Récits érotiques - Slygame
Bébé - Version imprimable

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RE: Bébé - KLO7514 - 04-01-2023

Grand merci d'abord pour les souhaits de notre jeune auteur, fort doué pour nous gâter de belles histoires bien tentantes et aussi de bon aloi où l'altruisme est de rigueur, ce qui nous change pas mal de certains autres récits où l'on ne rencontre que trop rarement de tels sentiments. Ce fait est à marquer d'une pierre blanche.
Je profite aussi de l'occasion pour vous présenter, auteurs, lecteurs, administrateurs et responsables divers ce que je peux vous offrir de meilleur : un excellent moral- et il va nous en falloir!-, une forme au top afin d'envisager sereinement ce qui peut nous advenir sur le coin du nez et puis d'avoir de bons rapports avec votre concierge! Smile
BONNE ANNÉE! Heart
KLO7514.


RE: Bébé - gaetanbg - 06-01-2023

Je leur parlais de mon week-end, je leur donnais des nouvelles de mon frère et de sa famille et ce fut les seuls à qui je parlais de l'épisode gendarmerie en ne donnant pas tous les détails.
Il était tard, surtout pour mon père quand on alla se coucher mais le lendemain j'étais frais et dispo pour le boulot.

L'avantage d'être à la machine c'est qu'on était dehors, sans être en plein soleil et qu'on ne pouvait pas trop se parler parce qu'il fallait hurler tellement elle faisait du bruit. Et pour être franc, je n'avais pas trop d'affinité avec mes collègues de boulot, à part Tonin.

On crevait de chaud. Je me mis torse nu. Les autres firent comme moi mais une heure après un des gars me demanda si je voulais changer de place avec lui. Ce blondin avait pris un putain de coup de soleil de ouf. Du coup je passais le reste de l'après-midi à sa place. Et je fis pareil le lendemain.



J'avais pris mon fourgon, aujourd’hui. Tonin insista pour que je parte plus tôt. Il nettoierait la machine, seul. Je l'avais déjà fait pour lui quand il était pressé de partir et pas moi. Aussi j’acceptais.
Les jours étant plus longs, on commençait depuis le premier mai une heure plus tôt. Ce qui fait que le soir on finissait à cinq heures. Tim fut surpris de me voir arriver mais comme il était prêt, on partit de suite. On descendait le raidillon quand une voiture tourna au bas de l'épingle à cheveux.


— Encore un qui a dû se perdre ou qui a le Tom-Tom.


En effet ce modèle de GPS indiquait que vous pouviez aller des Fourches au village voisin. Sauf que pour faire ça il fallait un gros 4X4 parce que la route stoppait et se transformait en chemin quelques centaines de mètres après la sortie de notre village.
J'entendis Tim gueuler.


— Putain les cons, ils vont se planter.


Et je vis la BMW qui nous doublait. En voyant la voiture en face le chauffeur donna un coup de volant, il prit le fossé, contrebraqua et partit en tonneaux. La BMW évita de justesse la voiture qui montait, fracassa la barrière de sécurité et plongea dans la pente en dessous.

Tim avait pilé et on partit en courant pour voir la voiture faire son dernier tonneau et retomber sur ses roues. On remonta en courant et on s'arrêta à la voiture. L'homme à l'intérieur était livide et la femme à côté de lui sanglotait.

Le père de Tim arriva peu après l’accident. Tim courut à sa voiture, lui dit ce qu'il venait de se passer et d'aller prévenir les secours. Son père fit demi-tour et repartit à fond.
Une chance qu’il passât par-là, car où on était, c'était zone blanche pour les portables.


— Tim, viens vite on va jusqu'à l'autre virage.

— Mais pourquoi ?

— On va voir si on peut encore faire quelque chose pour eux.

— Tu crois qu'ils sont encore vivants ?

— Je ne sais pas, il faut qu'on aille voir et les aider… si on peut.


On remonta dans le fourgon et on stoppa au bord de la route. On grimpa le talus en courant. C'était pas beau à voir. Tim se retourna et vomit. Je posais mes doigts sur la carotide du chauffeur. Il n'y avait plus rien à faire pour lui. Le gars derrière lui gémissait. Il avait une fracture ouverte du fémur. Je quittais ma ceinture et je lui fis un garrot. Celui de devant côté passager était mort aussi. Et celui à l'arrière suffoquait.


— Tim, tu as ton couteau ?

— Qu'est-ce que tu dis ?

— Tu as ton couteau suisse ?

— Oui pourquoi ?

— File le moi vite et trouve moi un tube.

— Un tube comment?

— Style un stylo Bic, ça fera l’affaire.

— J'en ai un dans le camion, je vais le chercher.

— Dépêche-toi, après il va falloir que tu m’aides.


Il fit l'aller-retour en un temps record, me tendit le stylo auquel j'enlevais le bouchon et la tige d’encre. Je pris le couteau et sortis la petite lame que je savais coupante comme un rasoir.


— Tim, si je ne fais rien ce mec va mourir étouffé. Je vais avoir besoin de toi pour que tu lui tiennes la tête afin qu'il ne bouge pas.

— D’accord, montre-moi comment faire.

— Regarde comment le maintenir… Bon tu as compris. Moi maintenant je vais planter la lame du couteau à ce niveau-là et j'y mettrai le tube. Comme ça, il pourra respirer à nouveau.

— Tu veux dire que tu vas lui faire un trou dans sa gorge ?

— Oui Tim, si je ne le fais pas, il sera mort étouffé, quand les pompiers arriveront.

— Bé, je peux fermer les yeux.

— Tim, tu fais tout ce que tu veux mais surtout tu lui tiens bien la tête.


Il ferma les yeux au moment où j'enfonçais la lame. Le gars eu un sursaut mais Tim assura sa prise. J'enfonçais le tube du stylo et le gars se remis à respirer avec avidité.


— C'est bon Tim, tu peux le lâcher.

— Bé, je crois que je vais vomir.


Il n'avait pas dit ça qu'il se tournait et vomit. Je lui ébouriffais les cheveux pour le réconforter.


— Tu as assuré mec. Tu devrais aller au bord de la route pour arrêter les pompiers. Moi je reste là pour veiller sur eux.

— Oui, je vais faire ce que tu dis.


Il redescendit au bord de la route et je le vis prendre une bouteille dans le fourgon et se rincer la bouche. Par acquis de conscience je repris le pouls des deux gars à l’avant, j'insistais mais ça ne servit à rien. Je retournais voir celui qui avait la fracture ouverte, je resserrais le garrot, ce qui le fit gémir et j’allais voir le dernier. Il avait repris conscience et il commençait à s’agiter.


— Chut mon gars, Il faut que tu restes tranquille. Tu ne peux pas parler. Pour que tu puisses respirer, j'ai dû te faire une trachéotomie. Si tu comprends ce que je te dis cligne une fois des yeux… Bon, ok, tu comprends. Vous avez eu un accident très grave. Tes amis devant sont dans le coma. Et celui à côté de toi a une fracture ouverte, il vient de tourner de l’œil. Les secours sont en route. Ils ne vont pas tarder à arriver.


Il bougea son bras et tapota sur la poche de sa chemise.


— Tu veux que je prenne ce que tu as dans la poche ?


Il cligna des yeux une fois. Je sortis son portable, un IPhone dernière génération. Il avait une barre réseau dessus.


— Tu veux que je prévienne quelqu’un… D'accord je vais le faire. Je vais réciter l'alphabet et quand je serai sur la bonne lettre tu clignes des yeux.
M, ok… Mi, ok… Mic, ok… Michel ? Tu es le petit fils de Michel, du château ?

Il cligna des yeux. Et j’appelais. Il répondit de suite.

— Jérémy, je ne m'attendais pas à un coup de fil avant ce soir.

— Ce n'est pas Jérémy, Michel, c'est Jean-François.

— Mon dieu, le son de ta voix… qu'est-ce qu’il se passe ?

— Lui et ses amis ont eu un accident grave. Les pompiers sont en route.

— Comment vont ils ?


Je mentis, pour ne pas annoncer les morts.


— Il y en a deux qui sont dans le coma, mais ton petit fils et l’un de ses amis qui est évanoui, sont blessés, assez grièvement.

— Passe le moi, je veux lui parler.

— Il ne pourra pas te répondre. J'ai été obligé de lui faire une trachéotomie parce qu'il ne pouvait plus respirer. Mais il entend et comprend tout.

— Va à côté de lui et met le haut-parleur.
Courage Jérémy. Les secours arrivent. Qui est le garçon qui a la jambe cassé ? Tu veux bien essayer de le dire à Jean-François ?

— Il me fait signe que oui.
F,… Fa,…

— C'est Fabien c'est ça ?

— Il cligne à nouveau oui.

— Je vais raccrocher mais je te promets que je te rappelle de suite après.


Jérémy pleurait. Je pris sa main entre les miennes pour essayer de le réconforter. Les pompiers arrivaient enfin. Tim leur fit signe et ils grimpèrent en courant, le médecin en tête.


— les deux de devant sont des cas Delta Charly Delta. Celui de gauche a une fracture ouverte du tibia apparente, je lui ai fait un garrot que je n'ai pas encore relâché depuis que je l'ai mis, ça fait vingt minutes et celui de droite ne pouvait plus respirer je lui ai fait une trachéotomie. Lui est conscient et comprend ce qu'on lui dit.

— Ok merci. On commence par celui de droite.


Ils mirent en route leurs machines qui découpaient la tôle comme un couteau du beurre mou. Très vite Jérémy fut proche de sortir de la voiture. Son téléphone sonna. Je répondis. C'était Michel.


— Je ne peux pas te le passer. Les pompiers sont en train de le désincarcérer.

— D’accord. Je vais raccrocher et quelqu'un va te rappeler, tu lui passeras immédiatement celui qui commande les pompiers, ok ?

— Oui, ok, je le ferai.
… Oui monsieur je vous le passe.


Le toubib discuta avec l'autre mec que j'avais eu et me rendit le téléphone.


— Changement de programme. Ç’en est où du deuxième ?

— On t'attend pour pouvoir le sortir.

— Ok on y va.
On les charge tous les deux dans l’ambulance. Le champ plat, à côté du champ clos, ça te dit quelque chose.

— Oui, je sais où c’est.

— Tu vas avec eux et tu les guides. Un hélicoptère va venir les récupérer.


Les gendarmes arrivaient. On alla jusqu'au champ clos où un hélicoptère embarqua les blessés et on redescendit jusqu'au lieu de l’accident. Tim avait remonté son fourgon et l'avait remis plus ou moins là où on s'était arrêté. Les gendarmes arrêtèrent l'ambulance des pompiers et me demandèrent de descendre. Il y en avait plusieurs maintenant.


— Bé, les gens c'est des Russes. Il parlent anglais mais je comprends pas tout. Tu veux bien traduire.

— Ok j'y vais.

— … Bon, ils disent qu'ils ont une caméra embarquée et qu'ils ont pu filmer tout l’accident.

— Demande leur s'il peuvent nous donner l’enregistrement ?

— … Oui c'est possible de le transférer sur une clef USB. Ils en ont une, ils vont le faire de suite.

— Tu peux leur dire qu'on les attend demain à la gendarmerie à neuf heures pour prendre leurs témoignages. Ça vous va aussi ?


On rentra. Mes grands-parents, Cyprien, le père Mathieu, les parents de Tim discutaient sur la place. Ma grand-mère avait encore les yeux rouges . Mes parents arrivèrent.


— Heureusement que Bernard m'a dit que ce n'était pas vous qui aviez eu l'accident parce que sinon je mourrai sur place.

— Ça leur pendait au nez de toute façon. Tu as vu comment ils conduisaient ? Comme des malades.

— C'est grave ?

— Il y en a deux qui sont morts sur le coup et les deux autres dont le petit fils de Michel sont pas flamme.

— Y'a même Bébé qui a fait un trou dans la gorge d'un des gars pour qu'il puisse respirer avec mon couteau et il y a mis un bout de stylo.

— En parlant de ton couteau, tiens je te le rends. Je l'avais mis dans ma poche.

— Tu peux le garder, je te le donne.

— Mais pourquoi ?

— Tu crois pas que je vais me resservir d'un couteau avec lequel tu as fait un trou dans la gorge d'un mec, non ?

— Ok, comme tu veux. Merci Tim.

— Attend avant de le remettre dans ta poche Jean-François, quand on te donne un couteau, pour que ça ne coupe pas l’amitié, il faut donner un sou à celui qui te le donne.

— J'ai pas d'argent sur moi.


Cyprien fouilla dans sa poche, sortit son porte monnaie et me donna un euro.


— je te les prête, Bé, il faudra me les rendre sinon ça ne marchera pas.


Je donnais donc la pièce à Tim qui me redonna son couteau.


— Maintenant tu peux le mettre dans ta poche, Bé.


Je fis comme il disait - depuis ce jour j'ai toujours un couteau dans ma poche. J'expliquais à mes parents que j'étais convoqué à la gendarmerie, le lendemain matin et mon père me dit que je n'avais qu'à prendre ma journée.

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RE: Bébé - KLO7514 - 06-01-2023

Les aventures continuent...Et allez donc : des citoyens d'Europe centrale, à présent! Mais qui donc étaient ces gens en BM (Bayerish Motor Werk...si ma mémoire est bonne) qui conduisaient comme des dingues? Angry et que faisait donc Jérem avec eux? On en est...tout retourné, c'est le cas de le dire. Pas mal le coup de la trachéo : fallait y penser! et  un bon coup de désinfectant avec un bon pansement  constricteur voire trois ou quatre points de suture valent mieux que 6 planches de chêne et des couronnes de fleurs. Quoique  couronnes il y aura pour les deux qui ont gagné un voyage définitif dans un Monde que nous espérons meilleur... Angel Décidément, Bé aura pris un abonnement avec les bureaux des gendarmeries : explorera-t-il toutes celles de France? Au train où ça va, il est bien parti pour...!


RE: Bébé - stuka132 - 07-01-2023

bonjour   toujours aussi   interressant, juste quelques approximations par moment.....
-on passe du femur  au tibia  par exemple .... 
-un garrot  oui  si hemoragie  mais  un garrot  sur  tibia  perronet , non  sert a pas grand chose....
garrot sur  fracture   comme  disait  le  chef  dans la  7eme "  on fait pas des mouvement  respiratoires  à un gars qui les bras cassés!!"
-Pour la desincarceration,  on finit la manoeuvre  .... ca risque plus de  gener qu autre  chose, au pire  on laisse le medecin  " techniquer " les patient  , sedatif  , puis on travaille; calaisse plus de temps  que d aller vite  et tout  saloper......

mais  continue , j aime toujours autant!!

fred


RE: Bébé - gaetanbg - 09-01-2023

— Du coup Tim, comment tu vas faire pour récupérer tes trucs ?

— Puisque ton père te donne ta journée, on ira les récupérer quand on sera sorti de la gendarmerie. Et pour la peine je t'offre le mac do. Tu descendras avec nous Pa ?

— Non j'irai avec ma voiture, il faut que je passe par la mairie et ça risque d'être un peu long.


Ma grand-mère nous garda tous à souper. Elle avait ouvert des bocaux de charcuterie et sorti du saucisson. Un des derniers précisa-t-elle. Le père Mathieu nous dit que d'ici une dizaine de jours les cerises seraient mûres qu'il nous le ferait savoir.


— Ça tombe bien qu'elles ne soient mûres que dans dix jours.

— Pourquoi ça, Bé ?

— Il y a une nouvelle génération de voleurs de cerises à former.

— Mais qu'est-ce-que tu racontes, fiston ?

— Pas ce week-end mais l'autre, y'a bien Antho et Audrey qui viennent avec leurs petits ?

— Mais oui, ça a quoi à voir avec les cerises ?

— Bin je sais pas Man, il faudrait aussi demander à Tim, mais je trouve que les cerises ont un meilleur goût quand tu les voles que quand on te les donne.


Mon père qui buvait un coup manqua s'étouffer de rire et ça alla du rire franc au sourire.


— Ça doit être pour ça alors que je trouve les tiennes moins bonnes que les miennes, c'est parce que tu me dis d'aller en ramasser. Alors à partir de maintenant Gaston tu ne me le dis plus et je ferai comme tout le monde j'irai t'en voler.

— Et bien puisque c'est ça je ferai pareil. Tu me laisseras celle du bas. Je ne suis plus aussi leste qu'avant pour monter sur une échelle et encore moins dans un arbre.

— Personne vient me voler les miennes.

— C'est des griottes, les tiennes, Papé. Moi je les aime bien quand elles sont bien mûres.

— Justement Bébé, cette année il faudra en ramasser plus que d'habitude parce qu'il ne reste plus beaucoup de pots de confiture et je crois qu'il n'y a plus que quatre ou cinq bocaux de cerises à la gnôle.

— Tu n'auras qu'à me le dire Mamie. Je viendrai en ramasser.

— Et si tu en sortais un bocal, Henriette ?

— Papa tu n'es pas raisonnable.

— Et bien tu me les apporteras au cimetière.

— Ne dis pas ça Papa, tu sais bien que je n'aime pas.


Elle se leva et alla chercher un bocal. Tous en prirent quelques-unes sauf moi et Tim.


— Je me demande de qui ils tirent ces deux-là pour ne pas boire d’alcool.

— Tu te souviens, Cyprien ?

— Ho que oui François. ça nous avait fait tous trop rire. Tu t'en souviens aussi Gaston ?

— Et qu'est-ce-qui vous avait trop fait rire tous les trois ?

— Ces deux-là, complètement saouls.

— Mais qu'est-ce-que vous racontez comme bêtises, ils n'ont jamais été saouls.

— Ho, que si! Mais on ne vous l'a jamais dit, on voulait pas se faire engueuler, depuis y'a prescription.
On était descendu tous les trois pour faire distiller la grache au village. On y a rencontré des classards qui étaient arrivés avant nous et qui avaient fait cuire des saucisses. La passée suivante on a mis les nôtres à cuire et on les faisait descendre avec le blanc du Camille et de temps en temps on allait au robinet de l'alambic voir si ça coulait toujours le degré.
Les gosses avaient mangé un bout avec nous et ils ont eu soif. On leur a donné un verre à chacun et on leur a dit d'aller se servir.
Et ces couillons au lieu d'aller à la fontaine, ils sont allé au robinet de l'alambic et ils se sont servi un plein verre. Ils ont trinqué et l'ont bu cul sec. On ne s'en était pas rendu compte. C'est quand ils ont commencé à faire les cons puis à vomir qu'on a compris.

— Et vous avez fait quoi ?

— Le Raymond avait ses brebis dans une bergerie à côté, on a mis de la paille dans une mangeoire, on les a couvert pour pas qu'ils prennent froid et on a attendu qu'ils dessaoulent puis on leur a donné une aspirine à chacun. Et surtout on leur a dit de ne rien vous dire.
Le soir quand on est rentré ils avaient un peu mal à la tête et vous leur avez redonné une aspirine. Et le lendemain ils allaient bien.


Tu parles d’une prescription !

Ma grand-mère en bégayait tellement elle les engueulait et plus elle les engueulait plus elle bégayait. Au final on riait tous… sauf elle. Elle finit par se calmer, mais ce fut plus dur pour nous.
On l'aida à débarrasser la table et on rentra. Le lendemain après avoir bu le café chez moi puis le second chez Tim et nous être arrêté en route pour pisser, on arriva à la gendarmerie. On nous sépara et on nous fit entrer, chacun dans un bureau. Un gendarme s'assit en face de moi et avant qu'il ne me le demande je lui donnais mon nom, prénom, date et lieu de naissance, adresse…


— On dirait que tu as fait ça toute ta vie. Tu es un habitué ?

— Depuis dimanche vous êtes le troisième gendarme assis en face de moi.

— Et, si c'est pas indiscret, je peux savoir pourquoi ?

— Pour faire court la première fois c'est parce que j'ai cassé la gueule à un mac, la deuxième fois c'est parce que j'ai récupéré un minot en fugue et là, c'est parce que je suis le témoin d'un accident mortel.

— Je reviens.


Il sortit et revint avec un journal qu'il me tendit. L'Occitanie faisait ses gros titres sur un scandale de prostitution pédophile où des dizaines de personnes étaient impliquées.


— Tu veux dire que c'est toi qui est à la base de la découverte du scandale ?

— Moi je suis juste le gars qui a cassé la gueule à un salaud qui tabassait un jeune gars, parce qu'il n'avait pas réussi à 'gagner' le fric qu'il exigeait de lui.

— Oui, je suis au courant de l’affaire. Avant d'être muté ici j'étais au Cap d'Agde et je connais très bien Patrick, sa femme et leur fils, Stan. C'est même moi qui aie sauvé Laurent, le fils d'un autre collègue qui avait fait une tentative de suicide ? On n'a jamais su pourquoi.

— Je connais aussi Laurent et Benoît.

— Benoît n'a jamais pu s'en remettre. Il a élevé seul Laurent quand sa femme est morte d'un cancer et il pense qu'il a fait ça parce qu'il était trop dur avec lui.

— Ça n'a rien à voir avec ça, pourtant.

— Qu'est-ce-que tu en sais ?

— Pendant qu'on attendait que les fl… heu, vos collèges arrivent, j'ai discuté avec Stan. Il m'a dit que Laurent avait été une des premières victimes d’Éric. Et que c’est à cause de ça, sa tentative de suicide.

— Tu leur en as parlé.

— Non, ça n'avait rien à voir avec ce que j'avais fait et Stan m'a dit qu'il le ferait.

— Tu permets que je téléphone à un de mes collègues pour savoir s'il l'a mentionné ?

— Oui, allez-y, je ne suis pas pressé.


Il sortit et revint un moment après. Le téléphone sonna dans le bureau. Il décrocha et mit le haut-parleur.


— bonjour Jean-François, c'est le capitaine Latactik. Il paraît que tu as des révélations à faire.

— C'est pas vraiment des révélations, c'est juste ce que m’a dit Stan au sujet de Laurent.

— C'est à dire ?


Je lui racontais ce que j'avais appris. Le capitaine m'écouta sans m’interrompre. Puis il me posa quelques questions, ensuite il demanda au gendarme de prendre ma déposition en notant l'heure exacte.
Je fis donc deux dépositions et quand je sortis, Tim m’attendait.


— Tu as été bien long.

— Oui, excuse-moi, mais il m'a demandé plein de détail sur ce que j'avais fait pour les soigner.

— Ah, ok. On va manger et on bosse après ou on va bosser et on mange après ?

— On va charger et on mange après.


Une heure après, camion et estomacs pleins, on remontait aux Fourches. J'allais aider Tim à mettre les tables en place.


— Tu fais quoi demain, Bé ?

— J'ai rien de prévu.

— Tu viens m’aider ?

— Si tu veux, oui. C’est pour faire quoi ?

— Il y a un gros marché à Nîmes et j'ai réservé. Tu m'aideras à vendre mes plans.

— Pas de soucis.

— Je passe te prendre à cinq heures, ça ira ?

— J'ai le choix ?

— Non pas vraiment.

— Bon, bin, alors à cinq heures.

— Par contre, Bé, ça t'ennuie de te faire un ciné ou un truc du genre dans l'après-midi, sans moi ?

— Non! Toi je te demande pas ce que tu vas faire pendant ce temps.

— On pourrait se retrouver sur le coup de dix-huit heures devant la gare.

— On fait comme ça, alors.

– T'es cool Bé.


Je rentrais à la maison et je commençais à chercher ce qu'il y avait comme film à aller voir. Puis je tapais Nîmes gay. Ça m'afficha pas mal de réponse, dont un sauna. Je n'étais jamais rentré dans un sauna et encore moins un sauna gay. Je savais ce que je ferai demain après-midi. Je relevais l’adresse, je trouvais le chemin qui y conduisait. Rien de plus simple.
Je fermais mon ordi et j'étais parti pour aller voir mes grands-parents quand quelqu'un sonna. J'allais ouvrir. C'était Michel et trois femmes.


— Bonjour Jean-François, on pourrait te parler, s’il te plait ?

— Oui bien sûr entrez.

— Tu pourrais nous raconter ce qu'il s'est passé ?


Je les fis asseoir et leur narrais les faits. Deux des dames pleuraient à chaudes larmes. Puis Michel me demanda de les accompagner jusqu'au château. Ni lui, ni les femmes n'avaient le courage de pénétrer dans l’intimité de leurs chambres et ramasser les affaires de leurs enfants. Bien sûr j’acceptais.
Michel me conduisit devant une des chambres.

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RE: Bébé - KLO7514 - 10-01-2023

Oh le gros menteur qui raconte un bobard à son meilleur pote Tim ! (À propos de l'affaire du Cap). Bon, le cher Bé ne devrait pas trop s'ennuyer demain "in the afternoon" à Nîmes. Pourtant, il y a un très joli parc, derrière les arènes, où flâner et se rafraîchir le long du joli canal. Et l'on peut y rencontrer des gens intéressants. Certes, pour s'y isoler, ce serait plus difficile que dans un box de sauna où l'on est déjà, en principe, en "tenue adéquate" pour l'usage souhaité. Au final, "la" sauna c'est pas mal.(J'ai lu, un jour lointain, l'usage féminin de ce terme. Il était question de "celles" présentes en Suède depuis déjà plusieurs siècles).


RE: Bébé - gaetanbg - 11-01-2023

— C'est celle de Jérémy.


J'y entrais et je ramassais toutes ses affaires dans un sac. Puis j'allais à la salle de bain et, bien en évidence, un petit gode. Merde, j'allais en faire quoi de ça ? La poubelle. Je pris un sac plastique et le mis dedans. À côté des toilettes, un livre sur le pegging. Je lus le résumé. Oups, le pegging c'est quand le mec se fait prendre par la femme qui porte un gode ceinture. Direction le sac poubelle.
Je passais à la chambre suivant. Il y avait un jogging je le montrais aux dames.


— C'était à mon fils.


Et elle éclata en sanglots. Là c'est au fond du sac que je trouvais un œuf, un plug et un livre au sujet du plaisir anal de l’homme. Je mis le tout dans le sac poubelle. Puis je plaçais ses affaires dans le sac que je remis à la mère et elle reprit en sanglot.
Dans la troisième chambre c'est sur le lit que je trouvais un œuf vibrant et sa télécommande. Je le joignis aux autres. Je montrais un pull et une autre maman versa des larmes.

Dans la dernière, sur la table de nuit il y avait une chaîne et une médaille que je remis à la dernière dame. Elle porta le tout à sa bouche et éclata en sanglots, elle aussi. Là c'est sur le bureau que je trouvais le sex-toy en forme de T comme celui de Wim. Et un épais dossier sur la stimulation prostatique masculine. Je ramassais ses affaires et je les donnais à sa mère.


— Il y aussi un dossier, une sorte de mémoire je l'ai mis dans le sac aussi.

— Ça ne vous embête pas de l'enlever et de le jeter. Mon fils et son père se sont disputés à cause de ça. Mon fils voulait être sexologue et ça ne plaisait pas à son père.

— Oui pas de problème.


Michel nous rejoignit.


— Jean-François, l'hôpital vient de m’appeler, il y a du nouveau.
Tu pourrais tout fermer pour moi? Je t'ai mis sur un papier le code de l'alarme et comment faire. Le compteur électrique se trouve dans le placard à l’entrée et j'ai déjà vidangé l’eau. Je laisse la clef sur la porte. Je passerai la reprendre à l’occasion…
On peut te laisser ?

— Oui, c'est bon allez-y, je me débrouille.


Je fermais tout, je mis l'alarme et je rentrais. Je mis les sex-toys de côté. Mes parents rentèrent. Ils me demandèrent comment ça c'était passé, je leur parlais aussi de la visite de Michel.

— Il m'a laissé les clefs du château. Je les ai mise dans le tiroir du buffet. Et demain je vais aider Tim à faire un marché à Nîmes. On partira tôt le matin et on rentra tard le soir.

— C'est bien ça que tu sortes un peu. Michel t'a dit comment allait son petit fils ?

— Non pas vraiment.

— Et toi tu en penses quoi ?

— S'il n'a que le problème à la gorge, il devrait se remettre assez bien. L'autre ça sera plus long parce qu'ils ont surement dû lui mettre une broche, il va avoir de la rééducation à faire mais il devrait pouvoir revivre normalement.

— Ça ne te manque pas trop Bé ?

— De quoi tu parles Pa ?

— De soigner des gens.

— Parfois si, mais d'être tout le temps enfermé dans un hôpital je ne sais pas si je supporterais. Le grand air finirait par me manquer.

— Tu as déjà penser à travailler dans un SAMU ou être pompier professionnel ?

— J'y avais pensé, on en avait parlé avec Liam mais je n'y ai vraiment jamais trop réfléchi. Mais pourquoi toutes ces questions ? Vous voulez me virer ?

— Tu es un âne mon fils, non, on ne veut pas te virer. Seulement ton père et moi on trouve que tu perds ton temps à la carrière. Depuis que tu es tout petit, tu veux soigner les gens. Avec les capacités que tu as, tu aurais pu faire des études de médecine mais tu n'as pas voulu. Tu voulais faire infirmier.
Tu as eu ton diplôme haut la main et tu fais quoi ? Des moellons! Je sais que la mort de Liam t'a profondément touché. Mais, Bé, maintenant que tu vas mieux, n'oublie pas tes rêves.

— Renseigne toi, fait un essai si tu en as l’occasion, mais fait ce que tu as toujours voulu faire. Aide et soigne les gens.

— Médecins sans frontières recherche sûrement des volontaires. Pars à l'étranger, si tu préfères le terrain.

— On ne veut que ton bonheur Bébé, que tu t’épanouisses dans la vie et ce n'est pas en restant ici que tu le feras.

— D’accord, je capitule. Je vais regarder si quelque chose me plaît.

— Tu nous le promets, Bé ?

— Oui c'est promis.

— Hé! Tu vas où là, Bé ?

— Voir si je trouve quelque chose qui me plaît.

— Non, c'est l'heure de manger. Tu iras après. Mets la table ça t’occupera.


Après le repas j'allais dans ma chambre et je mis mon ordinateur en route. Et au lieu de chercher quelque chose qui me plaisait je repris contact avec tous ceux que j'avais abandonné depuis longtemps en m'excusant et en expliquant pourquoi je l'avais fait.

Frantz était en ligne sur Facebook. Il répondit aussitôt. Il me donna de ses nouvelles. Il faisait des études pour devenir éducateur et il s'investissait beaucoup dans une organisation LGBT qui venait en aide aux mineurs que les parents avaient mis à la rue en apprenant leur sexualité.

Il faisait toujours du naturisme et pour l'instant il était célibataire. Puis il me parla de Ava, qui elle, faisait médecine.
Il me parla aussi de Marie qui était sa meilleure pote. Elle bossait dans une agence de voyage. Elle était maman (pas de moi précisa-t-il) et son couple battait de l’aile. Il m'invita aussi à aller le voir à Berlin.

Puis je téléphonais à Jeanne. On parla de nos états d'âme et de ceux de sa famille. Elle fut toute heureuse de m'annoncer que Méli et Mika attendaient un bébé pour fin novembre. Puis elle me parla de Toni qui lui faisait faire du souci, mais elle ne savait pas pourquoi. Il avait perdu sa joie de vivre, ne sortait plus. C'était fac, maison et maison, fac. Elle avait essayé d'en parler à ma cousine Gaële mais elle lui avait répondu qu'elle ne savait rien.
Pour Spring-break, alors que ses amis partaient au Mexique lui était allé à la maison de campagne…

Puis je téléphonais à Kaleb. Mais on ne parla pas trop longtemps parce que c'était l'heure de la traite et les vaches n'aiment pas attendre.
J'allais appeler mon oncle et ma tante quand mon téléphone afficha 'Toni’.


— Salut Toni. Ça va ? Je viens de téléphoner à ta mère.

— Oui elle me l'a dit c'est pour ça que je te téléphone un peu aussi. Tu as un peu de temps ?

— Jusqu'à cinq heures demain matin. Après Tim passe me chercher et je vais lui donner un coup de main sur un marché.


Je vous passe les banalités de la conversation qui durèrent un bon moment.


— Tu as retrouvé quelqu'un, Bé ?

— Non Toni. Ce n'est que le week-end dernier que j'ai recommencé à coucher avec un garçon. Et toi tu as une copine ?

— Non pas vraiment. Chaque fois que j'en trouve une… enfin bref, passons. Pour faire court c'est pas glorieux.

— Il n'y a pas de honte à avoir Toni. Tu sais du jour de la mort de Liam jusqu'au mois d'avril je n'ai pas bandé une fois. Je n'y arrivais pas. Même quand je me branlais, ma queue restait molle et j'éjaculais sans avoir de plaisir.

— Et comment c'est revenu ?

— Le médecin qui me soigne m'a dit que c'était psychologique, et il m'a donné des anti dépresseurs légers. Et puis un matin je me suis réveillé avec la queue raide au réveil.

— Mon problème quand je suis avec une fille ça va mais dès qu'il faut coucher ensemble quand on est au lit je me mets à penser à Gaële et je débande de suite.

— Mais tu en es où, de tes sentiments vis à vis de Gaële ?

— C'est compliqué, je l’aime, elle m'aime quand on ne se voit pas on se cherche et quand on est ensemble on n'arrête pas de s'engueuler pour des conneries. Du coup on se fait la gueule et le cycle recommence.

— Pas simple en effet. Vous êtes toujours dans la même fac ?

— Oui toujours mais j'envisage de changer de fac, parce que ça devient invivable ici.

— Ça date de quand vos problèmes ?

— Un peu après la mort de Liam. Elle voulait qu'on sorte et je n'en avais pas très envie. Elle a insisté je l'ai envoyé chier. Puis, je sais pas, peut être deux heures après, je l'ai appeler pour m'excuser et lui dire que je voulais bien qu'on sorte. Là c'est elle qui m'a envoyé chier en me disant qu'elle avait prévu de sortir de son côté et que je n'étais pas invité que je n'avais qu'à faire comme elle sortir en célibataire.
Ça m'a foutu les boules et je suis allé au Star. J'en avais marre de rester seul et je suis allé danser. À un moment y'a une fille qui est venue danser avec moi. Ça a duré quatre ou cinq danses puis elle est allé en voir un autre.

— Oui bon jusque-là rien de bien méchant, juste une engueulée.

— Oui sauf que trois jours après à la fac - on s'était réconciliés entre temps - elle arrive et elle me colle une gifle en me traitant de tous les noms possibles et inimaginables. J'y comprenais rien quand un de mes potes m'a dit que j'aurais pu être plus discret. Et il m'a montré le blog d'une fille sur lequel il y avait quatre photos d'elle en train de danser avec quatre mecs, dont moi. Et elle demandait à ses followers de choisir son futur mec …

— Oui pas évident. Enfin si, pour moi vous ne vous faites pas assez confiance. Ou elle ne te fais pas assez confiance. C'est un gros problème ça dans un couple. Je n’ai jamais douté un instant de l'amour que ton frère avait pour moi et je n'ai même jamais imaginé qu'il me trompe. Quand il était à Lyon et moi à Valence on aurait pu le faire facilement mais ça ne m'est même jamais venu à l'esprit qu'il le fasse. Et encore moins que je le fasse moi.

— Oui mais vous, vous étiez fait pour être ensemble. C'est pas pareil.

— Non Toni, nous, pourquoi ça marchait, c'est parce qu'on a mis les choses au point dès le début. Quand quelque chose n'allait pas on en parlait de suite ensemble. On ne laissait pas pourrir la chose. On ne s'est jamais engueulé, pas une fois. On ne s'est jamais crié dessus. Bon, des fois, ou lui ou moi on boudait cinq minutes mais on faisait un pas pour que ça ne dure pas. Tu sais Toni, Gaële a un peu mon caractère mais c'est une fille. Et les filles ce n'est pas facile à vivre.

— Tu as une idée pour que je puisse lui parler et mettre les choses à plat ?

— Pour moi le plus simple c'est que tu ailles la voir.

— Mais si elle ne veut pas me voir ?

— Tu as su être persuasif une fois, je pense que tu n'as pas perdu ton savoir-faire. Et si ça ne fonctionne pas la première fois, insiste.

— Tu es sûr que c'est la bonne tactique ?

— Non, pas vraiment. Mais je ne vois pas d'autre solution.

— Bé, tu viens nous voir cette année ?

— Oui, une quinzaine, comme d'habitude enfin je ne sais pas les dates exactes. Ça sera les deux premières semaines de septembre ou la deuxième et la troisième.

— Ok parce que l'avocat de Maman lui a passé un coup de fil et elle a oublié de t'en parler. L'affaire de Liam passe en jugement le 14 septembre. Ça tombe bien, tu seras là.

— Quoi! Mais, c'est pas fini cette histoire ?

— Non, loin de là. Là c'est le jugement pour les dommages et intérêts. Les assureurs ne veulent pas débourser un cent parce que l'homme était mort quand il a provoqué l'accident donc pour eux ils n'ont pas à payer pour lui.

— Écoute, j'irai, mais tu sais je ne compte pas sur cet argent. Je n'en veux même plus à l'homme qui a tué mon Liam. Il n'y était pour rien.


On discuta encore un petit moment puis on raccrocha. Je me mis au lit et à cinq heures précise Tim arriva. On partit. Une petite heure après on se garait sur le marché.
Tim râlait un peu parce que Mary avait le numéro 50 et lui 200, alors qu’ils avaient demandé à être côte à côte.


— Putain, ils font chier. Je vais même pas pouvoir la voir de la matinée.

— Tu vas la voir tout l'après-midi et de près en plus.

— Et toi tu vas faire quoi ?

— Je me suis fait un petit programme touristique. Ça fait un bail que je ne suis plus venu à Nîmes.

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RE: Bébé - KLO7514 - 11-01-2023

Ce sera du "tourisme vaporeux" si j'ai bonne mémoire. Wink Bé, le Samaritain, continue donc ses "bonnes actions" : c'est une  excellente activité et il remplit bien sa vie, sans non plus s'oublier : «Charité bien ordonnée...etc.» Heart
Merci Gaëtan.


RE: Bébé - stuka132 - 11-01-2023

ahh le pauvre , jamais facile de rendre les affaires, meme s il n etait pas directement impliqué, ne connaissant visiblement pas les voictimes...


RE: Bébé - gaetanbg - 13-01-2023

On avait sorti les tables pour délimiter notre emplacement et on commençait à installer les plants. Tim avait fait ça bien. Chaque variété avait une couleur de pots. Et en plus il y avait des photos des produits.

Il n'avait pris que des variétés anciennes et rares. Et les plans étaient magnifiques. On finissait quand je vis Tim sauter de joie et courir vers un fourgon. La vitre se baissa et une fille se pencha. Il se firent un bisou. Il l'aida à se garer et dès qu'elle descendit il se colla à elle et lui roula la méga pelle. Puis il partit en courant.
Il revint quelques minutes après avec un sac de croissants et trois cafés.


— Bé, viens nous rejoindre. Ne fait pas bande à part.
Mary, je te présente mon meilleur ami Jean-François. Jean-François, je te présente Mary.


On se fit la bise. Tim avait très bon goût. Mary était juste splendide. On l'aida à installer son stand sous ses ordres.
Tim passait plus de temps sur le stand de Mary que le nôtre. Un groupe de gars arriva, des babas cool à leur dégaine. Je les voyais tous taper sur leur téléphone. Ils ont discuté quelques minutes entre eux puis ils se sont dirigés vers le stand.


— Salut, tes plants sont bio ?

— Oui 100% bio. Ils viennent des Fourches.

— On le connaît le gars des Fourches, c'est pas toi.

— Oui j’avoue. Le gars des Fourches comme tu dis, il est en train de butiner juste derrière toi avec la marchande de miel.

— C'est quoi ces variétés, je les connais pas.

— Ça je peux te le dire. C'est des graines que mon arrière-grand-père avait et qu'il ne faisait plus. Il les a donné à Tim. L'an dernier il en a planté et il les a faites pousser. D'où les photos des fruits.

— Ok et ils valent combien ?

— Cinq euros la barquette de six ou un euro le plant.

— Ok, on te les prend.

— Pas de souci, combien vous en voulez.

— On prend le tout.

— Wow, vous allez en faire quoi ?

— On est un groupe de producteurs indépendants. On vend nos fruits et légumes sur les marchés. Et tes variétés ne sont vraiment pas communes et le peu qu'on en a vu sur le net c'est des variétés rustiques sans OGM. C'est cool. Combien on te doit ?

— vingt euros la cagette, y'a trente cagettes, ça fait six-cents euros.

— Tu nous fais un prix ?

— J'ai trois cagettes encore dans le fourgon, c'est des melons et des pastèques. Si je vous les donne, ça marche ?

— Pas de soucis. Je te paye. On va chercher le camion et on charge.


C'est quand il nous vit faire la chaîne et vider le stand que Tim vint voir ce qu'il se passait.


— Vous faites quoi, Bé ?

— Je les aide à charger ce qu'ils viennent d’acheter.

— Mais ils ont acheté quoi ?

— Bin tout.

— Et tu leur as fait un prix ?

— J’ai donné les cagettes qui étaient dans le camion.

— C'est tout ?

— Bin tu m'avais rien dit. J'ai mal fait ?

— Non. Pas du tout. En plus j'ai emmené ça ici parce que c'est pas des variétés connues et comme les gens de la ville sont des 'taberlots' (imbéciles) je pensais que je les vendrai plus facilement ici. Pour eux un plan de tomate, c'est un plant de tomate. Pareil pour des aubergines ou des poivrons.
Bon, il ne nous reste plus qu'à ranger les tables.
Je devrais t'emmener plus souvent avec moi, Bé.

— Et pourquoi ça ?

— C'est la première fois que je reviens le fourgon vide. Et c'est grâce à toi.

— Au fait, tiens .

— Tu n'avais qu'à le mettre dans la caisse. En plus, ils t'ont payé en liquide ?

— Bin oui.

— Allez viens, je te paye un coup à boire.

— Non ça va merci mais j'ai pas soif. Par contre tu sais où il y a des pissotières ?

— Oui… au bistrot, justement.


Quand on revint, on alla directement au stand de Mary.


— Tim, tu ne veux pas aller me chercher un grand café ? Attends, je te donne l’argent.

— Si tu veux Mary, je peux surveiller ton stand pendant que vous allez boire un café à deux.

— Tu es sûr Jean-François, ça ne te dérange pas ?

— Non c'est bon allez-y.

— les prix sont sur les pots. On traînera pas.


Ils sont partis vers dix heures et ce n'est qu'à onze heures trente passées qu’ils revinrent en se tenant par la main. J'avais vendu pas mal de pots.


— On est désolés Jean-François, on n'a pas vu le temps filer. Wow, mais c'est vrai que tu es doué comme vendeur toi.

— Pas grave. J'ai eu deux demandes en mariage. Bon c'était pas des jeunesses non plus. Je t'ai mis l'argent dans ta caisse.


Il y eut du monde jusqu'à midi et demi. Puis on aida Mary à ranger son stand et je refusais leur invitation à manger avec eux. On se donna rendez-vous à dix-huit heures devant la Maison Carrée. Ça tombait bien c'était à deux pas du sauna.
Le temps se couvrait. Et l'orage grondait au loin.

Je mangeais un sandwich sur une terrasse de bistrot en buvant un coca. Puis je me rendis au sauna. L'entrée était discrète une sonnerie teinta et un gars assez mignon parut au guichet. Il me demanda le prix de l'entrée et me donna une serviette et une clef. Le gars me précisa que les vestiaires étaient à gauche après la porte.

J'y entrais, je trouvais mon casier et je me changeais. Et quand je ressortis, le gars qui m'avait fait payer l'entrée me fit faire la visite de l’établissement. La première pièce avait tout d'un bar avec en plus des canapés pour discuter. Il y avait aussi une vitrine où ils vendaient des gadgets sexuels. On entra dans un couloir où une porte donnait sur une grande pièce où il y avait une piscine et au fond le hammam. On revint sur nos pas, on prit le couloir qui était bordé de cabines de relaxation ou autre. Une salle télé qui passait des pornos en boucle. Puis une pièce où il y avait quelques accessoires SM comme une croix de Saint André, un pilori, et une autre petite pièce où il y avait un sling avec des miroirs sur tous les côtés y compris au plafond. Plus loin une pièce noire, puis le sauna, les douches et les toilettes.


— Bon après-midi.

— Merci.


Bien sûr j'étais comme le miel qui attire les mouches. Beaucoup me tournaient autour, certains osaient mais comme ils ne me plaisaient pas, gentiment je leur disais non. Je profitais un grand moment du hammam, puis du sauna. J'allais m'asseoir au bar et je commandais un coca. Je le buvais tranquillement quand un beau garçon sortit du hammam et vint s'asseoir sur le siège à côté du mien. Bon, c'était le seul qui était libre aussi.

Il devait avoir ses habitudes parce qu'il connaissait un grand nombre de clients. Il me matait en utilisant les miroirs du bar.


— Salut, je suis Jean-François et toi ?

— Marc.

— Enchanté Marc, alors je suis à ton goût ou pas ?

— Mais pourquoi tu me demandes ça ?

— Depuis le temps que tu me mates et que tu essaies de voir ce que j'ai de caché par ma serviette que …

— Oh, j'ai cru que j'étais discret.

— Bin non, pas tant que ça. Après si tu veux voir, j'ai rien contre mais c'est à tes risques et périls.

— Je fais pas dans le SM moi.

— Moi non plus. Je voulais juste dire que si tu m'allumes, tu m’éteins.

— Pas de souci dans la mesure où tu m'offres un dîner et pas juste un amuse-gueule.

— Sans me vanter ça tient plus du routier que du resto gastronomique.

— Ok, va pour le routier mec, je préfère un hamburger.

— C'est un big mac que je te propose.

— Ok, on y va.


On entra dans une cabine dont il verrouilla la porte, on grimpa sur la banquette, il me dit de rester debout. Il enleva ma serviette, siffla en voyant ma mi molle qu'il avala de suite. Et quand elle fut bien raide il me demanda de m’allonger. Je lui quittais sa serviette et dessous il portait un jockstrap. Je voulus le lui enlever mais il refusa.

— Tu as mon cul et ma bouche pour te satisfaire, ma queue est sans intérêt pour moi et encore moins pour toi.

— Vas y suce moi.


Et y'a pas à dire mais avec sa bouche il faisait des merveilles et avec son cul des miracles. En un peu plus d'une heure je lui avais dosé la bouche et le cul. Et lui avait joui du cul une fois. Je dis joui du cul, c'est vrai et faux à la fois. C'est parce que j'avais bien stimulé sa prostate qu'il avait juté. Son jockstrap était descendu. Et j'avais pu voir sa queue quelques secondes. Il avait une toute petite bite. chaque couille avaient la taille d'une cerise et mon petit doigt était aussi gros que sa queue en érection.
On resta allongés quelques minutes le temps de se reprendre, on nettoya la cabine et on alla se doucher. Le sauna étant tout proche j'y entrais tandis que le petit minou repartait vers le bar.

Je suais comme une bête et en m'essuyant vigoureusement avec ma serviette j'enlevais toute les cellules mortes de mon corps. Ça faisait des petites boules grises dégueulasses. Je pris une douche à l'eau froide et quand je voulus m'essuyer ma serviette était toute mouillée.


— Il y en a des sèches dans les vestiaires si tu veux.

— Ok, merci.


J'y allais, j'en pris une nouvelle. Un gars se changeait, en fait il se foutait à poil. Il était penché et je ne voyais que son cul musclé et ses jambes. Quand il se releva je vis son dos massif, ses épaules larges, et ma queue fit un bond. Je mis vite ma serviette pour cacher mon émoi.

Le gars se retourna et je pus voir que le devant n'avait rien à envier à l’arrière. Une belle gueule, de jolis pecs musclés, un ventre plat et une bite et des couilles qui laissaient deviner du lourd.

Il plia sa serviette dans le sens de la longueur et l'enroula autour de sa taille fine. Dès qu’il bougeait, on voyait ses couilles et son gland qui dépassaient devant et le bas de ses fesses derrière.

J'allais au bar où je bus un coca. Je refusais deux offres tarifées, la première pour laisser un mec me sucer et la deuxième pour en baiser un autre.

Le beau gosse revint. Il avait dû aller prendre une douche. Il se posa à côté de moi au bar. Il commanda une bière et m'offrit un coca.

Il me tendit la main et dit simplement «Sacha» et je lui répondis pareillement «Jean-François». Il but une gorgée de bière.


— Il paraît que tu t'es tapé mon petit minou.

— Je ne vois pas de quoi tu veux parler.

— Un petit minou en jockstrap, ça te dit rien ?

— Si j'en ai vu un qui traîne dans le sauna mais ça fait un moment que je ne l'ai plus recroisé. Tu es de quelle origine Sacha.

— Je suis Russe. Oui je sais j'ai un accent.

— Il te vas bien.

— Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

— C'est un compliment. Il ajoute un charme au beau gosse que tu es. Ton accent te donne un côté exotique, mystérieux.


Ça le fit sourire et il me fit un clin d’œil. Il avait fini sa bière. Je lui demandais s'il en voulait une autre mais il refusa.

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RE: Bébé - KLO7514 - 14-01-2023

Histoire naïve en rapport avec le marché de ce matin. Un brave gars un peu simplet vient à Nîmes, pour lui «la grande ville». Il  avance dans l'artère la plus commerçante, l'avenue Jean-Jaurès. Il aperçoit une boutique  où l'enseigne indique "Pompes funèbres". «Ah, voilà ce qu'il me faut, se dit le garçon (avé l'assent), j'en ai besoin pour irriguer mes tomates et melons.» Il entre et dit :«Bonjour monsieur Funèbres, je voudrais une pompe. Quels modèles avez-vous?
-Ah, désolé, monsieur, ici on ne vend que des bières.
-Ah bon, ça fait rien. Alors mettez-moi un demi !»
Autre histoire, véridique celle-là. Petit garçon, je lus les contes des Mille-et-une Nuits. Dans une histoire racontée par la bavarde Shéérazade, il était question d'un homme qui, chaque nuit, dormait dans une "bière". À 8 ans, je me demandai ce que ce type pouvait bien faire chaque nuit ...dans "de la" bière. Et comme j'avais interdiction de toucher à ces beaux livres "de collection"reliés cuir beige, en 10 volumes numérotés, dorés sur tranche et écrits en "vieux françois" (réédition de 1881), je n'osois point poser de question à mes parents sur cette apparente bizarrerie.
Ceci écrit, nous voyons qu Bé n'a pas trop l'air de s'ennuyer. D'abord, un p'tit chaton peu avantagé par Dame Nature mais qui a à cœur de satisfaire un affamé et aussi de se donner des émotions prostatiques. ( A contrario, il existe sur le net un phénomène Péruvien ou Mexicain possédant un engin d'environ une bonne quarantaine de cm et épais de presque 10cm en diamètre approximatif. Sur la photo, quand ce monsieur est "en de bonnes dispositions" «l'organe» lui arrive quasi sous le menton! Incroyable si on ne l'avait pas photographié!). Puis, pour son "plat principal", un second personnage qui pourra concourir pour le premier prix de «Monsieur Zizi-Pan-pan». Restera un éventuel "dessert".


RE: Bébé - gaetanbg - 20-01-2023

— Tu es joueur Jean-François ?

— Ça dépend du jeu que tu proposes.

— On pourrait aller dans une cabine et discuter des règles.

— Je te suis.


On s'enferma dans une cabine, on grimpa sur le 'lit’.


— Alors tu proposes quoi comme règles Sacha ?

— Tu me suces, je te bouffe le cul et je t’encule. T'en penses quoi ?

— Que tu regardes trop de pornos. Je ne suis pas ton petit minou.

— Alors tu proposes quoi ?

— Déjà on enlève nos serviettes, puis tu me suces, je te bouffe le cul et je t’encule.

— Ok pour les serviettes. De toute façon on s'est bien maté aux vestiaires. Je peux toucher ? Tu peux toucher aussi si elle te fait envie.

— Et si je te propose on se suce, on se bouffe le cul et on s'encule à tour de rôle, ça te va ça ?

— C'est déjà mieux. Et j'aurai rien contre sauf que je ne sais pas si je suis clean si tu vois ce que je veux dire.

— Ha, c'est chiant ça. Bon Jean-François, je vais faire une exception avec toi pour une fois. On se suce, on se bouffe le cul et tu me baises. Mais la prochaine fois c'est moi qui te baise.

— Ok, ça marche.


De son bras musclé il tira ma tête à lui et m’embrassa. Il embrassait bien. Dommage que sa bouche aie le goût de la bière. On était à genoux, nos corps étaient collés l'un à l’autre. Je lui caressais le dos, je jouais avec la pointe de ses seins et je remarquais que quand je le pinçais bien et que je la faisais rouler entre mes doigts il se reculait un peu pour que ça tire plus fort dessus.

Après de longs préliminaires on passa en 69 direct. Il avait une queue juste un petit peu plus fine et moins longue que la mienne. Mais c'était quand même un gros morceau. Autant lui que moi, on était endurant. Et on était obligé de faire des pauses parce qu'on avait mal à la mâchoire à force de se sucer.
Oh, ne croyez pas qu'on arrêtait, non mais on s'occupait des couilles ou du cul de l’autre. Je venais de lui bouffer le cul bien comme il faut et j'avais deux doigts qui jouaient avec sa prostate. Je remis sa queue dans ma bouche et je recommençais à le sucer. Il se retira.


— Tu vas me faire jouir. encule-moi.

— Attend, je vais te bouffer le cul avant.

— Tu me l'as ouvert c'est bon.

— C'est pas pour te l'ouvrir plus, c'est parce que ton cul me plaît et qu'il me fait envie. Mets-toi à quatre pattes.


Je lui bouffais le cul en pétrissant ses fesses, je jouais aussi avec ses couilles que je malmenais un peu. Je tirais fort sur ses seins et je lui donnais mes doigts à sucer. Ça a un avantage d'être grand.
Sacha prit une capote et me l’enfila. Il mit du lubrifiant dessus, s'en tartina le cul et se remit à quatre pattes.

— Allonge toi sur le dos Sacha, je veux te voir de face quand ma queue va s'enfoncer dans ton cul.

Il fit ce que je lui demandais, il mit ses jambes de chaque côté de ma tête, je posais mon gland contre son trou et je donnais une petite poussée. Le gland entra. Je sentis sa main se poser sur ma cuisse. Je stoppais. Quand il l'enleva je redonnais une petite poussée. Il la remit. Et c'est seulement là que je me rendis compte qu'il était vraiment serré. Il ne devait pas se faire prendre si souvent que ça. Ça m'excita encore plus. Finalement mon pubis toucha ses fesses. Je le laissais se reprendre un instant avant de faire quelques allers retours. Il grimaçait un peu. Puis son visage se détendit et je commençais à aller plus vite, à varier la profondeur et la puissance des coups de rein. Il commença à gémir. Sa queue recommençait à durcir. Il bandait et son méat laissait échapper de plus en plus de liquide séminal.

On avait déjà changé trois fois de position et chaque fois que Sacha avait voulu se branler, je lui avais enlevé la main de sa queue. Ses gémissements se faisaient plus grave et plus forts.


— Allez, allez, plus vite… plus fort!


Je fis ce qu'il me demandait et il se tendit me faisant reculer contre la parois. Je poussais plus fort. Il serra ses fesses puis son premier jet de sperme atterrit sur le mur derrière lui. Le second lui macula la figure. Les autres se perdirent entre son menton et son pubis.
Pendant qu'il jouissait je n'avais pas arrêté de le pistonner. Je me retirais, j'enlevais la capote et je me masturbais. Mon premier jet arriva sur sa figure et les autres se répartirent sur son corps.
Putain que c'était bon ! Je m'allongeais à côté de lui le temps de reprendre mon souffle.

— Tu peux me passer du papier pour que je m’essuie ?

Je me tournais vers lui et j'éclatais de rire. Son corps ruisselait de sperme. Je l'aidais à se 'débarbouiller’. Et oui j'ai mis des guillemets parce que les verbes 'désenspermer' ou déspermer' n'existent pas encore et pourtant ils étaient les plus adaptés à ce qu'on faisait.

On alla prendre la douche ensemble et cette fois il accepta la bière que je lui offrais. On s'installa sur un des canapés et on discuta pour apprendre à se connaître.

Je lui parlais de moi, et il me parla de lui. Il était russe et légionnaire. Il avait 23 ans et ça faisait cinq ans qu'il était dans la légion, où il comptait faire carrière. Il était parti pour fuir le régime mais surtout parce qu'il était gay et qu'être gay en Russie signifiait souvent la mort. On resta une heure à discuter.


— Jean-François, tu n'as pas envie de retourner baiser ? Je voudrais bien baiser un cul moi aussi.

— Si j'ai encore envie mais je ne sais pas si je suis propre, tu le sais.

— Je ne parlais pas du tien mais de celui de Marc. Ça te dit qu'on se le fasse à deux ?

— Je ne sais pas de qui tu parles Sacha.

— Ne te fatigue pas à mentir, c'est lui qui m'a dit que tu l'avais baisé et que tu l'avais fait jouir. Il a envie qu'on le prenne en double toi et moi.

— Le minou, mais on va lui éclater le cul !


Il éclata de rire.


— Tu vois mon avant-bras ? Il le prend jusqu'au coude. Alors c'est pas nos deux queues qui vont lui faire du mal. Alors ça te branche ?

— Grave oui.

— Alors on y va. Il nous attend à côté de la pièce noire.


On y alla et en effet il nous attendait là. Le sling était vide. D'un geste Sacha lui fit comprendre de s'installer dessus. On entra et on ferma la porte. On régla la hauteur en ajustant les chaînes, puis Sacha se fit sucer et quand il fut bien raide il alla vers le cul de Marc. Il lui quitta son jockstrap ce qui le fit râler.


— Tu fermes ta gueule petite bite et tu suces mon pote. Je vais m'occuper de ton cul de salope.

Et on commença, moi à lui bourrer la bouche et Sacha le cul. Puis on changea de trou. Notre petit manège dura un bon moment. Puis Sacha fit descendre Marc du sling. Il s'installa à sa place et j'aidais Marc à monter et il s'empala sur la queue de Sacha. D'où j'étais j’avais une jolie vue. J'avais la rosette de Sacha juste à mon niveau et celle de Marc juste un peu plus haut.
J'enfilais un doigt puis un deuxième entre la bite de Sacha et le cul de Marc qui couina.

— Vas y Jeff, baise-le. Il n'attend que ça.

Ça forçait mais finalement mon gland passa et tout le reste de ma queue suivit. Je commençais à bouger.

— Sers toi des chaînes Jeff, tu vas voir c'est plus facile.

Je fis comme Sacha me disait et c'est vrai que c'était plus pratique. Marc couinait. Il se gamellait avec Sacha et moi je donnais le rythme.

Très vite je sentis le cul de Marc se contracter. Il devait jouir. Tant pis pour lui. Je m'échauffais juste. Je continuais à pilonner son cul. De temps en temps je ressortais pour mieux rentrer et le faire gémir.

J'étais ressorti une fois de plus j'allais entrer à nouveau rejoindre la queue de Sacha quand je sentis une main attraper ma queue et mettre au niveau de la rosette de Sacha. Ça força un peu mais ça rentra. Et au bout de quelques vas et viens ça coulissait aussi bien que dans le cul de Marc. Je sentis que Sacha jouissait. Je l'entendis aussi aux soupirs qu'il poussa. Marc se redressa, se branla et jouit à son tour. Je me retirais et une fois la capote enlevée je me branlais quelques secondes avant d'arroser le cul de Marc où la queue de Sacha était encore enfoncée.


— Putain j'en ai pris plein le cul. Merci mon Chacha d’amour. Mais surtout, de ceux que tu as choisi pour moi jusqu’à présent, Jean-François c'est le meilleur.

— Merci mais les sujets m'ont inspiré.

— Toi aussi tu nous as inspiré c'est rare qu'un aussi joli garçon que toi vienne au sauna. C'est la première fois que je te vois ici.

— C'est la première fois que j'y viens.

— Tu vas revenir ?

— Si c'est pour te voir toi ou Sacha, pourquoi pas.

— Je te présenterai d'autres mecs mignons qui sauront apprécier ta bite.

— Tu as l'air de connaître pas mal de monde Marc.

— Normal, je travaille ici. Je file me doucher. C'est bientôt l'heure où je dois commencer.

— C'est quelle heure ?

— Bientôt six heures.

— Putain faut que je me dépêche aussi. J'ai rendez-vous avec un pote à la maison carrée.


On alla se doucher. Marc avait remis son jockstrap avant de sortir.


— Alors Jeff, tu en penses quoi de mon petit minou ?

— C'est vraiment ton petit Minou ?

— Oui, je vis chez lui quand je suis sur Nîmes. Je suis son régulier. Avec toi on est trois maintenant à l'avoir fait jouir sans qu'il se touche.


J'allais aux vestiaires où je m’habillais. Je rejoignis Sacha qui discutait avec Marc au bar. Je payais mes consommations et Sacha me donna un papier avec son tel et celui de Marc.


— Tu nous plais à tous les deux alors si tu reviens on pourra toujours se refaire un plan. Et autant Marc que moi, on a des potes qui seraient heureux de te connaître.


Je leur tapais la bise et j'arrivais devant la Maison carrée. Il était dix-huit heures vingt. Tim arriva cinq minutes après.


— Désolé Bé, mais ça a été plus long que prévu.

— Pas grave Tim, je viens juste d’arriver.

— Tu es allé voir quoi comme film.

— Je suis pas vraiment allé au cinéma.

— Ah et tu as fait quoi ?

— Je suis allé au sauna.

— Ah bon, je ne savais pas que tu aimais ça.

— Moi non plus mais j'y retournerai, ça c'est sûr.

— Ça t'a tant plu que ça ?

— Ho que oui. Je m'y suis tapé un petit minou et un beau légionnaire.

— Mais ça baise dans les saunas ?

— Les autres, je ne sais pas mais celui-là oui. J'ai oublié de te préciser que c'est un sauna gay.


Il fallut que je lui raconte comment c'était fait dedans, ce qu'il y avait comme installations, il n'alla pas jusqu'à me demander ce que j'avais fait avec les mecs… mais presque!


— Et toi avec Mary, ça c'est bien passé ?

— De ouf, tu me connais. On n'a pas baisé autant que toi mais c’était chaud! Puis on a continué notre conversation du matin.

— Ah ok. Tu m'en parles où c'est privé de chez privé ?

— Non, c'est pas privé autant que ça. Mary et moi on voudrait bien se mettre ensemble. Le hic c'est que son boulot c'est ses ruches et qu'elles sont toutes dans la plaine de la Crau.

— Jusque-là ça va. C'est quoi le hic ?

— Bin les ruches justement.

— Elle peut pas les monter aux Fourches ses ruches ?

— Oui ça doit pouvoir se faire parce qu'elle m'a dit qu'elles les déplaçait.

— Et bin elle les monte aux Fourches et l'affaire est réglée.

— Après y'a le problème du logement. Je me vois mal vivre avec elle chez mes parents.

— Hé, hé! Surtout si tu fais toujours autant de bruit quand tu baises.

— Bin oui et Mary, c'est aussi une bruyante.

— La maison d'hôtes que tes parents louent tu pourrais pas la prendre pour toi ?

— J'y ai bien pensé aussi mais ça leur rapporte quelques sous.

— Si tu leur donnes un petit loyer tous les mois pour compenser leurs pertes tu crois qu'ils n'accepteraient pas ?

— Heu… Je pense que si. Mais il faut d'abord que Mary monte et voit combien de ruches elle peut mettre.

— Un bon paquet je pense. Entre toi et ton père vous avez pas mal de surface. Et si vous demandez à Cyprien je ne pense pas qu'il soit contre que vous en mettiez aussi chez lui. Mon père il a que le bout de terrain perdu en dessus du champ clos mais si Marie veut je ne pense pas que lui non plus refuse. Y'a plus que le père Mathieu et je vois pas pourquoi il serait contre.

— Oui moi non plus, mais ça ne dit pas combien de ruches elle pourra y mettre. Il faut qu'elle vienne voir. Et puis si elle vient s’installer, il faudra aussi qu'elle trouve un local qu'elle pourra transformer en miellerie et aussi qu'elle achète tout le matériel parce que là elle utilise celui qu'ils ont en commun son père, son frère et elle.

— Au pire les premiers temps elle pourra redescendre ses cadres pour en extraire le miel. Attends! Je lui téléphone de suite… (quelques blablas plus tard) … Elle monte mercredi pour voir si c'est faisable. Et elle a dit qu'elle restait passer la nuit.

— Heureusement que j'habite à 500 m de chez toi. Je pourrais dormir tranquille.

— N'importe quoi! Bé, t'as pas faim toi ?

— Si un peu. J'ai juste mangé un sandwich ce midi.

— C'est toujours ça de plus que moi. On n'est pas allé au resto. On était trop pressés. Y'a un Mac Do plus loin ça ira ?

— Oui pas de souci.


On s'y arrêta et au retour on parla de tout et de rien. Je lui parlais de ma discussion avec mes parents et lui aussi pensait qu'ils avaient raison. Que j'aurai bien le temps de bosser à la carrière quand mon père et mon oncle auraient pris leur retraite.
Il me déposa devant chez moi et partit. C'était vingt-deux heures. j'allais me coucher.

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RE: Bébé - KLO7514 - 23-01-2023

Quel emploi du temps "bien rempli". Et nous avons vu que le "remplissage" n'avait pas seulement concerné  que l'emploi du temps! Monsieur Bé  a donc posé des jalons pour combler des vides en cas de "pression dans le pipe-line" Big Grin.


RE: Bébé - stuka132 - 23-01-2023

(23-01-2023, 01:06 AM)KLO7514 a écrit : Quel emploi du temps "bien rempli". Et nous avons vu que le "remplissage" n'avait pas seulement concerné  que l'emploi du temps! Monsieur Bé  a donc posé des jalons pour combler des vides en cas de "pression dans le pipe-line" Big Grin.

ô joli!!!!!!!

tres en forme  Klo!!!!!


RE: Bébé - gaetanbg - 30-01-2023

Coucou tout mes lecteurs ,
une mauvaise grippe m'a cloué au lit quelques jours . je reprends le récit .
bises à toutes et tous