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Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 04-05-2021 Oh ! Burydan rêve de Rhonin, c’est un signe, de je ne sais pas trop quoi, juste que je n’y ai jamais vu mon ex, mais après moins d’un mois, j’avais rêvé de l’actuel, et je m’étais dit (un peu bêtement ?) qu’il était là pour durer La liste de ce que Burydan aime chez son minet, pas sûr de la mériter, mais c’est exactement ce que j’aimerais entendre, c’est vrmt très beau ! Tout comme la notion de possession absolue me dépasse, mais est étrangement excitante, et autant on peut admettre être (relativement) soumis, mettre sa vie dans les mains d’un.e autre, on passe un niveau, là ! Mais pq pas ? (¬‿¬) Puis mm si la mort tellement horrible de Martouf me reste encore un peu en travers de la gorge (c’était terriblement cruel et injuste :/ ) il serait temps qu’il se débarrasse du traumatisme lié à son… attachement fatal et se décide à aimer 0.0 Non, n’importe quel blond n’aurait pas remplacé Rourke, il a ce truc de candeur naïve étrangement attachante, mais le côté tranny des collants rayés me dérangeait également un peu, j’avoue. Après, c’est le genre de fantasme qu’on endosse pour le mec qu’on aime vrmt, et je veux croire que c’était le cas, son post twitter sur la bague de fiançailles était trop kawaï :'( Et aussi, merci mais vu ce que tu dis trop bien de ton copain, ce détail ne t’intéresserait pas, tout est en proportion ¯\_(ツ)_/¯ Des bisous, big boy Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 11-05-2021 Bonjour à tous et aux autres. Merci mo rô minet, correction effectuée. Merci pour ton com mon renardeau chéri, et j'accepte avec plaisir tes bisous ;D Je ne suis pas sûr que ça ne m'intéresse pas, mon grand. Je veux dire, c'est vrai que mon beau blond à un truc entre les cuisses d'une taille on ne peut plus honorable et d'une épaisseur idéale pour me donner un maximum de plaisir. Mais, à force de décrire des scènes entre un homme hyper musclé et un petit twink, je me pose de plus en plus de questions... j'ai de plus en plus envie de tenter l'expérience, il suffit de trouver un petit minet épais comme un cerceau et pas farouche, prêt à se faire besogner par eux hunks. du moins quand quand la crise sanitaire sera derrière nous... c'est à dire d'ici 10 ou 20 ans... Tout de suite la suite, bonne lecture. Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 11-05-2021 CHAPITRE CXXII
''Somnium corpus'' Rhonin soupira d'aise... Burydan venait de raffermir sa prise sur lui en le serrant un peu plus fort contre son corps chaud et il sentait ses mains reprendre leurs caresses sur sa peau. Et il adorait ça... Burydan avait bouleversé ses certitudes. Lui qui pensait n'être bougre que par obligation ne pouvait plus se passer de son amant. Lui qui pensait ne pas aimer sucer un homme ne pouvait plus se passer de la grosse bite de son maître au fond de sa gorge. Lui qui pensait ne pas aimer les grognements d'un homme adorait entendre son bel étalon pousser des gémissement rauques. Lui qui pensait ne pas aimer la sueur d'un homme ne pouvait s'empêcher de caresser le corps ruisselant de son beau mâle et lécher sa peau salée. Et lui qui pensait ne pas aimer la sodomie suppliait son maître de le prendre et l'orgasme que sa belle bite déclenchait en lui était, à chaque fois, phénoménal... Tout lui plaisait chez Burydan. Tout l'excitait. Ses beaux cheveux bruns. Il aimait y fourrager ses doigts quand Burydan l'embrassait, le léchait ou le suçait. Ses grands yeux gris. Il aimait y voir la petite lueur lubrique qu'ils avaient quand Burydan avait envie de lui, et il aimait les voir briller de plaisir. Ses lèvres bien ourlées. Les sentir frôler les siennes, puis les butiner avant de s’y coller tendrement. Les sentir caresser sa peau quand Burydan le couvrait de baisers brûlants. Sa langue. La sentir lécher ses lèvres et se frayer un chemin dans sa bouche. Les caresses de cette langue sur la sienne. Cette façon qu'elle avait de s'emmêler à la sienne. Et Rhonin adorait la suçoter entre ses lèvres. Et la sentir slalomer sur sa peau... sur ses fesses... et entre ses fesses... Son cou, puissant, épais. Rhonin aimait l'entourer du doux licol de ses bras fluets et le couvrir de poutounes, faisant frissonner son beau mâle. Ses épaules larges et ses bras musclés. Les biceps de Burydan étaient énormes et durs comme la pierre. Et quand il les refermait sur le corps alangui de Rhonin, celui ci se sentait tellement bien... protégé... en sécurité... Son ventre... noueux... bosselé... chaque muscle bien dessiné saillant sous sa peau. Rhonin aimait en dessiner les contours avant de les lécher de toute la largeur de sa petite langue rose, adorant voir les muscles tressaillir sous son passage. Et s'occuper de son nombril bien retroussé... ''Bordel, se disait-il, même son nombril m'excite...'', le lécher un long moment, Burydan gémissant en creusant son ventre... et Rhonin aimait faire gémir son maître... Ses flancs, épais et musclés. Rhonin posait sa langue au niveau de sa hanche et remontait lentement, d'une langue baveuse. Il embrassait le creux de l'épaule, le biceps épais, la peau fine de l'intérieur du bras. Burydan, la main derrière la tête, le regardait, les yeux brillants et la bouche entrouverte. Rhonin souriait et se jetait comme un affamé sur l'aisselle de son mâle, la léchant, la contre-léchant et la pourléchant un long moment. Il passait de l'une à l'autre et se grisait aux gémissements rauques que Burydan poussaient. Et ses pectoraux. Bordel que Rhonin les aimait ses pecs... les caresser lentement, les peloter comme pour en tester la fermeté, dessiner leurs contours de sa langue, mettre un grand coup de la même langue dans le profond sillon entre les deux muscles, et les peloter encore et encore... Rhonin ne savait pas pourquoi il aimait tant caresser la poitrine des son maître, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Et quand il se mettait à suçoter ses tétons et à les pincer tout doucement entre deux doigts, Burydan ne cachait pas son plaisir... Ses couilles, toutes rondes et toutes douces. Rhonin les léchait lentement, explorant la peau fine de la pointe de sa langue, avant de les laper avec application. Une fois bien lubrifiées, il en prenait une dans sa bouche, la suçotait, la berçait, la recrachait pour se jeter sur l'autre avant de revenir à la première, encore et encore. Il sentait la main de Burydan fourrager dans ses cheveux et l'entendait gémir comme un perdu. Et sa bite. La sublime et magnifique bite de son maître. Elle était plutôt longue. Dix neuf pouces au moins, et surtout bien épaisse. Et Rhonin aimait la sentir le remplir entièrement. Son gland dodu et joufflu qui obstruait sa gorge quand Rhonin le suçait en gorge profonde, ou qui caressait son fourreau quand Burydan le pénétrait et s'écrasait au fond de son petit cul... Rhonin adorait ça... et le montrait à son maître par ses gémissements et ses cris. Rhonin aimait s'agripper au dos noueux et bien charpenté de son maître, le caresser quand Burydan le prenait de face, sentir sa sueur couler le long de sa colonne vertébrale. Jamais il n’avait vu un homme transpirer autant que Burydan quand il lui faisait l’amour. Mais il faut dire que aucun homme ne lui avait fait l'amour comme cela, lentement, langoureusement, et longtemps... très longtemps... Sa taille en V et ses reins. Rhonin adorait les entourer de ses cuisses et les griffer doucement quand le plaisir montait. Et ça avait l'air de plaire à son maître qu'il lui montre, avec ses ongles, à quel point c'était bon ce qu'il lui faisait. Les fesses de Burydan étaient fermes et musclées. Rhonin aimait appuyer dessus de ses talons pour l'inviter à venir encore plus profondément en lui. Il plaquait ses mains dessus et les sentir se contracter à chaque coup de reins le mettait dans tous ses états... C'était clair, Rhonin était tout croc de son maître. Son ''maître''. C'est ce qu'il était littéralement. Rhonin était à lui. Sa chose, son objet, son jouet. Burydan avait droit de vie et de mort sur lui. Il avait le droit de le rouer de coups si ça lui disait. Il avait le droit de lui faire ou de lui faire faire tout ce qu'il voulait, même des choses dégoûtantes, dégradantes et avilissantes... Mais Burydan, lui, n'était, du moins pour lui, que douceur et tendresse. Et il l'aimait... non, encore mieux, ils s'aimaient. Et tout était... parfait... tout simplement parfait... Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 14-05-2021 Ah ben voilà, ce que tu sous-entendais discrètement, et que je commençais à soupçonner depuis 2-3 chapitres, Rhonin n’a pas eu trop de choix dans sa jeune vie d’esclave ¯\_(ツ)_/¯ Peut-être des envies inimaginables dans sa situation de soumission, puis le dégoût d’actes qui ne lui donnaient aucun plaisir, et c’est ce qui a changé la donne, déjà au niveau physique, et je me dis parfois que le sexe homo pratiqué avec douceur, patience et respect pourrait bouleverser les certitudes de quelques hétéros purs et durs… Wishful thinking (¬‿¬) Puis dans son cas, qui sait aussi, il y a un peu un truc auquel je pense parfois naïvement, qu’on peut être homo/hétéro pour une seule personne, qui transcende l’interdit qu’on se pose soi-mm, non ? Bon, là, sa réflexion en miroir de celle de Burydan dans le chapitre précédent, tu t’es p-ê un peu facilité la tâche, hein ಠ‿↼ Note, sur un sujet différent, la description le fait vrmt pas mal aussi, hein ! Aussi agréable qu’efficace, et je ne parle pas que des endorphines qui baignent mon cortex, merci, m’sieur Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 16-05-2021 Bonjour à tous et aux autres. Merci mon rô minet, correction faite Merci pour ton com mon renardeau. Homo pour une seule personne... c'est mon cas. Je n'avais jamais lutiné que des minettes avant de rencontrer mon blondinet... et il est le seul à me faire perdre la tête... et, dans ''Le quarterback et le geek'' il me semble que tu faisais Ant-man gay ''pour Bart''. On ne choisit pas vraiment de qui on tombe amoureux. Mais si on arrive à passer outre le diktat de la société, cette normalité qu'on nous impose, on peut aimer quelqu'un, même quelqu'un qui a le même sexe que nous... Tout de suite, la suite... bonne lecture... Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 16-05-2021 CHAPITRE CXXIII
''Doctrina'' Cinq jours et cinq nuits. C'est le temps que Burydan et Rhonin passèrent dans la chambre de leur auberge de Londinium. Et ils firent l'amour encore et encore, ne s'arrêtant que pour reprendre des forces, avant de se vautrer à nouveau l'un sur l'autre. Comme s'ils voulaient réellement se rattraper de leurs trois semaines d'abstinence forcée. Le cul quelque peu endolori, Rhonin s'installa à la table du petit déjeuner le jour de leur départ. Burydan, la queue quelque peu endolorie également, s'installa en face de lui. Ils mangèrent de bon appétit. Surtout Rhonin, en fait, qui dévorait à belles dents. - Mais où mets-tu tout ça, bébé ? - Plaît-il, maître ? - Tout ce que tu manges... où le mets-tu vu que tu es épais comme un cerceau ? - Pardon, maître, dit Rhonin en baissant la tête et en reposant sa sixième tartine. Burydan soupira. Il mit deux doigts sous le menton de son petit blond, et lui fit relever la tête. - Regarde moi, bébé. Et ne baisse pas les yeux... jamais... et ne crois pas que, quand je te pose une question, c'est un reproche. C'est amusant de te voir manger ainsi alors que tu es tout fluet. Et mange autant que tu veux, bébé. Et pour l'amour des dieux, arrête de t’excuser à tout bout de champs... - Pardon, maître... - Rhonin... - Euh, désolé... non... je... oh, maître, je... - Mange et tais-toi, dit Burydan. Mais la maladresse de son minet le fit sourire... il était trop trognon... - C'est que, chez dame Alduine, les repas... - Quoi ? En plus de te forcer à vendre ton petit cul elle t'affamait ? - Non, pas vraiment. C'est juste que les clients voulaient des prostitués soit bien faits et musclés, soit fins et fluet, mais aucun n'en voulait un bedondainant... alors les repas étaient... frugaux... - Et tu veux te rattraper maintenant ? - Je trouve tout tellement délicieux, maître... - Alors mange, bébé, avant que moi je te mange tout cru... Une fois rassasiés, ils reprirent la route. Huit grandes routes pavées, venant de tous les coins de l'empire, rejoignaient la capitale, Lutecia. D'où le proverbe genésien ; ''toutes les routes mènent à Lutecia''. - Maître, peux-je vous poser une question ? - Tu peux, bébé, tu peux... - Je ne parle pas mesmérien, mais j'ai l'impression que beaucoup de mots ressemblent au simérien... - C’est le contraire... - Comment ? - C'est le contraire, bébé, c'est le simérien qui ressemble au mesmérien... Le mesmérien, mon cœur, est la langue des savants et des érudits. Tous les spécialistes en sciences et techniques parlent mesmérien. Et, donc, beaucoup de langues se sont enrichies en empruntant ou en adaptant des mots mesmériens. - Que vous êtes savant, maître... - Je sais, dit laconiquement Burydan, je sais... et il éclata de rire. Ils s'arrêtaient tous les soirs dans une auberge d'un des très nombreux bourgs qui s'étaient greffés au bord de la route. Et les chambres de ces auberges abritaient leurs ébats. A midi, ils s'arrêtaient au bord du chemin et cassait une petite graine, Burydan pensant toujours à se munir d'une miche de pain frais et d'un peu de chair salée. Il s'installait au pied d'un arbre ou d'un rocher et pétunait en admirant le paysage. Rhonin le rejoignait, se calait entre ses cuisses et appuyait son petit dos contre le torse puissant de son beau mâle. Burydan passait un bras autour de sa poitrine et Rhonin soupirait d'aise. - C'est beau... - Tout à fait d’accord, bébé, c'est... magnifique... La voix de Burydan était... bizarre. Rhonin tourna la tête et vit que son maître ne regardait pas le paysage, mais le regardait lui. - Vraiment magnifique, dit-il. Son visage s'approcha de celui de Rhonin et il l'embrassa passionnément. Leurs baisers et caresses devinrent de plus en plus lubriques. Burydan jucha son minet sur son épaule, ce qui fit rire Rhonin, attrapa une couverture sur Arion et il besogna son esclave à l'abri des regards dans un fourré. Il ne pouvait pas s'en empêcher... il aimait trop le petit cul brûlant de son esclave. En même temps, Rhonin était demandeur. Et Burydan savait parfaitement de quoi son minet avait envie... en se basant sur la position qu'il adoptait... Après de longs préliminaires qui faisaient brûler les corps de désir, Rhonin adoptait une posture qui révélait à Burydan de quoi il avait envie. Quand son minet se couchait sur le dos et écartait largement les cuisses, il avait envie que Burydan lui fasse l’amour avec douceur et tendresse... Quand il posait une main sur la poitrine de son étalon et le faisait s'allonger sur le lit, Burydan savait que Rhonin voulait le chevaucher. Et il le laissait s'empaler sur sa grosse queue, le laissant gérer. Et enfin il y avait les fois où Rhonin se mettait à quatre pattes, se penchait en avant et écartait ses fesses, montrant son petit trou palpitant à son maître. C'était dans ces moments là où Rhonin devenait vraiment l'esclave soumis et Burydan le maître dominateur. Pus de douceur, plus de tendresse, de la baise... bestiale... animale... presque... brutale... - Baisez moi, maître !... oh oui !... plus vite !... plus fort !... oui ! Défoncez moi, maître !... démontez votre petite salope !... Oh oui, maître !... baisez moi comme une chienne !... baisez moi comme la chienne que je suis !... oh oui, maître !... déglinguez moi !... je suis votre chose !... votre jouet !... votre petite pute !... oh oui, maître, pétez moi la chatte avec votre grosse queue!... oh ce qu'elle est bonne votre grosse bite, maître !... servez vous de moi pour vous vider les couilles !... Je ne mérite que ça !... je ne vaux que ça !... je ne sers qu'à ça !... Et Burydan le baisait comme la dernière des traînées. A chaque fois, il s'en voulait de s'être laissé aller, de s'être laissé entraîner par les mots salaces de Rhonin, mais c'était tellement.. bon... de le posséder ainsi... de temps en temps... ce que lui demandait Rhonin, jamais il n'aurait osé lui imposer... il ne voulait pas que Rhonin se voit encore comme une petite pute... mais c'est son minet qui le lui demandait... Après une baise de la sorte, Burydan se montrait encore plus doux, tendre, attentionné et caressant que d'habitude. Comme s'il essayait de se faire pardonner de sa brutalité. Un soir, Rhonin se mit à quatre pattes, se pencha en avant, écarta ses fesses et dit : - Baisez moi, maître, baisez votre petite pute... je vous en supplie.... - Je ne peux pas, dit Burydan - Pardon, maître ? - Je ne peux pas, bébé... ou plutôt je ne veux pas... - Vous... vous n'avez pas envie de moi ? - Si. J'en ai même très envie. Mais pas comme ça. Plus comme ça. J'ai envie de te faire l'amour avec toute la tendresse que j'éprouve pour toi... avec tout l'amour que j'éprouve pour toi... mais plus comme... comme... enfin, comme ça quoi... - Vraiment, maître ? - Oui, vraiment... ça a l'air de t'étonner. Rhonin s'allongea à côté de son beau mâle et réfléchit un petit. - Eh bien en fait, maître, ce n'est pas ce que je préfère non plus... - Alors pourquoi me le demander ? - Parce que je pensais que vous, vous en aviez envie... - Que moi j'avais envie de te... - Oui. J'ai tellement peur que vous vous lassiez de moi, alors je me suis dit que, de temps en temps, vous apprécieriez peut être de me... - Bébé, le coupa Burydan, faisons un marché : ne pense plus jamais à ma place. Apparemment, t'es pas doué pour ça... - Désolé, maître... - Ce n'est rien, mon amour. Bien, où en étions nous ? Ah oui, j'allais te faire miauler, mon petit chéri... Et Burydan le fit miauler... littéralement... Comme à son habitude, Burydan se levait à l'aube. Il se dégageait des bras de son blondinet, en prenant soin de ne pas le réveiller, allait courir une petite heure et revenait dans la chambre pour quelques exercices : pompes, abdominaux, tractions, etc... et c'était à ce moment là que Rhonin se réveillait et regardait les muscles gonflés par l'effort de son maître rouler sous sa peau. Burydan le corps ruisselant de sueur, se déshabillait et se jetait sur lui pour un sublime 69. Ce matin là, Burydan venait de s'abandonner dans la bouche de son minet trois secondes après que Rhonin se soit abandonné dans la sienne. Il avait fait s'allonger Rhonin sur le dos et, jamais avare de câlins, il le caressait lentement. - Ce que tu es beau, bébé. Et qu'il m'excite ton petit corps... mais je pense qu'il m'exciterait encore plus avec un peu de muscle... - Vraiment, maître ? - Oui, vraiment... - Ah... - Pourquoi ce ''ah'' mon cœur ? - Parce que je pensais que c'est ce que vous aimiez chez moi... mon corps frêle... c'est ce que mes clients aimaient chez moi... ce côté... enfantin... ou même... féminin... - Enfantin ?! Féminin ?! Burydan était stupéfait. - Bébé, j'aime les garçons. Et j'aime généralement les garçons plus jeunes que moi, je l'avoue. Mais pas les enfants. Raison pour laquelle j'ai demandé aux barbiers de te laisser ton duvet sur les bras et une ligne de poils allant de ton nombril à ton sexe. Et tes poils au dessus de ta belle bite. Mis à part le fait que j'adore jouer avec, tu as l'air un peu plus... ou plutôt moins enfantin. Et j'aime les garçons, si je voulais un corps féminin, je besognerais des filles... Ce n'est pas ce qui manque... et vu le joli morceau que tu as entre les jambes... c'est tout sauf féminin, mon chéri... je t'aime parce que tu es un très très beau garçon de dix sept ans, qui serait encore plus beau avec des muscles... Donc, dés demain, finit de s'aparesser au lit, finit les grasses matinées, tu viendras désormais courir avec moi et je te ferai faire des exercices pour muscler ce sublime petit corps. Et sache que, dés que ça aura porté ses fruits, je te peloterai les pectoraux comme un malade à longueur de journée, bébé... Rhonin pensait que son maître plaisantait, et il avait tort. Dés le lendemain, puis tous le jours ensuite, Rhonin et Burydan couraient, faisaient des exercices et, même s'il partait de loin, Burydan était persuadé qu'il n'allait pas tarder à serrer dans ses bras un corps toujours aussi doux et chaud, mais un peu moins frêle. Il pourrait ainsi le serrer encore plus fort... Mais il ne s'occupa pas que du physique de son minet. Il décida de lui apprendre à lire et à écrire. Et Rhonin était un élève doué et appliqué. Après les bases, il lui appris à écrire en simérien. Étant donné que c'était sa langue natale, il pensait que ce serait plus simple. Et ce fut le cas, son blondinet faisant des progrès impressionnants. Il passa à la vitesse supérieure : il dictait un texte en simérien à Rhonin, corrigeait ses fautes et lui demandait, ensuite, de traduire ledit texte en utopien. Et, de dictée en dictée et de liste de vocabulaire en cours de grammaire, Rhonin commençait déjà à pourvoir soutenir une conversation en utopien et même à l'écrire et à le lire... certes, il ânonnait encore un peu, mais il avait fait, en quelques semaines, des progrès qui forçaient l'admiration. Même Burydan, sous l'égide de Gershaw, n'avait appris aussi vite. Ils arrivèrent à un carrefour. Deux panneaux. S'ils continuaient tout droit sur la grande route, ils iraient toujours vers Lutecia. S'ils tournaient à droite, ils iraient vers Loctudy. Loctudy. Ce nom disait quelque chose à Burydan. Il hésita un petit et prit la route de droite. Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 16-05-2021 OK pour les trois semaines de sevrage, mais cinq jours et cinq nuits… Perso, deux fois en deux jours, exploit non-réédité, j’avais justifié d’un lumbago, pas trop vraisemblable mais bon… : Après, c’est beau comme leur relation évolue Sans le dire trop clairement encore, Burydan veut que Rhonin se libère de son ‘statut’, ça peut prendre plein de cheminements différents, le sien sera physique, en faisant évoluer sa silhouette de twink androgyne vers celle d’un garçon plus viril. Et ça, plus le fait qu’il pense devoir parfois se soumettre à du sayxe en mode agressif/soumis pcq il pense que son maître l’attend de lui, comme les clients de Dame Alduine… Mais on doit être pas mal à l’avoir fait, par maladresse ou mauvais jugement, en pensant faire plaisir… :-[ Puis qui sait ? Avec plus de muscles, et la complicité passive de Burydan, Rhonin finira p-ê par le retourner sur le ventre et lui faire redécouvrir un autre plaisir, un peu oublié depuis Darren… Loctudy, la Bretagne, pays de Celtes, comme en Irlande, plus de solides bruns que de blonds fluets, de mon peu d’expérience… :o Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 30-05-2021 Rhonin a dû faire un peu de muscle, là... Puis, lors de ses joggings, il a p-ê pu remarquer un joli petit mec qui se mettait sur sa route, à l'admirer, comme il a p-ê pu s'imaginer en top avec le garçon, s'enfuir discrètement la nuit, acquérir assez d'endurance pour donner du plaisir à Burydan... Ben quoi, fiction ! Je peux bien imaginer des trucs (que je voudrais perso :'( ) Mais c'est ton histoire, ok ¯\_(ツ)_/¯ Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Nostalgique - 31-05-2021 Bonjour Jérémie Franchement, j'ai bien ris en lisant ton message du 16 mai : "deux fois en deux jours, exploit non-réédité, j’avais justifié d’un lumbago". Je crois qu'il est urgent, compte tenu de ton âge, que tu fasses du sport si tu veux continuer à... bon, tu vois ce que je veux dire ! Pour ma part, il fut un temps où je ne comptais pas, j'avais des réserves pour toutes les situations. La jeunesse d'aujourd'hui serait-elle moins performante ? Serait-ce le réchauffement climatique qui agirait en sens inverse sur vos organes ? Allez mon ami, encourage-toi, il n'y a rien de tel que l'entrainement. Et surtout, beaucoup de satisfaction, profite (je voudrais pouvoir en faire autant !) J t'embrasse Nostalgique Re : Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 05-06-2021 (31-05-2021, 10:07 AM)Nostalgique link a écrit :Bonjour JérémieJe fais du 'sport', mon coach perso de baise ball me l'impose, on dirait qu'il croit en moi pour une 'carrière' de longue durée (mais dans son équipe ) et on travaille la 4è base https://hernorm.com/what-are-the-bases-of-love/ (16-05-2021, 10:22 PM)lelivredejeremie link a écrit :Loctudy, la Bretagne, pays de Celtes, comme en Irlande, plus de solides bruns que de blonds fluets, de mon peu d’expérience… :oTu confirmes Loctudy, puis tu continues, s'il te plaaaaait :-[ Je suis en sevrage de hunkXtwink :-\ Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 06-06-2021 Bonjour à tous et aux autres. Merci pour vos coms les zamis. Il n'y a aucune corrélation entre le Loctudy breton et le Loctudy mesmérien, simple homonymie ;D c'est là où s'est réfugié le marquis de Siorac et sa famille. Par contre, désolé mon renardeau chéri, mais que Rhonin rencontre un autre garçon... et s'amuse avec lui version top... ce n'est pas prévu... et que Burydan veuille inverser les rôles... non plus... ou peut-être... en fait non... Deux fois en deux jours.... il est où l'exploit ? Il faut absolument qu'on se rencontre, mon chéri... un brun musclé et un blond baraqué te montreront que tu es sans doute beaucoup plus endurant que tu ne le penses... et le coup de lumbago ne marchera pas... de toute façon, tu n'auras pas besoin de ton dos, chevilles et poignets attachés au lit... Tout de suite, la suite... deux chapitres pour me faire pardonner de ne pas avoir posté depuis un bon bout de temps... Bonne leture. Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 06-06-2021 CHAPITRE CXXIV
''Sine poenitet'' Burydan se rappelait que le marquis de Siorac, le seul de ses prisonniers qu'il ait laissé partir, s'était réfugié en Mesmera et mis sous la protection de son beau-frère, le seigneur de Loctudy. Arrivé dans le village, il n'eut pas à demander son chemin. De très loin se voyait, au sommet d'une petite colline, l'immense château. Ils arrivèrent devant les grilles et virent plusieurs gardes. Burydan soupira et s’apprêta à discuter âprement avant de pouvoir parler au marquis. Il mit pied à terre et s'approcha. Un homme vint immédiatement à sa rencontre. - Salut à toi l'ami. Je peux t'aider ? Burydan fut surpris. Il avait l'habitude des militaires obtus de Britania, qui l'aurait déjà menacé de la geôle avant même d'avoir écouté ce qu'il avait à dire. Mais celui-là le saluait fort civilement avec un grand sourire. - Euh, oui. Est-ce bien la demeure du seigneur de Loctudy ? - C'est bien ici, le château du baron Enguerrand de Wotan... - Le baron est-il ici ? - Et tu lui veux quoi, dis moi... - A lui, rien, c'est à son beau-frère, le marquis de Siorac, que j'aimerais parler... - Ah, je vois. Tu n'as pas de chance, l'ami, le baron et toute sa famille sont partis pour Lutecia hier. - Le marquis aussi ? - Je ne sais. Le marquis de Siorac n'habite plus ici. L'empereur lui a donné en apanage une baronnie un peu plus loin. - Où exactement ? Le garde lui indiqua le chemin. Burydan le remercia, lui donna un mesmerion pour que lui et ses collègues se paient quelques chopines, et se dirigea vers la baronnie de Siorac. La nuit tombait quand il arriva dans le ville de Rônie. Il avisa une auberge et y prit une chambre. Ils dînèrent et firent l'amour. Le lendemain matin, après leurs exercices, un formidable 69 et un copieux petit déjeuner, ils demandèrent où se trouvait le logis du marquis. - Il n'y a pas de marquis ici, étranger. Seulement un baron... - Ah et où se trouve le logis du baron ? - Suis la route principale vers le nord et tu tomberas dessus... Burydan était perplexe. Il ne savait pas qu'on pouvait déchoir dans la noblesse. De marquis à baron, quelle dégringolade... Il trouva enfin la maison du... baron, donc. Ce n'était pas un château mais un très beau manoir. Deux gardes étaient en faction devant l'immense portail en fer forgé. L'un s'approcha des cavaliers. - Salutations messieurs, puis-je vous aider ? Eh bien décidément, les militaires sont fort courtois par ici, se dit Burydan. - Bien le bonjour. J'aimerais voir le marquis... euh, je veux dire le baron de Siorac... - Pour quelle raison ? - C'est... personnel... - Ah, je vois... mais tu tombes mal, le baron et sa famille ont accompagné son beau frère, le baron de Wotan à Lutecia. - Je compte moi-même me rendre à la capitale. Connais-tu l'adresse du baron là-bas ? - A vrai dire... non. Attendez un petit... Il se dirigea à grand pas vers le manoir et revint, accompagné d'un petit homme, aussi large que haut, suivant à grand peine les grandes enjambées du garde, devant faire deux pas où lui en faisait un, et soufflant comme soufflet de forge. - Bonjour à vous... messieurs... dit-il en reprenant péniblement vent et haleine... je suis Frantz, l'intendant de sa seigneurie... Kit, le capitaine des gardes, m'a exposé votre requête... Je ne sais si je peux vous indiquer l'adresse de mon maître à Lutecia... Pourquoi voulez-vous le voir ? - Une affaire... personnelle. - Ah, cela ne m'avance guère... puis-je au moins savoir votre nom ? - Malkchour. Burydan de Malkchour. L'intendant blêmit. - Bu... Burydan de Malkchour... LE Burydan de Malkchour ? Celui qui a permis au baron et à sa famille d'échapper aux griffes du Duc Galbatorix ? - Euh, oui, dit Burydan, surpris, c'est moi. - Oh mais cela change tout, messire. Mon bon maître ne tarit pas d'éloge sur vous... et je suis persuadé qu'il sera ravi de vous revoir... mais entrez, entrez, je veux absolument boire un godet avec celui qui a sauvé la famille de Siorac... Burydan et Rhonin suivirent Frantz. Le manoir était décoré avec goût. Le salon où ils s’installèrent était garni de meubles d'une très belle facture, de tapis moelleux et de fauteuils confortables. Frantz tira un cordon et deux soubrettes accoururent, guillerettes et pépiantes, jetant des œillades assassines à Burydan et à Rhonin. - Cessez donc de babiller comme pies, sottes caillettes. Allez dire au majordome qu'il débouche une des meilleures bouteilles de picrate de sa Seigneurie pour honorer monsieur de Malkchour. Et ne lambiner pas... Les deux mignotes firent les yeux doux à Burydan, battirent des cils devant Rhonin, et s'ensauvèrent après une petite révérence. Deux minutes plus tard un homme immense et massif entra. - Malkchour, dit-il d'une voix tonitruante. Quelqu'un à bien dit que nous recevions Burydan de Malkchour. - Euh oui, dit Burydan en se levant, c'est moi... Le majordome posa bouteille et verres sur une petite table et s'approcha de Burydan. Il lui serra la main avec force et dit : - Messire, sachez que c'est un honneur pour moi de serrer la main du sauveur de notre bon maître... un réel honneur... - Euh, tout le plaisir est pour moi. L'homme lui fit un petit salut et sortit. Burydan et Rhonin trempèrent leurs lèvres dans le verre de picrate que Frantz venait de leur servir, et qui était délicieux, et Burydan dit : - Peux-je vous poser une question... ou plutôt plusieurs. - Bien sûr messire... - D'où vient que les gardes des barons soient si... courtois ? - Oh, c'est une exigence du baron de Wotan. Il exige que tous ses visiteurs, du plus haut seigneur au plus humble hère, soit traité avec respect sous peine du bâton pour le garde indélicat... - Le bâton . Est-ce déjà arrivé ? - Pas que je sache. Et je doute que cela arrive... les gardes sont sur leur garde... dit Frantz avec un petit rire... et le baron est bon... mais pas autant que mon bon maître... - Vous avez l'air de beaucoup aimer le baron de Siorac... - Mais tout le monde l'aime... - Tout le monde ? - Tout le monde, messire. Vous ne trouverez pas une seule personne qui vous dira du mal de sa Seigneurie. Le baron précédent, mort, les dieux soient loués, sans descendance, était un... un... bref... il levait de lourds impôts à tout bout de champs, les élevait même quand la récolte était mauvaise, la seule chose qui lui importait étant de remplir ses coffres. Il se fichait comme d'une guigne que les manants de ses terres crèvent de verte-faim ou en soient réduits à manger glands et racines. Il pendait tout un chacun pour des broutilles, allant même jusqu'à faire exécuter deux garçons de 6 et 7 ans pour avoir chaparder deux appurus dans un de ses vergers. Il du, d'ailleurs, subir plusieurs jacqueries qui l'aurait envoyé tout botté au gibet si l'empereur n'avait pas envoyé sa troupe... Frantz avait dit cela d'une traite. Il reprit son souffle, bu une gorgée de picrate, et reprit : - Aussi, lorsqu'il rendit son âme à qui voulu bien la prendre, nul ne le pleura. L'empereur, tenant en haute estime le baron de Wotan, accepta de transmettre la baronnie à son beau-frère. Un étranger qui devenait tout de go seigneur d'une baronnie fit un peu grincer des dents. Mais sa Seigneurie fit taire les médisances. Il supprima une grande partie des impôts qui étranglaient le peuple, supprima les coutumes qu'il jugea indécente, comme la prima notte... - La quoi ? demanda Burydan. - La prima notte, messire. Elle donne au seigneur le droit de dépuceler une jeune mariée, volant cette privauté à son époux. - Barbare coutume. - Oui da, et elle n'est plus usité dans tout l'empire. De plus le baron était fort peu ragoutant... Bref, le baron de Siorac offrit un droit de chasse sur ses terres pour les temps de famine, ainsi que le gratuité des moulins à huile et à grains, divisa par deux les jours de corvée dus au seigneur, donna libéralement aux temples, aux hospices et aux dispensaires, organisa des fêtes où tous les manants et habitants étaient invités à venir boire une chopine et festoyer... raison pour laquelle sa Seigneurie est aimée par ses sujets, comme peu le sont... - Pourquoi baron ? Siorac était marquis en Britania... - Oh, messire, le titre de marquis n'existe pas en Mesmera. Seul le titre de baron est usité. - Je vois. Et pourquoi baron de Wotan et pas de Loctudy ? - Une coutume. La ville actuelle de Loctudy, qui signifie en vieux mesmérien ''ville neuve'', est construite sur les ruine de l'ancienne Wotan, ravagée par un grand incendie. Et même si la ville à changé de nom, le titre n'a pas bougé. De plus la famille de Wotan est l'une des plus anciennes familles de Mesmera. Et l'empereur à permis à sa Seigneurie de garder son nom de Siorac... Se rappelant pourquoi il était là, Frantz donna à Burydan l'adresse du baron à Lutecia et lui fit même un plan. Rhonin et lui prirent congé et retournèrent à l'auberge. Ils reprirent la route de Lutecia le lendemain. Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 06-06-2021 CHAPITRE CXXV
''Pulcherrimus in mundo'' Trois jours de chevauchée plus tard, arrêté en haut d'une colline, Burydan la vit enfin. Lutecia, la capitale de Mesmera et la plus grande ville de tout Genesia. Lutecia, la mégapole de la démesure. Elle comptait plus d'un million d'habitants, deux immenses rues la traversaient du Nord au Sud et d'Est en Ouest, les remparts de l'ancienne ville se voyaient encore, mais ne représentaient plus qu'un des quartiers de la cité. Elle s'étalait entre cinq collines, bordée par la forêt, qui reculait au fur et à mesure que la ville s'étendait, traversée par le fleuve Tibert. Lutécia, la ville aux 40 arcs de triomphe, 12 forums, 28 bibliothèques, 11 grands thermes et 1 000 bains publics, 100 temples, 3 500 statues en métal de personnages illustres, 160 en astrium et ivoire de dieux et déesses, 25 statues équestres, 15 obélisques, 46 lupanars, 11 aqueducs et 1 352 fontaines publiques, 2 cirques pour les courses de char (le plus grand, le Circus Maximus pouvant accueillir près de 400 000 personnes), 2 amphithéâtres pour les combats de gladiateurs (le plus imposant, le Coliséum disposant de 60 000 places), 4 théâtres, 2 immenses ''naumachies'' (lacs artificiels destinés aux spectacles aquatiques) et 1 stade de 30 000 places pour les compétions d'athlétisme. Et des parcs, des places arborées, des jardins aux fleurs multicolores et aux parfums enivrant, et la foule. L'immense foule qui se pressait aux différentes entrées de la ville : chariots, cavaliers, piétons... Burydan et Rhonin durent prendre patience avant de pénétrer enfin dans la cité. Et même là, la presse était grande. Burydan repéra l'une des succursales de Grinn'Gotts et s'y arrêta pour pendre quelques pécunes. - Connaissez-vous une bonne auberge au calme ? demanda-t-il au guichetier. - Oui monsieur. Lorsque vous sortirez d'ici, prenez la première route à senestre et ce sera la... troisième rue à dextre. Vous ne pouvez pas vous tromper, c'est une impasse. Tout au bout il y a ''La Sole Pleureuse'', c'est une très bonne auberge, proprette et la nourriture y est de qualité. Burydan remercia et se retrouva assez vite devant ''La Sole Pleureuse''. Elle était effectivement au bout d'une impasse de forme circulaire avec une fontaine en son centre. Un palefrenier dégingandé vint à leur rencontre. - Bonjour voyageurs, vous allez gîter à l’auberge ? - Oui da. - Vous voulez que je m'occupe de vos chevaux. - Si tu t'en occupes bien, dit Burydan en lui lançant une pièce. - Comme si c’était les miens... Burydan fut surpris par la façade de l'auberge. Elle était composée de grandes fenêtres. Le verre était tellement cher qu'il se demanda les prix qu'on pratiquait dans cet établissement. Ils entrèrent. A cette heure avancée de la journée (on était presque à l'heure du dîner) il n'y avait que quelques clients attablés. Une femme d'une quarantaine d'années, aussi haute que large, s'approcha d'eux avec un immense sourire. - Bonjour messieurs, soyez les bienvenus céans. Je suis Cunégonde, la patronne. Que puis-je pour vous ? - A manger pour trois chevaux, pour deux hommes, et une chambre. Avec salle d'eau et commodités indépendantes... si tu as cela, évidemment... - J'ai... mais ladite chambre coûte le double d'une chambre classique... - Ce n'est pas un problème... - Mais... il n'y a qu'un lit... - Ce n'est pas un problème non plus... bien au contraire... - Ah... je vois... Mais qui dort dîne... - Et petit déjeune, et déjeune... - Combien de temps allez-vous restez ? - Aucune idée... - Monsieur... monsieur ? - Appelle moi Burydan... - Eh bien Burydan, verriez vous offense à ce que je vous demande une avance... de deux ou trois jours... - Je vais te payer une avance de quinze jours, que nous restions quinze jours ou non... - Ah, voilà un client comme je les aime. Burydan paya donc quinze jours d'avance. Le prix était correct et il ne barguigna même pas. - A quelle heure est servit le dîner ? - Eh bien vous pouvez vous installer... maintenant. - Très bien. Le temps de déposer nos bagues dans la chambre. - Maria ? Maria ! - Oui maîtresse. - Ah, amène ces deux messieurs à la chambre du troisième... et vitement, fainéante... et prends leurs bagues... - Oui maîtresse. La dite Maria, jeune brunette de 16 ou 17 ans, voulu prendre les bagages mais Burydan comme à son habitude, dit : - Laisse, Maria, nous allons le faire... - La grand merci à vous, - Mais c'est son travail et... commença Cunégonde. - Et le client est roi... et c'est notre bon plaisir de monter nous-mêmes nos bagues... Cunégonde n'insista pas et Maria lança à Burydan un regard de gratitude. Belle chambre spacieuse. Une petite salle d'eau attenante, des commodités sur le palier, une grande fenêtre qui donnait sur l'arrière du bâtiment avec un petit balcon. Le grand luxe. - Ces messieurs ont-ils besoin de quelque chose ? - Oui, une carafe d'eau, un cruche de picrate premier choix et deux gobelets... Maria, ta maîtresse a-t-elle un service de lavandières ? - Oui monsieur. - Très bien, je te laisserai nos habits sales demain. - Bien monsieur. Maria partit sur une petite révérence et revint avec l'eau et le picrate. - La grand merci à toi jolie Maria, dit Burydan en lui glissant un petite pièce dans la main. Maria rougit. - Oh, merci monsieur... Elle glissa la pièce dans son cotillon et partit avec une nouvelle révérence. Burydan et Rhonin descendirent et dînèrent. Comme d'habitude Rhonin mangea à tas et se frotta le ventre à la fin du repas. - Tu as suffisamment manger, bébé ? - Oh oui maître, c'était délicieux... Burydan lui sourit et ils remontèrent dans leur chambre. - Esclave, dit Burydan, range tes affaires et les miennes... - Bien maître... Re : Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 06-06-2021 Hmmm… Je laisse les poignets et chevilles attachés à Rhonin, la comparaison entre nous s’arrête là :’( Et j’ai déjà un brun baraqué avec tout en proportion à dispo, merci pour la prop’, mais tous les jours, ça le fait pas… 0.0 Le marquis devenu baron est un homme bien, et il applique la courbe de Laffer (*le* truc inutile de mes études que je pensais ne jamais pouvoir replacer :p ) à la taxation de ses sujets Puis, sans savoir qu’il reverrait Burydan un jour, il s’est assuré de faire sa réputation, c’est cool C’est une application du principe qui veut que le bien qu’on fait nous revient (parfois) ¯\_(ツ)_/¯ Euuuh... Qu'est-ce qui est pulcherrimus in mundo ? Le mignon de Burydan, j'imagine (06-06-2021, 03:13 PM)Moloch link a écrit :[align=center]- Esclave, dit Burydan, range tes affaires et les miennes...'Esclave' ? Pauvre Rhonin, il va prendre ! (¬‿¬) Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 20-06-2021 Sire Burydan-bis (pcq je t'identifie), en tant que non-blond mais un peu twink, je te mendie de m'abreuver, non pas de semence de chevalier (quoique) mais d'un épisode grandiose de l'épopée de tes personnages, la fin du dernier chapitre m'a mis la gouttelette au méat, ce qui sur ma mi-molle-mi-décalottée donnait une vision idyllique Elle a séché, là , mais les réserves sont pleines |