Récits érotiques - Slygame
Le fils de putes - Version imprimable

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RE: Le fils de putes - gaetanbg - 05-05-2025

J'ouvre les yeux. Je me demande où je suis. Ça y est, je me souviens. Le soleil est à présent au zénith. Je m'extirpe de dessous mon buisson. Je tâte mon corps pour constater les dégâts. À part quelques égratignures et une grosse bosse derrière la tête qui me fait un peu souffrir, je vais bien. Je suis au milieu d'une clairière, entourée d’un bois. Maintenant je dois rejoindre une route ou un chemin et le suivre pour en savoir un peu plus de ce monde.


Je trouve un sentier fait par les animaux et l’emprunte. Je m'abreuve à un ruisseau et je continue ma route. Sauf que - personne n'avait pensé à ça ! – sans chaussures, j'ai les pieds qui se blessent et s’écorchent pendant mon avancée. Et évidemment, j'ai de plus en plus de difficultés à marcher.


À travers la densité de la forêt j’aperçois une trouée. Je m’approche. C'est une route, partiellement pavée, assez large pour permettre à deux véhicules de se croiser. La nuit commence à tomber. J'ai la dalle. Je mange les quelques baies et pissenlits que je trouve. Ça me cale un peu. Je trouve une cabane abandonnée et en piteux état. Ça fera un bon refuge pour cette nuit. J'allume un feu pour me réchauffer et éventuellement éloigner les bêtes sauvages dont j'ai vu les traces dans la forêt. Ça serait con qu'elles me confondent avec leur repas. Je somnole, plus que je ne dors et au petit jour je reprends ma route. Au loin j'entends crier. Mon instinct me fait me cacher. Je m’allonge dans de hautes herbes sur un talus, en surplomb de la route.


Quelques minutes après je vois arriver un groupe d’hommes en armes qui stoppe juste en dessous de moi pour pisser. Ils sont en pleine discussion. Et, chose étrange mais bien pratique, je comprends ce qu'ils disent.

  • Vivement qu'on arrive au camp, je commence à en avoir marre de marcher.
  • Plus qu'une dizaine de jours et on y sera.
  • C'est vrai qu'avec le poids du butin et tous les esclaves qu'on ramène, on ne peut pas aller très vite mais après, on va pouvoir rester quelques temps à se la couler douce.
  • Même pas, Kramen. Dès que tout sera vendu, on repart en expédition sur les terres du seigneur de la Huppe.
  • Comment tu sais ça, Dorfil ?
  • Je montais la garde devant la tente du chef quand un gars est arrivé avec un esclave qui portait un coffret à l'air fort lourd. Ils ont dû discuté un bon moment et c’est quand ils sont ressortis que je les ai entendus. Le gars disait: «quand vos hommes seront revenus des terres du seigneur du Moineau, vous vous occuperez des terres du seigneur de la Huppe.» Puis le chef lui a dit qu'on devait d'abord vendre ce qu'on y aurait pris et le gars est reparti seul. Ensuite le chef m'a dit de tuer l'esclave et de tenir ma langue sur ce que j’avais pu entendre. J’ai baiser l’esclave avant de l’égorger, c’est tout!
  • Ahah! C'est comme ça que tu tiens ta langue, Dorfil ?
  • Mais vous, ce n’est pas pareil, Barnos, vous êtes mes amis, toi, Kramen et Dorcul.
  • Allez, on reprend la route, sinon les autres vont nous rattraper.
  • On a une heure d'avance sur eux peut-être plus, on a le temps.
  • D'après toi, Dorfil, il contenait quoi, ce coffret ?
  • Sûrement de l'or, mais j'ai plus regardé le cul de l'esclave que le coffret qu'il portait.
  • Qu’avait-il de si spécial, cet esclave ?
  • Il était jeune et beau. Je me suis bien soulagé dans son cul. En plus il ne portait pas la marque d’infamie.
  • Combien de fois, quand on est en guerre, on a troué le cul des jeunes recrues et cela sans y mettre la marque d'infamie, Dorfit ?
  • Oui! Mais là, ce n’est pas pareil, eux, ils sont avec nous et si on le fait c'est parce qu'on n'a pas de femmes à baiser.
  • C'est comme ces nouveaux ordres qu'on a reçu; ne pas violer les jeunes de moins de 20 ans. Qu'il faut juste les faire prisonniers car les culs vierges se vendent plus cher. Du coup, on se tape que les vieilles peaux, les gradés se gardent les plus potables.
  • Et tu ne t'en es pas privé, à ce que j'ai vu.
  • Qui sait quand on pourra à nouveau baiser, Dorcul! Alors, c'est vrai, j'en ai profité plus qu'à mon tour…


Ils repartent enfin.


Je décide de rester caché où je suis et d'attendre le passage de la troupe, avant de poursuivre mon chemin. Celle-ci arrive, une bonne heure après. C'est d'abord une cinquantaine de soldats, suivis de chariots tirés par des animaux qui ressemblent à des bœufs, puis une longue file d'esclaves, femmes et hommes de tous les âges - bien que je n’y distingue pas de vieillards - tous nus, attachés les uns aux autres. Un de ces pauvres bougres, sûrement épuisé, n'arrive plus à avancer. Un garde le détache de cette chaîne humaine, le pousse au bord de la route et l'égorge sans autre procès avant de l’envoyer d’un coup de pied au bas du talus. La vie humaine a l’air d’avoir peu de valeur dans cette région. Puis c'est encore une cinquantaine de soldats qui ferme la marche. Je vais leur laisser prendre de l’avance, n’ayant pas envie d’être capturé.


Ça doit bien faire une heure que je poireaute quand, au loin, je vois arriver deux hommes. Alors qu’ils se rapprochent, je distingue mieux les détails. Ils ont la tête tonsurée et portent tous les deux une espèce de robe longue, bleue et serrée à la taille par une corde blanche. Ils ressemblent assez aux moines de notre espace-temps. Presque à ma hauteur, ils voient le corps de l'homme que le soldat a égorgé.

  • Encore un pauvre erre, mon frère, que Deus n'accueillera pas dans son sein.
  • Pourquoi ne pas le brûler Frère comme ça Deus l'accueillera et nous nous aurons fait notre bonne action du jour.
  • Regarde autour de toi, frère, il n'y a pas de bois pour son bûcher.


L'autre moine s'approche du corps.

  • C'est dommage, il était jeune et beau. Regarde frère ce qu'il a entre les jambes. Ça aurait été un plaisir de s'en servir.
  • Retourne le que je vois son cul.
  • Il a la marque d'infamie, Frère. Passons notre chemin et laissons les bêtes se repaître de ses restes.
  • Oui, avançons mon frère. On en a bien encore pour quatre heures, avant d'arriver à notre congrégation. J’aspire à pouvoir prendre un bon bain et un peu de repos. Je me sens tout endolori.


Eux aussi continuent leur chemin. Bon, j'ai atterri dans une dimension qui ressemble à notre Moyen-âge. Enfin, plus ou moins. Les mœurs semblent plus permissives, dans cette dimension que dans la nôtre, à la même période. Je commence à me faire une idée de la société mais il me manque encore beaucoup de renseignements pour me faire une idée précise de ce monde. Ce n'est que quand ils ne sont plus en vue que je reprends ma route…


Mes pieds me font souffrir à nouveau et mes maux de têtes vont crescendo. J'ai du mal à marcher. Ce n'est qu'après une éternité de souffrance que, au tournant de la route, j’arrive devant une espèce de château-fort. J'ai tout juste la force de tirer sur la corde de la cloche, avant de tomber dans les pommes.




Quand j'ouvre les yeux, je ne sais pas où je suis. C'est en voyant un vieil homme habillé comme les moines que j’ai vu que tout me revient en mémoire. Il s'approche en souriant.

  • Comment te sens tu étranger ?
  • Si je n'avais encore un peu mal à la tête et aux pieds, j’irais bien. Comment suis-je arrivé là ?
  • On t'a retrouvé nu et blessé devant l'entrée de notre congrégation. Comme tu ne portes pas la marque d'infamie, on t'a soigné. Ça fait deux jours que tu es là, à délirer. Tes pieds guérissent vite mais la bosse que tu as sur la tête nous a fait penser qu'on allait peut-être te perdre. Tu parles bien notre langue, presque sans accent. Où l'as-tu apprise ?
  • Dans le royaume de mon père, très loin vers l’ouest.
  • L’ouest ? Où est-ce ?
  • C'est là où le soleil se couche.
  • Tu viens des terres du seigneur Goéland, celles qui sont les dernières connues, avant la grande mer ?
  • Je viens de plus loin encore. Je viens des terres au-delà de la grande mer.
  • Tout le monde sait qu'au-delà de la grande mer il n'y a que le néant. Je vais t'apporter à manger et à boire et si tu vas mieux nous t'aiderons pour sortir prendre l’air. Seul le grand air, maintenant, pourra te guérir. Et qui sait, peut-être que l’air frais fera sortir de ta tête toutes ces inepties.


Le repas se compose d'une bouillie où légumes et viande sont mélangés. Ce n’est pas beau à voir mais ça à bon goût. J'ai aussi droit à une espèce de pomme très douce et très sucrée. Puis le frère m'aide à me lever. Il me tend une sorte de robe de bure bleue – plus foncée que la sienne - avec une capuche et une corde blanche, à attacher autour de ma taille ainsi que des sandales identiques aux siennes. Les premiers pas sont durs et je dois me soutenir au frère qui me conduit dans un grand jardin où fleurs et plantes abondent. Il me laisse seul un bon moment, vaquant à ses occupations avant de revenir vers moi. Je reconnais de la lavande, du basilic et ces fleurs jaunes on dirait bien de l’arnica.

  • Frère, à quoi vous servent toutes ces fleurs et ces plantes ? Vous vous en servez pour guérir les malades ?
  • Hein! Je crois que le grand air te fait plus de mal que de bien. On devrait rentrer.
  • Non frère, pas encore. Je suis bien, ici, au soleil. Si ma question t’a surprise c'est parce que dans mon pays nous les utilisons pour soigner. Tu vois ces fleurs jaunes juste là, tu veux bien aller m'en chercher une ?
  • Tu veux en faire quoi ?
  • La sentir pour commencer et après je te dirai ce qu'on en fait chez moi.


C'est bien de l’arnica.

  • Tu vois, chez nous, en cas de bosse ou de coup on en prend quelques-unes qu'on met dans un bol et on les écrase pour en faire une bouillie qu'ensuite on pose sur la bosse ou sur le coup et ça calme la douleur.
  • Et la fleur bleue, elle vous sert à quoi ?
  • Celle-là, on l'utilise dans notre linge. Elle évite aux petits papillons de venir pondre des œufs dedans et à leurs vers de les manger.
  • Et celle-là, aussi, sert à soigner ?
  • Oui, aussi, mais souvent on la mélange avec cette plante là-bas, la verte qui est également très bonne à manger. On les met dans un pilon, on les écrase et on applique le tout sur une plaie, avant d'y mettre un bandage. Ça évite à la plaie de s’infecter. Mais tu peux aussi verser dessus de l'eau très chaude et quand c'est refroidi tu filtres le tout et tu nettoies les blessures sales avec cette eau. Ça aussi, ça évite l’infection.
  • Tu connais d’autres utilisations avec des plantes?



On discute des heures, tous les deux. Il accepte même de me laisser prélever quelques herbes curatives, afin que je me soigne. Huit jours plus tard, je suis complètement guéri et le frère a pris en note toutes les recettes d’herboristeries qu’il était possible de faire avec les plantes de son jardin.


Les six jours prévus par le prof foldingue sont largement dépassés, ce vieux schnock s’est gouré dans ses calculs et je crains de ne plus revoir mon monde maintenant il va falloir que je m’acclimate ici…


Depuis que je suis guéri, je n’occupe plus ‘’l’infirmerie ‘’, c'est un autre frère qui s'occupe de moi et frère Katpat - c’est son nom – partage bien volontiers sa cellule avec moi. Il est bien plus jeune et dès le premier soir, c'est lui qui me propose de faire l'amour avec lui. Enfin, faire l'amour, c'est vite dit. La première fois c’est pendant que je me change pour la nuit, comme il voit que je bande – comprenez moi, je suis grave en manque -, il relève aussitôt sa soutane et se met le cul à l’air, à quatre pattes sur le lit. Comme je n’ai pas pu dégorgé depuis mon arrivée, je ne cherche pas le raffinement, je balance trois jets de salive sur sa rondelle que je travaille un peu, puis un autre sur ma queue et je le féconde deux fois d’affilée - sans même débander entre les saillies.


Le lendemain, quand je lui demande à aller au bain avant de faire l'amour, il est surpris. Il semble encore plus surpris quand, revenu en chambre, je nous mets nus avec sensualité et une fois couchés sur le lit je commence à l’embrasser…
C'est une chose qu'ils ne font pas et ça le rend frénétique. Quand je me mets à le sucer c'est encore pire. Et dès que je commence à lui bouffer la rondelle… il en tombe dans les pommes tellement il jouit fort du cul. Quand il revient à lui il se tourne vers moi et essaie maladroitement de me refaire ce que je lui ai fait. Et après m'avoir bien bouffé le cul il se mets à quatre pattes et cette fois je lui fais l’amour. Je le fais changer sept ou huit fois de positions avant qu'on jouisse de concert…

  • Tu m'as appris des choses si bonnes. Je me souviendrai toujours de toi, Dany.
  • Tu pourras les apprendre à d’autres. Et tant que je suis là, si tu le veux, on recommencera et je t'en apprendrai d'autres tout aussi agréables.
  • Quand tu partiras, tu m'emmèneras avec toi ?
  • Je ne peux pas, mon gentil Katpat, parce que quand je retournerai dans mon pays tu ne pourras pas me suivre.
  • Mais pourquoi ?
  • Quand je rentrerai il faudra que je me marie et que j'ai des enfants. La loi dans mon pays est très stricte. Tant que tu n'es pas marié, tu peux avoir du sexe avec qui tu veux. Mais dès que tu te maries ton seul but est d'avoir le plus possible d’enfants.
  • Je comprends. Alors, profitons du temps qu'il nous reste.


Trois jours après, il me dit que le frère supérieur veut me voir et c'est là qu'il me conduit chez ce frère, bien plus âgé encore que ceux que j’ai croisé jusqu’ici. Quand il entre, il fait une courbette:

  • Frère supérieur.


Et moi, par réflexe:

  • Mon père.
  • Frère Katpat, es-tu sur que ce garçon ne délire pas encore, pour m'appeler mon père ?
  • Excusez moi, frère supérieur, de vous avoir appelé mon père. Dans mon pays ''mon père'' signifie que la personne à qui on s'adresse est le chef d'une congrégation.
  • Drôle de coutumes que vous avez dans votre pays.
  • Un père n'est-il pas une personne qui dirige sa maison, qui élève ses enfants, qui sait récompenser ou punir quand il le faut ?
  • C'est vrai… Vos coutumes ne sont pas si stupides que ça. Si je t'ai fait venir ici c'est qu'un de nos frères est très malade. Pourrais-tu aller le voir et peut-être faire quelque chose pour lui ?
  • Je vais essayer frère supérieur.


Je ne peux rien pour lui. Il a le tétanos et il ne lui reste que quelques heures à vivre.

  • Tu peux faire quelque chose ?
  • Non frère supérieur, c'est trop tard et même si vous m'aviez demandé de le soigner plus tôt, je n'aurais rien pu faire pour lui. Il a un mal que l’on nomme le tétanos. Ce frère a dû se blesser en faisant du jardinage. Et du moment où il s'est blessé et que l’infection c’est installée, il était perdu. La seule chose qu'il vous reste à faire est de préparer son bûcher. Moi, je vais lui préparer une décoction qui soulagera ses souffrances au maximum. C’est tout ce que je peux pour lui !
  • Qu'il en soit ainsi, alors, que Deus le prenne en pitié. Frère Katpat va faire préparer le bûcher.

Le jeune frère s'en va.

  • Frère supérieur, je voudrais partir, continuer ma route et visiter votre monde. Mais si je partais maintenant sans pouvoir vous remercier de ce que vous avez fait pour moi, j'aurai l'impression d'être un ingrat.
  • C'est notre rôle de faire actes de charité et cela sans contrepartie mais si un jour, la fortune te sourit, tu n'auras qu'à en faire profiter la congrégation la plus proche de l’endroit où tu te trouveras. Ainsi tu auras remboursé ta dette.
  • Je le ferai, dans la mesure de mes moyens, je vous le promets.
  • Comme je me doutais que tu partirais un jour proche. J'ai écrit une lettre que je vais te donner. Quand tu arriveras à Granville, là, où réside le seigneur Faucon, avec ce courrier tu seras reçu à la congrégation de la ville, où tu pourras rester autant de temps que nécessaire. Garde le précieusement, elle t’ouvrira toutes nos portes!
  • Je te remercie de ton aide, frère supérieur.
  • J'ai donné des ordres pour que tu sois équipé. Tu partiras demain. Ce soir tu pourras une dernière fois faire l'amour au jeune frère qui s'occupe de toi. Prends cette lettre et vas, il t'attend dans la chambre…


Sur un dernier baiser à Katpat, je prends la route. Ce n'est que quelques heures plus tard que je croise du monde.


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RE: Le fils de putes - bech - 05-05-2025

Hé bien il n'a pas abouti dans un monde trop exotique Tomaso. Il y a des hommes qui parlent le même langage que lui, des esclaves et des soldats, des parias qui portent la marque d'infamie mais aussi des congrégations religieuses et justement, ce sont des moines qui lui portent secours et l'accueillent.

Il y a une flore avec des plantes médicinale qu'il connaît. Tomaso importe la médecine par les plantes.

Se donner du plaisir entre hommes fait partie des possibilités en ce monde et frère Katpat lui me propose de faire l'amour. Finalement, Katpat voudrait le suivre quand il rentrera dans son pays, ce qui n'est pas prévu. De toutes façon, le séjour de Tomaso en ce monde est beaucoup plus long que prévu.

Il quitte la congrégation pour continuer à voyager. Que va-il découvrir ?

Un truc bizarre, si d'autres voyageurs se sont retrouvés au jurassique, ça signifie que la téléportation n'envoie pas toujours au même endroit (ou à la même époque si en fait ça envoie dans le passé). À partir de là que pourrait retirer de téléportation si aléatoires ? En plus, si ça ne permet d'envoyer que des êtres vivants ...


RE: Le fils de putes - emmanolife - 06-05-2025

Bon, ce n'est pas des dinosaures, ce sont des moines, et ils sont plutôt accueillants. On ne sait pas trop bien quelle est leur religion, ce n'est probablement pas la même que le christianisme, mais, un bon point, ils n'ont pas cherché à l'endoctriner.


RE: Le fils de putes - lelivredejeremie - 10-05-2025

Tommaso a eu le temps de se former en botanique pendant son séjour au camp militaire, ce n'était pas perdu, il a pu faire profiter la congrégation de ses connaissances. Pas que pour les plantes, d'ailleurs... Le gentil frère Katpat aura enfin découvert - et pourra faire découvrir à d'autres - que le sexe ne se réduit pas à des sodomies basiques ^^


RE: Le fils de putes - bech - 11-05-2025

Katpat est d'ailleurs un nom bien choisi pour faire ce genre de choses.


RE: Le fils de putes - lelivredejeremie - 11-05-2025

(11-05-2025, 12:08 AM)bech a écrit : Katpat est d'ailleurs un nom bien choisi pour faire ce genre de choses.
Ce n'est que la configuration ennuyeusement classique, il y a aussi celle choisie par Robin et Thomas dans l'autre récit, et c'est d'ailleurs un comble que des religieux ne pratiquent pas plutôt celle du missionnaire ^^


RE: Le fils de putes - gaetanbg - 11-05-2025

Ce sont des marchands. Voyant ma tenue ils me donnent un peu d'argent avant de partir. J'en profite pour leur demander comment aller sur les terres du seigneur de la Huppe.

  • Continue ta route et d’ici quelques heures tu verras un croisement avec une route qui bifurque à gauche. Prends la, tu en as pour deux jours en marchant à allure normale pour arriver à Granville.
  • Mais! Je croyais que Granville était la ville où réside le seigneur Faucon.
  • Ça se voit que tu es étranger et pas qu'à ton aspect. Toutes les villes principales où un seigneur réside s'appellent Granville. Nous arrivons de Granville Faucon et maintenant nous allons à Granville moineau.
  • D’accord . Pour autant, je ne sais pas si vous y ferez des affaires.
  • Et pourquoi ça ? Serais-tu devin ?
  • Non, pas du tout. Mais j'ai croisé une troupe armée qui revenait des terres du seigneur Moineau. Ils y ont fait une razzia. Ils avaient de nombreux chars de marchandises et des dizaines d’esclaves.
  • La rumeur est donc vraie. Nous irons quand même et de là, nous irons sur les terres du seigneur de la Huppe. Bonne route, étranger.
  • Bonne route à vous, marchands.


Chacun reprend son chemin et, effectivement, deux jours après j'arrive en vue de Granville de la Huppe. Au loin, trois cavaliers, font galoper leurs chevaux. Ils font la course. Un des chevaux fait une embardée et son cavalier tombe dans la rivière qui longe le chemin. Ses amis partent à son secours mais quand ils le sortent de l'eau il est inanimé.


Le plus jeune est tétanisé. L'autre le secoue, ose lui mettre quelques gifles.

  • C'est fini Artium il est mort.
  • Non Rigor, c'est impossible. Va chercher du secours à Granville. Allez vite !


Le jeune Rigor grimpe sur son cheval et part, à brides abattues, vers Granville. J'arrive au niveau des deux autres.

  • Seigneur, me permets tu de regarder cet homme. Je peux peut-être encore l’aider.
  • Oui, s'il te plaît, sauve le et je t'en serai reconnaissant toute ma vie et lui, Lippo, de la sienne.


Je commence un massage cardiaque. Je lui fais du bouche à bouche. Au bout de quelques minutes il réagit, tousse et crache l'eau qu'il a dans ses poumons. Il ouvre les yeux. Artium le prend dans ses bras et le serre contre lui.

  • Artium, tu m’étouffes. Que s'est-il passé ?
  • Ton cheval a fait un écart, tu es tombé tête la première dans la rivière et quand Rigor et moi, on t'a sorti de l'eau tu étais mort et cet étranger t'a ramené à la vie.
  • Es-tu Deus pour pouvoir me ramener à la vie ?
  • Non seigneur, je suis juste un étranger qui arrive d'au-delà de la grande mer pour visiter votre monde.
  • Pourquoi mens tu, étranger ? Tout le monde sait qu'au-delà de la grande mer il n'y a que le néant.
  • Je ne te mens pas seigneur. Je te le jure.
  • Aucun bateau si solide soit il ne peut affronter la grande mer quand elle est en colère.
  • Qui te dit que je suis venu en bateau ?
  • Tu vas me dire que tu es venu en nageant peut-être ?
  • Non seigneur. Je te le dirai plus tard, quand je serais en capacité de te le prouver, sinon tu vas encore me traiter de menteur. Vois, les secours arrivent.
  • Prends mon cheval et suis nous. Tu sais monter à cheval, au moins ?
  • Oui seigneur.


Quand Rigor arrive il est surpris de voir Lippo vivant et lui aussi le serre très fort entre ses bras. Lippo s'allonge sur une litière et on rentre à Grandville. La ville est entourée de remparts. Le château est en haut de la ville. Une fois le seigneur changé, il me convoque dans ses appartements.

  • Qui es-tu étranger ?
  • Je m'appelle Dany et je suis prince en mon pays.
  • Qu'est-ce que c'est, un prince?
  • Un prince est le fils d'un roi et un roi est un homme qui dirige plusieurs seigneurs.
  • Donc un jour tu seras roi à ton tour ?
  • Non seigneur, j'ai un frère aîné et c’est lui qui prendra sa place.
  • Tu n'en es pas jaloux ?
  • Non seigneur, j'en suis très heureux, au contraire, ça me permet de voyager à travers le monde.
  • Vas tu me dire comment tu es venu de si loin jusqu’ici ?
  • Seigneur accorde moi la journée de demain et d'aller en ville afin d'y quérir ce dont j'ai besoin pour que tu me crois.
  • Soit, j'attendrai jusqu'à demain. Ne me déçois pas, Dany.
  • Seigneur me permets tu d'aller voir les boutiquiers maintenant pour voir si je trouve ce qu’il m’est nécessaire et donner des consignes aux artisans pour faire fabriquer ce que je veux te montrer.
  • Je peux t'accompagner Dany ?
  • Bien sûr, Artium, mais tu ne diras rien à ton frère de mes achats.


S'étant renseigné sur ce que je désire, Artium me conduit chez les artisans que je recherche. Ils sont surpris de mes demandes mais tout sera prêt demain. Dans un coin je vois un panier qui contient du charbon.

  • Vous aussi vous avez du coke chez vous ?
  • Qu'est-ce que tu appelles coke étranger ?
  • Ces pierres noires, là. Elles brûlent en dégageant beaucoup de chaleur. On s'en sert pour se chauffer mais aussi pour travailler le fer. C'est bien plus efficace que le charbon de bois ou le bois.
  • Tu dis n'importe quoi, étranger.
  • Marchand, je vois qu'il y a du feu dans ta cheminée. Me permets tu d'y mettre une de ces pierres pour prouver que je ne suis pas un menteur ?
  • Fais étranger, en attendant je commence ta commande.


10 minutes plus tard le charbon n'est plus que braise ardente.

  • Alors, marchand, je suis un menteur ?
  • Je n'ai jamais dit que tu étais un menteur, étranger, je doutais juste de toi. Tu m'as prouvé que j'avais tort. Mais je vais en faire quoi, moi, de tout ça ?
  • Pour un panier tu n'as qu'à le brûler.
  • Seigneur ce n'est pas un panier que j'en ai mais un bateau entier. Le marchand qui me l'a vendu m'a dit qu'on pouvait en obtenir une très belle teinture noire… C’est pas faute d’avoir essayé, personne n'a réussi à en faire.
  • Tu devrais le proposer à ceux qui façonnent le fer.
  • Et je fais comment moi pour leur prouver que ces pierres brûlent ?
  • En faisant comme j'ai fait mais attention ça peut être dangereux. Arrose bien les pierres avant.
  • Mais si je les arrose elles ne vont plus brûler.
  • Fais ce que je te demande. J'irai avec toi leur montrer comment faire. Ça te va ?
  • Je t'attendrai étranger et s'ils m'achètent ces pierres qui brûlent tu auras une belle récompense.


Le lendemain je passe chez les marchands récupérer ma commande et en même temps j’arrive à convaincre les forgerons d’acquérir le coke en stock, c'est Tintin, le marchand, qui s’en réjouit!


C’est de retour dans ma chambre que j’assemble mes achats. J'essaye de faire fonctionner ma machine avec une bougie mais je suis obligé d'en rajouter une autre pour que celle-ci décolle. C'est à ce moment-là que Rigor et Artium entent dans ma chambre.

  • Comment tu fais ça ? Quel est ce prodige ? Tu fais de la magie?
  • Non! C'est une science qui, chez moi, s’appelle de la physique.
  • Et tu es venu ici dans une machine de ce genre?
  • Oui mais bien plus grosse. La partie du haut s'appelle le ballon. Celui de ma machine était aussi gros que la moitié de la plus grosse tour du château. Lippo, veux-tu aller chercher ton frère afin que je lui prouve que je ne suis pas un menteur ?


Je souffle les bougies et repose l’engin sur la table. Il sont là, peu de temps après.

  • C'est donc ça la machine avec laquelle tu as traversé la grande mer ? Comment elle fonctionne ?
  • C’est une montgolfière et elle vole, seigneur. Et c'est en volant que je suis venu.
  • Où sont ses ailes alors ?
  • Laisse moi te montrer. Et tu verras que je dis vrai.


J'allume les bougies et assez vite la montgolfière décolle.

  • Tu vois seigneur il n'y a pas d'ailes et pourtant ma machine vole.
  • Je te crois, Dany. Tu es un garçon très savant et tu connais des choses étranges. Ou as-tu laisser ta machine en venant ici?
  • Hélas, loin, seigneur, pour ne pas créer la panique parmi le peuple, dès que j’ai été au-dessus des cotes j’ai fait descendre ma montgolfière et je l’ai cachée dans un bois. Maintenant que tu me crois, je dois te parler de certaines choses très importantes. L'avenir de ton fief en dépend.
  • Tu me fais peur, Dany. Parle, je n'ai rien à cacher à mon frère et à Rigor.
  • Ton fief va bientôt être attaqué par une centaine de brigands.
  • Comment sais-tu cela ?


Je lui raconte ce que j'ai entendu.

  • Il faut convoquer tous les combattants, envoyer des sentinelles à la frontière et avertir les villages. Qu'ils se préparent à faire face à une attaque.
  • Seigneur, me permets tu de t’interrompre ?
  • Dis ce que tu as à dire Dany.
  • Seigneur, tu envoies tes paysans à la mort. Que pourront faire quelques paysans contre une troupe de soldats entraînés, si ce n'est de se faire tuer pour rien ?
  • Que faire, alors ?
  • Il y a quelle distance entre la frontière et le premier village ?
  • 2 jours de marche.
  • Avec le village suivant ?
  • Un autre jour. Mais pourquoi toutes tes questions ?
  • La ville est très grande. Il y a de nombreux parcs, de grandes places de quoi loger tous les paysans que l'on déplacerait.
  • Déplacer des paysans, mais pourquoi faire ?
  • Si les brigands ne trouvent rien à piller sur leur chemin au bout de quelques jours ils n'auront plus rien à manger. Ils arriveront affaiblis ici. C'est ce que chez moi on appelle la politique de la terre brûlée.
  • Il faut donc qu'ils viennent avec toutes leurs bêtes et leurs réserves.
  • C'est ça. Tu devrais envoyer des gens avec des charrettes pour qu'ils les aident. As-tu des machines de guerre ?
  • On a des arcs, des scorpios pour le jet, des épées et des lances.
  • Combien as-tu de soldats ?
  • Environs deux cents. Une centaine d’eux sont en ville ou au château. Les autres arriveront d'ici quelques jours.


Les préparatifs vont bon train et moins d’une semaine après avoir pris les dispositions nécessaires, on apprend que les brigands ont franchi la frontière. Il leur faudra dix jours pour arriver là. Les femmes, les enfants, les vieux ont été envoyés à l'autre bout du fief. Une moitié des soldats, les plus vieux, sont resté dans le château pour le défendre. Les autres, avec les paysans les plus forts, se sont cachés dans les bois. Artium n'a pas aimé être séparé de Rigor qui seconde Lippo avec les soldats à l'extérieur du château. Ceux-ci prendront en tenaille les brigands une fois la première muraille franchie.


Les brigands attaquent et le piège qu'on a mis au point fonctionne. Une grosse partie des brigands meurt sous nos flèches, les blessés graves sont achevés et les autres serviront d'esclaves pour reconstruire ce qu'ils ont détruit. De notre côté il y a très peu de morts mais de nombreux blessés qu'on essaie de soigner avec le peu qu'on a. Des paysans ramènent Rigor qui a une grave blessure. Un coup d'épée lui a entaillé le côté.

  • Il va mourir. Et s'il meurt je n'ai plus aucune raison de vivre.
  • Artium, on va de le soigner. Envoie un serviteur dans ma chambre prendre le sac que j’ai mis dans l’armoire. Envoie en un autre aux cuisines chercher un bol assez solide pour pouvoir écraser quelque chose dedans. Et qu’il demande de l'eau bouillante. Vous débarrassez cette table et mettez y un drap propre. Déshabillez Rigor et allongez le, dessus.
  • La plaie n'est pas belle et elle est très longue. Jamais elle ne se refermera, Dany.
  • C'est pour ça qu'on va l'aider à se refermer Lippo.
  • Oui, tu vas bander la plaie, je sais mais je sais par expérience que ça ne suffira pas.
  • Toi là, court en ville chez une couturière, fais toi donner son aiguille la plus petite et son fil le plus fin et le plus solide.


Quand on me rapporte ma sacoche je prends de la lavande et du basilic séché que je mets dans un bol et que je commence à piler. Quand la texture me convient, j'y verse de l'eau bouillante dessus. Je laisse infuser et je filtre. Avec un chiffon propre je nettoie le tour de la plaie, avant de nettoyer la plaie elle-même. Rigor gémit dans son demi coma. Puis je le recouds. J'envoie aussi des gens récupérer de l'écorce de saule dont je fais des infusions. Je lui en fais boire régulièrement.

  • Dès qu'il aura repris conscience il faudra le faire boire beaucoup et lui donner à manger souvent mais un petit peu à la fois.
  • Tu crois qu'il vivra Dany ?
  • Je pense. Il est jeune et fort. Il devrait s'en sortir d'ici quelques jours. Il a beaucoup saigné. C'est pour ça qu'il est faible.
  • Dany, il y a beaucoup d'autres blessés, tu ne veux pas aller voir si tu peux les aider ?
  • Je vais y aller de suite. Je ferai de mon mieux.


22


RE: Le fils de putes - gaetanbg - 11-05-2025

Ce sont des marchands. Voyant ma tenue ils me donnent un peu d'argent avant de partir. J'en profite pour leur demander comment aller sur les terres du seigneur de la Huppe.

  • Continue ta route et d’ici quelques heures tu verras un croisement avec une route qui bifurque à gauche. Prends la, tu en as pour deux jours en marchant à allure normale pour arriver à Granville.
  • Mais! Je croyais que Granville était la ville où réside le seigneur Faucon.
  • Ça se voit que tu es étranger et pas qu'à ton aspect. Toutes les villes principales où un seigneur réside s'appellent Granville. Nous arrivons de Granville Faucon et maintenant nous allons à Granville moineau.
  • D’accord . Pour autant, je ne sais pas si vous y ferez des affaires.
  • Et pourquoi ça ? Serais-tu devin ?
  • Non, pas du tout. Mais j'ai croisé une troupe armée qui revenait des terres du seigneur Moineau. Ils y ont fait une razzia. Ils avaient de nombreux chars de marchandises et des dizaines d’esclaves.
  • La rumeur est donc vraie. Nous irons quand même et de là, nous irons sur les terres du seigneur de la Huppe. Bonne route, étranger.
  • Bonne route à vous, marchands.


Chacun reprend son chemin et, effectivement, deux jours après j'arrive en vue de Granville de la Huppe. Au loin, trois cavaliers, font galoper leurs chevaux. Ils font la course. Un des chevaux fait une embardée et son cavalier tombe dans la rivière qui longe le chemin. Ses amis partent à son secours mais quand ils le sortent de l'eau il est inanimé.


Le plus jeune est tétanisé. L'autre le secoue, ose lui mettre quelques gifles.

  • C'est fini Artium il est mort.
  • Non Rigor, c'est impossible. Va chercher du secours à Granville. Allez vite !


Le jeune Rigor grimpe sur son cheval et part, à brides abattues, vers Granville. J'arrive au niveau des deux autres.

  • Seigneur, me permets tu de regarder cet homme. Je peux peut-être encore l’aider.
  • Oui, s'il te plaît, sauve le et je t'en serai reconnaissant toute ma vie et lui, Lippo, de la sienne.


Je commence un massage cardiaque. Je lui fais du bouche à bouche. Au bout de quelques minutes il réagit, tousse et crache l'eau qu'il a dans ses poumons. Il ouvre les yeux. Artium le prend dans ses bras et le serre contre lui.

  • Artium, tu m’étouffes. Que s'est-il passé ?
  • Ton cheval a fait un écart, tu es tombé tête la première dans la rivière et quand Rigor et moi, on t'a sorti de l'eau tu étais mort et cet étranger t'a ramené à la vie.
  • Es-tu Deus pour pouvoir me ramener à la vie ?
  • Non seigneur, je suis juste un étranger qui arrive d'au-delà de la grande mer pour visiter votre monde.
  • Pourquoi mens tu, étranger ? Tout le monde sait qu'au-delà de la grande mer il n'y a que le néant.
  • Je ne te mens pas seigneur. Je te le jure.
  • Aucun bateau si solide soit il ne peut affronter la grande mer quand elle est en colère.
  • Qui te dit que je suis venu en bateau ?
  • Tu vas me dire que tu es venu en nageant peut-être ?
  • Non seigneur. Je te le dirai plus tard, quand je serais en capacité de te le prouver, sinon tu vas encore me traiter de menteur. Vois, les secours arrivent.
  • Prends mon cheval et suis nous. Tu sais monter à cheval, au moins ?
  • Oui seigneur.


Quand Rigor arrive il est surpris de voir Lippo vivant et lui aussi le serre très fort entre ses bras. Lippo s'allonge sur une litière et on rentre à Grandville. La ville est entourée de remparts. Le château est en haut de la ville. Une fois le seigneur changé, il me convoque dans ses appartements.

  • Qui es-tu étranger ?
  • Je m'appelle Dany et je suis prince en mon pays.
  • Qu'est-ce que c'est, un prince?
  • Un prince est le fils d'un roi et un roi est un homme qui dirige plusieurs seigneurs.
  • Donc un jour tu seras roi à ton tour ?
  • Non seigneur, j'ai un frère aîné et c’est lui qui prendra sa place.
  • Tu n'en es pas jaloux ?
  • Non seigneur, j'en suis très heureux, au contraire, ça me permet de voyager à travers le monde.
  • Vas tu me dire comment tu es venu de si loin jusqu’ici ?
  • Seigneur accorde moi la journée de demain et d'aller en ville afin d'y quérir ce dont j'ai besoin pour que tu me crois.
  • Soit, j'attendrai jusqu'à demain. Ne me déçois pas, Dany.
  • Seigneur me permets tu d'aller voir les boutiquiers maintenant pour voir si je trouve ce qu’il m’est nécessaire et donner des consignes aux artisans pour faire fabriquer ce que je veux te montrer.
  • Je peux t'accompagner Dany ?
  • Bien sûr, Artium, mais tu ne diras rien à ton frère de mes achats.


S'étant renseigné sur ce que je désire, Artium me conduit chez les artisans que je recherche. Ils sont surpris de mes demandes mais tout sera prêt demain. Dans un coin je vois un panier qui contient du charbon.

  • Vous aussi vous avez du coke chez vous ?
  • Qu'est-ce que tu appelles coke étranger ?
  • Ces pierres noires, là. Elles brûlent en dégageant beaucoup de chaleur. On s'en sert pour se chauffer mais aussi pour travailler le fer. C'est bien plus efficace que le charbon de bois ou le bois.
  • Tu dis n'importe quoi, étranger.
  • Marchand, je vois qu'il y a du feu dans ta cheminée. Me permets tu d'y mettre une de ces pierres pour prouver que je ne suis pas un menteur ?
  • Fais étranger, en attendant je commence ta commande.


10 minutes plus tard le charbon n'est plus que braise ardente.

  • Alors, marchand, je suis un menteur ?
  • Je n'ai jamais dit que tu étais un menteur, étranger, je doutais juste de toi. Tu m'as prouvé que j'avais tort. Mais je vais en faire quoi, moi, de tout ça ?
  • Pour un panier tu n'as qu'à le brûler.
  • Seigneur ce n'est pas un panier que j'en ai mais un bateau entier. Le marchand qui me l'a vendu m'a dit qu'on pouvait en obtenir une très belle teinture noire… C’est pas faute d’avoir essayé, personne n'a réussi à en faire.
  • Tu devrais le proposer à ceux qui façonnent le fer.
  • Et je fais comment moi pour leur prouver que ces pierres brûlent ?
  • En faisant comme j'ai fait mais attention ça peut être dangereux. Arrose bien les pierres avant.
  • Mais si je les arrose elles ne vont plus brûler.
  • Fais ce que je te demande. J'irai avec toi leur montrer comment faire. Ça te va ?
  • Je t'attendrai étranger et s'ils m'achètent ces pierres qui brûlent tu auras une belle récompense.


Le lendemain je passe chez les marchands récupérer ma commande et en même temps j’arrive à convaincre les forgerons d’acquérir le coke en stock, c'est Tintin, le marchand, qui s’en réjouit!


C’est de retour dans ma chambre que j’assemble mes achats. J'essaye de faire fonctionner ma machine avec une bougie mais je suis obligé d'en rajouter une autre pour que celle-ci décolle. C'est à ce moment-là que Rigor et Artium entent dans ma chambre.

  • Comment tu fais ça ? Quel est ce prodige ? Tu fais de la magie?
  • Non! C'est une science qui, chez moi, s’appelle de la physique.
  • Et tu es venu ici dans une machine de ce genre?
  • Oui mais bien plus grosse. La partie du haut s'appelle le ballon. Celui de ma machine était aussi gros que la moitié de la plus grosse tour du château. Lippo, veux-tu aller chercher ton frère afin que je lui prouve que je ne suis pas un menteur ?


Je souffle les bougies et repose l’engin sur la table. Il sont là, peu de temps après.

  • C'est donc ça la machine avec laquelle tu as traversé la grande mer ? Comment elle fonctionne ?
  • C’est une montgolfière et elle vole, seigneur. Et c'est en volant que je suis venu.
  • Où sont ses ailes alors ?
  • Laisse moi te montrer. Et tu verras que je dis vrai.


J'allume les bougies et assez vite la montgolfière décolle.

  • Tu vois seigneur il n'y a pas d'ailes et pourtant ma machine vole.
  • Je te crois, Dany. Tu es un garçon très savant et tu connais des choses étranges. Ou as-tu laisser ta machine en venant ici?
  • Hélas, loin, seigneur, pour ne pas créer la panique parmi le peuple, dès que j’ai été au-dessus des cotes j’ai fait descendre ma montgolfière et je l’ai cachée dans un bois. Maintenant que tu me crois, je dois te parler de certaines choses très importantes. L'avenir de ton fief en dépend.
  • Tu me fais peur, Dany. Parle, je n'ai rien à cacher à mon frère et à Rigor.
  • Ton fief va bientôt être attaqué par une centaine de brigands.
  • Comment sais-tu cela ?


Je lui raconte ce que j'ai entendu.

  • Il faut convoquer tous les combattants, envoyer des sentinelles à la frontière et avertir les villages. Qu'ils se préparent à faire face à une attaque.
  • Seigneur, me permets tu de t’interrompre ?
  • Dis ce que tu as à dire Dany.
  • Seigneur, tu envoies tes paysans à la mort. Que pourront faire quelques paysans contre une troupe de soldats entraînés, si ce n'est de se faire tuer pour rien ?
  • Que faire, alors ?
  • Il y a quelle distance entre la frontière et le premier village ?
  • 2 jours de marche.
  • Avec le village suivant ?
  • Un autre jour. Mais pourquoi toutes tes questions ?
  • La ville est très grande. Il y a de nombreux parcs, de grandes places de quoi loger tous les paysans que l'on déplacerait.
  • Déplacer des paysans, mais pourquoi faire ?
  • Si les brigands ne trouvent rien à piller sur leur chemin au bout de quelques jours ils n'auront plus rien à manger. Ils arriveront affaiblis ici. C'est ce que chez moi on appelle la politique de la terre brûlée.
  • Il faut donc qu'ils viennent avec toutes leurs bêtes et leurs réserves.
  • C'est ça. Tu devrais envoyer des gens avec des charrettes pour qu'ils les aident. As-tu des machines de guerre ?
  • On a des arcs, des scorpios pour le jet, des épées et des lances.
  • Combien as-tu de soldats ?
  • Environs deux cents. Une centaine d’eux sont en ville ou au château. Les autres arriveront d'ici quelques jours.


Les préparatifs vont bon train et moins d’une semaine après avoir pris les dispositions nécessaires, on apprend que les brigands ont franchi la frontière. Il leur faudra dix jours pour arriver là. Les femmes, les enfants, les vieux ont été envoyés à l'autre bout du fief. Une moitié des soldats, les plus vieux, sont resté dans le château pour le défendre. Les autres, avec les paysans les plus forts, se sont cachés dans les bois. Artium n'a pas aimé être séparé de Rigor qui seconde Lippo avec les soldats à l'extérieur du château. Ceux-ci prendront en tenaille les brigands une fois la première muraille franchie.


Les brigands attaquent et le piège qu'on a mis au point fonctionne. Une grosse partie des brigands meurt sous nos flèches, les blessés graves sont achevés et les autres serviront d'esclaves pour reconstruire ce qu'ils ont détruit. De notre côté il y a très peu de morts mais de nombreux blessés qu'on essaie de soigner avec le peu qu'on a. Des paysans ramènent Rigor qui a une grave blessure. Un coup d'épée lui a entaillé le côté.

  • Il va mourir. Et s'il meurt je n'ai plus aucune raison de vivre.
  • Artium, on va de le soigner. Envoie un serviteur dans ma chambre prendre le sac que j’ai mis dans l’armoire. Envoie en un autre aux cuisines chercher un bol assez solide pour pouvoir écraser quelque chose dedans. Et qu’il demande de l'eau bouillante. Vous débarrassez cette table et mettez y un drap propre. Déshabillez Rigor et allongez le, dessus.
  • La plaie n'est pas belle et elle est très longue. Jamais elle ne se refermera, Dany.
  • C'est pour ça qu'on va l'aider à se refermer Lippo.
  • Oui, tu vas bander la plaie, je sais mais je sais par expérience que ça ne suffira pas.
  • Toi là, court en ville chez une couturière, fais toi donner son aiguille la plus petite et son fil le plus fin et le plus solide.


Quand on me rapporte ma sacoche je prends de la lavande et du basilic séché que je mets dans un bol et que je commence à piler. Quand la texture me convient, j'y verse de l'eau bouillante dessus. Je laisse infuser et je filtre. Avec un chiffon propre je nettoie le tour de la plaie, avant de nettoyer la plaie elle-même. Rigor gémit dans son demi coma. Puis je le recouds. J'envoie aussi des gens récupérer de l'écorce de saule dont je fais des infusions. Je lui en fais boire régulièrement.

  • Dès qu'il aura repris conscience il faudra le faire boire beaucoup et lui donner à manger souvent mais un petit peu à la fois.
  • Tu crois qu'il vivra Dany ?
  • Je pense. Il est jeune et fort. Il devrait s'en sortir d'ici quelques jours. Il a beaucoup saigné. C'est pour ça qu'il est faible.
  • Dany, il y a beaucoup d'autres blessés, tu ne veux pas aller voir si tu peux les aider ?
  • Je vais y aller de suite. Je ferai de mon mieux.


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RE: Le fils de putes - bech - 11-05-2025

Deux exemplaires du même chapitre ce dimanche. Big Grin 

Avoir des connaissances venant du futur ou d'un autre monde, ça peut toujours servir.


RE: Le fils de putes - lelivredejeremie - 11-05-2025

Il vole sans ailes (enfin, il le dit), il connait les effets mystérieux des plantes... Il y a des tas d'endroits où il aurait été brûlé en place publique ! Et ça aurait été plutôt bête vu qu'il sait tant de choses, notamment comment (se) donner du plaisir, et ça, au pays du sexe planplan... ^^


RE: Le fils de putes - gaetanbg - 19-05-2025

Le soir quand je rentre au château je n'ai pas pu aider grand nombre de blessés, certains – trop gravement atteint - étaient déjà agonisant à mon arrivée et une grande partie avait déjà été soignés par leurs proches. Quand je rentre, Lippo et Artium sont dans un petit salon et discutent.

  • S'il meurt, j'irai me faire frère dans une congrégation.
  • Tu ne peux pas faire ça, Artium. Tu es mon frère de sang et j'ai besoin de toi.
  • Comprends moi Lippo, sans lui je n'ai plus de raison de vivre.
  • Je sais qu'il est ta raison de vivre Artium et j'admire votre amour. Je voudrais vivre le même que le tien. Ah Dany, alors ?
  • Je n'ai pas pu faire grand-chose Lippo. J'ai juste donné quelques conseils pour les soigner et aider quelques-uns pour leurs bandages. Je suis passé voir Rigor, avant de vous rejoindre. Son état est stable, c’est encourageant.
  • Demain, les paysans qui n’ont pas participé à la bataille repartiront chez eux. Les premiers rapports que j'ai du passage de la troupe des brigands ne sont pas alarmants. Quelques maisons ou fermes brûlées mais rien de plus. Ce sera compensé par l'énorme butin qu'on a récupéré dans leur camp.
  • Lippo, redistribue le6 à ceux qui se sont battus pour toi. Donne le plus à ceux qui ont tout perdu. C'est eux qui en ont le plus besoin.
  • As-tu commencé à en faire l’inventaire ?
  • Oui. Il y a de nombreuses charrettes de grain. Plusieurs autres avec des objets précieux et un coffre avec plus d'or et de bijoux que je n'en ai jamais vu.
  • Et que comptes tu en faire ?
  • Je ne sais pas. Je n'y ai pas encore réfléchi. Tu en ferais quoi toi Dany s'il était tien et que tu sois seigneur ?
  • Je diminuerai les impôts, j'améliorerai l'état des routes, je ferai construire des écoles pour apprendre à tout le monde à lire et à écrire.
  • Tu ne te ferais pas construire un beau château ?
  • Pour quoi faire? Tu as déjà un beau château, Lippo. À quoi te servirait il d'en avoir un deuxième… Vois-tu, là, tout de suite, j'échange volontiers tout ton or contre un bon bain.
  • C'est vrai qu'on a besoin d'un bon bain. Tu nous accompagnes, Artium ?
  • Oui, moi aussi un bon bain me fera du bien.
  • Et alors, à part le bain, que te manque-t-il pour faire ton bonheur, Dany ?
  • Je ne sais pas si j'ose te le dire, Lippo.
  • Allons, nous sommes entre amis. Non ?
  • C'est le sexe, Lippo. Depuis que je suis sur tes terres je n'ai fait que me masturber. J'ai envie de sentir un corps vibrer contre le mien et de partager le plaisir avec… elle ou lui.
  • Tu pratiques les deux sexes ?
  • Oui, sans différence. J'éprouve du plaisir autant avec une femme qu'avec un homme même si je pense avoir plus d'attirance pour un garçon bien fait que pour une fille gironde.
  • Pourquoi n'en as-tu pas profité jusque-là ? Les esclaves n'ont rien à refuser. Après le bain tu n'auras qu'à aller t'en choisir un.
  • Seigneur, dans mon pays l'esclavage n'existe plus, depuis longtemps. Et avoir du sexe avec quelqu'un qui ne le veut pas est très sévèrement puni par la loi.
  • Et comment le punit on ?
  • En le mettant en prison pour une, plus ou moins longue, peine suivant son crime.
  • Comment ça ? Explique moi.
  • Si c'est un garçon qui viole une fille de son âge il doit pendant son temps de prison qui est de 2 à 5 ans travailler et l'argent qu'il gagne sert à compenser son acte et il est reversé à sa victime. Et, si la différence d’âge est plus importante, la durée de la sentence est d’autant plus longue.
  • Et si, quand il ressort de prison, il recommence ?
  • Dans ce cas la peine est bien plus sévère. On le castre et il est mis en prison pour le reste de sa vie. Ça dissuade pas mal l’envie de récidive et rarement nos juges doivent donner des jugements de telles extrémités.
  • Je comprends, rien que d’y penser, ça fait froid dans le dos!
  • Bon, on va le prendre ce bain ?





On se retrouve vite nus en train de barboter à trois dans un grand bac d’eau chaude à souhait. On s'aide à se laver le dos, l’un l’autre … et le manque de sexe fait réagir nos anatomies. On bande, tous les trois. Quand il voit ma queue raide, Artium sourit d’un air gourmand.

  • Ma queue te plaît, Artium ?
  • Oui Dany, elle est grosse et bien droite. Je suis sûr que Rigor et moi on serait heureux de t'accueillir dans notre couche.
  • Ça serait avec plaisir. Vous êtes l'un et l'autre de très jolis garçons.
  • Tu préfères la mettre ou la prendre ?
  • L'une ou l'autre façon me plaît mais il faudra aussi que je vous montre comment on fait l'amour dans mon pays. Elle est tout à fait différente de la vôtre.
  • Quand mon Rigor sera en forme, si tu le désires, on t'invitera à partager notre couche.
  • Ça sera avec plaisir que je viendrai.
  • Et tu me le montrerais à moi aussi, Dany ?
  • Bien sur Lippo. Je ne savais pas que toi aussi tu aimais les garçons.
  • Comme toi, j'aime les deux sexes. Je sais qu'un jour je devrai prendre femme pour avoir un descendant qui me succédera plus tard mais je n’ai pas encore trouvé la bonne personne. Le seigneur Aigle m'a proposé sa fille mais elle est laide à faire peur et aussi fourbe que son père.
  • En parlant de lui, que comptes tu faire ?
  • Qu'est-ce que je peux faire contre lui ? Il a une armée puissante, les murs de ses villes sont les plus hauts et les plus épais qui soient. Si je lui déclare la guerre, mon armée se fera battre et il annexera mon fief avec le sien et n'en sera que plus puissant encore.
  • Tu devrais envoyer des espions, pour surveiller ce qu'il fait. Et si j'étais toi j'en enverrai aussi dans les fiefs autour du tien mais aussi autour de celui du seigneur faucon.
  • À quoi cela servir a-t-il, Dany ?
  • À avoir une vue d'ensemble sur ce qu'il se passe ailleurs et de ce qui s’y trame, afin de pouvoir réagir en conséquence suffisamment vite et le cas échéant, t'allier avec d'autres seigneurs, en cas d’attaque.
  • Assez parlé politique. Allons manger et après tu me montreras comment vous faites l'amour dans ton pays.
  • Avec plaisir, Lippo.


Le repas avalé, on se retrouve dans sa chambre. Il commence à se déshabiller.

  • Attends seigneur, laisse moi faire et te montrer des choses que vous ne pratiquez pas dans votre pays.
  • Pourquoi? Dans ton pays, il ne faut pas être nu, pour le faire ?
  • C'est plus pratique quand on est nu, certes, mais avant il y a tout un tas de choses que tu peux faire.


Je commence par l’embrasser sensuellement. S'il est surpris au début, il y prend vite goût. Quand sa tunique tombe à terre et que je me mets à le caresser de partout, que je joue avec ses seins il gémit. Et quand il voit que je prends sa queue en bouche il a un geste de recul.

  • N'aies pas peur, seigneur. Tu verras, tu vas aimer comme tout le reste…
  • Oh! Tu me fais trembler comme si j'avais de la fièvre.
  • Et là, je vais te faire mourir de plaisir. Laisse toi faire.


La pipe que je lui fais le laisse amorphe après qu'il ait joui dans ma bouche. Et sachant qu'il aime autant la mettre que la prendre je lui bouffe le cul longuement avant d'y mettre un doigt et de jouer avec sa prostate tout en le resuçant. Quand je le prends il n'y a plus un centimètre carré de son corps qui ne soit pur plaisir. Quand il jouit - sans se toucher - il me tire à lui et m’embrasse.

  • Tu sais Dany que tu as failli me faire mourir de plaisir. Tu as d'autres secrets à m’apprendre ?
  • Encore plusieurs, seigneurs.
  • Laisse à ton élève essayer de te donner du plaisir. Tu n'as pas encore joui.


On a fait l'amour une bonne partie de la nuit. C'est Artium qui nous réveille quand il entre dans la chambre, en matinée.

  • Bonjour à vous. Il est temps de vous lever. Il fait grand jour depuis longtemps.
  • Bonjour Artium, tu as l'air bien joyeux ce matin. Comment ça se fait ?
  • Rigor est revenu à lui. On a pu un peu parler. Je l'ai aidé à manger et puis il s'est rendormi.
  • Je passerai le voir tout à l'heure et je lui changerai son bandage.
  • Dis-moi, Lippo, c'est comment de baiser à la façon de chez Dany ?
  • Tu le découvriras en même temps que Rigor, mon frère.
  • Mais dis-moi au moins si c'est bon.
  • «Bon» n'est pas le meilleur terme pour ça. C'est bien trop faible. Et même dans tes baises les plus folles tu n'as jamais dû éprouver autant de plaisir que moi cette nuit. Dis-moi Dany, avec les femmes tu as des secrets comme tu m'en as appris tant cette nuit ?
  • J'en ai autant, seigneur, tout aussi bons pour elles.
  • Tu me les apprendras ?
  • Bien sûr seigneur. Encore faut-il trouver une femme qui nous accepte tous les deux dans son lit.
  • Bon, quand vous aurez fini de parler cul, on pourra aller s’entraîner avec les gardes. Tu t’entraînais aussi dans ton pays, Dany ?
  • Bien sûr, comme tout le monde. Mais je le faisais avec des maîtres.
  • Tu nous montreras ça, Dany. Quelle est ton arme de prédilection ?
  • Je n'en ai aucune. Quelle que soit l'arme que j'ai, je me débrouille avec.
  • Et si tu n'en as pas ?
  • À mains nues c'est là que je suis le meilleur.


Artium me fonce aussitôt dessus et d'une prise, je l'envoie valdinguer, cul par-dessus tête, sur le lit. Lippo éclate de rire.

  • Il n'y a pas que ton ‘’golfière’’ que tu peux faire voler. Je ne pensais pas que tu allais apprendre à Artium à le faire aussi.
  • Mais, mais, comment as tu fais ça, Dany ?
  • Une montgolfière, Lippo, en un mot. Et pour toi, je me suis servi de ta force et de ma souplesse, Artium. Se servir de la force de son adversaire est la base de cette façon de combattre. Je t'apprendrai ça également.





Rigor se remet doucement.


Lippo envoie des espions dans tous les fiefs autour du sien et quelques émissaires à certains seigneurs. L'excuse c'est qu'il recherche une épouse. Et oui! Je lui ai aussi appris à faire du bien à une fille. La première servante qui partagea notre lit n’en est ressortie que parce qu'on la mise dehors. Elle ne voulait plus le quitter.


Artium a réussi à faire cracher le morceau à son frère quant à son ressenti avec moi et maintenant que Rigor va bien mieux, il veut - il me supplie - de leur montrer comment on fait l’amour dans mon pays. Je les fais languir un peu avant de céder. Je sais, par des indiscrétions de Lippo, que Artium aime mieux la prendre que la mettre. Et en auscultant Rigor, ces derniers temps, je me suis rendu compte qu'il a entre les jambes un beau morceau très réactif.


Il me faut presque une semaine pour leur apprendre les bases et j'avoue que Artium est un élève très, très, doué et plein d’imagination. C'est lui qui a suggéré qu'on joue au petit train ou qui s'est porté volontaire pour être ''l'agneau au tourne broche'‘. C'est en baisant avec eux que j'ai eu une idée géniale qui me vint à l’esprit. Et, plus tard, quand j'en parle à Lippo il est tout de suite conquis. Mais je vous le raconterai plus tard.


Après plusieurs essais avec quelques fabricants de fer on a réussi à trouver le juste dosage entre le minerai et la quantité de charbon. Ceux qui maintenant l'utilisent ont des rendements trois fois plus importants que les autres. Le seul problème c'est qu'ici tout se fait à la main.


Lippo, qui maintenant est habitué à mes idées farfelues, me laisse faire ce que je veux. Et quand je lui demande des charpentiers pour construire une machine, il me dit de faire comme bon me semble.


Quand la roue à aube est en place, Lippo, passe voir le résultat, il trouve que ça fait un joli bruit mais que cette eau qui clapote lui donne envie de pisser ! Je suis mort de rire car il a effectivement sorti sa bite pour pisser un broc, aussitôt dit.


Ce n'est que quand je fais rajouter des roues dentées sur le tronc qui supporte la roue et qu'après on y ajoute les structures que j'ai faites fabriquées pas d'autres artisans - qui se demandaient bien à quoi pourraient bien servir ces gros marteaux - que les forgerons se rendent compte qu'ils n'auront plus à forcer pour travailler le fer. C'est à partir de là que la production de fer de qualité est devenue la principale industrie du fief.


Mais revenons à mon idée.


Les mœurs, dans cette dimension, sont plus libres que dans la nôtre. Même si une grande partie de la population est principalement hétéro, le fait est que: beaucoup de personnes aiment les deux genres ou n'aime que le leur et que ceci n'est pas sujet à discrimination. J'ai donc décidé de choisir dans les soldats - les plus jeunes et les plus fidèles - quelques garçons que je vais former au sexe. Sur la vingtaine des présélectionnés, j'en élimine au fur et à mesure des entretiens que j’ai avec eux; oui, ils sont bons soldats, mignons, bien faits, bien pourvus par dame nature –
Car, évidemment, je les ai tous vu nus et bandés - mais leur niveau intellectuel est trop faiblard pour leur futur emploi. Au total, j'en ai sélectionné six. Un qui n'aime que les filles, un qui n'aime que les garçons et les quatre autres qui aiment les deux sexes.


Pour celui qui n'aime que les filles, j'ai demandé à la servante que Lippo et moi avions mis dans notre lit la première, de le dégrossir. Pour celui qui n'aime que les garçons c'est Artium et Rigor qui s'en chargent. Pour les quatre autres c'est Lippo et moi qui nous en chargeons, avec quelques servantes qui sont déjà passées dans notre lit. Au bout de trois semaines de sexe intensif, ils sont prêts – et ravis.


Dans un premier temps on les envoie sillonner la seigneurie pour trouver des garçons et filles comme eux, intelligents et beaux, prêts à rendre service à leur seigneur. Et de nous les envoyer.


Une fois formés ils sont envoyés par groupe d'une petite dizaine dans les seigneuries aux alentours de celle de Lippo, pour commencer, puis dans de plus lointaines au fil du temps. Ils ont pour but de rapporter tout ce qu'il s'y passe. Leur commerce? ils ont pour profession de se vendre et pour publicité d’amener une façon extraordinaire de jouir.

Parallèlement à ça, la fabrication de fer étant excédentaire et le fer produit étant d'excellente qualité, on crée un réseau parallèle de renseignement. Eux vendront des lingots de fer. Certains rejoignent des caravanes marchandes, d'autres se déplacent seuls. Et, petit à petit, les renseignements arrivent de partout. C'est comme ça que l'on apprend que le seigneur Faucon rassemble de nombreuses troupes de brigands.


Lippo en informe les seigneuries tout autour de celles du seigneur faucon qui elles aussi ont été dévastées à plus ou moins grande échelle par des raids de brigands. Je décide d'aller voir par moi-même ce qu'il se passe sur les terres du seigneur Faucon. Je renfile la tenue que le frère supérieur m'a donnée et je fais un détour pour rentrer sur les terres du seigneur Faucon du côté ouest.


Au passage de la frontière tout est fouillé, chariots, besaces et fouille au corps. N'ayant sur le dos que la bure que je porte, ma fouille aurait dû être rapide mais les palpations du jeune et beau garde me font immanquablement bander. Il me sourit et me demande de le suivre. Il m’emmène dans une pièce dont il ferme la porte dès le seuil franchi. Il baisse son pantalon et se penche sur le bureau. Je sais ce qu'il me reste à faire. Mais je le fais à la mode locale, sans chichi. Je le besogne si bien que je le féconde et tant que j'y suis, je reste planté dans son cul, le temps de lui faire une branlette express. En sortant, il se la joue macho.

  • Quand tu repartiras étranger, repasse par là. Je me ferai un vrai plaisir de te fouiller une fois de plus bien en profondeur.


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RE: Le fils de putes - lelivredejeremie - 25-05-2025

Le sexe fait marcher le monde, dans celui-là comme partout, alors un bataillon de Spartiates et d’Amazones rompus au kamasutra toutes options confondues est une arme redoutable Big Grin


RE: Le fils de putes - bech - 25-05-2025

Dany aura appris pas mal de choses aux gens de cette endroit (ou de cette époque). D'abord pour le sexe entre hommes et avec des femmes, puis la construction de machines entrainées par un cours d'eau pour travailler le fer, la mise en place d'espions ...

Ils apprennent que le seigneur Faucon rassemble de nombreuses troupes de brigands. Dany décide d'aller voir lui-même et la fouille à la frontière se poursuit par un petit à coté.


RE: Le fils de putes - gaetanbg - 26-05-2025

Et il me colle une claque sur le cul, faisant rire les autres gardes. Je continue mon chemin. Granville Faucon est encore à deux jours. J'en profite pour discuter avec les gens qui s'y rendent aussi. On croise aussi de nombreux brigands qui marchent en formation. A présent, je marche depuis quelques heures, en compagnie d'un beau garçon qui doit avoir dans les 18 ans. Jansus est très bavard. Je lui demande pourquoi tant de personnes se rendent à Granville.

  • C'est la grande foire annuelle. Il y aura de tout à acheter.
  • Et que veux-tu acheter ?
  • Il me faudrait un ou deux esclaves très forts, pour le travail des champs et un plus jeune pour mon amusement.
  • Tu as entendu parler de cette nouvelle façon de baiser ?
  • Oui, ça aussi je veux essayer. Il paraît que c'est vraiment différent et que tu en retires une grande jouissance.
  • Ce n'est pas il paraît. Tu en retires vraiment une grande jouissance.
  • Comment tu le sais ?
  • Il y a un mois j'étais sur les terres du seigneur Merle et j'ai croisé la route de ses catins d’un nouveau genre et j'ai pris deux garçons pour quelques jours. Ça n'a été que du bonheur.
  • Si ce soir je paye la chambre et que je t'offre à manger, tu veux bien me donner un avant-goût de ce que tu as fait avec eux ?
  • Tu es un garçon charmant et tout le plaisir sera pour moi.
  • Mais tu sais, je préfère la prendre plutôt que de la mettre.
  • J'aime autant la prendre que la mettre alors ça sera parfait pour moi. Mais changeons de sujet, Jansus, parce que tu me l'as rendue dure.


Et vous savez ce que fait ce coquin ? Il pose sa main au niveau de mon service trois pièces pour confirmer mes dires.

  • Je sens que ce soir je vais être comblé.


Au même moment on croise encore des brigands.

  • Dis-moi Jansus, c'est quoi tous ces soldats ?
  • Je n'en sais trop rien. On dit que notre seigneur craint que les fiefs voisins l'attaquent, alors il renforce les frontières. Il paraît qu'il a même fait alliance avec le seigneur Aigle. Pour sceller cela, notre seigneur va se marier avec la fille du seigneur aigle. Ce mariage fait rire tout le monde.
  • Pourquoi ça ?
  • Tu dois venir vraiment de loin, Dany, pour ne pas savoir que sa future épouse n’a pas 20 ans et que le seigneur Faucon en a 57. La fille du seigneur Aigle devait initialement se marier avec le petit fils, Ronin, qui a 18 ans. Mais comme sa femme est morte il y a peu et de façon étrange, du coup il en cherchait une autre et c'est sur la promise de son petit-fils qu'il a mis la main. Comme son petit-fils protestait il l'a fait exiler et enfermer dans un lointain château.
  • Tu devrais faire attention à ce que tu dis à voix haute, garçon, plus d'un est en prison et il n'ont pas dit le quart de ce que tu viens de dire à cet étranger.
  • Qui es-tu, l’homme ?
  • Un marchand qui va rejoindre ses compagnons à Granville pour la foire. Je m'appelle Orian.


Je reconnais en lui l’un des premiers espions qu'on a formé. Tout au long du trajet il nous met en garde contre les mouchards payés par le seigneur Faucon qui pullulent de partout. Il nous en montre quelques-uns dans notre colonne.

  • Comment sais-tu qu'ils sont des mouchards, Orian ?
  • Je fais souvent la route et c'est souvent que je les vois.
  • Et qui nous dit que toi Orian tu n'en es pas un ?
  • Il suffirait que j'appelle les gardes qui nous encadrent et leur répéter ce que tu as dit, là tantôt, pour qu'ils me récompensent et que toi et l'étranger vous vous retrouviez en prison. Mais je ne le ferai pas. Encore un conseil Jansus, j’ai entendu le début de votre conversation et si tu te décides à essayer cette nouvelle manière de baiser, ne prends qu'un garçon. Sinon les esclaves que tu vas acheter devront te porter pour rentrer chez toi.
  • Toi aussi, tu as essayé cette nouvelle façon de baiser ?
  • Oui, mais les garçons ne m'intéressent pas. J'ai choisi une fille et ça n'a été que pur bonheur. Si l'étranger a aussi bien appris que moi, ce soir tu vas apprécier ce que vous allez faire.


On passe la nuit dans un relais où Janus prend une chambre. Cette nuit-là je ne fais que le minimum syndical pour le faire grimper aux rideaux prétextant que le lendemain on a une très longue marche pour arriver jusqu'à Grandville. C'est avec Orian qu'on fait route le lendemain. Quelques mouchards sont venus parler avec nous durant le trajet. Orian dit qu'il va rejoindre d'autres marchands avec qui il travaille, Janus dit qu'il vient pour acheter des esclaves et moi que je suis un étranger qui voyage de congrégation en congrégation pour connaître le monde. Souvent ils me demandent d'où j'arrive et jusqu'à présent je n'ai rencontré personne qui sache où sont les terres du seigneur Goéland.
D’ailleurs les questions sont toujours les deux mêmes:

  • Elles sont où ces terres ?
  • Ce sont les dernières terres avant la grande mer. Après il n'y a plus rien que l’eau.
  • C'est des terres riches ?
  • Dessus, il n'y a que landes et forêts. La richesse de la seigneurie vient de la mer et des poissons que ses gens pêchent ou du sel qu'ils vendent.


En général ça ne va pas plus loin. Orian me conseille de descendre dans la même auberge que lui. Ils sont plusieurs à y être installés. Et le patron est un de leurs informateurs, c’est plus sûr. Je reste à Grandville le temps de la foire. Janus a trouvé ses esclaves et avec le petit jeune à grosse queue qu'il a acheté, on a passé des nuits divines. Ce jeunot - qui doit avoir 18 ou19 ans - est né pour le sexe. Il en a toujours envie.

  • Réveillez-vous vite les garçons, faites vos bagages et quittez la ville.
  • Mais qu'est-ce qu’ il se passe, Orian ?
  • Il paraît que le fils du seigneur Faucon est mourant. Le bruit court que c'est la nouvelle femme de son père qui l'a fait empoisonner. Et si ça s’avère être vrai et qu'il meurt, les gardes vont fermer les portes et tout le monde sera interrogé et tous ceux qu’ils considéreront suspects seront arrêtés et torturés jusqu'à ce qu'ils avouent leur crime. Je pense que c'est pour justifier d'entrer en guerre contre un seigneur voisin.
  • Envoie quelqu'un avertir qui tu sais et dis-lui de se tenir sur ses gardes.
  • Rejoignez nous à la porte sud. On vous attendra autant qu'on peut.


La rumeur s'est rependue en ville parce que de partout les gens plient bagages. Les charrettes encombrent les rues et les bagarres sont fréquentes. Mais bon, on est cinq hommes, à pied et peu chargés. On passe facilement. Orian et les autres marchands sont partis. On passe la porte grâce à une bourse judicieusement donnée à un garde. Et finalement on rejoint Orian.

  • Il faut avancer, sans s'arrêter, car le seigneur va envoyer des soldats. Comme nous sommes partis, nous sommes tous des coupables en puissance. S'ils nous rattrapent on devra se battre et vaincre ou mourir.
  • Je connais un endroit où nous cacher à quelques lieux d'ici où l'on ne nous trouvera pas. Mais il faut faire vite et il faudra effacer nos traces au passage de la rivière.
  • Comment connais-tu cet endroit, Jansus ?
  • Ronin, le petit-fils, et moi sommes amis depuis très longtemps. Je vous ai menti, je ne suis pas un riche paysan mais le fils et héritier du seigneur Geai.
  • Et qu'es-tu venu faire, ici, sur les terres du seigneur Faucon ?
  • Trouver où mon ami est enfermé et le libérer. Ces deux hommes là ne sont pas des esclaves mais des soldats de mon père et d'autres nous attendent là où je veux vous conduire. C'est Ronin qui m'a montré cet endroit.
  • Qui nous dit que tu ne vas pas nous tendre un piège et nous tuer tous pour nous voler ?
  • Orian, je sais que tu as confiance en Dany. Donc prends mon poignard, Dany, et attache moi les mains. Je me tiendrai à coté de toi et tu pourras me tuer si c'est un piège.
  • On va faire comme ça.


On traverse la rivière et on file en direction d'un bois où on entre et une gorge étroite s'ouvre devant nous. On y entre. Les marchands ont sorti leurs armes. Jansus envoie un des soldats avertir de notre arrivée. La rencontre se passe bien et doucement la confiance s'établit entre nous. Les marchands montent leur camp. Plus tard un des hommes que j'ai laissé à l'orée du petit bois vient nous avertir que de nombreux soldats sillonnent le coin et que déjà certains soldats ramènent, sous bonne escorte, des gens ayant fui la ville.

  • On est coincé ici tant qu'ils continueront les recherches. C'est une bonne cachette mais c'est une souricière.
  • Non, Dany, en remontant la vallée il y a deux sorties pour nous échapper.
  • D’accord, bon maintenant on fait quoi ? On attend un jour ou deux que ça se calme ou on s'en va demain dès qu'il fait jour ?
  • Tu feras comme tu veux, Dany. Nous, nous restons. J'ai envoyé il y a plusieurs jours, bien avant que je vienne, plusieurs hommes sur tout le fief du seigneur Faucon visiter les châteaux et les villes pour savoir où est emprisonné Ronin. Tous les jours un homme différent va voir si l'un d'entre eux est au lieu de rendez-vous avec des renseignements. Ça fait longtemps que mon père envoie des espions sur les terres des seigneurs Faucon et Aigle.
  • Tu peux m'en dire un peu plus, sur eux ?
  • Ils sont cousins. Leur grand-père, qui était le seigneur aigle de l’époque, a donné sa fille au seigneur faucon. Et quand elle a eu deux enfants de lui, elle l'a fait assassiner. Enfin il a eu un ''accident’’. On ne saura jamais la vérité sur sa mort. Et c'est elle qui a pris la régence du fief jusqu'à la majorité de son fils, le seigneur actuel. C'est le seigneur Aigle le cerveau des deux, aujourd’hui. C’est lui qui manigance tout.
  • Comment sais-tu ça ?
  • Le seigneur faucon est imbu de sa personne et le seigneur aigle sait le flatter. Je suppose que c'est lui qui a dû lui suggérer de prendre pour épouse la future femme de son petit-fils, que c'est lui aussi qui a fait empoisonner le fils. Le fait que Ronin ose protester, n'a fait que faciliter la chose à son grand-père pour l'emprisonner mais ça a compliqué la tâche du seigneur Aigle, puisqu’il ne sait pas où a été enfermé Ronin…
  • Oh! Je vois, celui-ci a sûrement prévu de les faire mourir tous les deux et étant son plus proche parent, récupérer la seigneurie et n'en faire plus qu’une avec la sienne.
  • Tu réfléchis vite et bien, Dany.





Ça fait maintenant trois jours qu'on est là, à attendre. Les soldats ont arrêté de patrouiller. Un des espions de Jansus lui a fait savoir qu'en ville plusieurs personnes ont été torturées et exécutées pour le meurtre du fils du seigneur Faucon. La rumeur dit que c'est tel ou tel seigneur qui les a payés pour le faire. Mais la plus courante est que ce serait Ronin qui a organisé tout ça pour devenir seigneur plus vite.


Heureusement, hier, un autre espion est venu nous dire qu'il a trouvé où Ronin est enfermé. C'est à deux jours de marche d’ici. On met au point une stratégie. J'emprunte une charrette et un cheval aux marchands. Jansus, Xale, le jeune esclave que Janus a acheté et à qui il a promis la liberté s'il nous aide, Orian et moi, on se fera passer pour des putains mâles, adeptes de la nouvelle façon de baiser. Le reste de la troupe nous suivra à une demi-journée de marche se faisant passer pour des brigands envoyés par le seigneur pour sécuriser la frontière.


On se débrouille d'arriver au château juste un peu avant la nuit…

  • Holà du château !
  • Passez votre chemin. On n'a besoin de rien marchands.
  • Nous ne sommes pas des marchands. On est des catins de la nouvelle façon de baiser. On voudrait trouver refuge chez vous pour cette nuit.
  • Je vais chercher le chef, attendez là. C'est lui qui décidera.


Un petit moment plus tard, un homme arrive.

  • Vous voulez notre protection, ça peut se faire mais il va falloir payer pour ça.
  • Nous n'avons pas beaucoup d'argent seigneur, mais si ta demande est honnête, nous payerons.
  • Nous voulons aussi que vous nous fassiez profiter de votre savoir-faire.
  • Tu en demandes beaucoup seigneur. Nous, c'est combien de personnes ?
  • Tu es bien curieux l’homme.
  • C'est simplement pour savoir si nous serons assez nombreux à nous quatre pour vous satisfaire.
  • Ça vous fera trois hommes chacun, vous y arriverez ?
  • Trois, ça fait beaucoup pour un seul homme.


Je fais durer le marchandage assez longtemps. C'est ce que j'avais pu observer lors de la foire.

  • Donc seigneur, on est d’accord. Tu nous offres le gîte et le couvert pour ce soir et demain matin et tu nous donneras une pièce en or chacun ? Et un seul homme à la fois comme promis ? Et chacun de nous pourra choisir qui il veut ?
  • Oui, je n'ai qu'une parole. Et tous nous prendrons un bain avant de venir vous voir comme tu l’as demandé. Alors tu acceptes ?
  • Ouvrez nous les portes.


On entre et les portes se referment derrière nous. des soldats nous fouillent et d’autres fouillent notre charrette.

  • Ils n'ont pas d'armes.
  • À quoi nous serviraient des armes, seigneur ?
  • À vous défendre, vous et vos biens.
  • Notre bien le plus précieux est notre vie et notre savoir-faire qui nous nourrit. Alors pourquoi les risquer pour un cheval et une charrette ?
  • Vous êtes des sages. Vous nous montrez votre savoir-faire ?
  • Permets nous, seigneur, de d'abord prendre un bain et ensuite offre nous à manger, le temps que toi et tes hommes vous vous laviez. Ensuite nous vous montrerons notre art.
  • Toi, conduis les au bain. Il faudra la mériter, votre pièce chacun.


Une fois seuls aux bains.

  • Ils ne sont pas nombreux. On peut se charger d'eux, tout seuls.
  • On fait comment, Dany ?
  • Comme il y a quatre gardes qui restent en fonction sur les remparts, on en aura chacun deux à gérer. On en prend un chacun, comme prévu, on le fait jouir avec une pipe pour le calmer. On lui demande de sortir et on fait pareil à l’autre et quand il a joui on le tue. On rappelle l'autre et on le tue, dès qu'il entre.
  • Dany, je n'ai jamais tué personne et je ne me sens pas de le faire.
  • Alors, Xale, il faudra que tu les retiennes le plus longtemps possible le temps qu'on puisse s'occuper des nôtres et nous viendrons nous occuper des tiens.
  • Ça je peux le faire. Il y en a deux plus jeunes que les autres. Laissez-les-moi.
  • Comme tu voudras. On sort nus pour leur donner envie?


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RE: Le fils de putes - lelivredejeremie - 01-06-2025

Un cheval de Troie version sexe, quoi Big Grin Vu que Xale semble plutôt avide, il ne va probablement pas se contenter de simple turluttes, mais se prendre trois rudes soldats d'affilée, ou pire, ensemble, c'est passer un solide niveau...