Récits érotiques - Slygame
Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable

+- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr)
+-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3)
+--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12)
+--- Sujet : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) (/showthread.php?tid=74)



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 15-04-2021

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Belle scène lorsque Phil regarde Ben afin de fixer son image dans son esprit. On ressent leur amour profond, qui va au-delà d’une simple attirance physique, et cette fois pas besoin d’un rapport sexuel pour qu’ils s’endorment comblés.

Ils se rattrapent la nuit suivante…

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 15-04-2021

(15-04-2021, 06:04 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Belle scène lorsque Phil regarde Ben afin de fixer son image dans son esprit. On ressent leur amour profond, qui va au-delà d’une simple attirance physique, et cette fois pas besoin d’un rapport sexuel pour qu’ils s’endorment comblés.

Ils se rattrapent la nuit suivante…

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Effectivement les deux garçons s'aiment et leur façon de communiquer passe aussi par le regard. D'un simple regard il savent ce que l'autre désire et l'inverse est vrai.
C'est qu'ils s'aiment, ils s'aiment non seulement physiquement mais aussi sentimentalement. Leurs âmes sont en connexion.
Ils ne sont pas obligé de se donner du plaisir physique chaque fois et s'endormir en se sentant aimé, la main dans la main de l'autre le montre vraiment.
Bien sûr ils en profitent le soir suivant pour se retrouver charnellement!

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 15-04-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Très belle suite.
Comme le dit [member=28]Lange128[/member] , pas besoin de rapport physique pour prouver qu'on s'aime. Il y a aussi l'intellect qui compte.
Les deux garçons savent très bien se faire comprendre d'un seul regard. Ils savent se parler par les yeux.
Je trouve cette façon de faire super géniale, c'est possible car ils sont sur la même longueur d'onde et ils sont vrais, ils ne se cachent rien. Cela joue beaucoup dans leur relation.
Merci Philou pour cette suite.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 15-04-2021

(15-04-2021, 08:00 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Très belle suite.
Comme le dit [member=28]Lange128[/member] , pas besoin de rapport physique pour prouver qu'on s'aime. Il y a aussi l'intellect qui compte.
Les deux garçons savent très bien se faire comprendre d'un seul regard. Ils savent se parler par les yeux.
Je trouve cette façon de faire super géniale, c'est possible car ils sont sur la même longueur d'onde et ils sont vrais, ils ne se cachent rien. Cela joue beaucoup dans leur relation.
Merci Philou pour cette suite.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Tu as très bien compris le sens de cette suite. Oui Phil et Ben savent se parler par le truchement de leurs regards. Ils se comprennent par le regard. Leurs yeux sont comme leurs langues, ils expriment ce qu'ils ressentent, ce qu'ils veulent.
Comme tu le dis ils sont sur la même longueur d'onde.
Ils n'ont pas toujours besoin d'amour physique, ils ont leur connexion d'âmes.

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois.

Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 17-04-2021

Chapitre 2.
Fin des vacances – Repentir.

Nous nous étions réveillés début de matinée. Benoît était souriant, moi un peu moins car c’était notre dernière journée. En effet au soir je rentrais à la maison. Bref ils nous restaient encore quelques heures à nous. Après une bonne douche nous avions mangé des céréales avec du chocolat chaud. Ensuite nous avions fait une nouvelle balade à vélo. Nous étions partis jusqu’au Lion de Waterloo. Nous en avions profité pour monter au-dessus de la butte. Le paysage était formidable, on pouvait voir assez loin. Nous étions heureux d’être venu là, cela nous changeait de nos virées à vélo dans la forêt de Soignes.

A midi nous avions mangé un cornet de frites avec cervelas et une canette de soda. Ben racontait des blagues, moi aussi, mais moins, car je n’en connais pas beaucoup. Nous avions bien ri en tout cas. Nous étions revenus vers la maison de Ben en passant à proximité de la maison de Jean-Pierre, le chef scout. Nous nous étions arrêtés pour le saluer. Bien heureusement il était présent. Ben en avait profité pour poser des questions au sujet de la troupe pionnier. Jean-Pierre avait répondu à Ben, celui-ci était un peu rassuré. Puis Ben avait demandé à Jean-Pierre comment notre relation allait être accueillie par les pionniers. Jean-Pierre avait alors dit à Ben :

J-P : « Ne t’inquiètes pas Ben, tout va bien se passer. Tu me connais et je te le garantis, je serai là pour qu’il n’y ait pas de problème.

Ben :  Merci, c’est bien beau, mais avec l’âge, est-ce que certains scouts seraient plus homophobes qu’à la troupe « éclaireur » ?

J-P :  Je ne le pense pas Ben. Ce sont les scouts que tu connais, ils te connaissent et ils connaissent aussi Phil. Je suis sûr que cela se passera bien.

Moi :  Tu sais Jean-Pierre, pour moi, je pense que cela devrait aller, mais tu vois Benoît n’a pas envie de connaître ce que j’ai connu à l’autre troupe.

J-P :  Je te comprends Phil, mais je pense que Ben peut être rassuré, je veillerai au grain !

Ben :  Merci Jean-Pierre. Nous serons là pour la journée de passage le dimanche après les vacances.

Nous avions continué à parler de choses et d’autres. Je n’avais rien dit concernant la surprise de la rentrée, soit la remise du brevet scout pour Ben. Jean-Pierre nous a proposé de boire une limonade, ce que nous avions accepté de bon cœur. A un moment le téléphone sonnait chez Jean-Pierre ; il avait décroché. Nous avions pu entendre qu’il parlait avec une fille car il disait souvent des « oui ma chérie » ou encore des « je t’aime ma douce ». Cela nous avait fait sourire. Notre chef J-P était amoureux d’une jeune-fille. Je me demandais quel était son prénom !

Après cinq bonnes minutes Jean-Pierre était revenu près de nous. Il s’était excusé de son absence. C’est moi qui avait alors dit :

Moi :  Tu sais J-P, nous ne sommes pas sourds, c’était ta petite amie au téléphone !

J-P :  Oui Phil, tu es bien curieux.

Moi :  Mais non J-P, je suis content pour toi. Et on peut connaître son prénom à l’élue de ton cœur ?

J-P :  Décidément tu es vraiment curieux.

Ben :  Non, tu sais J-P, c’est seulement pour info, c’est tout. Cela restera entre nous !

Moi :  Aller, Jean-Pierre, dis-nous son prénom !

J-P :  Je vais vous le dire, c’est ma petite amie Aurélie.

Moi :  C’est un très beau prénom. On ne sait jamais, on la rencontrera peut-être plus tard. ’

Ben :  Oh oui ce serait sympa.

J-P :  N’allons pas si vite en besogne. Bon vous faites quoi de bon ces vacances ? »

Nous avions raconté à J-P ce que nous avions fait après le camp, du moins pour moi, soit deux nuits passées chez Ben. Ben lui avait expliqué sa semaine de maladie et ensuite sa visite en famille et puis nos deux – trois jours ensemble. Jean-Pierre était heureux d’apprendre que nous avions pu passer quelques jours ensemble. Il nous avait souhaité une bonne fin de semaine et qu’il nous attendait pour la reprise des réunions pionniers.

Nous avions repris nos vélos pour rentrer chez Ben. Arlette nous avait préparé un très bon gouter. Il y avait des gaufres ainsi que des crêpes. Nous avions mangé d’un très bon appétit après cette balade en vélo. Il est vrai que l’air de la campagne avait de quoi nous affamer. Vers dix-huit heures, j’avais salué Arlette et j’avais dit au revoir à mon ami Benoît. Je ne savais quand nous allions pourvoir nous revoir, il restait encore quatre jours avant la reprise des cours. Bref, il avait été convenu que nous nous contactions par téléphone.

Une fois arrivé à la maison, j’avais embrassé maman. Elle m’attendait et voulait savoir ce que je voulais manger pour le souper. Je lui avais expliqué que pour le repas de midi nous avions mangé des frites avec un cervelas. Maman me proposa de faire un spaghetti à la bolognaise. J’étais très heureux de cette proposition.

J’étais ensuite monté à l’étage et j’étais allé voir si Jean n’était dans sa chambre. J’avais frappé à la porte et j’avais entendu « oui ». J’étais rentré. Quand Jean m’a vu, il s’est levé d’un bon pour venir m’enlacer. Il avait l’air très heureux de me voir. Il m’avait même dit que je lui avais manqué car il n’avait personne avec qui jouer depuis deux jours. Nous nous entendions bien Jean et moi. Bref j’étais resté avec Jean une bonne heure à discuter. Nous devions attendre le retour de papa vers les vingt heures. Puis j’avais entendu la sonnerie de la porte d’entrée retentir. Qui pouvait bien venir si tard. Puis dix secondes après, maman criait :

Mam : « Phil, tu as de la visite, tu veux bien descendre !

Moi :  Oui, j’arrive.

Une fois arrivé dans le hall d’entrée, je voyais, la devant moi, Benoît ! Mais que diable faisait-il là. Pourquoi était-il venu si tard, nous nous étions quittés il y a à peine deux heures ! Puis juste derrière lui, j’avais reconnu une silhouette que j’avais déjà vue, c’était Gabriel ! Mais qu’est-ce que Benoît faisait avec Gabriel si tard, chez moi et pour me voir ! J’étais resté pétrifié, bloqué sur place à cinq marches de la fin des escaliers. Mais que diable Gabriel foutait-il chez moi ! J’avais commencé à me sentir mal. J’avais la gorge serrée, je sentais monter en moi toute la tension et je me préparais au pire. Je me rappelais ce que son copain Emmanuel m’avait fait subir comme affront lors de classe de neige à l’école. Je voyais que maman se demandait pourquoi j’étais ainsi pétrifié sur place. Elle avait dû monter les quelques marches pour venir prendre et finir cette descente.

Une fois dans le hall d’entrée, j’avais salué Benoît et ensuite j’avais regardé Gabriel de haut en bas, sans rien dire ; j’en aurai été incapable. Gabriel quant à lui était rouge pivoine. Il aurait probablement voulu être une petite souris et ainsi disparaitre sous un tapis ou l’autre. Bref nous nous étions installés au salon.

C’est Benoît qui avait pris la parole pour dire :

Ben : « Écoute Phil, reste calme, Gabriel ne te veut pas de mal, crois-moi ! Il est passé à la maison après ton départ. Il m’a expliqué qu’il avait été trouver Jean-Pierre, bien après notre passage chez lui. Gabriel a quelque chose de très important à dire. Il m’a déjà expliqué pendant un long moment à la maison, mais il devait aussi t’en faire part. Alors écoute Phil et surtout reste calme, il n’y a rien contre toi, sois-en bien certain.

Moi :  Je veux bien te croire Ben, mais je suppose que tu t’imagines ce que je ressens, là maintenant !

Ben :  Écoute ce que Gabriel a à dire, et tu comprendras !

Mam :  Phil, écoute ce que Gabriel veut te dire, ensuite tu verras ce qu’il faut que tu fasses.

Moi :  Oui, merci maman. Bon je t’écoute Gabriel.

Gab :  Voilà, tout d’abord je te présente mes excuses pour ce que je t’ai fait subir par l’intermédiaire d’Emmanuel, l’élève qui est dans ta classe. Je suis profondément désolé de ce qu’il t’a fait lors des classes de neige !

Moi :  Merci Gabriel pour tes excuses, mais je ne suis pas entièrement rassuré !

Gab :  Je m’en doute Phil, si tu savais comme je m’en veux. Bon je t’explique. Emmanuel est un copain que je connais depuis quelques années. Nous avons été dans le même club de foot. Puis en parlant je lui ai dit qu’il y avait des gars sympas aux scouts. Puis de fils en aiguilles j’avais dit qu’il y en avait aussi qui étaient homos. J’avais donné des prénoms, comme ça, sans arrière-pensée. Il y avait ton prénom et celui de Benoît. Puis c’est Emmanuel qui a dit qu’il connaissait un gars qui se prénommait Philippe et qui se faisait appeler « Phil ». C’est comme ça que le rapprochement s’est fait avec toi ! Je te dis, j’en suis désolé.

Moi :  Oui mais alors pourquoi cet acharnement à mon encontre ?

Gab :  Ce que je ne savais pas c’est que Emmanuel était homophobe ! Je ne savais pas qu’il s’en prendrait à toi.

Moi :  Tu sais Gabriel, moi non plus je ne savais qu’il était homophobe. Je n’ai jamais, au grand jamais rien dit, ni montré que j’étais gay dans le milieu scolaire.

Gab :  Ce qui m’a fait du mal, c’est que je n’ai pas pu faire le camp de Pâques avec vous. Je vais t’en dire plus, la semaine dernière alors que j’étais avec Emmanuel, dans le parc près de chez moi, il s’en est pris à deux jeunes gars, deux gays, qui s’embrassaient sur un banc. Il a commencé par les traiter de tous les noms pour ensuite les frapper. Il voulait que je participe aussi à cette attaque, ce que j’ai refusé. Je suis parti, en pensant à ce que toi aussi tu devais avoir subi comme moqueries de sa part. Je suis directement allé voir la police pour les avertir de ce qui s’était passé au parc.

Moi :  Oh, merde alors. Oh pardon !

Gab :  Tu comprends Phil. Je peux te dire que Emmanuel n’est plus mon ami, ni mon copain. Je ne suis pas comme lui. Je suis seulement un peu intrigué par les gays. Je ne suis pas homophobe pour autant. C’est pour cette raison que j’étais allé voir Jean-Pierre. Je voulais mettre les choses au point avec lui. Je voulais lui expliquer que c’était par mégarde que j’avais parlé de toi à Emmanuel, je n’avais pas l’intention de te faire du mal. Comme je ne savais pas comment t’expliquer tout ça, c’est Jean-Pierre qui m’a d’abord dit d’aller voir Benoît et ensuite de venir à deux te rencontrer. C’est pour ça que je suis là devant toi. Dis-moi Phil, peux-tu me pardonner !

Moi :  Heu, je ne...

Ben :  Tu sais Phil, je crois que Gabriel est sincère. Il est très mal et je suis certain qu’il s’en veut énormément. Je te laisse seul juge.

Mam :  Phil, c’est à toi de savoir ce que tu envisages de faire, soit tu pardonnes à Gabriel soit tu ne pardonnes pas. C’est à toi que revient le mot de la fin !

Gab :  Tu sais Phil, je suis sincèrement désolé de t’avoir causé tant de mal. Je te demande de me pardonner. Et si tu le souhaites, je serai ton ami.

Moi : Tu sais Gabriel, j’ai déjà tellement souffert, j’ai été meurtri dans mon âme, dans ma chair. Mais tu sais, je suis toujours à l’écoute des autres depuis que je sais que la haine n’apporte rien de bon. Alors je te dis Gabriel que je te pardonne. La seule chose que je te demande, c’est de ne plus accepter que qui conque maltraite des gays, des lesbiennes, des bis ou des trans. Peux-tu me le promettre ?

Gab :  Oui Phil je te le promets. Merci mon ami de me faire confiance. Merci, merci. »

C’est la première fois que je voyais Gabriel pleurer, là devant moi, devant maman et Benoît. J’avais moi aussi des larmes qui coulaient sur mes joues. Gabriel s’était rapproché de moi et m’avait enlacé pour me faire un gros câlin. Je n’en revenais pas !

C’est à ce moment-là que Papa était rentré après sa journée de travail. Il se demandait ce qui se passait. C’est maman qui avait pris papa à part pour lui expliquer ce qui se passait. Une fois au courant papa avait pris la parole pour dire :

Papa : « Bon les jeunes, je vous invite à rester pour manger avec nous, avec notre famille. Je crois que vous avez encore beaucoup de choses à vous dire. Alors si vous voulez rester loger, j’appelle vos parents. Pour Ben, pas de problème, mais Gabriel, c’est à toi de voir.

Gab :  Je ne sais pas monsieur, je ne veux pas m’imposer et c’est vrai que je dois encore parler à votre fils et à Benoît.

Papa :  Tu sais Gabriel, moi c’est Jean-Claude et la maman de Phil c’est Jacqueline. Tu es le bienvenu dans cette maison.

Gab :  Merci, heu, Jean-Claude. Je veux bien rester manger avec vous mais pour ce qui est de loger, il vaut mieux appeler mes parents. Voilà le numéro de téléphone.

Papa :  Très bien Gabriel, je vais sonner chez toi et je vais voir si tu peux loger chez nous.

Gab :  Merci, vous êtes si gentil avec moi, je ne crois pas que je le mérite.

Mam :  Gabriel, tu ne dois pas parler comme ça. Tout le monde peut faire des erreurs, le tout c’est de savoir quelles erreurs on a fait et de ne plus les refaire. Alors, tu as entendu que Phil te pardonne, alors je veux voir un sourire sur ton joli visage ! Allez Gaby, si je peux me permettre !

Gab :  Merci, vous êtes si gentille pour moi. Oui mes amis m’appellent « Gaby »

Maman :  Bon, voilà les nouvelles, nous allons voir si tu restes pour loger ou pas !

Papa :  Voilà Gabriel, tes parents sont d’accord pour que tu loges chez nous. Je veux seulement que cela reste calme ce soir et cette nuit. Je vous fais confiance les jeunes. Puis Ben toi aussi tu peux rester loger, j’ai eu ta maman, Arlette, elle est d’accord. Puis elle m’a dit que vous aviez été adorables lors de ses derniers jours !

Ben :  Merci Jean-Claude. Je compte rester clame.

Gab :  Oh merci, heu, Jean-Claude. Ça me fait vraiment plaisir. Je vous promets d’être très calme.

Papa :  Alors c’est entendu. Nous allons passer à table dans quelques minutes. Mais avant, Phil veux-tu bien aller chercher une, non deux bouteilles de grand ordinaire à la cave.

Moi :  Oui Papa, merci d’avoir accepté que Ben et Gaby restent loger à la maison. C’est vraiment sympa.

Papa :  Tu sais Phil, je sais que vous avez encore beaucoup de choses à mettre à plat, alors quoi de mieux qu’une soirée entre mecs pour ça !

Moi :  Merci, tu sais que je t’aime Papa.

Papa :  Mais je le sais mon fils. Et c’est de très bon cœur. »

Voilà, nous allions passer à table, nous allions ensuite pouvoir discuter entre nous de l’avenir, de notre avenir en tant qu’amis, ou en tant que copains. Pour ma part je préfère avoir deux ou trois amis, mais de vrais amis. Ben, quant à lui, était à part, c’était mon « petit ami », mon amant, mon amour ! Bref, j’étais encore sous le choc de la venue de Gaby à la maison et ce qu’il avait raconté. J’étais certain que Gabriel avait encore des choses à raconter. Puis j’avais mon Ben auprès de moi.



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 17-04-2021

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Je découvre le Lion de Waterloo en compagnie de Phil et Ben, en photo, je ne connaissais pas ce monument.

Coup de théâtre puisque Benoît vient chez Phil avec Gabriel qui désire s’excuser de son comportement. Phil est méfiant, mais tout finit par s’arranger, Gabriel et Ben restent pour la nuit.

Se feront-ils encore d’autres confidences ?

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 17-04-2021

(17-04-2021, 06:05 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Je découvre le Lion de Waterloo en compagnie de Phil et Ben, en photo, je ne connaissais pas ce monument.

Coup de théâtre puisque Benoît vient chez Phil avec Gabriel qui désire s’excuser de son comportement. Phil est méfiant, mais tout finit par s’arranger, Gabriel et Ben restent pour la nuit.

Se feront-ils encore d’autres confidences ?

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Oui je parle de site ou de paysages dans mon récit. J'ai effectivement été à Waterloo plusieurs fois. J'ai aussi travaillé dans la commune de Lasne qui se situe juste à côté!

La venue de Gabriel accompagné de Ben jette le trouble dans l'esprit de Phil. Gaby explique ce qui s'est passé. Il s'excuse de son comportement. Après la discussion, bien que méfiant, Phil accepte les excuse de Gaby. Finalement tout s'arrange, Phil s'est fait un nouvel ami sur lequel il pourra compter. Gaby est même confier à rester souper et à loger.

Nous verrons si les trois garçons auront encore des choses à dire et des confidences à dire dans les suites à venir.

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois!

Bon dimanche!
De tout cœur avec toi pour lundi!
Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 18-04-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Après une belle journée passée avec Ben, Phil est de retour chez lui. Ils avaient eu contact avec Jean-Pierre qui a pu donner des renseignements concernant le changement au niveau de l'unité scoute.
Puis, étant dans sa chambre, occupé à écouter de la musique, Phil est avisé qu'il a de la visite. Il remarque que Ben est là avec Gabriel. Phil est mal à l'aise. Après une mise au point et une longue discussion Gaby exprime tout son mal être après ce qui s'est passé avec Emmanuel lors des classes de neige.
Le problème est arrangé. Gaby est inviter avec Ben pour le souper et même à rester loger.
Merci pour cette belle suite.
Je t'embrasse
Philippe



Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 18-04-2021

(18-04-2021, 05:49 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Après une belle journée passée avec Ben, Phil est de retour chez lui. Ils avaient eu contact avec Jean-Pierre qui a pu donner des renseignements concernant le changement au niveau de l'unité scoute.
Puis, étant dans sa chambre, occupé à écouter de la musique, Phil est avisé qu'il a de la visite. Il remarque que Ben est là avec Gabriel. Phil est mal à l'aise. Après une mise au point et une longue discussion Gaby exprime tout son mal être après ce qui s'est passé avec Emmanuel lors des classes de neige.
Le problème est arrangé. Gaby est inviter avec Ben pour le souper et même à rester loger.
Merci pour cette belle suite.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Tu as fait un beau résumé de cette suite. Ce qui est important en fin de compte c'est que Gabriel est venu s'excuser pour ce qu'il a fait, soit dire que Phil était gay à Emmanuel. Gabriel est sincère, c'est ce qui en ressort de la discussion, il pleure se rendant compte du mal fait à Phil.
Phil et Ben se sont faits un nouvel ami.

Nous verrons ce qu'il adviendra cette amitié naissante dans les suites à venir.

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 20-04-2021

Nous nous étions installés à table pour le souper. Maman avait préparé un très bon repas. Gabriel était sur la réserve, il semblait un peu gêné par la situation, soit d’être pour la première fois assis autour de la table d’une famille comportant deux jeunes homos, moi et Ben. Puis il y avait Anne, ma sœur, et Jean, mon frère, qui nous avaient rejoint. Nous étions sept à table. Je tentais de mettre à l’aise notre nouvel invité, Gaby. Effectivement il avait pris ses marques, il était un peu moins timide.

Les discussions allaient bon train. Nous parlions de tout te de rien. Je savais que Gaby n’avait pas pu participer au camp de Pâques et ne connaissait pas tous les tenants et aboutissants. J’avais donc commencé par raconter le début de ce camp. Anne était attentive à ce que nous, les garçons, nous disions, elle n’était pas la seule, mes parents, autant maman que papa étaient à l’écoute de ce qui se disait concernant nos activités chez les scouts ou autres. Ils étaient tous à l’écoute et sur le qui-vive en cas de problème. Je sentais que la tension montait. J’avais alors dit à Gabriel :

Moi : « Gaby, je vais arrêter ici, je crois que ce n’est pas le moment pour toi d’entendre ce qui s’est passé au camp de Pâques. Benoît lui aussi n’y était pas, alors je ne vais pas retourner le couteau dans la plaie. Si tu le veux, je t’en parlerai un autre jour.

Gab : Mais tu sais, je peux tout entendre Phil.

Ben :  Non Gaby, je vois aussi que tu fulmines de ne pas avoir été présent lors du camp. Je pense que Phil a raison de ne plus en parler aujourd’hui.

Mam :  Si je peux me permettre Gaby, Phil a raison, c’est peut-être un peu trop tôt pour toi d’entendre ce qui s’est passer à un camp dont tu ne faisais pas partie !

Gab :  Je crois que vous avez raison.

Mam :  Voilà une sage décision. Je propose que nous passions au dessert ; mousse au chocolat maison, ça vous dit !

Tous :  Oh oui ! »

Nous avions pris le dessert en toute décontraction. La tension avait baissé de plusieurs crans. Nous reparlions d’autre chose. Papa parlait aussi avec nous, on voyait qu’il était content de voir que nous pouvions nous entendre sur d’autres points de discussion.
Puis voyant l’heure avancer, papa nous avait suggéré d’aller nous préparer pour la nuit. Il avait dit à Gabriel qu’il pouvait dormir dans la chambre d’ami, qu’elle était prête ou alors de mettre un matelas dans ma chambre à côté de mon lit. Je voyais Gaby sur l’expectative, il ne savait pas quoi dire. C’est moi qui avait dit à papa que nous allions nous débrouiller. Papa avait marqué son accord. Après avoir salué la famille nous étions tous les trois montés à l’étage. Nous avions pris possession de ma chambre. Une fois assis sur mon lit nous avions repris la discussion en vue d’aplanir la situation. Je sentais que Gaby avait fait tout ce qu’il pouvait pour me convaincre qu’il avait agi sans réfléchir aux conséquences, ne connaissant pas le caractère homophobe de son ami Emmanuel. Ben lui aussi sentait que Gaby avait fait le tour de la question et qu’il s’en voulait !

Nous avions alors poursuivi la discussion sur le changement à la troupe qui était scindée en deux troupes. Nous allions nous retrouver chez les pionniers dans une huitaine de jours. J’avais tenté d’expliquer à Ben et à Gaby ce que nous allions théoriquement faire aux pionniers. Puis voyant l’heure, j’avais proposé de se préparer pour la nuit. Gaby hésitait toujours, il ne savait pas quoi choisir. Je lui avais alors dit d’aller dans la chambre d’ami pour commencer ; et si cela n’allait pas qu’il pouvait toujours venir dans ma chambre par la suite.

Une fois la douche prise, nous nous étions mis au lit. Gaby dans la chambre d’ami, tandis que Ben et moi nous nous étions couchés nus, dans mon lit.

J’avais alors l’occasion de discuter un peu avec Ben sur l’attitude de Gaby. Ben trouvait qu’il avait été très sincère et que nous pouvions compter sur lui, qu’il serait de notre côté. Nous nous posions toujours la question concernant l’attitude qu’auraient les autres scouts pionniers nous concernant. Puis ivre de sommeil, nous nous étions endormis.

D’un coup j’avais été réveillé alors que j’étais en plein rêve. C’était Gaby qui se tenait là debout dans la chambre au pied du lit. Je lui demandais ce qu’il faisait là à cette heure très matinale. J’avais tourné la tête pour voir le réveil. Il était quatre heures trente-six ! J’avais allumé ma lampe de chevet. Je voyais que Gaby avait les yeux rouges, comme s’il avait pleuré. Ben, quant à lui, il dormait, mais il venait juste de se retourner. J’avais alors demandé à Gaby de s’approcher et de me dire ce qui n’allait pas.

Gab : « Phil, je suis désolé de te réveiller, mais je ne me sens pas bien. Je n’ai pas encore dormi car je ne fais que penser, penser à ce que j’ai fait, aux premières explications du camp de Pâques, etc. Tu sais je m’en veux tellement de t’avoir fait du mal !

Moi :  Gaby, ne t’inquiète pas. Ne te met pas dans des états pareils.

Gab :  Tu sais Phil, j’ai pensé à tellement de choses, que j’ai compris que ce n’était pas la première fois que quelqu’un te faisait souffrir !

Moi :  Qu’est-ce qui te fais penser ça ?

Ben venait de se réveiller malgré le fait que Gaby et moi nous parlions à voix basse. Ben nous regardait tous les deux, moi couché dans mon lit et Gaby debout à côté de moi. Il se demandait ce qui se passait. J’avais alors poursuivi :

Moi :  Tu vois Ben, Gaby n’a pas encore pu dormir car il s’inquiète de savoir si d’autres personnes m’ont fait souffrir !

Ben :  Ah, OK, je vois. Tu sais Phil, ce n’est pas à moi à dire quoi que ce soit, c’est à toi, si tu le souhaites.

Moi :  Bon, tu as raison Gaby, j’ai déjà beaucoup souffert. Je vais te raconter dans les grandes lignes. Mais tu as l’air d’avoir froid, tu trembles.

Gab :  Oui, j’ai un peu froid.

Gaby était toujours debout à côté du lit, seulement vêtu d’un caleçon. On pouvait voir qu’il commençait à avoir la chair de poule. Il n’était effectivement pas dans son assiette, dû au manque de sommeil et aussi à la suite du fait qu’il avait cogité durant des heures.

Moi :  Tu veux venir te coucher dans mon lit avec nous ?

Gab :  Je ne veux pas te déranger !

Moi :  Mais tu ne me dérange pas. La seule chose, c’est qu’on est à poil !

Gab :  Pas grave. OK je viens près de toi.

Moi :  Tu sais Gaby, je vais commencer par mon dernier grand camp dans mon autre troupe. C’est là que j’ai connu Henri. C’est la première fois que j’étais sûr et certain d’être gay. Henri lui aussi s’est découvert. Nous étions dans la même patrouille. Puis à la fin du camp nous nous sommes échangés les adresses et les numéros de téléphone. Nous nous sommes revus durant les jours qui ont suivi le camp. On s’est fait tauper chez les parents d’Henri. Mais cela s’est bien passé autant de son côté que du mien. Puis nous sommes partis une semaine en vacances avec ma famille, en Vendée. C’est lors d’un retour de la plage, en remettant la chaîne de mon vélo, j’en avais profité pour donner un baiser sur la bouche à Henri. Mais trois jeunes du coin nous ont vu. Ils s’en sont pris à nous. J’ai tout fait pour qu’Henri puisse s’enfuir à vélo.

Moment de pause. Ma voix commençait à changer, elle se chargeait d’émotion. Gaby l’avait remarqué et bien sûr Ben aussi, d’autant qu’il connaissait l’histoire.

Moi :  J’ai été frappé, molesté, ils m’ont pissé dessus et ils ont éjaculé sur moi. Ils m’ont mis à poil, et l’un d’eux m’a…, m’a…

Je ne savais plus rien dire. Des larmes coulaient sur mes joues ! Plus un son ne sortait de ma bouche. Puis c’est Ben qui avait poursuivi :

Ben :  Phil a été violé par le gars, il lui a enfoncé un bout de bois dans l’anus !

Gab :  Oh merde, je ne sais pas quoi dire.

Je reprenais le dessus et j’ai poursuivi mon récit.

Moi :  Puis après notre retour, nous avions rendez-vous Henri et moi. Mais un soir j’ai appris que mon ami Henri avait été victime d’un accident, il avait été renversé par une voiture. Il avait été tué !

A nouveau des larmes coulaient sur mes joues. Je voyais que Gaby devenait blanc. Il se rendait compte de ce qui m’était arrivé avant de me connaître.

Moi :  Puis lors de la rentrée chez les scouts, j’ai été pris à partie par Roland qui était de ma patrouille. Il m’a traité de « pédé » devant toute la troupe. Il a eu des propos très durs tout en connaissant ma relation avec Henri. Je suis rentré tout de suite chez moi. Et je ne sais plus trop, mais j’ai tenté de me suicider !

Gab :  Non Phil, mais c’est grave ce que tu as fait !

Ben :  Laisse Phil je vais poursuivre si tu le permets.

Moi :  Oui Ben, je n’aime pas revivre en pensée tout ça, merci Ben.

Ben :  Phil a été sauvé de justesse par son frère Jean, mais il est resté trois semaines dans le coma !

Gab :  Oh, mais c’est affreux, je n’en reviens pas !

Ben :  Après sa sortie des soins intensifs, Phil a été placé dans ma chambre, car j’étais moi aussi à l’hosto, mais pour un simple accident. C’est lors de notre première rencontre dans la salle de kiné que nous avons eu comme un coup de foudre. C’est donc à l’hosto que notre relation a débuté.

Moi :« Nous avions beaucoup parlé et c’est comme ça que j’ai appris que Ben était dans une autre troupe de scouts. C’est pour cela que je suis arrivé dans votre troupe.

Gab :  Alors je comprends mieux !

Ben :  C’est à moi de poursuivre. Nous avions trouvé pratique de nous voir chaque week-end, une fois chez l’un et une fois chez l’autre, avant les réunions. Alors un jour, c’était un matin, nous étions sous la douche, occupé à nous branler mutuellement, mon père est entré dans la salle de bain et nous a surpris. Je ne te dis pas le drame. Il ne voulait pas de « pédé » dans sa maison ! Il a mis Phil à la porte. C’est ce jour-là que nous avions mon père et moi tenté de retrouver Phil. Il a été retrouvé deux jours plus tard dans un abri de jardin de son amie et confidente, Marie. Encore un peu et il y restait.

Je m’étais effondré en larme dans les bras de Ben. Un peu après j’avais tourné la tête vers Gaby et je voyais qu’il pleurait. Il avait été affecté par le récit de mes blessures, tant physiques que mentales ! Puis reprenant un peu du poil de la bête, j’avais alors dit :

Moi :  Tu vois Gaby, ce qui s’est passé avec Emmanuel lors des classes de neige, c’était trop. Quand tu penses qu’à l’école je n’ai jamais rien dit sur ma sexualité, je n’ai jamais eu de geste équivoque avec qui que ce soit et puis cet acharnement à mon encontre. Je ne sais pas si cela se reproduit, ce que je vais devenir. Tu vois ça fait beaucoup même pour moi qui suis le premier à accepter le dialogue avec tout le monde, mais pas avec des homophobes !

Gab :  Si j’avais su, si j’avais eu un peu de jugeote, je m’en veux. Je savais qu’il y avait quelque chose de profond en toi Phil, je sais que c’est beaucoup de souffrances à cause des autres. Je ne sais pas si tu pourras me pardonner un jour, mais moi je ferai tout pour que cela ne se passe pas chez les pionniers. Je t’en fait le serment ! Puis il est hors de question que je sois encore ami avec Emmanuel, je le raye de ma vie ! »

Gaby m’avait pris dans ses bras. Nous étions restés comme ça cinq bonnes minutes. Je pouvais ressentir chez lui beaucoup d’émotions. Puis Gaby, contre toute attente, m’avait donné un bisou sur le front. Je savais que je venais d’avoir un nouvel ami sur qui j’allais pouvoir compter. J’avais ensuite senti que Gaby s’était défait d’un lourd fardeau, il était plus serein et détendu. Ben était très heureux de voir la tournure des événements.



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 20-04-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Très belle suite.
Gaby est chez Phil et passe la nuit dans la chambre d'ami. Il n'est pas bien car il se rend compte qu'à cause de lui Phil a été victime de paroles homophobes prononcées par Emmanuel lors des classe de neige.
Gaby n'a pas encore dormi et il se rend dans la chambre de Phil pour discuter.
Gaby apprend alors tout ce que Phil a déjà subi, et la liste est longue!
Gaby n'est semble-t-il pas homophobe du tout. Il était ami avec Emmanuel et ne pensait que celui-ci était homophobe, il s'en est rendu compte en étant avec lui dans le parc et qu'il s'en est pris à deux garçons qui s'embrassaient.
Gaby sera probablement un nouvel ami pour Phil et Ben.
Merci Philou pour cette belle suite qui m'a mis la larme à l’œil.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 20-04-2021

(20-04-2021, 07:57 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Très belle suite.
Gaby est chez Phil et passe la nuit dans la chambre d'ami. Il n'est pas bien car il se rend compte qu'à cause de lui Phil a été victime de paroles homophobes prononcées par Emmanuel lors des classe de neige.
Gaby n'a pas encore dormi et il se rend dans la chambre de Phil pour discuter.
Gaby apprend alors tout ce que Phil a déjà subi, et la liste est longue!
Gaby n'est semble-t-il pas homophobe du tout. Il était ami avec Emmanuel et ne pensait que celui-ci était homophobe, il s'en est rendu compte en étant avec lui dans le parc et qu'il s'en est pris à deux garçons qui s'embrassaient.
Gaby sera probablement un nouvel ami pour Phil et Ben.
Merci Philou pour cette belle suite qui m'a mis la larme à l’œil.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Tout est dit, Gaby vient d'apprendre tout ce qui s'est passé avec Phil et les soucis que cela a causé.
Non Gaby n'est pas homophobe, la seule chose c'est qu'Emmanuel n'est un ami et qu'il s'est trompé sur son compte.
Il est clair que Gaby va devenir l'ami de Phil et de Ben comme tu le dis.

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire si régulièrement!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 21-04-2021

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Nuit agitée, Phil raconte à Gaby tous les problèmes qu’il a eus. Cette confession permet à Gaby de mieux comprendre et il sera un nouvel ami pour Phil, tournant le dos définitivement à Emmanuel.

La nuit se terminera-t-elle par un moment de détente plus intime pour sceller leur amitié ?

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 21-04-2021

(21-04-2021, 06:12 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Nuit agitée, Phil raconte à Gaby tous les problèmes qu’il a eus. Cette confession permet à Gaby de mieux comprendre et il sera un nouvel ami pour Phil, tournant le dos définitivement à Emmanuel.

La nuit se terminera-t-elle par un moment de détente plus intime pour sceller leur amitié ?

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Oui nuit agitée qui rappelle de mauvais souvenirs à Phil. Gaby a compris que Phil a vécu des moments dramatiques.
Gaby sera un nouvel ami tant pour Phil que pour Ben!

Je te reconnais bien la Daniel, tu imagines déjà les trois garçons occupés à se donner du plaisir ensemble! Sait-on jamais !

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois.

Comment va ta santé? Je te souhaite un prompt rétablissement!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 22-04-2021

Il était temps de reprendre le court de la nuit. Gaby était apaisé. Ben avait les yeux lourds de sommeil. Moi-même je voulais me rendormir. Gabriel me posa alors cette question :

Gab : « Phil, tu crois que je dois enlever mon slip et ainsi faire comme vous, c'est-à-dire être nu !

Moi : Tu sais Gaby, tu fais comme tu veux. C’est toi qui décide, je ne veux rien t’imposer. De toute façon nous allons dormir et non faire des galipettes si c’est ça qui te dérange !

Gab :  Merci Phil, merci de ta réponse. »

Je m’étais retourné et je m’étais finalement très vite endormi tout comme Benoît par ailleurs. Je ne savais pas quelle décision Gaby avait pris, avait-il ôté ou pas son caleçon. Je n’en avais cure !

Au matin, je ne pouvais pas dire l’heure, j’avais ouvert un œil. Gaby était toujours de mon côté droit. Ben était lui à ma gauche. Gaby venait juste de se retourner. Directement j’avais senti son pénis bandé me toucher la cuisse droite ; il avait donc ôté son caleçon et il était à poil. Je ne voulais pas le réveiller, j’avais donc attendu qu’il se réveille ou alors que Benoît se réveille. J’étais entre mes deux comparses et j’avais donc les mouvements très limités. Cela ne me dérangeait pas de sentir ainsi le sexe bandé de Gaby contre mon corps, au contraire, ma queue prenait de plus en plus de volume. J’étais un peu gêné par rapport à Ben qui était à mes côtés. Je pense qu’il comprendrait que les hormones avaient eus de l’effet sur mon anatomie.

Un bon quart d’heure plus tard, Gaby s’est réveillé, il avait toujours la gaule et il était toujours collé à moi. Il me regarda dans les yeux et j’avais pu y voir comme une réaction de recul, son corps avait suivi le mouvement de recul avec quelques secondes de décalage ! J’avais alors susurré à Gaby que ce n’était rien, que c’était la nature qui avait pris le dessus et que je ne lui en voulais pas. Je lui avais dit que moi aussi j’avais une gaule d’enfer. Finalement Ben s’était lui aussi réveillé. On pouvait voir la bosse qui soulevait la couverture comme le mat de tente de cirque du chapiteau de Bouglione ! Nous avions l’air fin tous les trois avec la gaule du matin ! J’avais alors pris la parole :

Moi : « Oh les gars, je pense que nous sommes en pleine forme du côté de nos attributs. Je ne sais pas mais moi j’ai besoin de faire baisser la pression.

Ben : Phil, tu as raison, je suis bandé comme jamais.

Gab :  Je ne sais pas, mais moi aussi j’ai tellement envie de me soulager, la pression est trop forte.

Moi :  Je pense que je vais me lancer dans une masturbation matinale de derrière les fagots !

Ben :  Moi aussi.

Gab : Vous me faites tellement envie. Je vous suis alors »

Nous étions trois à prendre notre pénis en main et nous avions entrepris une masturbation assez lascive au début de notre appendice génital. Nous nous donnions chacun du plaisir. De mon côté je pouvais voir Ben, dont je connaissais l’anatomie et également Gaby. Il avait un sexe étroit mais assez long. Son gland apparaissait et disparaissait au gré des mouvements appliqués. Nous semblions calquer nos mouvements les uns sur les autres. Il y avait des mouvements lents et après plus rapides. Nous pouvions entendre nos voisins émettre de temps à autre des râles de bonheur et de jouissance. Puis après une bonne dizaine de minutes c’est Gaby qui avait laisser échapper cinq jets de sperme sur ses abdominaux. Puis c’est Benoît qui avait suivi et puis moi-même j’avais laissé échapper en jets ma semence sur mon torse. Gaby était aux anges. Il était heureux d’avoir pu éprouver un moment de bonheur physique avec nous.

Après avoir repris nos esprits, c’est Gaby qui avait dit :

Gab : « Merci pour ce très bon moment. J’ai déjà eu l’occasion de la faire quelques fois avec d’autres gars, même lors d’un camp scout. Mais c’était juste chacun sa queue !

Moi :  Tu sais Gaby, pas de souci, je suppose que tu sais que Ben et moi on est allé plus loin. Mais ce n’est pas pour cela que nous imposons quoi que ce soit !

Gab :  Tu sais Phil, pour toi et Ben, je sais que vous savez vous tenir. Puis si je peux ajouter, si vous voulez vous embrasser devant moi, cela ne me dérange pas, que du contraire, cela me ferait même plaisir car je ne suis pas homophobe comme on a peut-être pu vous le laisser croire !

Ben :  Merci Gaby, c’est gentil ce que tu viens de dire.

Moi :  Merci Gaby, mais on va rester calme.

Je m’étais rapproché de Benoît et j’avais juste posé mes lèvres sur les siennes, quelques secondes, sans plus. Puis j’avais ajouté :

Moi :  Tu vois Gaby, ce petit baiser sur les lèvres nous suffit pour le moment. Ce n’est pas la peine d’en faire plus. De toute façon même quand nous sommes seuls, ce n’est pas pour cela que nous nous bécotons à tour de bras !

Gab :  Je m’en doute Phil, je sais que vous savez vous tenir.

Moi :  Allez hop, il est temps de se lever. »

Nous nous étions levé tous les trois pour aller prendre une bonne douche dans la salle de bain. Comme la douche italienne était assez grande nous nous étions tous les trois douchés ensemble. Trois minutes après nous avions été rejoint par Jean, mon frère, qui était content de voir d’autres têtes dans la maison à la fin de ces vacances de Pâques.

A l’arrivée de Jean dans la salle de bain, Ben et moi nous avions vite terminé notre douche pour laisser plus de place à Gabriel et à Jean. Jean avait le sexe à moitié bandé ce qui lui donnait l’air d’avoir un plus long sexe que nous. Il est vrai que nous nous étions masturbés un peu avant d’aller nous doucher. Une fois essuyés nous avions rejoint la chambre pour nous habiller avant d’aller déjeuner. Gabriel n’avait pas trainé lui non plus.

A table papa avait demandé comment la nuit s’était passée. Gabriel avait expliqué qu’il avait eu du mal à s’endormir et qu’il était venu me retrouver dans ma chambre pour encore discuter. Puis Gabriel avait expliqué qu’il serait bien là pour nous épauler en cas de besoin. Maman et Papa étaient heureux d’entendre cette proposition. Ils venaient de se rendre compte que Gabriel était en fait un jeune aussi très ouvert d’esprit et nullement homophobe. Mes parents avaient dit à Gaby qu’il était le bienvenu à la maison.

Nous nous sommes quittés après ce repas. Ben rentrait chez lui ainsi que Gaby. Avant de partir Gaby m’avait encore dit qu’il était désolé, mais qu’il ferait tout pour se racheter.

Les vacances étaient terminées. C’était la rentrée des classes après quinze jours de repos ! J’étais content de revenir au bahut, je pouvais revoir Marie et Isabelle. Elles étaient dans la cour de récréation, à l’endroit habituel. Ni une ni deux je m’étais approché d’elles. Nous nous étions fait la bise. De loin je voyais d’autre gars de notre classe qui nous regardais. Pour moi c’était l’occasion de me montrer auprès des filles et peut-être faire taire les rumeurs sur mon orientation sexuelle ! Une fois ensemble c’était l’occasion de raconter mes vacances, le camp scouts et ensuite les jours passés avec mon ami Benoît.

Les filles avaient raconté leurs vacances. Elles s’étaient retrouvées une semaine et elles en avaient profité pour s’amuser. Nous parlions de tout et de rien. Puis, une fois tranquille et un peu à l’écart j’avais raconté à Marie et à Isabelle la venue de Gabriel à la maison avec Benoît. Je lui avais expliqué que Gaby s’en voulait à mort du mal qu’il m’avait fait par l’intermédiaire d’Emmanuel. Puis j’avais raconté ce qui s’était passé lorsque Gaby et Emmanuel étaient au parc. La réaction de Gaby d’aller à la police pour dénoncer les faits. J’avais dit aux filles que je ne lui en voulais plus, qu’il était pardonné. Marie m’a dit que j’étais un mec super, ouvert et capable de discernement. Puis je me posais encore une question. J’en fis part à Marie et Isabelle :

Moi : « Les filles vous savez ce qui s’est passé en classe de neige. L’attitude d’Emmanuel et puis les propos qu’il a tenu à mon égard. Je suis certain que toute la classe sait quoi sur moi et que je suis gay ! Que vais-je faire. Comment les autres vont-ils réagir. Vous voyez les trois là-bas à quinze mètres qui ne font que nous regarder !

Mar :  Ne t’inquiète pas Phil. Je ne sais pas quelle attitude ils vont adopter, mais je pense qu’ils vont rester sans réaction par la suite.

Moi :  Je l’espère Marie, car je ne sais pas ce que je vais devoir encore subir comme attaques verbales !

Isa :  Tu sais Phil, on est avec toi. Et puis il y a Romain et Justin qui sont eux aussi prêts à te défendre.

Moi :  Je sais Isa, mais j’ai quand même la boule au ventre. Je sais qu’Emmanuel a été viré de l’école, mais j’ai toujours peur d’en prendre plein la gueule, si tu vois ce que je veux dire !

Mar :  Je sais Phil, mais je te rassure, nous sommes avec toi. Tu peux être certain que s’il y en a un qui bouge il va s’en prendre une de derrière les fagots !

Moi :  Merci Marie, mais je ne suis pas dans mon assiette. »

La sonnerie du début des cours venait de retentir. Nous nous dirigions vers notre classe, en rang. Nous avancions vers la classe et j’avais pu entendre très faiblement « voilà le PD ».