Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) (/showthread.php?tid=167) |
Re : Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Philou0033 - 16-09-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Les voilà en route pour le "nouveau monde". D'abord c'est de se rendre à Paris. Très belle idée que de visiter la ville lumière et de profiter des distractions offertes. Les Suisses mangent tôt le soir, ils profitent donc du wagon restaurant et d'autres lieux pour se restaurer! Discussions amusantes entre les quatre voyageurs. Toujours des traits d'humour qui m'ont faire sourire. Merci Daniel! Je t'embrasse! Philou Re : Re : Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 16-09-2022 (16-09-2022, 10:39 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour Philou et merci pour ton commentaire. Il aurait été dommage de ne pas s’arrêter une journée à Paris même s’il faudrait plus de temps pour découvrir la ville. J’y suis souvent allé et cela me rappelle des souvenirs. Les pièces de théâtre qu’ils ont vues sont toujours jouées de nos jours, près de 60 ans plus tard. Je te souhaite un très bon week-end. Je t’embrasse. Daniel Re : Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - emmanolife - 16-09-2022 J'aurais peut-être pu les rencontrer au musée du Louvre vers cette époque-là. J'étais ado et je pouvais passer des heures à admirer la plastique des statues grecques et romaines qui représentaient des beaux mecs à poil. J'admirais particulièrement la ceinture abdominale de l'Hermès de Praxitèle, à qui il manquait le bras droit, et le pénis. L'absence du bras ne me semblait pas trop gênante, mais je regrettais amèrement celle du pénis, l'anatomie des grecs anciens me semblait bizarre, je n'ai compris que plus tard qu'il avait été cassé. A l'époque, j'avais onze ou douze ans, je ne savais pas encore que j'étais pédé (le terme gay n'est arrivé que bien plus tard), j'aurais peut-être pu m'en douter mais je manquais de références en ce domaine. Re : Re : Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 16-09-2022 (16-09-2022, 04:06 PM)emmanolife link a écrit :J'aurais peut-être pu les rencontrer au musée du Louvre vers cette époque-là. J'étais ado et je pouvais passer des heures à admirer la plastique des statues grecques et romaines qui représentaient des beaux mecs à poil. J'admirais particulièrement la ceinture abdominale de l'Hermès de Praxitèle, à qui il manquait le bras droit, et le pénis. L'absence du bras ne me semblait pas trop gênante, mais je regrettais amèrement celle du pénis, l'anatomie des grecs anciens me semblait bizarre, je n'ai compris que plus tard qu'il avait été cassé. Merci Emmanolife pour ces souvenirs. C’est une question que je me suis souvent posée : à quel moment aurais-je pu découvrir que j’étais gay ? Je n’ai pas de souvenirs concernant des musées d’art, je n’avais pas l’occasion d’en fréquenter, j’aurais plutôt pu le découvrir lors de douches collectives. Beaucoup plus tard, je suis allé voir une exposition de Robert Mapplethorpe, je n’ignorais pas ce qu’il photographiait… Lorsque j’étais adolescent, je devais avoir des références concernant les homosexuels, mais beaucoup trop négatives pour que je puisse m’identifier à eux. Une forme « d’art » étaient les graffitis dans les toilettes publiques et j’avais remarqué des dessins de pénis, je ne sais plus quand j’ai fait le lien avec ce qui pouvait s’y passer. C’était aussi une image très négative d’imaginer des relations sexuelles dans ces endroits. Toujours cette différence incroyable avec l’époque actuelle où l’on trouve des images à profusion sur internet. Re : Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 19-09-2022 NDA Concernant la France, mes connaissances ferroviaires ne sont pas aussi étendues que pour la Suisse. J’ai trouvé que la ligne Paris - Le Havre n’était pas encore électrifiée en 1965 et que la gare du Port Autonome a été rénovée en 1963 en vue de l’accueil du paquebot France. Un train spécial pour les passagers avec une RGP n’est qu’une hypothèse de ma part. Chapitre 1 - Le départ (3) Dimanche 11 juillet 1965, gare de Paris Saint-Lazare Pour bien commencer la journée, Koen proposa une petite branlette avant de se lever, afin de ne pas débander inutilement. Ils prirent des taxis pour rejoindre la gare Saint-Lazare. Un train spécial était prévu pour les voyageurs du paquebot France à destination de la gare du Havre-Maritime. Une hôtesse contrôla leurs billets à l’entrée du quai, un employé mit leurs bagages sur un chariot. Ils étaient à l’avance, ils observèrent discrètement les autres voyageurs pour passer le temps. Koen dit : — Vous avez vu ce couple avec leurs deux enfants, une fille et un garçon ? — Oui, répondit Frédéric, enfin, je suppose que tu as surtout regardé le garçon… — Très beau jeune homme, en effet, qui a l’air de s’emmerder en compagnie de ses parents tirés à quatre épingles. — Tu connais le mot « s’emmerder » ? — J’ai fait beaucoup de progrès. Il doit avoir l’âge nécessaire et suffisant pour qu’on puisse l’inviter dans notre cabine sur le bateau. — Des petits-bourgeois, je pense, fit Dominique. Et qui te dit qu’il est gay ? — Je me trompe rarement. La rame à grand parcours X 2772 entra en gare, elle était encore aux couleurs des TEE : livrée rouge carmin et crème. Elle n’avait que deux voitures. La famille monta dans celle de tête, les amis dans celle de queue et ils la perdirent de vue. Le trajet dura près de quatre heures, un repas fut servi à la place pour passer le temps. Dimanche 11 juillet 1965, port du Havre Arrivés au port du Havre, ils descendirent du train et marchèrent une centaine de mètres. Ils ne pouvaient pas voir le paquebot en entier car il était en partie caché par le bâtiment où se déroulaient les formalités d’embarquement et les contrôles de douane. Celles-ci furent rapidement terminées, ils bénéficiaient d’un couloir prioritaire comme ils avaient des cabines de première classe. Ils embarquèrent par une passerelle couverte. Frédéric fut frappé pas la décoration moderne de l’intérieur, assez hétéroclite et pas très originale, ce n’était pas le luxe du Titanic. Un membre de l’équipage les conduisit dans leurs cabines, l’une à côté de l’autre. Elles n’étaient pas aussi spacieuses qu’une suite d’hôtel, mais avaient deux balcons. Une porte communicante permettait de passer de l’une à l’autre sans sortir dans le couloir. — Elle est ouverte, expliqua l’employé, car vous avez réservé ensemble, mais vous pouvez la verrouiller. — Ce ne sera pas nécessaire, fit Koen, cela favorisera les échanges. Une bouteille de champagne était au frais dans un seau rempli de glaçons. Un serveur vint la déboucher et remplir les flûtes. Les amis trinquèrent : — À notre voyage ! dit Frédéric. — Merci de nous avoir invités, dit Dom. — Tu remercieras mon père. — Je commence à m’habituer au luxe, dit Koen. — Profite bien, après ce sera terminé. Que des motels crades et remplis de vermine. — Tu exagères… L’attente fut longue avant le départ, il y avait un exercice de sauvetage. Koen maugréa : — Ce n’est pas le Titanic, il n’y a pas de naufrage prévu au programme. Et les passagers de la première classe ont la priorité. — Plutôt les femmes et les enfants, dit Dom. — Tu me prêtes une de tes robes, au cas où. — Tu es une femme, maintenant ? — Non, mais si je mourais, le monde perdrait un génie. Pense au bien que je ferai pour l’humanité dans ma vie. Cela vaut bien un passe-droit. La sirène interrompit leur discussion, ils passèrent leurs gilets de sauvetage et se rendirent à l’endroit où se trouvait leur embarcation de secours. — Et si le naufrage est pendant la nuit, demanda Koen, on se sauve à poil ? — Oui, répondit Frédéric, comme cela tu pourras voir la bite de tous les passagers. — Je préférerais la voir dans d’autres circonstances. Le paquebot quitta enfin le port, ils sortirent sur le balcon pour assister au départ. L’aventure commençait, ils pourraient rentrer chez eux dans quelques semaines, ce n’était pas comme les émigrants qui les avaient précédés et qui étaient restés pour toujours au Nouveau Monde. Chapitre 2 - La traversée (1) Dimanche 11 juillet 1965, à bord du France Pour le dîner, il était demandé aux hommes de mettre une veste et une cravate. Dominique s’habilla en femme : un chemisier et une jupe. Après le repas, ils passèrent dans un salon pour boire le café. La famille qu’ils avaient vue sur le quai était près d’eux ; le fils — très élégant, complet bleu roi, nœud papillon rouge — les regardait souvent. — Il faudrait que nous nous présentions, dit Koen. — À quel titre ? demanda Frédéric. — Parce que c’est le ministre français de l’économie, mon père l’a rencontré une fois. Il me semblait l’avoir déjà vu en photo, à l’époque je gardais des coupures de presse, j’étais fier du travail de mon père. — Tu as montré ton train électrique à son fils ? — Non, il ne l’accompagnait pas, et il aurait été trop jeune. — Trop jeune pour un train électrique ? s’étonna Daniel. — C’est un euphémisme. Koen préfère d’autres jouets. — On se présente comment ? demanda Dom. Dois-je dire que Daniel est mon ami ? — Non, fit Frédéric, je propose de dire que tu es sa sœur. — Ta cousine. — Exact, et Koen est seulement un camarade avec lequel j’ai fait mes études. Ce n’est pas nécessaire que tout le bateau sache qui couche avec qui. — Surtout que ça change chaque jour, dit Daniel en riant. Koen se leva et se dirigea vers le ministre, ils se présentèrent ensuite comme ils l’avaient prévu. Frédéric dit quelle entreprise dirigeait son père, Daniel et Dom qu’ils étaient les enfants d’un ambassadeur. Les enfants du couple s’appelaient Amaury et Aurianne. La mère précisa que son fils venait d’avoir son bac au lycée Henri IV de Paris. Koen expliqua qu’il ferait un reportage pour le journal des étudiants de son université et qu’il essayerait d’avoir une visite privée du paquebot. — Votre fils pourrait se joindre à nous si cette visite l’intéresse, suggéra-t-il. — Bien sûr, dit la mère, Amaury est plutôt introverti, s’il pouvait être avec vous de temps à autre plutôt que de rester seul dans sa cabine. Vous n’êtes pas beaucoup plus âgés que lui. — Avec grand plaisir, fit Frédéric, nous ferons du sport tous les matins à 9 heures, votre fils pourrait aussi s’entraîner avec nous. — Très bonne idée, dit la mère. Les quatre amis retournèrent s’asseoir à leur table. — C’est quoi ce sport tous les matins ? dit Koen. — C’est pour que tu n’aies pas de kilos superflus à la fin de la traversée. Tu devrais le savoir, mon cher étudiant en médecine, journaliste amateur. — Ouais, je devrais le savoir. Lundi 12 juillet 1965, à bord du France Le lendemain matin, les quatre amis se rendirent à la salle de sport du paquebot. Amaury arriva quelques minutes plus tard, vêtu d’un polo et de shorts blancs. Il eut l’air surpris en voyant Dominique avec des habits masculins, mais il ne dit rien. Ils firent de l’exercice pendant une heure, changeant régulièrement d’engin. — Ça m’a fait du bien, dit Koen à Frédéric, c’était quand même une bonne idée. On prend une douche ? — Ici ? Ou dans la cabine ? — Ici. — Nous n’avons pas d’habits de rechange. Koen chuchota quelque chose à l’oreille de son ami. — Je l’avais deviné, fit Frédéric en riant. Daniel proposa d’aller chercher des habits dans la cabine. Koen, Dom et Frédéric se déshabillèrent dans le petit vestiaire attenant à la salle de sport. Amaury entra et leur dit : — Je peux me doucher avec vous ? Il y a assez de place ? — Mais oui, fit Koen, venez, on se serrera. Ils hésitèrent avant d’enlever leurs slips. — On peut se doucher nu ? demanda le jeune bachelier. — Je n’ai pas vu d’interdiction, dit Koen, c’est un vestiaire pour hommes. — Alors, comment se fait-il que Mademoiselle soit avec vous ? fit Amaury en désignant Dominique. — Je vous intrigue, dit-elle. — En effet, disons que vous m’intriguez tous, mais je ne devrais pas être aussi curieux. Daniel était revenu avec des slips propres, Dominique fut la première à baisser le sien. Re : Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Philou0033 - 20-09-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Très belle suite. Un voyage comme celui que va faire les quatre garçons va leur laisser de très bons souvenirs. Koen a toujours une idée pour prendre contact avec les autres. Ici c'est le contact avec le père de famille. Une invitation est faite au fils, Amaury pour qu'ils puissent avoir l'occasion de se voir, de faire du sport durant la matinée, etc... Amaury est intrigué par Dominique. C'est une femme qui fait du sport habillé comme un homme. La douche va donc être l'occasion pour Amaury de comprendre ce qui l'intrigue depuis quelques temps. Merci Daniel pour cette suite et pour les quelques traits d'humour qui te caractérisent. Je t'embrasse! Philou Re : Re : Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 20-09-2022 (20-09-2022, 11:00 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonsoir Philou et merci pour ton commentaire. Il me fallait trouver comment ils feraient connaissance avec la famille, ce n’est cependant pas facile de garder le suspense sur ce qui va suivre. Je vais utiliser pour une fois l’ambiguïté du genre de Dominique qui change selon son humeur. Probablement encore d’autres surprises, la sœur d’Amaury pourrait aussi s’intéresser aux garçons… Ce récit est toujours une comédie, quelques quiproquos en perspective, et plus si entente. Je t’embrasse. Daniel Re : Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 26-09-2022 Pour des raisons que j'ai expliquées avant les problèmes techniques, j'ai réécrit une partie de cet épisode, vous trouverez cette nouvelle version plus bas. Je laisse celle-ci pour que vous puissiez comparer si vous le désirez, et aussi par égard pour les personnes qui on fait des commentaires. Chapitre 2 - La traversée (2) Lundi 12 juillet 1965, à bord du France. Amaury regarda attentivement le pénis de Dominique. — Vous êtes bien un homme, dit-il après un moment de réflexion. — Je suis une femme trans, mais j’ai gardé mon corps masculin. Je dois avouer que je me pose des questions ces derniers temps. Ça me plaît de changer de genre selon mon humeur. C’est plus agréable de faire du sport sans perruque et sans soutien-gorge. — Mais, le soir, vous vous habillez en femme. — Je préfère une robe à des costumes masculins. Koen baissa son slip, comme ses amis, et étira sa queue. Amaury hésitait à l’imiter, il semblait gêné. — Tu ne te douches pas ? lui demanda Koen. — Je n’ai pas l’habitude d’être nu en présence d’autres hommes, au lycée il y a des cabines séparées. — Je ne suis pas une femme comme Dom, je ne vais pas te faire bander. — Koen, fit Frédéric, ne sois pas si direct avec Amaury. Il n’est pas obligé de se doucher ici si ça le dérange. — J’aimerais bien voir sa bite. — Mon ami n’est pas très diplomate et il ne sait pas qu’il y a des termes moins vulgaires en français. Il veut devenir médecin et s’intéresse particulièrement à cet organe. — Oui, je sais qu’on peut demander autrement, rétorqua Koen, aurais-tu l’obligeance d’enlever ton caleçon afin que je puisse examiner tes organes génitaux ? N’étant pas une femme comme Dom, la probabilité que tu aies une érection tempestive est faible. — On dit intempestive, fit Frédéric. — Non, c’est le mot tempestif, je pensais à une érection qui se produit au bon moment. — Je vais bien m’amuser avec vous, fit Amaury, vous me semblez des gais lurons. — Tu as raison, dit Koen, nous sommes gays. Frédéric était désespéré, alors que tous les autres riaient aux éclats, il dit : — Koen a l’art de mettre les pieds dans le plat, en plus, il vous tutoie. — Ça ne me dérange pas, fit le Français, je suis d’accord qu’on se tutoie tous. Ils se serrèrent la main en se rappelant leurs prénoms. — Ne vous inquiétez pas, ajouta Amaury, je n’ai rien contre les homosexuels, je vous demanderais seulement de ne pas en parler à mes parents, ni de dire que Dominique est une femme trans. — Comme tu voudras, fit celle-ci, mais ils pourraient me voir ici. — Eux, faire du sport ? Il neigera le jour où ils en feront. — Il ne vaudrait mieux pas, dit Koen, on pourrait rencontrer un iceberg. Amaury hésitait toujours avant de se déshabiller entièrement. Devançant la question du Néerlandais, il dit : — Je crois que j’ai une érection intempestive, ou plutôt tempestive. — À la bonne heure ! dit Koen, j’avais vu la bosse sous ton caleçon, cela me sera très utile pour mes statistiques. Amaury regarda derrière lui, ne vit personne, il baissa son caleçon, révélant un bel organe, pas très long, mais bien proportionné, sans défaut, droit, dur et pointant haut, le gland totalement découvert. Koen l’apprécia en connaisseur : — Magnifique, dit-il, on pourrait se branler, pardon se masturber. — Non, fit Frédéric, pas ici, ce serait de l’exhibitionnisme. — Dans notre cabine, alors. — Ce n’est pas sûr qu’Amaury ait envie de le faire. — Je craindrais que mes parents me voient sortir de chez vous. Ils se douchèrent sans se toucher, à part pour se savonner le dos et la raie des fesses, la proximité des corps nus dans la vapeur de l’eau chaude provoqua cependant d’autres érections (in)tempestives. L’après-midi, ils se retrouvèrent pour la visite du navire. Dom et Daniel avaient préféré faire la sieste sur une chaise longue sur leur balcon. Amaury était accompagné d’Aurianne, elle était aussi belle et charmante que son frère. Il s’excusa, elle avait insisté pour venir avec lui, c’était sa sœur jumelle et il ne pouvait rien lui refuser, il ajouta qu’elle était moins chiante que les autres filles ; elle rétorqua que son frère était plus chiant que les filles. Un officier chargé des relations publiques les guida. Ils visitèrent d’abord les cuisines, puis le poste de commandement et enfin la salle des machines. Koen faisait quelques photos pour justifier sa fonction de journaliste. Il dit à Frédéric : — Je trouve dommage que les hommes ne soient pas torse nu devant les chaudières. — Nous ne sommes plus au temps de la vapeur, la chaleur est supportable. — Tu crois qu’on va visiter le quartier de l’équipage ? — Sûrement pas. Tu n’as qu’à demander à notre guide. Koen, avec son sans-gêne habituel, posa la question. Le guide accepta, à condition qu’il ne prît pas de photo. Ils passèrent devant une rangée de cabines, l’officier en ouvrit une, vide, elle avait quatre couchettes superposées. — Il n’y a ni douches, ni toilettes, observa Koen. — Oui, ce sont des douches communes, nous allons passer devant. Il y avait trois hommes nus qui se douchaient, ils rirent en voyant la jeune fille qui regardait attentivement leur anatomie. Koen l’étudia aussi, plus discrètement. — Je suis désolé, leur dit l’officier, j’avais oublié que Mademoiselle nous accompagnait. — Pas de souci, répondit l’un des matelots. Si Mademoiselle veut bien nous donner son numéro de cabine. — Ne l’écoutez pas, c’était une plaisanterie. Vous savez, ce n’est pas drôle pour eux de ne pas avoir de femmes pendant la traversée. Ne craignez rien, ils n’ont pas le droit d’aller sur les ponts des voyageurs s’ils n’y travaillent pas. Koen voulut demander s’ils avaient des relations entre hommes, il se retint, il savait à quel moment ne pas dépasser les limites. Le soir, après le repas, ils se rendirent dans un salon où jouait un orchestre, quelques couples dansaient. Dom était très élégante, elle avait mis une longue robe de soirée rouge. Ils s’assirent pour boire des bières belges. La famille du ministre était à l’autre bout du salon. Après un quart d’heure, Amaury se leva et les rejoignit, il dit à Dominique : — Mademoiselle, puis-je vous inviter à danser, si votre… frère le permet ? — Ce n’est ni mon frère, ni mon chaperon, mais je lui demande quand même la permission. — Bien sûr, Mademoiselle, dit Daniel, je danserai avec mon cousin. Dominique dansait très bien, Amaury aussi d’ailleurs. — Mon père m’a encouragé à t’inviter à danser, dit-il. — Pourquoi ? — Je lui ai dit que tu étais célibataire. — Il pense que je pourrais avoir une liaison avec toi ? — Je n’irais pas jusque-là. Il aimerait surtout que je profite du voyage pour perdre mon pucelage, c’est le bon moment, m’a-t-il dit. — Il se mêle de ta vie sexuelle ? s’étonna Dom. — Ça lui rappelle des souvenirs de jeunesse, il a perdu le sien sur un paquebot. Il m’a fait des confidences entre hommes avant l’apéro, ce n’était avec ma mère, mais aussi avec une belle inconnue. — Il ne s’étonnera plus si tu visites ma cabine, alors. — Plus du tout. Mais je crains que ce ne soit pas possible. — Pourquoi ? — Ton frère… C’est ton petit ami, ou je me trompe ? demanda Amaury. — Tu as raison, mais nous pratiquons l’amour libre, il me laissera seule pour aller fricoter avec son cousin. Tu as vu que j’ai un… zizi. Que pensera Monsieur ton père ? — Il ne le saura pas. Il sera content, son fils sera enfin un homme. Pendant ce temps, Aurianne s’était levée et avait rejoint les trois amis. Elle avait dit à Koen : — Monsieur, puis-je vous inviter à danser, si votre… camarade de classe est d’accord ? — Vas-y, avait dit Frédéric à Koen, je danserai avec mon cousin. Re : Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Philou0033 - 27-09-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Très belle suite! J'ai apprécié l'humour qui est présent tout au long de cette suite. J'ai pu sourire plusieurs fois. Intempestif ou "tempestif", cela dépend du point de vue en voit l'érection du pénis ! Hi hi hi Amaury semble apprécier les quatre garçons. Il demande à Dom de danser avec lui en lui expliquant pourquoi son père souhaitait qu'il le fasse. Il va perdre son pucelage, dû moins c'est ce qu'il risque d'arriver, avec Dom. Il me tarde de lire la suite. Merci Daniel pour cette suite. Je t'embrasse! Philou Re : Re : Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 27-09-2022 (27-09-2022, 11:13 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire. Les erreurs de français de Koen, volontaires ou involontaires, vont me permettre d’ajouter des situations comiques. J’ai découvert que l’adjectif « tempestif » existe vraiment, je ne le savais pas. Gai luron pourrait avoir les deux significations. Un père qui désirait que son fils perde son pucelage était le scénario du premier film pornographique (hétérosexuel) que j’ai vu, scénario assez invraisemblable lorsque le « fils » est un acteur de ce genre de films. Le scénario de mon récit n’est pas plus vraisemblable… Amaury va pouvoir le faire avec Dom, sans révéler qu’il bande très facilement avec des hommes. Je t’embrasse. Daniel RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 15-10-2022 NDA Voici donc la nouvelle version du dernier épisode, avec de nombreuses modifications. J’ai supprimé la scène de la visite des quartiers de l’équipage, je vais la réécrire de manière plus détaillée ou l'abandonner. Chapitre 2 - La traversée (2) Lundi 12 juillet 1965, à bord du France Amaury regarda attentivement le pénis de Dominique. — Vous êtes bien un homme, dit-il après un moment de réflexion. — Je suis une femme trans, mais j’ai gardé mon corps masculin. Je dois avouer que je me pose des questions ces derniers temps. Ça me plaît de changer de genre selon mon humeur et c’est plus agréable de pratiquer du sport sans soutien-gorge et seins factices. — Mais, le soir, vous vous habillez de nouveau en femme. — Je me sens plus à l’aise en robe qu’avec des costards cravates. Koen baissa son slip bleu ciel et étira sa queue. Amaury, qui avait un caleçon blanc avec des fines rayures rouges, hésitait, il semblait gêné. — Tu ne te douches pas ? lui demanda Koen. — Je n’ai pas l’habitude d’être nu en présence d’autres hommes, au lycée il y avait des cabines séparées. — Je ne suis pas une femme comme Dom, je ne vais pas te faire bander. — Koen, fit Frédéric, ne sois pas si direct avec Amaury. Il n’est pas obligé de se doucher ici si ça le dérange. — J’aimerais bien voir sa bite. — Mon ami n’est pas très diplomate et il ne sait pas qu’il y a des termes moins vulgaires en français. Il veut devenir médecin et s’intéresse particulièrement à cet organe. — Oui, je sais qu’on peut demander autrement, rétorqua Koen, aurais-tu l’obligeance d’enlever ton caleçon afin que je puisse examiner tes organes génitaux ? Je ne suis pas une femme comme Dom, la probabilité que tu aies une érection tempestive est faible. — On dit intempestive, fit Frédéric. — Non, c’est le mot tempestif, je pensais à une érection qui se produit au bon moment. — Je vais bien m’amuser avec vous, fit Amaury, vous me semblez des gais lurons. — Tu as raison, dit Koen, nous sommes gays. Frédéric était désespéré, alors que tous les autres riaient aux éclats, il dit : — Koen a l’art de mettre les pieds dans le plat, en plus, il vous tutoie. — Ça ne me dérange pas, fit le Français, je suis d’accord qu’on se tutoie tous. Ils se serrèrent la main en se rappelant leurs prénoms. — Ne vous inquiétez pas, ajouta Amaury, je n’ai rien contre les homosexuels, je vous demanderais seulement de ne pas en parler à mes parents, ni de dire que Dominique est une femme trans. — Comme tu voudras, fit celle-ci, mais ils pourraient me voir ici. — Eux, faire du sport ? Il neigera le jour où ils en feront. — Il ne vaudrait mieux pas, dit Koen, on pourrait rencontrer un iceberg. Amaury hésitait toujours avant de se déshabiller entièrement. Devançant la question du Néerlandais, il dit : — Je crois que j’ai une érection intempestive, ou plutôt tempestive. — À la bonne heure ! dit Koen, j’avais vu la bosse sous ton caleçon, cela me sera très utile pour mes statistiques. Amaury regarda derrière lui, ne vit personne, il baissa son sous-vêtement, révélant un bel organe, pas très long, mais bien proportionné, sans défaut, droit, dur et pointant haut, le gland totalement découvert. Koen l’apprécia en connaisseur : — Elle est magnifique, ta bite ! Tu t’es branlé ce matin ? — Non, ma sœur était déjà réveillée et je n’ai pas osé, je suis dans la même cabine qu’elle. — Tu t’es déjà fait branler par un autre homme ? — Non, jamais. — Je pourrais le faire, pour voir si tout fonctionne bien. — Tu peux refuser, Amaury, dit Frédéric, Koen n’est pas encore médecin et ce serait contraire à l’éthique de masturber ses patients. — Je pense qu’il a d’autres motivations, dit le Français en riant. — Nous devrions aller sous la douche, fit Frédéric, je n’aimerais pas qu’on nous surprenne. Ils entrèrent dans le local des douches, fermèrent la porte et la verrouillèrent. La cabine avait deux pommeaux de chaque côté, sans séparations. Koen se plaça derrière Amaury, dos au mur, sans ouvrir les robinets ; il se serra contre lui en l’entourant de son bras gauche, tandis qu’il approchait le droit du membre dressé. Un frisson parcourut le corps du Français lorsque Koen prit le gland dans sa main, il crut qu’il allait éjaculer, mais ce n’était que du précum qui avait parcouru son urètre. Il sentait le pénis dressé de Koen entre ses fesses. Amaury était un peu crispé, Koen lui chuchota de se détendre, de respirer profondément, il n’allait pas le pénétrer, il se contentait de frotter son membre dans la raie en donnant des petits coups de reins synchronisés avec les va-et-vient sur la bite. Les trois autres se douchaient, ne perdant rien du spectacle à travers la vapeur. Ils s’étaient levés tard et n’avaient pas eu le temps d’honorer leurs érections matinales, c’est donc naturellement que leurs pénis avaient repris du volume. Interrompant leurs ablutions, ils se caressèrent. Amaury les regardait, tout en se laissant emporter par les mouvements de Koen, qui devenaient de plus en plus appuyés et rapides. La tension devenait trop forte, il jouit en laissant échapper un râle. Koen, toujours derrière lui, le serra entre ses deux bras et lui dit : — Tu peux aussi me branler. Amaury prit le membre dressé dans sa main, c’était la première fois qu’il touchait celui d’un autre homme. Le geste lui parut naturel, il avait oublié les questions qu’il se posait d’habitude au sujet de ses préférences ; les quatre amis qui se masturbaient sans complexes, sans honte, l’encourageaient à accepter sa différence. Chapitre 2 - La traversée (3) Mardi 13 juillet 1965, à bord du France Le lendemain après-midi, ils se retrouvèrent pour la visite du navire. Dom et Daniel avaient préféré faire la sieste sur une chaise longue sur leur balcon. Amaury était accompagné d’Aurianne, elle était aussi belle et charmante que son frère. Il s’excusa, elle avait insisté pour venir avec lui, c’était sa sœur jumelle et il ne pouvait rien lui refuser, il ajouta qu’elle était moins chiante que les autres filles ; elle rétorqua que son frère était plus chiant que les filles. Un officier chargé des relations publiques les guida. Ils visitèrent d’abord les cuisines, puis le poste de commandement et enfin la salle des machines. Koen prenait quelques photos pour justifier sa fonction de journaliste. Il dit à Frédéric : — Je trouve dommage que les hommes ne soient pas torse nu devant les chaudières. — Nous ne sommes plus au temps de la vapeur, la chaleur est supportable. — Tu crois qu’on va visiter le quartier de l’équipage ? — Sûrement pas. Tu n’as qu’à demander à notre guide. Koen, avec son sans-gêne habituel, posa la question. Le guide ne put accepter sa demande car ils étaient accompagnés d’une femme. Il leur proposa de revenir un autre jour, sans Aurianne, et au maximum à deux. Il ne serait pas possible de prendre des photos. Koen demanda encore s’il pourrait interviewer un matelot, l’officier répondit qu’un des hommes avait l’habitude de répondre aux journalistes et qu’il serait à leur disposition. Le soir, après le repas, ils se rendirent dans un salon adjacent au restaurant, où jouait un orchestre ; quelques couples dansaient. Dom était très élégante, elle avait mis une longue robe de soirée rouge. Ils s’assirent pour boire des bières belges. La famille du ministre était à l’autre bout du salon. Après un quart d’heure, Amaury se leva et les rejoignit, il dit à Dominique : — Mademoiselle, puis-je vous inviter à danser, si votre… frère le permet ? — Ce n’est ni mon frère, ni mon chaperon, mais je lui demande quand même la permission. — Bien sûr, Mademoiselle, dit Daniel, je danserai avec mon cousin. Dominique dansait très bien, Amaury aussi d’ailleurs. — Ma mère m’a encouragé à t’inviter à danser, dit-il. — Pourquoi ? — Elle trouve que je suis trop timide, que j’ai l’âge de courtiser les filles, euphémisme pour dire coucher avec. — Tu sais que j’ai un zizi… — Oui, je le sais. Ça fera plaisir à ma mère et elle me laissera tranquille pendant le reste de la traversée. L’orchestre termina le morceau — il y eut quelques applaudissements polis —, puis en débuta un autre, un slow langoureux. Les deux danseurs se rapprochèrent afin de poursuivre leurs confidences. — Tu es gay ? demanda Dom. — Tu as vu que je bande facilement dans les vestiaires pour hommes, mais je n’ai jamais couché avec un garçon et je ne pense pas que cela ira plus loin qu’une branlette mutuelle avec vous. — Pourquoi ? — Je suppose que Daniel est ton petit ami et que Koen et Frédéric sont amants. — Tu as raison, mais nous pratiquons tous l’amour libre. Si tu as envie, n’hésite pas… La traversée sera encore longue. Pendant ce temps, Koen s’était levé et avait invité Aurianne à danser, au grand étonnement de Daniel : — Qu’est-ce qui lui prend ? Il veut vraiment coucher avec une fille ? — Oui, pour des raisons scientifiques, évidemment. Il désire se repositionner sur l’échelle de Kinsey, savoir s’il pourrait avoir une aventure hétérosexuelle occasionnelle. — Tu ne crains pas qu’il finisse par te quitter ? — Non, après toutes les infidélités qu’il m’a faites, il est toujours revenu. — Aurianne va être déçue, fit Daniel, si elle pense avoir trouvé l’homme de sa vie… — Koen est tellement maladroit qu’il va lui dire qu’il est gay, elle nous le rendra après le premier slow. — On danse les deux ? — Je n’aimerais pas faire de scandale. On essayera de trouver un bar gay quelque part en Amérique pour le faire. Aurianne dansait très bien, Koen très mal. — Pourquoi m’avez-vous invitée à danser, alors que vous préférez les garçons ? demanda-t-elle à son cavalier. — Comment le savez-vous ? — Mon frère est chiant, mais il me fait des confidences. Il paraît même que la jeune femme avec laquelle il danse a un… zizi. Il l’a vu sous la douche. — Très peu de personnes sont entièrement homo ou hétérosexuelles et l’orientation sexuelle peut évoluer au cours de la vie. — Je suppose que Frédéric est votre amant. — Vous avez raison, mais nous pratiquons tous l’amour libre. Si cela vous tente… La traversée sera encore longue. Aurianne rit. — Je serais assez curieuse de voir si des homosexuels peuvent être excités par une femme, fit-elle. — Moi aussi. RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 20-10-2022 J'ai réécrit cet épisode, vous trouverez la nouvelle version plus bas. Je laisse celle-ci pour que vous puissiez comparer si vous le désirez, et aussi par égard pour les personnes qui on fait des commentaires. Chapitre 2 - La traversée (4) Mardi 13 juillet 1965, à bord du France L’orchestre fit une pause. Les deux couples retournèrent s’asseoir à côté de Daniel et Frédéric, ce dernier proposa : — Je commande une bouteille de champagne pour fêter notre rencontre ? — Non, pas ici, fit Koen, on pourrait aller la boire dans notre cabine. — Tu as déjà assez dansé ? — Ce n’est pas mon activité préférée. — Je sais que tu préfères tripoter des bites, mais Aurianne n’en a pas. — Tu t’avances un peu vite, fit Dominique. — Non, je n’en ai pas, dit la Française en riant, juste un clitoris. — Pouvons-nous vous inviter à terminer la soirée avec nous, demanda Frédéric, papa maman seront-ils d’accord ? — On leur dira où nous sommes, par politesse. Je suis chaperonnée par mon frère, ils ne s’inquièteront pas. Ils quittèrent le salon après avoir pris congé des parents, sortirent sur le pont pour respirer l’air marin et contempler l’immensité étoilée de la voûte céleste. — Les hommes exploreront peut-être l’univers entier dans quelques décennies, fit Koen. — Tu aimerais être cosmonaute ? demanda Amaury. — Pourquoi pas ? Explorer une planète et découvrir ses habitants. — Koen n’a pas encore de statistiques sur la longueur de la bite des extraterrestres, fit Frédéric. Tu crois qu’elles sont plus longues que les nôtres ? — Je n’ai jamais lu de roman qui parle de cela. Dominique demanda aux Français : — Vous passez vos vacances en Amérique du Nord ? — Oui, soupira la fille, je préférerais être avec vous qu’avec nos parents. Nous aurons toutes les visites habituelles, alors que vous, vous serez libres de faire ce que vous désirez. — Nous n’avons pas de programme, mais, finalement, je ne sais pas si nous verrons autre chose que vous. — Il fait frais, dit Koen, on rentre ? — Tu es bien impatient, fit Frédéric. — Il ne s’est pas branlé ce matin ? questionna Daniel. — Nous nous sommes réveillés trop tard, c’était l’heure du petit déjeuner. Ils se rendirent dans la cabine de Frédéric, celui-ci commanda du champagne par téléphone, en précisant à Koen qu’il ne devait pas draguer le garçon d’étage. Ce fut homme un homme d’âge moyen qui l’apporta et le Néerlandais n’eut aucune peine à se retenir. Ils trinquèrent à leur nouvelle amitié. — On pourrait se mettre à l’aise, dit Koen, il fait chaud. Joignant le geste à la parole, il enlève ses chaussures, ses chaussettes, sa veste, sa cravate, puis déboutonne sa chemise. — Attends avant de te mettre à poil, fait Frédéric, nous avons des invités. — Vous savez, dit Aurianne, je dois partager la chambre de mon frère pendant notre voyage, j’ai l’habitude de la promiscuité. Il a laissé son caleçon pour sortir de la salle de bain, mais il s’est branlé hier soir dans son lit. — Tu as entendu ? s’étonne son frère, j’ai pourtant été discret. — Je sais bien que les garçons le font tous les jours, les filles aussi, mais elles en parlent moins. Frédéric éteint la lumière, à part les lampes de chevet, allume la radio de bord en sourdine, choisissant un programme de musique douce. Ils se déshabillent, laissant leurs sous-vêtements : les hommes sont torse nu, en slip ou en caleçon pour Amaury ; les femmes gardent leur jupon. Aurianne demande ensuite : — Vous avez un style de vie hippie, pas de joints ? — Non, dit Frédéric, le professeur Koen professe que la fumée est mauvaise pour la santé. — Il a raison, nous ne fumons pas, contrairement à nos parents. — Et nous mettons toujours des préservatifs pour baiser, ajoute le professeur. — C’est mieux avec les filles, dit Aurianne en riant, il peut y avoir des effets collatéraux. Vivement que la pilule soit autorisée en France. Daniel pense à son fils, mais il ne dit rien, il ne désire pas en parler, ne sachant pas quelle est l’opinion des leurs invités à ce sujet, ils pourraient avoir une opinion traditionnelle de la famille. — Koen m’a dit que vous pratiquiez l’amour libre, dit Aurianne, vous faites des échanges entre vous ? — Parfois, ou du sexe de groupe, dit Frédéric, ou alors nous couchons avec d’autres, sans être ensemble. On se raconte tout après, c’est la condition. — Même entre cousins ? fait Amaury. — Ce n’est pas de l’inceste. C’est librement consenti et nous sommes majeurs. — Nous aussi… Frédéric pense à d’autres relations incestueuses, il ne les évoque pas. La tension monte, les pénis démangent, mais personne n’ose faire le premier pas, est-ce la présence de la jeune femme qui les intimide ? Elle s’en rend compte et dit : — Vous me paraissez empruntés, les gars, je vous impressionne ? Je ne suis pas une mère castratrice. — On va prendre les choses en main, dit Dom. Levez-vous et alignez-vous au bord du lit. Ils obéissent, Koen et Daniel sont l’un à côté de l’autre, Aurianne se met en face d’eux tandis que Dom se place devant Frédéric et Amaury. Elles caressent leurs queues sur l’étoffe des sous-vêtements, constatant avec plaisir qu’elles grossissent, même celle de Koen, alors que c’est une femme qui le masse. Elles malaxent aussi délicatement les couilles, puis glissent leurs doigts à l’intérieur pour sentir la douceur de la peau, contrastant avec la dureté des hampes. Elles finissent par dénuder entièrement les quatre hommes. Aurianne s’intéresse également à la bite dressée de son frère, qu’elle trouve un peu trop petite. — On fait quoi ? demande-t-elle à Dom. — On pourrait les faire jouir, vous êtes d’accord, les gars ? — Nous n’avons pas le choix, dit Frédéric, ce sont les femmes qui ont pris le pouvoir ce soir. — Cela préfigure l’avenir, dit Aurianne, les mouvements féministes. — Nous saurons aussi défendre la cause des gays et des autres minorités. Koen est satisfait, il peut aussi bander sous les caresses d’une femme, une promesse de nouvelles découvertes, même si cela restera exceptionnel. Amaury est satisfait, il sait que Dom cache un corps masculin sous son jupon et il éprouve du plaisir à cette branlette, cela confirme qu’il est bien homosexuel, même s’il hésite encore à vivre pleinement sa gaytitude. Sa sœur sera au moins au courant, il partagera avec elle ce lourd secret. Il se demande pourquoi elle l’a accompagné, probablement la curiosité de découvrir les corps des garçons, il mate aussi les bites bandées de ses compagnons de fortune. RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Philou0033 - 23-10-2022 Bonsoir mon cher Daniel, Très belles suites. La première je l'avais déjà commentée! J'aime bien la prise de position de Dom et Aurianne. Pas besoin de de savoir, elles savent ce qu'il faut faire avec les quatre garçons en rand d'oignon devant le lit. Aurianne a suivi son frère Amaury pour découvrir en réalité les quatre gays qui sont du voyage sur ce navire. Amaury semble comblé, plus besoin de se torturer l'esprit, il semble bel et bien homo! Il me tarde de lire la suite. Bonne soirée Daniel. Je t'embrasse! Philou RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Lange128 - 23-10-2022 (23-10-2022, 06:00 PM)Philou0033 a écrit : Bonsoir mon cher Daniel, Bonsoir mon cher Philou et merci pour ton commentaire. L’idée des quatre garçons nus alignés m’est venue spontanément en écrivant, mais c’est quelque chose qu’on voir souvent dans les vidéos, le fantasme CFNM (femmes habillées hommes nus), qu’on peut aussi appliquer à Dom puisqu’elle est une femme trans, qui va peut-être évoluer puisqu’elle s’habille parfois avec des habits masculins. J’ai vu récemment au théâtre un acteur/une actrice non-binaire qui conviendrait parfaitement à l’idée que je me fais de Dom : corps masculin mais parfaitement à l’aise dans des vêtements féminins. Idée intéressante de la part de la costumière : un slip de coupe masculine mais de couleur plutôt féminine, rose, qui permettait de deviner que cette personne avait bien des attributs masculins, on pouvait en douter lorsqu’elle était habillée. Idée aussi intéressante de la metteuse en scène de le/la faire changer d’habits plusieurs fois, ce qui permettait d’admirer son corps… Revenons à mon récit, comme toujours optimiste puisque Amaury est comblé, sa soeur aussi puisqu’elle peut découvrir des hommes nus, sans que ceux-ci soient pressés de coucher avec elle. L’épisode où elle disait qu’elle n’était plus vierge a été remplacé et a disparu dans les oubliettes informatiques, dans l’état actuel on ne sait donc rien à ce sujet. On verra si cela en restera là ou s’ils iront plus loin dans les découvertes (c’est probable, mais je ne sais pas encore exactement ce qui se passera, je suis comme les lectrices et lecteurs pour le moment). Je t’embrasse Daniel RE: Le Nouveau Monde (Deux cousins 3) - Nostalgique - 24-10-2022 Merci Daniel que je suis depuis longtemps, c'est-à-dire avant le changement de nom. J'apprécie de pouvoir suivre les principaux personnages qui restent au centre du sujet mais auxquels s'ajoutent de nouveaux acteurs, comme c'est le cas avec Auriane et son frère Amaury. Ces deux-là m'intriguent car on ignore si Auriane est vierge ou pas même si elle me parait assez délurée. Elle sait que son frère se masturbe, elle l'a entendu (et vu ?) alors qu'il pensait être discret. J'ai un horrible soupçon : est-ce que Auriane ne serait pas tentée par des expériences plus poussées avec son frère, sans aller forcément jusqu'à l'inceste. Rappelle-moi à l'occasion leur âge, je l'ai oublié et j'ai la flemme de faire des recherches ! Tu comprendras, cher Daniel, que j'aime ton récit et que je suis comme les autres à attendre avec impatience une nouvelle suite que ta créativité rendra palpitante et pleine de surprises. Je suis presque sûr qu'à bord il y a des maris lassés par leur épouse qui ne demanderaient pas mieux, même s'ils n'osent pas et ont peur, de faire un pas à gauche. J'ai également entendu dire que la vie des équipages à bord n'était pas toujours rose (sans jeu de mots !) : est-ce vrai ? Allez Daniel, je me ridiculise en parlant de mes fantasmes car toi tu as des idées très concrètes. Je t'embrasse. Nostalgique |