Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) (/showthread.php?tid=145) |
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 06-01-2023 CHAPITRE 137 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « Camps scientifique Nordien provisoire sur la banquise. » Le thermomètre annonce moins cinquante degrés quand le professeur Lambert sort de l’igloo qui lui sert d’appartement, il frictionne fermement ses épaules avant de se diriger vers la tente réfectoire pour prendre son petit déjeuner. C’est un homme imposant d’un mètre quatre-vingt pour quatre-vingt-dix kilos, tout en muscle à force de manœuvré les terrières qui prélèvent les carottes de glaces, carottes qu’ils étudient ensuite pour en connaitre plus sur le climat des siècles, voir des millénaires passés. Le réchauffement climatique et la fonte drastique de la banquise n’est pas qu’une invention venant de ceux qui prêchent toujours les plus grandes catastrophes, mais bien une réalité qu’il a sous les yeux. C’est déjà sa cinquième expédition en ce lieu et force a été de constater pour lui comme pour ses collègues, que la fonte de la banquise est bien une réalité, environ une quarantaine de mètres chaque année depuis qu’il vient ici pour l’étudier. Les dernières analyses des récentes carottes démontrent qu’ils ont atteint largement le permafrost et que maintenant ils doivent faire preuve de prudences en les manipulant, certains virus voir certaines bactéries pourraient refaire surface dans un monde devenu bien trop fragile pour s’en protéger naturellement. Pour preuves les dernières pandémies ayant causer de graves dommages, depuis lors toutes les mesures possible et imaginables sont dorénavant prises pour éviter le renouvellement de ce genre de risques. - Patrick, bien dormi ? D’entendre son prénom le fait sortir de ses pensées, souriant maintenant en reconnaissant son collègue et ami d’enfance, le visage souriant également et tourner vers lui en lui montrant une place sur le banc à ses côtés. Bruno Mercelin et le contraire de Patrick niveau aspect physique, plus petit et tout maigrelet, étant pourtant d’une résistance au froids exceptionnel, ce que d'ailleurs beaucoup n’ont jamais pu expliquer. D’un geste ample de la main, Patrick salut tous ceux déjà présent sous le barnum et vient s’assoir près de son ami, lui donnant un petit coup d’épaule qui malgré qu’il se soit retenu, manque d’envoyer bouler Bruno qui proteste. - Un jour tu vas me casser quelque chose avec ton éternelle plaisanterie. - Plus de trente ans que tu radotes et tu es toujours entier il me semble ? - Grrr ! Le petit déjeuné est avalé en silence, ce n’est qu’une fois sortis du réfectoire que Bruno reprend la parole. - Anne se porte bien ? la naissance est toujours pour dans quelques mois ? - Oui tout va bien, à part qu’elle se sent fatiguer. - Normal aussi, Carole était pareil à sept mois de grossesse. Tu sais ce que ce sera ? - Un fils ! Hi ! Hi ! Bruno s’arrête, curieux d’entendre rire son ami. - Qu’est-ce qu’il y a de si drôle. - D’après Anne, il n’y avait pas d’erreurs à avoir sur l’échographie. - Elle a dû voir qu’il était monté comme son père ! Ha ! Ha ! Patrick fronce son regard, se demandant ce qu’a voulu dire son ami. - Je dois comprendre quoi ? Bruno prend un air innocent en reprenant sa marche. - Rien du tout, c’était juste un constat. Les personnes qu’ils croisent s’amusent comme à leur habitude à les entendre se chamailler sans cesse, sachant très bien jusqu’à quel degré va leur amitié toujours sans failles. Ce n’est qu’au briefing que les choses changent et que du train-train quotidien, soudainement cela devienne une vraie fièvre d’agitation. Tout commence par une vue satellite de leur position, quand un technicien les alerte sur ce qui pour lui représente une anomalie suffisante pour qu’il l’exprime à haute voix. Il juxtapose la photographie avec celle de l’année précédente, la règle qu’il tient en main fait le tour d’une tâche sombre à l’intérieur du permafrost. - Ce que je vous montre la date de plus ou moins un bon million d’année. - Qu’est-ce donc ? - Je ne saurais encore le dire, il va me falloir des clichés plus centrer sur cette tâche, mais déjà ce qu’elle m’apprend est suffisant pour attirer mon attention et du coup la vôtre. Bruno et Patrick se regardent avec les yeux brillants de curiosité soudaine, connaissant le degré de connaissance de chaque membre de l’équipe, il ne fait nul doute qu’il faille donner toute l’attention requise aux observations de cet homme réputer expert dans sa partie. - Qui a-t-il à nous dire sur le sujet ? cela pourrait être n’importe quoi à cette profondeur, une masse minérale ou autre qui se reflète en transparence. - Cela aurait pu mais pas avec une forme aussi parfaite, déjà ce que je vois ressemble à un hexagone de largement plus d’une centaine de mètre de long sur plus d'une vingtaine de mètre par face, bien trop parfait pour être d’origine naturel. Une exclamation collective retentie quand tous comprennent l’importance de l’information, mais surtout ce qu’elle signifierait au cas où elle serait validée après des examens plus pousser. Tous les regards se tournent ensuite vers Patrick qui est le responsable de l’expédition, attendant ce qu’il a à en dire et c’est après un long moment de silence pour rassembler ses idées, qu’il donne ses instructions. - Pour le moment nous allons continuer comme prévu à notre agenda, je vais demander qu’on nous envoie des experts pour ce qui sort de notre mission et surtout de nos spécialités. Pour l’instant je vous demanderais de garder le secret, pas un mot ne doit sortir de cette expédition vers qui que ce soit, famille, amis, médias ou autre, c’est bien compris ? alors faites passer le message à tout le personnel. - À quoi penses-tu pour prendre des précautions aussi draconiennes. - À rien de spécial, juste que je ne veux pas qu’on m’accuse plus tard d’avoir été négligeant et d’avoir laissé fuiter quelque chose d’important. - Tu penses toi aussi que ce pourrait être d’origine extra-terrestre ? - Nos carottent non pas atteints encore cette profondeur et démontre déjà l’existence de cette glace depuis près d’un million d’années, crois-tu qu’à cette époque une civilisation ait existé pour construire un tel engin ? et d’ailleurs à quoi pouvait-il servir ? Le technicien étant justement en train de modéliser en 3D ce que pourrait être cette chose non identifiée enfuie dans les glaces éternelles, Patrick tique sur le croquis qui ressort sur l’écran. C’est un hexagone parfait ! Etrange tout de même, peut-on en connaitre sa substance minérale ? Le technicien met en œuvre un logiciel spécifique en se raccordant au satellite dont il vient de prendre la main, profitant en cela qu’il survole encore la zone. Étrangement cette fois encore toutes les données spectrométriques passent au rouge, l’étonnement du technicien renforce son idée première sur la question. - Qu’est-ce que cela signifie ? - Que ce que nous pourrions facilement appeler la coque, serait faite à première vue d’un alliage encore inconnu sur terre. L’importance de l’information fait frémir Patrick qui connait maintenant l’action prioritaire qu’il lui reste à engager, quittant la pièce pour se rendre à son bureau et prendre son téléphone satellite, pour ensuite appeler la seule personne qu’il connait ayant l’autorité nécessaire à prendre cette affaire en mains. ***/*** « Cabinet du secrétariat royal des sciences et technologies nouvelles. » Comment !! Vous êtes sûr que cela ne soit pas une plaisanterie !! RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 06-01-2023 Les "carottes", cher Laurent, ne semblent pas encore bien cuites, surtout vu leur forme parfaitement hexagonales comme des cellules sur les cadres de ruches ou les ocelles des charmantes et très courageuses habitantes. Au fait, combien de faces hexagonales va-t-on trouver: 12? 16? 72? Prenons donc, comme base, un icosaèdre et ce sera donc bien suffisant dans un premier temps. On verra ensuite s'il existe une trappe d'entrée-sortie au bidule puis des cellules de stases et des gens qui font encore un grand dodo. Je conseille donc de préparer un p'tit déj' bien musclé car les occupants doivent avoir un sacré appétit depuis qu'ils sont là-dedans. Il y a de quoi entamer sérieusement les réserves alimentaires de la base polaire : il va falloir prévoir d'aller rapidos à la pêche aux moules ou à d'autres espèces pour nourrir ces voyageurs en surnombre! Et aussi faire venir un représentant officiel du Cabinet royal des Sciences et technologies pour un mot d'accueil : ça se fait, ces choses-là entre gens bien élevés...D'autant que Sa Majesté Thomas aura conservé son joli costume à broderies d'or sur fond de velours cramoisi. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 09-01-2023 CHAPITRE 138 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite » Patrick comprend très bien l’incrédulité de la personne à l’autre bout du fil, se prenant même à en sourire rien qu’à se l’imaginer. - Pour l’instant je ne peux accréditer plus une version qu’une autre, juste qu’il apparait scientifiquement impossible qu’une forme aussi parfaite puisse exister telle qu'elle naturellement. - Ce serait donc quelque chose créer par quelqu’un, un peu comme les immenses statues retrouvées datant de si loin qu’on se demande encore comment cela a pu être possible de leur donnée forme humaine. - Sauf qu’elles n’étaient que sous une couche de sable, pas comme ici à l’origine enfuie sous plusieurs centaines de mètres de permafrost. - Hum… je comprends bien le motif de votre appel, j’irai en parler à qui de droit quand j’aurais reçu un dossier me permettant de me faire une idée et surtout d’argumenter. - Vous l’aurez d’ici ce soir monsieur. - Bien alors !! Inutile de vous dire que le secret absolu sur toute cette affaire est essentiel, vous l’aurez bien compris de vous-même. - J’ai déjà donné les consignes dans ce sens monsieur. - Bien !! J’attends donc votre rapport avant de mener une quelconque autre action… mais… Patrick sent bien l’hésitation du secrétaire d’état. - Oui monsieur… - Je vous connais depuis des années et j’admire votre intelligence reconnue sur toute la planète, j’aimerais avoir votre ressenti à chaud sur cet objet et cela même si cela s’avère une erreur d’appréciation. - Plusieurs constats pousseraient naturellement vers une origine extra-terrestre, le relever spectrométrique ne reconnaissant pas l’alliage de minéraux constituant le revêtement de surface de cette forme géométrique. - Je vois… Je vous recontacte bientôt professeur et surtout pour l’instant pas de vagues hein ! je compte sur vous. -Bien monsieur. - Au revoir professeur. - Au revoir monsieur. Patrick raccroche, le ton de voix de son interlocuteur lui résonne encore dans l’oreille et il ne serait pas étonnant que les fameuses nouvelles aillent plus vite que prévues, s’attendant même à une visite militaire avant la fin de la journée ne serait-ce déjà pour sécuriser le site. ***/*** « Deux mois plus tard. » Patrick observe le travail acharner de ceux chargés de libérer de sa gangue de glace ce qu’ils se plaisent avec ses collègues à nommer le vaisseau extra-terrestre. Au rythme ou ils vont, il leurs faudra bien encore deux autres mois avant qu’une étude plus poussée de l’objet ne soit possible. Pourtant déjà un nombre considérable d’informations le concernant commence à s’empiler dans un dossier classer dès les premières heures en secret défense. Des brouilleurs ont été installé pour que les téléphones satellites ne puissent plus ni émettre, ni recevoir d’appels, montrant bien l’immense intérêt à garder le secret vis-à-vis des autres royaumes et sans doute aussi afin de préserver les populations d’une peur panique qui inévitablement succèderait à l’annonce de son existence. ***/*** « Deux nouveaux mois plus tard. » Patrick termine de lire la lettre envoyer par son épouse, triste de n’être pas autoriser à la rejoindre pour voir de visu leur fils Marc né depuis peu et c’est en tenant une photo du nourrisson serrer contre son cœur, qu’il rejoint ses amis tout excités de voir les énormes excavatrices être hélitreuillées une fois terminer la libération de l’engin qui maintenant apparait sous leurs yeux, magnifique œuvre scintillante venant de l’espace. D’autres spécialistes sont venus gonflés les effectifs du site, avec trois fois plus de militaires qui surveillent autant l’engin que les personnes qui sont autorisées à s’en approcher. Un autre régiment beaucoup plus important encore en effectif ceinture le camp à deux kilomètres du site, le but étant qu’il y ait le moins de monde possible à être tenu au courant de la découverte. Dans l’immense barnum servant à l’usage des scientifiques, plusieurs groupes travaillent chacun à sa spécialité, Patrick se sentant particulièrement inutile alors qu’il doit se contenter de poursuivre ce pour quoi il était venu avec son équipe. Il comprend bien que la raison principale n’est rien de moins que d’éviter qu’ils repartent et que du coup quelques informations finissent par s’échappées de par une parole dite sans forcement se rendre compte de sa portée. Pourtant étant dans le même espace, il entend beaucoup de choses qui une fois la nuit venue et allonger sur son lit, lui donnent à réfléchir, mais aussi des sueurs froides au fur et à mesure que ses premières impressions se transforment en certitudes. Qu’est-ce donc cette chose et surtout de quand date-t-elle, d’où vient-elle et qu’elle est son utilité, son esprit s’échauffe à trouver des réponses alors qu’il aimerait trouver le sommeil. Le bilan actuel montre un corps creux, n’ayant apparemment aucune ouverture visible et à la structure résistant à tout ce que la technologie moderne connait comme moyen pour traverser un blindage quel qu’il soit. Rien n’y fait malgré les diverses tentatives, la coque externe ne montrant pas la moindre rayure devant tous les moyens mis en œuvre pour la percée, faisant rugir de rage les spécialistes désespérant d’en venir à bout. ***/*** « Encore deux mois plus tard. » Patrick se remet à peine de la peur panique qui a pris tout le camp quelques jours plus tôt, quand de l’intérieur de l’engin des sons bizarres se font depuis régulièrement entendre, comme si l’acharnement à tenter d’y pénétrer avait déclenché un quelconque dispositif de sécurité. Patrick est avec le reste de son équipe dans la zone réservée qu’ils ont sous le barnum, ayant terminer depuis plusieurs semaines ce pour quoi ils étaient là et se contentant depuis à essayer de comprendre ce à quoi les autres spécialistes font faces. Eux aussi cherchent à comprendre la raison d’être de cet hexagone inconnu, le fait qu’il y ait quelque chose à l’intérieur et une fois la terreur passée, les surprends tous au plus haut point. En effet cela voudrait dire que depuis au moins un million d’année ou l’engin s’est retrouvé prit dans les glaces, un mécanisme a survécu, voir même a été programmé pour reprendre vie et que ce soit justement au moment ou ils cherchent à en percer les secrets, lui apparait logique après un minimum de réflexion. Maintenant dans quel but, voilà la question qu’ils se posent tous, tandis que de nouveaux puissants moyens militaires arrivent pour le cas d’un danger potentiel à cette activité soudaine. - Tu crois que cela va s’ouvrir tout seul pour nous attaquer ? - Pourquoi nous attaquer ? Ce n’est que nous humains qui nous imaginons qu’une première rencontre avec l’inconnu signifierait assurément la guerre. - Les précautions sont quand même à minima de mises. - Parce que tu crois que cela servirait à quelque chose ? une civilisation quelle qu’elle soit capable de venir sur notre planète, doit être suffisamment avancée pour ne pas craindre un armement qui doit leur sembler préhistorique. De plus ce serait étonnant qu’il y ait quelque chose d’organique à l’intérieur, je pense plutôt à des automatismes qui pour une raison encore inconnue ce sont remis à fonctionner. - Ils ont peut-être des moyens de stopper le vieillissement, comme dans nos films de science-fiction ! Hi ! Hi ! Patrick se tourne avec amusement vers Bruno, ce dernier toujours près à avancer des idées de gamins, loin, très loin de l’intelligence qui est la sienne, mais juste pour soulager la galerie du stresse qu’il ressent venant de tous ses collègues. - Tu penses à quoi ? - La cryogénisation par exemple, sans doute pour cela qu’ils ont été s’enterré dans les glaces éternelles et du coup ce qu’on entend n’est rien de moins que le système de congélation qui se remet en route ! Hi ! Hi ! Patrick va pour le rabrouer gentiment, quand il perçoit du coin de l’œil l’agitation de quelques autres confrères qui semblent soudainement s’intéresser aux paroles de son ami comme s’il avait découvert le graal qu’ils cherchaient désespérément eux même. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 09-01-2023 Si cryogénisation il y eut, les bruits bizarres seraient plutôt la "décongélation" qui se mettrait à fonctionner (Nous sommes certainement pas mal d'entre nous à connaître une chansonnette où il est question d'un déclic métallique mettant en fonction à minuit, place de la république, un utile appareil d'un usage fort ancien...Est-ce un cas semblable ici? Si oui, attention pour les heures à venir! ) RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 11-01-2023 CHAPITRE 139 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite » « Neuvième mois depuis la découverte en antarctique. » Une maquette représentant l’intérieur de l’engin trône en plein milieu du barnum, de nouvelles structures y étant rajouter régulièrement au fur et à mesure que les diverses sondes plaquées sur sa coque apportent de nouveau renseignement sur sa constitution interne. Cela fait maintenant plusieurs semaines qu’ils ont cessé d’essayer de créer une ouverture, s’étant finalement rendu compte qu’à moins d’utiliser la puissance nucléaire et encore cela reste à voir, rien ne peut venir à bout de cet alliage qui reste de façon troublante intacte. Les enregistreurs de sons apportent chaque jour qui passe leurs lots de nouveaux bruits à tenter d’interpréter, ces bruits venant principalement d’un endroit très précis en plein centre de l’hexagone. Beaucoup des scientifiques travaillant dessus depuis maintenant presque trois mois commencent à ne plus croire à un vaisseau spatial échouer, mais plutôt à une espèce de conteneur, ne trouvant ni hublots, ni tuyères d’échappements de moteurs ou quoique ce soit pouvant leurs faire penser que ce pourrait être un moyen quelconque de vision ou de motricité. Ils en sont tous là à désespérer d’en connaitre plus un jour, quand quelque chose d’inhabituel se produit au milieu de la nuit alors que le camp est endormi. Une plaque d’alliage s’enfonce et coulisse sur quelques centimètres, laissant s’échapper de l’engin une sorte de sonde hexagonale elle aussi, qui tourne sur elle-même le temps sans doute de trouver un quelconque repère avant de se diriger sans aucun bruit vers l’un des igloos servant d’appartements aux scientifiques des premiers jours. Ceux arriver plus tard ayant reçus des constructions préfabriquées que l’équipe du professeur Lambert a préféré ignorer, en restant là où ils avaient leurs habitudes. L’engin stoppe devant les premiers igloos, semblant chercher quelque chose ou quelqu’un en particulier, puis reprend sa route en entrant dans celui de Patrick. Ce dernier ronfle doucement maintenant qu’il n’est plus assailli par les responsabilités, il ne se rend donc pas compte de l’intrusion, ni de cette lueur légèrement violette qui le scanne de la tête aux pieds. Une fine aiguille sort ensuite de la sonde et vient en douceur s’enfoncer dans la boite crânienne du scientifique, elle reste ainsi quelques secondes avant de se rétracter dans la sonde qui une fois chose faite reprend le chemin du retour, le panneau se refermant silencieusement derrière elle. ***/*** « À l’intérieur du vaisseau alien. » La sonde vient reprendre sa place dans une sorte de niche située sur le côté d’une machinerie semblant bien complexe pour un profane, cette dernière se met alors en route pour analyser les données qu’elle contient et commencer le séquençage ADN collecté dans la boite crânienne du professeur. D’autres machines interagissent à leurs tours, l’une d’elle s’occupant de préparer un mélange spécifique de nutriment qui si retrouve alors injecter dans la cellule de couvage ou le fœtus presque à terme gesticule des bras et des jambes. Une autre approche un bras robotiser muni d’instruments chirurgicaux et injecte à un endroit précis du cerveau de l’enfant ce qui pendant le dernier mois de sa conception rajoutera quelques segments d’ADN à une chaine déjà composer de beaucoup plus d’éléments qu’un simple humain. Ces derniers tirés de celui du scientifique donneront les spécificités nécessaires au futur souverain pour qu’il s’adapte naturellement à son nouvel environnement. ***/*** « Quelques semaines plus tard. » Patrick sort de son igloo en s’étirant, ce dernier quoique confortable n’en est pas moins très bas de plafond et ce qui convient plutôt bien à son ami Bruno, reste pour lui une vraie torture pour son dos. Le remue-ménage devant lui attire son attention, quelque chose se passe qu’il n’aurait pas été mis au courant, aussi c’est avec curiosité qu’il se dirige vers les véhicules autour desquels s’affairent nombre de militaires. Il aperçoit un lieutenant d’avec lequel il s’est lié d’amitié depuis son arriver et se dirige naturellement vers lui pour connaitre le motif de toute cette agitation. - Que se passe-t-il ce matin ? L’homme surpris se retourne pour sourire en reconnaissant Patrick. - Ah c’est vous professeur, vous disiez ? D’un ample mouvement de bras, Patrick embrasse toute la zone en activité. - Du nouveau pour s’agiter autant dès le matin ? - Nous réduisons les effectifs. - Tient donc et y a-t-il une raison à cela ? - Il semblerait que notre présence commence à poser questions, aussi nous nous replions en prenant avec nous ceux des scientifiques qui n’ont plus à rester. - Pourquoi donc n’ai-je pas été prévenu ? - Je me suis posé la question et la réponse m’a surpris quand le capitaine a répondu que vous et vos collègues n’étiez pas sur la liste. Quelqu’un vous offre des vacances supplémentaires on dirait bien ! Hi ! Hi ! L’étonnement peut se lire à livre ouvert sur les traits de visage de Patrick, ce qui semble amuser grandement son nouvel ami. - Je reste aussi donc d’un autre côté cela m’a fait plaisir que vous restiez également, pourquoi ai-je l’impression que cela vous ennui ? - Je pensais pouvoir enfin voir mon fils. - Je comprends, mais de toute façon là où ils vont sera encore loin de leurs familles respectives pour l’instant, nous avons ordre de les emmenés au centre de recherche officiel le plus proche. - Pourquoi ils ne nous fusillent pas tout simplement s’ils veulent à ce point garder le secret ? La grimace du lieutenant fait frémir Patrick qui un instant se voit déjà devant le peloton d’exécution. - Aurais-je dit quelque chose que d’autres auraient déjà envisagés ? - En effet, mais cette rumeur n’a pas lieu d’être rassurez-vous, pourtant l’idée a été amené par quelques-uns de ceux qui partent. Bien… Je dois y aller, à bientôt professeur. Patrick le laisse partir en comprenant seulement à l’instant que le jeune lieutenant s’est moqué de lui, aussi ne voulant pas perdre à si bon compte, il le rappelle. - Eh lieutenant !! Se dernier se retourne avec encore le sourire aux lèvres du tour qu’il vient de lui jouer. - Oui professeur ? Patrick pointe du doigt plusieurs de ceux qui partent. Au cas ou, je fais du quarante-cinq, ce serait dommage de gâcher ! Hi ! Hi ! ***/*** « À l’intérieur de la cellule de couvage. » Quelques soubresauts sporadiques venant du bébé montrent à quel point il se retrouve connecté avec cet humain qui d’ici pas longtemps aura un rôle essentiel à jouer pour une période importante de sa vie future. La quasi-totalité des nutriments spécifiques à sa nature royal ont été ingéré et digéré, lui laissant maintenant une étrange sensation de vide désagréable qu’il ne devra heureusement pour lui plus supporter bien longtemps. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 11-01-2023 Ouin,ouin....un nouveau nourrisson va montrer le bout de son nez qu'il doit avoir retroussé mais fort joli comme il sied à un p'tit prince. Un pot de gelée royale, 37,5 cl d'hydromel devraient déjà bien boucher un trou de son petit estomac. On ne devrait pas utiliser de forceps ni recourir à une césarienne pour "l'éclosion" du poupon. De quel pays sera-t-il donc citoyen : de Norvège? Suède? Danemark? Royaume-Uni de Grande Bretagne? Pays-Bas? Belgique? Espagne? Grand Duché du Luxembourg? Liechtenstein? Monaco? Andorre (où il y a moins d'impôts...!)? ...Cité du Vatican? Maroc? Jordanie? Arabie Saoudite? Émirats arabes unis? Bahreïn? Oman? Bouthan? Sultanat de Bruneï? Laos? Thaïlande? Cambodge? Japon? Samoa? Tonga? Il y a le choix des monarchies! Au fait, j'espère qu'il aura un petit costume bien fourré en peau de zébi car les nuits, même d'été austral, sont fraîches et ce serait dommage qu'il s'enrhumât dès sa naissance le bout'chou! RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 13-01-2023 CHAPITRE 140 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite » Le programme du vaisseau alien pour la mise au monde du bébé se poursuit normalement durant encore quelques jours, quand soudainement un fait imprévu déclenche une alarme interne. En effet dans un dernier souffle plus profond que les autres, le cœur du bébé s’arrête soudainement durant plusieurs minutes standard. Un robot-doc sort alors rapidement d’une niche pour s’avancer vers la cellule de couvage où se trouve le fœtus quasiment à terme, plusieurs de ses bras articulés se déploient alors avec dans chacun de quoi répondre à quelque problème de santé que ce soit. Il s’apprête à lui faire une injection pour faire repartir le cœur quand ce dernier se remet à battre de lui-même, suspendant aussitôt le geste du robot-doc qui reçoit en temps réel les fichiers diagnostiques venant des multiples appareils intégrés dans la cellule. Un temps mort se fait alors quand certaines données venant principalement du cortex cérébral, ne cadrent plus vraiment avec celles relevées juste avant l’arrêt cardiaque. Une recherche poussée dans les banques de données du bord n’apporte aucune réponse, un fichier est alors créé relatant l’incident sans qu’il ne donne suite à des recherches plus poussées faute de personnel scientifique pour prendre la relève sur les automatismes du vaisseau. Pourtant le changement n’est pas des moindre et aurait inquiété n’importe quel neurologue un tant soit peu curieux, l’activité cérébral du nourrisson montrant bien le changement de personnalité soudain de ce dernier et le rejet sans fioritures d’une part importante de son ADN, remodelant entièrement ce que sera l’enfant une fois adulte. ***/*** « Un matin comme les autres. » Patrick termine ses ablutions quand son meilleur ami arrive dans la pièce en frappant de toutes ses forces sur la porte des toilettes, ce qui comme de bien entendu ne manque pas de surprendre Patrick qui proteste avec vigueur et amusement. - Qu’est-ce que c’est… Tu sais pourtant que je suis bien trop timide pour accepter qu’on vienne me torcher le cul !! - Beurk !! T’en a des idées !! Un bruit de chasse d’eau et de verrou qui s’ouvre, laissant apparaitre ensuite Patrick qui termine de resserrer sa ceinture. L’odeur qui sort soudainement des toilettes fait plisser le nez de Bruno, tandis que son ami en le voyant se retourne pour respirer l’’air d’un grand coup satisfait. - Tu ne trouves pas que ça sent bon ? Le regard que lui lance son copain le fait sourire, malgré qu’il se demande toujours quelle mouche le pique à venir frapper de cette façon, précisément là où une certaine tranquillité serait de mise. - Qu’y a-t-il de si urgent ? - J’ai fait un rêve étrange figure toi. Les yeux de Patrick s’arrondissent d’étonnement. - De quoi !! Tu as failli me rendre constiper juste pour me dire que tu as fait un rêve ? je n’y crois pas, il serait réellement temps qu’on quitte cet endroit avant de devenir chèvre !! - Ecoute moi avant de râler ! C’était flippant, tu ne peux pas savoir ! Patrick rejoint le barnum où ils ont leurs bureaux, suivit par Bruno qui cherche ses mots pour attirer l’attention de son ami sur cette sensation étrange qu’i a éprouvé durant une majeure partie de la nuit. Ce n’est qu’une fois face à face assit de chaque côté de la même table, que Patrick fixe dans les yeux son copain en soupirant, comprenant à son air buter qu’il n’en tirera rien de bon tant qu’il n’aura pas raconté ce qu’il a sur le cœur. - Ok, vas-y accouche ! Pourtant avant de prendre la parole, Bruno fait un tour d’horizon à trois-cent-soixante degrés pour s’assurer que personne n’est à porter de voix, ce qui comme de bien entendu lui vaut un soupir d’exaspération venant de son ami. - En fait je ne sais pas si c’était réel ou seulement un rêve, je… Bruno explique alors en détails ce pour quoi il s’est permis de le déranger, allant dans un détail si pousser que Patrick commence à se demander s’il n’y aurait pas une part de vrai dans tout cela. Il le laisse terminer pour ensuite lui donner ses impressions. - C’est rudement détaillé pour un simple rêve, pour ma part quand j’en fait, il m’est impossible de me rappeler le moindre détail. - C’est justement la raison qui m’a poussé à t’en parler figure toi. - Hum… bien, résumons… nous allons être attirer durant une prochaine nuit vers l’engin qui s’ouvrira alors devant nous, à l’intérieur nous trouverons tout un tas de machineries inconnues en activités et nous serons attirés par un bruit ressemblant à des pleurs de nourrisson, jusque là j’ai bien tout suivi de ton histoire ? - Cinq sur cinq ! - Mais te rends tu comptes que la suite est encore plus déjantée ? ce truc a au moins un million d’années d’existence dans la glace à des température incroyablement basses et tout ce que tu entends, ce sont des pleurs de bébé ? qu’il y ait des machines je veux encore bien le comprendre, mais un bébé !! - Pourtant je t’ass… Patrick ne le laisse pas finir sa phrase et poursuit en lui coupant la parole. - En plus nous voilà en cavale avec le bébé sous le bras… tu es bien conscient j’espère que c’est du pur délire ! On l’emmène comment, avec quels moyens échappons-nous aux soldats et aux satellites, comment justifions-nous ensuite son existence ? tout cela en admettant que je crois à ton histoire, ce qui n’est absolument pas le cas ! Le silence se fait entre les deux amis avant que Bruno ne prenne sur lui pour continuer la conversation, au risque de se voir traiter une nouvelle fois de fou par son ami, pourtant le scénario est si présent et vivant dans sa tête, qu’il ne peut s’empêcher de revenir dessus. - On pourrait peut-être trouver un autre moyen pour le sortir de là. Patrick relève la tête pour observer son ami, surpris qu’il revienne sur le sujet qu’il pensait pourtant clos. - Te revoilà avec ça ? ma parole il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez toi aujourd’hui, tu devrais aller te reposer. - Mais, je… - Vide toi la tête, ton histoire ne tient pas debout, tu sais aussi bien que moi que c’est impossible. - Pat, je… - Bien !! Puisque tu vas me courir avec ça tout le restant de la journée et que de toute façon nous n’avons rien d’autre à faire, alors admettons que ton rêve devienne une réalité, je dis bien admettons !! Explique-moi par quel miracle nous allons pouvoir emmener un nourrisson par moins cinquante degré sur plusieurs centaines de kilomètres jusqu’à la prochaine ville et tout cela sans que personne nous voit, caméras, satellites, soldats, collègues et j’en oublie très certainement, vas-y explique ? sans compter qu’il faudra trouver à le nourrir, je ne crois pas qu’il digère bien le lait en poudre que nous avons comme rations. - Stop !! J’abandonne, tu as raison c’était délirant. Patrick soupire un grand coup, à moitié rassurer mais voyant bien les lèvres de son copain bouger en marmonnant des paroles incompréhensibles pour lui. - Tu es encore là-dessus ? tu ferais mieux de te concentrer sur notre prochain week-end, as-tu fait la demande au commandant pour que nous puissions aller faire un tour en ville. - Il n’était pas chaud mais il ne pouvait pas vraiment refuser, pense un peu que cela va bientôt faire un an que nous ne sommes pas sortis d’ici. - Et donc ? - Il nous adjoint deux soldats et un véhicule, du coup j’en ai parlé au jeune lieutenant que tu connais et à mon pote qui es du même peloton que lui, pour qu’ils essaient d’en être avec nous deux. - Je vois que tu n’es pas tout à fait devenu débile ! Hi ! Hi ! RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 13-01-2023 Rêve ou songe? Dans la Bible, il est assez souvent question de ce dernier terme, le "songe", pour annoncer des actions à faire. Qui donc envoie ce genre de pensées à Bruno? Il serait judicieux, ici, de déterminer l'origine de ce "rêve-songistique". Rêve = 10% et songe = 90% d'après les derniers calculs précis et argumentés, basés sur les meilleures sources qu'il soit du Codex Vaticinarum après décoction du grimoire durant plusieurs siècles dans du marc de Gewürztraminer sorti tout droit de l'alambic soit à peu près 94 degrés, les 100% ne pouvant être atteints à cause des variations de pression atmosphérique et de températures. On récupère donc les infos dans le liquide qui s'évaporera naturellement à l'air. Il ne restera plus qu'à les lire sur les feuilles que l'on aura préalablement pris soin de placer sur un tapis roulant se déplaçant sous la bonde ouverte située à la base du récipient, tapis avançant à la vitesse de 1,54 m par heure pour avoir un bon dépôt des caractères. Les feuilles seront placées sur les fils à côté des peaux de phoques, d'ours polaires ou autres bestiaux en séchage avant de venir tapisser anoraks ou igloos en guise d'isolants thermiques. À noter la classe "C" obtenue par les igloo pareillement isolés suite à diagnostic du thermicien officiel affecté au secrétariat royal du Service scientifique. C'était la séquence "conseils" offerte par l'Institut KLO, fournisseur officiel de Sa Majesté le roi des îles. (Trade Mark). RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 16-01-2023 CHAPITRE 141 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite » « Durant la nuit suivante. » Patrick se tourne depuis déjà un bon moment dans tous les sens sur son lit, quand il se redresse brusquement, la sueur lui couvrant le visage et le regard hagard, le rêve ou le cauchemar qui l’a réveillé restant bien présent à son esprit. Un rêve étrangement semblable à celui que lui a raconté Bruno le matin même, sans doute dû justement à l’avoir écouté déblatérer cette histoire surréaliste durant toute la journée. Pourtant les images dans sa tête n’ont pu être inventer, ni les détails d’un scénario visant à faire s’échapper un nourrisson à peine né, dans le but de le protéger de la folie humaine une fois découvert son existence. Patrick fait la grimace, ses pensées sont loin, bien loin d’être sereines sur l’avenir d’un tel nourrisson une fois aux mains de scientifiques et encore pire s’il venait à se retrouver entre celles d’une foule terrorisée par ce qu’il représente. La peur inexpliqué et inexplicable des extra-terrestres, fera à coup sûr ressortir en eux cette envie furieuse de se débarrasser de ce qu’ils ne comprennent pas et qui de ce fait est forcément dangereux, voir mortel. Patrick se pince la joue pour être certain d’être bien réveiller, s’amusant maintenant d’avoir cru un instant à la réalité de son rêve et comprenant mieux du coup l’insistance de son ami à lui en faire part. Pourtant tout au fond de son esprit un doute subsiste, celui que ce qu’il vient de vivre dans son sommeil soit si étrangement similaire à celui de son ami. Dans le doute il se lève, s’habille chaudement et sort de son igloo pour se rendre dans celui de Bruno, le trouvant lui aussi assit sur son lit, avec le visage ahuri de celui qui vient de s’éveiller brusquement. - Toi aussi à ce que je vois… Tu as eu de nouveau se rêve étrange ? Bruno s’aperçoit seulement de la présence de Patrick et sursaute en entendant sa voix, pourtant le sens de la question l’étonne encore plus. - Pourquoi tu me demandes cela ? ne me dis pas que… toi aussi ? - Hum… Oui !! Habille-toi, je veux en avoir le cœur net. Bruno se frotte les yeux avant de prendre son réveil en main pour y lire l’heure. - Maintenant ? mais il est tout juste une heure du matin ! - Justement c’est le moment propice pour aller voir ce qui en retourne, tout le monde dort et le peu de soldats de garde doivent sommeiller eux aussi à leurs postes. - Tu veux aller jusque là-bas ? - Qu’est-ce qu’on risque de toute façon, au pire de bien en rire plus tard d’avoir eu se reflexe enfantin de vérifier sur place que rien ne s’ouvrira devant nous ! Hi ! Hi ! - D’accord ! Le temps que Bruno s’habille chaudement à son tour, Patrick sort de l’igloo pour retourner rapidement chercher une puissante torche dans ses affaires. Il ne met que quelques brèves minutes, mais pourtant se retrouve étonner au retour en s’apercevant que son ami n’est pas seul. Il hésite à avancer vers eux avant de se morigéner en se disant qu’après tout ils ne font rien de mal à ce point de leur sortie et qu’il lui faudra juste trouver une excuse qui tienne la route à ce que deux scientifiques se retrouvent dehors à une heure de la nuit aussi indue. C’est donc avec une assurance apparente qu’il reprend sa marche, reconnaissant finalement le militaire en retrouvant du coup le sourire. - Yves ?? toi aussi tu as des insomnies ? Le lieutenant sourit en retour tandis que Bruno lui fait des signes qu’il cherche à comprendre, se décidant finalement à le faire parler. - Quoi !! - Lui aussi a fait le même rêve que nous. Il lui faut un peu de temps pour assimiler les paroles de son ami, comprenant dans la foulée qu’il y a bien anguille sous roche et qu’ils ne sont de toute évidence plus dans le domaine du rêve. "Quelque chose ou quelqu’un cherche à nous influencer mentalement." pense-t-il avant de revenir vers ses amis, s’adressant au lieutenant qui maintenant les observe sans comprendre. - Tu avais déjà eu ce rêve ou c’est juste cette nuit ? - Hier également, mais cela restait flou alors je n’y ai pas pris garde, juste que j’ai pensé à un effet de mon imagination. - Pourquoi être venu nous voir en pleine nuit. Le lieutenant hésite à répondre, ayant traverser le camp en pleine nuit sur l’effet de l’impulsion. - Sans doute parce que vous vous y trouviez impliqués dedans vous aussi et j’ai remarqué vos airs de conspirateurs durant toute la journée d’hier, de plus je ne suis pas quelqu’un sujet à ce genre de rêve fantastique et vu le contexte actuel avec ce truc venu d’en ne sait où, je me suis dis qu’il serait peut-être bon de partager cela ensemble. - Tu as bien fait, du coup tu viens avec nous vérifier de quoi il retourne ? - Si vous êtes d’accord avec ça, alors oui sans problèmes. - Bien alors ne perdons pas plus de temps, allons-y !! Les trois amis marchent en silence, évitant autant que faire ce peut les rondes militaires, aider plusieurs fois par Yves prenant les devants et donnant une version crédible de leurs présences à ceux assez rares qu’ils ne peuvent éviter. Ils arrivent finalement devant l’excavation au fond de laquelle se trouve l’engin, passant sous la toile blanche de camouflage le soustrayant de la vue du ciel. Ils doivent descendre à pied la petite centaine de mètres les séparant du sol où est poser l’hexagone, ne voulant pas alerter le camp en mettant en route la nacelle au moteur bien trop bruyante. La descente aisée pour le jeune militaire devient vite une véritable galère pour les deux scientifiques plus âgés et surtout moins expérimentés à ce genre de sport au demeurant très glissant. C’est donc essoufflé avec maintes crampes aux jambes et aux mollets qu’ils y arrivent finalement, s’asseyant un instant sur la dernière marche de glace pour retrouver leurs respirations. Le lieutenant qui lui est resté en pleine forme, s’avance seul vers la paroi la plus proche de l’engin, s’émerveillant comme à chaque fois de la perfection de fabrication, construite de sorte que n’apparaisse aucune jonction visible, faisant de la coque comme un immense miroir semblant composé d’un seul et unique bloc d’un matériau inconnu sur Terre. Il la caresse de sa main gantée en en faisant doucement le tour, quant à sa plus grande surprise la paroi semble disparaitre sous sa main et qu’il manque de chuter à l’intérieur de l’engin. Sa première envie est incontestablement de prendre ses jambes à son cou et de se sauver sans demander son reste, le cœur battant à tout rompre d’une peur indicible qu’il n’arrive à maitriser qu’avec un violent effort. Il lui faut un temps lui semblant considérablement long avant que son corps n’écoute à nouveau son cerveau et qu’il retrouve sa voix pour appeler les deux scientifiques qui doivent toujours l’attendre en bas des marches. - Professeurs… Par ici !! Bruno et Patrick se tournent l’un vers l’autre en entendant cette voix monter haut dans les aigues qu’ils ne reconnaissent qu’avec difficulté comme appartenant à leur ami, ce dernier devant se trouver devant quelque chose de suffisamment perturbant pour utiliser un tel ton. - Oui… qu’y a-t-il ? - Je pense que… J’ai trouvé l’entrée !! RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 16-01-2023 Cette entrée sera-t-elle le clou pour la "sortie" nocturne intempestive? Alors, ils vont se laisser guider par les "ouin-ouins" d'un petit être déjà formaté humain et génétiquement très proche de monsieur le professeur Patrick? Va-t-il lui ressembler? Ce serait un minimum! Et de là à ce qu'il lui dise : «Bonjour mon papa chéri. C'est seulement maintenant que tu arrives! Tu en as mis du temps...!» RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 18-01-2023 CHAPITRE 142 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite » Quelqu’un d’étranger aux événements assistant à cette scène surréaliste, se serait très certainement bien amuser de voir la réaction des deux scientifiques comprenant à se moment là que la réalité a dépassé le rêve. Patrick pointe sa torche dans la direction de la voix, éclairant soudainement le militaire qui se trouve à une bonne centaine de mètres d’eux, reprenant du coup conscience de la taille gigantesque de l’hexagone. Pourtant toute peur oublier, ils se lèvent d’un bond et courent pour le rejoindre, s’arrêtant essoufflés devant une ouverture d’à peu prés deux mètre de large sur quatre de haut. La dimension de cette « porte » leur amène un mouvement de recul, imaginant sans doute l’aspect physique des utilisateurs. - Wouf !! Si on se réfèrent aux dimensions de nos portes, il vaudrait mieux ne pas faire de mauvaise rencontre. - Je veux bien te croire ! - Qu’est-ce qu’on fait du coup ? La question venant du lieutenant crée un moment de doute, jusqu’à ce que Patrick prenne son courage à deux mains en entrant à l’intérieur et en inspectant l’endroit où il se trouve avec le faisceau lumineux de sa torche, ne trouvant apparemment rien qui le pousserait à s’enfuir, il se tourne vers ses deux compagnons qui attendent toujours à l’extérieur. - Rien à signaler, vous pouvez venir ! Bruno ne se le fait pas dire deux fois, son esprit curieux de scientifique passant outre aux signaux de danger qu’émet son cerveau, ce qui n’est pas le cas du lieutenant qui hésite visiblement à franchir le pas. - Peut-être serait-il bon qu’un de nous reste à l’extérieur, on ne sait jamais si cela venait à se refermer une fois tous les trois à l’intérieur. - Ça changerait quoi je te le demande ? personne jusque-là n’a été capable de créer une ouverture, alors on aura beau savoir que nous sommes là, cela ne changera pas grand-chose pour nous si c’est le cas. - Heu, oui !! exact !! Bruno sourit bien malgré lui de voir le lieutenant rester néanmoins de l’autre côté, voyant bien l’hésitation qui est la sienne à franchir le seuil. - Fais comme tu le sens du fait que pour ma part, je suis trop excitée pour faire machine arrière. - Idem pour moi. Les deux scientifiques entrent alors plus en avant dans l’engin, gardant quand même une certaine prudence à ne rien toucher qu’ils ne comprendraient pas. Ils finissent par voir le bout de la pièce qu’ils viennent de traverser, un second panneau également ouvert les invitant à poursuivre leurs investigations. Tandis que Patrick passe devant en éclairant la zone, Bruno pour sa part film avec son téléphone portable de façon à pouvoir étudier plus tard tout ce devant quoi ils passent, ne voulant pas par prudence s’attarder plus que nécessaire alors que pourtant la tentation est bien présente. Le couloir qu’ils traversent et aussi lisse que la coque extérieure, ce n’est qu’une fois avoir tourner plusieurs fois soit à droite, soit à gauche, qu’ils se retrouvent devant une autre ouverture et qu’ils hésitent à nouveau sur la position à prendre, s’étend déjà fait la remarque qu’ils s’étaient déjà avancés beaucoup trop à l’intérieur de l’engin. C’est justement à se moment précis que des sons feutrés venant de la nouvelle salle s’ouvrant sur eux se font entendre. - Tu entends comme moi ou c’est juste mon imagination ? - Oui… il doit y avoir une machinerie quelconque qui fonctionne encore, mais il n’y a pas de quoi en être surprit puisque nous en avions déjà entendu durant nos recherches. - Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? - Au point où nous en somment autant continuer, de toute façon je me dis que s’il devait nous arriver quelque chose, ce serait déjà fait et qu’il n’y a pas de fumée sans feu, ce qui nous a amené ici l’a fait pour une bonne raison, alors gardons cela en tête et avançons. - Ok, je te suis ! Durant le quart d’heure qui suit, ils traversent encore plusieurs salles où d’étranges machineries dont ils ne comprennent pas à quoi elles peuvent servir sont comme incrustés dans les différentes parois, pour se retrouver finalement au but de leur quête devant une sorte de sarcophage également hexagonal à l’intérieur duquel se trouve un nourrisson humain en position fœtal, raccorder par le nombril et plonger dans un liquide épais quasi transparent. Un moment de bug les laisse figer devant ce que leurs yeux ont du mal à croire, ce sont les sons des machines autour d’eux qui finissent par les remettre dans le contexte. - Wouah !! rends-toi compte que nous sommes sans doute les premiers humains de cette Terre à rencontrer un extra-terrestre ! Wouf !! Cela fiche un sacré coup pas vrai ! - Ce n’était donc pas le fruit de notre imagination, on nous a bien amené jusqu’ici pour nous occuper de ce bébé. - Il semblerait bien en effet. - Bizarre toutefois, quelque chose ne colle pas avec les images que nous avons vues. - Je vois de quoi tu veux parler, le bébé est encore en gestation alors que dans nos visions il était débarrassé de son cordon et sa cellule était ouverte. - C’est cela oui, tu en penses quoi ? Sans doute qu’ils nous laissent du temps pour nous préparer et qu’ils avaient prévus notre curiosité à déjà vouloir s’assurer que nous n’avions pas rêvé, reste à savoir combien de temps nous avons pour mettre un plan en place. Patrick écoute son ami tout en continuant à balader sa torche dans les moindres recoins, s’arrêtant sur la seule machine qui montre des signes visuels d’activités. Il tend la main vers elle après l’avoir observé un court instant. - Je pense que la réponse est devant nous, regarde ce truc, cela ressemble à un compte à rebours. Bruno fixe le mécanisme durant un moment avant d’aller dans le même sens que son ami. - Ça y ressemble bien, juste que les symboles ne me disent rien. - Film cela le plus longtemps possible, nous verrons à trouver une réponse une fois devant nos postes de travails, - j’ai déjà une petite idée de comment la trouver sans trop chercher. Bruno sourit en reconnaissant volontiers l’extrême intelligence de son ami qui n’a pas eu ces diplômes par considérations de ses liens familiaux pourtant suffisamment reconnus à l’échelle mondiale. Quelque chose lui saute alors aux yeux et il comprend à son tour de quoi il s’agit. - Il semblerait qu’il y ait douze symboles différents, identiques à coup sûr sur les cinq cadrans, j’aurais tendance à penser à une sorte de décompte nous donnant le temps restant avant ce que j’appellerais la naissance. - Pareil pour moi, du coup nous saurons rapidement combien il nous en reste pour mettre un plan à exécution. - Profitons que nous sommes à l’intérieur pour tenter d’en apprendre plus sur la technologie de ce truc. Comme si quelque chose avait compris le sens de sa phrase, le panneau servant de porte commence lentement à se refermer sur eux. - Apparemment on ne nous en laisse pas le temps, comme s’ils avaient compris tes paroles ! Sortons rapidement d’ici avant de nous y retrouver bloquer. Le panneau comme s’il avait comprit le sens des paroles stoppe net son action de se refermer. - Plus de doutes, c’est bien ce qu’ils veulent de nous, rentrons au camp ! C’est presque en courant qu’ils font le trajet de retour, se retrouvant essoufflés devant le lieutenant qui commençait à sérieusement s’inquiéter, surtout durant les quelques secondes où le panneau devant lequel il se tenait commençait également à se refermer. Le retour au campement se fait sans autres incidents notables et les trois amis se donnent rendez-vous pour le matin même afin de faire le point. Le lieutenant ayant eu droit néanmoins à un rapide débriefing afin de soulager quelque peu sa curiosité toute naturelle sur ce à quoi ils ont été confrontés à l’intérieur de l’engin. - Il y avait donc bien un bébé à bord ? RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 19-01-2023 Quelle prévenance! Tout semble étudié et calculé pour provoquer les recherches et l'établissement du fameux "plan" échappatoire avec baby dans ses langes et ses petits manteaux bien fourrés. Mais que va donc avaler le p'tit bonhomme ou p'tite bonne femme pour se nourrir? Va bien falloir prévoir des biberons. Je parie , à 110 contre 1 qu'il va avoir des gènes de Patrick et lui ressembler. Il/elle fera, dans quelques années, un parfait demi-frère -ou parfaite demi-sœur?- pour le descendant légitime de M. le Professeur récolteur/fabricant de carottes. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 20-01-2023 CHAPITRE 143 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite » « Le lendemain matin. » Patrick soupire pour la énième fois depuis qu’il s’est allongé sur son lit et qu’il a tenté vainement de s’endormir, ne résistant finalement pas à l’envie de se lever et d’ouvrir son computeur, pour ensuite y copier le fichier que Bruno lui a envoyé depuis son téléphone portable. Il se crée rapidement un petit programme spécifique qui analyse ce qu’il appel tout naturellement l’horloge du compte à rebours, laissant l’ordinateur mouliner les renseignements en tentant pour sa part de se recoucher. Ce n’est que vers les six heures du matin qu’il entend le petit bip sonore indiquant que le programme a terminé, aussi se relève-t-il d’un bond pour en prendre connaissance. Un sourire accompagner d’un profond soupire de contentement d’avoir vu juste et le voilà s’habillant rapidement pour rejoindre en courant l’igloo de Bruno qui sursaute en le voyant surgir devant lui. - Mais je t’en prie entre donc ! Hi ! Hi ! - Comment… ah oui, excuse-moi, mais je suis trop excité là. Bruno lui indique l’emplacement où se trouve son lit avec un petit sourire gouailleur. - Juste le temps d’une douche et je suis à toi, ne va pas te tripoter avant mon retour surtout. - Hein… mais de quoi tu parles ? oh je vois, monsieur et dans sa phase comique ce matin. Désoler mais tu devras te trouver quelqu’un d’autre si tu es en manque, j’étais juste venu te montrer le résultat de mes recherches de la nuit. Bruno change de visage, tandis que d’un vaste geste du bras il repousse tout ce qui traine sur la table pour lui faire de la place. - Vas-y montre. ***/*** « Un quart d’heure plus tard. » Patrick éteint et referme son portable tandis que son copain reprend ses esprits après ce qu’il vient d’apprendre, commençant à compter sur ses doigts avant de se tourner vers lui. - Nous avons jusqu’à lundi en huit pour extraire le nourrisson. - Hum… je dirais plutôt que c’est ce jour là et pas un autre. - Ils ne pouvaient pas prévoir un weekend ! - Comme tu y vas toi… comment pouvaient-ils le savoir ? - Ils ont bien su nous contacter, alors pourquoi pas ! Patrick se gratte la tête comme à chaque fois qu’il se retrouve devant un problème semblant insoluble. - Allons au bureau, Yves doit nous y attendre et va savoir, il aura peut-être une solution à nous proposer. ***/*** « Sous le barnum, dans le secteur affecté aux recherches glacières. » Yves a écouté sans rien dire, sa moue montre bien combien il est dubitatif sur la réussite d’un plan visant à extraire le bébé pour ne pas le donner en pâture à des scientifiques bien moins scrupuleux que ses deux amis. - Ne devrions-nous pas faire un rapport directement à sa majesté ? Rien que d’entendre sa proposition fait froid dans le dos des deux chercheurs, un appel au roi n’est jamais sans conséquences pour celui qui s’y essai et ne c’est plus vu tenter depuis plusieurs décennies déjà. ***/*** « Petit mémento sur ce monde. » Le monde est divisé en quatre continents principaux, chacun d’entre eux constitué de plus ou moins nombreux petits états, vassaux pour la plupart à celui dominant sur les plus vastes terres. Quelques centaines d’années plus tôt plusieurs de ses petits états se sont rebellés et ont tenter de fonder une république avec un président élu par le peuple, ils ont tous été exterminés jusqu’aux derniers habitants pour que cette idée ne refasse plus jamais surface dans l’esprit de quiconque. Le continent Nordien d’où viennent tous ceux impliqués dans cette aventure liée à cet endroit de la banquise n’appartenant à personne, est dirigé par un roi à la fois aimé et craint de son peuple, ne faisant que de rares apparitions publiques mais dirigeant son vaste royaume d’une poigne d’acier dans le strict respect de la loi. Un monarque moderne et visionnaire, qui règne sans partage sur un peuple qui ne connait plus la famine ni l’extrême pauvreté, connaissant une longue période de paix depuis qu’il s’est doté de l’arme nucléaire. Cette longue période de paix a permis d’apporter le modernisme et une vie moins difficile pour ce monde qui ne connaissait avant cela que les guerres de pouvoirs et de territoires. ***/*** - Nous devons réfléchir avant de prendre une décision, faire appel à sa majesté doit-être notre dernier recours. Avant cela nous devons mettre par écrit toutes les idées que chacun de nous pourrait avoir pour exfiltrer le nourrisson le plus discrètement possible. - Notre idée de weekend était déjà tirée par les cheveux, alors je ne te dis pas un lundi devant tout le monde, c’est mission impossible. Je comprends qu’Yves veuille en référer à sa majesté, mais les répercussions sur nos destins respectifs seraient catastrophiques. - Pourquoi donc ? - Tout simplement parce que nos supérieurs se sentiraient humiliés et là je pèse mes mots, pour être honnête avec vous je ne suis pas chaud pour cette idée, je viens juste d’être papa et je ne voudrais pas briser l’avenir de mon fils par une décision prise dans l’urgence, au pire nous pourrions faire comme si nous n’étions au courant de rien. Bruno fixe son ami, les yeux ronds d’incrédulités. - Tu penses vraiment ce que tu viens de dire ? je ne te reconnais plus là, où est le scientifique près à tout affronter pour découvrir des vérités ? - Je suis spécialiste des grandes glaciations, pas dans celui des extra-terrestres. - Donnons-nous quelques jours à chercher une autre solution avant d’en reparler, vous en pensez quoi ? - Je suis d’accord. - Moi aussi. Le lieutenant sourit en constatant qu’il a éteint le feu, reconnaissant que pour lui aussi et ce malgré que la proposition vienne de lui, l’idée de faire un appel au roi lui amène des sueurs froides rien que d’y repenser. - Bien alors… disons qu’on se voit vers cette heure là demain matin pour déjà échanger quelques idées, cela vous va ? L’accord étant trouvé, ils se séparent, pour chacun plancher sur un scénario réaliste visant à faire disparaitre le bébé sous le nez et à la barbe de tous ceux encore présent sur le site. Plusieurs jours et réunions matinales se passent avant qu’au matin du quatrième jour, Patrick n’arrive à son poste complétement surexciter par l’idée qu’il a eu durant la nuit. Il l’expose donc à ses compagnons qui au fur et à mesure qu’il la leur dévoile, restent figer comme deux ronds de flan devant un scénario digne des meilleurs films d’actions. Bruno attend que son ami en ait fini pour le prendre par les épaules en le fixant dans les yeux. - Là mon pote tu me les coupes !! ce n’est pas glaciologues mais scénariste de films que tu aurais dû faire !! Wouah !! - Tu connais vraiment quelqu’un qui pourrait être d’accord pour nous aider à réaliser tout ce que tu viens de dire ? - Oui, mais pour ça j’ai besoin de ton aide. Le lieutenant plisse le front en se demandant quelle sera cette aide qu’il devra fournir et s’intégrant dans le plan digne des meilleurs films d’espionnages qu’a imaginé son ami. - Dis toujours mais rappel toi que je ne suis qu’un simple lieutenant, pas un super-héros ! Hi ! Hi ! RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 23-01-2023 Ah ahhh! nous allons donc profiter d'une extraordinaire action digne d'un film à la James Bond. Ça promet. Faisons confiance à Maître Laurent pour nous envoyer un truc que l'on ne trouve pas sous le pas d'un cheval...ni d'un ours polaire! RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 23-01-2023 CHAPITRE 144 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite » « Retour en arrière de plusieurs heures. » Patrick se masse les tempes avec énergie, sentant bien le mal de tête venir au grand galop, alors qu’il cherche désespérément une idée pour se sortir de cette situation. Il commence à ne plus y croire, chaque scénario qu’il invente ayant son lot de situations impossibles à résoudre avec seulement les quelques rares personnes au courant. Il arrache la page sur laquelle il n’a cessé de griffonner, se retenant de simplement la jeter à la poubelle pour prendre le temps ensuite de la brûlée, car personne ne sait qui pourrait la ramassée. Patrick en est là, visiblement abattu par un début de désespoir, quand son téléphone satellite récemment remit en fonction maintenant que la découverte de l’hexagone n’est plus un secret pour personne, retenti en le faisant sursauter. Sur l’écran s’affiche l’appelant, faisant hausser les paupières de Patrick qui ne s’attendait pas vraiment à un appel venant de son meilleur ami de lycée et ensuite d’université, s’attendant plutôt à celui de son épouse. Il enclenche alors la fonction main libre pour se détendre en écoutant ce que Marcel a à lui dire. - Salut mon pote ! quoi de neuf ? Sarah va bien ? Un reniflement l’alerte aussitôt, connaissant suffisamment son ami pour comprendre quand il a besoin de son soutien et du coup il retrouve instantanément son sérieux pour lui demander. - Il n’est rien arrivé de grave au moins ? - Excuse-moi de t’appeler à des heures pareilles, mais j’avais besoin d’entendre la voix d’un véritable ami. - Arrête de t’excuser et dis-moi plutôt ce qui ne va pas, c’est au sujet de Sarah… c’est ça ? - Oui ! les médecins disent que ce sera encore une fois une fausse couche, la troisième depuis que nous tentons d’avoir un héritier. - Allons… ne soit pas défaitiste, ce n’est pas encore arrivé si j’ai bien compris. - Ils ne se trompent jamais, donc je n’ai pas beaucoup d’espoir, je… Tandis que son ami lui raconte et libère ce qu’il a sur le cœur, Patrick ressent comme une illumination dans son cerveau, coupant Marcel en beau milieu d’une phrase. - … nous étions si heu… - Quelqu’un à part ton médecin est-il au courant !! Mais… que… non, il n’y a que mon épouse, les domestiques du manoir et moi. Pourquoi cette question ? - J’ai peut-être un héritier pour toi, mais pour cela j’aurais besoin de ton aide. - Mais de quoi parles tu enfin, tu as perdu la tête ou quoi ? - Laisse-moi t’expliquer et tu me diras ensuite quelle est ta décision, mais je te préviens que cela comporte des risques dont tu n’imagines pas l’ampleur. Ecoute, comme tu l’auras sans doute appris nous avons découvert … Patrick prend le temps nécessaire pour relater les faits survenus depuis la découverte de l’hexagone enfui depuis des lustres sous plusieurs centaines de mètres de permafrost, jusqu’au moment présent où il lui révèle son plan de sauvetage du bébé à naitre. Quand il termine de parler, un long silence se crée jusqu’à ce que son ami prenne enfin la parole, au son de sa voix Patrick comprend bien le trouble qu’il éprouve, mélange d’incrédulité, de refus mais également de tentation. - Tu voudrais que j’adopte un nourrisson extra-terrestre ? - Pas l’adopter, mais le considérer comme ton fils, il ne faudra jamais révéler ce secret, même à Sarah et s’arranger pour que même ton médecin et les domestiques du domaine y croient eux aussi. - Mais enfin… es-tu sérieux ? - On ne peut plus sérieux rassure toi, mais… - Ha… voilà le fameux « mais » qui annule tout ce qui précède !! - Mais non, c’est juste que tu vas devoir mettre les mains dans le cambouis toi aussi. - Comment cela ? - Ecoute, je… Patrick révèle son plan en le peaufinant au fur et à mesure que les idées lui viennent, un plan qui quoique à risques n’en est pas moins réalisable cette fois et lui donne l’espoir de pouvoir le mener à bien. - Alors… tu décides quoi ? - Ah… parce qu’en plus tu veux ma réponse tout de suite ? - Il ne nous reste plus que trois jours pour boucler notre plan, nous n’avons plus de temps à perdre. Si tu ne veux pas, je n’insisterais pas, en fait je comprendrais que pour toi le risque est trop élevé. - Qu’entends-tu par-là ? - Nous n’avons qu’entraperçu le bébé qui d’apparence semble humain à cent pour cent, rien ne dit non plus qu’il le soit entièrement, mais j’avoue que si j’avais la chance d’avoir une telle proposition, j’accepterais avec joie. - Là c’est juste ton esprit scientifique qui parle, tu t’en rends bien compte j’espère ? - Je sais… laisse tomber, en fait je te disais ça sans réfléchir surtout pour le sortir de ce destin terrible qui l’attend si nous laissons les fonctionnaires s’en emparer. Patrick va pour raccrocher quand la voix de son ami se fait soudainement plus virulente. - Attends !! Tu ne changeras décidemment jamais, pas vrai !! - Comment ça ? - Je peux sans doute t’aider et ensuite je prendrais ma décision si tout ce passe comme prévu, mais seulement après avoir vu l’enfant et lui avoir fait passer quelques examens, ensuite soit on fera comme tu l’as dit, soit on trouvera quelque autre famille pour s’occuper de lui tout en gardant un œil dessus, cela te va comme solution ? La discussion qui s’ensuivie leur a pris une bonne partie du reste de la nuit et c’est ce qui a rendu aussi fébrile Patrick le matin en retrouvant ses amis. ***/*** « Retour au présent. » Bruno est Yves l’écoutent bouche bée et le regardent d’un autre œil du fait qu’en un seule nuit il semble avoir résolu tous les problèmes. - Nous aurons besoin d’une personne de confiance à la cantine pour la première partie du plan, ton pote le sergent ne pourrait-il pas être désigner de semaine ? - Qui ça ? Martin ? - Oui, en plus il est déjà bien copain avec Bruno donc si tu as confiance en lui je te laisse t’en occuper. - Je ne promets rien, mets-toi un peu à sa place aussi, que ferais-tu si quelqu’un, même un ami, venait à te demander de faire un truc pareil. - Si tu ne le sens pas, laisse tomber mais dans ce cas c’est toi qui devras gérer cette partie du plan. Avec Bruno nous nous occuperons de te fournir le nécessaire. - Cela sera sans danger pour eux ? - Bien sur qu’est-ce que tu croix, nous ne sommes pas des meurtriers, juste qu’ils vont dormir vingt-quatre heures d’affiler avec en prime un sacré mal de tête, mais nous en serons de toute façon au même point qu’eux pour ne pas amener de soupçons. - Entendu, je vois à ça et je vous dis quoi, ma parole je me sens exciter comme un gosse ! Hi ! Hi ! Yves les quitte sur cette dernière phrase, les laissant tous deux à se fixer avec ahurissement. - C’est quand même un sacré phénomène ce gars, reconnais le !! - Pas pire que toi ou moi dans cette histoire, au point ou je me demande jusqu’où nous gardons notre libre arbitre. - Non!! Toi aussi tu y as pensé ? - Comment veux tu autrement, jamais quelqu’un de sensé ne ferait ce que nous prévoyons de faire. - Dans ce cas n’est-ce pas dangereux pour ton ami ? - Je ne pense pas que ce soit dans l’intérêt de bébé de lui vouloir du mal, bien au contraire, ne sera-t-il pas élever avec l’amour d’une mère dans l’une des familles les plus riches des quatre royaumes. - Ah quand même, du coup je vois de qui il s’agit maintenant, quand tu avais parlé d’un camarade d’étude je cherchais dans notre cursus, j’étais loin de penser que ce serait ce Marcel en particulier. De plus n’est-il pas apparenté avec sa majesté ? - Ils sont cousin issu de germain en effet. - Voilà qui devient soudainement encore plus intéressant, j’ai hâte à être dans quelques années pour suivre tout cela. Mais j’y pense, comme vous êtes proches, ton fils pourrait devenir ami avec « ……. ». - ?? - C’est le nom que j’ai donné au bébé, il faut bien que je laisse ma marque comme quoi j’ai été présent à son sauvetage et à sa naissance, si petite soit-elle. - Hum… à la fois multimilliardaire, de la haute noblesse et… extra-terrestre, reconnait que c’est plutôt un bon départ dans la vie. |