Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) (/showthread.php?tid=74) |
Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 29-04-2021 (29-04-2021, 05:50 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Comme tu le soulignes il y a une très belle entente entre les deux frères. Jean est là juste quand il le faut pour soutenir Phil. Il faut aussi dire que Anne, la sœur, elle aussi est attachée à ses frères. C'est en quelque sorte un fratrie "idéale". Phil a passé une semaine à l'école et plus rien ne s'est passé, il se sent soutenu par la majeure partie des élèves. Il se sent nettement plus en confiance et commence à assumé d'être gay au milieu de sa classe. Il va enfin de l'avant. Aurait-il été prêt s'il y avait eu déjà des "gay-prides" à cette époque là. Je ne pense pas, c'est peut-être un peut tôt ! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 01-05-2021 Le reste de la semaine s’était très bien terminée. Nos quatre « ennemis » étaient restés bien à leurs places. Les cours avaient été profitables à tous, les profs avaient commencé à revoir certaines parties des cours en fonctions des examens de fin d’année qui approchaient au pas de course ! Bref nous n’avions qu’une envie c’est de finir cette année scolaire le mieux possible pour pouvoir entamer la rhéto en septembre sur de bonnes bases. Chaque soir, en revenant à la maison, c’était la même ritournelle, soit que c’est maman qui voulait savoir comment s’était passé la journée. Je répondais à chaque fois que tout allait bien et que j’avais effectivement passé une excellente journée. Les élèves de ma classe étaient au courant de mon orientation sexuelle, mais ils n’en avaient rien à faire, pour eux j’étais un garçon de 17 ans comme les autres, il n’y avait pas de différence. Bien évidemment je restais très discret et je ne me mettais pas à avoir un comportement particulier, je restais tel que j’avais toujours été que ce soit au niveau de la classe et qu’au niveau de l’école. Marie venait souvent me parler lors des récréations. Elle savait très bien ce que je pouvais ressentir. De mon côté je savais qu’elle aussi devait faire attention à ses réactions lorsque son amie Isabelle était auprès d’elle ou de notre groupe. Isabelle elle aussi s’arrangeait pour ne pas trop souvent se trouver auprès de Marie. Moi qui savait ce qu’il se passait, je faisais aussi très attention de ne rien dire concernant mes deux amies et leur relation. Marie me demandait régulièrement comment allait Benoît. Elle était contente pour moi car j’avais selon elle trouvé la perle rare. J’en étais très conscient, car je l’aimais mon Ben et lui me le rendait très bien. Puis nous parlions de différentes choses, de sa famille, de notre amitié et de nos amis. Je pouvais tout dire à Marie, elle m’écoutait très volontiers. Moi-même j’étais attentif à ce qu’elle me racontait. Nous avions cette connivence que seul les vrais amis ont ! La semaine s’était achevée. Nous étions déjà le vendredi soir. Jean et Anne étaient heureux de voir que j’avais passé une très belle semaine finalement. Papa et maman étaient aussi très heureux pour moi. Papa m’avait dit qu’il y aurait un invité pour passer le week-end à la maison. J’avais rappelé à Papa que Benoît venait loger samedi soir avant la réunion chez les pionniers. Papa m’avait dit qu’il n’avait pas oublié que cela n’aurait aucune incidence sur la venue de Benoît et de la réunion. Maman m’avait demandé de préparer le repas du soir avec elle et Jean. Anne quant à elle discutait avec papa de la façon dont elle allait faire ses révisions pour les examens de fin d’année à l’unif. Jean était content de préparer à manger avec moi et maman. C’était la première fois que nous le faisions entre frères et avec maman. Il y avait une ambiance chaleureuse qui émanait de cette cuisine. Nous préparions les légumes et les pommes de terre alors que maman s’occupait de la mise au four du gigot. Nous étions ainsi affairés à la préparation du repas que nous n’avions même pas entendu la sonnette de la porte d’entrée. A un moment nous avions été surpris par l’entrée des plus discrète de l’oncle Pierre. Il nous avait fait une de ses peurs ! Bref j’étais très heureux de le revoir, comme le reste de la famille. La soirée s’était très bien passée, dans la joie et la bonne humeur. L’oncle Pierre racontait ce qu’il était occupé à faire au point de vue de son travail ainsi que des deux voyages qu’il venait de faire pour l’établissement d’un nouveau catalogue de destinations lointaines, et entre autres aux Caraïbes. Nous étions tous intrigués par ce qu’il nous racontait comme anecdotes. C’est finalement après minuit que nous avions décidé d’aller nous coucher pour plonger dans les bras de Morphée pour un sommeil bien mérité. Ce samedi matin j’avais ouvert l’œil et j’avais vu qu’il était déjà neuf heures vingt à mon réveil. Je m’étais empressé de prendre ma douche, de m’habiller et de descendre pour prendre mon petit déjeuner. J’avais vu que Maman et l’oncle Pierre étaient encore à table, les autres avaient déjà fini de déjeuner. J’avais pris place à côté de mon oncle. Puis nous avions parlé de chose et d’autre. Mon oncle m’avait demandé comme j’allais après toutes mes mésaventures à l’école. Il avait été mis au courant par maman. J’avais expliqué à mon oncle ce qui m’était arrivé ainsi que la décision prise de ne plus me laisser faire. Il avait approuvé ma décision. Il me donnait des conseils et surtout d’avoir quelqu’un à qui parler et me confier. Il me demanda si Marie était toujours ma confidente. Je lui avais répondu que oui. Mon oncle m’avait aussi demandé comment allait Benoît. Bref mon oncle était lui aussi très attentif à mon sujet. Le reste de la journée c’était déroulé comme une lettre à la poste, sans heurt, en toute décontraction et dans la bonne humeur. J’avais aussi pris du temps pour revoir certains cours car nous allions bientôt avoir des contrôles en vue de voir où nous en étions dans la compréhension de la matière avant les examens. Nous avions mangé léger à midi, car nous avions prévu de faire un tour à vélo, nous les trois enfants, avec notre oncle Pierre. C’est donc à quatre que nous étions allés faire un tour en forêt de Soignes. Nous étions très heureux d’être ainsi à l’extérieur pour profiter du bon air de ce printemps radieux, le soleil étant de la partie lui aussi. C’est peu après le goûter que mon ami Benoît était arrivé à la maison pour y passer la nuit. Il avait déjà vu l’oncle Pierre une fois et il l’avait salué après avoir d’abord salué mes parents. Par la suite, nous avions Benoît et moi intégré ma chambre pour commencer à nous embrasser bien entendu. Nos lèvres étaient fébriles, elles se cherchaient, elles se redécouvraient. Nos bouches s’en donnaient à cœur joie. Puis s’étaient enfin nos langues qui entraient dans la danse. Elles s’enroulaient entres elles, elles se quittaient pour mieux se reprendre par la suite. Nos yeux étaient clos, il n’y avait plus rien qui pouvait nous distraire de ce moment tant attendu ! Nous nous étions embrassés quelques minutes, cela nous avait paru des heures. Une fois remis ce « combat » labial nous nous étions assis sur le bord de mon lit. Benoît avait planté ses yeux dans les miens. Il pénétrait de son regard mon esprit. Je soutenais son regard et moi-même je tentais de savoir à quoi Benoît pensait. Puis Benoît m’avait demandé : Ben : « Phil, je suis tellement désolé d’avoir appris ce qui t’était arrivé au bahut ce lundi. Comment vas-tu ? Moi : Tu sais Ben ça a été difficile ce lundi, mais j’ai pu voir que la plupart des élèves de ma classe étaient avec moi ! Ben : J’en suis très heureux. Mais tu m’avais parlé de quatre gars qui étaient semble-t-il homophobes. Qu’en est-il ? Moi : Oui, ils sont quatre mais ils se sont fait remettre à leur place, tant par les élèves que par les profs. Ben : Puis tu m’as dit que ça allait mieux ! Moi : Oui Ben, je vais mieux. J’ai décidé de ne plus me laisser faire. Je vais me défendre bec et ongle. Je dois aller de l’avant et pour cela je ne vois qu’une seule chose, c’est de ne plus me laisser faire ! Ben : Voilà qui me fait plaisir Phil. Puis tu as des copains de classe qui seront avec toi ! Moi : C’est un peu ça aussi qui m’a fait comprendre que je dois pouvoir avoir plus confiance en moi, car mes copains ne seront pas toujours derrière moi tout le temps. Ben : Effectivement. Moi : Ce sera la même chose aux pionniers. Je n’ai plus peur de la réaction des scouts, il me semble qu’ils sont beaucoup plus sociables que certains gars de ma classe. Et puis je dois aussi m’affirmer ! Ben : Je pense ; ce que je vois, là devant moi, c’est le nouveau Phil ! Moi : Merci Ben. Merci de me soutenir. » Nous nous étions alors étreints. Je sentais le cœur de Ben battre tout contre ma poitrine. Je pense que Ben devait ressentir la même chose. Nous étions si bien ensemble. Il me semblait que la vie pouvait enfin nous sourire, mais il fallait que nous fassions encore attention de ne pas nous faire remarquer. Alors que nous étions dans ma chambre, l’oncle Pierre frappait à la porte. Je l’avais convié à entrer dans mon « antre » ! Il avait pris place à nos côtés, assis sur le bord de mon lit. Puis l’air un peu évasif il me demanda ce que je pensais de lui, en ses termes : Pie : « Phil, je suis très peiné par ce qui t’est arrivé ces derniers temps. Sache que je suis avec toi et que je te soutiens, moralement ! Moi : Merci mon oncle, je suis heureux de ton soutient. Pie : Mais de rien mon neveu, tu me connais, je suis avec toi et je suis toujours inquiet pour toi ! Moi : Mais pourquoi tant d’inquiétudes ? Pie : Tu ne sais pas pourquoi Phil ? Moi : Je devine, mais tu sais ton jardin secret, c’est pour toi et toi seul ! Pie : Donc tu sais quoi Phil ! Moi : Mais oui tonton, je devine, du moins j’en suis convaincu ! Pie : Oui, mais convaincu de quoi ! Moi : Tu sais Tonton, tu es seul et tu t’inquiètes pour moi. Tu défends les homosexuels et je suis certain que tu es, toi aussi, gay ! Pie : Tu as tout compris Phil, oui je suis homo ! Moi : Mais pour moi cela ne change rien ! Que du contraire, je comprends maintenant ton soutient, ta détermination à me venir en aide et ta tristesse lors du décès de mon ami Henri ! Pie : Oui, tu as tout compris Phil ! Je suis célibataire par la force des choses. Je t’en dirais plus, plus tard. Pour le moment, je veux te, non vous souhaiter, tout le bonheur du monde ! Moi : Merci Tonton. Mais toi, tu n’as pas l’air si heureux que ça ! Pie : Oui, mais ne t’inquiète pas pour moi ! Ben : Merci d’avoir été si franc avec nous et surtout vis-à-vis de Phil. Pie : C’est pour cela que je voulais vous parler ! Pour mettre les choses au point. Ben : Je pense que Phil a très bien compris. Il avait des soupçons, et ceux-ci se sont avérés exacts ! Moi : Oui, je me doutais que tu étais gay !» Pie : J’espère que tu me comprends et que tu ne m’en veux pas. Moi : Mais non Tonton et je devine de qui tu es « amoureux » depuis des années ! Pie : Si tu le permets, je ne souhaite pas aborder ce sujet maintenant ! Moi : Pas de problème, tu seras toujours le bienvenu, et je serai toujours prêt à t’écouter ! Pie : Merci Phil ! Ben : Au moins les choses sont claires ! » Il est évident que j’avais une excellente idée de qui mon tonton était amoureux ! Mais bon, je lui laissais le temps de me le dire ! Puis je ne voulais pas lui forcer la main ! Je me doutais qu’il s’agissait de mon père ! Mon oncle Pierre avait quitté ma chambre. Benoît me regardait alors et je voyais qu’il se posait des questions. Il avait alors dit : Ben : « Alors là, je suis sidéré ! Je ne m’attendais pas à ça ! Moi : Tu sais Ben, ça fait pas mal de temps que je me posais cette question, l’oncle Pierre était-il gay oui ou non. J’en avais eu presque la certitude quand nous étions partis en vacances l’été passé en Vendée. Ben : Oui, mais pourquoi t’en parle-t-il maintenant ? Moi : Je pense qu’il a entendu parler de mes problèmes rencontrés en classe de neige, au bahut ce lundi de rentrée et avec ce que j’avais vécu avant, il était très inquiet. Je pense qu’il voulait me dire que je pouvais compter sur lui car lui aussi, étant homo, savait ce que je vivais, ce que je ressentais. Ben : Je pense que tu as raison, mais je me demande de qui ton oncle était amoureux. Si je ne me trompe pas, l’oncle Pierre est le frère de ta maman Jacqueline. Moi : Oui Ben tu as raison, maman et l’oncle Pierre, sont frère et sœur ! Ben : Je me demande de qui il était amoureux ! Moi : J’ai une idée, mais je ne sais pas si c’est vrai, alors je ne veux rien dire pour le moment. Ben : Oui, mais tu peux m’en dire plus Phil, je suis si intrigué. Moi : Non Ben, je ne vais pas te donner de nom, bientôt, peut-être. Ben : C’est comme tu veux. » Benoît et moi avions cesser de parler de l’oncle Pierre. Je ne voulais pas dire à Ben que je pensais que c’était mon papa qui avait été l’amoureux de Pierre. J’en étais convaincu, mais je voulais en avoir le cœur net. Nous avions alors commencé à lire des BD d’Astérix. C’est Jean qui nous avait appelé pour que nous descendions pour le souper. Nous étions tous à table et maman avait préparé un excellent repas. Nous avions eu droit à des roulades d’asperges, des pêches au thon, des tomates crevettes, du saumon fumé, des truites saumonées, des pommes de terre froides ainsi que des carottes râpées et des betteraves rouges. Papa avait sorti une bouteille de vin rosé pour accompagner le tout. Puis en dessert, nous avions eu droit à une macédoine de fruits frais. Une fois le repas terminé et la vaisselle faite, nous nous étions retrouvés au salon. Papa avait sorti le projecteur super 8 pour nous montrer des images prises lors de fêtes de famille, de vacances en Égypte et en Corse. Nous étions tous à l’écoute des explications données par maman et papa. Parfois l’oncle Pierre intervenait pour apporter une anecdote sur les images visionnées. Puis à l’issue du visionnage des films super 8, j’avais posé l’une ou l’autre question. Puis c’est Ben qui avait demandé, comme ça, pourquoi dans le film plus ancien, on pouvait voir Jean-Claude (mon père) et l’oncle Pierre en camping dans les Cévennes, sans Jacqueline (ma maman). C’est alors que papa avait dit qu’il était l’ami de l’oncle Pierre avant de connaître maman. Ils avaient fait leurs études ensemble et ils avaient continué à se voir par après. Puis que c’est lors d’une réunion de famille chez Pierre qu’il avait connu maman. Je regardais Benoît qui lui avait les yeux écarquillés. Il avait semble-t-il eu les mêmes doutes que moi. Nous avions poursuivi la soirée avec des films un peu plus récents. On me voyait de temps à autre quand j’étais bébé, puis vers 3 ans, ensuite vers mes 8 – 10 ans. Puis ce fut le film réalisé en vacances. Nous étions tous nus, moi j’avais déjà 15 ans. Benoît souriait en me voyant ainsi dans le plus simple appareil entouré de mes parents et de ma sœur. C’est l’oncle Pierre qui filmait. Jean lui était parti en vacances avec sa marraine. A la fin de la séance, nous avions salué toute la famille avant d’aller prendre une douche avant d’aller nous coucher dans ma chambre. Une fois douchés, en tenue d’Adam, nous avions gagnés mon antre. Nous nous étions Ben et moi couchés sur mon lit. Puis Ben avait glissé à mon oreille : Ben : « Phil, puis-je te dire quelque chose, ne te fâches pas ! Moi : Tu peux me poser ta question Ben, je vais y répondre et je pense savoir de quoi il s’agit. Ben : Phil, je suis presque sûr que ton oncle Pierre était amoureux de ton père ! Moi : Tu sais Ben, c’est ce que je pense depuis déjà assez bien de temps, mais je n’en suis pas pour autant certain. Ben : Tu sais Phil quand j’ai vu les regards que ton oncle et ton père s’échangeaient, pour moi il n’y a aucun doute ! Moi : C’est possible Ben, mais bon c’est mon père, alors je lui laisse encore le bénéfice du doute. Mais je dois te confier que quand j’ai annoncé que j’étais gay, il n’a pas fait de remarque particulière, il m’avait dit qu’il m’aimait tel que j’étais ! Ben : C’est possible Phil, mais de toute façon ta famille t’a accepté tel que tu es, alors pour ton père, ça ne change rien, je le trouve très sympa et très ouvert, de même que ta maman. Moi : Merci Ben. » J’avais des larmes qui commençaient à inonder mon visage. Ben l’avait remarqué et il m’avait pris dans ses bras. Nous nous étions ensuite embrassés, tout émus de nous trouver dans les bras l’un de l’autre. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 01-05-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. L’oncle Pierre vient en visite et il fait son coming out. Coïncidence, j’ai dit à mon neveu que j’étais homosexuel à Pâques dernier. Je ne sais pas s’il s’en était douté. Il y a ensuite des projections de films. Benoît est amusé de découvrir Phil plus jeune. Le père de Phil et l’oncle Pierre auraient-ils eu des relations homosexuelles dans le passé ? C’est possible mais cela restera leur secret. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 01-05-2021 (01-05-2021, 03:48 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Tu as très bien résumé cette suite. D'abord Ben est étonné de voir sur les films super 8 Phil étant plus jeune. C'est l'oncle Pierre qui vient voir les deux garçons pour leur dire qu'il est comme eux, qu'il est gay. Il sait donc ce qu'ils peuvent ressentir et se propose de les aider en cas de sollicitation. Bien entendu l'oncle Pierre n'a pas dit qui était son "petit-ami" quand il était plus jeune. Selon ce que Phil comprend et se remémore de son enfance, il a souvent vu l'oncle Pierre et son papa s'amuser ensemble à jouer les quatre cents coups. Le papa de Phil était-il le petit ami de l'oncle Pierre? C'est possible, mais c'est leur secret. Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois. Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 02-05-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Belle suite. Coming-out inattendu de la part de l'oncle Pierre fait à Phil et Ben. Cela a permis pour les deux garçons d'y voir plus clair et de savoir qu'ils peuvent sans crainte prendre contact avec lui pour parler d'homosexualité à cœur ouvert. On sent bien que toute la famille est attentive au bien être des deux ados. Bon dimanche. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 02-05-2021 (02-05-2021, 11:41 AM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Il est certain que l'oncle Pierre voulait être sincère et vrai en faisant son coming-out aux deux garçons. Phil se doutais déjà que son oncle était gay. Il en a maintenant la certitude. Cela restera un secret partagé entre eux trois. Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois ! Très bon dimanche à toi également! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 04-05-2021 Une fois remis de mes émotions, Ben s’était couché à mes côtés. Il avait tourné la tête vers moi et m’avait regardé dans les yeux. Il avait un sourire retenu, ses lèvres étaient roses et un peu pulpeuses. Ses yeux bleus me faisaient une nouvelle fois chavirer de même que sa tignasse blonde comme les blés. Je me souvenais que quand j’étais plus petit et que j’avais aussi les cheveux blonds, et qu’en période de soleil ils devenaient de plus en plus clairs, on aurait dit qu’ils devenaient blancs ! Puis je vis le regard de mon Ben descendre vers mon bas ventre. Son sourire s’était fait plus franc. Voyant ça je lui demandais : Moi : « Et Ben tu me reluques maintenant, tu regardes ma nouille ! Ben : Oui Phil, je regarde ta queue, et je l’aime bien. Puis tu vois j’ai été surpris de te voir ce soir dans le film de vacances où vous êtes nus en famille. Moi : Et puis alors, tu m’as déjà vu nu mainte fois. Ben : Oui mais là, c’était toute ta famille qui était dénudée. Moi : Tu sais Ben, je te l’avais dit, nous faisons du naturisme en famille. Ben : Oui tu me l’avais dit, mais je ne m’attendais pas à ça. Te voir nu, bon, mais tes parents, ton oncle et ta sœur, nus, je ne m’en doutais pas. Moi : Tu sais Ben, si tu viens avec nous en vacances, et bien nous serons très souvent nus. Je suppose que tu t’y feras ! Ben : Oui, bien entendu. Tu sais que tu es beau mon Philou. Même avec ta petite bite qui rétréci quand tu es assis. Moi : Je sais Ben. Tu vois quand j’étais jeune j’avais des complexes car j’avais un petit sexe mais depuis que je fais du naturisme en famille ou même dans un club de vacances naturiste, ça m’est passé. De toute façon tu verras, petits ou grands, beaux ou moches, les naturistes s’en foutent pas mal, c’est la même chose pour ce qui est de la taille des sexes. Ben : Je pense que tu as raison. J’ai vraiment envie d’aller en vacances avec vous pour essayer. Moi : C’est comme tu veux, et ça me ferais vraiment plaisir. Ben : Je suis partant, il faut juste que j’en parle à mes parents. Moi : Je vais te dire que cette conversation me rappelle celle que j’avais eue avec mon ami Henri. Il avait aussi remarqué que mon sexe rétrécissait lorsque je m’asseyais. Puis je lui avais dit qu’il avait de beaux pieds. C’est la même chose pour toi, j’adore tes pieds. Tu sais que tu as des pieds égyptiens ! Ben : Je suis désolé de te rappeler ces souvenirs. Moi : Ne soit pas désolé Ben. Mais toi, tu es là, et je t’aime, alors je ne peux pas t’en vouloir. Ben : Merci Phil. Tu sais je savais pour mes pieds, ils sont comme les tiens ! Nous nous étions mis à rire tous les deux. J’avais encore l’image de mon ami Henri devant les yeux. Puis deux larmes ont coulé sur mes joues. Je m’étais essuyé les yeux et j’avais repris mes esprits. J’avais alors enlacé Ben pour ensuite nous embrasser avec fougue. Ben m’avait alors dit, avec une voix d’un ton des plus neutre : Ben : Tu sais Phil, je ne suis pas jaloux de ton ami Henri ; je sais que son souvenir te restera à jamais dans un recoin de ta tête. Je vais te dire que c’est normal, le contraire serait désolant quand on a aimé quelqu’un. Alors, parfois quand tu pleures en ayant revu certaines images du passé, ce qui est normal et je ne t’en voudrais jamais. Moi : Merci Ben, merci de faire si attention à moi ! Ben : Mais c’est parce que je t’aime ! Moi : Je le sais très bien, et tu le sais que je t’aime aussi. Nous nous étions rapprochés, nos bouches n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’une de l’autre. Nos lèvres étaient hésitantes, elles palpitaient, elles n’attendaient qu’une chose, c’est de se rejoindre, de se câliner l’une l’autre. Puis enfin elles s’étaient touchées et retouchées avant de s’arrêter en s’ouvrant en vue de laisser nos langues enter dans la danse. Pendant ce temps-là, nos attributs avaient pris du volume. Nos membres s’étaient dressés au fur et à mesure que nos bouches et nos langues s’entre-mêlaient. Mes lèvres étaient ensuite descendues vers les tétons de Ben. La pointe de ma langue titillait le bout des tétons. Ensuite ma langue s’attardait au niveau du nombril, pas loin du mât de cocagne qui attendait d’avoir de la visite. Cette visite qui allait devoir attendre, car la langue s’était attardée au niveau des deux valseuses, puis c’est la bouche qui avalait une couille puis l’autre à grand renfort de salive. Enfin, après un certain temps, ma bouche s’était arrêtée au niveau du gland de mon amant. Un coup de langue sur le frein et voilà Ben qui râlait de bonheur. Puis avec la salive abondante, mes lèvres avaient enserré le vit de Ben. Puis enfin voilà le phallus de mon Ben adoré, enfoncé au plus profond de ma gorge. Ben respire de plus en plus fort, il râle de plaisir. Je poursuis mes caresses buccales, procédant par des mouvements d’avant en arrière et en modifiant la pression exercée par mes lèvres sur son bâton tendu. Puis n’y tenant plus, Ben avait mis ses mains sur ma tête pour cadencer de rythme de cette fellation dont il savourait l’intensité. Les râles de mon Ben adoré étaient de plus en plus en sonores. Je ne savais comment dire à Ben de faire attention, car j’avais la bouche pleine, pleine de son membre dur, dur comme un pic à glace, mais si chaud comme un sucre d’orge ! Finalement après plusieurs minutes de sussions variées et tantôt appuyées ou lascives, mon cher Ben s’était cambré et avait déversé son flot de sperme au fond de ma gorge. Une fois tout ce nectar avalé, je m’étais couché à côté de mon amour, qui lui récupérait après cette jouissance magistrale ! Il avait fallu cinq bonnes minutes pour que Ben reprenne ses esprits. Il avait un sourire qui en disait long sur le bonheur qu’il avait éprouvé. J’étais très heureux d’avoir pu donner tant de plaisir à Benoît. C’était mon amour, la personne avec qui je voulais faire ma vie bien que nous n’ayons que 17 ans ! Je l’aimais à la folie mon Ben d’amour et je savais que c’était aussi vrai pour lui. Il me le faisait sentir qu’il m’aimait cet ange blond aux yeux bleus et au sourire ravageur ! J’avais à chaque fois des palpitations au ventre quand il me regardait dans les yeux, comme s’il me perçait et entrait dans mon âme avec son regard de braise ! Je l’aimais mon Ben, mon Benoît ! Mon amoureux s’était tourné vers moi, plaçant sa main sur mon membre semi bandé. Il s’appliqua à y faire deux ou trois mouvements d’aller – retour pour que la « bête » reprenne un peu de vigueur. Puis, laissant sa main son mon anatomie dressée, Ben s’était rapproché de moi. Il me masturbait avec douceur, y allant par des mouvements lents et rapides de sa main droite. Puis il se rapprochait de plus en plus. Il était arrivé à me coller, à coller son corps tout contre le mien. Puis j’ai senti que sa main s’était écartée pour qu’il puisse placer son membre dressé à côté du mien. Puis avec sa main Ben avait entrepris une masturbation de nos deux sexes collés l’un à l’autre, masturbation pleine de désirs, pleine de sensations jamais encore ressenties. Je gémissais de bonheur, j’étais dans une bulle, hors du temps. Mes sensations étaient décuplées avec le sexe de mon amour branlé avec le mien. Ben savait y faire, il prenait de plus en plus d’assurance et moi de plus en plus de plaisir. Je pense que pour Ben c’était la même chose, une montée vers une jouissance partagée ! La main de mon Ben commençait à donner des signes de fatigue à force de mouvements si longtemps répétés ; j’avais alors pris le relais, en regardant mon amoureux dans les yeux. J’avais repris cette double masturbation avec vigueur, je sentais que ma semence avait envie de sortir et que mon Ben lui aussi était au bord d’un nouvel orgasme ! Puis nous regardant les yeux dans les yeux, nos mains s’étaient jointent pour nous faire jouir comme jamais. J’ai laissé partir au moins six jets de ma semence et Ben lui aussi avait déchargé son flux de sperme en même temps que moi. La seule différence c’est que j’ai failli m’évanouir tellement ma jouissance a été forte, comme portée au-delà de ce que j’avais déjà connu ! Inutile de vous dire combien de temps il avait fallu avant que je ne reprenne mes esprits. Et, c’est alors que j’avais presque crié à mon Ben d’amour un « Je t’aime » qui couvait, depuis pas mal de temps dans mon esprit ! Benoît lui aussi me disait « Je t’aime aussi mon Philou ». Nous nous étions mis à sourire tellement nous étions heureux. Regardant le réveil, j’avais dit à Ben qu’il était grand temps de dormir pour pouvoir être en forme pour notre première réunion chez scouts pionniers ! Nous nous étions couchés l’un à côté de l’autre, dans les bras l’un de l’autre. Nous nous étions assez vite endormis après nos ébats ! Le réveil venait de sonner. J’avais alors donné un baiser à mon amoureux en guise de réveil et de bonjour. Ben me le rendit avec joie. Nous étions vite allés nous doucher pour avoir le temps de manger un bout. J’entendais déjà Papa et l’oncle Pierre qui étaient occupés dans la cuisine à préparer le petit déjeuner. Nous avions alors enfilé nos chemises rouges et passé notre foulard autour du cou. Puis nous avions rejoint la salle à manger. Une bonne odeur de café flottait dans l’air ainsi qu’un relent de cacao. La table était prête, il n’y manquait rien. Nous avions salué nos parents ainsi que l’oncle Pierre. Nous avions mangé en discutant de cette nouvelle aventure que nous allions vivre chez les pionniers. C’est une fois notre ventre rassasié que nous avions quitté la maison dans la voiture de papa, lequel nous conduisait au local. J’avais un petit pincement au cœur en arrivant à proximité du local. Je savais, je sentais que tout allait se passer au mieux. D’abord Ben était avec moi, puis Jean-Pierre allait diriger la troupe, et enfin j’avais des amis parmi les pionniers, Alex, Gabriel, Raphaël etc. Une fois au local, j’avais été salué tous les pionniers, tous vêtus de la nouvelle chemise rouge. Puis en passant devant Gabriel, j’avais vu qu’il m’avait fait un clin d’œil et qu’il m’avait serré la main différemment des autres, une poignée de main amicale et toute remplie de bon présage, une main de l’amitié tendue entre nous. J’avais alors pu remarquer que Gabriel avait fait la même chose à Benoît, cette même poignée de main chargée d’amour ! J’étais attiré par cette façon de serrer la main. Puis c’était un autre scout qui suivait mais cette poignée de main était différente, moins prononcée, je dirai classique. Je m’étais retourné vers Ben et d’un regard il avait compris, il désigna Gabriel de loin et il m’avait fait un clin d’œil lui aussi. Nous étions tous présents, tous les pionniers pour entamer cette nouvelle vie chez les scouts, dans cette nouvelle section. Jean-Pierre nous avait demandé de nous asseoir et de l’écouter. Il voulait clarifier les choses pour que nous puissions savoir comment la vie au sein de la troupe allait se dérouler. Puis il y avait le grand camp, cette échéance se rapprochait, soit dans moins de trois mois ! Jean-Pierre nous avait parlé de l’importance de montrer l’exemple aux plus jeunes, soit les louveteaux et les scouts éclaireurs, dans des actions d’ordre humanitaires ou plus ciblées en vue de venir en aide aux personnes ayant besoin d’assistance et de réconfort. C’était le cas de deux personnes âgées qui vivant seules n’avaient que de très rares visites. Ou alors c’étaient des familles qui ayant leurs enfants à la maison durant certains week-ends qui ne pouvaient s’en occuper pour des raisons médicales ou autres. Le thème du camp serait lui aussi calqué sur une aide à apporter mais avec la troupe au grand complet. Je dois dire que tous les pionniers étaient assez réceptifs pour ce genre de projets. Nous allions pouvoir nous rendre utile auprès de personnes qui n’osent pas demander de l’aide, je trouvais cela très positif et très bonifiant pour ceux qui donnent de leur temps aux autres. Puis Jean-Pierre avait expliqué qu’il n’y avait plus de patrouille comme chez les scouts 12-17 ou même chez les scouts éclaireurs, mais des équipes. Souvent les équipes étaient formées par trois ou quatre pionniers, mais que dans la réalité, nous ne formions qu’un seul groupe et chacun avait sa place au sein de ce groupe et ensuite au second plan en équipe pour une raison d’intendance et de facilité d’organisation et bien entendu d’affinité entre certains pionniers. De mon côté, je n’avais pas de souhait particulier. Il faut dire que nous n’étions qu’une douzaine de pionniers et que je les connaissais tous. Il n’était pas indispensable que je sois avec Benoît. J’avais laissé le soin aux autres de choisir en premier. Ayant croisé le regard de Ben, j’avais su qu’il avait compris ma position, lui aussi attendait. Puis en fin de compte il ne restait que Benoît, moi et Gabriel. Nous nous étions tous les trois rassemblés sur un banc. Jean-Pierre avait alors dit : J-P : « C’est parfait, je ne vois rien à dire. Gab : Jean-Pierre, puis-je prendre la parole ? J-P : Oui, Gabriel, je me doute bien de quoi tu veux nous entretenir ! Gab : Merci J-P, oui, tu ne crois pas si bien dire. Je suis très, très heureux d’être dans l’équipe de Phil et de Ben. Oui, très heureux. Vous savez que j’ai eu un comportement qui a été à l’origine de trop de pleurs, de malentendus, d’injures et j’en passe. Mais j’ai fait mon examen de conscience. J’en ai parlé à J-P il y a deux jours. Mais avant je me suis présenté à Phil et Ben durant les vacances, soit plus ou moins une bonne dizaine de jours, pour m’excuser de tout le mal que je leur ai fait et surtout à Phil. Non seulement Phil et Ben ont accepté mes excuses, mais ils m’ont considéré comme étant un ami. Alors je le dis tout haut, je ne suis pas homo, mais j’ai deux amis qui le sont et je suis fier d’être leur ami. Je suis donc enchanté qu’ils soient dans mon équipe ! Il y a eu dix secondes de blanc. Puis un tonnerre d’applaudissement dans le local. J’ai alors vu Gaby avoir des larmes qui coulaient sur les joues. Je tentais de me contenir pour ne pas pleurer, et Ben lui avait déjà lui aussi des larmes sur les joues. Moi j’étais heureux, enfin heureux et accepté tel que j’étais, soit un jeune homo, fier de l’être ! J-P : Merci Gabriel. Je suis tout à fait d’accord avec les propos que tu viens de dire. Phil et Ben sont homos et ils sont pionniers à part entière. Ils savent se conduire et ils l’ont prouvé maintes fois. Alors je demande à tous d’être toujours ouverts aux autres, mais aussi à ceux qui sont différents, que ce soient des handicapés, des personnes âgées, des homosexuels, des étrangers, et j’en passe. Alors je compte sur vous, cela fait partie des traditions scoutes, ne l’oubliez pas ! " Nous étions Ben, Gaby et moi très heureux de ce que J-P avait dit. J’avais regardé Gaby dans les yeux et je lui avais simplement fait un clin d’œil. Toutes mes appréhensions s’étaient dissipées comme par enchantement. Je savais que j’étais tombé parmi un groupe de jeunes ados de mon âge qui avaient la maturité nécessaire que pour faire la part des choses et d’accepter un autre jeune, différent, ou plutôt qui n’a pas la même orientation sexuelle que la leur. Cela renforçait encore mon envie d’aller de l’avant, de rester tel que j’étais, soit un jeune comme les autres ! Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 04-05-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Deux beaux passages dans cette suite, tout d’abord la conversation entre Phil et Ben au sujet de la grosseur des sexes. Tout le monde n’a pas les attributs des acteurs de films porno, inutile d’avoir des complexes. Il est vrai que dans les récits érotiques on aime bien rajouter quelques centimètres. Ensuite le mea culpa de Gabriel, l’esprit scout doit l’emporter sur l’homophobie. Utopique tout ceci ? Peut-être, mais dans la fiction on peut imaginer un monde idéal. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 04-05-2021 (04-05-2021, 01:22 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui, j'ai déjà eu ce genre de conversation avec un ami. Il était étonné de voir que mon zizi pouvait avoir des dimensions différentes lorsque j'étais assis, ou debout et même couché. Comme tu le dis si bien "tout le monde n'a pas les attributs des acteurs de films porno!" Gabriel a choisi de ne pas cacher la vérité et il fait amende honorable devant les pionniers réunis. L'esprit scout doit effectivement l'emporter devant l'homophobie! Oui, peut être utopique, c'est fort probable. On peut toujours rêver d'un monde "idéal" ! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois ! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 04-05-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Belle suite où les deux garçons comparent leur attributs. Je partage le point de vue de [member=28]Lange128[/member] , les jeunes de ton récit n'ont rien de comparable à des acteurs de films porno. Chez les pionniers, Gabriel s'excuse devant tous les scouts pionniers. Il dit vouloir œuvrer contre toute discrimination et protéger Phil et Ben, car il a compris ce que l'homophobie apporte comme malheur. Phil est en tout cas rassuré, il est très bien accepté chez les pionniers tout comme Ben. Il sait que Gabriel sera de leur côté. Merci pour cette belle suite et ton super récit. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 04-05-2021 (04-05-2021, 05:03 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Tu as encore une fois bien résumé cette suite. Le plus important c'est cette déclaration de Gabriel devant les scouts. Il s'excuse de son comportement et ensuite il se propose d'être présent pour Phil et Ben, et même pour ceux qui le souhaite, d'être soutenu quoi qu'il se passe. C'est ça l'attitude positive scoute. Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 06-05-2021 Jean-Pierre avait alors énuméré ce que nous aurions l’occasion de faire comme bonnes-actions. Il y avait deux ou trois petits chantiers ne demandant que quatre ou cinq pionniers, ou alors du travail de jardinage dans une propriété privée avec en compensation une rétribution pécuniaire. Nous n’étions pas trop emballés par ces propositions. Puis Jean-Pierre avait gardé le meilleur pour la fin. Il nous exposait un projet assez spécial. Il s’agissait d’un camp international pionnier qui se déroulerait en Suisse alémanique durant lequel chaque troupe pionnier pouvait aider, à concurrence de trois journées, une famille dans le besoin, ou qui avait besoin d’aide tout simplement. D’un coup il y eu une explosion de cris, de paroles, tous les pionniers semblaient emballés par cette proposition. Après deux à trois minutes de brouhaha, Jean-Pierre avait pu obtenir un semblant de silence. Il exposait alors les trois projets retenus. L’un consistait à creuser une tranchée pour apporter d’eau courante et le téléphone à une ferme isolée dont le fermier venait d’avoir un accident l’empêchant de travailler pour au moins six mois. La fermière devait s’occuper du bétail, des pâtures et des cultures et n’avait aucune aide extérieure et avait trois enfants trop jeunes que pour lui donner un coup de main. Toute la troupe fut emballée par cette proposition. Jean-Pierre nous avait alors dit qu’il devait donner une réponse dans les cinq jours et que nous devions donc prendre une décision illico presto. Il avait suggéré de passer soit à un vote par bulletin (bout de papier) ou alors un vote à main levée. Toute la troupe avait opté pour le vote à main levée. Nous avions donc, pour ceux qui étaient d’accord, levé la main pour marquer notre accord sur ce projet. Il y avait eu douze voix pour de la part des pionniers et deux voix pour de la part du staff pionnier, soit l’unanimité. Nous avions tous applaudi. Jean-Pierre avait ajouté qu’il aurait plus de renseignements concernant l’endroit, le nombre de postes pionniers impliqués, l’intendance, et les autres modalités indispensables pour mener à bien la réussite de ce camp extraordinaire. Nous devions attendre quinze jours ou trois semaines pour être tout à fait informé de ce qui nous attendrait. J’étais super enthousiaste d’aller ainsi aider une famille ayant besoin d’aide et aussi aller en Suisse et rencontrer d’autres troupes pionniers d’autres pays. Ben lui aussi était super content de cette décision. Bref il y avait un large sourire sur les lèvres de nos compagnons de route. La suite de la journée s’était déroulée en proposant certaines activités, du style coup de main pour les personnes âgées, que ce soient des visites pour personnes seules, des petits travaux de peinture, des aides ponctuelles au niveau des familles précarisées du quartier etc. Ben et moi nous avions opté pour une aide ponctuelle pour aider des familles et de visites chez des personnes âgées. Gabriel nous avait suivi dans cette démarche. Nous étions bel et bien une équipe et nous allions pouvoir « soulever le monde », façon de parler, nous allions apporter un peu de chaleur humaine à ceux qui en ont vraiment besoin. C’est vers seize heures que Jean-Pierre avait placé sur la table du local des bouteilles de limonade et trois tartes. Des gobelets avaient été disposés ainsi que des assiettes à dessert. Puis il nous avait tous appelé à venir manger le « gouter de l’amitié ». Nous étions très étonnés de ce qui se passait, mais moi, je trouvais que c’était dans l’ordre des choses, commençant à bien connaitre Jean-Pierre. Après ce gouter, nous avions remis le local en ordre. Nous ne voulions pas que les occupants suivants soient accueillis dans la saleté. Chacun y allait de son balai, de sa serpillère ou de sa ramassette. Le local était nickel, plus propre qu’à notre arrivée. Puis, nous avions bien entendu gardé les traditions, nous avions tous entonné le cantique des patrouilles. C’est à l’issue de ce cantique que nous avions salué nos amis les pionniers ainsi que Jean-Pierre et Fabrice l’assistant. Jean-Pierre nous demanda à Ben, Gaby et moi de rester encore deux minutes, à l’issue des au-revoirs. Nous trois ainsi que J-P et Fabrice, nous étions seuls dans le local. J-P avait alors pris la parole : J-P : « Voilà mes amis, j’en ai parlé avec Fabrice, qui est au courant du lien qui vous uni Phil et Ben. Puis je lui ai parlé de Gaby, de ce qui s’est passé, de ce que Gaby a fait comme chemin et de son ouverture envers nos deux amis. Je laisse à Fabrice le soin de poursuivre. Fab : Voilà, on ne se connait pas, ou presque pas. En bref, je suis un ancien assistant scout, tout comme J-P. J’avais envie de connaître autre chose et d’aller dans une autre unité et de m’occuper de pionniers, raison de ma présence. Je suis heureux d’avoir pu voir la formation de votre équipe. Vous étiez sur la défensive, oui, il ne faut pas dire le contraire, vous attendiez d’être désigné pour aller dans une équipe. Puis le sort en a décidé autrement, vous vous êtes mis ensemble par la force des choses et je dois vous le dire, c’était attendu. Alors nos deux amis Phil et Ben vous êtes deux perles, vous avez le don de ne pas vous imposer, de respecter les autres et parfois à votre détriment. Pour Gaby, c’est autre chose. J’ai senti tellement de repentir ce matin que j’étais certain que tu allais vouloir être avec eux pour les soutenir. Puis j’ajoute que j’ai deux frères, l’un plus âgé et l’autre plus jeune et chacun d’eux est homo. Donc je sais très bien la difficulté, la souffrance que vous traversez, les efforts que cela demande pour s’intégrer dans un groupe et de se faire respecter. Je sais ce que c’est que le rejet, mes frères en ont souffert. Alors, si vous avez un problème, une question ou alors envie de parler, je serai toujours disponible pour vous accorder tout le temps qu’il faudra ! Puis bien sûr, Gaby, tu as un grand cœur qui vient seulement de s’ouvrir, laisse-le encore s’épanouir et surtout garde la foi. Toi aussi, si un jour tu es dépassé, tracassé ou autre, n’hésite pas, vient me voir. En tout cas vous formez une très belle équipe ! Moi : La gorge serrée, les yeux humides, mais pas de larmes : Merci Fabrice, merci pour tout ce que tu viens de dire. J-P : Voilà les amis, vous avez un nouvel allié auprès de vous, mais n’oubliez pas que c’est d’abord à vous à faire votre chemin dans la société, à vous faire une place et à vous montrer à la hauteur. Il y aura toujours des cons qui vous embêteront, qui n’auront rien compris, mais tenez le cap et si besoin, vous avez des amis qui vous soutiendront. Ben : Merci J-P, merci Fabrice. Gab : Merci à vous tous, merci de la confiance que vous m’accordez, je ferai toujours, je dis toujours, le maximum pour vous venir en aide et pour vous porter au-delà de vos limites. » Pour conclure cette première réunion, réunion avec tellement de temps forts, nous nous étions fait l’accolade tous les cinq. Puis en guise d’au-revoir, j’avais fait un grand clin d’œil à Gaby ; lequel avait répondu par un énorme clin d’œil. Quelle journée. En arrivant à la voiture de papa avec Ben, j’avais le cœur gros, gros de plein de belle chose, d’amour simple de la part des autres pionniers, de nos deux chefs et de Gaby. J’avais hâte de me retrouver avec eux pour aider les autres, les personnes âgées, les familles et bien entendu d’être au grand camp en Suisse pour vivre une nouvelle aventure pleine de bons sentiments humains et d’amour partagé. Papa avait déposé Ben devant chez lui. Nous nous étions embrassés car nous allions devoir attendre une semaine avant de se revoir. J’allais loger chez Ben vendredi soir, veille de la réunion. Puis nous étions arrivés à la maison. Maman nous attendait pour le souper. Anne et Jean était dans le salon, ils regardaient la télévision. Dès qu’ils me virent, ils s’étaient rués vers moi. Ils étaient impatients ainsi que mes parents de savoir comment s’était déroulé la réunion chez les pionniers. Papa avait demandé un peu de temps, il voulait préparer un apéro pour la famille. Puis une fois tout le monde servi, j’avais commencé la narration de cette belle journée. C’est Anne qui m’avait dit à la fin du récit : Ann : « Eh bien, je suis si contente de voir que tu es si enthousiaste et plein de bonne humeur. Moi : Merci Anne. Mam : Moi aussi je suis enchantée de voir ton sourire, ta passion pour la vie chez les pionniers et ton enthousiasme ! Ça fait plaisir à voir. Moi : Merci Maman. Merci à vous tous ! Papa : Je propose que nous portions un toast à Phil et aux nouvelles aventures qu’il va vivre chez les pionniers, entouré de personnes vrais et aimantes. Moi : Merci. Je vous aime ! » Nous avions donc trinqué, bu ce verre d’apéro. J’étais heureux, j’avais une famille formidable, une troupe pionnier très ouverte et un tas d’amis. J’avais eu une pensée pour eux aussi en trinquant, car c’était aussi en partie à eux que j’allais de mieux en mieux. J’allais pouvoir progresser et m’assumer de plus en plus. Nous étions passés à table et durant tout le repas nous n’avions cessé de parler des pionniers, de l’école, des prochaines vacances et d’un tas de chose. Je voyais que tous les membres de ma famille avaient des étoiles dans les yeux, il y avait une écoute des autres, il y avait une ambiance reposante et presque surréaliste qui émanait de cette salle à manger. C’est cela l’amour au sein d’une famille où les membres qui la composent sont imbriqués comme les pièces d’un puzzle, s’il manque une pièce, le puzzle est bancal, si toutes les pièces sont présentes, c’est l’harmonie. Après ce bon repas, j’étais monté dans ma chambre. J’avais relu une partie des cours pour être prêt pour la nouvelle journée à l’école. Ensuite j’étais allé prendre ma douche avant d’aller me coucher. Avant de m’endormir, j’avais passé en revue tout ce qui s’était passé durant le week-end. C’était un week-end fort en émotion. J’étais tout simplement heureux, comme un jeune de dix-sept ans qui allait de mieux en mieux dans sa tête et dans son corps. Finalement je m’étais endormi doucement. C’était donc à sept heures que le réveil avait sonné. J’avais dormi près de huit heures sans m’éveiller. Je m’étais préparé pour la journée de cours au bahut. J’avais pris le bus et voilà que j’entrais dans la cour de récréation. Marie n’était pas encore là. Jean-Mathieu et Roger étaient déjà arrivés. J’étais allé les rejoindre. Puis c’était l’arrivée de Romain et de Justin. Nous étions cinq occupés à raconter notre week-end. Pour ma part j’attendais que Marie arrive pour lui expliquer. Je n’avais pas dû attendre très longtemps, Marie arrivait avec Isabelle. Notre groupe était déjà plus étoffé que d’habitude. J’avais raconté mon week-end dans les grandes lignes ; Marie et Isabelle étaient contentes de voir que tout allait pour le mieux pour moi aux pionniers. La sonnerie marquant le début des cours venait de retentir. Nous nous rendions vers le rang pour accéder à la classe. Le début de la matinée s’était très bien passé, mais je ne sais pas pourquoi, mais je sentais le regard de Didier perpétuellement fixé en direction de Marie et puis en direction d’Isabelle. J’étais inquiet, je sentais que quelque chose allait se passer. Ce fut alors le moment de la récréation. Nous étions à notre emplacement habituel, Marie, Isabelle, Justin, Romain et moi. Nous parlions de nos futures vacances, moi je parlais du camp international pionnier en Suisse. Puis j’avais remarqué que Didier accompagné de Marius, Maximilien et Romuald se rapprochaient de notre groupe. Puis comme je le présentais, Didier avait dit à voix haute : Did : « Non seulement il y a des PD dans la classe amis aussi deux gouines ! Rom : Tu n’es qu’un gros connard Didier. Did : Je les ai vues s’embrasser dans le parc dimanche après-midi ! Jus : Et alors, ça te regarde ! Did : Tu veux que je t’en colle une ! Moi : Essaie tiens, pauvre connard ! Did : Ta gueule sale PD ! Moi : Tu sais ce qu’il te dit le sale PD, il te dit que tu n’es qu’une grosse merde qui s’attaque à ceux qui sont différents, c’est peut-être parce que tu es toi aussi PD et que tu n’assume pas ! Didier avait serré ses poings, ses mâchoires étaient serrées, il allait bondir. Puis j’avais déjà anticipé sa réaction, j’avais fait un pas de côté lorsqu’il s’était rué vers moi, je l’avais attrapé par la veste et ensuite je l’avais projeté au sol ; en fait j’avais fait une prise de judo. Romain avait suivi le mouvement et s’était occupé de Didier pour le maintenir au sol. Marius s’était alors lancé vers moi, j’avais esquivé son attaque. Il s’était retrouvé à terre lui-même emporté par son élan. C’est le surveillant qui avait vu la scène de loin qui avait accouru. Il avait crié : Sur : Le premier qui bouge encore aura à faire à moi. Romain tu peux lâcher Didier. Marius, si tu bouges, ne fusse qu’un doigt, je te prédis les pires ennuis. Moi : Je suis désolé d’avoir réagi, mais je ne pouvais pas me faire frapper dessus, j’en ai déjà assez eu avant ! Sur : J’ai bien vu que tu ne faisais que de te défendre. Je n’ai aucun reproche à te faire Philippe. Quant à vous quatre, Didier, Marius, Maximilien et Romuald, vous me suivez on va chez le directeur ! » Une fois les quatre connards mis hors-jeux, j’avais pu me rendre compte que Marie et Isabelle pleuraient. Un attroupement s’était formé un peu plus loin. On entendait des voix qui disaient, les deux filles sont gouines, on savait pour Phil et Justin qui sont PD, mais alors les filles, etc. Je m’étais rapproché de mes deux amies et je les avais amenées dans la classe où nous allions avoir cours. La sonnerie de reprise des cours venait de sonner. Les élèves de notre classe arrivaient en rang. C’était Monsieur Martin qui venait donner cours de math. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 06-05-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Cela me fait plaisir que tes scouts viennent en Suisse alémanique. J’irais bien passer quelques jours avec eux si ce n’étaient pas des personnages de fiction, et les camps sont toujours l’occasion de se faire des nouveaux amis et de se doucher ensemble ou même plus… Le retour à la réalité est plus brutal et Phil est confronté une fois de plus à l’homophobie, cette fois avec les filles. Je t’embrasse, Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 06-05-2021 (06-05-2021, 12:39 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui les scouts pionniers vont aller en Suisse alémanique pour participer à un camp international. Je me doutes bien que tu aimerais toi aussi participer à un camp, mais nous sommes dans la fiction avec mon récit, quoi que beaucoup d'élément qui vont être abordés ont été vécus! Effectivement Phil est une nouvelle fois confronté à l'homophobie de même que Marie et Isabelle, les deux amies de Phil. Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois ! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 06-05-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Phil et les pionniers vont participer à un camp international. Je pense qu'ils vont découvrir une belle région et qu'il vont pouvoir venir en aide à cette famille. Une nouvelle attaque homophobe envers Phil et maintenant les deux filles. Quand cela s'arrêtera-t-il? Je t'embrasse Philippe |