Récits érotiques - Slygame
Récit de Tom Frack, Gilgamesh - Version imprimable

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RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - bech - 24-10-2024

Hé bien, il est rancunier ce Gilgamesh.

Que se passerait-il si le forgeron allait se plaindre à Agga ? Après tout, dans le passé, il n'a fait que son travail.


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - fablelionsilencieux - 28-10-2024

Gilgamesh (06/1) : en route pour Ourouk

 
La veille de mon départ pour Ourouk, Agga me convoqua. Il souhaitait partager la bière et le vin une dernière fois avec son fils me dit-il. Je me conformai à sa volonté et le soir venu me rendis dans la salle du trône. Il m’attendait, nu, assis sur sa haute chaise.
 
— Approche mon fils, me dit-il.
 
Il me tendit une coupe et nous bûmes le vin de concert, après en avoir remercié Enlil. Puis il me tendit une nouvelle coupe et nous bûmes la bière en l’honneur de Ninhursas, la grande Mère. La chaleur montait en moi, je me sentais bien, légèrement enivré par l’alcool. Je vis Agga se lever, fort et puissant, rasé de près, et s’approcher de moi. Il me prit par la main et me guida vers son trône et je ne sais pourquoi je le suivis docilement. Il me fit me pencher en avant, les mains reposant sur l’assise de son trône et défit mon vêtement. Quelque chose n’allait pas, je devais réagir, mais j’en étais incapable. Il se mit derrière moi et, me prenant par les hanches, il me pénétra entièrement de son épaisse virilité. Un cri de douleur m’échappa et je m’accrochais au trône de toutes mes forces alors qu’il me besognait puissamment. Je me sentais petit, sans défense, à sa merci. Il était mon maître et moi son vassal.
 
— Me renouvelles-tu ton serment d’allégeance, me susurra-t-il à l’oreille. Me considères-tu toujours comme ton seigneur ? comme ton Roi ?
 
— Oui, murmurai-je d’une voix à peine audible.
 
— Je n’ai pas entendu, me dit-il.
 
— Oui, articulai-je de nouveau.
 
Alors, il accéléra les mouvements de son membre viril qui me déchirait et se rependit en moi dans un râle rauque avant de me libérer.
 
— Va maintenant ,me dit-il, repart en Ourouk et devient roi.
 
Toujours sonné, je récupérai mon pagne et regagnai mes quartiers.
Ce n’est que le lendemain que je compris qu’il m’avait drogué. Drogué et violé afin de m’arracher ce nouveau serment d’allégeance.
 
* * *
 
Le voyage jusqu’en Ourouk dura longtemps. J’avais emmené Naram et Kutik avec moi et je m’étais arrangé pour qu’Enkihegal et Emisum fasse également partie de ma suite. Agga m’avait confié trois de ses meilleurs navires de commerce et de nombreux cadeaux pour le roi d’Ourouk. Plus de trente guerriers m’escortaient ainsi qu’une garde d’honneur comptant d’importants dignitaires de la Cour de Kish. Au cours de notre voyage, nous traversâmes de nombreux village où, souvent, nous fument acclamés par les habitants. Nombre d’entre eux nous offraient présents et mets parmi les plus fins. Le soir venu, alors que la nuit régnait et que les étoiles suivaient le sillage d’An, j’honorais de ma virilité les plus belles vierges de ces terres isolées, goûtant la fraîcheur de leurs bouches et la chaleur de leurs féminités. Au cours de mes années à Kish, j’avais appris à dompter le corps d’une femme et je sus pousser chacune d’elle vers des jouissances qu’elles ne connaitraient jamais plus. Parfois, un père ou un fiancé s’émouvait de me savoir en compagnie de sa fille ou de sa promise, mais ma garde sut leur faire comprendre l’insigne honneur que je leur faisais les gratifiant ainsi de ma semence divine.
 
Un soir plus chaud que les autres, alors que je m’ébattais sur une simple couche en compagnie d’une jeune vierge que son père, à l’esprit enviné, m’avait confié en échange d’une jarre de mon meilleur vin. Je fus interrompu par le frère ainé de la jeune fille. Surgissant tel le lion des marais, le jeune homme s’était jeté sur moi avant que je ne m’aperçoive de son entrée. Nous roulâmes sur le sol, moi aussi nu que le jour de ma sainte naissance et mon agresseur vêtu d’une simple jupe de toile rêche. Son corps était ferme et ses muscles saillaient sous sa peau dorée. Ses gestes déliés laissaient à penser qu’il possédait quelque entrainement en matière de lutte au corps à corps ; entrainement probablement acquis lors de combats de rues que se livraient les jeunes hommes entre eux. Cependant, peu importait son expérience face aux corps puissant d’un guerrier fait comme moi et quelques brèves minutes me suffirent pour parvenir à l’immobiliser, lui sur le dos, le corps luisant de sueur. Son torse musclé, recouvert d’une fine toison aussi blonde que ses cheveux courts, se soulevait et s’abaissait à un rythme effréné alors qu’il essayait de reprendre sa respiration. Allongé sur lui, je lui maintenais les mains au-dessus de la tête avec l’une des miennes. Je relevai la tête, à la recherche de mon amante, mais elle avait dû profiter de la confusion pour s’échapper et je me retrouvais donc seul avec mon excitation inassouvie. Mon sexe tendu et durci par mes ébats interrompus me faisait mal, coincé tout contre le ventre musclé de mon jeune agresseur et je me retrouvais privé de mon exutoire.
 
— Comment t’appelles-tu, tonnais-je. Donne-moi l’identité de celui qui ose défier l’un de ses Dieux !
 
Mon prisonnier essaya de se débattre, de m’échapper, mais malgré la sueur qui rendait nos corps aussi glissant que le serpent, je resserrai un peu plus mon étreinte sur ses poignets, lui arrachant une grimace de douleur.
 
— Parles ! lui ordonnai-je de nouveau.
 
Je le vis résister, puis, comme si son nom ne signifiait rien il le cria.
 
— Ebrium, hurla-t-il finalement.
 
— Pourquoi t’opposes-tu à ma volonté, Ebrium ? lui demandai-je. Qui es-tu pour contester la volonté de ton Dieu.
 
— Tu n’es pas un Dieu, cracha-t-il avec hargne, tout juste un sauvage qui abuse de l’innocence de ma sœur.
 
Sans réfléchir je le giflai violemment de ma main libre, coupant court à sa diatribe.
 
— Ta sœur ne risquait aucun abus entre mes bras. J’aurais honoré sa tendre chair et ses cris de jouissance auraient réveillé le désir de tout le pays Sumer. Ma semence vous aurait apporté richesse et prospérité !
 
Malgré la gifle le jeune homme me fixait sans ciller, ses yeux accusateurs se rivant aux miens. Mon regard s’attarda sur sa bouche entrouverte d’où s’échappait l’air qu’il expirait et je me sentis comme hypnotisé. Lentement, comme si cela était naturel, ma bouche s’approcha de la sienne et ma langue força puissamment son entrée. Il tenta bien de m’en empêcher, de m’échapper, mais mon étreinte était trop forte. Sa salive se mélangea à la mienne ; elle était fraîche, douce, sucré, entêtante. Mon ventre se mis à onduler contre le siens, mon sexe toujours bandé se frottant sur nos deux corps soudés. A bout de souffle je relevai la tête et croisai son regard. Le doute s’y était installé, remplaçant l’assurance et l’effronterie qui s’y trouvaient juste quelques minutes auparavant.
 
— Non, souffla-t-il.
 
Je sentis mes lèvres s’étirer alors qu’un sourire pervers que je ne me connaissais pas s’épanouissait sur mon visage. Mes yeux rivés dans les siens, je posai ma main libre sur sa bouche alors que mes genoux écartaient ses jambes musclées et que ses cuisses se relevaient presque automatiquement. Son regard était maintenant presque implorant. Il savait ce qui l’attendait. Puisqu’il m’avait privé de ma vierge du soir, il allait devoir la remplacer, volontairement ou non. Et je n’étais aucunement disposé à écouter la moindre objection. Mon sexe glissa entre ses fesses offertes puis heurta son entrée serrée. Puissamment, j’appuyai sans le quitter des yeux pour voir les siens s’écarquiller alors que je forçais son intimité vierge, ses cris étouffés par ma main qui le bâillonnait. Il s’agitât, son corps s’arqua alors que je prenais totalement possession de lui. Le conduit dans lequel je m’enfonçais était ferme, serré, chaud. Il me procurait les sensations les plus merveilleuses, plus intenses encore que celles que me promettait sa sœur. Je perdis bientôt tout contrôle et me déchainai sur ma victime.
 
  Sous ma main je sentais ses cris étranglés alors que dans ses yeux je voyais s’alterner douleur, honte et humiliation. Douleur de recevoir ma chair si massive et si ferme, honte de se retrouver ainsi soumis, humiliation de me servir de femme pour la nuit. Je me mis à gémir alors que la jouissance montait en moi par vagues lentes et puissantes. Je la sentais enfler dans tout mon être et brusquement alors que je m’enfonçais une nouvelle fois au plus profond de lui, mes reins s’enflammèrent et mon divin liquide s’échappa de moi à grand trait. Le plaisir fût si intense que je crus un instant perdre connaissance en m’effondrant sur le corps du jeune homme qui, humilié, ne bougeait plus. Je mis plusieurs minutes à recouvrer mes esprits et quand je relevai la tête je vis ses yeux emplis de larmes mais j’y décelai également une trace de soumission, d’acceptation et même de plaisir. Toujours dur, je repris mon manège, entrant et sortant du boyau qui maintenant m’accueillait facilement. Cette fois, j’œuvrais plus longuement, alternant mouvements lents et amples et plus courts et rapides. Toute la nuit je le possédais et je dois avouer que je n’eus aucunement à regretter son intervention. Au matin, alors que je venais de l’honorer une ultime fois de ma semence divine, je me levai et me rhabillai. Il ne bougea pas mais je cru voir une pointe de regret dans son regard, comme un profond sentiment d’abandon. Mais je n’avais ni le temps ni l’envie de m’appesantir sur de tels sentiments. Privé de la sœur, c’est le frère qui avait servi d’exutoire à ma toute puissance et bien qu’il ait fait montre d’une résistance hors du commun il était maintenant temps de reprendre la route.
 
* * *
 
Il nous fallut encore plusieurs jours pour parvenir jusqu’à Ourouk. Temps oisif que j’occupais en m’entretenant souvent aux heures les plus sombres avec l’astrologue personnel d’Agga. Il m’enseigna les étoiles et les constellations, les planètes aussi et j’appris à me servir des astres comme guide. Je conversais aussi avec les Dieux, quêtant les conseils d’Enki le Sage ou d’An, le Père des Cieux.
 


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - fablelionsilencieux - 10-11-2024

Gilgamesh (06/2) : Ourouk
 
Et puis un jour nous arrivâmes en vue des murs d’Ourouk. Je dépêchai des émissaires pour annoncer ma venue et ce fut au son des tambours et des trompettes que je fis accoster mes navires. Plus de dix mille personnes s’étaient rassemblées pour m’accueillir, clamant mon nom de naissance. A ma descente, je baisai la terre de mes ancêtres puis, me relevant, je fus accueilli par ma mère, la belle Ninsoun. Elle m’observa longuement, jaugeant ma taille, ma puissance et ma virilité. Puis, elle me tendit la main et m’invita à la suivre au temple d’An afin de lui rendre grâce.
 
  Cette journée restera gravée en moi. Après avoir quitté le temple d’An, j’appris la mort du roi Dumuzi, celui qui avait pris la place de mon père après sa mort, celui par la faute de qui j’avais du quitté Ourouk. Plus rien ne s’opposait maintenant à mon retour. Ma mère m’accompagna ensuite au temple d’Enmerkar ou m’attendait la prêtresse Inanna. A sa vue, ma gorge se serra et ma respiration s’accéléra. Je l’avais connu à l’âge où la fillette disparaissait, laissant place à une jeune femme désirable. Mais à présent sa féminité semblait rayonner dans tout Ourouk et le regard qu’elle posa sur moi, à la fois impudique et lubrique enflamma mon désir. Sa peau dorée, sa poitrine ferme et haute, ses longs cheveux bruns – tout en elle évoquait la femme fière et maîtresse qu’elle était devenue.
 
— Le roi Dumuzi nous a quittés. Il a rejoint les Dieux. Ô toi, fils de Lugalbanda es-tu prêt à accepter la requête de la déesse qui t’offre le trône.
 
 Je m’attendais à sa requête. J’avais quitté Kish pour Ourouk avec cet espoir. Mais l’entendre ainsi formulée me fis comprendre à quel point je l’avais désiré.
 
— Je m’y emploierai, répondis-je fièrement.
 
Et bien que je sache mon accession au trône fomenté par Agga et la déesse elle-même, il m’appartiendrait de leur montrer ma détermination et de leur faire comprendre qui était le roi.
 
Je fus alors conduit dans une salle attenante et apprêté pour mon couronnement. De jeunes prêtresses baignèrent mon corps, le débarrassant de ses moindres impuretés. Leurs doigts s’insinuèrent en moi, je les sentis glisser entre mes cuisses puis s’insinuer dans mon fondement afin de me purifier. Je me laissai faire, prenant malgré moi plaisir à la caresse ; plaisir qui fit bientôt s’ériger ma virilité sous le regard ébahi des jeunes filles. On m’enduisit d’huiles parfumées et l’on m’habilla d’atours royaux avant de m’emmener rejoindre Inanna qui me couronna et me donna mon nom. Mon vrai nom. Celui sous lequel vous me connaissez maintenant.
 
— Gilgamesh, dit-elle. Tu es Gilgamesh, prince d’Ourouk.
 
Alors le peuple s’enflamma et mon nouveau nom, mon vrai nom résonna dans toute la cité : Gilgamesh ! Gilgamesh ! Gilgamesh !
 
La nuit qui suivit mon couronnement, le chambellan des concubines royales me demanda si je désirai de la compagnie pour la nuit. J’acceptai avec entrain et il m’en fournit autant que je pus en consommer. Je leur consacrai à toutes du temps et de la semence avant que la suivante ne prenne la relève. Mais seule une femme aurait pu assouvir mon désir, celle qui venait de me couronner. Mais pour pouvoir la posséder, j’allais devoir attendre le rituel du Nouvel An, celui du Mariage Sacré.
Au matin, je ne me sentais toujours pas fatigué, ni rassasié, et je décidai d’aller à la rencontre de mes soldats. La cours dans laquelle ils s’entrainaient était large et recouverte d’un sable blanc et fin. Je les observai un moment et bien qu’ils fussent solidement bâtis, je les jugeai insuffisamment entrainés et disciplinés. Je pris une lance et décidai de les défier.

— Vous ! les interpelai-je. Vous qui êtes le courage et la puissance d’Ourouk !

Interdits, ils se retournèrent vers moi, et le plus puissant d’entre eux s’approcha. Je ne portais qu’un simple pagne et aucun de mes royales atours.

— Qui es-tu ? me dit l’homme en me toisant.

Il était aussi grand que moi et possédait une chevelure dense et courte ainsi qu’une barbe fournie. Avoisinant la trentaine, son corps à la peau dorée possédait une puissante musculature, probablement aussi développée que la mienne ; et sa simple jupe de lin blanc tranchait avec sa pilosité dense et brune.

Il ne m’avait apparemment pas reconnu et un sourire carnassier se dessina sur mes lèvres.

— A qui ai-je l’honneur ? le contrai-je.

— Je suis Samium, commandant de cette escadre. Et toi qui es-tu, répond à la question !

— Je suis Gilgamesh, lui répondis-je, je suis ton prince et bientôt ton roi !

L’homme ricana et me toisant de la tête aux pieds.

— Gilgamesh, dis-tu. Tu ne me parais pas très royal.

Ses camarades ricanèrent à leur tour mais j’ignorai l’affront et me plantai face à lui.

— Je te lance un défi Samium, dis-je à voix haute et claire. Battons-nous que je sache ce que valent les hommes d’Ourouk.

— Me battre contre toi, celui qui se fait passer pour Gilgamesh, mais pourquoi te ferais-je un si grand honneur.

— Aurais-tu peur Samium ? Craindrais-tu de perdre devant tes hommes.

Une étincelle de colère passa dans son regard. J’avais touché son amour propre et il comptait bien me le faire payer. Il saisit sa lance et se jeta sur moi. J’esquivai et lui écrasai le pied. Emporté par son élan il trébucha et s’étala sur le sol sableux. Prestement, il se releva et m’observa avec plus d’attention. Je venais de le mettre en échec devant ses hommes et il semblait maintenant vouloir faire montre de plus de prudence. Il se mit à me tourner autour, feintant d’un côté puis de l’autre, attaquant rapidement avant de se retirer. Sans effort, je parai certains coups et en esquivai d’autres. Je restai concentré, scrutant chacun de ses mouvements et, profitant d’un geste plus lent, je parvins à me saisir de sa lance et à la lui arracher des mains. Je la mis contre la mienne et brisai net les deux manches que je tenais parallèles. Puis, aussi vif que l’éclair, propulsé par le dieu qui m’habitait, je me débarrassai des débris inutiles et je me ruai sur mon adversaire. C’était à présent à moi de lui montrer comment je me battais. Je le percutai en pleine poitrine, lui coupant le souffle. Il vacilla mais ne céda pas bien que je vis ses yeux s’emplir de larmes. Je pivotai pour me placer derrière lui et d’un violent coup de pied derrière les jambes je le fis tomber à genoux. Il resta ainsi prostré, essayant de recouvrer son souffle alors que ses hommes nous regardaient éberlués. Alors ils réalisèrent que j’étais réellement celui que je prétendais être et se prosternèrent devant moi.

— Je suis Gilgamesh ! tonnai-je. Quelqu’un d’autre souhaite-t-il me tester !

Personne ne répondit. Prosternés, ils fixaient le sol devant eux, incapables de croiser mon regard.

— Vous ! Hommes d’Ourouk ! Je vais vous accorder un peu de ma force et de ma puissance ! Vous qui êtes ceux qui nous défendez, préparez-vous à m’accueillir en vous !

Je saisis Samium par les cheveux et le trainai jusqu’au bloc de pierre blanche qui occupait le centre de la cour. Je lui plaquais le torse contre la roche froide et rude et, tout en le maintenant d’une main dans le dos je lui arrachai sa jupe de mon autre main. Ses fesses m’apparurent, musclées et velues comme le reste de son corps. Sans attendre, je retirai rapidement mon pagne et, saisissant ma virilité à pleine main, je l’enfonçais dans le fondement du commandant d’escadre. Son dos s’arqua et ses abdominaux de contractèrent violemment alors que je forçais son anus inviolé. Il hurla de douleur et tenta de me repousser mais j’étais plus fort que lui. Je me mis à coulisser en lui, violemment, puissamment. Je me devais de lui transmettre ma force et ma puissance afin qu’il défende Ourouk. Ses hommes nous regardaient, fascinés et horrifiés car ils savaient leur tour proche. Je m’occupai de Samium pendant près d’une demi-heure et lorsque je me fus répandu en lui, il s’effondra sur le sol, tremblant d’épuisement. Je retournai alors vers le reste des hommes, mon sexe dressé devant moi, luisant de semence. Je me saisis de celui qui me sembla le plus jeune. Damik, me dit-il lorsque je lui eus demandé son nom. Ses muscles étaient moins développés que ceux de Samium et sa peau aussi lisse que celle d’une jeune vierge. Je le mis en position, flattai un moment ses fesses fermes et musclées puis, saisissant ses hanches étroites, je m’introduisis en lui. Il cria comme son supérieur mais se mit bien vite à gémir sous mes assauts. Il endura l’outrage avec bravoure et se tint bravement debout lorsque je lui eus transmis ma force. Les hommes se succédèrent sur la pierre. Certains, courageux tinrent bon, alors que d’autres, terrifiés, s’effondraient en pleurant.

Ils étaient nombreux et le soleil avait depuis quelque temps déjà dépassé son zénith lorsque je fécondai le dernier. Je les regardai. Tête basse, ils fixaient le sol, humiliés. Certains reniflaient encore, essuyant leurs dernières larmes. D’autres essayaient de cacher leur érection, honteux de l’excitation que leur procurait la situation.

— Soyez fiers hommes d’Ourouk ! leur dis-je. Soyez fiers car vous êtes maintenant bénis ! Vous êtes ceux que j’ai choisis pour m’accompagner. Vous qui constituez ma nouvelle garde personnelle. (Je pris Samium dans mes bras et l’embrassai à pleine bouche.) Tu es mon garde personnel maintenant, sois en fier !

Il releva la tête et un sourire illumina son visage.

— Gilgamesh ! s’écria-t-il. Gilgamesh !

Et à leur tour ses hommes crièrent mon nom, le nom de leur roi, le nom de leur Dieu.
 


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - bech - 11-11-2024

Hé bien, à cette époque, la semence servait à pas mal de choses. C'est à présent au tour de Gilgamesh de l'utilise pour transmettre de sa forces aux hommes d'Ourouk.