Récits érotiques - Slygame
GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Version imprimable

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Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 15-11-2020

Ah mais je ne critique pas, à chacun son trip, et tout le monde doit trouver son bonheur dans ton récit, perso j’adore absolument tes descriptions de looongs prélis et de caresses sur des zones du corps trop svt ignorées… Douce et lente torture, que Burydan s’interdit bien logiquement de précipiter, la promesse du plaisir en est une partie non-négligeable. Et je ne peux parler que de mon ‘appendice’, comme dit le lion fabuleux, mais srmt grâce à ça, après le passage par mon cerveau, le sang qu’il reçoit est blindé de dopamine  ಠ‿↼  Si tu fais l’amour comme tu l’écris… Smile

Je me dis qu’il y a l’expérience des échanges précédents avec son nouveau maître (et malheureusement, d’autres hommes), mais que Rhonin est sincère, il ajoute de l’initiative à ses gestes, sinon un certain enthousiasme. Et si ce ne devait pas encore être tout à fait le cas, bah… Si elles ne font pas l’essentiel d’une relation (qu’ils doivent encore définir et stabiliser), la complicité et la satisfaction au niveau sensualité y participent beaucoup, le garçon semble l’avoir compris, et qu’avant de potentiellement finir par complètement apprécier… Mais bon, en différentes proportions, ça vaut pour certains, ça. Notre ‘confort de vie’ passe par certaines concessions, à chacun ses motivations…  ¯\_(ツ)_/¯ 
Je partage assez les préférences de Rhonin quant aux positions les plus propices au plaisir, par contre, l’identification s’arrête à la perspective de la pratique quotidienne, même (très) bien fait euuuh… ⚆_⚆

Quoi que tu penses du couple Zilv+Rourke, tes persos leur ressemblent au moins vaguement, non ? (#MurmureSuavementSayYesDaddy Wink )

"Aaah, okayyy", ai-je crié après 10' à comprendre 'Père Hoo' et dix autres à googler l’expression que je ne connaissais pas, cool, c’est le petit bonus par rapport au récit érotique lambda Wink



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Sohaibe - 16-11-2020

Rhonin se fait baise nuit et jour pendant 2 jour il arrive a marche
Je pense il marche pas bien droit


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 16-11-2020

Bonjour à tous et aux autres.

Mon petit renard chéri, je n'ai absolument rien contre Zilv, c'est un très beau mec, une belle gueule bien virile, un très beau corps bien musclé, un joli morceau entre les jambes dont, apparemment, il sait très bien se servir et l'un des plus beaux culs que j'ai jamais vu. Et son côté mâle dominateur un brin bestial m'excite assez, j'avoue...

Rourke me pose plus de problème. Certes il est mignon, avec ses cheveux blonds et sa belle petite gueule, son petit corps fragile, etc... pas ma came, mais je peux comprendre qu'on craque pour lui... C'est juste que... enfin, je sais pas, moi ce qui me plaît c'est de faire l'amour avec un homme qui ressemble à un homme... alors que Rourke... dans les cinq ou six vidéos que j'ai vu de lui, il porte des bas, des dessous féminins... le genre sissy boy c'est pas mais alors pas du tout mon truc...

Quant au parallèle entre leur couple et celui de Burydan et Rhonin, ouais, un peu, le mâle hyper viril et dominant et le blondinet, fragile et soumis... même si, dans ma tête d'obsédé sexuel, je voyais un autre... je cale toujours sur Austin Young... version blond...

Quant au fait que je fasse l'amour comme je l'écris, je te montre quand tu veux... mais, en même temps, on ne peut raconter que ce qu'on connait, non ? Et je te plains mon chéri, si tu ne connais pas un plaisir quotidien dans les bras d'un garçon... je peux exceptionnellement te prêter mon blondinet, il a de la tendresse et de la fougue pour deux... voire même trois, en fait...


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 18-11-2020

Vrai que les bas mi-cuisse rayés rose et blanc de Rourke, ça le fait moyen, ok :o  Mais sa petite voix qui murmure ‘’Oh yes, Daddyyyyy’’…  :-*  :-*  :-*
Merci pour la prop’ de me prêter ton blondinet, mais ce n’est pas le pb, c’est moi qui calerais, surtout en mode Burydan, la looongue sodo quotidienne…  :o
Bref, bon. Ecris la traversée vers Inst’Agramm, avec l’épéiste qui tient les cheveux de Rhonin pdt qu’il vomit par-dessus la rambarde (ou quel que soit le terme)  ;D



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 24-11-2020

Bonjour à tous et aux autres.

Merci mon rô minet, correction effectuée...

Merci pour vos... euh, pardon, pour TON com mon renardeau... apparemment vous êtes les deux seuls lecteurs qu'il me reste...

OK, OK, OK, c'est le trip inceste qui te branche... je ne te voyais pas avec ce genre de perversion... avec plein d'autres, si, mais pas celle-là... le seul truc c'est que je ne sais pas ce qui te fait fantasmer, te retrouver à la place de Rourke et murmurer ''Yes daddy'' ou te retrouver avec un petit blondinet qui te murmure euh... non, ça marche pas dans ce sens...

Au dessus du bastingage mon chéri. Mais pas encore, Insta' Gramm se trouve toujours en Simeria... Donc pas besoin de prendre le bateau...

Tout de suite la suite... Bonne lecture...


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 24-11-2020

CHAPITRE XCVIII

''Et cur non''


Ce fut un long trajet de Ween'Doz à Inst'Agramm. Burydan et Rhonin voyageaient le jour et s’arrêtaient la nuit dans les villes et villages que traversait la longue route qui menait à la capitale du royaume de Faisse'Boucq. Ils logeaient dans une auberge ou, s'il n'y en avait pas, chez l'habitant contre quelques capokeis.

Comme il le lui avait promis, Burydan faisait l'amour à Rhonin toutes les nuits. Et parfois même s'arrêtait en plein chemin pour besogner son minet sur le revers d'un talus. Il avait envie de lui tout le temps. Il suffisait qu'il pose les yeux sur la jolie petite frimousse de son esclave pour que des idées, plus salaces les unes que les autres, lui viennent en tête... et plus bas aussi...

Rhonin se réveilla. C'était le plein milieu de la nuit et il était couché de tout son long sur le corps musclé de Burydan. Il était toujours étonné de l'envie de son maître de dormir avec lui couché sur son corps. Mais il ne s'en plaignait pas. Burydan était un matelas plutôt confortable, ferme et souple à la fois.

Son bel étalon avait refermé ses bras musclés sur lui, les mains posées sur ses petites fesses, et Rhonin adorait ce contact. Ces mains douces qui lui procuraient tellement de plaisir quand elles caressaient sa peau... Ces bras musclés dans lesquels il se sentait tellement en sécurité...

Selena laissait filtrer ses rayons entre les planches de volets. Rhonin releva la tête et  regarda son maître. Il était tellement beau. Son visage viril à la mâchoire carrée, son nez droit, ses lèvres bien ourlées qui étaient un véritable appel aux baisers, et ses yeux. Certes, ils étaient fermés là, mais Rhonin adorait les voir briller... ce petit brillement de luxure quand Burydan avait envie de lui... toutes les nuits... et dans la journée aussi... Et Rhonin devait bien s'avouer que faire l'amour avec son bel étalon était un plaisir sans cesse renouvelé... Il était tellement doux, tellement tendre, tellement attentionné... tellement tout, quoi...

Son corps le fascinait. Ses biceps durs comme la pierre, ses épaules larges et rondes, ses cuisses énormes, ses mollets puissants, ses abdos noueux, son dos charpenté, auquel il s'agrippait quand Burydan lui faisait l'amour de face, ses fesses musclées et bien rebondies, et ses pectoraux. Surtout ses pectoraux en fait... Rhonin ne savait pas pourquoi il était tellement fasciné par la poitrine de son maître, mais il ne pouvait s'empêcher de peloter comme un malade ses sublimes pecs... Et Burydan avait l'air d'adorer ça lui aussi...

Alors Rhonin aimait le sexe avec son maître, ça c'était clair... mais pas que...
Il aimait le regarder, l'écouter, l'entendre rire, le voir pensif, rêveur... Et il était bon avec lui, ne le tançant jamais, ne le battant jamais... certes, Rhonin était un esclave docile et obéissant, et faisait tout ce que lui ordonnait son maître, mais il savait que certains auraient pris n'importe quel prétexte pour le frapper... Burydan n'était pas comme ça... même quand il faisait une erreur et qu’il craignait de se faire corriger, Burydan souriait, lui caressait la joue et disait ''Ce n'est pas grave, bébé...''.

Encore que... si, en fait, Burydan avait pris un prétexte pour le corriger. Rhonin était à genoux en train de sucer avec délectation la grosse queue de son maître, lui arrachant des gémissements rauques, et il se masturbait en même temps. Burydan l'avait soudain repoussé et dit :

- Tu te branles esclave ?
- Euh... oui maître...
- T'ai-je ordonné de te branler ?
- Pardon maître, mais c'est tellement excitant de vous...
- Ça n'a rien à voir, le coupa Burydan, j'ordonne, et tu obéis, si je n'ordonne pas, tu ne fais rien... ta bite est à moi... tu es à moi... je vais devoir te punir...

Rhonin pâlit.

- Oh maître, s'il vous plaît, non...

Burydan s'assit sur le lit.

- Tu mérites la fessée. Allonge toi sur mes cuisses...
- Oh non, pitié maître...
- Silence ! Obéis esclave !

Rhonin, au bord des larmes, se coucha sur les cuisses de Burydan. Une première tape lui arracha un petit couinement. Mais Rhonin trouva cette fessée... étrange. Certains de ses clients lui avaient déjà donné la fessée, et son pauvre petit cul s'en souvenait encore, mais celle que lui donnait Burydan était... différente. Les coups étaient sonores et claquaient bien, mais ne le meurtrissaient pas outre mesure. Ne savait-il pas donner la fessée ? Ou le faisait-il exprès ? Une sorte de jeu de domination douce ?

Et Rhonin comprit que c'était ça quand, après quelques nouvelles claques, il sentit les mains de son maître caresser doucement ses fesses. Après avoir caresser un long moment son petit cul, Burydan le jeta sur le lit et lui fit longuement l'amour. Et, étrangement, Rhonin trouva ça excitant, en fait, cette fessée. Très excitant même. Et, de temps à autre, il approchait de Burydan en disant :

- Maître, j'ai été un vilain garçon, je mérite la fessée...

Burydan souriait et le jeu recommençait.

Rhonin regardait toujours Burydan, et se demanda s'il n’était pas en train de tomber amoureux de son maître...

''Non, se morigéna-t-il. Tu n'es que son esclave... son esclave sexuel... il aime se servir de ton corps pour prendre du plaisir... rien, de plus... et le jour où tu ne l'amuseras plus, il te revendra à un marchand d'esclaves... tu n'es que ça, un objet, un jouet, une marchandise, un morceau de viande... alors profite du moment... ça risque de ne pas durer... Donne lui du plaisir et prends en avec lui, et advienne que pourra''

Rhonin reposa sa tête sur la poitrine de Burydan, une larme coula sur sa joue, et il se rendormit, le cœur serré.

Burydan se réveilla. Son petit blond était toujours couché sur lui, sa tête sur sa poitrine. Burydan avait les bras autour de lui et les mains posées sur ses jolies petites fesses. Sa peau était d'une douceur indicible. Il eut envie de caresser son petit corps mais se retint. Il ne voulait pas réveiller Rhonin. Ils avaient fait l'amour avec passion et Burydan avait épuisé de plaisir son esclave, jusqu'à ce qu'il le supplie de le faire jouir. Il fallait que son blondinet se repose.

Burydan aimait tout chez son minet. Ses beaux cheveux dorés, sa belle petite frimousse, plus enfantine mais pas encore adulte, ses lèvres roses qui étaient un appel aux baisers, ses grands yeux bleus, brillant d'un petit feu quand il avait envie de faire l'amour, luisant de plaisir quand ils faisaient l'amour, et hallucinés quand il jouissait. Ses gémissements et ses cris, en particulier l’ultime, ce petit cri d'agonie quand il était fauché par l'orgasme.

Son petit cul, tout rond, tout lisse et tout à lui, rien qu'à lui. Il adorait le pénétrer, lui arracher un long feulement et sombrer dans la chaleur de son antre. C'était doux, serré et brûlant. Et Burydan adorait ça, sentir la chaleur du ventre de Rhonin tout autour de sa queue.

Sa belle bite aussi. Bandée à fond, son gland rose replet et joufflu décalotté et luisant. Burydan adorait la caresser, l'embrasser, la lécher et la sucer. Sentir ce beau morceau de chair palpiter dans sa bouche et son beau fruit mûr obstruer sa trachée. Entendre Rhonin pousser un petit couinement quand il le prenait en gorge profonde et sentir ses mains caresser ses cheveux.

Et cette façon qu'avait son petit minet de s'abandonner complètement à ses assauts. Ses soupirs, ses gémissements, ses cris entrecoupés de ''oh maître'', ''oh oui maître'', ''oh encore maître''... et cette façon de dire ''maître''...

Mais il n'aimait pas que ça... il adorait le voir à ses côtés, le sentir à ses côtés. Sa voix douce, ses grands yeux écarquillés quand Burydan lui apprenait quelque chose, son sourire, son rire espiègle, sa douceur quand, après l'orgasme, ils se laissaient aller à la tendresse et aux câlins.

Burydan aimait vraiment tout chez son esclave... Son esclave... n'était-il pas un peu plus que ça ? Certes il aimait son obéissance et sa docilité, ça l'excitait même, cette assurance de pouvoir lui faire ou lui faire faire n'importe quoi, même des choses viles, humiliantes, dégradantes ou dégoûtantes. Il savait que Rhonin aurait obéi. Il ne le ferait jamais, évidemment... mais il obéirait. Non, Burydan ne ferait jamais ça à son blondinet... parce que... parce que...

Burydan se demanda s'il n'était pas en train de tomber amoureux de son petit minet.

''Non, se dit-il, reprends toi. Ce n'est que ton jouet. Pas de sentiments. Plus jamais de sentiments. Rappelle-toi : Darren, Martouf, Raven... trois garçons que tu as aimé et qui t'ont été arraché ou qui t'ont fuit... Utilise le, martèle le, démonte le, déglingue le, baise lui le cul et la bouche mais pas de sentiments !''

Le baiser, le démonter, le déglinguer ? Non. Lui faire l'amour. Encore et encore et encore. Pas de sentiments, soit, mais du plaisir... du plaisir partagé... parce que ça concourrait au sien et que... ben, c'était Rhonin quoi...

Burydan raffermit un peu sa prise sur son minet et se rendormit.




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - gaetanbg - 25-11-2020

salut Moloch ,
j'avais pris beaucoup de retard et je viens de le rattrapper . ton récit est toujours aussi captivant et bien écrit .
bises


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 25-11-2020

Comme une sorte de jeu de rôle tacite, celui de domination/soumission n’est que le prétexte pour faire l’amour aussi souvent que l’un ou l’autre l’initie, si en plus ils sont assez synchro…  Smile

Bah, pq les sentiments de Rhonin n’évolueraient-ils pas ? Qu’est-ce qui fait l’alchimie des relations ? Parfois c’est l’amitié qui en est la base, dans d’autres cas, l’attraction physique qui passe un niveau, ou simplement l’envie 'charnelle' de l’autre… Dans des proportions p-ê différentes, il peuvent chacun déjà cocher les deux dernières options  Wink  Après, c’est mieux si les sentiments sont réciproqués, mais il n’y a pas forcément de loi d’échange équitable en amour, on peut être heureux d’être amoureux, mm sans retour absolu, je me dis…

Et pourtant, s’ils ont une teinte légèrement différente, leurs sentiments se rejoignent à une conclusion qu’ils se refusent tous les deux à envisager, Rhonin pcq il est désormais trop désabusé pour oser espérer une réévaluation de son 'statut', Burydan pour la malédiction qu’il imagine liée à l’amour qu’il (s’) avouerait ouvertement, et c’est un peu dommage… Dialoguez, les mecs, m***e !  :-\



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Tonton Tim - 29-11-2020

Salut à tous,

Et moi aussi j’avais accumulé un certain retard que je viens de combler.
Je ne suis certes pas aussi doué que le renardeau pour commenter et j’avoue que j’aime aussi lire ses commentaires .
En ce qui concerne le plan à 3 avec le Renardeau... qui s’annonce. Je ne sais pas si je serais disponible pour participer ni si ma participation serait acceptée... je me contenterais bien de regarder... n’ayant plus ni l’endurance ni la souplesse requise pour participer activement à de telles joutes.
Par contre pour ce qui est des long préliminaires, je pourrais peut-être contribuer concrètement à préparer les corps et les esprit par un délicieux massage tantrique.

Enfin tout cela, quand on pourra à nouveau varier le menu des plaisirs sensuels avec des partenaires plus nombreux .

Ayons donc une petite pensée pour ceux qui n’ont pas sous la main le garçon de leur rêves ou leur amour de longue date pour partager les plaisirs quotidiens, hebdomadaire ou mensuels ( tout dépend de l’âge, de la longueur de la relation et des besoins sexuels)

Tonton Tim


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 30-11-2020

Bonjour à tous et aux autres.

Merci pour vos coms les zamis.

Merci mon rô minet, correction effectuée.

Bon retour parmi nous mon petit serpent.

Peut-on être heureux d'être amoureux ? Je ne suis pas sûr mon renardeau. Un temps, à la rigueur, mais ça peut devenir extrêmement frustrant et même toxique. Tant que tu n'as pas assouvi ton désir, même si le fantasme est toujours bien mieux que la réalité, c'est difficile de passer à autre chose. Et ça te prive de voir des opportunités.

Du moins je pense. Personnellement, étant totalement irrésistible, je n'ai jamais eu ce genre de problème...  :Smile

Et c'est vrai que Rhonin et Burydan sont tous les deux enlisés dans un rôle qu'ils ses sont eux-mêmes imposé. L'esclave soumis et obéissant, qui, comme en Inde, ne pourra changer de ''caste'' qu'à sa prochaine réincarnation, et le maître, s'interdisant toute forme de sentiment, sachant que tous les garçons qu'il a aimé lui ont été arraché...

Mais tu sais que je suis fleur bleue au fond, alors...

Mon cher tonton

- Dis, depuis quand on recrute chez les tontons ?
- C'est le Mexicain, à la fin de sa vie, il s'occupait du reclassement des anciens légionnaires...
- Ah, si c'est une oeuvre...

Pour le massage tantrique, vois avec le petit renard s'il est partant.

Si tu n'es pas dispo, ne t'inquiète pas, j'ai prévu un pote qui filmera...

Tout de suite la suite... et un peu de mytho...




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 30-11-2020

MYTHOLOGIE UTOPIENNE 17

Petit précis de mythologie utopienne. dix-septième partie.


Angelina. (1/3)



Déesse de l'amour.

Angelina était la fille... eh bien on ne sait pas trop en fait... elle apparut un jour, sortant de l'eau entièrement nue. Belle comme le péché, des fleurs poussant sous ses pas...

Les Heures, les déesses des saisons, la virent et s'approchèrent d'elle.

- Bonjour, dit Printemps, qui es-tu ?
- Je suis Angelina, déesse de l'amour...
- Que tu es belle... dit Automne.
- C'est vrai ? minauda Angelina.

Elle le savait mais adorait qu'on le lui dise.

- Oh oui, renchérit Été. Il faut que l'on t'amène sur l'Olympe pour te présenter aux autres dieux...
- Ah, il y en  d'autre ?
- Évidemment...
- Très bien, allons-y alors...
- Euh, tu ne peux pas y aller nue...
- Pourquoi ? Ne suis-je pas bien faite ?
- Si... justement...

Elles habillèrent donc Angelina et crevèrent de jalousie quand elles virent qu'elle était aussi belle habillée que nue.

Lorsqu'elle arriva sur l'Olympe il y eut deux salles, deux ambiances.

Du côté de déesses, ce fut du style :

- Oh elle est trop belle... c'te pute !

Du coté des dieux ce fut :

- Ahouuuuuuuuuuuu !

Genre le loup de Tex Avery, yeux exorbités et langues pendantes.

- Épouse moi, dit Pattone
- Non, pas ce psychopathe, dit Idon
- Oui, épouse nous, renchérit Poss.
- Vous êtes déjà mariés dit Hodin. Et c'est moi qu'elle épousera...
- Je te rappelle que tu es mon mari, dit Zia.
- Oh quelle plaie !
- ?!
- Je veux dire quel plaisir d'être ton mari, mon sucre d'orge...

Bref, toutes les déesses la détestaient, tous les dieux voulaient la... enfin, vous voyez quoi...

Mais Zia avait une petite idée derrière la tête.

- En tant que déesse du mariage, c'est moi qui vais choisir qui Angelina va épouser... Ce sera... mon cher fils...

Pattone se redressa fièrement...

- … Kagutsuchi, le forgeron.

Celui-ci, qui pensait n'avoir aucune chance avec une telle beauté, en tomba de son trône...

Angelina, voyant le dieu, tordit le nez. Il faut dire que Kagutsuchi n'avait rien pour lui. Il était hirsute, hideux, les jambes dans des attelles, la barbe roussie et sentait la suie et la sueur.

Il s'approcha d’Angelina :

- Je ne suis pas beau, ne peux pas danser à cause de mes jambes, et je préfère la compagnie des cyclopes et des hécatonchires que de celle des autres dieux. Mais je te promets d'être un bon époux

Les noces furent célébrées et, en effet, Kagutsuchi se montra un bon époux... du moins, jusqu'à un certain point...

Il faut dire qu'Angelina n'aimait pas son mari. Elle, la déesse de l'amour, se retrouvant avec un dieu laid, infirme et avec le charisme d'une méduse...

Elle tomba très vite sous le charme de Pattone, le viril dieu de la guerre. Il l'amenait dans son char survoler les champs de bataille et ils s'embrassaient, bercés par les doux murmures des râles des blessés agonisants. Tous les dieux le savaient sauf, évidemment, le principal intéressé, le pauvre Kagutsuchi, qui couvrait pourtant son épouse de cadeaux somptueux.

Hélios, l’aurige de Shagma, le prit en pitié. Il voyait bien que tous les autres dieux se moquaient de lui. Il dévoila donc le pot aux roses au forgeron.

- Je ne te crois pas, dit Kagutsuchi. Je sais que je ne suis pas un premier prix de beauté, mais elle ne me ferait jamais ça...
- Je suis désolé mon ami, mais je les ai surpris plus d'une fois... ils se retrouvent quand tu pars dans l'une de tes forges... la plupart du temps dans votre lit conjugal...

Kagutsuchi était blême. Il décida d'en avoir le cœur net. Il prépara un piège sur son lit, fait de filins magiques qui se déclencheraient si le poids sur le lit dépassait celui de sa douce épouse, et dit :

- Chérie, je pars pour l'Et'Na (une de ses forges sur une île volcanique) pour quelques jours. Tu me manques déjà...

Angelina lui fit un sourire. Dés que son mari fut hors de vue, elle appela Pattone Celui-ci arriva. Ils s'enlacèrent, se mirent nus et se couchèrent sur le lit. Aussitôt des dizaines de filins se refermèrent sur eux en formant un filet inextricable. Et plus les deux amants se débattaient, plus les filins se resserraient.

Kagutsuchi, qui avait seulement fait semblant de partir, revint et appela les autres dieux pour qu'ils se moquent de sa femme adultère et du grand dieu de la guerre, réduits à l'état de saucisson... Et les dieux, en effet, éclatèrent de rire et on en fit des gorges chaudes pour un ou deux millénaires...

Kagutsuchi libéra les deux amants mais répudia son épouse. Angelina s'en moquait. Elle était enfin libre de pouvoir butiner de fleur en fleur, gardant toujours Pattone comme camarade de jeu.




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 30-11-2020

CHAPITRE XCIX

''Denique''

Après de longues journées de chevauchée, les dieux soient loués, entrecoupées de folles nuits de passion et de plaisir, Burydan et Rhonin arrivèrent aux portes d'Inst'Agramm. Du haut d'une colline, la cité ne ressemblait en rien à celle de Ween'Doz. Finies les longues et larges rues se coupant à angle droit, finis les quartiers colorés et bien délimités, Inst'Agramm était un réseau de routes, rues et ruelles qui serpentaient en un enchevêtrement inextricable.

Burydan et son esclave franchirent les hautes portes du côté sud, se frayant péniblement un chemin entre les chariots, les cavaliers et les piétons. Ils quittèrent les rues trop fréquentées et cherchèrent une auberge.

Ils en trouvèrent une avec une écurie attenante. Un palefrenier s'approcha d'eux. Burydan se demanda si on choisissait les palefreniers de auberges sur leur dégaine. Parce que, comme tous les autres, il était long, mince, dégingandé, roux avec de la paille plein les cheveux et le visage couvert de taches de rousseur. Puis il se rappela Raven, si différent, si beau... où était-il à présent ? Que faisait-il ? Avait-il fondé le foyer qu'il désirait tant ? Songeard et marmiteux, Burydan regarda son petit minet qui lui souriait et lui contre-sourit.

- Bonjour m'sieur, vous allez gîter à l'auberge ?
- Oui da, et je veux bien que tu t'occupes de nos chevaux et surtout que tu en prennes soin, dit Burydan en lui jetant un capokei.
- Oh, comme si c’était les miens, dit le palefrenier en happant la pièce au vol.
- C'est quoi ton nom ?
- Zigzag messire.

Burydan et Rhonin entrèrent dans l'auberge. Un homme grand aux épaules larges s'approcha d'eux. Un immense sourire barrait sa face et il dit d'une voix forte :

- Bienvenus voyageurs. Bienvenus au ''Lion Silencieux'', je suis Fab, l'alberguier de céans.
- Eh bien salutations maître Fab. Je voudrais une chambre avec salle d'eau et commodités attenantes, si tu as, évidemment...
- J'ai. Mais elle coûte deux fois plus chère qu'une chambre classique.
- Ça me va très bien.
- Et pour ce drôlissou tant mignon, une autre chambre ?
- Non, il dormira avec moi...
- Ah, je vois... mais, monsieur, vous avez vu le panonceau, ''Qui dort dîne''.
- J'ai bien vu. Et tu rajouteras aux dîners deux petits-déjeuners et deux déjeuners par jour.
- Ah, voilà un client comme je les aime. Combien de temps allez-vous rester ?
- Je ne sais pas encore...
- Ah... monsieur verrait-il une offense si je lui demandais une avance sur sa note ?
- Aucune offense. Voilà trois simeris, est-ce suffisant ?
- Oh la, pour sûr que c'est suffisant... la grand merci à vous, monsieur...
- Je t'en prie, appelle moi Burydan...
- Et bien la grand merci à toi, Burydan... Isabeau... Isabeau !
- Oui maître ?
- Ah, Isabeau, mène ces messieurs à la chambre du quatrième...
- Bien maître...
- Laisse, Isabeau, nous allons monter nos bagages nous mêmes...
- Oh, merci beaucoup messire...

Isabeau les précéda dans le viret. Balancements exagérés de ses hanches et œillades assassines, battements de cils et moues aguicheuses. Mais Burydan remarqua qu'elle semblait plus intéressée par Rhonin que par lui. ''C'est normal, se dit-il, il est tellement trognon...''

Grande chambre, un grand lit, une grande commode, de grandes fenêtres qui donnaient sur le potager.

- La salle d'eau est ici, monsieur, et les commodités sur le palier, face à la porte... Monsieur veut-il que l'on mette un petit lit d'appoint pour... pour...
- Mon page, dit Burydan. Non merci, nous dormirons dans le même lit.
- Ah, dit Isabeau avec un petite note de dépit dans la voix. Monsieur a-t-il besoin d'autre chose ?
- Oui, un pichet d'eau fraîche, un pichet de picrate premier choix et deux gobelets.

Isabeau lui fit une petite révérence et revint quelques minutes plus tard avec un grand plateau. Elle déposa le tout sur la petite table de la chambre, fit un sourire à Burydan et un autre, encore plus grand à Rhonin, et partit après une petite révérence.

Burydan sourit en regardant Rhonin qui, apparemment, n'avait pas remarqué que la mignote le trouvait à son goût.

Rhonin aida son maître à ranger ses affaires.

- Non, laissent celles-ci sur le lit, elles sont sales.

Affaires rangées, Burydan s'approcha de son minet et l'enlaça. Il lui caressa la joue tendrement.

- Ainsi je ne suis plus votre esclave mais votre page ?
- Tu es toujours mon petit esclave, bébé. Mon petit esclave sexuel, surtout. Mais il n'est pas habituel que les maîtres dorment avec leurs esclaves, aussi mignons soient-ils. Alors qu'avec un page...
- Pensez-vous qu'ils croient que nous ne faisons que dormir ?
- J'en doute, bébé. Mais je te préfère avec moi que dans les chambrettes que l'on réserve aux esclaves, crasseuses, avec une paillasse moisie pleine de puces et de punaises.
- Beurk... la grand merci à vous, maître.
- C'est que je prends soin de mes affaires...

Au mot ''affaires'' Rhonin baissa la tête. Burydan lui mit deux doigts sous le menton et lui fit relever les yeux

- Surtout quand elles ont les plus beaux yeux bleus de la Création et qu'elles sont mignonnes à croquer...

Rhonin lui fit un petit sourire. Burydan lui piqua un petit poutoune sur ses belles lèvres.

- J'ai... j'ai envie de vous, maître... dit Rhonin en rosissant.
- Et j'ai envie de toi, bébé.

Rhonin sourit, passa ses bras autour du cou de Burydan, se mit sur la pointe des pieds et s'approcha pour un baiser qui les mènerait vers d'autres délices, mais son beau mâle le retint par les hanches.

- Mais d'abord, blondinet, nous avons tous les deux besoin d'un bon bain et de faire quelques emplettes. Mais ne t'inquiète pas, ton joli petit cul ne perd rien pour attendre.

Ils descendirent dans la grande salle.

- Alors, elle est pas belle ma chambre ? demanda Fab.
- Elle est parfaite. Dis moi, Fab, y-t-il une succursale de Grinn'Gotts dans le coin ?
- Il y en a cinq à Inst'Agramm.
- Où est la plus proche ?
- Prends à dextre en sortant et ce sera la... un... deux... trois... troisième à ta senestre.
- Merci. Et, y a-t-il des bains près d'ici ?
- Des bains ? Comment l'entends-tu ?
- Eh bien un endroit où on peut se laver...
- Ah, des étuves tu veux dire... cela dépend... tu as des étuves publiques dans tous les quartiers de la ville, mais l'eau y est tiédasse à cette heure, et d'une propreté douteuse. Il y a aussi les étuves privées. Certes, un peu plus chères que les publiques, mais l'eau y est chaude à toute heure et propre. De plus, tu peux avoir une jolie estuvière qui peut t'aider à te laver et même un peu plus pour quelques capokeis...

Il sourit puis regarda Rhonin.

- Du moins, reprit-il, si tu as appétit à ce genre d'ensorceleuses...
- Et où se trouvent les étuves privées les plus proches ?
- ''Les étuves de la mère Pomm''... juste au-dessus de Grinn'Gotts.
- La grand merci à toi, Fab...
- De rien. Le dîner est servi à partit de sept heures...
- D'accord, à tout à l'heure. Ah, et au fait, as-tu une lavandière à ton service ?
- Non, pas une, mais trois.
- Parfait, j'ai laissé des vêtements sur mon lit. Si tu pouvais me les faire laver et repasser et rajouter cela sur ma note.
- Aucun problème.

Burydan et Rhonin sortirent. Burydan retira un peu d'astrium à la banque et le maître et son esclave entrèrent dans ''les étuves de la mère Pomm''.



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - fablelionsilencieux - 01-12-2020

« Bienvenus au ''Lion Silencieux'', je suis Fab, l'alberguier de céans. »

Décidément, me voilà l’un des gargotier d'Inst'Agramm, asteur !!!  :o

On me met à toutes les sauces, il y a peu, mon rôle était situé dans un train. On voit que le renard qui me sert d’agent artistique touche 10% de mes gages (plus quelques privautés en nature, le coquin !) Wink Wink


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 03-12-2020

Ce que j’aime bien dans le panthéon grec – et dans le tien – c’est l’humanité des dieux, ils ont les mêmes travers que les humains, comme dans leurs réactions à la présentation de la nouvelle Smile

Les correspondances entre les villes et les systèmes d’exploitation ou applis presque homonymes sont amusantes, Ween’Doz est structurée, alors qu’Inst’Agramm est un lacis où rien n’est droit, comme on passe d’un profil à un autre via un comm’ Smile
Zigzag ? Un zèbre dans une écurie ? Pourquoi pas, après tout…
Tiens, les meilleures chambres sont à chaque fois tout en haut, c’est pour laisse le temps aux clients d’observer le déhanchement de l’employé.e et leur donner l’idée de services tarifés supplémentaires ? Il semble assez compromis que Burydan y ait recours désormais, il est trop croc de son minet ! A moins qu’il lui offre un jour du bon temps avec un autre jeune garçon en cadeau d’anniv’, sauf que je ne l’imagine pas bcp plus partageur que voyeur :o
La Mère Pomm, encore une allusion qui me passe au-dessus de la tête, mon côté Drax…



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 05-12-2020

Bonjour à tous et aux autres.

Merci pour vos coms les zamis.

Merci mon rô minet, j'ai rajouté la virgule  Wink et vu que je viens de t'intégrer à mon récit, je veux, moi aussi, des privautés en nature...

Mon renardeau chéri, pour être pragmatique, si les meilleures chambres sont dans les plus hauts étages c'est pour éviter les bruits de la salle.

Quant à savoir si Burydan va partager son blondinet... un maître à la libido débridée... un petit esclave docile et obéissant... un auteur pervers...  cocktail détonnant...

Pour la ''Mère Pomm'' aucune référence particulière, je cherchais un nom et mon blondinet préparait une apple pie...

Hier c'était le black friday... donc deux chapitres et un peu de mythologie.