Récits érotiques - Slygame
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable

+- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr)
+-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3)
+--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7)
+--- Sujet : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (/showthread.php?tid=7)



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 10-03-2021

Jolie surprise, d'autant que je craignais un peu, le routier et le militaire, la rencontre dans des toilettes d'aire de repos d'autoroute, ça aurait pu virer au combat de domination de mâles alpha blindés suant la testostérone, sauf que non...
Il y a bien le passage forcé (et tjs un peu prosaïque) de l'approche limite cash, sans ambiguïté, sans obligation non plus, en mode tu-prends-tu-prends-pas, qui dit clairement ce qu'on préfère, pour éviter les malentendus et garder les choses simples pour un plaisir partagé, c'est juste du respect pour l'autre et pour soi-mm  Smile
Puis les petits plus de tendresse, pas forcément nécessaire mais tjs bienvenue, les baisers, la caresse en miroir, et enfin l'échange qui se termine dans la position où on voit le plaisir de l'autre pour clore un petit moment enchanté, malheureusement volé et sans promesse de plus, 'un de ces jours peut-être'...
Par élimination, ce n'est pas KLO, ni Louklouk ni Lange, alors Gaëtan, le Lion, ou Anonymous ?  :-X


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 12-03-2021

11/03/2021

Coucou les gens,

Je livre l'ordre des auteurs par récit. Ce qui donne comme "nominationnés" :

1 - [member=168]lelivredejeremie[/member]
2 - [member=54]fablelionsilencieux[/member]

[member=168]lelivredejeremie[/member], c'est ton tour, nous attendons ta photo !


PS : N'oubliez pas les défis "Pâques"



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 13-03-2021

Coucou les gens,

Pour vous faire patienter, un petit hors-série sur une ancienne photo

[Image: LJisZ1Kz0ta_%C3%A0-chacun-son-histoire---.jpg]

C’était romantique en diable, cet endroit-là ! Un genre de gargote vide de toute vie, au milieu de la nuit comme au milieu de nulle part… et où pourtant on n’avait point éteint les néons… curieux spectacle, où Kévin venait d’arriver dans une superbe automobile, en compagnie de Rudolf, dit Rudy, qui présentement soupirait doucement dans l’auto : il venait de s’assoupir.
La douceur du roulement comme de la conduite de Kévin ne l’avaient point éveillé lorsque Kévin avisa l’établissement.
Il en avait marre de rouler, et avait faim… et envie de dormir aussi. Mais il avait voulu accompagner Rudy chez ses parents, dans le nord du Wisconsin. Parents auxquels il devait être présenté…
Il avait traîné des pieds car… il ne se voyait pas encore tout à fait jouer le rôle du petit fiancé de son amant. Disons-le tout net, ces deux-ci avaient quelques semaines d’écart : Rudolf avait trente-huit ans, et Kévin venait de passer à vingt.
Ce qui avait séduit le second n’était pas seulement le confortable compte en banque du premier, non ! Car Rudy était un super beau mec châtain parfaitement entretenu physiquement, et qui faisait se retourner les têtes dans les rues et les salons, de par sa beauté comme par la grâce de son sourire et de ses manières.
Kévin était quant à lui le petit branleur de base, mignon et aguicheur comme tout, un brunet bien ficelé prêt à tous les ravages… Mais pas idiot, notez.
Or donc il ne réveilla pas Rudy et alla carrément sauter par-dessus le comptoir, dans l’espoir de trouver céans quelque pitance… Et il fouillait donc dans les placards du bas quand il sentit une rude pogne se plaquer vivement sur son petit derrière, à cet instant offert à toute concupiscence.
— Qu’est-ce qu’il veut, ce beau p’tit cul ? fit une voix mâle… mais non vulgaire, remarquez-le.
Kévin se redressa et tenta de se retourner mais l’autre lui plaqua l’autre main sur la bouche, tout en lui malaxant la fesse.
— De quoi se remplir ?... J’ai justement une saucisse de campagne qui devrait lui plaire, à ce beau p’tit cul !
Kévin se sentit alors retourner vitement et se retrouva nez à nez avec un mec blond, à l’œil bleu et portant un fin bouc relié à une étroite moustache… et qui s’apprêtait à lui rouler un patin quand on entendit :
— Laisse ce mec, s’te plaît ! Il a obéi à mon ordre et si…
La phrase resta en suspens. Rudy venait de parler et Kévin eut un genre de frisson : il était beau, son homme, quand il faisait preuve d’autorité ! Mais il eut là la surprise de sa vie. Le mec le lâcha et alla ouvrir la porte qui était à l’extrémité du comptoir pour aller se jeter sur Rudy en feulant :
— Toi ! C’est toi que je veux, le beau mec ! Ton p’tit con bouffe c’qu’y trouve, et moi c’est toi que j’bouffe !
— Mmm, mmm ! tenta de gémir Rudy, sur la bouche duquel venait de s’abattre celle du marchand de burgers… qui savait apparemment aussi rouler les patins.
Saisi, Kévin se sentit incapable de réagir : le taulier était tellement plus baraqué que lui ! Et puis… il vit que son homme n’était pas insensible à ce talent local… car il commença à se trémousser… en se frottant le bassin contre celui du mec… qui avait un nomdedieusement beau p’tit cul !
Il pensa vitement que ça l’arrangeait, cet épisode rural… et sauvage, et il se remit à chercher de la bouffe, qui ne trouva pas ; il entra donc dans une pièce ouvrant là et qui était la réserve, et trouva un immense frigo, où il dégota tout ce qu’il fallait pout se faire un p’tit réveillon sympa… même la vodka !
Et il se goinfra sans vergogne, oh, pas de mets de luxe ! Mais assez pour se rassasier… avec la vodka !
Des gémissements fournis lui parvenant de l’extérieur le firent sourire : il n’avait pas besoin d’en savoir plus… Et il songea, doucement, que cette parenthèse serait un bon moyen de rompre cette relation qui traînait sans que l’un ni l’autre osât y mettre fin.
Certes, Rudy était un fort beau mec, pour son âge, et il adorait faire l’amour avec lui… Le niquer, surtout… tant ses fesses étaient fermes et musclées…
Mais… les charmes de ses avances en liquide, au propre et au figuré, semblaient avoir atteint leurs limites et… il voyait dans cette bizarre occurrence le moyen de clore enfin ce louche épisode de sa jeune vie.
Il alla jeter un œil à l’extérieur, pour y voir son homme, les quatre fers en l’air sur le plan de travail, en prendre un maximum dans la rondelle. Ce que Kévin voyait surtout était que le mec avait un matériel qui faisait bien le double du sien… et cette vieille baiseuse de Rudy avait l’air d’y trouver son compte, et bien !
Bien qu’il fût ordinairement plutôt chaud, ce spectacle ne l’excita aucunement… et il se remit de la vodka dans le gosier, non à grandes goulées, mais à toutes petites gorgées : il voulait voir et savoir jusqu’où irait son ex…
Car c’était décidé, Rudy était son ex, désormais. Il pensa un instant se tirer en douce avec l’auto… mais il n’osa rompre de cette façon, qu’il trouva trop rude.
Soudain le taulier décula.
— Tonyyyyy ! beugla Rudy.
Ledit Tony remonta son froc et se saisit de Rudy, qu’il porta vers la carrée, Kévin s’effaçant promptement.
— Tu prends toute la bouffe qu’y a ici, et tu me laisses ton vieux ! déclara le mec en jetant Rudy sur le sofa.
— Eh ! J’ai que trente-huit ans ! gémit Rudy.
— Et moi-trente-sept, parfait ! répliqua Tony.
Qui déloqua vivement Rudy avant de se mettre à poil lui aussi. Oh, la belle bête ! songea Kévin. Qui osa :
— J’voudrais surtout dormir, plutôt que d’aller m’offrir aux coyotes !
— Prends le canapé ici, j’ai mon paddock là-haut ! Mais là, tu nous sers un coup de raide… avant que j’en file un à ton ex !
Kévin se changea illico en serveur et fit gracieusement le service de la vodka. Tandis que Tony remettait son rude engin ès profondeurs d’un Rudy qui semblait s’y habituer… mais ne regarda pas Kévin. Qui goinfra autant qu’il put, avant d’aviser une petite porte, qu’il alla ouvrir : c’était une petite salle de douche. Il se défit et ouvrit l’eau : elle n’était que tiède, mais lui fit du bien.
En ressortant nu, il fut accueilli par un sifflet qui eut réveillé la guerre avec les nations indiennes voisines !
— Putain, le beau p’tit blanc ! — il était de fait que le brun Kévin avait la peau très blanche — s’écria la beauté locale, amène-moi donc ta bite, avec un coup de vodka !
Ainsi fut fait. Le grand rustaud… qui était remarquablement beau, pensa alors Kévin, en le regardant dans les yeux, qu’il avait d’un bleu ciel à faire tomber les séquoias, lampa d’un trait le verre de vodka et fit signe à Kévin de lui mettre la pine en bouche — ce faisant, il n’avait point cessé de bourriquer un Rudy qui gémissait comme une jeune épousée… Vous voyez le tableau.
Et tandis que Kévin se sentait bander sous le rustique coup de langue de Tony, il se prit à songer que là était bien la solution de ses problèmes ! Selon toute apparence, Rudy n’aurait rien à refuser à son bel enculeur — car en sus de sa bite et de ses yeux bleus, il était réellement beau, ce rustre-là !
Aussi prévoyait-il déjà de prendre la tangente au petit matin… Pour l’heure, le programme était différent :
— J’aime bien ta p’tite pine : hop, tu me la mets !
Et le grand blond d’écarter ses fesses d’un geste… engageant. C’était si joli, ce petit val finement ombragé, que Kévin se pencha pour l’aller découvrir de la langue… au grand mugissement de Tony :
— P’tain ! Jamais on fait ça ici, oui, bouffe !
Du coup, ce fut à Rudy de se trémousser, pour sentir en lui les effets du chaud gourdin local… Après un temps de ces fantaisies mondaines, Kévin inséra, facilement, sa fine épée dans le pertuis de leur hôte, qui recommença à bourrer Rudy comme un fou. Ambiance garantie !
Enfin, après un fort laps, voire une petite ère, de ces exercices, Tony commanda, après jouir en Rudy :
— Je vous branle, et vous me giclez sur la gueule !
On s’exécuta sans commentaire… Puis Tony nourrit Rudy et l’abreuva quasiment à la becquée, tant ce pauvre homme avait été secoué…
Avant de le doucher, puis de le monter à bout de bras en sa carrée du dessus. Et Kévin se vautra enfin sur l’antique canapé, heureusement pourvu d’un joli plaid. Pour sombrer aussitôt dans un épais sommeil…
Son réveil fut somme toute assez digne de cette rutilante épopée : c’est par une succion au bon endroit qu’il quitta les bras de Morphée, ou plutôt qu’il passa du dernier rêve offert par iceluy à une réalité tout aussi fantasmatique.
Il soupira longuement avant d’ouvrir un œil, puis deux : ô surprise ! Un garçon noir était en train de le pomper de la plus exquise façon.
— Oh ! T’es qui toi ? finit-il par soupirer.
— Moi ? fit le garçon en relevant le museau, Paul !
— Mais… qu’est-ce que tu fais là ?
— Je te suce, tellement t’es beau !
— Mais… pourquoi t’es là ?
— Je travaille ici.
— Ah !
Kévin regarda le garçon, qui lui parut être de son âge… et qui était une authentique beauté. Et l’air gentil !
— Tu veux me sucer aussi ?
— Oh, je… Non, je crois pas !... Si, si !
Ainsi commença le plus intrépide soixante-neuf de Kévin. La pine du mecton n’étant pas un pâle fétu, il dut y mettre du sien… mais les ronronnements du mec lui prouvèrent sous peu qu’il y arrivait.
— Tu voudrais me baiser ? demanda le garçon.
— Mais…
— Baise-moi, s’te plaît ! Ta queue est si belle… et toi aussi. C’est quoi, ton nom ?
— Kévin.
— Kévin ! Fais-moi l’amour ! C’est si rare, les anges, par ici ! Viens, s’te plaît !
Kévin céda. Paul était le premier noir qu’il voyait de près, et il fut étonné par la douceur de sa peau. Il le pénétra facilement, et le fourra avec allégresse un bon moment, par derrière, avant que le mec se retournât et l’attirât vers lui.
Le sourire de ce mec était étonnant, et Kévin en eut même un instant d’hésitation. Et sans réfléchir, il vint poser sa bouche sur cet éclatant sourire. Violemment.
Jamais connu ça, ce gigolo ! Qui, tout en faisant coulisser sa fine quéquette entre les fesses musclées de Paul, commençait à gamberger…
Il était en rupture de ban, ou presque, avec ses riches parents. Depuis surtout qu’il était avec Rudy. Or ces parents-là avaient des principes… dont l’un était de subventionner des associations destinée à aider les jeunes et pauvres noirs.
S’il quittait Rudy, ce qui était du reste acquis, il devrait se trouver une autre source de revenus… et il n’était point disposé à faire le trottoir… après avoir vécu dans le luxe avec un Rudy qui n’y regardait pas… Bref, le bel et élégant Paul était une solution toute trouvée.
— Tu fais quoi, ici ?
— Comme tout le monde : je m’emmerde, tiens !
— T’as appris des trucs, à l’école ?
— J’ai un diplôme de comptabilité.
— Et tu vends des burgers aux routiers ?
— Et mon cul aussi… mais c’est plus cher !
— Oh, Paul ! s’écria Kévin, saisi, non, non !
Il serra alors Paul de toutes ses forces, avant de souffler :
— Viens avec moi ! J’habite Chicago, et mes parents te trouveront un boulot vite fait.
Quelques phrases bien senties eurent tôt fait de convaincre la jeune beauté noire… et l’on s’en fut en laissant ce mot : « On vous appelle ».
Ce qu’on fit de la commune suivante…. Sans dire où l’on était. Tony n’insista pas pour qu’on vînt récupérer Rudy… qui n’eut d’ailleurs pas droit à la parole.
Revenu à Chicago, Kévin eut le culot d’épater ses parents en leur vantant les mérites d’un Paul dont la beauté et les bonnes manières séduisirent immédiatement ces bonnes gens. Papa s’occupa de lui trouver un poste chez un de ses amis entrepreneurs… et Maman suggéra de lui louer un studio qu’ils avaient, et qui était justement libre.
Autant vous dire que le studio servit à autre chose qu’à dormir ! Mais… il se trouva qu’en y arrivant un jour, Kévin, qui en avait évidemment la clé, tomba sur une mignonne scène de genre : Paul en train de baiser une remarquable splendeur noire. Où Kévin eut cette inspiration :
— Ou je me barre… et je reviens plus… ou je mate.
— Reste ! hurla Paul. J’te… Han !... J’te… dirai !
Kévin se déloqua sans plus de façons que ça et se prit la quéquette en observant les mecs : l’autre était une belle réussite, certes moins beau de visage que Paul, mais plus baraqué. Et le spectacle valait le prix de la place !
Quand tout le monde eut débordé dans les grandes largeurs, Paul s’expliqua enfin, contrit :
— C’est mon cousin John…  qui m’a appris des trucs, quand on était petit, au bled ! Dis-lui, John !
— Excuse-nous, Kévin ! Ça faisait si longtemps qu’on s’était vus… et… Oh ! C’est moi qui ai voulu et…
— Laisse tomber, va. La prochaine fois… j’aimerais juste être prévenu… On bouffe ensemble, ce soir ?
La soirée pizza fut riche en enseignements pour un Kévin qui découvrit que la vie « au bled » n’était pas moins trépidante que celle des boîtes chaudes de Chicago…
Et l’on ne termina pas la soirée sans se mélanger gentiment, comme bien vous pensez. Kévin intrigua après de ses parents pour placer aussi le cousin John… avec succès.
Mais il le laissa se trouver un amoureux tout seul ! Lui avait trouvé le sien. On se maria d’ailleurs dans la gargote de Tony… qui épousa ce jour-là Rudy. Maman mena son joli gendre Paul au pasteur, rayonnante !
Allez dire que la vie n’est pas belle !


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 13-03-2021

Jolie histoire de mélanges inter-ethniques et (limite) transgénérationnels, mais qui ne gênent naturellement personne parmi les concernés, et je m’y trouve bien dans le rôle de Kevin, merci Big Grin

Louklouk, à tous les coups Wink



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 14-03-2021

[Image: wood-3441147__340.jpg]


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 15-03-2021

Première plantation,

[Image: wood-3441147__340.jpg]

— Tu veux voir mon bonsaï ?
— Ton bonsaï ?
— Oui, tu ne sais pas ce que c’est ?
— Un arbre miniaturisé, il me semble.
— Je l’ai reçu hier pour mon anniversaire. C’est fascinant de le contempler.

Je fus très étonné de la demande de Kagamiko, un Japonais qui étudiait dans le même lycée que moi, mais pas dans la même classe. Il lisait souvent des mangas pendant les pauses ; étant moi-même fan, je l’avais abordé et nous en avions parlé. Les siens étaient dans la langue originale et il ne pouvait pas me les prêter. Le dernier qu’il m’avait montré était un yaoi et les images étaient assez explicites sans comprendre le texte.

— Tu veux dire que tu m’invites chez toi ?
— Tout juste, tu as deviné. Cet après-midi, à 14 heures, ça te va ?
— Je devais réviser pour mon bac, je le ferai un autre jour.

Kagamiko m’indiqua son adresse, c’était une maison dans la banlieue chic, près d’un arrêt de tram. J’arrivai à l’heure, je sonnai, Kagamiko m’ouvrit, il avait mis un kimono noir en soie, avec un dragon rouge brodé sur la poitrine. Il me dit qu’il était seul et que je devais enlever mes chaussures. La maison était meublée dans le style japonais, j’étais gêné, il me manquait mes repères habituels. Je suivis Kagamiko qui me mena directement à la salle de bain. La baignoire en bois se trouvait sur une estrade, entourée de grosses pierres. Quelques plantes vertes l’entouraient. Elle était déjà remplie d’eau fumante.

— Nous allons prendre un bain, c’est la tradition chez nous pour recevoir les invités.
— Euh… Tu aurais dû me dire de prendre un slip de bain.
— Tu ne te baignes pas à poil chez toi ? On se lave avant, le bain c’est juste pour la détente.

Kagamiko me montra des sièges bas face à des robinets. Il n’y avait pas de bassin, l’eau coulait directement sur le sol. Le Japonais enleva son kimono, il avait mis un fundoshi blanc dessous, sous-vêtement japonais qu’il ôta aussi. Je regardai sa bite, plus petite que la mienne, entourée d’une belle toison noire. Il s’assit sur un siège et commença à se laver. Mes pensées se bousculaient dans ma tête, j’étais encore vierge à cette époque et c’était la première fois que je me trouvais seul avec un autre homme. Je me déshabillai machinalement et m’assis à côté de Kagamiko qui savonnait sa teub bandée. Je l’imitai et ne tardai pas à bander, moi aussi.

— Tu vois, me dit Kagamiko en passant sa main dans la raie de ses fesses, ce n’est pas une affaire de se laver nu. On le fait tous les matins dans ma famille.
— Tu bandes aussi tous les matins ?
— Ça m’arrive. Si je suis avec mon frère, on en profite pour se branler.
— Tu… tu aimerais qu’on le fasse ensemble ? balbutiai-je.
— Je préférerais te dépuceler sur le futon de ma chambre, si tu es d’accord.

Je restai sans voix, je suivis Kagamiko dans la baignoire, l’eau était très chaude. Ce qui se passa ensuite fut comme un rêve. Il m’avait préparé un kimono noir assorti au sien et un fundoshi. Il m’aida à le mettre, ce qui me fit bander à nouveau. Il me conduisit dans sa chambre où nous fîmes l’amour. Il fut très doux, m’avoua que j’étais son premier amant.

Je quittai Kagamiko en fin d’après-midi. En montant dans le tram, je réalisai qu’il avait oublié de me montrer son bonsaï.



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 15-03-2021

Dans un sens, Kagamiko lui a tt de mm montré un autre truc légèrement miniaturisé par rapport au sien, mais pas au point de ne pas lui donner de plaisir  Wink  Documenté, assez direct, factuel, sinon technique, je pense à Lange129, non ?


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 15-03-2021

Dans les années 55-60, nos frères Japonais commençaient de bien imiter les productions européennes et exportèrent beaucoup de matériels surtout électriques vers nos pays. Qui ne se souvient des premiers magnétoscopes qui rivalisaient, pour ceux de premiers prix, avec les marques d'Allemagne de l'Ouest? Et de certains appareils ménagers issus des environs de Saint-Étienne?
Ici, le «très délicat produit du pays du Soleil Levant» est un hôte absolument remarquable. A-t-il participé aux cours du Bonze-Ail* en son temple de la banlieue de Kobé? Quoi qu'il en soit, la lecture des mangas, surtout le manga nasal («C'est moi, l'manga de la nari♪♪♫ne, quand on est dans les cols bleus, on n'a jamais froid aux yeux!♫♫♪»)l'ont spécialement bien inspiré en cette séance de balnéotaxie préparatrice. J'en voudrais une comme celle-là, surtout en ce moment!
Alors, Gaëtan?
-----------------------------------
*Fils de Gouz-d'Ail, son père et Chalott', sa respectable mère.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 19-03-2021

Les premiers magnétoscopes, c'était plutôt dans les années 70, voire les années 80 pour ceux supportant la couleur. Ou alors, tu penses à des modèles à bande de taille assez monstrueuses, avec peut être une électronique à lampes, comme celui que j'avais vu au lycée vers 1972.

Mais sinon, le premier magnétoscope de mon père a été de marque japonaise: un Sony. C'est moi qui en allant voir dans un magasin avait choisi un modèle Betamax qui avait une meilleure image que le VHS, alors que le VCR (Philips) était le pire des trois.

_____________________________________________________________________

La dernière phrase de ce récit, au sujet du bonzaï que le camarade japonais n'a pas montré m'a bien fait rire. Mais sinon, j'ai eu le même idée que lelivredejeremie sur ce que pourrait être ce bonzaï.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 19-03-2021

Horreur et calamité : relisant l'avis de l'ami Bech, je m'aperçois avoir nommé un appareil reproducteur (hé, sans arrière pensée coquine, SVP! :Smile ) pour un autre .
Mon pauvre esprit pensait "magnétoPHONE" et c'est "....SCOPE"qui est parvenu au niveau de mes doigts fatigués! Et en relisant avant d'envoyer ...à la soumission, ça ne m'a pas sauté aux yeux.
Merci, Bech! et bien à vous tous, lecteurs commentateurs,
KLO.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 21-03-2021

Deuxième plantation,

[Image: wood-3441147__340.jpg]

Il est bien gentil, monsieur Miyagi, mais tailler ses arbres lilliputiens… ça me stresse toujours un peu. J’ai peur de faire mal !

Monsieur Miyagi, c’est notre voisin, un gentil petit vieux japonais. C’est un peu comme un grand-père, pour moi qui n’en ai jamais eu.

J’avais douze ans quand on a emménagé, ma mère et moi, suite au décès de mon père. Elle voulait un nouveau départ, loin des souvenirs qui nous faisaient souffrir. Aussi, elle a mis 600 km de distance avec notre ancienne vie, en acceptant une mutation dans le sud. Il y a maintenant quatre ans de cela.

Pour me faire de l’argent de poche, j’effectue divers travaux chez les voisins et principalement chez mon papy de cœur. À croire qu’il a constamment quelque chose à bricoler dans sa maison. C’est vrai qu’elle est relativement grande et son jardin zen est impressionnant, on se croirait au Japon dés que l’on passe la clôture qui l’entoure. Et l’intérieur mélange la modernité avec le style ancien du soleil levant. C’est magique !

Bref, tout ça pour dire que sa dernière trouvaille, dans la liste des travaux de grandes vacances, c’est de m’avoir confier la taille et l’entretien d’une partie de ses bonzaïs. Bon, depuis la dizaine de jours que je manie les différends ciseaux, je suis un peu plus confiant… mais quand même, ça me paraît si fragile !

Après faut nourrir les koïs du bassin et puis j’attaque le gros boulot de la semaine, une chambre à repeindre et remeubler avant l’arrivée de son petit-fils du Japon – fin juillet. Il viendrait pour faire ses études ici, dans un établissement réputé. Mais, si j’ai bien compris les demi-mots, la décision ferait suite à des problèmes personnels. Lesquels ?
Mystère !

Il s’appelle Kichirou et la signification de son prénom, c’est « un fils chanceux ». J’aime assez, c’est plus original que Daniel. Son père lui ayant toujours parler en français, il n’aura pas de difficulté à suivre – puisque, lui est né ici, avant de partir travailler dans le pays de ses ancêtres et y fonder une famille.


Je suis curieux de voir à quoi il ressemble en vrai, le cadre photo que j’ai vu, montre un ado de mon âge en tenue traditionnelle au milieu de ses parents, je dirai qu’il est plutôt mignon. Mais c’était difficile de juger ainsi. J’espère juste qu’il n’est pas trop coincé dans leurs traditions. Quand je pose des questions à monsieur Miyagi, il ricane et me répond constamment :

— Patience, Daniel, patience… tu le verras bientôt !


***

Ça y est ! monsieur Miyagi est parti à l’aéroport chercher Kichirou. 

Je suis occupé dans le jardin quand ils arrivent .
C’est une jolie tête de tifs noirs geai qui sort en premier de la voiture, dessous apparaît un sourire banane sur sa frimousse cuivrée et ses yeux bridés sont comme ceux de certains félins, hypnotique ! D'ailleurs, il en a aussi la démarche, souple et légère !

Je me sens con, tout d’un coup… j’étais resté focaliser sur son kimono et, là, il est plus à la mode que moi ! Il est habillé d’un sweat à capuche rose pâle ‘NASA’, d’un jeans baggy et de basquettes Nike rouges du dernier modèle.

— Bonjour. Toi tu dois être Daniel. Sofu (grand-père) m’a parlé de son ‘petit protégé’ moi c’est Kichirou, mais tous mes amis m’appelle Kichou. J’espère que tu en feras partie. Dit-il sans l’ombre d’un accent.

—  Alors, bonjour Kichou. Bienvenue parmi nous.

Son grand-père nous demande de prendre ses bagages pour les porter dans sa chambre. Et c’est en bavardant que nous faisons ouvrage.

***

Kichou peut être de la plus exquise politesse avec les gens – ma mère le trouve ‘adorable’. Mais avec moi, il est du genre assez extraverti et n’a pas la langue dans sa poche. Même qu’il est souvent assez limite dans ses propos. C’est un fameux rigolo et on se marre bien.

On dirait qu’on se connaît depuis des années, alors qu’il n’y a qu’une douzaine de jours qu’il est là. J’ai vraiment l’impression qu’il y a un sacré feeling entre nous… et… un peu plus ! je n’arrive pas à m’expliquer cette sensation.
Mais je me fait surement des films. De toute façon, déjà en temps normal je suis plutôt timide… alors, pour ça, ça attendra encore un bon moment avant que j’en parle à l’intéressé !

J'ai fini par accepter que mon orientation sexuelle aille vers les hommes, mais je ne suis pas prêt à en parler avec quelqu'un. Même à ma mère j’ai toujours rien dis. Pourtant nous sommes proches.
Néanmoins, il me faudra faire un coming out tôt ou tard.

Kichou pratique différents arts martiaux, tous les matins quand j’arrive après mes corvées extérieures, Kichou a déjà fait deux heures d’entraînement. Son grand-père lui ayant trouvé de l’occupation en journée et souvent avec moi. Du coup, hélas, je n’ai pas encore eu l’occasion de le voir en action.

Monsieur Miyagi a bien choisi sa journée pour être absent jusqu’à la soirée, la clim de sa voiture va être mise à rude contribution.

Aujourd’hui, c’est la canicule, il fait une chaleur quasi insoutenable, heureusement, je suis vêtu léger, léger : des tongs aux pieds, un marcel bien échancré et un short de sport sans rien dessous.

Il est dix heures quand j’arrive et comme je ne vois personne, je crie après mon nouvel ami.

Kichou sort du dojo où il devait finir de s’entrainer.
J’ai un choc au cœur… il n’a sur lui qu’un court short de satin noir, son corps, quasi nu, est couvert d’un film de sueur et les perles de transpiration qui coulent sur son torse étincellent au soleil. Quelques mèches collent à son front.

Wow qu’il est beau, comme ça !

Il me dis bonjour et me fait un signe de la main pour que je le suive puis fait demi-tour. Là, mes yeux se rivent sur les fesses bien rondes de ce jeune athlète. Il est vraiment bien foutu.

Il a un cul qui ferait bander n’importe quel homme et doit rendre jalouses bon nombres de femmes.

D’ailleurs, quand on arrive dans la cuisine, sans que je m’en sois rendu compte, j’ai un fameux début d’érection.
Évidemment, dès qu’il se retourne en me demandant si je veux aussi du jus d’orange, ça ne peut lui échapper. 

— J’avais bien deviné, tu es comme moi mon beau rouquin… quelle chance !

Fait-il d’un ton rauque.
Moi, je suis figé sur place, ses yeux me font frissonner, c'est comme deux flèches sur moi qui me dévisagent d’une façon gourmande.

Sa mine enjouée et son sourire teinté de lubricité, alors qu’il m’attire à lui, finissent de me faire bander à fond et quand il m’enserre dans ses bras pour me rouler une pelle, il frotte sa trique sur la mienne et…



Mais bon ! Je vous donnerai des détails une autre fois.

fin



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 21-03-2021

Joli exercice de pastiche, mais 2-3 coquilles m'interdisent de penser qu'il sorte de l'anthologie de Lange lui-mm. Ceci dit, c'est doux et implicite, puis la description du corps du mignon garçon nippon après son entrainement fait bien assez rêver  Smile

Je dois bien supposer et espérer que Kichou et 'Daniel' trouveront l'équilibre d'énergie - retenue - de la pratique des arts martiaux et de délicatesse nécessaire à l'art du bonsaï dans leur recherche du plaisir (déjà pour le Français en tout cas, vu qu'il doit bien y avoir eu une raison pour l'exil du fils du soleil levant  :Smile )



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 21-03-2021

Puisque nous "parlons Japon", ces passages me remettent en mémoire un petit ouvrage que mon frère aîné, de 10 ans plus âgé et déjà bien parti question judo (il devait avoir atteint le 2e dan à l'époque vers 1956) m'avait remis : «Le ZEN dans l'art du tir à l'arc». En ces temps "reculés"  Big Grin , ce petit mot de trois lettres n'avait pas encore atteint le degré de notoriété que nous connaissons. Interne chez les Frères, je lisais ce livret en essayant de comprendre le sens de ce néologisme. J'en retins la technique de préparation mentale du tireur et j'appris que ce dernier étirait la corde et le bois au-dessus de sa tête et décochait la flèche sans regarder la cible qui se trouvait carrément à sa gauche  la ligne de ses épaules bien dans l'axe le reliant au but.  Et la flèche atteignait le centre sans coup férir!
Si maintenant je reviens au texte ci-dessus, je vois quelques rapprochements. 1) Préparation mentale : elle a commencé  il y a assez longtemps pour Daniel et sans doute pour l'enfant du Soleil Levant.
2) Préparation physique : effectuée des deux côtés (Dojo pour Kichou- Presque...Michou!- le jardin pour Daniel).
3) Le Zen : il vient d'un seul coup, sans crier gare, dans les fines culottes des deux gars. Et c'est source de bonheur qui va s'amplifier très rapidement. Ils vont pratiquer le tir à l'arc bien bandé, si j'ose écrire sans vulgarité et décocher  plusieurs jets car ces deux-là, ce sont des...flèches!
Pour ce texte, j'ai pensé à l'instigateur de ce fil : Monsieur Fablelion. Brûlé-je?
Bien à vous tous,
KLO.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 22-03-2021

On pourrait aussi imaginer un rapport entre la philosophie zen de détachement des choses matérielles, et celle du tantrisme qui dégage le spirituel du physique. Et dans le récit, un Kichirou triomphant de la retenue de sa jouissance se retirer 'intact' du corps de l'ami européen couvert de ses propres sécrétions.
JP 1 - FR 0
Big Grin


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 27-03-2021

Coucou les gens,

Je livre l'ordre des auteurs par récit. Ce qui donne comme "nominationnés" :

Le hors-série – Louklouk, Gargote de nuit

1 - @ Lange128
2 - [member=54]fablelionsilencieux[/member]

@ Lange128, c'est ton tour, nous attendons ta photo !

Merci de choisir une photo du web et copier le lien de celle-ci style :
http://--------etc----------.jpg
pour pouvoir faire le transfert. (ça ne fonctionne pas avec un document ne finissant – ou n’intégrant pas – .jpg, du moins pas de façon à être intégré au texte, à ma connaissance)


Au format inférieur à 700Xxxx, pour pouvoir faire le transfert sans sortir du cadre. (mais pas trop petit non plus)