Récits érotiques - Slygame
Vie au couvent : 2ème partie ROME - Version imprimable

+- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr)
+-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3)
+--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12)
+--- Sujet : Vie au couvent : 2ème partie ROME (/showthread.php?tid=128)

Pages : 1 2


Re : Vie au couvent : 2ème partie ROME - Nostalgique - 24-09-2021

Voici une nouvelle suite pour vous occuper au cas où vous manqueriez d'idées...


- Gardien / Avez-vous un rendez-vous car normalement il ne reçoit plus personne
- Moi / Non, mais c'est très personnel
- Gardien / S.E. est très malade et il ne se lève pratiquement plus. Je regrette jeune homme
- Moi / S'il vous plait, dite-lui juste que c'est Matthieu
- Gardien / bon, je vais le lui dire mais je doute fort qu'il vous reçoive

Après avoir attendu un bon moment, j'allais partir lorsque la lourde porte s'ouvrit

- Gardien, tout souriant / Je ne sais pas qui vous êtes, mais à votre nom il a eu un immense sourire et m'a dit "mais bien sûr, aidez-moi à m'habiller". Il avait l'air tout heureux.

Je suis le gardien qui me fait entrer dans un petit salon où S.E. est assise. Il veut se lever mais aurait perdu l'équilibre si je ne m'étais pas précipité pour l'aider. Il me regarde dans les yeux un bon moment puis me prend dans ses bras et m'embrasse avec tendresse sous le regard ébahi du gardien.

- Matthieu, comme je suis heureux de te voir une dernière fois. Toi et Ludovico vous faites partie de mes plus beaux souvenirs même si votre relation n'était pas des plus orthodoxe, tant sans faut.

Il continue à me regarde lorsqu'il me fait la remarque que je n'ai pas l'air vraiment heureux et que… et à ce moment je fonds en larme. Il me laisse pleurer jusqu'à ce que je me calme et il me tend un mouchoir pour essuyer mes yeux. Je me tais, de temps à autre j'étouffe un sanglot puis je commence à parler, je lui dit tout, mes doutes et mes espoirs, mes déceptions et mes envies, ma volonté de poursuivre et réussir mes recherches postuniversitaires. Quand j'ai fini, il y a un long silence plein d'un amour véritable, comme entre le fils et le père que je n'ai jamais vraiment eu.

- Tu vois me dit-il, il est temps que je quitte cette vie que j'ai tant appréciée et qu'aujourd'hui je ne reconnais plus. Tu dois vivre dans et avec ton époque, avec les mœurs tels qu'ils sont admis aujourd'hui. Si tu aimes les garçons et les hommes, aime-les mais n'oublie jamais que ce que tu fais ne doit jamais, jamais te faire perdre le respect que tu te dois. Nous discutons longuement, tard dans la soirée. Je sens qu'il est épuisé. J'étais sur le seuil de la pièce lorsqu'il murmura "soyez heureux tous les deux*

Dans ces deux mots, je vois comme une bénédiction pour ce que je suis et ce que je fais de mon existence mais sans avoir enregistré qu'il avait prononcé le nom de Ludovico.
Tout va vite, trop vite pour moi, le décalage entre ma vie en montagne et celle que je commence à mener à Rome est énorme même si je me rends bien compte que les découvertes de mon corps et de celui des autres ne me déplaisent pas, bien au contraire, cela m'attire et c'est justement ce qui m'effraye. Assis dans un fauteuil, je somnole tout en pensant à Sylvio et à Stefano, j'ai défait ma ceinture et ma main caresse mon sexe qui manque d'espace. Je me suis même assoupi un moment et c'est une série de spasmes et un flot de sperme chaud et odorant qui me ramène sur terre. Je transpire, mon corps tremble alors que mon sexe est sorti de son domaine. Je le regarde avec une certaine tendresse malgré qu'il m'en ait mis partout, je le trouve beau. Je le caresse doucement pour le remercier : il recommence à prendre du volume.

Après cette rencontre, je suis redevenu très sage et je me contente d'une branlette matinale, parfois aussi le soir au moment de me coucher. Cela ne m'empêche pas de penser, et parfois de m'exciter, aux trois hommes dont j'avais tenu les sexes dans ma main, à qui j'avais peut-être donné du plaisir et qui m'en avait éventuellement procuré. Ce que j'avais ressenti, était-ce véritablement du plaisir ou uniquement l'assouvissement d'une nécessité purement mécanique ? Ce que j'avais pu lire ou entendre par les jeunes de mon âge le plaisir, orgasmique ou non, était quelque chose de particulier, quelque chose qui sublimait celui qui le ressentait. Cette sublimation, je ne crois pas l'avoir jamais ressentie.
Il n'empêche que le temps s'écoulant j'aspire à plus que le résultat obtenu par ma main si habile soit-elle. J'ai à nouveau cette envie qui me tenaille les testicules, qui est demanderesse de voir un corps nu, avec ses fesses et une queue qui s'offrent.
J'ai pourtant le choix avec le petit Stefano qui est là à quelques mètres, qui me regarde d'un air interrogateur en se demandant ce qui m'arrive, pourquoi je l'évite et pour quelle raison je ne me douche plus dans les communes.
Dans un tiroir, j'ai toujours ce petit papier sur lequel il est écrit en toutes lettres "cela serait sympathique de se revoir" et en chiffre un numéro de téléphone au bout duquel un certain Carlo répondrait. Notre rencontre avait été un peu glauque dans ce bar sans aucun charme et je ne pensais pas revoir mon partenaire qui devait être puceau malgré ses quarante ans bien sonnés, même s'il ne les faisait pas. Cela avait été ma première occasion coquine et une première fois, même limitée à peu de chose, cela ne s'oublie pas si facilement. La seconde chose qui m'attire chez lui, c'était cette petite phrase "Excuse-moi, mais c'est la première fois". C'était sa première fois, pour moi aussi c'était une première fois. Nous étions donc sur un plan d'égalité, nous serions ensemble pour découvrir ce que nous voulions trouver.
Sylvio, s'est spécial. Ce n'est pas un débutant, il doit même avoir une grande expérience qu'il doit, j'en suis presque certain, partager avec Son Éminence qui avait peut-être été son mentor ! Mais voilà, Sylvio doit être le seul qui domine cette branche particulière de l'anatomie et des sens. L'inconvénient c'est S.E. car cela me dérange cette idée qu'un vieillard puisse participer à ma formation, même sans être forcément actif. Mais si je suis honnête, je dois admettre que la perspective d'un voyeur est assez excitante. Je bande.

Finalement c'est le sort qui en a décidé : j'ai croisé Carlo dans une rue piétonnière non loin de chez moi. Il m'a tout de suite reconnu a eu l'air franchement content de me revoir. Nous nous sommes assis sur un banc, la température est agréable et nous avons mieux fait connaissance. Il est enseignant latin et grec dans un internat catholique avec des élèves âgés de seize à dix-huit ans, il aime son métier. Il habite dans un petit immeuble laïque attenant à son lieu de travail où il occupe un appartement de trois chambres plus pièce de séjour, cuisine et sanitaires. Il en est propriétaire grâce à gain important de la loterie nationale italienne. Un comble comme il me le dit pour un prêtre. Le soir tombe, il commence à faire plus frais d'autant qu'un petit vent s'est levé. Il me propose de venir chez lui pour un apéritif et ensuite de partager un risotto maison. Rien dans son attitude ne dénote une arrière-pensée, sinon un acte amical vis-à-vis d'un étranger perdu à Rome. J'accepte et découvre un appartement agréable situé dans une arrière-cour donnant sur l'internat où il travaille. Il ouvre une bouteille de Soave très agréable même si un peu doux pour moi. Il faut dire que je ne suis pas un spécialiste mais j'apprécie un bon vin. Lorsque Carlo se rend en cuisine pour préparer le risotto, je regarde sa bibliothèque richement achalandée avec de nombreux ouvrages d'histoire qui m'intéressent beaucoup. En regardant pas la fenêtre, je constate que la vue plonge non comme je l'avais cru sur des salles de classe mais sur les chambres des internes. J'ai juste le temps d'entrevoir un jeune en slip qui est en train de tirer un rideaux : il ne doit pas s'ennuyer le Carlo ! Je me fais la réflexion que les fenêtres des étages supérieurs de l'internat doivent bénéficier d'une vue plongeante sur les pièces de mon compagnon. Le risotto aux truffes de Carlo est parfait et le bouteille de Barollo accompagne parfaitement ce plat. En sortant de table, mon équilibre est légèrement instable tout comme du reste mon hôte qui, fort heureusement avait troqué sa soutane contre un pantalon en lin beige et un T-shirt adéquat. Son pantalon n'est pas neuf et comme son corps a dû évoluer, il le serre un peu plus que normal. Les cafés sont sur une table basse et deux petits verres de grappa nous attendent. La soirée promet d'être sympathique, heureusement que mon logement n'est qu'à quelques centaines de mètres.

Nous sommes assis côte à côte à regarder de très belles reproductions de sculptures antiques et contemporaines tout en sirotant notre petit verre de grappa, sauf que ce n'est pas le premier et il n'est pas certain que ce soit le dernier ! Nos gestes sont devenus plus lents, nos commentaires deviennent plus futiles en même temps qu'un peu embrouillés. Nous avons tendance à nous éterniser sur des sculptures plus érotiques en nous étonnant de l'habileté des sculpteurs et de la patience des modèles. Nous en sommes même à nous demander si les modèles pouvaient avoir une érection ce qui pouvait devenir gênant !
Carlo fait un mouvement un peu brusque pour attraper le bouteille d'alcool ce qui me fait perdre l'équilibre et d'assis je me retrouve allongé, la tête sur le haut de ses cuisses. Je reste dans cette position reposante d'autant qu'une barre se dessine devant mon visage et qu'une odeur que je commence à connaître me procure un léger vertige. Nous sommes tous les deux parfaitement immobiles, une de ses mains est sagement posée sur ma poitrine, à proximité de mes tétons légèrement érigés. Il ne doit certainement pas manquer de remarquer la protubérance de mon pantalon, à la hauteur de mon entre-jambe. Nous sommes toujours immobiles, comme figés par la situation dans laquelle nous nous retrouvons. Son regard passe de mon entre-jambe à mes yeux alors que je sens son sexe qui devient de plus en plus volumineux au point que le tissu en lin de son vêtement dessine parfaitement les courbes et même certains détails de son anatomie. Mon visage, ma bouche se trouvent plaqués contre sa bite, je n'aurais plus qu'à ouvrir la bouche pour avoir les prémisses d'une nouvelle sensation. Je suis bien et je n'éprouve pas le besoin d'aller plus loin. Carlo a les yeux fermés et on pourrait croire qu'il dort ou tout au moins qu'il sommeille si ce n'est sa main qui ne reste pas totalement inactive. Par-dessus le tissu, lentement et presque avec tendresse, elle va de mon ventre vers mon pubis, contourne mon sexe en ne faisant que l'effleurer comme par inadvertance. Finalement elle descend sous mes testicules et s'arrête quelques instants au-dessus de ma rondelle, protégée par une double couche de tissu car bien sûr je porte un slip.
Cette inactivité active dure longtemps lorsque soudain je sens une montée irrésistible venant de mes deux boules pour éclater au grand jour dans mon sous-vêtement. Quelques instants plus tard, je sens sur mon nez la violence des jets de sperme de mon ami, j'aurais presque pu humecter mes lèvres avec son jus ce qui me fait penser que lui ne porte pas de slip.
Je suis un peu frustré par cette fin brutale qui ne met pas fin à mon érection. Je décide de rentrer chez moi en espérant que je ne croise pas trop de monde car notre jouissance est largement visible. Nous nous promettons de nous revoir, sans rien fixer. J'arrive chez moi et en arrivant à mon étage vaguement éclairé par des veilleuses bleues, je vois Stefano, nu bien évidemment, qui sort des douches !




Re : Vie au couvent : 2ème partie ROME - Lange128 - 24-09-2021

Merci [member=146]Nostalgique[/member] pour cette suite.

Le narrateur se pose beaucoup de questions, même si S.E. lui a donné en quelque sorte l’absolution pour son amour des garçons.

Le sort décide d’une rencontre avec Carlo, mais ils n’osent pas avoir une relation complète, malgré l'alcool qui aurait pu les désinhiber. Est-ce que ce sera avec Stefano ? J’ai trouvé l’idée de l’appartement qui donne sur les chambres des internes amusante.

Je te souhaite un bon week-end et t’embrasse.
Daniel


Re : Vie au couvent : 2ème partie ROME - Philou0033 - 27-09-2021

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] !
Belle suite.

Son Éminence donne son absolution et l'encourage a aimer les garçons en acceptant cette situation qui fait partie des éventualités de cette nouvelle génération.
La rencontre avec Carlo est la bienvenue. L'alcool aidant, ils se rapprochent, mais leurs sens sont bouleversés et sans même le vouloir.
Stefano est là, nu, sera-t-il celui qui l'aidera à se dépasser et à oser pour aller plus loin dans la découverte de l'amour masculin?

Merci pour cette suite!
Je t'embrasse!
Philou


Re : Vie au couvent : 2ème partie ROME - Nostalgique - 27-09-2021

En quelques secondes, mon membre reprend fière allure et souligne encore plus l'indécence de mon pantalon. Mon jeune voisin s'est arrêté et me regarde avec envie tout en touchant son sexe. Sans réfléchir, je lui dis de venir dans ma chambre, que j'ai envie de le serrer contre moi, que je veux le prendre dans ma bouche et le sucer, le voir éjaculer, vite fait bien fait parce que je suis exténué et que j'en ai tout simplement envie. Quelques secondes après avoir fermé ma porte, je suis nu, je le jette sur mon lit et me couche sur lui, son corps est encore humide mais il sent bon le savon frais. Je me relève le laissant sur le dos. Presque brutalement je prends ses jambes que je replie sur sa poitrine. Toute sa nudité est exposée, sa langue lèche ses lèvres, ses tétons pointent, son sexe émerge entre ses jambes, la mouille de son gland descend vers sa raie, cette raie qui ne cache rien de sa beauté, qui met en évidence l'entrée si tentante de sa gaine. Je ne sais plus vraiment ce que je fais, la peau si douce m'attire, je me penche et je commence à le lécher goulument tout en enfilant un doigt dans son petit puits d'amour. C'est le geste de trop :  il me supplie "viens vite, je sens que cela monte" et quelques secondes après ce sont des gémissement tels que "c'est bonnnnnnnnn!" et ma bouche se remplit du nectar de mon tout jeune amant. Ma semence gicle, sa bouche en est pleine, la mienne également. Nous partageons notre premier baiser alors que nos bouches ont gardé le sperme de l'autre, ce n'était plus son sperme ni le mien, c'était notre sperme. Les murs de notre palazzo sont épais, heureusement. À 6 heures, il se réveille et, toujours nu, il regagne sa chambre.

En une soirée, j'avais utilisé deux de mes trois hommes. À quand le troisième me demandais-je ?
À vrai dire, j'aspire à un peu de calme après toutes ces journées et ces nuits agitées, pleines de découvertes et de situations que je ne soupçonnais même pas. Rien jusqu'à mon arrivée à Rome ne me destinait à cette vie où j'ai découvert non seulement les possibilités de mon corps mais également ceux d'individus que je ne connaissais même pas. Et il s'agit de personnes du même sexe que moi avec qui je sens que je prends, que je vais prendre du plaisir. La raison me dit de faire une pause mais je suis confronté à une envie intellectuelle d'aller plus loin, à un besoin physique de voir ces corps nus, de sentir sur moi, dans mes mains, ces sexes merveilleusement attirants. Il n'y a pas une heure j'étais avec Stefano en train d'éjaculer avec lui et je sens que mon pénis est de nouveau disposé à s'activer. Pour un peu je suis prêt à aller frapper à sa porte mais, heureusement, la fatigue l'emporte, je me couche et c'est au moins douze heures que je vais consacrer à Morphée.

J'ai tenu trois jours sans me branler et surtout en résistant à la tentation d'aller voir Carlo chez lui. Je cède. Chez un traiteur français j'ai acheté de quoi nous nourrir et boire. Je sonne une fois, deux fois et une dernière fois : il n'y a personne. Dépité, je marche un peu au hasard tout en me dirigeant vers le Vatican. Je demande au gardien d'avertir Sylvio que j'ai un message à lui remettre, pieux mensonge. Il arrive, me fait un grand sourire et me conduit directement dans les appartements de S.E qui n'est pas là, retenu pas une séance de commission. Nous sommes seuls Sylvio et moi non pas dans le grand salon mais dans un petit boudoir beaucoup plus intime mais tout autant cosy avec un canapé très confortable. Je réalise soudain qu'il ne porte pas la soutane mais un pantalon en toile et un polo : je peux contempler son entrejambe à loisir. Ma queue est en train de durcir, je la sens s'étirer dans mon slip qui va bientôt être trop petit. Je ne me regarde pas mais je sais qu'une grosseur est visible et que celle-ci va l'être de plus en plus. Cela me gêne mais je suis content, j'espère qu'il va vite s'en apercevoir et qu'il va prendre l'initiative car je ne suis pas encore suffisamment à l'aise pour oser tendre la main ou même le regarder de manière à ce qu'il comprenne mon envie. Il a compris, sa main s'est directement glissée entre pantalon et sous-vêtement, espace facilement accessible car j'ai mis un habit sans ceinture mais avec une bordure élastique. Les choses vont vite, je suis sur ses fesses, sur sa raie que je découvre avec délectation. Son pantalon est sur ses chevilles, le mien à mi-cuisse. Nos slips protègent encore nos organes de notre vue même si leurs contours se dessinent clairement sous l'étoffe. Nos lèvres sont réunies. Je pétris ses deux lobes fessiers. Nos polos sont au sol où slips et boxers les ont rejoints. Nous sommes nus tous les deux dans la pénombre, nos membres sont au garde-à-vous alors qu'un lent mouvement les excite encore plus. Dans un coin de la pièce, il y a un fauteuil, son Eminence est assise et nous regarde. Je panique, mon sexe devient brusquement tout mou mais Sylvio me rassure, S.E apprécie certainement ce qu'Elle voit et pressent. Les caresses de Sylvio se font suffisamment précises pour que très vite je retrouve une solide érection qui me fait oublier la présence troublante de ce haut personnage de la hiérarchie. Stupeur de ma part lorsque Sylvio se penche soudain sur moi, plus précisément de mon ventre, et qu'il commence à me faire des bisous sur mon pénis qui n'en demande pas tant pour s'agiter plus que jamais. Ces bisous je les accepte avec grand plaisir, mon gland devient luisant de mon précum ce qui n'échappe pas à mon ami : il sait que mon membre va merveilleusement coulisser dans sa bouche, il s'en saisit avec avidité et je me sens dans une cavité chaude et trempée, avec une langue qui tourbillonne autour de ma couronne, qui cherche à s'introduire dans mon méat. Expérimenté comme il l'est, Sylvio sait parfaitement lorsque je suis proche du point de non-retour et il s'arrête toujours à temps. Chaque arrêt me provoque une frustration sans pareille, je proteste avec vigueur et je sens que sa langue se promène sur toute la longueur de mon membre pour récupérer mes sécrétions qu'il a l'air de beaucoup apprécié. Je suis comme dans un nuage de jouissance, je ne sais plus très bien ce qui est à moi et ce qui lui appartient lorsque je sens une main qui me caresse la raie, un doigt qui a trouvé ma corolle et qui appuie dessus, qui appuie encore et qui finalement pénètre dans mon petit trou intime, tellement intime que même moi je n'y suis jamais entré. Sylvio me suce la queue et mes testicules qu'il prend en bouche, le doigt pénètre encore plus profond en moi et doit toucher un point particulièrement sensible que j'ignore mais qui me déclenche une formidable réaction. Je ne sais pas si je pisse mais ce que je sais c'est que je ressens quelque chose que je n'ai jamais connu : des spasmes d'une folle intensité qui viennent du plus profond de moi-même, je ne contrôle plus ni ma pine ni mon cul mais je sais que mon sperme jaillit de mon corps en longs jets continus avec une force et une intensité irrésistibles. Je perds quasiment conscience, je vois Sylvio qui éjacule sur mon ventre et ma poitrine. Sylvio s'est serré contre moi, il me caresse avec une très grande tendresse, j'ai soudain l'impression que c'est un autre homme. Il me demanda pardon, qu'il souhaite que nous restions ami, simplement ami. La nuit est avancée, j'ai dormi avec lui dans sa petite chambre sans que nous nous soyons douchés, cela ne sent pas particulièrement bon. À l'aube, au contact de son corps chaud, je l'ai délicatement sucé et pris en bouche. Doucement il a éjaculé et j'en ai fait autant avant de me rendormir. Sylvio ne s'est pas véritablement réveillé.

Comme après chacune de mes frasques sexuelles, j'étais partagé entre deux sentiments contradictoires. D'une part j'ai honte de ce que je fais, moi qui ait vécu les dix-huit premières années de ma vie dans un internat catholique, entouré de prêtres et de jésuites. Mais honte surtout en pensant à mes partenaires qui, eux, sont engagés par leur foi sinon à une vie exemplaire mais tout au moins à ne pas enfreindre les règles fondamentales de la communauté à laquelle ils appartiennent. Je dois admettre que je commence à me poser des questions au sujet de Sylvio. Il est toute la journée dans les appartements de S.E, il est au service de cet homme presque nuit et jour. Est-il véritablement prêtre ou sa soutane ne serait-elle pas un moyen habile pour lui permettre d'aller et venir à sa guise, sans attirer l'attention ?
Au-delà de la honte, très relative, que j'éprouve, je dois admettre que j'aime ce que je fais, c'est-à-dire que j'aime le sexe entre homme, cette promiscuité qui existe entre les corps transpirant d'excitation, les corps frémissants de spasmes qui se répercutent jusqu'aux endroits les plus secrets, les plus intimes de mon être. Je sais, envers et contre tout, que je reverrai mes trois hommes, j'aurai envie de revoir leur service trois pièces et le parfum masculin qui en émane, même celui du vieux prêtre, attendrissant dans sa décrépitude… Mais où tout ça va me conduire, je ne le sais pas et, au fond, cela ne m'intéresse pas… mais cela m'inquiète.

Fin de la 2ème partie : ROME.    3ème partie : à suivre !



Re : Vie au couvent : 2ème partie ROME - Philou0033 - 27-09-2021

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] !
Merci pour cette suite.

Notre ami a pu rejoindre le troisième homme et ils se sont laissés aller à leur passion masculine, à la joie d'un corps à corps rempli de sensualité et de caresses partagées.
L'esprit et le corps exultent et sont repus de plaisir et de joie partagés.
Merci pour cette belle suite.
Merci pour ce bon moment de lecture!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Vie au couvent : 2ème partie ROME - bech - 23-11-2021

Hé bien, Mathias a des occasion pour étudier "La sexualité dans les religions chrétiennes depuis Jean-Baptiste". Entre Carlo, Sylvio et Stephano, il commence par l'un et finit par l'autre.

Comme Stephano est son voisin, j'attendais qu'ils fassent des truc ensemble. Il y a eu 2 occasions, mais chaque fois juste pour terminer ce que Mathias a commencé avec un autre.

Ça fais 2 fois que Stefano passe à la douche lorsque Mathias rentre de ses escapades nocturnes. Simple coîncidence ?