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Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable

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Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 18-03-2021

(18-03-2021, 10:34 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Belle suite.

C'est le retour vers les occupations habituelles.
Koen assis sur le siège arrière de la voiture conduite par Urbain, se fait branler par Stefan et Peter.
Ensuite Koen branle les deux compères qui finissent par jouir de concert.
Une discussion de "bitologue" s'engage pour savoir ce qui est plus beau, un zizi circoncis ou pas!

Christoph découvre que son apprenti Peter est avec un garçon. Il s'en doutait un peu. Ils sont d’ailleurs derrière un bosquet en train de s'embrasser. Koen et Frédéric s'embrassent eux aussi mais devant ceux qui sont là.

Stefan est déposé chez ses parents. Ils apprennent que leur fils a loger dans un dortoir, qu'il s'est baigné nu dans le lac, etc. Ils ne savent pas pour Peter.

Koen et Frédéric sont en route vers l'école. Frédéric se demande ce que Koen a fait avec Hyacinthe lorsqu'ils se sont rencontrés aux Pays-Bas. Koen répond: "jouer au train électrique".

Nous nous doutons mon cher Daniel, qu'il n'en est rien. Il ont effectivement jouer au docteur. Ils ont inversé les rôles question d'être en phase et de savourer l'une ou l'autre position.

Merci Daniel pour cette suite, de transition.

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour le résumé.

Si Christoph se doutait que Stefan était gay, nous ne savons pas ce penseront ses parents lorsqu’ils le découvriront. Puisque la mère a invité Koen et Frédéric pour souper un autre jour, il est probable que ce thème reviendra. Pas beaucoup de suspense en fait, mes récits étant résolument optimistes. À noter que si cela se passait mal Stefan aurait beaucoup d’amis pour l’aider, ce qui n’est pas le cas pour tout le monde. J'hésite encore à placer ce repas avant ou après le week-end du 1er août, ce sera probablement après, ils doivent aussi se reposer et étudier de temps en temps.

C’est toujours délicat de parler de faits qui se sont produits avant la majorité, même si les personnages sont pubères et que ce n’est en aucun cas de la pédophilie, tu en sais quelque chose avec la suppression d’un de tes récits sur Docti. Je préfère donc rester prudent sur Slygame et il faudra imaginer.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 20-03-2021

Un chapitre court et imprévu pour changer, ce sera une introduction à un chapitre ultérieur consacré au Japonais Hiroshi. J’ai « emprunté » quelques explications à un article de Wikipédia et je me suis aussi inspiré de vidéos pour l’écrire mais je ne suis pas un spécialiste du Japon et c’est en grande partie imaginaire.

Chapitre 4 - L’exposé d’Hiroshi (1)

Vendredi 31 juillet 1964, école de Hinterhoden, Grindelwald

Franz avait accepté qu’Urbain vînt passer une nuit à l’école, il ne pouvait rien refuser à Frédéric. Les élèves avaient l’habitude que des invités séjournassent, tel le Prof. Latte une semaine auparavant.

Urbain arriva pour le souper, Stefan avait préparé un plat bernois : de la choucroute, des haricots verts séchés, des pommes de terre et de la viande fumée, en petite quantité car le budget était limité et il ne fallait pas que les élèves grossissent. Pour le dessert, il y avait un soufflé à la damassine.

Après le repas, Hiroshi présenta son exposé. Il avait apporté des diapositives, Koen proposa de les passer, il voulait se familiariser avec le projecteur car il montrerait bientôt les siens, pas à tout le monde, seulement à ses camarades particulièrement intéressés à l’anatomie masculine, il ne lui restait plus qu’à trouver des modèles.

Stefan assistait aussi à l’exposé, il resterait pour dormir à l’école car il partirait tôt le lendemain avec Koen et Frédéric et aussi parce qu’Hiroshi l’intriguait. Celui-ci fit quelques courbettes avant de commencer :

— Je vais vous parler ce soir d’un séjour que j’ai fait l’été dernier dans un camp de vacances consacré au shudō, une tradition japonaise d’une homosexualité de type pédérastique pratiquée au sein des samouraïs de l'époque médiévale jusqu'à la fin du XIXe siècle. On la considérait comme bénéfique pour le garçon, elle lui enseignait vertu, honnêteté et sens du beau. Lui était opposé l'amour pour les femmes, accusé de féminiser les hommes. De nos jours tous les participants sont majeurs et volontaires. Vous pouvez m’interrompre si vous avez des questions.

Personne n’en avait, Hiroshi continua :

— Dans le camp où je suis allé, on enseignait le combat, le tir à l’arc, il y avait aussi une marche dans les montagnes sacrées, et, bien sûr, l’art de l’amour entre hommes, avec ceci de particulier que seuls les maîtres pouvaient avoir des relations sexuelles avec les étudiants. Ce n’est pas comme ici où tous les élèves couchent ensemble.
— Je n’ai jamais couché avec d’autres élèves, fit Laurent en riant.
— Tu peux venir quand tu veux dans ma chambre, dit Laertes.
— Je ne suis pas d’accord, dit Vreni, il est à moi.
— Vos coucheries ne nous intéressent pas, fit Franz, posez seulement des questions concernant l’exposé.

Hiroshi reprit son exposé en demanda à Koen de passer les dias. Il montra tout d’abord des vues de la maison où se déroulait le cours, il parla en détail de l’aménagement du jardin zen et de sa signification, il y eut quelques bâillements dans l’assemblée. Les élèves se réveillèrent avec les dias des bains traditionnels japonais et des étudiants qui s’y lavaient nus. Koen leva la main pour poser une question :

— Ils ont l’air d’avoir des queues plus courtes que les occidentaux, peux-tu me le confirmer ?
— C’est possible, je ne fais pas de statistiques comme toi.
— Tu les as vu bander ?
— Oui, dans un but éducatif les maîtres couchaient avec leurs étudiants dans une salle ouverte à tous. C’était aussi pour qu’on puisse contrôler que les maîtres n’abusent pas de leur situation. Vous comprendrez que ne je n’ai pas pu faire de photos dans cette salle.
— Dommage, fit Laertes. Est-ce que les maîtres étaient actifs et les étudiants passifs ?
— Non, tout était possible.
— Un étudiant pouvait-il refuser ?
— Oui, mais il devait quitter immédiatement le camp. Cela n’est pas arrivé pendant mon séjour.
— Que se passait-il si un étudiant n’arrivait pas à exécuter les exercices prévus ?
— Il devait recommencer jusqu’à ce que le maître soit satisfait, à moins que celui-ci décide que l’étudiant n’en était pas capable et que ce n’était pas de la mauvaise volonté.
— Y avait-il des punitions pour les récalcitrants ? demanda Torsten.
— Ça te plairait ? Non, pour une raison toute simple, il n’y avait pas de récalcitrants, ce ne serait venu à l’idée de personne de désobéir, ce n’est pas dans notre mentalité.

Les dias suivants montraient un entraînement de tir à l’arc. Les étudiants étaient nus, ils bandaient en même temps leur arc et leur queue.

— Parfait, fit Koen, je peux me rendre compte. Il semble en effet qu’elles sont plus courtes. C’était quoi l’idée de cet exercice ?
— Il fallait déjà bander sans se toucher, ensuite ne pas se laisser distraire par l’excitation sexuelle et se concentrer uniquement sur le tir.

Les photos suivantes avaient été prises lors de la marche dans les montagnes sacrées, c’était moins intéressant, à part le bain nu dans un torrent et l’offrande de la semence à Fukurokuju, dieu de la richesse, de la longévité, de la virilité et de la sagesse. Hiroshi expliqua :

— Offrir sa semence à Fukurokuju permet de bander et d’éjaculer jusqu’à 100 ans au moins une fois par jour.
— Amusant, dit Stefan, c’est le contraire du tantrisme où on ne doit pas éjaculer.
— Tu as étudié le tantrisme ? demanda Roberto.

Franz intervint à nouveau :

— Ne sortons pas du sujet, Stefan pourrait faire un exposé un autre jour, même s’il n’est pas élève de cette école. Je crois savoir qu’il a suivi l’enseignement d’un guru.

Roberto n’osa pas demander où Stefan avait suivi cet enseignement. Ensuite, ce fut l’entraînement au combat. Une dizaine d’étudiants était alignés, vêtus d’un seul fundoshi. Ils se livrèrent à une chorégraphie bien réglée sous les ordres d’un maître. Il y eut ensuite des dias de corps à corps à mains nues et avec un bâton.

— S’il n’y a pas d’autres questions, j’ai pensé à une petite démonstration. C’est difficile car on ne peut pas tirer à l’arc et je ne peux pas combattre tout seul.
— Nous pourrions offrir notre semence à Fukurokuju, proposa Koen.
— Tu t’es rappelé du nom ? Bravo, quelle mémoire ! Cette offrande n’est valide que si elle est pratiquée dans un temple sous les yeux d’un prêtre shintō qui purifie le méat avant. Je vais plutôt vous expliquer comment on met un fundoshi.

Hiroshi sortit une pièce d’étoffe rouge d’un sachet en papier.

— Je précise qu’il est neuf, ajouta-t-il. Qui est volontaire pour faire la démonstration ?
— Moi ! dit immédiatement Stefan.
— Non, dit Franz, vous avez déjà accepté de le faire pour Koen et nous savons que vous avez une belle bite.
— Je suis volontaire, dit Urbain en riant.
— Non plus, je ne voudrais pas que mes élèves aient des complexes en voyant votre organe.
— Comment savez-vous que j’ai un organe au-dessus de la moyenne ? C’est Koen qui vous l’a dit ?
— Non, ce n’est pas lui. Permettez-moi de ne pas dévoiler mes sources. J’aimerais que ce soit un élève de l’école qui ait un peu de courage.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 21-03-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Belle suite.

Cette suite intermédiaire nous présente ce qui a trait à l'instruction des garçons japonnais.
Ils découvrent dans cette école le plaisir entre garçons en étant suivi par un Maître qui instruisait leur(s) élève(s).
Bien entendu il y a des passages qui prêtent à sourire, passage que j’apprécie.
Koen est content de pouvoir faire une comparaison entre la longueur des pénis chez les japonais et les occidentaux. Il n'en rate pas une le Koen.

Merci Daniel pour cette suite.

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 21-03-2021

(21-03-2021, 04:33 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Belle suite.

Cette suite intermédiaire nous présente ce qui a trait à l'instruction des garçons japonnais.
Ils découvrent dans cette école le plaisir entre garçons en étant suivi par un Maître qui instruisait leur(s) élève(s).
Bien entendu il y a des passages qui prêtent à sourire, passage que j’apprécie.
Koen est content de pouvoir faire une comparaison entre la longueur des pénis chez les japonais et les occidentaux. Il n'en rate pas une le Koen.

Merci Daniel pour cette suite.

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci de ton commentaire.

J’aurais pu imaginer que Koen aille au Japon pour visiter cette école et faire la comparaison lui-même, mais c’est un trop long voyage et il en a déjà d’autres en perspective, il doit aller trouver le prince dans son château, Adso dans son monastère, le Prof. Latte dans son université, Stefan chez lui. Koen pourrait aussi présenter ses parents à Frédéric aux Pays-Bas.

J’ai donc eu une autre idée que vous découvrirez dans un chapitre ultérieur et qui permettra de se replonger dans cette ambiance japonaise grâce à Hiroshi. J’ai assez d’idées pour m’occuper encore quelques années avec ce récit…

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - KLO7514 - 21-03-2021

C'est curieux comme ...les grands esprits se rencontrent, je dirais même "se télescopent". Sur un fil parallèle, la série d'OS actuel a pour thème : "le bonsaï" et, immanquablement, il y est question du Japon.
Je viens juste d'y poster un com' où je fais référence au tir à l'arc et au zen utilisé dans cet "art très japonais". Dans le petit ouvrage que j'ai lu en 57 quand j'avais 16 ans, consacré à cet art "nipponien" Smile, les adeptes étaient habillés et tenaient l'arc une fois bandé au-dessus de leur tête pour envoyer les flèches. Dans les diapos, il n'y a pas que l'arc qui est bandé (Ni les yeux d'ailleurs!  Big Grin !).
J'ai bien l'impression que nous allons en apprendre de belles dans les séquences suivantes!
Quant à une action envers Fukurokuyou, on verra un peu plus tard!
Bien à vous et..bonne chance,
KLO.


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 21-03-2021

(21-03-2021, 08:05 PM)KLO7514 link a écrit :C'est curieux comme ...les grands esprits se rencontrent, je dirais même "se télescopent". Sur un fil parallèle, la série d'OS actuel a pour thème : "le bonsaï" et, immanquablement, il y est question du Japon.
Je viens juste d'y poster un com' où je fais référence au tir à l'arc et au zen utilisé dans cet "art très japonais". Dans le petit ouvrage que j'ai lu en 57 quand j'avais 16 ans, consacré à cet art "nipponien" Smile, les adeptes étaient habillés et tenaient l'arc une fois bandé au-dessus de leur tête pour envoyer les flèches. Dans les diapos, il n'y a pas que l'arc qui est bandé (Ni les yeux d'ailleurs!  Big Grin !).
J'ai bien l'impression que nous allons en apprendre de belles dans les séquences suivantes!
Quant à une action envers Fukurokuyou, on verra un peu plus tard!
Bien à vous et..bonne chance,
KLO.

Merci [member=156]KLO7514[/member] pour ton commentaire.

Cela fait longtemps que je pense au Japon avec Hiroshi. J’avais déjà écrit une première version que je n’ai jamais terminée le 1er mars 2020 :

https://forum.doctissimo.fr/doctissimo/recits-erotiques/cousins-ados-cours-sujet_21833_12.htm

La photo du bonsaï m’a incité à en reparler maintenant, je cherchais quelque chose pour la soirée que passe Urbain à l’école, cet exposé n’est qu’un avant-goût.

J’aime bien voir de jeunes japonais avec leurs sous-vêtements traditionnels (sauf s’ils suivent un régime pour devenir des sumo). Voici une vidéo pour vous mettre dans l’ambiance :

https://www.youtube.com/watch?v=QLxYUxS-GVg&list=WL&index=6

Bien à toi
Daniel



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 22-03-2021

Chapitre 4 - L’exposé d’Hiroshi (2)

Vendredi 31 juillet 1964, école de Hinterhoden, Grindelwald

— Koen ! Koen ! Koen ! Koen ! scandèrent tous les élèves en chœur.
— Moi ? fit l’intéressé, l’air étonné, je dois passer les dias.
— Il n’y en a plus, dit Hiroshi en souriant.
— Pour une fois que c’est toi qui t’exhiberais, dit Torsten, on a quand même déjà tous vu ta queue.
— Et Hiroshi pourrait te sucer pour qu’on puisse en mesurer la longueur, ajouta Laertes, il a appris ça à son camp.
— Messieurs, intervint Franz, je sais que vos hormones vous travaillent mais ces exposés sont destinés à améliorer votre allemand et pas vos prouesses sexuelles. Restons-en au fundoshi.

Koen soupira, se leva et se dirigea vers l’estrade sous les applaudissements. Il baissa son pantalon.

— Je laisse mon slip, c’est plus hygiénique, je dois aussi le laisser lorsque j’essaie un maillot de bain pour l’acheter.
— À poil ! À poil ! À poil ! À poil ! scandèrent tous les élèves en chœur.
— Ce serait mieux d’être à poil, Koen-kun, dit Hiroshi, tu as vu sur les dias que les combattants n’avaient pas d’autres habits. Je te donnerai le fundoshi en souvenir, ce n’est pas grave si tu ne t’es pas lavé le cul.

Koen soupira à nouveau et se déshabilla entièrement, provoquant les applaudissements des spectateurs. Franz les remit à l’ordre.

— On n’est pas dans un club de striptease, Messieurs, un peu de tenue.

Hiroshi plia la longue bande d’étoffe à son tiers et dit à Koen de coincer le pli sous son menton. Il la passa entre les jambes puis entre les fesses, la tordit pour en faire une corde, la passa sur le ventre et la noua ensuite sur le coccyx. Il prit ensuite la partie que Koen tenait sous son menton, la passa également entre les fesses et la noua. Il y avait ainsi deux épaisseurs de tissu qui entouraient la bite de Koen.

— Voilà, Koen-kun, je n’ai pas trop serré ?

Hiroshi vérifia avec la main que les couilles n’étaient pas trop comprimées et fit une courbette pour remercier Koen.

— À toi, maintenant, dit le Japonais. Enlève-le et remets-le.

Koen eut un peu plus de difficulté pour coordonner ses mouvements, en particulier pour nouer l’étoffe dans son dos, il finit par y arriver, il fit une courbette dont il ignorait la signification. Les élèves l’applaudirent à nouveau, sans que Franz le leur reprochât.

L’exposé était fini. Koen ne se rhabilla pas, il mit ses habits sur le bras.

— Quel est la suite du programme ? s’enquit Urbain. On va déjà dormir ?
— Ce sont les activités en chambre, répondit Frédéric, autrement dit la branlette vespérale, nous n’avons pas le temps le matin, ensuite une dernière toilette intime pour effacer les traces douteuses.
— Ce sera un plaisir solitaire puisque je suis seul dans ma chambre, dit le chauffeur.
— Moi aussi, ajouta Stefan, il n’y a pas de Temple de la Volupté dans l’école ?
— Pas à ma connaissance, dit Frédéric, mais je ne connais pas tous les secrets. Je n’ose pas demander à Franz, il a l’air mal tourné ce soir. Tu as déjà envie de tromper ton pâtre ?
— Bah, il doit être en train de se branler avec son maître fromager.
— Si mon colocataire est d’accord, ajouta Frédéric, je vous invite dans notre chambre.

Koen n’avait pas d’objection, il invita encore Hiroshi pour le remercier de lui avoir offert le sous-vêtement.

Shocking, dit Laertes, vous me volez mon compagnon de chambre.
— Viens aussi, dit Frédéric, on se serrera.

Les cinq jeunes gens et le chauffeur s’assirent sur les lits de Koen et Frédéric après s’être déshabillés, ils laissèrent leurs sous-vêtements.

— Tu ne m’avais jamais parlé de ton séjour dans ce camp, dit Laertes, je comprends mieux à présent.
— Tu comprends mieux quoi ? demanda le Japonais.
— Il me semblait que tu avais déjà une certaine expérience, plus que moi.
— Je croyais que tous les Anglais étaient des invertis, fit Urbain, et qu’on vous éduquait dans les écoles.
— On nous éduquait, en effet, avec des coups de canne sur les fesses de la part du directeur.
— Tu bandais pendant qu’on te les donnait ? demanda Koen.
— Oui, mais je n’étais pas masochiste au point de faire exprès de désobéir. Le directeur était un pervers et il aimait ça. Dommage que cette tradition n’existe pas en Suisse.
— Demande à Franz-san, il te donnera la fessée, dit Hiroshi.
— Je ne pense pas, dit Frédéric, peut-être la directrice avec une cravache ?
— Bof, elle ne me ferait pas bander, dit Laertes.
— Et nous, demanda Koen, on te fait bander ?
— Si vous voulez bien me montrer vos cocks.

Ils baissèrent leurs slips ou enlevèrent leurs fundoshi. Laertes poussa un cri admiratif en voyant le pénis d’Urbain.

My God, taille XXL, je suis impressionné.
— Je pense que même vos princes pas charmants n’en ont pas des si grosses, dit Frédéric.
— La taille des bijoux de la couronne est un secret mieux gardé que les bijoux de la couronne eux-mêmes, si je puis m’exprimer ainsi. Ce que je sais est que les princes sont cuts.
— Comme toi, observa Koen.
— C’était obligatoire dans mon école.

Ils cessèrent leurs bavardages pour se concentrer sur leurs branlettes, tout en regardant leurs voisins fort peu discrètement. Koen en profita pour mesurer la longueur des bites avec une réglette. Sans s’être donné le mot, ils firent durer le plaisir le plus longtemps possible.

— Ah ! Ça fait du bien, dit Laertes en jouissant, merci de l’invitation. On devrait faire plus souvent du tourisme d’une chambre à l’autre.
— Merci aussi de m’avoir laissé découvrir votre intimité, fit Urbain, j’aurais bien aimé être dans une école comme celle-ci, les circonstances de la vie en ont décidé autrement.
— De rien, dit Frédéric, nous n’avons plus rien à nous cacher.
— C’est vrai que nous avons déjà eu l’occasion de… Je pensais plutôt à Hiroshi et Laertes qui ne me connaissaient pas.

Le Japonais se leva et fit quelques courbettes, puis dit :

— Je pense définitivement que les Occidentaux ont des plus grosses queues que les Orientaux, en voyant celle d’Urbain-san. J’espère que vous aurez bientôt l’occasion de le constater de vos propres yeux.
— Comment ? s’étonna Koen.
— Patience, je vous en parlerai dès que cela sera confirmé.

Il faisait chaud dans la chambre et ils transpiraient, ils sortirent pour se rafraîchir devant les lavabos. Le hasard faisant bien les choses, Franz était justement là pour contrôler que les élèves se lavassent bien la bite et il put admirer celle d’Urbain. Frédéric se demanda s’il l’avait déjà vue lors d’une rencontre avec son père, il n’osa pas lui demander.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - KLO7514 - 23-03-2021

Lavage et essuyage sont les deux moments importants de "l'après". Les «petits oiseaux», bien propres, peuvent donc s'en aller coucher. Papa Franz leur dira une belle histoire et leurs yeux se fermeront tout seuls...bien calés entre deux "oreillers" bien dodus. Mais le "sommeil fondamental" risque fort de réveiller ces petits qui dormaient si bien, surtout en fin de nuit...!


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 23-03-2021

(23-03-2021, 12:22 AM)KLO7514 link a écrit :Lavage et essuyage sont les deux moments importants de "l'après". Les «petits oiseaux», bien propres, peuvent donc s'en aller coucher. Papa Franz leur dira une belle histoire et leurs yeux se fermeront tout seuls...bien calés entre deux "oreillers" bien dodus. Mais le "sommeil fondamental" risque fort de réveiller ces petits qui dormaient si bien, surtout en fin de nuit...!

Merci [member=156]KLO7514[/member].

École idéale : Franz est un « papa poule » pour ses étudiants, veillant au bien-être de leurs « petits oiseaux », bien loin des écoles anglaises et de leurs châtiments corporels. Ce qui me surprend c’est que les élèves lui obéissent sans rechigner, la même soumission sans les coups de canne. En fait, les élèves se soumettent surtout à mon autorité et à mes fantasmes… Un auteur a un pouvoir absolu sur ses personnages. Ils ont l’air d’aimer, c’est l’essentiel.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 23-03-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Belle suite.

Koen se dénude pour enfiler le fundoshi qui est préparé et ajusté par Hiroshi.
C'est ensuite le moment de la branlette vespérale. Keon et Frédéric invitent Urbain, Hiroshi et Laertes dans leur chambre.
Séance de branlette et mesurage de la longueur des pénis par Koen bien entendu.
Bien sûr il faut être tout propre et c'est Frantz qui surveille le nettoyage des pénis des élèves de l'école.
Jolie expression de [member=156]KLO7514[/member] "" les petits oiseaux "".

Merci Daniel pour cette suite.

Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 23-03-2021

(23-03-2021, 12:41 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Belle suite.

Koen se dénude pour enfiler le fundoshi qui est préparé et ajusté par Hiroshi.
C'est ensuite le moment de la branlette vespérale. Keon et Frédéric invitent Urbain, Hiroshi et Laertes dans leur chambre.
Séance de branlette et mesurage de la longueur des pénis par Koen bien entendu.
Bien sûr il faut être tout propre et c'est Frantz qui surveille le nettoyage des pénis des élèves de l'école.
Jolie expression de [member=156]KLO7514[/member] "" les petits oiseaux "".

Merci Daniel pour cette suite.

Je t'embrasse!
Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton résumé.

Les élèves se sont habitués à la vie quotidienne dans leur école. Cela fait bientôt un mois qu’ils y sont, alors que cela fait déjà deux ans que j’ai commencé ce récit. Franz ne devrait plus avoir besoin de les surveiller mais il est très consciencieux. Je crois que c’est le seul personnage de ce récit qui n’a pas encore eu de relations sexuelles et que Koen n’a jamais pu voir et mesurer en érection (à moins que j’aie oublié un épisode, ma mémoire n’est pas infaillible). Est-il vraiment gay ? Ou  peut-être asexuel ? Ou garde-t-il la distance avec ses élèves pour ne pas perdre son autorité ? Je pourrais le dévoiler dans le dernier chapitre afin de garder le suspense, encore quelques années d’attente…

Pour terminer un proverbe : petit oiseau deviendra grand.

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 27-03-2021

Chapitre 5 - Week-end de la Fête nationale suisse (1)

Samedi 1er août 1964, maison de Frédéric, Lausanne

Frédéric, Koen, Stefan et Urbain avaient quitté l’école après le petit déjeuner, Peter les avaient rejoints à Interlaken. Ils arrivèrent à Lausanne peu avant midi.

— Waouh ! s’exclama Stefan. Elle est magnifique ta maison. Je ne vais plus oser t’inviter chez moi où nous n’avons même pas de salle de bain.
— Nous en avons plusieurs, dit Frédéric, sauf dans la cabane du jardin, tu ne seras pas dépaysé. Vous pourrez venir dans la maison pour vous laver ou utiliser la douche du bassin.
— On peut se doucher à poil ?
— Il n’y a pas de voisins qui te verront. Le fils du jardinier, Lorenzo, baise parfois avec sa copine dans la cabane, j’ai dit à mes sœurs de l’aviser qu’elle serait occupée ce week-end.
— Dommage, j’aurais bien aimé voir un homme et une femme en pleine action.
— Tu pourras peut-être voir Daniel et Dominique.
— Je pensais à une femme avec une chatte. Il est beau gosse ce Lorenzo ? Je ne pense pas que tu l’as vu à poil.
— Détrompe-toi, lorsque Koen passe les slips trépassent.
— 9/15, dit le Néerlandais, long prépuce.

Ils firent le tour du propriétaire. Les sœurs de Frédéric sortirent de leurs chambres avec leurs petits amis, ils étaient encore en pyjama.

— Finies les vacances, dit Frédéric, je ne pense pas que notre mère vous laissera dormir jusqu’à midi.
— Hélas, tu as raison, dit Marie. Tu pourrais nous présenter les jeunes éphèbes qui t’accompagnent, tu es sûr qu’ils sont ensemble ?
— J’espère, dit Guy, sinon vous allez nous laisser tomber pour sortir avec eux.

Daniel et Dominique arrivèrent à ce moment-là. Frédéric donna l’accolade à son cousin :

— Comment vas-tu ? demanda-t-il. Toujours en couple avec Dom ?
— Bien, et toi ? Toujours en couple avec Koen ?
— Oui, un couple à géométrie variable.
— Je vois, il a de la concurrence avec tes deux nouveaux amis.

Frédéric fit les présentations, puis ils mangèrent, le cuisinier avait préparé un brunch. Après le repas, Peter désira se reposer sur une chaise longue sur la terrasse, tout en lisant quelques revues érotiques de l’Index.

— Tu ne te branleras pas, dit Stefan, je dois aider le cuisinier pour le repas de ce soir et je n’ai pas le temps de le faire avec toi.
— On peut s’en occuper, dit Dominique.
— Cela ne me dérangerait pas, mais ne le fatiguez pas trop.
— Rassure-toi, je plaisantais.

Koen et Frédéric prirent le trolleybus 8 jusqu’à la Place Saint-François, ils entrèrent dans une banque.

— Je suis impressionné, dit Koen, une banque suisse, tout ce marbre, on dirait un mausolée. Et nous sommes en chemisettes alors que tout le monde a mis des costards. Tu as vraiment un compte ?
— Oui, mon père veut que j’apprenne à gérer mon argent.

Frédéric retira plusieurs centaines de francs.

— Autant que cela ? s’étonna Koen.
— Avec tous les accessoires que tu veux t’acheter. Tu recevras huit millions de couronnes suédoises avec le prix Nobel, tu auras largement de quoi me rembourser.
— Je ne sais pas, avec les intérêts composés.

Koen demanda au caissier quel était le cours de la monnaie suédoise, il fut rassuré. Ils se rendirent ensuite chez le photographe, c’était lui qui immortalisait tous les évènements de la famille.

— Bonjour, Frédéric, dit-il, ou devrais-je t’appeler Monsieur de Goumoëns, tu es grand maintenant.
— Bonjour Monsieur, vous pouvez toujours m’appeler par mon prénom et me tutoyer. Voici Koen, mon ami, pourriez-vous parler allemand ou anglais avec lui ?

Le photographe montra l’appareil Canon 7 à Koen, ainsi que les différents objectifs et accessoires. Il lui demanda ensuite s’il voulait des films.

— Oui, des Kodachrome 64. Je ne sais pas combien, cela dépend de l’argent qui reste.

Le photographe fit les comptes, Frédéric et Koen mirent leur argent sur le comptoir. Il restait assez pour une vingtaine de films.

— Je t’aurais fait crédit, Frédéric, tu sais que ton père est un de mes amis.
— Les bons comptes font les bons amis.
— Tu le salueras de ma part. Permettez-moi de vous offrir quelque chose pour vous remercier de votre achat : un portrait grand format dans mon studio et des photos d’identité.
— Bonne idée, tu es d’accord, Koen ?
— Oui, mais je n’ai pas mis de cravate, cela ferait plus sérieux si je joins les photos à mon CV.
— Je vous en prêterai une.

Le photographe portraitura séparément les deux amis, puis il demanda s’ils voulaient une photo les deux ensemble, ils acceptèrent.

— Vous me paraissez crispés, dit le photographe, détendez-vous, je ne voudrais pas me mêler de votre vie privée…
— Mais vous pensez que nous sommes homosexuels, dit Frédéric.
— Cela ne me dérange pas du tout, au contraire. Je vais faire plusieurs prises de vue et je vous enverrai une planche-contact. Vous choisirez celles qui vous plaisent pour un agrandissement.

Frédéric et Koen se regardèrent tendrement, échangèrent un baiser, pendant que le photographe les mitraillait.

— Vous êtes aussi homosexuel ? demanda ensuite Frédéric.
— Oui. Si vous voulez une fois des photographies, comment dire, plus intimes, je le fais aussi sur rendez-vous, en dehors des heures d’ouvertures du magasin. Je développe moi-même les films, la discrétion est garantie et je ne garde aucune copie.
— Nous allons y réfléchir, je pense que mon ami va tout d’abord faire des essais avec son nouvel appareil.
— Puis-je vous demander quel genre de photographie vous allez faire ? Des paysages ? La nature ?
— C’est surtout le corps humain au naturel qui m’intéresse, dit Koen.
— Surtout une partie bien précise du corps humain, ajouta Frédéric.
— Dans un but scientifique, je précise. Je désire commencer une collection.
— Et comment allez-vous trouver des personnes qui acceptent de poser ? demanda le photographe en riant.
— Koen a un don pour inciter les gens à lui monter leurs… leurs organes génitaux, dit Frédéric.
— Je vais commencer cet après-midi, j’aurai du travail, sept personnes, huit si Urbain est là et neuf avec le fils du jardinier.
— Urbain va chercher mes parents à l’aéroport. Je ne sais pas si les autres accepteront. Tu pourrais aussi ajouter mes sœurs, ce serait plus poli.
— Je suis à votre disposition si vous voulez des conseils, dit le photographe, vous pourriez me montrer les dias et je vous dirais ce qu’il faut améliorer.

Le photographe mit les achats dans un sac et les deux amis reprirent le trolleybus pour rentrer.

NDA À cette époque le jour de la Fête nationale suisse n’était pas férié, les banques et magasins étaient ouverts.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 28-03-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Belle suite.

C'est le retour à Lausanne. Frédéric retrouve Daniel et Dominique. Les deux cousins se font l'accolade et discutent entre eux.
Les autres invités, Stefan et Peter font le tour de la maison avec Frédéric. Ses deux sœurs sortent chacune de leur chambre avec leur chéri.
C'est le jour de la fête nationale Suisse mai les magasin sont ouverts, de même que la banque ou le photographe.
Koen achète un appareil photo et des pellicules. Il explique quelle gendre de photos il veut faire. Le photographe est très aimable il offre l'occasion à Koen et Frédéric de faire des photos, seuls et à deux!

Merci pour cette suite et les traits d'humour qui vont avec!

Bon dimanche.
Je t'embrase!
Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 28-03-2021

(28-03-2021, 02:59 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Belle suite.

C'est le retour à Lausanne. Frédéric retrouve Daniel et Dominique. Les deux cousins se font l'accolade et discutent entre eux.
Les autres invités, Stefan et Peter font le tour de la maison avec Frédéric. Ses deux sœurs sortent chacune de leur chambre avec leur chéri.
C'est le jour de la fête nationale Suisse mai les magasin sont ouverts, de même que la banque ou le photographe.
Koen achète un appareil photo et des pellicules. Il explique quelle gendre de photos il veut faire. Le photographe est très aimable il offre l'occasion à Koen et Frédéric de faire des photos, seuls et à deux!

Merci pour cette suite et les traits d'humour qui vont avec!

Bon dimanche.
Je t'embrase!
Philou

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Tu as très bien résumé cette suite. C’était l’occasion d’évoquer avec nostalgie une époque révolue, celle de l’argent comptant, des films Kodachrome et d’un photographe acceptant de développer des photos érotiques ou pornographiques. Je me rappelle également d’un portrait avec mon frère pour offrir à mes grands-parents.

Sans rapport avec ton commentaire, je rappelle que l’amie de Daniel, Dominique, est une trans, une femme avec un corps d’homme. Je ne me souviens plus pourquoi j’avais choisi ce personnage et je ne l’ai pas beaucoup approfondi.

J’ai appris aujourd’hui de manière totalement inattendue qu’une personne de ma famille du même âge que mon personnage est aussi une trans, je ne m’en étais jamais douté. Cette confidence m’a incité à faire mon coming out de gay, c’était aussi totalement imprévu. La réalité dépasse parfois la fiction. Ai-je eu inconsciemment un pressentiment au début de ce récit ?

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - KLO7514 - 29-03-2021

Oserais-je plagier le célèbre Hergé (R.G.) qui fait dire aux Dupont/d à la fin d'un album :
«Tout est bien qui finit bien.
-Je dirai même plus : tout est bien...etc.»
Pour toi, cher Lange, c'est bien le moment de ressortir cette formule, pas vrai? Tant mieux si ça s'arrange de ce côté...
Bises,
KLO.