Entre ombre et lumière (gay, ados, terminé) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Entre ombre et lumière (gay, ados, terminé) (/showthread.php?tid=68) |
Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - Philou0033 - 14-03-2021 Bonjour, Oups, j'en ai encore la chair de poule ! J'ai les yeux humides, car je sais trop bien ce que c'est que de perdre un être cher et de se retrouver devant une dalle funéraire ! Se sont des choses qu'on ne devrait pas vivre ! Merci [member=201]inny-2[/member] Philou Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - inny-2 - 14-03-2021 6 - Julien : Un cap difficile - Il était sympa, ce film, dit Laurent tandis que nous sortons du cinéma. - Ouais, confirme Yann. - Ça t'arrive de ne pas être d'accord avec Laurent ? Le taquine David. Il réfléchit un instant. - Euh... non. Nous éclatons tous de rire. - Vous êtes vraiment bien ensemble. Je suis vraiment content pour vous. Je vois Yann faire grise mine. - Qu'y a-t-il ? - Mes parents déménagent après la mi-aout, ils vont vendre la maison. Je n'ai pas le choix, je vais les suivre. Stef va s'installer dans un petit studio avec Isa, en attendant de trouver quelque chose de plus confortable. - Mince... - Ça a l'air de devenir sérieux, entre eux, dit David. - Quoi ? Ouais... mais nous deux... - Eh, on se reverra, dit Laurent. - Le temps passe trop vite quand il devrait rester immobile. - Raison de plus pour profiter au maximum de celui qui nous reste. - Ça va être court... juillet se termine déjà. - Vous voulez bien nous excuser ? Il faut que je lui fasse oublier ses idées noires. Visiblement, le film n'a pas suffi. - Non, ça ira. Je ne vais pas gâcher cette occasion où nous sommes tous ensemble. Vous comptez tous beaucoup pour moi. - Tu sais, je comprends bien, dit David. On peut aller se prendre un verre, dit-il en se tournant vers moi. - Merci, mais j'ai pas vraiment soif. - Toi aussi ça n'a pas l'air d'aller. - Ouais... je me suis mangé un râteau avec Fabien. - Ah... désolé... - Je réfléchissais au fait de m'ouvrir à mes frères... mais j'ai fait un horrible cauchemar cette nuit dans lequel ils me chassaient... je ne crois pas que je suis prêt à le leur dire. - Tu n'as pas à te forcer, Ju. Rien ne t'oblige à le leur dire. - Ça s'est passé comment avec Fabien ? Je repense à ce fameux jour... - T'as jamais eu envie d'essayer ? - Euh... non. Non, vraiment pas. - Bon... on reste amis ? - Bien sûr, Julien. - Merci. - Pas de quoi. Et... - Oui ? - Si jamais je changeais d'avis, tu seras le premier informé. Il fait vraiment des efforts pour moi... - Ça marche ! - Ah, je préfère vraiment te voir sourire. - Voilà comment on s'est séparés. - Ça aurait pu être pire, dit David. - T'en loupes pas une, toi, dit Laurent en secouant la tête. - Je sais... - On restera en contact, de toute façon, dit David. - Pas pour moi, répond Yann. Je n'aurai pas de téléphone avant un moment, et mon ordi est mort. - Tu nous écriras. - Ouais, pour ça pas de problème. - Essaie de ne pas mettre trop de passion dans celles que tu écriras à Laurent... elles pourraient s'enflammer en route. - Très drôle. - À propos de flammes... il fait vraiment trop chaud, ici. Si on allait à la piscine ? - Ça roule ! Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - Philou0033 - 14-03-2021 Bonjour, Pauvre Yann, il va devoir suivre ses parents! C'est un coup dur pour lui et Laurent! Yann ne peut pas s'en ouvrir à ses frères, il semble qu'il serait rejeté! Dû moins c'est ce qu'il pense suite à "un rêve"! Julien se confie aussi, il a pris un râteau de Fabien, il est donc toujours "seul". Pas évident de se changer les idées, peut-être que d'aller à la piscine ça marchera! Merci [member=201]inny-2[/member] Philou Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - inny-2 - 16-03-2021 7 - David : Inimitiés - Ça n'a pas l'air d'aller ? - Ça ne va pas du tout... Pascale n'a effectivement pas l'air d'avoir le moral. - Qu'y a-t-il, dis-je, la prenant instinctivement dans mes bras tant elle me semble triste. J'ai à peine le temps de me dire que je vais trop loin, qu'elle me serre dans les siens en réponse. Ouf... j'ai toujours peur de faire quelque chose qui la braquerait contre moi... - C'est compliqué, Dave... je... je voudrais tellement t'en parler, mais ce n'est pas possible. - Quoi ? - Je veux... je veux rester avec toi, ne plus voir ni Annie ni mon frère ni plus personne, rien que toi, s'il te plaît. - Bien sûr, pas de problème. Tu peux rester ici aussi longtemps que tu veux. - Même plusieurs jours ? Mais que se passe-t-il donc ? - Toute ta vie, si besoin est, mais je ne pense pas qu'on en arrive là. - J'espère bien, dit-elle en retrouvant un semblant de sourire. - Voilà qui est mieux, dis-je en suivant du doigt la courbe ainsi formée, qui s'élargit encore un peu. Je vais prévenir mes parents. - Ça ne va pas les déranger ? - Tu me trouve serviable, Pascale ? - C'est peu de le dire... - Mes parents le sont encore plus. - J'ai du mal à y croire... - Tu n'en reviendras pas, dis-je en lui adressant mon sourire le plus rassurant. Sitôt sorti, mon expression redevient grave. Je me demande dans quel pétrin elle s'est fourrée... quoi qu'il en soit, si la seule façon de l'en sortir est de m'y fourrer aussi, qu'il en soit ainsi. Que se passe-t-il donc avec Annie et avec son frère... Steve est son frère jumeau, impulsif, colérique et très possessif. Serait-ce... nan, j'imagine des conneries, il faut que j'arrête d'essayer de deviner sans la moindre information. Entre frère et sœur, on ne peut pas être possessif à ce point... il s'agit forcément d'autre chose. Peut-être que Steve a des visées sur Annie et compte l'atteindre à travers sa sœur ? Un peu compliqué comme plan... non, il va me falloir attendre d'avoir plus d'informations. Mes parents ne voient aucun problème à héberger - et protéger - Pascale pendant quelques temps. Je remonte, satisfait, et retrouve mon amie avec un nouveau sourire. - Ils sont d'accord, ma mère prépare la chambre d'amis pour toi. - Oh, c'est vraiment gentil, merci. - Je t'en prie Pascale, je ferais n'importe quoi pour toi, tu n'as qu'à demander. - Tu es un ange, mais je ne veux pas te déranger. - Tu ne me dérange absolument pas, bien au contraire. Et puis on est en vacances, qu'est-ce que je pourrais bien avoir à faire d'autre ? Alors n'hésite pas, surtout. - Je voudrais bien mais je ne peux pas... je suis perdue, de toute manière. - Ne dis pas ça. On a toujours la possibilité de prendre un nouveau départ. - Non, pas toujours, pas quand certains font tout pour t'en empêcher. - Qui donc ? - Je préfère parler d'autre chose... au moins ce soir. - D'accord, comme tu voudras. Détends-toi, dis-je en la reprenant dans mes bras. Ici, tu es en sécurité. Si quelqu'un veut te faire du mal, il faudra qu'il me passe sur le corps. - David... j'ai peur que tu ne puisses pas me protéger éternellement... - Je ferais tout pour toi. - Ne dis pas des choses que tu ne penses pas. - Je les pense ! - Ça me touche beaucoup, David, mais j'ai bien peur que tu ne puisses faire la seule chose qui puisse me sauver. - Tu sous-estime ma détermination à te protéger. - Tu sous-estime le problème. - C'est vrai que je ne sais pas ce qui se passe. - Je ne peux vraiment pas te le dire, Dave. Je regrette... mais c'est beaucoup trop pour moi. - Pas de souci, je ne te forcerai pas à le dire. Juste une chose... c'est à cause de Steve ? - Oui. - Il ne passera pas le seuil de cette porte. - Tu crois que ça l'arrêtera ? Tant que je vivrai, il ne renoncera pas. - Il entendra parler de moi, alors. - Il est sourd à tout autre langage que la violence, et il est très fort... - Mouais... mais bon, que pourrais-je faire d'autre ? Je ne veux pas qu'il t'arrive du mal. - Je ne vois qu'une chose, mais... - Quoi ? - Non, ce n'est pas une bonne idée. Définitivement pas une bonne idée. Même si j'en rêve depuis des semaines... - S'il y a un moyen de t'aider, je le ferais. Quoi que ce soit, je te l'ai déjà dit. Elle relève la tête, semblant comprendre à quel point je tiens à elle. - Mieux vaut que je ne te donne pas cette idée. C'est un fantasme, pas une solution. - Dis toujours. - Non, Dave... je tiens trop à toi pour ça. - Et moi je tiens trop à toi pour te laisser souffrir. Alors dis-moi ce que je peux faire. Elle semble finalement se résigner. - Tu le tuerais pour moi ? - ... - Je t'avais bien dit que ce n'était pas une idée acceptable. - Qu'est-ce qu'il t'a fait ? Qu'est-ce qu'il a bien pu te faire pour que tu veuilles sa mort ? - Non, non, je ne veux pas te le dire, j'aurais dû me taire dès le début, ça aurait mieux valu. - Que t'as-t-il fait ? S'il a osé te faire du mal... je te jure que je le tuerai. Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - Philou0033 - 16-03-2021 Bonjour, Pascale est chez David. Elle est triste mais elle a surtout peur ! David, le gars au grand cœur la prend dans ses bras. Il veut la protéger et c'est semble-t-il à cause de son frère Steve! Elle refuse de dire quoi que ce soit. David lui n'a pas envie de la braquer et se limite dans ses questions! Pascale va normalement rester quelques jours dans la famille de David. Merci [member=201]inny-2[/member] Philou Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - KLO7514 - 16-03-2021 Après l'épisode chocolaté plutôt réjouissant pour les deux loulous, la grosse et irréparable cata! pour ce pauvre , infortuné Kévin! Une des pires choses qui puisse arriver à un jeune : perdre celui (ou celle) qu'il aime d'amour vrai. J'ai bien peur que son deuil ne se fasse pas facilement... Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - inny-2 - 16-03-2021 C'est Franck qui cherchait Martin. Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - inny-2 - 16-03-2021 8 - Yann : Conseil de guerre - Tu n'es pas sérieux, David ?! - Bien sûr que non. Je ne suis pas un meurtrier. - Tu lui as menti ? - Je... je veux savoir ce qui se passe dans cette histoire. Je suis complètement perdu. Je ne le sens vraiment pas... je voulais simplement savoir comment elle réagirait. Elle l'a pris assez mal... elle m'a dit qu'elle me perdrait si je faisais une bêtise pareille, et qu'elle ne le supporterait pas. - Bon... - On a fini par se dire qu'on était tous les deux fatigués et que ça nous faisait dire des bêtises, on s'est séparés et on s'est couchés. Le lendemain, j'ai décidé de passer vous voir. - Pfff... quelle galère. Elle ne t'a rien dit, donc ? - Non, rien. - Il est bien sûr hors de question de tuer qui que ce soit, et encore moins de nous expliquer avec Steve. On ne connaît que trop son caractère, et même si je rêve de me venger pour la raclée qu'il m'a mis, cette fois où... - Où il a failli te tuer, complète Julien. Laurent regarde dans le vide. Je comprends qu'il revit ce qui s'est passé, et à le voir serrer les poings, il n'a visiblement toujours pas digéré ce qui lui est arrivé. - Calme-toi, Lo. Il n'en vaut pas la peine. C'est un abruti fini... mais il est très fort. Je pouvais toujours cogner comme une brute, c'est à peine s'il s'en rendait compte. Méfie-toi, Dave, s'il se pointe chez vous, je ne sais pas si ton père pourra l'arrêter. - Il vaut mieux que j'y aille, dans ce cas. - Elle n'est pas en sécurité chez toi, dit Laurent. Il va filer droit chez toi. On a de la place chez nous. On peut l'héberger sans problème. - Tu as raison. Merci. - Je préviens mes parents, le temps que tu la ramènes ici. - Je viens avec toi, dit Julien. Si on le croise, on ne sera pas trop de deux. - Merci. Je les regarde partir, puis me tourne vers Laurent. - Tu ne l'invites pas ici parce que tu as envie de voir arriver Steve, n'est-ce pas ? - Hein ? Non, je n'ai pas envie de passer de nouveau un sale moment sous ses coups. Mais il n'a aucune chance de deviner qu'elle est ici, ce qui nous assurera qu'elle est en sécurité. - C'est déplorable qu'on ne puisse pas faire confiance à la police, dans cette affaire. - Il ne vaut mieux pas attirer l'attention sur nous... - Tout à fait. À ce propos... je te rappelle que Steve est au courant pour nous deux. Il risque de nous causer des ennuis s'il se doute de quelque chose. - Tu as raison. Autant garder un profil bas. - Oui... - Bon, je vais parler de tout ça à mes parents. - Je dois rentrer... les miens râlent parce qu'ils ne me voient quasiment plus. Je n'ai pas besoin qu'ils soient trop énervés contre moi. - Tu as raison. À bientôt mon amour. Je l'embrasse tendrement. - Ça me fait toujours un effet fou quand tu me dis ça. - Quoi, « À bientôt » ? - Idiot ! Dis-je en éclatant de rire avec lui. Je sors de la chambre, mais il m'attrape par derrière, enserrant mon torse et mes bras, et dépose un baiser dans mon cou qui m'électrise littéralement. - Si tu continues comme ça, je ne réponds plus de rien... je ne demanderais pas mieux, mais on a à faire. - Ouais... je t'aime. - Je t'aime. Nous échangeons un autre baiser puis je descends avec lui, je dis au revoir à ses parents et quitte la maison. Depuis le seuil, je vois s'éloigner une silhouette familière. Michel ? Oui, c'est bien lui. Il s'en est fallu de peu qu'il me voie sortir de... une minute, pourquoi je devrais me sentir coupable ? Je dois être plus nerveux que je le pensais. Laurent est mon copain, à ses yeux. Je m'éloigne dans la direction opposée, vers chez moi. Je ne veux plus jamais rien à voir avec Michel. C'est trop dangereux... Il y a trop de risques que ça dégénère. - Eh ! Yann ? Eh merde... Je me retourne vers lui. - Ah, Michel... salut ! - D'où tu sors ? - J'étais chez Laurent. Mon frère sort avec sa sœur, et j'ai l'impression que c'est bien parti entre eux. - Ah ouais ? Et tu lui sers de chaperon à ton frère ? - Ha ha. Laurent est un bon copain. Et toi, tu n'es pas avec les autres ? - Nan, mais on se retrouve ce soir, à la cave. Tu viens ? - J'aimerais bien, mais mes parents font vraiment la gueule en ce moment, je... - Mais tu les emmerde, tes vieux ! - Je suis désolé, mais je ne peux pas encore me permettre de les emmerder. Quand je pourrai me débrouiller seul, je leur dirai en face ce que je pense d'eux avant de claquer la porte, mais en attendant, je ne peux pas. - Mouais, je vois... bon, quand t'en auras marre de traîner avec eux, tu sais où nous trouver. - Ouais, pas de problème. - Et ta copine, tu l'as baisé, ça y est ? - Quelle copine ? Dis-je étourdiment, pris par surprise par sa question. - Comment ça quelle copine ? Celle dont tu nous parlais sans arrêt. Même ton frère m'en a causé. Il faut que je rattrape ça vite fait... - Ah, celle-là ? Une conne, c'est tout. J'en trouverai une autre. - Ça s'est mal passé ? - Ouais... complètement coincée, j'ai laissé tomber. Quand je pense au temps que j'ai perdu avec elle... je préfère l'oublier, tu vois, elle en vaut pas la peine. Comme les mensonges me viennent facilement... il suffit de parler comme lui, de penser comme lui, et ça passe. - C'était qui alors ? Laurence ? Tu m'avais dit que tu la voulais, un soir. - Euh, elle, j'aurais bien voulu me la faire, mais ce gars, je sais plus son nom... - Mais c'est vrai, comment ai-je pu oublier François ! Tu m'as surtout tendu un piège... heureusement que radio potins tourne a plein régime au lycée... - Il jouait dans l'équipe de rugby du lycée, j'ai pas eu le cran de m'opposer à lui... - Ouais, hein ? T'as qu'à faire plus de sport, dit-il en me filant un coup de poing dans le ventre pour rire, puis un deuxième un peu plus fort. Je bloque mes abdos, bien décidé à ne pas paraître faible à ses yeux. Ce serait dangereux... sembler craindre ses coups pourrait lui donner des idées. - Tu joues à quoi là ? - T'as peur de rien, pas vrai ? - On a tous peur de quelque chose. - Peut-être, ouais. On a tous plus ou moins peur de mourir, par exemple. - C'est vrai... - C'est quoi qui te ferais le plus peur ? J'y réfléchis. - Il paraît que la mort par le feu est la plus horrible qui soit... ça me fout les jetons, je dois dire. Et toi ? - Moi ? Je peux te dire qu'il y a des trucs que tu peux vivre qui sont pires que la mort. Je me souviens de ce qu'il m'a raconté... ce qu'il a vécu avec son père. Quelle chose horrible. - Changeons de sujet... moi j'aimerais bien que tu viennes nous rejoindre ce soir. - Je t'ai déjà dit... - T'es un homme ou une femmelette ? - C'est pas ça la question ! - C'est la question que je te pose. - Je suis un homme bien sûr. T'en doutes ? Je me demande ce qu'il va répondre... je crains ce qu'il peut avoir à dire, mais au moins, je serai fixé. - Bah ouais. - Hein ? - Tu préfères faire le bon petit chien chien auprès de tes parents que les défier... - Pourquoi j'irais vous voir ? Je ne suis pas à tes ordres ! - Si tu préfères qu'on te considère comme une femmelette, libre à toi. - T'es trop con. - Qu'est-ce que t'as dit ? - T'essaie de faire quoi là, c'est ma vie, pas la tienne. Mêle-toi de tes affaires. Il me regarde un moment, puis éclate de rire. - Tu sais quoi ? C'est trop facile de te faire sortir de tes gonds. C'en est désespérant. - Tu... - Bon, allez, salut. Amuse-toi bien. - Euh, salut... Je le regarde partir en secouant la tête, incrédule. Décidément, il est vraiment trop bizarre. - Et à ce soir ! Dit-il en se retournant. - Crève ! J'entends son rire s'éloigner. Je soupire et rentre chez moi. Mais j'entends courir derrière moi. C'est encore Michel... Au secours... - J'oubliais... si t'as envie de revoir Mireille, n'hésite pas OK ? - Ah, ouais, pas de problème ! Pas pour tout l'or du monde... Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - Philou0033 - 16-03-2021 Bonjour, Conciliabule entre les garçons. Yann discute avec David concernant Steve et Pascale. Il serait bien que Pascale puisse venir chez Laurent car Steve ne pensera pas venir le rechercher là. Julien et David quitte la maison pour s'occuper du transfert de Pascale. Yann et Laurent s'embrassent et Yann quitte la maison. Michel, oui Michel vient juste de passer juste devant la maison de Laurent. Toujours provocateur Michel pousse Yann dans ses retranchements. Difficile de savoir ce que Michel à en tête. Il veut que Yann vienne au soir à la "cave". Yann résiste mais il se fait presque griller au sujet des "filles". Que faisait Michel dans le coin de chez Laurent ? Si doute-t-il que Yann et Laurent son ensemble ? Merci [member=201]inny-2[/member] Philou Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - inny-2 - 17-03-2021 Livre VII - Août 2002 : L'ombre de Michel Introduction J'ai pas encore pris ma décision. Si je veux en finir avec mon passé, je dois l'affronter en face. Ne t'en déplaise, Inny. Je sais bien que tu penses qu'on ne doit pas regarder en arrière si on veut pouvoir bâtir son futur, mais le poids de certains secrets peut entraver ta progression à tel point que tu n'as pas le choix. Toutefois... ce secret peut être si lourd que... Pfff... Pourrais-je seulement regarder Alex en face et lui dire que... - Je suis de retour ! - Hein ? Je ne t'ai pas entendu arriver. - Tu es tellement concentré sur ton récit... qu'est-tu en train d'écrire cette fois ? - Oh, euh... Je tente de fermer le document mais dans ma précipitation, clique sur le bouton imprimer. Pas bon... surtout qu'Alex est maintenant entre l'imprimante et moi, et qu'il récupère la feuille à l'instant même. Ses sourcils se plissent à la lecture des quelques lignes que j'ai tapées pour mes notes personnelles. Je ne sais pas vraiment pourquoi je me donne cette peine. Peut-être qu'en fin de compte... j'ai réellement besoin de mettre une fois pour toutes mon passé à plat. Mon véritable passé. Celui que le retour de ma mémoire m'a révélé. Au-delà des mensonges que je me suis forgé pour me protéger. - Yann ? - Je sais... je viens tout juste de prendre la décision de tout révéler. De dire ce qui s'est réellement passé quand j'ai tué Michel. De faire ce que je n'ai pas pu faire à l'époque : affronter la vérité. - Quelle vérité ? - Laisse-moi le temps, s'il te plaît. C'est... dur. Je pense pouvoir arriver à l'écrire... mais te le dire en face... - Tu fais face à l'écran, là. - Ne joue pas sur les mots. - Yann... n'as-tu pas suffisamment eu de preuves ? Ne sais-tu pas à quel point je t'aime ? J'ai moi aussi fait des choses que je regrette amèrement, tu le sais. Des choses vraiment peu ragoutantes. Parfois, mon esprit revient sur cette époque, et... et le seul truc qui me permet de tenir, alors, c'est toi. - Alex... tu es ce qui me permet de tenir, moi aussi. Je ne conçois même pas de pouvoir vivre sans toi. - Je continuerai à être ton soutien, Yann. Quel que soit ton passé. - Merci. - Alors, que s'est-il passé ? - Eh bien... Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - Philou0033 - 17-03-2021 Bonjour, pas grand chose à dire, ne connaissant pas le début ! Yann et Alex sont ensembles et Michel a été tué! Merci [member=201]inny-2[/member] Philou Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - KLO7514 - 18-03-2021 Du passé, ne faisons pas (trop) table rase, contrairement à cet hymne politique qui fit les délices de certains (qui en abusèrent quelque peu sur le dos de ceux qu'ils dominaient). Nous savons que le Michel en question voulait immoler Yannick justement en le brûlant. On peut supposer que cet être nauséabond avait découvert la vraie nature de Yann et que celui-ci, entravé, avait réussi à se dégager miraculeusement et s'était échappé. Il avait, hélas, rencontré "le" Michel qui revenait avec un bidon d'essence puis, miraculeusement par une sorte de "triplement de personnalité" et grâce à «l'Autre», avait réussi à retourner contre Michel l'arme que celui-ci avait exhibée, le laissant occis sur une petite allée, si je me souviens bien. Et puis , suite certainement à un grave accident, il ne se souvenait de rien si bien qu'il lui fallut aller forcer la porte de la bibliothèque de la ville pour y consulter les journaux. Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - inny-2 - 18-03-2021 J'ai choisi de publier la totalité de l'histoire, mais je ne suis pas certain que les introductions 8 ans plus tard à chaque début de livre apportent quelque-chose. Quant à la mort de Michel, si effectivement dans les souvenirs de Yann lorsqu'ils sont revenus, c'est comme Klo7514 le raconte, on aura dans quelques chapitres un autre version. Il y aura toujours un bidon d'essence, mais les choses se passeront de manière plus banale et moins légitime défense pour Yann. Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - inny-2 - 18-03-2021 1 - Yann : Dans les rets du destin Je me penche un peu plus sur l'écran de l'ordinateur de Laurent. - C'est sacrément osé quand même. - C'est ça qui fait toute la saveur de la chose. - Oui, mais quand même. Tu ferais ça, toi ? - Je ne suis pas assez souple... regarde, là. - Oh la vache ! - Je ne peux qu'imaginer la jouissance qu'il doit ressentir, dit Laurent alors que la vidéo se termine. - C'est clair, quand on a risqué sa vie comme ça en escaladant une falaise sans corde ni rien, et à toute vitesse en plus, arriver au sommet doit vraiment faire quelque chose. - Tu te sens réellement vivant. - Ouais... mais bon, il y a quelque chose de nettement moins dangereux qui me fait sentir très vivant, moi aussi. - Ah oui, et c'est quoi ? Plutôt que de répondre, je l'embrasse tendrement, celui qui a tout changé dans ma vie. Je m'abandonne à son étreinte, ressentant la chaleur de son corps, sentant son odeur qui m'émoustille toujours autant, et laissant mon corps réagir, comme toujours, au contact du sien... lorsqu'on frappe à la porte. Nous nous séparons aussi sec, et m'efforce de masquer la déformation déjà bien visible de mon jean. Je remonte une jambe sur ma chaise et l'enlace de mes bras. - Oui ? Dit Laurent. - C'est Stef. - Entre. - Ça se passe bien, tous les deux ? - Oui, très bien, merci. Laurent m'a montré une vidéo vraiment dingue. - Ah, oui ? - Tu veux voir ? C'est là. Tandis que mon frère regarde, de plus en plus stupéfait, je sens avec soulagement mon sexe reprendre des proportions plus sociables. Si tant est que ça se dise, mais vu que personne ne lit dans mes pensées, je m'en fiche pas mal. - C'est pas moi qui ferait ça. - Nous non plus, mais c'est impressionnant. - Je venais vous proposer d'aller au ciné tous ensemble. - On y a été la semaine dernière, y a quoi de neuf ? - Je vais regarder, dit Lo qui, quelques instant plus tard, est en train de regarder le programme sur le net. - Je suis dégouté que le mien soit en panne. - Je t'en aurais bien payé un, mais c'est un peu au-dessus de mes moyens. - T'en fais pas, c'est gentil, mais je me débrouillerai. - Hum... je ne vois rien de vraiment intéressant. - Voyons voir... ouais, tu as raison. Vous n'avez qu'à y aller tous les deux, en amoureux, dis-je à Stef. - Je crois que c'est ce qu'on va faire. Laurent, je voudrais demander quelque chose à Yann... - Je vous laisse. Il s'agenouille près de moi. Quand il fait ça, c'est qu'il a un truc sérieux à me demander. - Mon petit Yann... tu n'as rien contre moi, n'est-ce pas ? Je n'ai rien fait qui ait pu... - Non, pas du tout ! - Sûr de chez sûr ? - Promis. Pourquoi ? - J'aimerais bien rencontrer ta copine, depuis le temps. Tu devrais bien savoir que je ne vais pas lever les bras au ciel en criant : bon sang, Yann, comment oses-tu ? Non, la seule chose qui m'importe, c'est que tu sois heureux. Et j'aimerais bien rencontrer celle qui te rend si heureux. J'ai vu à quel point tu as changé ces derniers mois, tu sais. En bien. Je m'en réjouis vraiment. Là, pour le coup, il me fait vraiment très mal, mon frère, sans le savoir, sans le vouloir. Je voudrais tant pouvoir lui en parler... je voudrais tant... La douleur morale devient si forte que mes défenses cèdent, j'ai fini par totalement m'assumer grâce à Laurent, je n'ai plus honte de ce que je suis, et j'aimerais tant pouvoir m'en ouvrir à mon frère... pris par une impulsion, je commence à parler. - C'est... compliqué. - Comment ça ? - C'est... c'est L- - Stef ? Isa entre dans la chambre, et je me reprends, le cœur battant, réalisant à quel point j'ai été proche de révéler mon secret. Il s'en est fallu d'un cheveu. Suis-je vraiment prêt à faire ça ? Pas encore, pas encore... ne va pas trop vite, attends d'être indépendant, attends de ne plus dépendre des parents, tu pourras vivre comme tu l'entends. - Juste une seconde, dit Stef. Yann ? - Euh... c'est loin d'être évident. On en parlera plus tard. - J'y compte bien, mon petit Yann, dit-il en me donnant une tape fraternelle sur l'épaule et en se relevant. - De toute façon... quand on déménagera... Stef se fige, puis soupire. - J'en suis vraiment désolé, Yann. Sincèrement. - Je sais... merci. J'ai une boule dans la gorge, une boule douloureuse, que je parviens à contenir tandis que sortent Isa et mon frère. Alors qu'ils s'éloignent et que Laurent retourne auprès de moi, j'enfouis mon visage contre lui et laisse éclater ma tristesse. - Qu'y a-t-il ? - Je ne veux pas te perdre... tu es tout pour moi, Lo... tout. Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - Philou0033 - 19-03-2021 Bonjour, Laurent et Yann sont ensembles et regardent une vidéo qui donne la chair de poule. Stéf qui est aussi dans la maison avec Isa, veut discuter avec Yann, seul à seul. Stéf veut rencontrer celle qui rend Yann heureux et souriant depuis quelques mois! Oups, Yann se sent pris, son cerveau est en pleine ébullition, il sent qu'il va craquer, il va dire ce qu'il n'a jamais osé dire, il a le mot au bout de la langue lorsque Isa entre dans la chambre. Ouf, Yann s'en sort en disant à Stéf que c'est compliqué mais qu'il lui en parlera à la suite du déménagement! Yann l'a échappé belle. Son frère est-il en mesure d'accepté que Yann soit gay et en amour avec Laurent? Si son frère revient à la charge, pourra-t-il se taire et ne rien dire? Merci [member=201]inny-2[/member] Philou |