papé ?


On peut lui donner à manger ?


Oui, mais que de l’herbe. Elle a déjà eu ses douceurs !




Je partis en voiture et l'aller/retour dut me prendre un quart d'heure mais quand on revint, Chip et Gus étaient debout sur le dos de Holly.




Vous faites quoi encore comme bêtises les garçons.


Mais rien, Papa, on fait comme au cirque et on a quitté nos chaussures, pour pas lui faire mal au dos.


Mais comment vous avez réussi à monter ?


J'ai aidé Chip à monter puis lui il m'a tiré pour que j'y arrive.


Je les aidais à descendre et pendant qu'ils remettaient leurs chaussures j'allais chercher les différentes pièces du harnachement au fur et à mesure que Cyprien me les réclamait. Il me montrait chaque fois comment bien les ajuster pour que ça ne la blesse pas.


Il ne restait plus qu'à l’atteler. Holly se montra très coopérative sauf quand Cyprien lui demanda de reculer en patois. Mais elle finit par s'y habituer ! On fixa la remorque aux harnais et on la fit sortit de la remise.




Allez on grimpe.




Deux petits coups de rênes sur la croupe et Holly partit en marchant puis, d'elle-même, elle commença à trotter. Les garçons étaient fous de joie. On alla jusqu'au village et Gaston devait nous guetter, parce qu'il sortit de chez lui avant qu'on arrive.




Je vous attendais. Je t'ai vu venir chercher Cyprien. Je me doutais bien que c'était pour ça. Mon fils et Louis sont arrivés. Ils déchargent des chevaux derrière mes truffiers.


Tu viens avec nous, Gaston ?


Bien sûr, je ne manquerai pour rien la tête que Louis va faire en voyant Holly. Bé laisse-moi la place devant. Ça sera plus facile pour moi d’y grimper.


Je changeai de place et Cyprien donna deux petits coups de rennes. Holly démarra. Mais au lieu de suivre tout bêtement la route il coupa à travers champ. On était ballotté dans tous les sens et les gamins étaient éclatés de rire. Il fit même galoper Holly un petit moment sur un terrain plat.
Notre arrivée fut remarquée et entendue, tellement tout le monde riait.


Louis avait des yeux tout ronds et la bouche ouverte. Il s'approcha de Holly et lui flatta l’encolure.




Que tu es belle !


Elle s'appelle Holly. Tu as vu comme elle va très vite quand elle court, Louis.


Bonjour Holly ! Et oui, Gus, j'ai vu ça. Bé, elle sort d'où cette merveille ?


C'est une longue histoire. Elle vient d'Angleterre et ou je l'adoptais, ou elle finissait à l’abattoir.


Quoi ??? Mais c'est un crime, une si jolie bête.


C'est ce que j'ai pensé aussi. Je viens te voir pour savoir si tu pourrais me rendre un service.


Si c’est en mon pouvoir, c'est bien volontiers. Qu'est-ce-que je peux faire pour toi ?


Je voulais savoir si tu pouvais me prêter un cheval ou autre chose pour lui tenir compagnie. Cyprien m'a dit que ça serait mieux pour pas qu'elle s’ennuie.


Si tu veux dans l'après-midi je refais un voyage et je vais monter les mules. Tu sais celles qu'il y avait l'an dernier.


Les copines des jumeaux.


Oui, celles-là, en effet. Si tu veux je les pose chez toi. Je ne pense pas qu'il y aura des problèmes entre elles. C'est des bonnes bêtes gentilles et douces, bien que parfois un peu têtues.


On dirait une description des jumeaux. Ils sont passés où ceux-là, d’ailleurs ?


Ils sont allés voir les chevaux. Je les vois revenir en courant.


Papa, Papa, vient vite voir ça !


Qu'est-ce qu’il se passe ?


Y'a un cheval qui a cinq pattes ?


Mais qu'est-ce-que vous racontez encore. C'est impossible.


Mais si, on te dit, on l'a vu. Viens vite voir.




On y alla et… on comprit et on éclata de rire.




Non les garçons, ce n'est pas une patte sous son ventre, c'est son zizi.


Mais il est si grand que ça ?


Eh oui, chez les chevaux, il est très grand.


Mais, maintenant, il l'a plus, là. Louis, il est passé où ?


Il l'a rentré dans son ventre. Il l'avait sorti pour faire pipi et comme il a fini, il l'a replacé.


Ah! C’est comme nous, alors.


Oui, comme nous, tout à fait. Gus et Chip, vous allez revenir faire du cheval cette année ?


C'est vrai Louis, tu veux bien ?


Bien sûr, que je veux.


Cool, nous on en a fait chez notre mamé Victoria mais on nous avait mis une selle et nous on aime mieux quand y'en a pas.


On verra ça. Cette année je vais vous apprendre à sauter. Alors avec une selle c'est plus facile. Bé, je peux driver Holly ?


Fais toi plaisir, Louis.




Il grimpa, pris les rênes et fit manœuvrer Holly, comme un chef. Puis il partit faire un tour. Nous on commença à rentrer à pied. Les jumeaux couraient devant et ils arrivèrent tout rouge chez les grands-parents où ils entrèrent boire un coup. Louis finit par nous rejoindre le regard brillant.


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RE: Bébé - KLO7514 - 03-07-2023

Décidément «demoiselle HOLLY» est devenue le nouveau centre d'intérêt. IL est vrai qu'elle doit le mériter : elle a de belles jambes bien luisantes quand elles sont bien étrillées et lustrées. Souhaitons qu'elle s'entende bien avec les nouvelles copines que nous ne voulons pas trop ...têtues comme des mules !