Une femme ordinaire (hétéro) - Terminé - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Hétéro (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=14) +--- Sujet : Une femme ordinaire (hétéro) - Terminé (/showthread.php?tid=14) |
Re : Re : Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 29-09-2020 (29-09-2020, 10:41 AM)navigateurs link a écrit :Toujours aussi prenant et j'espère que les yeux resteront embués d'émotions positives jusqu'au bout...Hello Curieux, Merci pour ton post. Des émotions, il va y en avoir encore et plus on se dirige vers l'épilogue, plus elles seront intenses. A+ JKF Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 29-09-2020 CHAPITRE XXI (Fin de chapitre) Ce soir, Alice s’est glissée sous le drap. Je l’ai rejointe une demi-heure plus tard après avoir préparé ma valise pour partir sur Reims demain matin. - Tu ne dors pas ? - Non, je t’attendais. J’ai un peu froid. Tu viens me réchauffer ? Je me serre tout contre elle et elle vient de suite se coller à moi. Je passe un bras entre sa tête et l’oreiller, derrière ses cheveux ébouriffés. Mes doigts glissent sur son épaule nue. J’aime caresser sa peau toute douce, toute lisse, toute chaude. Un régal sensitif et lorsque je me lasse, je remonte par son cou jusqu’à son oreille que je redécouvre avec passion. - J’ai gardé la bague de fiançailles pour dormir. Elle est trop belle. Merci mon chéri. - Je suis content qu’elle te plaise. Je sais que tu n’aimes pas les choses futiles alors j’appréhendais quand même. Tu aurais été capable de me faire ton sale caractère. - J’ai pas un sale caractère ! Mécréant. C’est vrai que je ne suis pas très attachée à ces choses là mais ça m’a fait si plaisir, non pas réellement la bague en elle même mais juste le fait que tu veuilles être mon fiancé, j’ai été touchée au plus haut point. Et dans la continuité des fiançailles, il y a le mariage qui s’inscrit en filigrane. - Oui, c’est vrai. Ça ne m’était même pas venu à l’idée, lui dis-je amusé. - Gros menteur. Je commence à te connaître toi et tes petites cachotteries. J’aime trop même si des fois tu abuses. Alice vient s’allonger sur moi, son corps tout chaud tout contre le mien. Elle affiche son sourire des jours espiègles. - Le gros coquin se réveille mais je n’ai pas envie de faire l’amour. Juste un énorme câlin. C’est possible ? - Un énorme câlin c’est possible ma puce et plus aussi si affinité. - Demain matin, je prends mon service tôt, comme d’habitude. Quand je rentrerai du travail, j’irai changer la litière de « Voie-Lactée » pour que tu ne sois pas embêté pendant mon absence et je partirai vers 15h00 pour faire mon admission à l’hôpital, à Paris. J’ai préparé toutes mes affaires. - Dix jours sans toi, il va y avoir un grand vide ici et ça va être long ma chérie. Je viendrai te voir ce week-end à Paris sinon je ne vais jamais tenir. Demain, moi je pars deux jours sur Reims avec deux de mes collaborateurs, Jean et Manon, une petite nouvelle. Je rentrerai vendredi soir. Samedi au petit matin, je viendrai te retrouver sur ton lit d’hôpital. Tu veux bien ? - Tu es sûr que c’est une bonne idée ? Ça fait beaucoup de route. - La dernière fois que tu m’as demandé de rester ici, tu as regretté et moi aussi. Alors cette fois ci, plus aucun regret. D’accord ? - Et si je n’ai plus de sein ? - Tu es d’un ridicule ma puce. Les probabilités pour que ça arrive sont très faibles d’après les médecins. On va rester positif et puis ce n’est pas tes seins que je viendrai voir. - Mouais ! On verra. J’attends toujours l’énorme câlin que tu m’as promis. Et tu peux aussi caresser ma poitrine, j’ai très envie ... une dernière fois. - Tu pleures ? - Oui, je fais la forte mais j’en mène pas large. Je suis contente que tout ça, ça va bientôt se terminer et j’ai peur en même temps. Se faire charcuter, ce n’est jamais une partie de plaisir. Après, si c’est pour avoir une magnifique poitrine, ça me va aussi. C’est le côté motivant. J’espère que je ne serais pas déçue. Je sèche les larmes de ma fiancée avec le rebord du drap. - Moi aussi j’espère que tout ira bien et puis je suis là. Je comprends que ce n’est pas évident. Tu te rappelles, il n’y a pas si longtemps, tu disais que tes seins étaient horribles, que tu ne les supportais pas, que tu ne voulais ni les voir ni même les montrer. - Oui c’est vrai. Je les avait pris en grippe mais toi mon chéri tu as su les faire vibrer à nouveau avec toute ta délicatesse, là où j’avais définitivement enterré toutes sensations, comme un interdit péremptoire. Tu as réussi à réveiller en moi un plaisir enfoui dans ma mémoire et tu arrives même à me faire oublier qu’ils sont blessés, difformes et meurtris. C’est presque encore plus impitoyable parce que maintenant, que j’ai retrouvé toute cette sensibilité ressuscitée, je sais que je vais la perdre à tout jamais. C’est dur. - Ton corps va retrouver sa féminité. C’est important pour toi. Et à deux, on trouvera bien un autre moyen pour combler le manque. - Au fait, j’y pense mon chéri. Je ne t’ai même pas demandé quelle taille tu aimerais pour mes nouveaux seins. Des gros, des moyens, des petits ? - Moi j’aime bien les petits seins, ceux qui tiennent dans ma main. - Comme ceux que j’ai ? - Oui j’adore. Après, si tu préfères une poitrine plus opulente, c’est ton corps. La décision finale t’appartient évidemment. - J’ai choisi la même taille que maintenant, un petit 80 avec un bonnet ‘B’. De toutes façons, je ne pourrai plus allaiter même si un jour on a des enfants et puis des gros seins, je n’aime pas. - Ça ne m’étonne pas de toi ma chérie. - Alors tu me les caresses mes petits seins ? - Mon bras est coincé sous ta tête ma puce. - Voilà tu peux le retirer. Vas-y maintenant plutôt que de me faire languir et arrête de te faire prier gros paresseux. - C’est cela, dis que je suis fainéant pendant que tu y es ? - Non, pas vraiment, juste un manque d’initiative, de dynamisme ou d’enthousiasme, je ne sais pas moi, fais quelque chose, vite. J’ai envie. - Viens ici voir le manque de dynamisme et d’enthousiasme. - Arrête ! tu me chatouilles. On avait pas dit un gros gros câlin ? Pas un p’tit bisou de rien du tout. - Gourmande. Et comme ça, ça convient à mademoiselle ? - Quand tu t’appliques … tout de suite, c’est beaucoup mieux. Mes mains prennent possession de sa poitrine. Mon index part à la conquête d’un de ses mamelons en dessinant de larges cercles concentriques à la base de son sein puis en remontant en colimaçon jusqu’à l’aréole. J’effleure cette peau si blanche, si douce. Je survole le mamelon et mon index s’efface pour laisser place à mes lèvres gourmandes qui prennent le relai sans hésitation. La réaction cutanée ne se fait pas attendre. Le téton se durcit et se dresse fièrement comme un phallus héroïque. Je laisse ce sein tout affairé à son excitation pour me focaliser maintenant sur son compère. - Hum ! Ça me fait des frissons partout. Continue mon chéri. Sans rien répondre, mes mains entrent en action en glissant sur les flans de sa poitrine pour remonter sur les sommets vertigineux en les enveloppant totalement, tout en douceur. Une fois les seins recouverts, j’emprisonne chaque mamelon à la naissance de mes doigts et je les fais pivoter légèrement pour mieux les relâcher en pinçant délicatement les petits boutons de tous mes doigts. - Oui, c’est trop agréable. J’aime bien. Waouh ! Ma langue vient maintenant à la rescousse des mes doigts épuisés. Elle humidifie les aréoles toutes excitées, elle les lèche délicatement, elle les lape sensuellement. Mes lèvres prennent possession de son mamelon. Elles aspirent, pincent, mordillent, passent d’un sein à l’autre pour mieux revenir ensuite. Alice a fermé les yeux pour mieux savourer le plaisir. La bouche entre-ouverte, j’aperçois le bout sa petite langue toute rose passer entre ses lèvres. Je fais glisser maintenant mon visage sur sa poitrine. J’aime le frottement de mes joues sur ses seins de mes cheveux glissent sur sa peau toute excitée pour accentuer encore plus le plaisir. - Mon cœur, je n’ai pas de culotte et je sens que les draps sont tout mouillés. Viens, viens vite. Prends moi. Fais moi l’amour. Là maintenant. - Ben je croyais… - Vite mon amour. Viens en moi. A peine le temps m’allonger sur ma petite chérie, qu’Alice s’empare de mon phallus et le dirige d’une main de maître à l’entrée de son sexe tout inondé. - Viens, j’ai envie. Vite. D’un mouvement de reins, je m’immisce lentement dans sa vulve brûlante. Je suis moi aussi tout excité depuis le début et nos sexes s’imbriquent délicieusement, largement humidifiés par nos secrétions mutuelles. Mon corps s’adapte au sien pour augmenter la pénétration. Mon bassin prend de l’amplitude, Alice gémit à chaque fois que nos pubis se rencontrent. Elle me prend les fesses. Elle m’embrasse. Ses yeux noisettes brillent de tous leurs éclats. Elle est fabuleuse, splendide dans la recherche de son plaisir. - Oui, c’est bon comme ça. Je t’aime mon chéri ? Va s’y continue, plus vite. Oui, comme ça. Oh c’est bon mon chéri. Je me suis positionné sur les coudes, le visage de ma chérie juste en dessous du mien. Je la couvre moi aussi de baisers pendant que nos sexes s’abusent l’un l’autre en toute complicité. Parfois nos lèvres se rencontrent et le sourire qui naît de ce contact fastueux est si beau, si emprunt de pureté que nos langues en deviennent toute timides. Je sens le plaisir monter en moi, comme la sève d’un arbre écorché. Je tente de ralentir le mouvement, l’amplitude mais ma petite chérie de ses mains expertes impulse la continuité et la puissance de la pénétration. Je ne résiste plus. J’en suis bien incapable maintenant. Je sens mon sperme s’évacuer en longs jets puissants. Je retiens mes gémissements pour ne pas perturber la jouissance naissante d’Alice. Elle prends son temps la coquine. Ses mains ont lâché mes fesses pour courir sur mon dos. Elle prend mon visage entre ses deux mains, elle m’embrasse et son corps se tend, se fige l’espace d’un instant, elle gémit en m’embrassant. Je perçois les contractions de son vagin sur mon sexe qui commence à perdre de sa verve. Alice me griffe le dos. Continue de m’embrasser, gémit encore pour se laisser aller, haletante. Ses yeux sont remplis d’admiration, de plaisir mélangé, de passion, de bien être. Elle m’enlace de toutes ses forces. Je raffole de cette pression si éloquente. Nos lèvres se retrouvent, nos langues ont perdu toute timidité maintenant et elle s’unissent elles aussi avec une fougue magnifique. - Waouh ! Merveilleux mon chéri C’était trop bon. - Pour quelqu’un qui ne voulait pas faire l’amour, ma puce, tu t’es déchaînée. - J’avais dit un gros câlin et c’est un gros câlin. Tu es parti avant moi ? J’ai senti. - Oui un peu avant. Tu étais si excitante que je n’ai pas pu maîtriser jusqu’au bout. - J’ai bien vu que tu voulais ralentir mais moi j’avais juste envie que tu ailles plus vite. Alors j’ai pris tes fesses en main pour t’obliger à tenir le rythme. Quand j’ai senti que tu jouissais, j’ai pris ta tête entre mes mains. Tu étais beau mon chéri. J’ai adoré te voir jouir. Je te sentais bien et je voyais ton plaisir dans tes yeux. Je crois que j’ai fais exprès de me retenir juste pour te voir prendre ton pied avant moi. Et le plus rigolo, c’est que tu as fait semblant de rien. T’es quand même culotté mon chéri ? - Il vaut peut-être mieux être culotté que déculotté. Tiens regarde l'inondation et j'espère que tu as prévu une serviette parce que là, je vais me retirer. - Euh attend un peu. On est à ma place. - Ben c’est pour cela. Dépêche-toi - Colle toi bien à moi, on va essayer d’aller jusqu’à la salle de bain. - T’es malade. On va jamais y arriver. - Tu es doué ou tu l’es pas ? - Trop tard ma puce. - Comment ça trop tard ? Pff Va falloir changer les draps à cette heure ci. Tu exagères mon cœur. - °° -
Re : Une femme ordinaire (hétéro) - emmanolife - 29-09-2020 Toujours sympa, même si j'ai déjà dû le dire. On pourrait avoir l'impression d'être des voyeurs, mais leur bonheur d'être ensemble est tellement naturel qu'on se contente de les admirer... Merci jkf. Re : Une femme ordinaire (hétéro) - curieux - 29-09-2020 C'est à se demander jusqu'où ils vont aller, jusqu'où ils vont nous mener et qu'est-ce qu'ils vont encore nous montrer et nous faire regretter de ne vivre tout ça que par correspondance. Re : Une femme ordinaire (hétéro) - grostimido - 29-09-2020 Bonjour, Il y a énormément d’amour dans ce couple ça se ressent. Alice terrible le coup du gros câlin, tu m’as l’aire aux anges avec Pascal et lui donner du plaisir avant toi et le regarder jouir, tu avais l’aire d’apprécier Super chapitre comme d’hab jkf Bises Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 30-09-2020 Hello Grostimido, Curieux et Emmanolife, Merci pour vos commentaires qui se rejoignent et qui me font bien plaisir. Un nouveau chapitre en fin d'après-midi ou en soirée. A+ JKF Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 30-09-2020 CHAPITRE XXII Aux dernières nouvelles, le coronavirus sévit dans la région. il y a de nombreux cas d’infection, surtout au niveau des écoles et des lycées. Même l’école des kinésithérapeutes de Montreuil-sur-Mer a été touchée. La situation devient catastrophique. Alice, pour sa dernière journée de travail, va devoir laisser ses collègues gérer la crise sans elle. Je sais que cela la perturbe au plus haut point. A partir de ce soir, elle sera placée en arrêt maladie. Mon amoureuse est sur le point de me quitter, émue. Je ne la reverrais plus qu’après son intervention chirurgicale. - Passe une bonne journée mon chéri. Merci de m’avoir donné la force d’affronter ce moment particulièrement difficile. Avec toi, je pars confiante, je sais que je vais y arriver. J’ai lu dans ses yeux la détermination même si derrière, il y avait aux aboies, un voile de chien battu. Elle est courageuse ma fiancée, vraiment très très courageuse. - A samedi ma puce. Tu m’envoies un SMS pour me dire où tu en es ? - Pas de soucis mon chéri. C’est moi qui prendrais contact comme d’habitude. N’oublie pas de passer voir « Voie-Lactée » de temps à autre. Je t’aime. Elle est partie sans effusion outrancière, juste un baiser sur mes lèvres. Devant ma tasse à café, il y a un grand vide, un abîme sentimental, un océan de silence. J’éprouve beaucoup de difficultés pour me concentrer. Ce matin, je dois passer au bureau prendre Manon. Jean nous rejoindra sur place à Reims. Durant la route avec Manon, on fera un débriefing sur le dossier des candidatures sélectionnées par Marion et Sarah pour constituer l’équipe rémoise. Cela me permettra aussi d’apprécier les facultés managériales de la petite recrue. L’après midi, ce sera le temps des entretiens individuels. Demain matin, je rencontrerai la direction puis après la pause déjeuner, je reprendrais la route avec Manon en laissant Jean sur place pour piloter le lancement de l’audit et l’équipe fraîchement constituée. Tout un programme. J’avale tasse après tasse et mon esprit s’est rapproché d’Alice. D’ailleurs, il ne l’a jamais quittée. Je pense à tout le chemin parcouru ensemble en si peu de temps, pas une seule ombre au tableau, aucun différend sur quelque motif que ce soit, même pas la moindre déception, que du bonheur. Avec Alice, le vivre ensemble coule de source et c’est un véritable délice. Il ne nous manque qu’un peu de lien social pour s’ouvrir sur les autres, avoir des amis communs, les recevoir, organiser des activités ensemble voire même séparément pour conserver une certaine latitude, pour éviter d’étouffer notre amour en le plaçant dans un carcan un peu trop étroit. Je pense qu’il faudrait à son retour, organiser une crémaillère, ne serait-ce que pour afficher au monde extérieur que nous sommes en couple. Cette idée me plaît bien. J’en parlerais avec ma petite chérie à l’occasion. J’ai lu sur Internet que l’état de béatitude des amoureux qui se sont rencontrés sur un coup de foudre ne dure en moyenne que deux ans. Passé ce délai, le couple rencontre souvent des difficultés pour se régénérer et il sombre dans un quotidien routinier avec à la clé souvent, une énorme frustration. Avec Alice, il est hors de question que notre relation suive ce cheminement . Il nous faudra rester vigilant pour faire perdurer notre couple jusqu’à ce que l’un de nous deux déclare forfait. - °° -
Arrivé à l’hôtel, nous avons pris possession de nos chambres dans une construction moderne en plein centre ville. Elles sont mitoyennes. Nous nous sommes donnés rendez-vous Manon et moi, à vingt heures pour le dîner. Je suis satisfait de ma journée. Nous avons réussi à constituer l’équipe rémoise. Elle comprendra deux personnes : Gaétan, un jeune homme de vingt-cinq ans et Marie, une femme d’une trentaine d’années charmante avec ses formes généreuses. Manon a pris les choses en main et je l’ai laissé faire. C’est elle qui a dirigé les entretiens. J’ai été aussi surpris qu’admiratif. Je ne m’attendais pas à autant de maturité d’esprit de ce petit bout de femme. Jean lui est resté en retrait, c’est vrai aussi qu’il ne lui reste plus que trois semaines avant de nous quitter et son investissement est quelque part mis en berne. La nouvelle équipe embauchera dès lundi prochain. Manon sera chargée d’organiser une réunion de cohésion inter-sites sur Étaples pour harmoniser les méthodes et accentuer le relationnel. Dans ma chambre, je consulte mon smartphone. Deux SMS en attente de ma petite chérie; le premier pour me préciser qu’elle est bien arrivée et le second me demande de la rappeler. - Allô mon cœur ! - Oui mon chérie. Je suis contente que tu me rappelles. Je commençais à trouver le temps long. - Pauvre puce. Je ne peux pas faire grand-chose malheureusement. - Oui je sais mon amour. Il faut que je prenne mon mal en patience et rien que de t’entendre je me sens déjà beaucoup mieux. Tu peux pas savoir. Là, j’ai dû me raser surtout sous les aisselles où j’avais des poils qui commençaient à repousser, j’ai pris une douche à la Bétadine et j’ai dîné, enfin j’ai mangé un truc difficilement comestible. Et vu qu’il n’y a rien intéressant à la télévision, j’avais envie d’entendre ta voix. J’ai aussi rencontré l’anesthésiste et le chirurgien qui m’opérera demain matin. L’opération durera environ trois heures, après je passerai en salle de réveil puis on me ramènera dans ma chambre vers quatorze heures. Le temps que j’émerge, je devrais avoir repris mes esprits vers seize heures. J’ai hâte que ce soit fini, tu peux pas savoir. - J’imagine ma puce. - Lorsque tu viendras samedi, pas la peine de prendre une chambre d’hôtel. J’ai demandé à avoir un lit supplémentaire pour que tu puisses dormir avec moi. Au départ, ils n’étaient pas chaud mais le chirurgien m’a arrangé l’affaire. J’étais super contente quand il m’a dit que c’était d’accord. En plus il est plutôt mignon. Je lui aurais presque sauté au cou. - Cool ma puce. Tu vas pas te mettre à sauter au cou du premier venu ? - Ben quoi, t’es jaloux ? - Euh non, pas du tout. Enfin, … si, un tout petit peu. - Je t’adore mon chéri. Là, je vais essayer de dormir un peu. Je t’envoie un SMS demain quand je serai réveillée après mon opération. Je t’aime. A demain mon amour. - A demain ma puce. Moi aussi je t’aime. Passe un bonne nuit. - °° -
Re : Une femme ordinaire (hétéro) - admirateur17 - 30-09-2020 et tu nous tiens en haleine.... ! Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 30-09-2020 (30-09-2020, 10:12 PM)admirateur17 link a écrit :et tu nous tiens en haleine.... !Hello Admirateur17, Merci de me lire et merci pour ton post. A+ JKF Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 30-09-2020 CHAPITRE XXII (Suite) Lorsque je me suis réveillé ce matin, mes premières pensées ont été pour Alice. A cette heure-ci, elle doit être en chemin pour le bloc opératoire. Peut-être même lui a t’on déjà administré le produit anesthésiant, auquel cas elle doit tenir compagnie à Morphée, la divinité du sommeil. La réunion avec la direction du site n'a été qu'une simple formalité permettant de présenter Manon en qualité de responsable régional sur le projet et de communiquer sur la constitution de l’équipe locale. Une petite demi-heure tout au plus. On se retrouve ensuite dans le bureau de Jean pour mettre une dernière touche à la stratégie qu'il est prévue d'appliquée et de préparer les locaux qui serviront de bureaux pour Gaétan et Marie. 12h00 : Alice doit passer en salle de réveil. J’espère que tout aura bien été pour elle, sans complication et qu’ils ont pu lui implanter les prothèses qu’elle souhaitait. Je sais que dans le cas contraire, la déception sera immense et si elle se réveillait sans seins, la douche froide sera terrible pour son moral. Malgré les frayeurs que l’on a pu se faire, tout s’est bien passé jusque là. Il n’y a pas de raison que cela change. Je veux rester résolument optimiste. Néanmoins, au déjeuner, je n’ai guère d’appétit. Je grignote un quignon de pain avec un peu de charcuterie mais le cœur n’y est pas. - Tu n’as pas faim Pascal ? - Non pas vraiment. - Tu sembles préoccupé. - Mon amie doit sortir du bloc opératoire. J’espère que son opération s’est bien passée. - C’est grave ? - Disons que c’est une opération compliquée. J’attends qu’elle me donne de ses nouvelles lorsqu’elle se réveillera. - J’espère que ça va aller pour ton amie. - Oui ! Moi aussi Manon. Tu as été formidable lors des entretiens. Tu m’as impressionné. Tu as géré d’une main de maître, tout en douceur. - Merci Pascal. Je suis flattée. - Je n’avais pas prévu de te confier aussi rapidement la responsabilité régionale et je me suis ravisé ce matin en réunion de direction. On n’a pas eu le temps d’en discuter ensemble mais je suppose que ça ne te pose pas de soucis particulier ? - Non, rassure toi Pascal. C’est même plutôt un honneur pour moi que tu me confies cette responsabilité. - Un café et on prend la route ? - Plutôt un thé pour moi. 14h00 : Alice doit être en salle de réveil. Peut-être même est-elle déjà éveillée. Je suis persuadé que ses premières pensées ont été pour sa poitrine retrouvée ou perdue. J’imagine sa joie de sentir sous les pansements deux petites protubérances, signe qu’elle aurait récupéré sa féminité et que le mauvais rêve s'afficherait définitivement derrière elle. Elle doit être impatiente de remonter dans sa chambre pour m’appeler, pour partager son soulagement et surtout son bonheur. J’imagine aussi l'immensité de sa déception si sous les pansements rien ne venait à déborder. Je suis certain que dans ce cas, elle sera excessivement malheureuse, probablement inconsolable, perdue, presque désespérée, seule face à cette poitrine disgracieuse, sans relief qu'elle reniera inévitablement. Dans ce scénario catastrophe, il me faudra trouver les mots. Mais quels mots ? J'angoisse. J'angoisse comme un fou. J'ai peur. J'ai terriblement peur parce que je ne sais pas gérer et je ne sais même pas si j'en serais réellement capable. Le café et le thé avalés, on prend l’autoroute. Il faut deux heures et demi bien tassées pour faire le trajet. Manon me parle de son petit ami, un jeune homme originaire du pays minier. Il travaille sur le chantier de construction navale d’Étaples. Il vient d’être embauché en tant qu’ingénieur. Ils ont trouvé un appartement sympathique dans une résidence proche de la mer, au Touquet-Paris-Plage, juste en face du square Jacques-Brel. - Ah ! C’est juste derrière chez moi. Mon immeuble donne sur la pinède en front de mer. - Le notre donne directement sur le square. Il n’est pas très grand mais pour deux, ça devrait suffire dans un premier temps. On aura les clés samedi et on emménagera dimanche. Je suis vraiment très contente d'avoir été embauchée. Avec un seul salaire, vu les prix pratiqués, on n’aurait pas pu. Elle me parle aussi de sa passion pour la mer, le char à voile, entendre crisser les roues sur le sable, se faire porter par le vent, la vitesse, traverser les guets à toute allure, les embruns un peu comme en bateau. - Tu sais qu’on dépasse les 100 kilomètres par heure lorsque le vent est favorable ? - Cent kilomètres par heure au raz du sol, ça doit être impressionnant. - J’aime la vitesse. Ça me grise l’esprit. J’adore ça, sur le sable, sur la route, sur l’eau. De façon générale, j’aime tout ce qui va vite. - Sur l’eau, tu fais du bateau aussi ? - Oh Oui. J’adore et j'ai aussi une moto, un Vmax. J'aime bien parce que comme je ne suis pas très grande, avec ce modèle j'ai les pieds qui touchent par terre et j'ai toute la puissance que je veux. Ah ! Je crois que j’ai entendu ton téléphone. - Je vais m’arrêter à la prochaine aire d’autoroute. - °° -
Re : Une femme ordinaire (hétéro) - grostimido - 01-10-2020 Bonjour, J’ai l’impression d’être à côté de Pascal et tout comme lui j’attends des nouvelles d’Alice Merci ce chapitre plein de réalisme A+ jkf Bonne journée Bises Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 01-10-2020 (01-10-2020, 07:46 AM)grostimido link a écrit :Bonjour,Hello Grostimido, L'attente portera bientôt ses fruits. A+ JKF Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 01-10-2020 CHAPITRE XXII (Fin de chapître) J’ai hâte. Devant Manon, je ne veux pas montrer ma précipitation intempestive. Je dois me modérer. Et cette aire de repos qui n’arrive pas. La prochaine est à vingt kilomètres. Une éternité. J’ai le pied lourd sur l’accélérateur. Il est quinze heures quarante cinq. Ma petite chérie est éveillée j’en suis sûr. Je la sentirais presque mais impossible de savoir si elle est joyeuse ou immensément triste. Ma télépathie n’est pas encore tout à fait au point. Ah ! l’aire de repos, enfin. Je m’engouffre dans la bretelle d’accès. Je prends la première place disponible. Je saisis mon smartphone et je sors de la voiture. Je m’éloigne légèrement avant d’afficher la liste des SMS. C’est effectivement Alice. « Tout va bien mon chéri. Appelle-moi dès que tu peux. » Ouf, je pousse un énorme ouf de soulagement. Je comprends que le calvaire d’Alice vient de prendre fin. J’ai des larmes de joie sur mes joues. Je ne les ai même pas senti arriver. Je compose son numéro et elle répond immédiatement. - Mon cœur ? - Ma chérie. Alors tout va bien ? - Oui, c’est fini. Je suis super contente. Le chirurgien sort de ma chambre. Il m’a dit que tout s’est passé pour le mieux. Il a retiré les glandes mammaires et le peu de ganglions qu'il me restait encore et comme ils n’étaient pas infectés, il a pu mettre en place les prothèses. Lorsque je me suis réveillée, j’ai senti que j’avais encore mes seins. J’ai même eu peur de ne pas avoir été opérée et puis j’ai vu les pansements alors j’ai compris. J’ai pleuré de joie. Je suis contente. Tu ne peux pas savoir. Là, je suis allongée sur mon lit. Ils m’ont dit que je pourrai me lever en fin de journée. J’ai hâte. Je suis vraiment impatiente de revoir mon corps dans un miroir. - Je suis super heureux moi aussi ma puce. On va pouvoir souffler et ne plus penser qu’à nous. J’ai très envie de voir ton petit minois lorsque tu vas découvrir ta nouvelle poitrine. Tu me laissera un peu d’émerveillement à moi aussi ? - Évidemment mon amour. La je vais me reposer parce que je suis vannée. Je vais pouvoir rêver à nous, à notre avenir, à nos enfants, à toi quand tu me caresseras les seins. Je me demande ce que je ressentirai. Quand je passe un doigt sur ma peau, je le sens mais je n’ai plus ce fourmillement si caractéristique que j’avais avant. - Ok ma puce. Je vais te laisser moi aussi. Je suis sur une aire de repos avec Manon, ma collaboratrice. On va reprendre la route. - Doucement avec tes collaboratrices. Ce n’est pas parce que je ne suis pas là que je n’ai pas un œil sur toi mon chéri... - Aucune crainte ma puce. Elle est mignonne, dégourdie et elle a pas froid aux yeux. - Mouais ! J’espère juste qu’elle n’est pas trop entreprenante sinon je lui arrache les yeux. - Pas trop ma chérie. Pas trop et comme elle a de très beaux yeux, se serait dommage de l'en priver. - Oh toi, tu vas prendre cher samedi. Ça t’apprendra à me taquiner. - Je t’aime. - Ben il est temps. Je commençais à avoir des doutes très prononcés. Je plaisante évidemment. Je t’aime très fort moi aussi. Fais une bonne route mon cœur et reviens-moi vite samedi. J’ai tant envie de partager mon bonheur avec toi. Je t’embrasse comme une folle. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. A demain. - °° -
Re : Une femme ordinaire (hétéro) - grostimido - 01-10-2020 houaaaaa.. Super content pour Alice (pas que du négatif) qu'elle soulagement pour elle et lui aussi. Maintenant comme elle le dis si bien, es ce que les sensations vous être ou rendez-vous Vivement samedi pour les retrouvaille des deux amoureux. Qu'elle délice encore une fois MERCI jkf A+ bises Re : Une femme ordinaire (hétéro) - emmanolife - 01-10-2020 Elle s'est bien remise de l'opération, Alice, elle a l'air en forme ! Elle a gardé son ironie et son mordant. Il ne va peut-être pas falloir trop toucher à sa poitrine pendant un certain temps, on verra quelle sensibilité elle retrouve. J'imagine qu'elle n'a plus de mamelons, ou alors des faux en silicone ? Merci jkf. |