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Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable

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Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 17-02-2021

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Tu as bien résumé, la curiosité l’a emporté et les quatre sont partants pour visiter le Temple de la Volupté, au détriment d’un peu plus d’intimité.

J’espère que tu ne seras pas déçu par ce Temple, je n’ai malheureusement étudié ni le Kāmasūtra ni le tantrisme dans un monastère en Inde, ce que je proposerai sera imaginaire, basé quand même sur des souvenirs ou des vidéos.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - KLO7514 - 17-02-2021

Aller prendre son "panard" au lupanar! Le rêve!
Que nous réserve donc ce temple "de l'Amour"? Un Apollon qui est "tourné garçons" "réincarné" dans Maître Krishna? Si oui, quelle destinée quand même!


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 17-02-2021

(17-02-2021, 09:24 PM)KLO7514 link a écrit :Aller prendre son "panard" au lupanar! Le rêve!
Que nous réserve donc ce temple "de l'Amour"? Un Apollon qui est "tourné garçons" "réincarné" dans Maître Krishna? Si oui, quelle destinée quand même!

Merci [member=156]KLO7514[/member].

L’avantage de ce lupanar est qu’il est gratuit, mais les clients doivent faire le travail eux-mêmes, pas de prostitués à disposition. On aurait pu imaginer que les architectes en invitent pour distraire leurs invités, mais cela ne correspondrait pas à l’esprit du lieu. Il faudra que j’écrive un chapitre intitulé « Koen et Frédéric au lupanar des uranistes ».

Je n’avais pas pensé à la réincarnation, il vont tous atteindre le nirvāṇa après leur orgasme dans le Temple.

Cela me rappelle le morceau Hare Krishna de la comédie musicale Hair, postérieure à ce récit (1967). Une de mes comédies musicales préférées, devinez pourquoi…


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 24-02-2021

Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (21)

Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil

Les deux couples, Peter et Stefan, ainsi que Hyacinthe et Adso, suivirent Krishna. Ils descendirent au sous-sol de la maison où se trouvait le Temple de la Volupté, fermé par une énorme porte en béton.

— Comme vous le voyez, expliqua leur guide, Graf & de Bruson ont utilisé l’abri antiatomique pour créer ce lieu de plaisir.
— Ils passeront agréablement le temps en cas d’attaque des soviétiques, dit Peter en riant. Ils n’ont pas de problème lorsque les autorités viennent contrôler ?
— Non, nous avons un contrôle chaque année alors qu’ailleurs c’est tous les dix ans. Je me demande pourquoi… C’est toujours quelqu’un d’autre qui vient. Je vous demanderais d’enlever vos chaussures et chaussettes. Il y a des pantoufles si vous avez froid aux pieds.
— On n’enlève pas le reste ? demanda Stefan.
— L’impatience de la jeunesse… dit Krishna. Nous avons toute la nuit devant nous.

Peter avait encore mis la chemise blanche avec laquelle il avait chanté, ainsi que des pantalons noirs. Stefan avait des jeans pattes d’eph et un tee-shirt bleu roi.

Krishna banda les yeux des jeunes gens avec une étoffe noire, il ouvrit la lourde porte, les guida à l’intérieur et les positionna l’un en face de l’autre, par couples. Il mit un microsillon sur un tourne-disque posé par terre, avec une musique douce et planante. Il dit à Peter et Hyacinthe de déshabiller leurs partenaires le plus sensuellement possible et de découvrir leurs corps en les touchant et les caressant.

Hyacinthe était conscient qu’il devait s’occuper d’Adso avec le plus grand respect et ne pas le brusquer. Il craignait que le moinillon n’eût soudain des craintes d’être en état de péché et qu’il ne quittât l’abri pour aller se confesser auprès du Père Emptoire. Le prince rapprocha ses mains du corps d’Adso, rencontra les bras, comme il l’avait prévu, il remonta jusqu’à la tête, caressa les cheveux pour les ébouriffer, il trouvait la coupe au bol trop stricte. Adso était crispé. Krishna, qui avait passé un pantalon bouffant orange et était torse nu, lui dit de se détendre, de respirer lentement et profondément.

Le pyjama de flanelle d’Adso était un modèle classique, boutonné sur le devant, qui devait être de la même marque de luxe que ceux que portait Hyacinthe. Celui-ci se demanda si Adso était né dans une famille noble, comme lui. Il déboutonna lentement le pyjama, glissa ses mains pour caresser le torse. Il se rappelait la démonstration de Koen sur ses propres zones érogènes. Il ôta la veste, la laissa tomber par terre, ne voyant pas où la poser. Krishna la ramassa immédiatement, la mit sur un cintre et la rangea dans une armoire.

Hyacinthe devait-il déjà caresser le pénis du novice ou attendre ? Il se contenta de l’effleurer sur l’étoffe légère, il sentit nettement les contours, Adso n’avait pas mis de slip et bandait un peu. C’était encourageant. Hyacinthe avait un pressentiment, leur rencontre ne se limiterait pas à ce week-end, il était habituel que les princes eussent un confesseur privé, et la constitution de la principauté disait que « L'Église catholique romaine est l'Église nationale et jouit à ce titre de l'entière protection de l’État ». Personne ne s’étonnerait des visites d’Adso au château. Hyacinthe baissa la culotte du pyjama. Krishna leur dit d’inverser les rôles.

Pendant ce temps, Peter avait aussi dévêtu Stefan. Il avait déjà eu l’occasion d’étudier le corps de son nouvel ami dans les moindres détails, il fut donc plus entreprenant que Hyacinthe et caressa le pénis déjà dressé, Krishna lui chuchota de se calmer, le but du tantrisme n’étant pas d’éjaculer le plus vite possible.

Adso hésita avant d’approcher ses mains du corps de Hyacinthe, il n’avait jamais touché un autre homme. Il avait pourtant eu de nombreuses sollicitations plus ou moins discrètes de la part des moines lorsqu’il se douchait. Il s’en était plaint au Père Emptoire qui lui avait dit de ne se pas se formaliser pour si peu, c’était habituel dans les couvents que les moines s’enculassent. Il pouvait refuser en faisant le signe de la croix. C’était le temps où Adso croyait encore qu’il était hétérosexuel.

Il était également impressionné de se trouver en face d’un prince, charmant comme dans les contes de fées, mais ce n’était pas un conte, c’était un vrai prince qu’Adso allait toucher. Il défit tout d’abord le nœud de la ceinture de la robe de chambre. Il se rappela du corps glabre et bronzé que Koen avait tripoté sur la scène quelques heures auparavant, il l’effleura, écartant les pans de la robe. Hyacinthe avait laissé son boxer, Adso le baissa mais n’osa pas toucher le pénis, il ne voulait pas que Hyacinthe éjaculât trop rapidement, il avait entendu le message de Krishna.

Peter avait aussi été déshabillé par Stefan, Krishna pria les jeunes hommes d’enlever leurs bandeaux, ils découvrirent le Temple de la Volupté, éclairé seulement pas de nombreuses bougies dans des verres. Au milieu de la pièce, il y avait un matelas recouvert d’un drap noir, assez grand pour accueillir les deux couples. Des tentures grenat étaient pendues au fond. Des dessins dans un style indien représentant les diverses positions du Kāmasūtra étaient exposés sur les côtés. Il y avait également un lavabo en pierre surmonté d’un réservoir d’eau. Deux meubles de part et d’autre de l’entrée : l’armoire où Krishna avait rangé les habits et une étagère vitrée avec une collection de jouets érotiques. Stefan se rapprocha et dit en riant :

— On va devoir essayer tout ça ? Il nous faudra au moins une semaine, je travaille lundi.
— Il arrive que Graf & de Bruson organisent des séminaires de plusieurs jours, mais c’est sur invitation. Laisse leur ton adresse si tu t’y intéresses. Les jeunes sont toujours les bienvenus.
— Je ne pense pas, je ne suis pas de leur monde.

Stefan espérait qu’il reverrait d’abord Peter et qu’ils pourraient approfondir ce qu’ils allaient découvrir. Krishna ouvrit une vitrine et en sortit une boîte contenant des godes.

— Vous pourrez en utiliser un pour assouplir l’anus si vous le désirez, mais, avant de commencer, nous allons procéder au lavage rituel.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - KLO7514 - 25-02-2021

Il vont laver Randa? Un bon petit nettoyage ne sera pas de trop, en espérant que ce ne soit pas un lavement au Karcher®  Smile


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 25-02-2021

(25-02-2021, 08:47 PM)KLO7514 link a écrit :Il vont laver Randa? Un bon petit nettoyage ne sera pas de trop, en espérant que ce ne soit pas un lavement au Karcher®  Smile

Merci [member=156]KLO7514[/member].

Il y a plusieurs sortes de lavements, je ne trouve pas ceux au Karcher® très érotiques, même pas ceux avec une poire, cela m’est cependant déjà arrivé de les évoquer. Les abris antiatomiques situés dans les habitations n’ont pas d'autres toilettes que des seaux et ce sont des accessoires qui ne seraient installés qu’en des temps troublés. À noter qu’un abri antiatomique n’est pas efficace contre les coronavirus, à moins de s’y enfermer pendant au moins une année.

Ce lavement sera plutôt selon la définition du Wiktionnaire : « Ancien signe d’hospitalité des peuples d’Orient et devenu acte liturgique dans le langage de l’église. ». Le moinillon appréciera cet acte liturgique, qui pourrait cependant ne pas se limiter aux pieds…


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 25-02-2021

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Voilà les deux couples de garçons qui entrent, les yeux bandés, dans le Temple de la Volupté. Ils sont face à face et par couple.
Cette séance de déshabillage tout en sensibilité sied bien à Adso qui l'a débord été sous les mains douces du prince. Pas encore de contact au niveau du pénis.
Ne pas aller trop vite.
Pour Peter et Stefan, c'est autre chose, le déshabillage était tout aussi sensible et délicat, mais ils se connaissent déjà un peu plus que Hyacinthe et Adso, ils se touchent déjà plus franchement.
Ouverture de l’armoire aux godes. Ils vont pouvoir se dilater l'anus.

Texte toujours plein de sensibilité mais aussi d'une part de finie ironie. J'aime bien ta façon d'écrire Daniel.

Je t'embrasse!

Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 25-02-2021

(25-02-2021, 09:16 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] !

Voilà les deux couples de garçons qui entrent, les yeux bandés, dans le Temple de la Volupté. Ils sont face à face et par couple.
Cette séance de déshabillage tout en sensibilité sied bien à Adso qui l'a débord été sous les mains douces du prince. Pas encore de contact au niveau du pénis.
Ne pas aller trop vite.
Pour Peter et Stefan, c'est autre chose, le déshabillage était tout aussi sensible et délicat, mais ils se connaissent déjà un peu plus que Hyacinthe et Adso, ils se touchent déjà plus franchement.
Ouverture de l’armoire aux godes. Ils vont pouvoir se dilater l'anus.

Texte toujours plein de sensibilité mais aussi d'une part de finie ironie. J'aime bien ta façon d'écrire Daniel.

Je t'embrasse!

Philou

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci de commenter mon récit chaque fois.

Je ne peux pas m’empêcher de faire des digressions plus ou moins ironiques et de ne pas rester uniquement à la description des actions de mes héros (bien malgré eux). J’ai eu plus de difficulté à écrire cet épisode car il n’avait que très peu de dialogues.

Ne pas aller trop vite, cela doit aussi être difficile pour ces jeunes qui sont habitués à se masturber en cinq minutes (douche comprise, pour reprendre un surnom attribué à Jacques Chirac), je ne suis pas pressé de terminer ce récit.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 02-03-2021

Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (22)

Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil

Le sol du Temple de la Volupté était recouvert de parquet, avec quelques tapis beiges de part et d’autre des matelas. Krishna prit un linge éponge noir sur lequel était brodé le logo Graf & de Bruson en rouge et le posa à côté du lavabo qu’il remplit d’eau. Il invita Adso à poser ses pieds sur le linge et tendit une lavette assortie à Hyacinthe.

— Lave-lui d’abord les pieds, selon la tradition, puis le sexe et les fesses. C’est symbolique, autrefois on recevait ainsi les voyageurs qui avaient marché longtemps sur des routes poussiéreuses.
— On leur lavait aussi la queue ? s’étonna Stefan.
— On leur proposait un bain donné par une esclave aux lourds seins nus. J’ai adapté la tradition au lieu, il n’y a pas de baignoire.
— Et pas non plus d’esclave aux lourds seins nus.
— Tu es déçu ? demanda Hyacinthe.
— Ce sera plutôt ma mère qui sera déçue lorsqu’elle apprendra que les seins des filles ne me font pas bander. Elle imagine déjà mon mariage avec la fille des voisins.

Adso était maigre, il n’avait pas encore pris les mauvaises habitudes des moines qui compensaient les plaisirs interdits de la chair par ceux moins mortels de la chère, sa peau était pâle, il passait plus de temps dans l’Index de la bibliothèque que dans les jardins de l’abbaye. Il avait les cheveux châtain foncé. Il avait gardé son pendentif avec une croix de bois brun. Koen aurait estimé la longueur de son pénis surmonté d’une touffe bien fournie à 11 cm, le prépuce court ne recouvrait pas totalement le gland. Hyacinthe trempa la lavette dans le lavabo, l’enduisit de savon aux baies d’argousier et s’agenouilla devant le moinillon pour lui laver les pieds.

— Un prince qui me lave, fit Adso, je suis confus.
— Bah, le pape le fait aussi. Je suis un prince de seconde zone, ce n’est pas moi l’héritier.

Krishna tendit un linge à Hyacinthe et celui-ci sécha les pieds d’Adso. Il lui lava ensuite le sexe en l’effleurant après l’avoir décalotté. Le novice se retourna pour présenter ses fesses au prince.

— On ne fait pas de lavement… de l’intérieur ? demanda Stefan.
— Nous n’avons pas de toilettes ici, expliqua Krishna, tu en aimerais un ?
— Tu en as déjà eu ? s’étonna Peter.
— Souvent, quand j’étais constipé, fit l’apprenti cuisinier, ce ne sera pas nécessaire, c’était juste une question.

Ce fut ensuite Adso qui lava Hyacinthe. Il avait des gestes hésitants lorsqu’il arriva à la hauteur du pénis, il hésitait à le toucher. Le prince lui tendit la main pour l’aider à se lever et l’entoura de ses bras.

— Ça ne va pas ? demanda Hyacinthe, tu n’as pas l’air dans ton assiette.
— Si, ça va, je t’assure, c’est… c’est l’émotion.

Hyacinthe serra Adso contre lui et le serra très fort.

— Allez dans notre chambre, fit Peter, vous serez plus à l’aise qu’ici.
— Tu as raison, dit Hyacinthe, cela ne vous dérange pas ?
— Pas du tout, vous pouvez y rester toute la nuit, on dormira au Sensorium.
— Tu es d’accord Adso ou tu préférerais rester ici ?
— Je suis d’accord, mais je pense que mon émotion n’a rien à voir avec le lieu, ni avec la présence d’autres personnes.

Adso remit son pyjama, Hyacinthe son slip et sa robe de chambre. Pendant que Krishna les accompagnait dans la chambre, Peter dit à Stefan :

— Adso est très sensible.
— Mets-toi à sa place, faire sa première fois avec un prince, il est intimidé.
— Et en plus il n’aurait pas le droit d’avoir des relations avec un homme. J’aime mieux être protestant.
— Moi aussi. Ce sera déjà assez difficile de révéler notre homosexualité à notre entourage.
— Rien ne presse. Savourons l’instant présent.

Peter et Stefan échangèrent un long baiser jusqu’au retour de Krishna.

— Tu as mis les deux enfants au lit et tu les as bordés ? demanda Peter.
— Oui, je leur ai encore raconté un conte, le prince et le moine, ils se sont endormis tout de suite.
— Je ne te crois pas.
— Et vous, avez-vous fait le lavage rituel ?
— Je pense qu’on va passer directement à la suite, dit Stefan, nous ne sommes pas des intellos, on ne comprend pas trop les trucs ésotériques, sans vouloir te vexer.
— Tu ne me vexes pas, j’étais aussi impatient à votre âge et mon guru me remettait à l’ordre. Voulez-vous d’abord essayer les godes ?

Les deux amis se regardèrent, puis Stefan dit :

— Non, on va utiliser les organes que la nature nous a fournis. Nous t’écoutons, Maître Krishna. Enseigne-nous les mystères du Kāmasūtra !

Pendant ce temps, Adso et Hyacinthe étaient couchés sur leur lit, recouverts d’un drap malgré la chaleur.

— Tu n’es pas obligé de faire l’amour avec moi, dit Hyacinthe, je ne voudrais pas te causer des problèmes de conscience insurmontables.
— J’en ai trop envie pour refuser. Je suis ridicule, alors qu’ici tout le monde ne pense qu’au plaisir en cette nuit d’été.
— Tu n’es pas ridicule, au contraire, ne me cache pas tes émotions. J’ai été éduqué à contrôler les miennes et ce n’est pas mieux.

Adso enleva son pendentif avec la croix et le posa sur la table de nuit.

— Je me sens plus léger, dit-il. Dieu est amour et Il pardonne.



Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 02-03-2021

Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !

La scène du lavement de pieds, ensuite du pénis et des fesses est pleine de sens, soit de plusieurs sens. Le lavement des pieds, tel que dans la Bible, ou ici lavement effectué par un prince envers un moinillon, ou seulement pour des invités de marques, ... etc.
Adso est assez timide et toujours en pleine réflexion concernant "le pêché" de chair. Il est perturbé. Hyacinthe le prend dans ses bras et les deux garçons quittent le Temple de la Volupté pour aller dans la chambre de Stefan et Peter.

Quelques passages savoureux pour égayer le lecteur: merci Daniel!

Je t'embrasse!

Philou


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 03-03-2021

(02-03-2021, 11:20 PM)Philou0033 link a écrit :Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !

La scène du lavement de pieds, ensuite du pénis et des fesses est pleine de sens, soit de plusieurs sens. Le lavement des pieds, tel que dans la Bible, ou ici lavement effectué par un prince envers un moinillon, ou seulement pour des invités de marques, ... etc.
Adso est assez timide et toujours en pleine réflexion concernant "le pêché" de chair. Il est perturbé. Hyacinthe le prend dans ses bras et les deux garçons quittent le Temple de la Volupté pour aller dans la chambre de Stefan et Peter.

Quelques passages savoureux pour égayer le lecteur: merci Daniel!

Je t'embrasse!

Philou

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire.

Le lavement des pieds est souvent fait avant de commencer un massage, il a une valeur plus symbolique qu’hygiénique de nos jours.

Ce couple prince/moinillon est assez inhabituel, au début je ne savais pas avec qui Hyacinthe allait se lier, j’avais d’abord pensé au pianiste Alexandre ou au danseur Niklas. Mes idées évoluent en même temps que la soirée se poursuit, les invités sont là pour faire des rencontres au gré de leurs envies et rien n’est écrit d’avance.

Ce n’est pas facile pour Adso, il est heureusement entouré de personnes compréhensives qui l’aident au mieux à gérer ses émotions. Toujours ma vision d’un monde idéal qui ne correspond pas forcément à la réalité.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - KLO7514 - 04-03-2021

Le Novice est aussi novice en un domaine tout différent. Petit détail assez peu connu : Frère Anselme, abbé de l'importante abbaye du Bec-Helluin, à 35-40 km au sud de Rouen, futur archevêque de Cantorbery, futur "docteur de l'Église" sous le nom de saint Anselme, Italien de naissance(1033-1109) écrivit un jour à des prieurs d'établissements monastiques dépendant de son abbaye. Il évoquait le problème des jeunes moines que l'on retrouvait parfois en de bien curieuses postures par couples, enfin gestes non prévus dans la règle de saint Benoît...Et il conseillait de ne pas les punir de façon trop dure, voire pas du tout, mettant cela sur le compte de la fougue qui caractérise les jeunes gens. Sans aller jusqu'à dire que c'était très bien ainsi, le sage père abbé semblait considérer la chose comme allant de soi eu égard aux envies de la chair parfois bien difficiles à réfréner.


Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 04-03-2021

(04-03-2021, 02:18 AM)KLO7514 link a écrit :Le Novice est aussi novice en un domaine tout différent. Petit détail assez peu connu : Frère Anselme, abbé de l'importante abbaye du Bec-Helluin, à 35-40 km au sud de Rouen, futur archevêque de Cantorbery, futur "docteur de l'Église" sous le nom de saint Anselme, Italien de naissance(1033-1109) écrivit un jour à des prieurs d'établissements monastiques dépendant de son abbaye. Il évoquait le problème des jeunes moines que l'on retrouvait parfois en de bien curieuses postures par couples, enfin gestes non prévus dans la règle de saint Benoît...Et il conseillait de ne pas les punir de façon trop dure, voire pas du tout, mettant cela sur le compte de la fougue qui caractérise les jeunes gens. Sans aller jusqu'à dire que c'était très bien ainsi, le sage père abbé semblait considérer la chose comme allant de soi eu égard aux envies de la chair parfois bien difficiles à réfréner.

Merci [member=156]KLO7514[/member] pour cette anecdote.

Il y a toujours une différence entre la théorie et la pratique. Je l’ai déjà cité souvent, mais je rappelle quand même le livre de Frédéric Martel, Sodoma, qui parle de l’homosexualité au sein de l’Église catholique. Cela me conforte dans l’idée qu’il est légitime de mettre en scène des religieux dont les envies sexuelles sont identiques au reste de la population. Mon moinillon Adso n’est pas venu par hasard à cette soirée, il savait ce qui allait se passer, même s’il le redoutait.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 05-03-2021

Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (23)

Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil

— Tu es sûr d’être prêt ? demanda Hyacinthe à Adso.
— Non, mais si tu attends que je sois prêt mes cheveux auront blanchi. Vas-y, tu as une plus longue expérience que moi.
— Longue expérience… Un rapport rapide avec ton compatriote éméché.
— Tu n’as jamais couché avec ton laquais ?
— J’avais une gouvernante qui ne me faisait pas bander. Tu lis trop de contes de fées coquins.
— Tu as raison. À l’Index il y a les œuvres complètes d’un moine qui écrivait ses propres récits grivois au lieu de faire son travail de copiste, plus de 800 histoires avec des enluminures.
— Comment s’appelait ce moine ?
— C’était le Père Loucques, il écrivait en français.
— Tu pourrais me faire visiter cet Index ?
— Ce n’est pas autorisé d’y introduire des laïcs, mais si tu fais un don pour la restauration de la Vierge noire on pourra faire une exception.

Hyacinthe éteignit la lampe de chevet, les stores n’étaient pas fermés et la pleine lune éclairait la chambre. Adso était plus détendu que dans le Temple de Volupté, il soupira lorsque le prince déboutonna lentement son pyjama pour caresser et embrasser son torse. Leurs lèvres s’unirent pour un timide et bref baiser.

Hyacinthe glissa sa main dans la culotte du pyjama, il toucha le membre du novice qui était très dur puis le déshabilla entièrement. Adso paraissait vulnérable, sa peau diaphane éclairée par les rayons de lune. Le prince eut un instant d’hésitation, n’avait-il pas abusé de sa fonction ? Le moinillon aurait-il accepté de faire l’amour avec quelqu’un d’autre ? Ou était-ce vraiment un amour naissant ?

Adso avait fermé les yeux. Hyacinthe couvrit le corps offert de baisers, avant de s’attarder sur le pénis bandé au maximum, très dur mais moins long que sa taille au repos ne l’aurait laissé supposer. Le gland était entièrement dégagé et brillait, la peau semblait encore plus pâle que le reste du corps, le scrotum s’était contracté. Le prince serra la base du membre et parcourut la hampe avec sa langue, il ne voulait pas faire languir Adso plus longtemps.

Hyacinthe dut sucer longtemps Adso, il se demanda s’il s’y prenait mal. Les gémissements de plaisir et les spasmes du corps du novice indiquaient le contraire. Le prince allait abandonner lorsqu’il sentit l’arrivée imminente de l’orgasme. Il garda le membre dans sa bouche, il n’avait jamais goûté sa propre semence. Il lécha ensuite le gland pour le nettoyer puis se coucha à côté d’Adso.

— Merci, lui dit celui-ci. Ça va mieux, je me sens encore plus léger.
— Tu as aimé ?
— J’étais un peu tendu, j’ai eu de la peine à éjaculer.
— Ça ira mieux la prochaine fois, moi je suis trop rapide.
— Il y aura une prochaine fois ? Tu veux me revoir ?
— Les portes du château te sont ouvertes. Nous avons même une chapelle privée, je pourrai me confesser.
— Je ne suis pas encore prêtre, fit Adso en riant.
— Et tu connais mes péchés aussi bien que moi.

Hyacinthe donna un nouveau baiser à Adso, beaucoup plus long et intense.

— Voudrais-tu aussi me sucer ? demanda le prince.
— Non, j’aimerais sentir ta grosse queue dans mon cul.
— Quel langage peu châtié pour un religieux… Déjà ? On devrait redescendre à la cave pour apprendre.
— Restons ici, fais exactement comme Koen te l’a fait. Je n’aime pas trop les rites de Krishna, soi-disant appris dans un monastère et qui ne sont que profanes.
— Comme tu voudras. Je te comprends, ce n’est pas des choses qu’on enseigne dans ton abbaye, à part à l’Index…
— Je ne désire pas avoir de relations sexuelles dans un lieu sacré. Ce sera une manière de séparer ces deux aspects de ma vie, il y aura un temps pour l’étude et la prière et un temps pour… la luxure.

Le prince et le moinillon échangèrent un nouveau baiser voluptueux.

— Tu connais les règles de la maison, fit Hyacinthe, ils veulent qu’on mette des capotes. Tu sais au moins ce que c’est ?
— Oh oui, on nous a expliqué, c’est interdit, rien ne doit empêcher la conception.
— Peu de risques que tu tombes enceint. Je suis stérile.
— Tu es stérile ?
— Il paraît. Ça aurait été une catastrophe si j’avais été le prince héritier.
— On peut utiliser des capotes dans ce cas, dit Adso en souriant, pas de semence gaspillée. Cela te fera une excuse pour ne pas te marier.

Hyacinthe avait déjà vu la boîte de préservatifs et du lubrifiant sur la table de nuit. Il se demanda pourquoi les architectes étaient si stricts à ce sujet, ils devaient avoir eu quelques maladies honteuses dans leur jeunesse. Pour faire comme avec Koen, le prince dit à Adso de se mettre à quatre pattes, les avant-bras posés sur le lit. Il lui enduisit généreusement la rondelle de gel et la massa pour l’assouplir. Il déroula la capote, son membre était assez rigide pour tenter la pénétration. Il positionna le gland, posa ses mains sur les hanches d’Adso. Il eut un peu de peine à forcer le passage, il avait peur d’être trop violent et de faire mal à son partenaire. Il réussit et enfonça lentement sa hampe sur toute sa longueur, resta quelques instants collé contre les fesses d’Adso avant de commencer de lents va-et-vient. Le novice semblait apprécier et encouragea Hyacinthe à continuer.

Le prince ne put se retenir très longtemps, comme à son habitude, il dit à Adso qu’il allait jouir. Il ne se retira pas tout de suite, attendit qu’il débandât. Il enleva et noua le préservatif. Les deux jeunes hommes se couchèrent sur le côté, l’un en face de l’autre.

— Je n’ai pas été au top de ma forme, dit Hyacinthe.
— Pourquoi ?
— Tu n’as pas eu d’orgasme.
— Et alors… Tu m’as dit que nous nous reverrions. Nous avons toute la vie devant nous pour apprendre. Ce que nous avons déjà vécu ensemble est si extraordinaire, je n’aurais jamais pensé le vivre en venant ici.
— Tu ne savais pas ce qui s’y passait ?
— Je m’en doutais, il y avait des rumeurs qui circulaient.
— Tu es quand même venu ?
— C’était mon destin, je devais te rencontrer. Pendant que tu me suçais j’ai eu une illumination qui va te paraître ridicule, j’ai cru que tu étais un ange qui m’annonçait une prophétie.
— Et que t’ai-je annoncé ?
— Que je deviendrai pape.
— Pourquoi pas ? fit Hyacinthe. Si tel est ton destin, je ferai tout ce qui est possible pour te faciliter la tâche.
— L’ange m’a encore dit que c’est moi qui abolirai tous les interdits sexuels au sein de l’Église catholique.
— Espérons que je vivrai assez vieux pour voir si cette prophétie se réalise.

Adso se coucha sur le dos et fit une prière silencieuse, les mains jointes. Il était épuisé et s’endormit aussitôt.

Hyacinthe le recouvrit avec le drap, se leva et alla contempler le lac. La vision qu’avait eu Adso le troublait. Manifestation divine ou rêve orgasmique ?

Le prince crut voir l’ange qui remontait au ciel passer devant la lune, il n’avait pourtant pas trop bu. Il était temps qu’il se couchât, ses idées seraient plus claires le lendemain.


Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 05-03-2021

Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !
Très belle suite!

Adso et Hyacinthe sont dans le lit et ils s'embrassent.
Hyacinthe suce le moinillon qui semble y prendre du plaisir.
Comme Adso ne souhaite pas sucer son ami, il propose de se faire prendre.
Hyacinthe fait donc l'amour à Ados en utilisant du gel et une capote.
Ils se promettent de se revoir, il semble qu'une nouvelle idylle vient de naitre!

Toujours l'un ou l'autre allusions, il y a même un "ange" mon cher Lange!

Merci pour ce bon moment de lecture!

Je t'embrasse!
Philou