Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) (/showthread.php?tid=74) |
Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 01-04-2021 (01-04-2021, 03:56 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Phil et Ben ont attendu avant de se retrouver pour se procurer un peu d'amour et de tendresse. Tant chez les scouts qu'à l'école, les choses ont été mises au point pour ce qui s'est passé durant les classes de neige. Effectivement Mr Martin est un prof étonnant qui veut être près de ses élèves et leurs venir en aide s'il le faut! Merci Philippe de suivre le récit et de laisser à chaque fois un commentaire! Je t'embrasse! Philou Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 01-04-2021 (01-04-2021, 05:14 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Comme tu le dis les deux garçons étaient impatients de se retrouver pour enfin s'embrasser et s'aimer. Aux scouts et à l'école les choses ont été mises à plat concernant l'incident survenu lors des classes de neige. Il ne reste plus a avoir des excuses de la part des intéressés fautifs. Non en Belgique le vendredi saint n'est pas férié. Je te souhaiter déjà un très bon week-end de Pâques. Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 03-04-2021 La vie à l’école se passait bien. Emmanuel était revenu et il s’était tenu à carreau. Dès son retour il s’était excusé auprès de moi, de Romain et de Justin, pour les propos tenus. En guise de bonne entente j’avais serré la main d’Emmanuel. Il était semble-t-il soulagé que je ne lui en veuille pas. Je dois dire que je me méfiais encore de lui, je ne le sentais toujours pas, pour moi c’était un fourbe. Nous arrivions à la fin du second trimestre et les vacances de Pâques se profilaient à l’horizon. Nous avions terminé les contrôles et les examens. Il restait trois jours avant les congés. Nous étions le mardi après-midi et nous avions cours de gym. Dans le vestiaire nous nous mettions en tenue de gym. Il ne restait que quelques élèves occupés à s’habiller en tenue de gym. D’un coup, je n’avais pas senti monter la tension, Emmanuel s’était rué en direction de Justin en le traitant de sale « pédé ». Il lui reprochait de le regarder se changer. Je me suis levé en même temps que Romain et Thibaut et nous avions attrapé Emmanuel avant qu’il ne frappe Justin. Le prof de Gym ayant entendu du remue-ménage dans les vestiaires s’était rué vers ceux-ci. Il se demandait ce qui se passait. Emmanuel avait commencé à crier sur Justin et ensuite sur moi en disant que nous étions des « pédés ». J’avais tout de suite quitté le vestiaire et j’avais été trouvé monsieur Martin qui était dans la salle des profs. Je lui avais expliqué ce qui s’était passé dans les vestiaires. Ni une ni deux, monsieur Martin s’était rendu aux vestiaires. Il avait alors empoigné Emmanuel en lui disant qu’il allait de ce pas chez le directeur. Le prof de gym ne savait pas ce qui s’était dit et il avait demandé le calme. Romain fulminait, il était en rage à la suite des propos d’Emmanuel. Puis d’un coup Romain était monté sur un banc en criant : Rom : « Vous avez entendu le directeur à l’issue des classes de neige et aussi monsieur Martin, Emmanuel n’avait pas à traiter Justin et Phil de « pédé ». Le premier qui en reparle c’est à moi qu’il aura à faire ! Thib : C’est la même chose pour moi, je ne veux rien entendre sur ce qui s’est passé ici. On ne traite pas des copains de classe de « pédé ». Je suis écœuré de l’attitude d’Emmanuel. Et quand bien même nos deux amis seraient gays, cela ne regarde personne, je dis bien, personne ! Rom : Merci Thibaut, je vous signale que je n’aime pas les homophobes, s’il y en a parmi vous, vous savez à quoi vous en tenir, et je ne suis pas pédé, mais je respecte les homos ! Prof : Bon, du calme. Les propos d’Emmanuel étaient déplacés. Je remercie Romain et Thibaut de leur intervention. Je ne veux pas de ce genre de propos lors de mon cours de gym. Si un jour j’entends ce genre de chose, c’est l’exclusion. Monsieur Martin a très bien fait d’intervenir. Lors de ces prises de parole, j’étais auprès de Justin. Il pleurait, il ne savait plus se reprendre. Moi de mon côté, je fulminais, j’étais catalogué de « pédé ». J’avais la rage, des larmes commençaient à couler sur mes joues. J’étais une nouvelle fois attaqué et je n’avais rien fait, je ne m’étais pas exhibé, je me tenais tranquille. Les autres élèves ne disaient rien, mais je savais qu’ils commençaient à se poser des questions ! Maintenant les garçons de la classe savaient, ils savaient que Justin et moi étions gays ! Merde, merde, merde ! Prof : Justin et Phil, je suis désolé, j’aurai dû être là et surveiller. Vous autres, les autres élèves, je ne sais pas si cela vous ferait plaisir d’être traité comme vos deux camarades l’ont été, je suppose que non, alors je vous encourage à vous respecter les uns les autres. De plus je sais que Justin et Phil sont des élèves sans reproche et très convenables. Rom : Comme je vous l’ai dit, nos deux amis n’ont pas à être traité de cette façon. Et puis se sont mes amis, alors je les défends. Vous devriez tous faire de même. Moi : Merci Romain, mais je … Je n’avais pas pu continuer ma phrase. J’étais anéanti. Mais pourquoi. Je ne m’affichais jamais, je restais tranquille. Mais pourquoi, pourquoi ! Justin était très mal, il pleurait toujours et je m’étais rendu compte qu’il s’était pissé dessus. Ça m’a mis en rage. J’ai commencé à gueuler dans le vestiaire, je criais que j’en avais assez de me faire insulter et que si j’étais homo cela ne regardait personne que moi, que j’en avais assez de souffrir, que j’étais un garçon comme les autres que je n’avais jamais rien fait de particulier à l’école pour ne choquer personne, etc. Puis j’avais ajouté que ce n’était pas la peine de faire la même chose avec Justin et qu’on le laisse tranquille lui aussi. Une fois que j’avais eu fini de crier et que je m’étais calmé, je voyais Romain qui lui aussi était en rage. Les élèves eux étaient restés sans voix. Prof : Bon, vous vous rhabillez, le cours est annulé. Je ne veux rien entendre, pas un mot ! » Le prof s’était approché de moi et de Justin. Il avait remarqué l’accident de Justin. Il m’avait alors demandé de m’occuper de lui quand les autres élèves auraient quitté les lieux. Je m’étais donc occupé de mon copain de classe. Je l’avais consolé et je l’avais aidé pour se changer. Maintenant tout était dit, j’étais le « pédé » de l’école et Justin aussi ! Monsieur Martin était revenu dans le vestiaire. Il nous avait vu tous les deux assis hagards sur le banc du vestiaire. Il a fait tout ce qu’il pouvait pour nous remonter le moral. Dans la salle de gym on entendait maintenant les filles de la classe faire gym. Comme la porte était ouverte Marie et Isabelle avaient vu que j’étais prostré, assis sur le banc à côté de Justin, qui lui était aussi dans le même état que moi. Ce n’est qu’à la fin des cours que Marie et Isabelle s’étaient approchées de nous ainsi que de monsieur Martin. Marie avait compris ce qui s’était passé. J’avais vu son visage changer, elle aurait égorgé l’imbécile qui nous avait mis dans cet état. Nous étions sortis, Marie, Isabelle, Romain, Thibaut, Justin et moi, ensemble de l’école. Justin avait rejoint sa maman qui l’attendait devant l’école. Marie et Romain m’avaient accompagné jusqu’à la maison. En rentrant, j’avais trouvé la maison vide, il n’y avait personne. J’avais fait entrer mes deux amis. A la cuisine, je leur avais donné un verre de limonade. Nous parlions de ce qui s’était passé. Ils voyaient bien que je n’étais plus dans mon assiette, que j’étais mal, que j’avais la rage. J’avais les larmes aux yeux. Je ne savais plus quoi faire, j’avais dit comme ça tout haut : « Je n’ai plus qu’à me pendre ! » Marie a commencé à pleurer à la suite de mes paroles. J’étais à bout, je ne savais plus quoi, j’étais perdu, une nouvelle fois j’étais au bord du gouffre, mais pourquoi, pourquoi tant de haine ! Maman venait juste de rentrer, elle nous avait vu tous les trois dans la cuisine et de suite elle avait compris qu’il s’était une nouvelle fois passé quelque chose me concernant. Marie pleurait toujours, Romain ne savait plus quoi dire, il ne m’avait jamais vu dans un tel état. C’est lui qui avait raconté à maman ce qui s’était passé, j’en étais incapable, je n’aurais pas su prononcer un mot ! Maman était elle aussi toute retournée par ce qu’elle venait d’apprendre. Puis Marie lui a répété ce que j’avais dit, qu’il ne restait plus qu’à me pendre ! Maman a été estomaquée d’entendre ça. Elle ne savait elle non plus quoi dire. Elle était sortie de la cuisine et avait appelé papa par téléphone pour qu’il rentre d’urgence. Papa était revenu en moins de vingt minutes. Il m’avait trouvé prostré dans un fauteuil du salon et mes deux amis assis dans le divan, l’air hagard. Maman avait repris un peu du poil de la bête. Elle avait raconté à papa ce qu’il s’était passé à l’école. Papa fulminait lui aussi. Il était en rage de voir ce que des ados du même âge pouvaient se faire comme méchancetés. Papa avait alors décidé d’appeler le médecin de famille en vue de m’ausculter et de me donner de calmants. Marie et Romain allaient repartir au moment où Anne et Jean revenait du hall omnisports Ils se demandèrent ce qui s’était passé. Rien qu’en voyant mon état ils avaient immédiatement compris qu’on s’en était une nouvelle fois pris à moi. Ils étaient inquiets pour moi, ainsi que Marie et Romain. Le médecin était passé un peu avant sept heures du soir. Il m’avait donné un clamant puissant pour que je récupère et que je dorme. Il était hors de question de m’envoyer à l’école les trois derniers jours de la semaine avant les vacances de Pâques, il avait rédigé un certificat médical dans ce sens. J’étais allé me coucher dans ma chambre, j’étais déjà à moitié dans les vapes. J’avais ouvert les yeux vers neuf heures. Maman était là, elle s’était assise sur la chaise de mon bureau et elle attendait que je me réveille. Maman n’était pas partie travailler, elle était restée à la maison pour moi. Je voyais dans son regard qu’elle était inquiète, inquiète pour moi. Je m’étais levé et j’étais allé me blottir dans ses bras. Nous avions passé la matinée à discuter de ce qui s’était passé et entre autres des paroles que j’avais eues lorsque Marie et Romain étaient là. J’avais beau dire que j’avais sorti ces mots comme ça sur l’effet de la colère, mais j’avais très bien compris que maman avait peur que je fasse ce que j’avais dit ! Elle m’avait alors dit que j’avais rendez-vous chez la psychologue l’après-midi même. La visite chez la psy s’était bien passée. J’avais pu exprimer ce que je ressentais, ce que j’avais vécu et mes désirs. Je lui avais confirmé que je n’avais parlé de suicide que sur un coup de tête, dans l’énervement. Elle m’avait alors dit que parfois cela avait une importance et qu’il fallait donc y faire attention. Ça m’avait fait réfléchir au sens de la vie, à Benoît que j’aimais, à mes parents, ma famille, etc. J’étais un peu perdu et surtout peiné de faire peur à ceux que j’aime et qui m’aiment. Il avait été convenu que je sois entouré dans les jours à venir de personnes qui pourraient m’apporter leur présence, leur amour et de la stabilité. En revenant de chez la psy, je m’étais rendu dans ma chambre pour mettre un disque. Alors que j’étais occupé à écouter de la musique, j’avais entendu frapper à ma porte. C’était Jean, il me disait qu’il y avait un copain de classe qui était arrivé avec sa maman et qu’ils voulaient me parler. J’étais descendu et j’avais vu qu’ils avaient été installés dans le salon par maman. Tout de suite j’avais reconnu la silhouette de Justin. Je me demandais ce qu’il était venu faire à la maison. J’avais dit bonjour à sa maman que je voyais de temps en temps lorsqu’elle attendait Justin à la sortie de l’école. Justin avait la mine grave, je lui avais serré la main pour lui dire bonjour. Puis je me suis assis à côté de maman. Anne et Jean étaient montés dans leur chambre pour nous laisser tranquille. Mam : « Voilà Phil, Justin et sa maman sont là pour te dire quelque chose. Moi : Oui, je pense savoir quoi, c’est à propos de l’incident dans les vestiaires lors du cours de gym ! C’est ça ! Jus : Oui Phil, c’est ça. Heu…je ne sais… Je voyais Justin se décomposer, se liquéfier ! J’avais remarqué que des larmes étaient prêtes à s’écouler sur ses joues. Sa maman lui tenait une main pour l’encourager. Puis j’avais vu qu’il tentait de se reprendre et d’un coup il avait dit : Jus : Je suis venu pour te remercier de m’avoir soutenu hier ! Moi : Tu sais Justin, je l’aurai fait pour tout autre élève qui se serait trouvé dans la même situation. Et tu sais que j’ai dû prendre sur moi pour réagir ! Jus : Oui Phil, je m’en doute. Puis il faut que je te dise, ce que je t’avais dit en classe de neige et que j’avais confirmé à la reprise des cours et bien j’en ai parlé à maman ! Moi : Tu sais Justin, j’aurai gardé ton secret coute que coute, j’espère que tu le sais ! Jus : Oui Phil et toi aussi tu t’es exposé en intervenant. Tu m’as défendu face à Emmanuel, car je suis certain qu’il m’aurait frappé ! Ma. Jus : Oui Phil, Justin m’a expliqué qu’il avait confiance en toi et qu’il devait m’avouer quelque chose, c’est qu’il était gay. Je ne le savais pas mais j’avais des doutes. Alors pour ce que tu as fait pour mon fils Justin, je t’en remercie. Tu t’es occupé de lui, tu l’a réconforté et consolé et en plus tu as su aller trouver monsieur Martin en vue de mettre un terme à l’agression. J’ai vu monsieur Martin ce matin et il ne tari pas d’éloge à ton encontre ! Mam : Phil je sais que tu as le cœur sous la main, ce que tu as fait est ce qu’on attend d’un jeune comme toi, c’est de ne pas laisser un copain de classe dans une mauvaise posture ! Moi : Mais maman, je ne pouvais pas faire autrement. Tu sais Justin, l’incident dans la chambre durant le séjour en classe de neige, je ne t’en veux pas du tout. Ce n’est pas facile d’intervenir face à un homophobe. Moi ce n’est pas la première fois, que du contraire. Ma. Jus : Oui Phil, je suis au courant, Justin m’en a touché un mot également. C’est pour cela que nous sommes ici pour te remercier. Tu es un jeune qui a su prendre ses responsabilités et de plus qui n’est pas rancunier. Merci à toi Phil pour ce que tu as fait ! Moi : Merci pour ce que vous venez de dire madame. Justin, tu es un copain de classe et je ne te connaissais pas beaucoup, mais maintenant, je puis te l’assurer, tu peux être mon ami, et moi un ami de classe sur qui tu pourras compter. Jus : Merci Phil, merci ! Des larmes coulaient sur les joues de Justin. Moi aussi j’étais prêt à verser des larmes, mais il fallait que je me contienne. La maman de mon nouvel ami l’avait pris dans ses bras. Puis après deux à trois minutes, Justin avait repris le dessus. Ma. Jus : Tu sais Phil, Justin m’as aussi dit que tu avais un petit ami, Benoît, si j’ai bien compris. Je te souhaite beaucoup de bonheur avec lui. Pour Justin, ce sera lui qui devra trouver son âme sœur. Il ne reste plus qu’à informer son père de son orientation sexuelle. Moi : Justin, il faudra le faire, il faut que tu aies confiance en toi et normalement tout devrait bien se passer. Je suis sûr que ton père t’aime et qu’il comprendra. Jus : Merci Phil, tu es super gentil pour moi. Encore désolé de t’impliquer dans mes histoires. » Finalement Justin était parti avec sa maman. Il m’avait assuré qu’il me tiendrait au courant de son coming-out avec son papa. Je voyais que Justin était déjà un peu mieux en partant que quand je l’avais vu à son arrivée à la maison. Puis c’était papa qui rentrait de son travail. Je ne sais pas mais lui aussi avait un don pour deviner qu’il y avait eu quelque chose de spécial durant cette fin d’après-midi ! Maman lui avait expliqué la venue de Justin et de sa maman. Papa avait été un peu circonspect d’entendre ce qui s’était dit. Papa était alors monté à l’étage pour venir me voir dans ma chambre. Une fois entré, il m’avait seulement déposé au baiser sur le front. Je savais qu’il avait su et compris ce que j’avais fait pour aider Justin ! Nous étions ensuite allés prendre le repas que maman et Anne avaient préparé. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 03-04-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Je suis en rage quand je vois qu'une nouvelle fois qu'Emmanuel s'en est pris à Phil mais aussi à Justin. L'homophobie est vraiment encrée dans les tripes de chez certains jeunes. Quel dommage de ne pas avoir l'esprit un peu plus ouvert! Phil n'avais pas besoin de ça, il a déjà assez donné! Bon, je te souhaite ainsi qu'à tes lecteurs un très bon week-end Pascal. Je t'embrasse Philippe Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 03-04-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. De nouveau une attaque homophobe d’Emmanuel, cette fois envers Justin. Phil est aussi affecté, cela lui rappelle de mauvais souvenirs, mais c’est aussi l’occasion de prouver la solidarité entre les personnes agressées. Emmanuel serait-il un homosexuel refoulé ? Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 04-04-2021 (03-04-2021, 03:44 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Je comprends ta rage, les actes homophobes laissent des traces aux victimes mais aussi à leur famille! Comme tu le dis Phil et Justin n'avaient pas besoin de ça. Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Très bon dimanche Pascal. Je t'embrasse! Philou Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 04-04-2021 (03-04-2021, 06:02 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bien entendu Emmanuel semble être homophobe et il ne peut s'empêcher d'agresser Justin, pensant que celui-ci le regarde alors qu'il se change dans le vestiaire de la sale de gym. Bien sûr Phil en a aussi pris pour son grade. Comme tu le soulignes c'est la solidarité entre les personnes agressées mais aussi l’intervention d'autre personnes qui n'admettent pas ce qui s'est passé. De tout manière Emmanuel semble avoir des problèmes relationnels. Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois ! Très bon dimanche de Pâques. Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 06-04-2021 Chapitre 4 Camp de Pâques. Dans la soirée Benoît avait téléphoné pour savoir comment nous allions nous arranger pour les vacances de Pâques. Il n’était pas au courant de ce qui m’était arrivé à l’école. Je lui avais alors expliqué ce qui s’était passé. Benoît fulminait, il était furieux. Je sentais qu’il en voulait très fort à Gabriel d’avoir ainsi donné ces infos me concernant à Emmanuel. Il voyait le résultat sur moi et sur Justin. Benoît avait décidé de passer le jeudi soir après les cours à la maison pour discuter de ce que nous allions faire. J’avais hâte d’être le lendemain soir pour pouvoir voir et embrasser mon amour. Comme promis Benoît était arrivé vers 17 heures à la maison. Nous étions montés dans ma chambre où nous nous étions embrassés. Nous savions que le camp de Pâques chez les scouts démarrait le mardi après le week-end de Pâques, soit durant la première semaine des vacances. Pour la seconde semaine, nous allions voir au jour le jour en fonction des activités de nos familles. Lors de la présence de Benoît à la maison, j’avais remarqué qu’il toussait un peu. Je lui avais dit de faire attention pour ne pas être malade pour le camp scout. Il m’avait dit que ça irait, qu’il y avait du sirop chez lui. Nous nous étions quittés en nous disant que nous aurions l’occasion de nous voir durant le week-end. C’était vers dix-huit heures trente que le téléphone avait sonné. C’était Jean qui avait décroché. Il m’avait appelé en me disant que c’était Justin. J’entendais à sa voix qu’il était heureux, j’avais tout de suite compris que son père l’avait accepté tel qu’il était, soit un comme jeune ado gay. Il n’arrêtait pas de me remercier pour ce que j’avais fait pour lui. Moi de mon côté je lui disais que c’était tout à fait normal. Bref nous avions discuté une bonne vingtaine de minutes. A table lors du repas j’avais annoncé ce que Justin m’avait dit, que son père avait bien pris le fait qu’il soit homo. J’avais vu des sourires apparaitre sur les lèvres des membres de ma famille. Moi j’allais un peu mieux. Je devais aller chez la psy le lendemain, pour une séance avant les deux semaines de vacances. J’allais savoir ce qu’elle pensait de mon départ pour le camp chez les scouts. J’avais confiance et j’étais certain que tout se passerait bien. Après le souper, j’avais été dans ma chambre mettre un disque et lire un bouquin. Puis j’avais entendu frapper à la porte. C’était Jean, mon petit frère, enfin petit en âge mais il avait presque la même taille que moi. Il avait grandi le bougre. Jean s’était couché à côté de moi, il voulait me parler, savoir comment j’allais et un tas de choses. Nous avions parlé durant près de deux heures. C’est maman qui était venue voir ce qui se passait. Elle était heureuse de voir la complicité qu’il y avait entre nous. Il y avait un véritable amour fraternel entre Jean et moi. Avec Anne s’était un peu différent, mais j’adorais ma sœur. Je pouvais être fier d’avoir une famille comme la mienne. Finalement je m’étais couché après la douche. La visite chez la psy avait été avancée d’une heure. C’était donc à neuf heure trente que j’avais été reçu. Nous avions parlé de mon ressenti vis-à-vis de ce qui s’était passé, vis-à-vis des paroles qu’Emmanuel avait prononcé, etc. Puis il avait été question de savoir si je pouvais aller oui ou non au camp. Comme j’étais très bien intégré à la troupe, la psy avait marqué son accord pour que je participe au camp, elle pensait que cela me ferait vraiment du bien. J’étais donc revenu enchanté à la maison. J’étais déjà excité à l’idée de partir à ce camp pour retrouver mes amis scouts. Samedi matin, soit le samedi de Pâques, vers dix heures, le téléphone sonnait, c’était maman qui avait décroché. Elle discutait avec Arlette, la maman de Benoît. Après cinq minutes maman m’annonçait que Benoît était malade, qu’il avait la grippe et qu’il ne serait pas là pour le camp. J’étais déçu, franchement déçu. Je m’étais fait une joie de faire ce camp de Pâques avec lui, notre premier camp. Pour le dimanche de Pâques, toute la famille était réunie à la maison, il y avait même mes grands-parents. Ils étaient étonnés de ne pas voir Benoît. Je leur avais expliqué qu’il était malade et en plus qu’il serait absent pour le camp scout de Pâques. Bref nous avions passé un très beau dimanche pascal en famille. J’avais déjà pratiquement occulté l’incident du vestiaire lors du cours de gym. Puis aux scouts je savais que Gabriel ne serait pas présent, alors j’étais rassuré. J’étais très heureux d’avoir pu revoir Mamy et Papy, c’étaient des grands-parents très ouverts et à l’écoute de leurs petits-enfants. Ce lundi de Pâques j’avais préparé mon sac à dos pour le camp. J’étais pressé d’y être. La journée m’avait parue interminable. Tout était prêt et mes parents m’avaient recommandé de dire à Jean-Pierre si quelque chose n’allait pas, que je ne devais pas rester avec de mauvaises idées en tête. Je leur en avais fait la promesse ! Maman m’avait déposée au local où elle avait attendu un quart d’heure, le temps de savoir si tous les scouts étaient présents. Ensuite, elle avait pris dans la voiture deux autres scouts pour nous déposer à la gare. En effet nous nous rendions en train et puis en bus jusqu’à Malmedy. Enfin, nous étions soulagés lorsque le train s’était mis en branle. Nous avions été logés dans la grange de la ferme où les plus grands avaient passé le week-end des congés de Noël. Les fermiers étaient heureux de nous revoir et de nous accueillir une nouvelle fois. Une fois installés, c’est un agent des Eaux et Forêts qui était venu nous expliquer ce qu’il restait à faire pour la construction des deux ponts sur le ruisseau. Il nous avait dit que les fondations de part et d’autre du ruisseau avaient été bétonnées et que les ancrages avaient été placés. Il nous avait montré les plans sur grand écran. Il ne nous restait qu’à monter la partie en bois des deux « édifices ». Il nous avait proposé d’aller faire un tour sur place pour mieux nous rendre compte ! Effectivement les bases censées être les supports des traverses des ponts étaient bien visibles et tout semblait être d’équerre. Les bois de charpente étaient déjà sur place et bâchés. Nous n’avions effectivement plus qu’à monter la structure en bois. Selon l’ingénieur du service des Eaux et Forêts et le responsable des travaux de la commune, il y avait deux jours à deux jours et demi de travail. C’était donc à nous de nous mettre au boulot. Le rendez-vous sur place avait été fixé à huit heures trente le lendemain. Nous étions tous impatients d’y être. La première nuit s’était assez bien passée, il faisait encore un peu froid la nuit, mais avec un bon sac de couchage, c’était supportable. Après un excellent petit-déjeuner, nous nous étions mis en route vers notre lieu de travail bénévole. Nous étions tous remonté à bloc pour donner le meilleur de nous-même et mener à bien le montage des deux ponts. C’est donc Bruno le chef de troupe qui avait les plans en mains et qui donnait ses instructions pour procéder par ordre. En effet Bruno était en troisième année d’ingénieur à l’université à Bruxelles. Il était aidé dans sa tâche par Ghislain qui lui était en seconde année en architecture, également dans la même université. Un agent communal avait été dépêché auprès de nous pour nous apporter tous les outils nécessaires pour monter les deux ponts. Durant la matinée, les madriers qui étaient supposés aller d’un bord à l’autre du ruisseau avaient été placés et fixés au niveau des ancrages en béton, au moyen de tiges filetées, de boulons et d’écrous. Une tarière avait été utilisée pour percer les madriers de part en part pour correspondre à l’emplacement des fixations métalliques des supports béton. C’est Jean-Pierre qui avait préparé le repas avec l’aide de deux scouts. Finalement c’étaient des saucisses cuites sur les braises du feu de bois accompagnées de purée de pomme de terre et de compte de pomme. C’était délicieux et de plus nous avions faim. L’après-midi a été consacrée à préparer et à couper les lattes qui devaient être placées pour composer le tablier des ponts. Certains d’entre nous avaient commencé à préparer les balustrades servant de garde-fous Une grande partie des pièces avaient été préparées et mises en tas par catégories ensuite le tout étant protégé par des bâches. La pénombre s’installait déjà et nous avions pris le chemin de retour vers la ferme qui nous accueillait. Une fois arrivés à la ferme, nous avons été accueillis par la fermière. Elle nous avait dit que son mari avait préparé des douches dans une annexe qu’il venait de rénover. En fait une série de cinq pommeaux de douche avait été placée le long d’un mur carrelé et un avaloir avait été installé au centre pour récolter l’eau. Il y avait bien entendu de l’eau chaude fournie par un chauffe-eau au gaz. Nous nous étions succédé par groupe de cinq pour nous doucher. Après avoir mangé tous ensemble dans la grande salle à manger, où nous avions logé au mini camp de Noël, nous avions fait une veillée en compagnie des fermiers. Avec eux il y avait leur petit-fils, Mathieu, un jeune ado d’une quinzaine d’année. Il était heureux de voir du monde, car comme la ferme était reculée dans la campagne, il n’avait pas l’occasion d’avoir de copain pour jouer avec lui. Avant la fin de la veillée, Mathieu avait demandé s’il pouvait venir avec nous le lendemain pour nous aider à la construction des ponts. Bruno avait accepté, sous réserve de l’accord de ses grands-parents ; ceux-ci avaient accepté de bon cœur. Nous voilà donc tous partis pour poursuivre la construction des deux ponts. Chacun avait sa part de travail. De mon côté j’étais pressenti pour placer les garde-fous aux deux ponts. Nous étions quatre affectés à cette partie du travail. Tout se passait le mieux du monde. A midi nous avions une nouvelle fois mangé sur les lieux pour ne pas perdre de temps en trajet inutile. Mathieu avait mangé avec nous, il y en avait bien assez pour tous. Le travail s’était poursuivi durant l’après-midi ; de notre côté le premier pont était déjà pourvu de ses deux balustrades. Nous avions déjà entamés la pose des mats de soutien de la balustrade du second pont, mais d’un seul côté. Nous avions presque terminé le travail. Et comme la nuit pointait le bout de son nez, nous avions laissé la fin du chantier pour le lendemain, soit l’avant dernier jour du camp. Il ne restait que trois à quatre heures de travail. Une grosse partie des lattes destinées à être foulées par les marcheurs pour traverser les ponts étaient pratiquement toutes mises en place. Nous étions tous rentrés fourbus à la ferme. Mathieu était très heureux d’avoir pu participer à cette aventure avec nous. Avec l’aide de deux scouts, la fermière avait fait des crêpes pour le repas. Nous étions très heureux de cette belle initiative. Nous avions mangé de bon cœur les tartines qui avaient elles aussi été préparées. Puis alors que nous avions terminé de manger, Bruno, le chef de troupe nous avait demandé le silence. Il avait une communication importante à faire. Depuis le début du camp, j’avais senti Bruno assez tendu. Bru : « Bon voilà les scouts, ce n’est pas facile pour moi, mais depuis trois semaines j’ai une grave décision à prendre, cela vient de la fédération et également du staff d’unité. Vous avez surement entendu parler de la réforme envisagée au niveau des troupes scoutes. Certains scouts : Oui, c’est une division en fonction des âges ! Bru : Oui, c’est bien de cela qu’il s’agit. En deux mots, les scouts seront répartis en deux sections, l’une s’identifiera comme étant les scouts éclaireurs et les autres, les plus âgés, les scouts pionniers ! D’autres scouts : Oui mais ça va changer la répartition des patrouilles et la vie de la troupe ! Bru : Je sais les gars, mais les scouts « 12 – 17 » comme on les appelle, c’est fini. Cette séparation aura effet juste après ce camp de Pâques. Dès lors le grand camp se fera pour les scouts éclaireurs, soit les 12 – 15 ans avec moi et pour les scouts pionniers, soit les 15 – 17 ans, c’est Jean-Pierre qui sera le chef des pionniers. " Les scouts faisaient du brouhaha, ils parlaient entre eux, il y avait de l’effervescence au sein de la troupe. J’étais désolé que Benoît ne soit pas présent avec nous pour cette décision. Mais comme il avait mon âge je savais qu’il irait lui aussi aux pionniers ! Bruno avait ajouté que certains d’entre nous, ceux qui étaient entre deux âges, participeraient au camp avec les plus jeunes scouts jusqu’en septembre, question de former les futurs CP de patrouille. Pour ceux qui allaient avoir 17 ans ou plus, à partir du mois de septembre ils allaient être intégrés dans une nouvelle section, les JER, les Jeunes En Route ! J’allais donc être dans cette section avec Ben à partir du mois de septembre. C’était vraiment un changement radical. Nous avions terminé cette journée par une veillée. Nous avions chanté de bon cœur, mais en ayant à l’esprit que ce que nous vivions était en quelque sorte un fin, mais une fin heureuse qui se concluait par un superbe projet, la rénovation de deux ponts pour les promenades dans la région de Malmedy ! Il ne fallait pas se le cacher, mais j’étais fier d’avoir participé à cette aventure ! Dommage que Ben n’ait pas été de la partie, il le méritait tout comme tous les autres scouts. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 06-04-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Phil a une longue discussion avec son frère Jean, ils ont un fort lien fraternel et peuvent se parler de tout. Ben est malade et ne pourra pas participer au camp de Pâques, Phil est déçu. Les scouts vont être séparés en deux sections, les plus âgés seront entre eux. J’y vois quand même un avantage, ils pourront pratiquer certaines activités non prévues au programme officiel des camps et qui ne seraient pas possibles avec des jeunes. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 06-04-2021 (06-04-2021, 03:06 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui il y a une très belle entente entre les deux frères. Ben est malade et il ne participe pas au camp de Pâques. C'est lors de ce camp que les scouts apprennent qu'il y a une réforme dans l'organisation des sections. La troupe est divisée en deux parties, l'une pour le "12-15 ans" et l'autre pour le "15-17 ans". Il est bien clair que c'est l'évolution de la société qui veut ça. Tout comme les troupes scoutes sont mixtes depuis quelques années. Nous verrons si cela aura un incidence sur les scouts du récit, ils oseront plus en étant dans une même tranche d'âge. Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 06-04-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Belle suite. Quel dommage pour Ben, il est malade et ne peut aller au camp scout de Pâques. Tout est prévu et les scouts se donnent à font. Lors d'une soirée les scouts sont avertis par Bruno du fait que le troupe sera divisée en deux parties, l'une les éclaireurs (12-15) et les pionniers (15-17). Phil prend cette division comme l'occasion de faire des activités propres à chaque tranche d'âge. C'est comme les deux ponts qu'ils ont construit, c'est un symbole de passage, de changement de groupe, de mentalité. Phil est positif et il encourage les autres scouts a bien terminer l'ouvrage commencé. Très belle suite pleine d'espoirs. Merci Philou pour cette suite et ton super récit. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 06-04-2021 (06-04-2021, 05:27 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Très beau résumé. Oui c'est dommage pour Ben qui est malade, il ne peut pas aller au camp de Pâques. La scission de la troupe en deux sections distinctes est une chose particulière. Il s'agit pour les jeunes animés d'être dfans des groupes où la différence d'âge doit être la moins élevée possible. Phil prend la parole et dit ce qu'il pense et ce semble-t-il à bon escient. Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire si régulièrement! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - bech - 07-04-2021 20 mars 2021 Environ un mois et demie sont passés. Pour les congés de Carnaval, Philippe et Benoît sont invités par les parents de Marie à passer trois jours avec Marie et Isabelle. Le vendredi de début des vacances, Benoît vient coucher chez Phil et avant de partir, son père lui demande s'il a toutes ses affaires, notamment ses papiers d'identité. Des que Phil et Ben sont ensemble, ils rattrapent le temps perdu et se montrant leur amour et en se faisant une fellation réciproque. Cela, avant même le repas du soir. Le lendemain matin, c'est au tour du père de Phil de lui demander s'il a toutes ses affaires, notamment ses papiers d'identité. Phil ne comprend pas pourquoi. C'est une fois chez Marie que ses parents annoncent qu'ils vont passer 2 jours au carnaval de Venise. Ils en sont ravis et partent vers l'aéroport 10 minutes après. C'est le premier voyage en avion pour Phil et Ben qui ne sont pas rassurés au moment du décollage. Qu'est ce que ça aurait été avec une fusée ? Petit problème à l'hôtel, ils ont réservé 3 chambres, mais seulement deux sont disponibles dont une avec 2 lits pour 4 personnes. Philippe propose à Marie que les jeunes prennent la chambre pour quatre, Elle transmet l'idée à son père. Les parents veulent connaître l'avis de tous. Après l'accord de Philippe et Marie, Benoît accepte sans grand enthousiasme, mais il faut 5 minutes à Isabelle, après des discussions avec Marie pour se rallier à la majorité. Il partent ensuite voir le défilé du carnaval. Philippe compte faire des photos. Plus facile le jour qu'en pleine nuit avec le matériel d'alors. Ils vont acheter des masques. Philippe et Benoît prennent le même modèle mais dans deux tons différents. Du coup, Marie et Isabelle font pareil. Après le repas, ils regardent le défilé. Phil voit des couples se donner la main et parfois s'embrasser. Et il s'aperçoit que ce n'est pas que des couples mixtes. Du coup, il prend la main de Ben et parfois, ils s'embrassent sans que ça pose problème. Marie et Isabelle finissent par faire pareil. Et finalement, les parents de Marie les imitent. 23 mars 2021 Après le défilé qu'ils ont trouvé magnifique, ils reviennent à l'hôtel dans leur chambre. Marie commence par demander à Phil s'il se souvient de ce qu'ils avaient vécu durant au début de l'après midi où il a prit en défaut Roland qui espionnait Marie. Phil répond qu'il voit où elle veut en venir et qu'il n'en a parlé à personne. (...) Il ne sait pas si Isabelle sait de quoi on va parler, mais Ben n'est au courant de rien. Les deux nommés disent qu'il ne savent pas de quoi il s'agit, et souhaiteraient comprendre. Marie raconte que ce jour là, elle a demandé à Phil de se mettre nu pour voir son sexe. Elle lui a montré le sien. Et puis il se se sont masturbés en se regardant. Elle voulait voir un garçon éjaculer. Isabelle dit que c'était juste de la curiosité, et qu'elle à déjà eu l'occasion avec un cousin. Ben dit à Phil que s'il n'a rien dit, c'était certainement une promesse faite à Marie, il ne lui en veut pas. Donc, Marie conclue qu'ils peuvent batifoler en couple sans complexe de se voir nus et que la présence de l'autre couple ne devrait pas les déranger. Isa et Ben acceptent. Après s'être déshabillés, ils vont dans la salle de bain. Les 2 filles choisissent la baignoire, les garçons ont donc la douche. Ils s'amusent un peu avec l'eau et s'embrassent. Phil sent un liquide chaud et s'aperçoit que Ben lui pisse dessus. Du coup, il fait pareil. Ils se mettent à rigoler et doivent en expliquer aux filles la raison. Au vu de l'histoire "julien", je ne doute pas que ce pipi partagé reviendra périodiquement. De retour se le lit, chaque couple se donne du plaisir. Quand c'est fini des 2 cotés, Isabelle trouve que les garçons savent se donner du plaisir et est contente d'avoir vu ça. Ben a lui observé les filles et trouve que c'est pas mal. Phil, lui n'a pas spécialement regardé. Après avoir dormi, le lendemain, ils font un tour dans la vile et revoient des défilés, autant le jour (a priori sur des bateaux) et le soir. 25 mars 2021 Le 2ème soir, de retour à l'hôtel, Philippe remercie tout le monde pour ce voyage. Le père de Marie trouve son discours touchant et Marie souhaite comme lui qu'ils restent unis pour la vie. Ils s'embrassent tous les quatre. Douche rapide ce soir puis tendresse amoureuse qui va crescendo chez les garçons. Les 3 filles trouveront qu'ils savent se donner du plaisir. Dernière visite de Venise, cette fois-ci depuis un bateau à moteur. Puis, retour en avion et utilisation de 2 taxis pour ramener tout le monde. Environ 3 jours après, Phil doit partir en classe de neige en Suisse. Là, Ben qui n'est pas du même lycée ne va pas suivre. Ils partent en train couchette. Normalement, pas de difficulté pour y dormir. S'ils ne dorment pas, ce n'est pas la faute du confort mais qu'ils sont trop excités au qu'au moins l'un du compartiment fout le bordel. Filles et garçons sont dans des compartiments distincts. Ce sera aussi le cas pour l'hébergement (normal avec des ados). Pour le ski, les moniteurs ont fait des groupes de niveau et Phil apprécie les séances. Par contre, dans la chambre à quatre, Phil s'entend bien avec Romain qu'il appréciait déjà, Pas de problème avec Justin qui est plus réservé, mais il est un peu inquiet dès le début d'être avec Emmanuel. Je 3ème soir, en discutant de fille Emmanuel se met à bander et Justin lui propose de se branler. C'est l'occasion pour tous de montrer leur "spaghetti" et de faire une branlette commune. 27 mars 2021 Durant le séjour en classe de neige, certains fêtent leur anniversaire. C'est le cas de Phil qui atteint ses 17 ans. A cette occasion, il y a un gros gâteau pour 60 personnes. La journée avait été belle et comme ils n'avaient pas de cours de ski, ils ont enchaîne les descentes (pour ça, il faut peu de monde sur les pistes et donc dans la queue des remontées). Le soir, Philippe est fatigué et se couche assez tôt en ayant mis un pyjama. Il s'endort vite et rêve, mais est réveillé par des rires. Il s'aperçoit alors qu'il a fait pipi au lit, mais aussi qu'un bol d'eau près de sa main gauche peut en être la cause. Emmanuel traite Philippe de pédé de service et se fout de lui parce qu'il a fait pipi. Romain arrive dans la chambre et traite Emmanuel de bouffon et de connard. Il estime que Phil est un gars sympa qui ne méritait pas ça (en plus pour son anniversaire). Petite discussion sur le fait que Phil serait pédé dixit son ami Gabriel qui est aux scouts. Marie a entendu les échanges et vient gifler Emmanuel qui se fait traiter de grosse merde. Une monitrice arrive et se fait expliquer les choses. Après une discussion ou Romain dit qu'il pense que Phil est homo, ce qui ne change rien pour lui. Marie dit que c'est un ami de longue date et dit ne pas être prête à oublier les reproches d'Emmanuel. Romain menace Emmanuel aussi et la monitrice décide de le changer de chambre. Malgré tout, Philippe se met à pleurer et Justin vient le consoler en lui disant qu'il est comme lui. En fait, Justin dit qu'il sentait Phil homo depuis quelques semaines. Ils continuent à discuter ensemble, y compris des scouts. Le monitrice revient avec Thibaut qui est de leur classe et va remplacer Emmanuel. Thibaut est sympa et trouve qu'Emmanuel est un con. Je ne sais pas s'il y avait des alèses sur les matelas, mais un truc, quand Emmanuel a changé de chambre aurait été de lui faire emmener le matelas de Phil, ça lui aurait foutu la honte. Ils se couchent, et Phil passe une nuit mouvementée durant laquelle il rêve de Benoît. Le lendemain, Phil a une entrevue avec la monitrice puis le prof de maths qui l'assurent de leur soutien. La fin des classes de neige se déroule sans problème. 30 mars 2021 Philippe vient de rentrer de sa classe de neige. Comme à l'aller, il a peu dormi dans le train couchette. Je trouve ça peu plausible vu qu'étant jeune, la seule fois où je n'avais pas ou très mal dormi dans un train, c'était lorsque j'avais fait l'accompagnateur de la classe d'école primaire de ma mère. C'était un trajet de nuit, mais pour économiser, elle avait réservé des place assises. Dans l'après midi, lors d'une promenade, je marchais les yeux souvent fermés et j'avais l'impression que le temps passait très lentement. Finalement, on m'avait ramené en taxi chez l'institutrice qui nous hébergeait et j'avais dormi de 15 heures au lendemain matin en ne me réveillant brièvement qu'une fois. Certains élèves de ma mère ont eu aussi des difficultés à tenir jusqu'au soir, si bien que lorsque l'autre institutrice a emmené sa classe dans notre ville, elle a réservé des couchettes. Ça a même donné lieu à un échange de phrase amusant avec quelqu'un qui occupait le compartiment précédemment libre : - Madame, je suis là depuis Milan. - Oui, mais moi, j'ai réservé depuis 3 semaines. Après un compte rendu de sa classe de neige, Philippe souhaite se coucher. Sa mère lui souhaite un bon anniversaire et lui dit qu'un cadeau l'attend dans sa chambre. Elle a repeint la chambre de Philippe dans la couleur qu'il demandait. Philippe apprécie ce cadeau. En fin d'après midi, il a la visite de Jean-Pierre accompagné d’Alex et de Romain. Romain a raconté ce qui est arrivé à Philippe. Il désapprouve l'attitude d'Emmanuel et en a parlé à Alex à son arrivée. Philippe craint surtout que toute l’école sache qu'il est homo et l'en fasse baver, ce qu'il craint de ne pas supporter. C'est à ce moment là que Benoît arrive, voit Philippe pleurer et vient le câliner. Il est rapidement informé de la situation. Finalement Philippe se sent soutenu, d'abord par Jean Pierre des scouts et par tous ceux qui sont venus, puis par sa famille en racontant plus tard l'épisode du bol d'eau. 01 avril 2021 Phil est rassuré par le soutien de sa famille. Après le repas, il va dans sa chambre rénovée, s'offre une branlette qui donne une éjaculation abondante après laquelle il peut bien dormir. Le surlendemain qui est un samedi, il va chez Benoît bien plus tôt que d'habitude et ils rattrapent leur retard en embrassades. Le soir, ils reprennent les activités avec pénétration anale avec préservatif par Ben, puis Phil qui fait de même. Ensuite, ils dorment dans les bras l'un de l'autre. A la réunion scout, Jean Pierre annonce ce qui s'est passé en classe de neige et la responsabilité de Gabriel. Les autres scouts désapprouvent son attitude et Jean Pierre annonce que du coup est exclus 2 mois et ne participera donc pas au camp en avril. La réunion se poursuit par une ballade en forêt et Phil revient chez lui satisfait de la journée. Il reste la crainte de problèmes à l'école. Lorsqu'il y arrive, il retrouve Marie, Isabelle et Romain. Mais Justin veut lui parler. Ils s'éloignent du groupe et se promettent leurs soutien et discrétion mutuels. Au cours de maths, le directeur annonce qu'Emmanuel a été exclus pour le semaine à cause de ce qui s'est passé en classe de neige et menace d'exclusion définitive, ceux qui, connaissant le problème le divulgueraient. Du coup, Phil et se amis sont rassurés. 03 avril 2021 Pendant quelques temps, Emmanuel ne fait plus parler de lui et présente même ses excuses à son retour. Néanmoins , Philippe à des doutes. C'est peu avant Pâques qu'au vestiaire de la gym, il traite Justin de « sale pédé » car il l'a regardé se changer. Philippe Romain et Thibaut l'attrapent avant qu'il frappe Justin. Du coup, lorsque le prof de gym arrive, Emmanuel reproche à Justin et à Phil d'être des pédés. Phil sort prévenir M. Martin qui emmène Emmanuel chez le directeur. Romain puis Thibaut prennent la parole en rappelant les propos du directeur à l'issue des classes de neige. Ils ne veulent pas que leurs camarades soient traités de pédés. Le professeur de gym les remercie et ajoute que s'il entend d'autres propos homophobes, ce sera l'exclusion. Philippe s'est mis à coté de Justin qui pleure. Il se rend compte que Justin s'est pissé dessus, ça le fout en rage et il se met à crier qu'il en a marre de faire insulter et que si j'étais homo, qu'il est un garçon comme les autres etc... Le professeur préfère annuler le cours de gym et demande à Philippe de s'occuper de Justin lorsque les autres seront partis. Après les cours, Marie et Romain accompagnent Philippe qui est désespéré chez lui. Il dit qu'il n'a plus qu'à ce pendre, ce qui inquiète sa mère qui appelle le médecin qui prescrit à Philippe un arrêt de travail jusqu'à la fin de la semaine. Le lendemain la mère reste avec Philippe qui a une séance de psy dans l'après midi. Ensuite, il a la visite de Justin avec sa mère qui viennent le remercier pour ce qu'il a fait hier, qui l'a emmené à s'exposer. Au passage, Justin aura fait son CO à sa mère qui se doutait un peu de son homosexualité. Philippe l'encourage de faire pareil avec son père. 06 avril 2021 Le soir Benoît téléphone à Phil et apprend ce qui s'est passé à l'école. Il est furieux. Il décide de passer le lendemain soir (jeudi). Phil constate que Ben tousse un peu. Ensuite, il y a un coup de fil de Justin qui avertit Philippe que son CO auprès de son père s'est bien passé. Il remercie Philippe encore une fois. Le samedi matin, la mère de Benoît annonce qu'il est malade (grippe) et ne sera pas au camp scout. Etant du sud de la France, je n'aurai pas pensé qu'il y ait encore des grippes en avril. Le jour du rendez-vous au local scout, la mère de Philippe attend un peu puis transporte 2 autres scouts à la gare. Ils partent en train et vont loger à la ferme où ils étaient vers noël. Les 2 passerelle qu'ils doivent installer ne sont pas des constructions artisanales avec du bois et de la ficelle. Il y a des chapes de béton qui ont été coulées sur lesquelles ils monteront 2 ponts solides et rigides. Ils travaillent pas équipe et ont déjà installé un pont et demie le premier jour. Il n'y aura que quelques heures de travail le lendemain. Pour le repas de midi, j'ai remarqué : "c’étaient des saucisses cuites sur les braises du feu de bois accompagnées de purée de pomme de terre et de compte de pomme". Compote peut être. Au retour, ils ont des douches chaudes et le soir, le petit fils des fermier, Mathieu 15 ans, souhaite participer à la construction du lendemain, ce qui est accepté. Au retour, Bruno annonce quelques réformes dans les troupes scouts qui emmèneront à constituer 2 groupes : jusqu'à 15 ans et à partir de 15 ans. Voila, toujours intéressante et riche en contenu cette histoire. Par 2 fois, j'avais presque fini le commentaire, mais un nouveau chapitre m'a emmené à repousser sa publication. Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 07-04-2021 (07-04-2021, 02:05 PM)bech link a écrit :20 mars 2021 Bonjour [member=27]bech[/member] ! Merci pour ton com ! Très beau résumé des suites depuis (du 20 mars au 6 avril). Je ne vais pas tout reprendre. Je vais aller à l'essentiel. Il y a très souvent dans un groupe un gars qui n’apprécie pas les gays et qui est un partie homophobe. Ici c'est Emmanuel. Par deux fois il s'en est pris à Phil. Pour Phil, ce n'est pas la première fois et ça commence à devenir très lourd pour lui. Tout ce qui s'est passé autour de sa personne lui font dire de chose qu'il ne pense pas forcément, mais qui sont le signe d'un malaise intérieur. Il a dit "qu'il n'avait plus qu'à aller se pendre" ce sont des paroles très fortes. Les attaques homophobes laissent des traces quoi qu'on en pense. Oui, il peut y avoir des grippes dans le "nord" (en Belgique) très cher ami. Nous avons de la neige depuis dimanche avec du gel nocturne. L'hiver n'est pas encore totalement fini bien que nous ayons eu des températures de 20°C il y a huit jour! Merci Bech de suivre le récit et de laisser un commentaire. Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 08-04-2021 Il était temps d’aller se coucher pour la dernière journée de ce camp qui m’avait apporté tant de choses. Chacun avait rejoint son sac de couchage dans la grange après être passé par la douche. Il n’y avait pas beaucoup de bruit en comparaison avec les autres soirs. C’était à mon avis l’annonce de la division de la troupe qui en était la cause. Vers minuit et demi, la plupart des scouts dormaient. Pour ma part j’avais la gaule, je pensais à Ben, il me manquait. J’avais alors entreprit une masturbation assez lascive. J’avais pu voir que je n’étais pas le seul, nous étions quatre ou cinq à nous donner du plaisir dans notre sac de couchage. Après avoir jouis, nous nous étions tous endormis et nous avions rejoint le pays des rêves ! Le dernier jour de travail au niveau des deux ponts avait débuté. On sentait bien que l’ambiance avait quelque peu changé. Nous allions être séparés après cette fabuleuse aventure. J’avais alors pris la parole devant tous les scouts présents. J’avais dit : Moi : « Oh, les gars ! Je sais que pour certains ça va être difficile après ce camp de se séparer. Je serai moi aussi très triste de quitter certains d’entre vous, car je vous apprécie et il y en a qui m’ont accueilli à bras ouverts. Mais nous vivons actuellement une grande aventure ensemble, nous participons à la construction de deux ponts ! Nous devons y attacher une grande importance, nous nous étions engagés à terminer le travail, alors « hardis les gars » allons jusqu’au bout et dans la bonne humeur ! Bru : Allez les scouts, vous avez entendu Phil, ce n’est pas le moment de se laisser aller ! Moi : Le pont, c’est un symbole très important, il représente le passage d’une berge à l’autre, tant ici sur le terrain que dans notre vie de scout ! C’est aussi le symbole du passage vers un âge plus mûr pour certains d’entre nous. Pour les plus jeunes, c’est aussi le symbole d’un avenir. Alors travaillons avec bon humeur et de toute façon, nous savons que nous nous retrouverons plus tard, dans d’autres circonstances ou même ailleurs ! J-P : Merci Phil, merci pour ton message d’espoir. Allez les gars, ne faiblissons pas, « hardis les gars ». Tous : Allons-y, go !!! » J’étais content d’avoir pu exprimer ce que je ressentais. Ce pont était pour moi tout un symbole, comme un passage obligé et bénéfique. Je savais que l’avenir allait être différent de ce présent et ce passé où j’avais souffert. C’était maintenant pour moi le changement tant espéré vers un destin librement choisi ! Durant cette journée nous avions terminé les deux ponts, en temps et en heures. Tous les scouts étaient ravis du travail accompli. Quelle source de fierté, quel bonheur ressenti à l’issue d’une chose accomplie avec cœur. Je pouvais voir sur chaque visage un sourire, un vrai sourire en communion avec tous les autres. Puis ce fut la venue des autorités communales, des responsables des Eaux et Forêts. Toutes les personnes présentes sur place étaient émerveillées devant le travail accompli. Nous avions tous été invités à prendre le verre de l’amitié dans la salle des fêtes de la commune. Nous avions, pour les grands, pu boire un verre de mousseux et pour les plus jeunes de la limonade ; bien sûr il y avait aussi des amuses bouches et tout le tralala ! A l’issue de cette mémorable journée nous avions regagné la ferme. Nous avions aussi été reçus comme des héros par le couple de fermier. Mathieu lui aussi était très fier d’avoir lui aussi mis sa pierre à l’édifice. C’était donc dans cette bon humeur ambiante que nous avions tous mangé, ensemble dans la grande salle de la ferme en compagnie de deux agents du service forestier ainsi qu’avec nos hôtes. Le repas avait été offert par les autorités de la commune. Nous étions tous fier d’avoir pu faire quelque chose ensemble pour le bien de la population locale ! Nous avions bien évidemment fini cette journée avec des chants, sous forme d’une grande veillée ! Avant d’aller nous coucher, les CP avaient été conviés à un petit conseil avec les chefs de la troupe. J’y avais été également convié en même temps que les SP et deux autres scouts. Nous étions alors entre anciens, si on peut dire. Puis Bruno avait pris la parole : Bru : « Voilà, vous êtes les grands de cette troupe et demain vous serez aussi les grands au niveau pionnier. Je vous souhaite à tous bon vent. Vous savez que vous pouvez toujours prendre contact avec moi si vous en avez l’envie ou le besoin. J-P : Pour ma part je serai avec vous pour la suite de cette grande aventure. Je serai toujours présent pour vous guider. Alors si vous avez le moindre problème, venez me voir. Bru : Ah oui, encore une chose, je veux remercier Phil ici présent pour son dévouement, son sens du devoir durant cette dernière journée. Ce que tu as dit aux scouts, c’était à moi à le leurs dire, mais tu en as pris l’initiative et ce n’était pas plus mal. Tu sais Phil tu as le sens des autres, le sens de la vie malgré tous les problèmes que tu as rencontré. Je te le dis personnellement, merci à toi et je suis certain que tu feras toi aussi un excellent meneur, un très bon chef de troupe ! » Tous les CP présents avaient applaudis. Bruno et Jean-Pierre s’étaient levés pour me faire une accolade en me félicitant pour mon intégration positive dans la troupe. C’était un moment très fort pour moi. J’étais enfin reconnu comme un scout à part entière et abstraction avait été faite de mon orientation sexuelle, comme si elle n’avait rien à voir avec mon engagement scout ! J’avais les larmes aux yeux, mais je me retenais. C’est Raphaël qui m’avait pris dans ses bras en me disant qu’il était fier de moi et très fier de m’avoir dans sa patrouille. Il n’en fallait pas plus pour que des larmes se mettent à couler sur mes joues, c’étaient des larmes de joie ! J’étais adulé, j’étais accepté, généreux et disponible envers les autres, j’avais pu affirmer mon caractère, je m’étais transformé, j’avais grandi en âme et en bonté, j’avais le sens des autres, le sens du bonheur partagé ! Ce n’était pas fini, en arrivant dans la grange, au moment où j’allais retrouver mon sac de couchage, tous les CP avaient demandé aux scouts de m’applaudir en leur disant que j’avais été le scout ayant obtenu le brevet du meilleur scout du camp. Je n’en revenais pas. Tous les scouts de ma patrouille m’avaient encerclé et me congratulaient. Je sentais plein d’amour et de bonté envers moi, je me disais que je n’en étais pas forcement digne, mais je me devais de l’accepter, l’accepter comme une revanche sur le passé, sur la vie, sur moi, … |