Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) (/showthread.php?tid=150) |
Re : Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) - Lange128 - 12-08-2022 134 Les deux soleils étaient éblouissants malgré les visières des combinaisons obscurcies au maximum ; il était difficile de distinguer les obstacles sur le sol brunâtre, ceux-ci étaient signalés en vert sur un affichage tête haute et Natacha les évitait aisément. Re : Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) - bech - 12-08-2022 Ça me rappelle que pour les marches sur la lune, ils choisissaient la date de manière à ce qu'il y ait un soleil levant dans la zone d'alunissage. Ça permettait de bien voir le relief grâce aux ombres. D'ailleurs, en regardant la lune au télescope, c'est dans la zone jour/nuit qu'on voit le plus de détails. Un système de 2 étoiles, ce n'est pas rare, mais pour les orbites des planètes, soit les étoiles sont proches et ça peut faire des orbites assez rondes, soit elle sont suffisamment éloignées et il y a des possibilités d'orbites en 8. Re : Re : Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) - Lange128 - 12-08-2022 (12-08-2022, 07:57 PM)bech link a écrit :Ça me rappelle que pour les marches sur la lune, ils choisissaient la date de manière à ce qu'il y ait un soleil levant dans la zone d'alunissage. Ça permettait de bien voir le relief grâce aux ombres. Merci [member=27]bech[/member] pour ces précisions. La planète Tatooine de Star Wars a aussi deux soleils, Tatoo I et II. Je n’ai pas pensé à tous ces détails, la technique a cependant évolué dans mon histoire depuis les vols Apollo. Ce sera un mélange de techniques réelles, comme l’affichage tête haute, et de choses totalement irréalistes et irréalisables. J’avais lu un livre qui expliquait de manière scientifique que l’envoi de vaisseaux spatiaux dans l’espace pour des vols proches de la vitesse de la lumière serait impossible avec les techniques actuelles et même avec des techniques qui pourraient être développées dans l’état actuel de nos connaissances. Il y avait des questions d’énergie, de coûts, et finalement de temps qui ne s’écoulerait pas de la même manière sur le vaisseau et sur la Terre. J’ajouterais aussi l’inutilité de faire de telles explorations et je ne sais pas si je trouverais une justification à ces explorations dans mon récit. Re : Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) - Philou0033 - 13-08-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Maël est équipé et le sas est en dépressurisation. Le voilà qui sort et qu'il descend le long de l'échelle pour enfin fouler le sol de cette planète. Il rejoint Natacha qui est assise au volant de le jeep d'exploration. Échange humoristique entre les deux explorateurs. (J'ai pu sourire en imaginant ce moment amusant!) Oui tout est programmé par l'IA, mais Natacha est quand même aux commandes, elle ne peut cependant pas faire ce qu'elle veut elle doit suivre un itinéraire préétabli! Merci Daniel pour ces suites! Très bon week-end! Je t'embrasse! Philou Re : Re : Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) - Lange128 - 13-08-2022 (13-08-2022, 10:51 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ce commentaire. C’est exact, ils sont étroitement surveillés par l’IA et aussi par les autres membres de l’équipage qui suivent certainement leur progression grâce à des caméras placées à l’avant de la jeep et sur leurs combinaisons. Ils ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent, en sera-t-il toujours ainsi ? Je te souhaite un très bon week-end et t’embrasse. Daniel Re : Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) - Lange128 - 13-08-2022 134 / 12.08.2022 Les deux soleils étaient éblouissants malgré les visières des combinaisons obscurcies au maximum ; il était difficile de distinguer les obstacles sur le sol brunâtre, ceux-ci étaient signalés en vert sur un affichage tête haute et Natacha les évitait aisément. 135 / 13.08.2022 La jeep arriva rapidement à son but : le bas d’une falaise haute de deux kilomètres, où se trouvait l’entrée d’une grotte ; Maël avait déjà vu de nombreuses photos de cet endroit, il fut quand même impressionné par la paroi de rochers qui le surmontait. Re : Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) - bech - 13-08-2022 (12-08-2022, 08:18 PM)Lange128 link a écrit :J’avais lu un livre qui expliquait de manière scientifique que l’envoi de vaisseaux spatiaux dans l’espace pour des vols proches de la vitesse de la lumière serait impossible avec les techniques actuelles et même avec des techniques qui pourraient être développées dans l’état actuel de nos connaissances. Il y avait des questions d’énergie, de coûts, et finalement de temps qui ne s’écoulerait pas de la même manière sur le vaisseau et sur la Terre. Au niveau des véhicules terrestres, le poids d'un plein de carburant ne représente pas plus de 7 % du total pour une voiture ou une moto avec le conducteur dessus. Que le réservoir soit plein ou presque vide, les performances du véhicule au démarrage ou en côte changeront peu. Pour un avion, j'avais demandé à un voisin d'Airbus Industries, le poids d'un plein de carburant représente 30 % du total de celui de l'avion. Ce surpoids va bien sûr entraîner une surconsommation au décollage, mais sans que ce soit encore catastrophique. Pour une fusée, 98 % de la masse au décollage sont constitués par le carburant, les réservoirs et les gros moteurs qui vont pousser les 2 % de charge utile à lettre sur orbite. Au décollage, la poussée sert surtout à accélérer le carburant et ses réservoirs qui permettra d'accélérer l'ensemble encore plus. Pour décoller depuis la terre avec une propulsion chimique, on est à la limite du possible. C'est déjà une bonne prouesse que SpaceX soit arrivé à faire des lanceurs à 2 étages en gardant du carburant dans le 1[sup]er[/sup] étage pour le récupérer alors que pendant longtemps, il en fallait trois. On serait sur Mars ou sur Mercure, avec une gravité presque 3 fois moindre qu'ici, pour mettre un engin sur orbite, le rapport masse utile / masse totale serait certainement amélioré dans un facteur supérieur à 10. Lors du débarquement sur la lune, avec une gravité 7 fois moindre qu'ici, il n'a pas fallu des réservoirs énormes au LEM pour le ralentir afin de se poser en douceur, puis pour en faire redécoller une partie et rejoindre la capsule Apollo. À l'opposé, on vivrait sur Jupiter avec 2,5 fois la gravité terrestre, l'aéronautique serait très coûteuse en énergie et l'astronautique irréalisable avec nos moyens actuels. Pour moi, la propulsion spatiale est le seul domaine où l'emploi de l'énergie nucléaire se justifie. Et en construisant des fusées plus légères pour la même charge utile, on a besoin de moins d'énergie au décollage. J'ai calculé la relation entre distance et durée pour un vaisseau spatial qui accélérerait de 1g durant la première moitié de son voyage et ralentirait d'autant durant la deuxième moitié. distance = 18,3 x jours[sup]2[/sup] (la distance étant en million de kilomètres) ou encore durée = racine_carrée (distance / 18,3) toujours avec la distance en millions de kilomètres et la durée en jour. Tant qu'on reste dans le système solaire, ça permet des voyages aller de quelques jours : Code : Lune : 3 heures 1/2 Je ne sais pas ce que ça représente en quantité de combustible nucléaire à transporter pour aller aux confins du système solaire et en revenir en un peu plus d'un mois. Mais pour approcher la vitesse de la lumière, ralentir, puis refaire le trajet dans l'autre sens de la même manière, il faudra au minimum 4 ans de propulsion. Et comme tu le dis, il y aura aussi le problème de la durée du voyage etc... Donc, tant qu'on reste dans notre système solaire, on peut s'y déplacer assez rapidement si on dispose d'assez d'énergie. Pour les voyages interstellaires et intergalactiques, une possibilité est évoquée dans le récit de julmer (L'odyssée cosmique de deux ados). Dans ce récit, la civilisation pléiadienne est beaucoup plus avancée que la civilisation terrienne. Déjà, elle tire son énergie du vide (pratique pour ne pas avoir à la transporter) et maîtrise les déplacements instantanés dans l'espace et les transmissions holographiques instantanées en ayant recours à la 6[sup]e[/sup] dimension. Mais c'est aussi une civilisation très avancée sur le plan moral, éthique et spirituel et c'est cette évolution spirituelle qui leur a permit de maîtriser les possibilités de la 6[sup]e[/sup] dimension. Je pense que c'est un point de vue intéressant. Notre civilisation terrienne est basée sur les sciences de la matière. Tant qu'on veut se déplacer dans notre système solaire, avec suffisamment d'énergie, on pourra le faire assez vite. Mais pour rejoindre d'autres étoiles et à plus forte raison des galaxie, avec la possibilité d'interagir avec ceux qui sont restés sur terre, voire de revenir, la vitesse de la lumière est beaucoup trop lente. Énormément lente ! Je pense que pour envisager sérieusement les voyages interstellaires et au delà, il faudra avoir atteint un niveau de connaissance du tout, bien supérieur à celui que nous laisse entrevoir les seules sciences de la matière. Re : Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) - Lange128 - 13-08-2022 Merci [member=27]bech[/member] pour ces précisions, si j’écrivais un récit de SF plus élaboré je pourrais t’engager comme conseiller scientifique. Merci également du temps que tu investis pour nous informer. Dans ce récit, je vais rester superficiel concernant les techniques utilisées. J’ai déjà plusieurs idées pour la suite, mais je ne sais pas si cela restera cohérent ou si cela partira dans tous les sens. Je m’en tiens toujours à une phrase par jour, avec parfois quelques jours d’avance. La création d’un univers n’est pas si simple, il faut penser à beaucoup de choses. J’ai acheté le livre d’un auteur de SF qui donne des conseils, mais je ne l’ai pas relu pour écrire ce récit. Je ne désire cependant pas citer le nom de cet auteur qui est homophobe, je ne le savais pas en achetant ce livre et d'autres. Re : Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) - Lange128 - 14-08-2022 135 La jeep arriva rapidement à son but : le bas d’une falaise haute de deux kilomètres, où se trouvait l’entrée d’une grotte ; Maël avait déjà vu de nombreuses photos de cet endroit, il fut quand même impressionné par la paroi de rochers qui le surmontait. 136 « Voila, Monsieur, dit Natacha, vous êtes arrivé. — Vous pouvez m’attendre ? demanda Maël. — Oui, mais n’oublie pas que nos réserves d’oxygène ne sont pas inépuisables. — Ma combinaison me le rappellera. À plus tard, Natacha. — À plus tard, Maël. » Re : Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) - Lange128 - 15-08-2022 137 Maël descendit du véhicule et entra dans la grotte, haute d’une dizaine de mètres ; le début fut facile : il pouvait se diriger grâce à sa lampe frontale et l’affichage signalait les obstacles ; il ne remarqua ni de stalagmites, ni de stalactites, présentes dans la grotte où il s’était entraîné sur la Terre avec un spéléologue avant la mission. Re : Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) - Lange128 - 16-08-2022 138 Un robot avait déjà exploré cette grotte, mais il n’avait pas pu aller jusqu’au fond ; Maël avait regardé des simulations en 3D et il trouva rapidement le boyau étroit situé à un mètre du sol, il n’eut aucun problème à y entrer en montant sur un siège pliant qu’il avait emmené avec lui. Re : Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) - Lange128 - 17-08-2022 139 Il rampa sur une dizaine de mètres. La combinaison était d’une matière très légère, mais très solide, elle ne risquait pas de se déchirer ; Maël était essoufflé à la fin du boyau lorsqu’il put se relever, il attendit quelques instants avant de continuer. Re : Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) - Lange128 - 18-08-2022 140 Soudain, il entendit la voix monocorde et sans âme de l’IA, alors qu’une lumière rouge s’affichait dans un coin de sa visière : « Alarme ! Je répète : alarme ! » Re : Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) - Lange128 - 19-08-2022 141 L’IA ajouta aussitôt : « Pas de Réseau ! Je répète : Pas de Réseau ! ». Maël n’avait pas été averti, mais c’était logique : si les informations ne passaient pas de l’intérieur de la structure insondable vers l’extérieur, elles ne pouvaient pas prendre le chemin inverse ; il eut un instant de panique car c’était la première fois de sa vie qu’il n’était pas connecté au Réseau. Re : Une journée sur Kepler-16 b (SF, défi : une phrase par jour) - bech - 19-08-2022 Finalement, ce n'était pas bien grave comme alerte. Au siècle passé, ou même en 2001, on ne s'en serait pas spécialement soucié. Mais bon, en 2101, alors qu'ils doivent être au moins à la 8G, et certainement bien au delà ... Maël peut éventuellement revenir un peu en arrière pour annoncer le problème, mais de toutes façon, même 150 ans auparavant (selon la loi français en vigueur de 1907 à 1974), il aurait été majeur. Donc, il doit se débrouiller comme un grand. |