Job d'été - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Job d'été (/showthread.php?tid=143) |
Re : Job d'été - Titanic50 - 14-02-2022 Épisode 4 Une fois dehors, l’air frais me fit du bien et la légère brise parcourant mes vêtements humides me rafraichissait. Cela semblait également être le cas pour Rudy, car il fut parcouru d’un frisson et je devinais ses tétons pointer avec la fraicheur du matin. Car oui, il n’était que 08h10. - Alors t’as l’air de t’en sortir, amorça Rudy - Oui, c’est assez physique, mais ça va. Heureusement que je vais un peu de sport. Ça m’aide bien. - Tu fais quoi comme sport. - Du rugby. - J’ai jamais fait. T’es bon ? - Je me débrouille. Je suis dans une équipe qui est en fédéral 2. - J’y connais rien en rugby. Mais je te crois. - Et toi, tu vas super vite. Tu fais ce job depuis longtemps ? - Ça va faire un an. - Ah ouai, je comprends mieux. - Qu’est-ce que je dois comprendre ? me répond-il sèchement. - Rien de mal. Je suis juste impressionné de la vitesse à laquelle tu vas. - Tu parles, c’est juste l’habitude. Bon allez, fini de parler. On y retourne. Puis sans attendre de réaction de ma part, il tourne les talons et se dirige vers les remorques et nous enchainons les caisses. N’ayant pas oublié mon défi personnel de rattraper Rudy, je me donne à fond sur le déchargement. Nous enchainons les heures comme deux acharnés et refaisons une pause vers 11h00 pour manger. En nous dirigeant vers les vestiaires pour récupérer nos sandwiches, je constatai l’avancement du camion de mon nouveau collègue. Il avait toujours de l’avance sur moi, mais pas plus qu’auparavant. Moi qui pensais avoir tout déchiré, je suis dégouté. Ce Rudy était très impressionnant. D’autant qu’il ne parait pas trop fatigué alors que je commence à être au bout du rouleau. Je comptais bien sur le repas pour reprendre des forces. Nous n’allions pas dans le coin repas pour manger et préférions rester en extérieur pour s’aérer. Nous avions tous les deux des sandwiches pour le déjeuner. Par contre, je vis Rudy sortir une canette de soda. Ayant déjà fini ma seule et unique petite bouteille d’eau, je regardais la canette comme un homme qui traversait le désert et qui n’avait pas bu depuis trop longtemps. - Tiens prend là, me dit Rudy en me passant son soda. Il faut que tu boives pour tenir le coup. Par contre, demain, tu m’en ramène une. Ce n’est pas gratuit. Sans attendre, j’engloutis la moitié de la canette sous le regard stupéfait de mon nouveau compagnon, enfin je crois. Sentant le malaise, j’arrête de boire et le remercie. Nous mangeons et Rudy amorça une discussion. - Hé Eliot, selon moi, tu fais du bon boulot et tu as de grandes chances d’être repris demain, donc je peux commencer à m’intéresser à toi. - Merci même si je ne sais pas trop comment le prendre…. Re : Job d'été - Philou0033 - 14-02-2022 Bonjour [member=4575]Titanic50[/member] ! J'ai lu les deux dernières suites. Eliot a le regard attiré vers les fesses de Rudy. Il découvre alors la marque des sous-vêtement qu'il porte, soit Freegun. Tout comme @lange je suis un peu largué par les marques de boxer. Que veux-tu l'âge est là pour moi! Rudy bien qu'assez svelte est très rapide. Il est vrai qu'un an de ce genre de travail fait qu'il a l’habitude et l'adresse nécessaire que pour mener à bien son travail de rangement des caisses sur les palettes. Les moments de pause sont rares. Eliot se rend compte qu'il doit prévoir des boissons en suffisance pour pouvoir tenir toue la durée de son job. Merci pour ces deux suites. Bien à toi. Philou Re : Job d'été - lelivredejeremie - 14-02-2022 Vrai que la réplique de Rudy est un peu intrigante ??? Comme si le fait d'être à la hauteur du job qualifiait Eliot pour un niveau de conv' qui dépasserait le minimum syndical qu'il lui a accordé jusque là, consacrée aux avantages des Freegun sur les Andrew Christian ou les Jack & Jones ? Ce ne serait pas moins bizarre comme raisonnement : Ou alors Eliot se fait juste un film, mais c'est peu probable, il n'y aurait pas d'histoire :-\ Re : Job d'été - Titanic50 - 15-02-2022 Épisode 5 - Bien, t’inquiète, me répondit-il. C’est juste qu’en un an que je fais ce taf, beaucoup craquent dès la première journée ou ils ne font pas l’affaire. Mais ça fait longtemps que je n’ai pas vu quelqu’un d’aussi efficace dès le premier jour. - Merci. - Je peux te demander pourquoi tu fais ce job. - Je viens d’avoir mon bac, et l’année prochaine je rentre à la fac. Ce boulot, c’est un job d’été qui me permettra de payer mon futur logement étudiant. Et toi ? - J’ai dû travailler jeune suite à la mort de mes parents dans un accident de voiture. Vu que je n’ai aucun diplôme, je suis là ? - Désolé pour tes parents, dis-je le plus sincèrement. - Ne t’inquiète pas, cela fait un an et puis, tu ne pouvais pas savoir. - Tu as quel âge ? demandais-je. - 19 et toi ? - 18. En tout cas tu as l’air de bien t’en sortir. - On fait ce qu’il faut. - Du coup, tu vis en famille d’accueil ou un truc du genre ? questionnais-je. - Non, je suis en HLM. - Trop bien, tu as un appart pour toi tout seul. Vive l’indépendance ! - Je ne vis pas seul. Allez, fini pour le moment l’interrogatoire, on retourne travailler, me lança-t-il. - Ok. Même s’il n’avait pas été long, le repas a bien cassé mon élan et la reprise fut difficile. Comme je m’en doutais, Rudy fini en premier de décharger sa remorque. Il m’en restait pas mal à décharger. A vue de nez, au moins cinq palettes. Mes muscles commençaient à se tétaniser et mes gestes devenaient de moins en moins précis. La hauteur des caisses à empiler semblait être de plus en plus haute et mes bras avaient du mal à atteindre le sommet de la palette. Heureusement, Rudy vient m’aider à finir de décharger le camion et à 14h30, nous avions terminé. Stéphane, notre chef vint pour nous remercier du travail accompli. Il m’avoua également m’avoir observé durant la journée et il avait averti l’agence intérim qu’il me reprendrai demain pour le même travail. Ensuite il nous libéra pour la journée. - Merci sincèrement Stéphane, lui dis-je. - C’est normal Eliot. Un gars qui fait l’affaire, je le garde. Je dois vous laisser, car j’ai encore du travail qui m’attend. A demain les gars, même heure. - A demain, répondîmes en cœur. N’ayant pas prévu de rechange, je salue mon collègue. Rudy rejoignit le vestiaire pour se changer. Je me dirigeai vers la sortie de l’entreprise pour rentrer en bus à la maison dans ma crasse. Sur le chemin du retour, je plaignais mes voisins qui ont dû supporter mon odeur. Re : Job d'été - Philou0033 - 16-02-2022 Bonjour [member=4575]Titanic50[/member] ! Voilà, on en sait un peu plus sur Rudy. Il est orphelin, il a 19 ans et vit avec quelqu'un dans un HLM. Eliot fait l'affaire et il continue à bosser dans la même firme. Oui, je plains aussi les voisins qui voyagent avec Eliot dans le bus, l'odeur doit être particulière! Bien à toi! Philou Re : Job d'été - Bouffondelalune - 16-02-2022 Bonjour [member=4575]Titanic50[/member] Eliot se donne à fond mais il n'est pas encore au niveau de Rudy qui travaille depuis près d'un an au déchargement des camions. Eliot se défend bien et il est prévu qu'il poursuivre ce job. Il apprend aussi que Rudy à 19 ans, qu'il n'a plus de parents et qu'il vit avec quelqu'un dans un hlm. J'attends de lire la suite. Bouffon Re : Job d'été - lelivredejeremie - 16-02-2022 Ils ont à peu près le mm âge, mais déjà un parcours de vie - et un avenir ? - très différents, par la force des choses :-\ Si Eliot a beaucoup de questions, c'est pas demain qu'il aura toutes les réponses, Rudy lâche les infos au compte-goutte, soit il est naturellement secret pour tout, soit il ne tient pas à étaler sa vie privée particulièrement en ce moment, avec son ou ses mystérieux colloc(s) ??? Re : Job d'été - Titanic50 - 17-02-2022 Merci à tous pour vos lectures et vos commentaires. Cela me fait plaisir de voir votre intérêt et que vous commencez à vous imaginer des scénari sur les deux jeunes hommes. Hier, j'ai eu une grosse journée et je n'ai pas pu poster d'épisode. Donc aujourd'hui, vous en aurez deux. Bonne lecture à vous ! --------------------------- Épisode 6 Le lendemain matin, le réveil sonna à 05h00. C’était la première fois que je mettais un réveil aussi tôt durant les grandes vacances. Malgré ma grande fatigue d’hier et mon coucher à 21h00, je me sentis encore fatigué. Le plus difficile était les mouvements. Chaque membre était courbaturé et fatigué à l’exception peut-être de mon entre jambe. N’ayant pas la force de m’en occuper, mon excitation et moi sortîmes du lit puis nous nous habillâmes avant d’aller prendre un petit déjeuné. Pour une fois je ne pris pas de douche sachant le travail et les suées qui m’attendaient. Mais contrairement à hier, je ne fis pas l’erreur d’oublier des affaires de rechange et le nécessaire de toilette pour prendre une douche au travail. Le temps filait à tout allure et il me fallait déjà partir prendre le premier bus pour aller à l’entrepôt. J’attrape toutes mes affaires sans oublier mon repas et je couru aussi vite que mes courbatures me le permettaient. Au fur et à mesure que j’utilisais mes muscles, ils s’échauffaient et devenaient de moins en moins douloureux. Cela ma rassura quant au travail à venir. Arrivé devant le hangar, je saluai les quelques collègues déjà présents dont Stéphane, le cadre. - Bonjour monsieur, dis-je. - Bonjour Eliot. Appelle moi Stéphane, ici tout le monde m’appelle par mon prénom. - Ok. - Pas trop fatigué d’hier ? - Non ça va, quelques courbatures mais ça va. - C’est normal. Tu vas t’y faire, ne t’inquiète pas. Et je te rassure, aujourd’hui, il n’y a pas de caisses lourdes, seulement des cartons d’une quinzaine de kilos dans les deux camions aux quais 2 et 3. - Ok. Bonne nouvelle pour mes bras, plaisantai-je. Sans attendre plus longtemps, je me dirigeai vers les vestiaires pour me changer. Rudy était déjà là. Il était torse-nu, en train d’enfiler son T-shirt. Vu de dos, sa peau était mate et imberbe renvoyant une certaine image de pureté. - Salut Eliot, ça va ? me lança-t-il. - Salut Rudy. Oui, bien et toi ? - Oui. Prêt pour une nouvelle journée ? - Je n’ai qu’à me changer et je serai prêt. - Je vois qu’aujourd’hui tu as pensé à un rechange. Tu progresses ! - Ouais et j’ai aussi pitié des gens dans le bus qui doivent supporter mon odeur de mâle. - Tu m’étonnes. Bon je te laisse te changer, je vais prendre à un café en t’attendant. Il sorti du vestiaire. Je me changeai rapidement. Aujourd’hui, j’avais prévu une tenue plus adaptée et confortable que la veille. Fini le sweat et le jean. Un simple T-Shirt noir et un pantalon de jogging vert. Une fois habillé et chaussé, je rejoignis Rudy qui jetait son gobelet de café et m’annonça les consignes du jour. - Aujourd’hui, c’est des cartons plus petits. Donc pour faire les palettes, il faut faire six niveaux et en disposer sept par niveau. Sinon, c’est tout pareil qu’hier. Allez, c’est parti ! Re : Job d'été - Philou0033 - 17-02-2022 Bonjour [member=4575]Titanic50[/member] ! Voilà, Eliot prend de bonnes habitudes pour ne plus être pris au dépourvu comme lors du premier jour! Il est observateur et remarque le dos de Rudy, imberbe et dégageant une espèce de pureté. Le travail sera moins dur que celui de la veille. Bien à toi! Philou Re : Job d'été - Titanic50 - 17-02-2022 Épisode 7 Sans attendre, Rudy s’attaque à son camion au même rythme qu’hier, sans montrer la moindre gêne musculaire. Malgré mes courbatures, j’essayais d’avoir un bon rythme mais je sentais bien j’allais moins vite que la veille. Et Rudy s’en aperçu. - Qu’est ce qui t’arrive aujourd’hui Eliot, tu te traînes ! - Ouai, désolé, j’ai des courbatures de partout et c’est un peu plus difficile. - Ah oui, je me rappelle mes premiers jours ici. J’étais complètement cassé. Mais t’inquiète pas, au bout d’un moment, on ne sent plus la douleur. Tu verras, plus les jours avancent, moins tu auras de courbatures. Ton corps va s’habituer. - Tu me rassures car à voir la facilité avec laquelle tu décharges le camion, tu m’impressionnes. Rudy esquissa un léger sourire qu’il tenta de dissimuler puis il reprit son travail. La matinée se passa de la même manière que la veille avec un pause méridienne vers 11h00. Comme hier, nous sortîmes prendre notre repas derrière le hangar, à l’air frais et au calme de toute l’activité professionnelle. En dépit de colis moins lourds, nous étions quand même trempés de sueur et chaque courant d’air m’effleurant allégeait la lourdeur de ma respiration et me faisait un bien fou. Contrairement à hier, je n’oubliai pas de prévoir de l’eau en quantité et également des cannettes du même soda que Rudy m’avait offert la veille. - Tiens, et merci pour hier, lui dis-je en lui tendant la boisson. - De rien. De toute façon tu m’en devais une, me dit-il avec un regard malicieux. Je sortis également une seconde cannette pour moi et nous mangions nos sandwiches. Le sien, bien rempli, était fait maison dans une demie-baguette. Les miens étaient des triangles tout faits. Malgré que j’aie pris une boite maxi format, je restais sur ma faim. Je suis de base un gros mangeur, mais avec l’activité physique, je mangeais encore plus. Après quelques bouchés englouties sans un mot, je brisai le silence curieux de connaître davantage mon collègue. - Tu habites loin d’ici ? - Non, je vis ici, à St Lo. - Moi aussi. Si ça se trouve on vit dans le même quartier. T’es dans quel coin ? - Près du haras national. Et toi. - A côté de la CPAM. Ça doit faire environ 25 minutes à pied de chez toi. Moi aussi je vis en HLM avec mes parents et ma petite sœur, racontai-je. - Tu analyses vite le temps qui sépare nos deux logements ! Je pourrais croire que tu veuilles t’incruster chez moi pour boire un coup, me lança-t-il. Ne connaissant pas trop bien Rudy, je n’arrivais pas à déterminer s’il était en train de plaisanter ou s’il voulait garder une certaine distance avec moi. Je choisis de répondre avec prudence. - Non, je ne vais pas m’incruster chez toi. C’était histoire de dire. Il ne dit rien. Il me fixa du regard et il sourit en coin et émis un souffle assez audible. Sa réaction était compliquée à décrypter. Soufflait-il par soulagement que je ne m’immisce pas dans sa vie privée ou par déception parce qu’il plaisantait et qu’il m’avait invité chez lui verre ? - Bon allez, on y retourne. J’ai un RDV à 15h30 en ville. Il ne faut pas traîner, me suggéra Rudy. Re : Job d'été - Nostalgique - 17-02-2022 Bonjour Titanc50, Cela fait vraiment plaisir de voir un jeune débarquer dans l'univers de Skygame : donc, bienvenue à toi et à ton récit que j'ai suivi depuis le début. J'admire les personnes qui sont capables d'un tel travail aussi pénible physiquement et il est heureux qu'il puisse avoir quelques délassements car à vrai dire on se doute assez facilement que les deux jeunes vont se rapprocher. Mais ce qui fait le piment de ton histoire c'est de voir quel chemin tu vas prendre pour qu'ils se connaissent mieux, disons le franchement, de manière plus intime. Je vais donc continuer à te suivre mais mes commentaires seront moins fréquents que ceux de l'ami Philou. Nostalgique Re : Job d'été - lelivredejeremie - 18-02-2022 Fait # 1 – Rudy n’a pas de poils sur le dos (bien, même très bien ) Fait # 2 – Il ne traine pas dans le vestiaire avec une raison bidon pour voir son binôme se désapper (moins bien) Soit le jeu d’approche d’Eliot n’est vraiment pas très efficace (sinon voué à l’échec, son binôme kiffe les foufounes), soit Rudy joue avec lui (plus vraisemblable vu la classification du récit ¬‿¬ ) Re : Job d'été - Philou0033 - 18-02-2022 Bonjour [member=4575]Titanic50[/member] ! Eliot tente d'en savoir plus sur Rudy, mais ce dernier ne semble pas avoir envie d'en dire plus. Il se peut aussi que Rudy fasse mariner Eliot afin d'en savoir un peu plus sur lui, ou alors il se joue de lui. Il me tarde de connaitre la suite. Bien à toi! Philou Re : Re : Job d'été - Titanic50 - 18-02-2022 (17-02-2022, 06:11 PM)Nostalgique link a écrit :Bonjour Titanc50, Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] Merci pour tes compliments et pour suivre ce récit. Je dois avoué que moi même je n'ai pas toutes les réponses à la suite de l'intrigue. Ne t'inquiète pas pour les commentaires. Je n'attends pas forcément de mes lecteurs qu'ils en laissent à chaque nouvelle parution. Mais dès que l'envie te prendra, n'hésites pas à laisser un mot. En plus de me faire plaisir, ça me permet d'avancer et de faire progresser l’histoire. (18-02-2022, 12:44 AM)lelivredejeremie link a écrit :Fait # 1 – Rudy n’a pas de poils sur le dos (bien, même très bien ) Bonjour [member=168]lelivredejeremie[/member] Heureux que la pilosité de Rudy te plaise ;D Effectivement, Rudy ne traine pas trop dans le vestiaire. Peut être par pudeur envers Eliot, peut être parce qu’il n'était pas réveillé et il avait réellement besoin d'un café, ou peut être qu'il n'est pas attiré par les hommes. Je rappelle que Rudy ne vit pas seul. Plusieurs raisons possibles peuvent l'expliquer. Mais pour te rassurer, je ne me suis pas trompé de catégorie en publiant le récit. Je n'en dit pas plus pour laisser un peu de suspense. (18-02-2022, 10:07 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=4575]Titanic50[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Tant de questions sur Rudy que tu te poses et moi également. Je n'ai pas encore fini de définir le caractère et la personnalité de Rudy. Tout ce que je peux dire, c'est que Rudy est curieux mais prudent. Peut être ferais je baisser sa garde au fur et à mesure. Merci encore pour vos commentaires et aux lecteurs anonymes. N'hésitez pas à commenter. J'espère vous revoir très vite. La suite dans quelques minutes... Re : Job d'été - Titanic50 - 18-02-2022 Épisode 8 Sans surprise, ce fut Rudy qui finit son camion en premier. Comme la veille, il vint me donner un coup de main pour la fin du déchargement. Rudy n’arrêtait pas de regarder l’heure sur son téléphone et je voyais bien qu’il s’inquiétait de rater son rendez-vous. Ne restant plus que deux rangés de carton dans ma remorque, Rudy m’annonça : - Je vais devoir te laisser finir seul car sinon, je vais rater mon rendez-vous. - T’inquiète pas, je vais finir. Vas-y. - Ok, merci et bon courage pour la fin. - Merci, répondis-je. Rudy s’empressa d’aller aux vestiaires. Dix minutes plus tard, je finis le déchargement. Je me dirigeai vers les vestiaires pour prendre ma douche. En rentrant dans la pièce, une chaleur humide s’empara de moi et une odeur de savon envahissait mon nez. Rudy avait fini de sa laver et il était face au mur, en boxer noir. Il finissait de s’habiller et il le fit très rapidement. Par pudeur, je n’avais pas regardé son corps plus de quelques secondes. Pour une raison que j’ignorais, j’avais envie de déposer mes yeux sur son corps et son boxer plus longtemps. J’avais pourtant l’habitude des vestiaires avec le rugby, mais jamais je n’avais ressenti l’envie, voire le besoin de regarder un autre mec. - Eliot, après ta douche, tu pourras essuyer l’eau sur le sol avec la serpillière qui est dans le coin. Tu verras, il y a un rideau, mais il est un peu court. J’espère te revoir demain au travail. Salut ! - Ok. Salut et j’espère aussi que Stéphane pourra me reprendre pour travailler avec toi. Il partit en un éclair. Il avait une énergie sans limite alors que j’étais au bout de mes forces après cette seconde journée de travail. J’avais l’impression d’évoluer dans un monde au ralenti tellement mes mouvements étaient contraints par l’épuisement de mes muscles. Après avoir passé plusieurs minutes sur le banc en train de fixer les casiers, j’enlevai mes vêtements trempés de sueur puis je me dirigeai vers la douche avec mon flacon de savon et une serviette à la main. Les abords de la douche ne disposaient pas de porte manteau pour déposer la serviette. Les poussières au-dessus des casiers ne permettaient pas d’y laisser mon linge de bain donc je le laissai sur le banc situé à trois mètres de la douche. Ce point d'eau semblait vieux mais il avait le mérite d’exister. Le receveur était encore en porcelaine et la robinetterie devait dater des années 70. Une fois à l’intérieur, je comprenais mieux la remarque de Rudy. Le rideau était trop court aussi bien en hauteur car il laissait une marge de 10 centimètres sans protection en bas. Mais il était également trop court en largeur car le tissu ne pouvait toucher qu’une seule des deux extrémités des murs en laissant de l’autre côté une vue sur le vestiaire de la largeur de ma cuisse. Heureusement, personne n’était dans le vestiaire à faire son voyeur. Et quand bien même, on pouvait dire que j’avais l’habitude de me laver sans trop d’intimité au rugby. Le réglage de la température était compliqué. Il me fallut presque une minute pour avoir la température souhaitée. Cette douche me fit un bien fou et elle me permit de me détendre et surtout de décrisper mes bras endoloris. Une fois lavé, je sortis m’essuyer et m’habiller. Malgré toutes mes précautions pour ne pas éclabousser en dehors de la douche, une belle marre s’étendait devant le receveur. Je l’enlevai grâce à la serpillère puis je repartis prendre le bus, propre et sentant bon. Avant de quitter l’entreprise, j’ai été voir Stéphane, mon chef, pour savoir s’il me reprenait demain. - Oui Eliot. Tu fais du bon boulot. Si tu es disponible, je te reprends jusqu’à la fin de la semaine, soit encore trois jours de travail. - Merci Stéphane, c’est gentil. A demain alors. - Oui à demain, même heure. Bonne journée Eliot. |