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GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Version imprimable

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Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - bech - 29-10-2020

Burydan a bien fait l'amour pendant 2 jours avec le maitre d'armes du roi, mais tout doit avoir une fin.

Toutefois, alors qu'il se prépare à continuer son voyage on vient le chercher avec un carrosse pour le conduire au palais royal. Burydan ne sait pas pourquoi, mais le roi lui a fait le cadeau qui l'intéressait le plus : Rhonin.

Rhonin, lui aussi ne comprend pas ce qui va lui arriver et Burydan le rassure en lui expliquant qu'il va devenir son compagnon. Mais comme Burrydan va beaucoup voyager, il va falloir trouver un cheval à Rhonin pour qu'il le suive et on ne sait pas s'il sera bon cavalier.


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 30-10-2020

Bonjour à tous et aux autres.

Merci pour vos coms les zamis.

Merci mon rô minet, corrections effectuées.
.
Merci tonton Tim. Pour répondre à ta question et à celle de ce petit vicieux de Sohaibe  Wink le pouce utopien correspond à environ 1,002 centimètres. Donc Arthas a plus de 23 cm de bonheur entre les cuisses... mais; comme nous le savons tous, la longueur n'est pas le plus important... mais la largeur... et le goût...

Je sais mon renardeau, je sais... tu préfères quand c'est doux et tendre mais tu ne détestes pas les scènes un peu plus... animales... normal pour un renard me diras-tu... Burydan est officellement le maître de Rhonin... un petit esclave sexuel au service d'un hunk dominant, musclé et viril... imagine toi avec... moi... et imagine tout ce que je te ferais ou ferais faire avant de lire la suite...

Et, même si la disparition de la phrase du Petit Prince de Saint-Ex me chagrine un peu, I wanna weak your hole my lovely twink

En effet Bech, il va falloir acheter un cheval à Rhonin... mais avant cela, il va chevaucher un autre étalon...


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 30-10-2020

CHAPITRE XCV

''Dulcis memorias''


Rhonin se réveilla plusieurs heures plus tard. Épuisé émotionnellement il s'était endormi comme une masse. Il mit quelques secondes à se rappeler les événements de la matinée.

Il était toujours couché contre le corps chaud de Burydan. Celui-ci avait refermé ses bras sur lui et le tenait fermement. Et Rhonin se sentait bien dans ses bras musclés.

Rhonin n'aimait pas être baisé par d'autres hommes. La plupart des clients qu'il avait eu chez dame Alduine étaient des bourgeois ventripotents. Il détestait sucer leurs bites parfois sales, il détestait sentir leurs mains sur lui, il détestait sentir leurs queues ramoner son petit cul, il détestait leurs cris, leurs beuglements, il détestait leur sueur, et il détestait plus que tout ceux qui se montraient brutaux avec lui, le giflant et le fouettant même. Il détestait tout ça, et n’avait jamais pris le moindre plaisir...

Et puis il y avait eu Burydan. Il l'avait repéré dés qu'il était arrivé. Il était beau... très beau. Sa mâchoire carrée, ses cheveux bruns, ses yeux gris, sa carrure imposante... alors il s'était dit ''quitte à se faire baiser de toute façon, autant que ça soit par un bel homme''.

Quand Burydan l'avait choisit pour passer toute la nuit avec lui, Rhonin était presque soulagé. Ne pas se faire mettre par un homme gras et peu ragoûtant... Mais quand son maître s'était déshabillé, il eut une petite appréhension. Il était d'une beauté peu commune, certes, mais son corps musclé fit penser à Rhonin qu'il allait être comme tous les autres, dur et brutal. Et d'ailleurs, lorsqu'il l'attacha à la croix en X et le menaça de le cravacher, Rhonin se dit qu'il avait vu juste.

Mais c'est là que tout changea. A lieu de sentir la morsure du cuir sur sa peau, il avait senti les mains chaudes de Burydan, ses lèvres douces et sa langue fouineuse. Jamais aucun de ses clients ne l'avait caresser avec une telle sensualité. Jamais aucun de ses clients n'avait couvert son dos et ses fesses de tant de baisers brûlants. Jamais aucun de ses clients n'avait explorer son intimité de sa langue. Et jamais il n'aurait penser que sentir une langue baveuse lécher avec application cette partie de son corps pourrait lui procurer tant de plaisir.

Et quand Burydan l'avait libéré de ses liens et l'avait embrassé, Rhonin avait fondu entre ses bras. Aucun de ses clients ne l'avait embrassé. Du moins, pas comme ça. Un baiser profond et langoureux. Pour la première fois de sa vie, Rhonin avait ressenti du plaisir à être collé au corps d'un autre homme. Du plaisir à sentir la langue d'un autre homme s'emmêler à la sienne. Les mains d'un autre homme caresser sa peau.

Et quand Burydan l'amena jusqu'au lit, il espéra qu'il ne se montre pas trop brutal. Et il ne fut pas déçu. Jamais aucun de se clients ne l'avait léché comme ça. Ne l'avait léché tout court en fait. Son maître avait exploré chaque pouce carré de sa peau, insistant sur les endroits les plus sensibles en de longues caresses humides et délicieuses, et Rhonin s'était surpris à bander... et pas qu'un peu...

C'est alors que son beau mâle si viril lui prodigua cette caresse qu'il ne connaissait pas. Aucun de ses clients ne l'avait jamais sucé. Mais Burydan lui, si... il avait pris sa bite dans sa bouche chaude et lui avait donné un plaisir inconnu et indicible... il l'avait sucé avec... gourmandise... c'est peut-être pour ça qu'il lui avait dit qu'il était sa friandise.

Mais son maître ne s'était pas arrêté là. Il lui avait ordonné de se retourner et s'était de nouveau occupé de son œillet Chaque lapement déclenchait d'adorables vagues de plaisir dans tout son corps, et il commença à gémir. Burydan prit son temps, l'ouvrant de la pointe de sa langue. Et la sensation quand il l'avait enfoncée en lui était... divine. Sa langue avait été remplacée par ses doigts. Un, puis deux, puis trois. Il le sentit aller et venir et tournoyer pour l'ouvrir au maximum. Il frémit quand le doigts se retirèrent et qu'il entendit Burydan cracher dans sa main. Il savait qu'il était en train de se lubrifier la queue. Burydan était plutôt bien monté, et il eut peur de la douleur que cette grosse colonne de chair allait lui infliger. Et Rhonin n'aimait pas la sodomie. Ça faisait mal... à chaque fois... mais son maître était doux et tendre... et puis, il était là pour ça... pour se faire baiser... il serra les dents et attendit...

Burydan avait appuyé son gland joufflu contre sa rosette et avait appuyé tout doucement. Son cul s'était ouvert et l'avait laissé le pénétrer. Il ne pu retenir un petit hoquet de douleur. Mais, contrairement à ses autres clients, Burydan ne força pas le passage. Il se figea. Rhonin sentit ses mains chaudes caresser son corps, ses hanches, ses reins, son dos, ses flancs, ses fesses. Son maître attendit patiemment que son fourreau s'habitue à son calibre. Rhonin se concentra sur le ballet des mains douces sur sa peau et prit de longues inspirations par le nez. Son fourreau se détendit et Burydan progressa en lui. Lentement. Très lentement. Et, au bout d'un long moment, il sentit le bas ventre de son étalon s’écraser contre ses petites fesses rebondies.

Burydan attendit ainsi un petit moment, jusqu'à ce qu'il sente le canal de son minet épouser intimement le contour de sa bite. Et il commença ses aller-retour tout doucement. Rhonin sentit de nouveau cette sensation d'inconfort et de gêne qu'il ressentait à chaque fois. La douleur aussi. Mais pas aussi intense que d’habitude. Son maître était doux et précautionneux et ne le ramonait pas comme un furieux. Du moins pour l'instant. Mais, le plaisir montant...

Burydan allait et venait en lui en des mouvements de plus en plus amples et se pencha vers lui. Il lui susurra des petits mots tendres à l'oreille. Ça changeait des insultes. Et la sensation changea. La gêne et l’inconfort étaient toujours là, mais il commença à sentir des picotements au plus profond de ses entrailles. D'abord diffus puis de plus en plus intenses. Ce devenait... bon. Et, à son plus grand étonnement, il se mit à gémir. Et de plaisir cette fois.

- Oui, c'est ça, bébé, laisse toi aller...

Et Rhonin se laissa aller. Les caresses de cette grosse queue contre les parois de son fourreau étaient de plus en plus agréables. La douceur de Burydan intensifiait encore cette sensation de plaisir Et les gémissements de Rhonin se changèrent en petits cris.

Burydan, sans crier gare, lui retira sa queue. Rhonin fut surpris d'entendre un petit gémissement de frustration, et encore plus surpris de se rendre compte que c'était lui qui l'avait poussé. Il pensa un moment que son maître avait atteint le plaisir et se masturbait pour couvrir ses petites fesses de foutre chaud, comme certains de ses clients aimaient le faire, mais non. Il lui dit de se retourner et de s'allonger sur le dos.

Docile et obéissant il s’exécuta et le spectacle était plutôt plaisant. Son maître le regardait avec des yeux enfiévrés de désir. Son torse, ruisselant de sueur, rendait ses muscle encore plus massifs. Et Rhonin eut une furieuse envie de les caresser. Burydan lubrifia de nouveau copieusement sa bite gonflée, et le pénétra tout doucement. Son petit cul ne se rebiffa même pas. Il reprit ses va et vient et Rhonin se mit à le peloter comme un dingue, en particulier ses énormes pectoraux. Il les prenait à pleine main et faisait glisser les tétons entre ses doigts. Et son beau mâle semblait adorer ça.

Rhonin criait comme un dingue au fur et à mesure que le plaisir montait. Burydan poussait des gémissements rauques. Il lui fit prendre plusieurs positions pour faire refluer le plaisir ultime le plus longtemps possible, mais revenait toujours en face à face pour l'étouffer de baisers torrides.

- Branle toi, esclave, branle toi !

Rhonin saisit sa bite. Jamais il n'avait bandé aussi fort. Il commença à se masturber frénétiquement. Il était tellement excité que quelques mouvements de poignet suffirent à le faire jouir dans un râle d'agonie, plusieurs traits de foute chaud s'écrasant sur son corps.

Burydan se coucha sur lui et lui donna quelques coups de reins puissants et jouit à son tour, dans un grand cri rauque. Et Rhonin sentit sa bite pulser en lui. Ils restèrent ainsi un long moment, collés l'un à l'autre par leur sueur et le sperme de Rhonin et il lécha lentement l'épaule de Burydan, se rendant compte que sa sueur à lui, il l'aimait. Il aimait sa saveurpiquante sur le bout de sa langue.

Remit à la parfin de cet orgasme incroyable, Burydan s’allongea sur le dos. Rhonin le regarda et fila jusqu'à la salle d'eau. Il humidifia un linge et allait débarbouiller son maître quand celui-ci lui dit :

- Lèche d'abord...

De la part de tout autre, il aurait trouver ça dégoûtant. Il l'aurait fait, évidemment, en esclave docile et obéissant qu'il était, mais avec réticence. Mais là, ça l'amusa. Son maître avait-il encore envie de sentir sa langue sur sa peau ? Il se pencha et lécha lentement les traces de son propre foutre, mélangé à la saveur piquante de la sueur de son mâle. Il prit son temps, mit un grand coup de langue dans le profond sillon entre les énormes pectoraux, avant de les lécher lentement en insistant sur les tétons. Burydan poussa plusieurs profonds soupirs de plaisir.

Son maître débarbouillé, Rhonin attendit qu'on lui ordonne quoi faire. Et il était de nouveau inquiet. Seuls deux clients l'avaient loué pour la nuit. Le premier l'avait, après s'être fait sucer, attaché à la croix en X et l'avait laissé ainsi toute la nuit, venant le baiser trois fois. Rhonin avait eu les marques des bracelets de cuir pendant deux semaines et avait souffert le martyr, ses petits muscles tétanisés.

Le second... ce fut pire. C'était un gros bourgeois bedondainant, avec une bite minuscule et sale. Après avoir jouit en grognant et en beuglant, il avait ordonné à Rhonin de se doigter et de se masturber devant lui. Mais Rhonin n'avait pas réussit à bander. Ses clients ne l'excitaient pas, et lui encore moins que les autres. Le gros bourgeois l'avait insulté giflé et fouetté, mais rien n'y fit, et ça encore moins. Il partit, frustré, et se plaint à dame Alduine. Et la punition n'avait pas tarder. Deux des hommes de la maquerelle, grand et musculeux, avaient fait irruption dans sa chambre, pour lui rappeler quelle était sa place. Ils l'avaient giflé, attaché à la croix en X et fouetté jusqu'au sang, puis l'avait violé durement, l'un après l'autre puis tous les deux en même temps. Rhonin fut enfermé dans sa chambre pendant une semaine pour se remettre de cette correction, nourrit d'une tranche de pain moisi par jour. Dame Alduine le prévint qu si un autre de ses clients se plaignait de nouveau, la punition serait encore pire.

Alors Rhonin attendait, inquiet. Mais Burydan le rassura. Il écarta les bars et lui dit :

- Viens là bébé.

Et Rhonin se pelotonna contre son corps chaud, une tête sur ses énormes pecs, une main caressant son ventre. Il sentit les bras de Burydan se refermer sur lui et le serrer. Et il s'était endormi.

Ils avaient refait l'amour au petit matin et Burydan était parti. Et Rhonin repensa souvent à lui, surtout après avoir eu un client particulièrement violent. Et il se disait que Burydan ne reviendrait jamais, mais qu'il avait au moins connu, une fois, le plaisir dans les bras d'un homme.

Et il était là à présent, de nouveau dans les bras de ce mâle musclé. Il l'avait choisit lui comme cadeau. Il n'aurait plus à retourner chez dame Alduine. Il n'aurait plus à craindre les clients violents, les coups et les punitions. Il était à lui. Il était son petit esclave. Son petit esclave sexuel.

''Pourquoi pas, après tout, se dit Rhonin. C'est toujours mieux qu'être une petite pute d'un bordel de marins... espérons juste qu'il se montrera aussi doux et tendre que la première fois...''

Rhonin commença à déposer de gros baisers mouillés sur les énormes pectoraux de son maître et à caresser doucement son ventre bosselé.



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - bech - 01-11-2020

Un chapitre de transition.

Rhonin se réveille dans les bras de Burrydan. Il n'aime pas son métier de prostitué qui l'emmenait à se mettre au service d'hommes peu ragoutants. Le jour où il a vu Brydans qui est un bel homme, il a pensé que ce serait un moindre mal de passer la nuit avec lui plutôt qu'avec un grassouillet. Il a quand même eu des craintes en le trouvant musclé et en se trouvant attaché à la croix en X.

Mais ensuite Burydan l'avait carressé puis détaché et embrassé. Il s'était montré tendre avec lui et Rhonin avait apprécié avec Burydan des choses qu'il n'aimait pas faire avec les autres clients.

Certains de ces autres clients s'étaient montré brutaux et si rhonin n'arrivat pas à babder sur ordre du client, dame Albine pouvait le punir. Le fait de devoir ne pas "abimer la marchandise" ou de risquer de payer un supplément dans le cas contraire ne signifie pas que dame Albine était tendre avec ses employés. Et Rhonin, même s'il ne sait pas comment les choses évoluront trouve que c'est un moindre mal d'avoi définitivement quitté dame Albine pour passer au service de Burydan.


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 01-11-2020

Comme quoi, un statut social n’a vrmt d’importance que dans son contexte, entre la prostitution indépendante en affrontant les dangers de la rue, et la (très relative) sécurité d’un bordel où on est prisonnier, celui d’esclave – mm sexuel – d’un mec doux et attentif à son plaisir est encore un moindre mal…
Et si, à la base, Rhonin n’aime pas vraiment l’amour entre hommes, sans forcément imaginer qu’il finisse par y prendre goût (quoique…) la protection et les attentions de Burydan compenseront un peu la gêne passagère  ¯\_(ツ)_/¯



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - fablelionsilencieux - 01-11-2020

Certaines gênes titillant un – ou des – point.s précis… on signe où, pour prendre sa place au mignon minet ?

(Moi, grand matou lubrique !)




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 02-11-2020

Sauf pour les hétéros pas curieux qui refusent le caresse...
(Moi, petit renard brimé)



Re : Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - fablelionsilencieux - 02-11-2020

(02-11-2020, 12:05 AM)lelivredejeremie link a écrit :Sauf pour les hétéros pas curieux qui refusent le caresse...
(Moi, petit renard brimé)

Hoooo ! Pauvre petit, viens me voir joli canidé et je te ferai des chatteries qui réjouiront tes sens… foi de ‘king of the Jungle’ ! (mon coup de langue fera frétillé ton appendice… jusqu'à pamoison)


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 06-11-2020

Bonjour à tous et aux autres

Merci pour vos coms les zamis.

Merci mon rô minet, correction faite.

Pour ce qui est de faire des chatteries à notre renardeau préféré, attends ton tour. Preum's !

En plus, en surfant sur pornhub, je suis tombé sur une vidéo pour halloween où Austin Young (qui est foutrement craquant, tout twink qu'il soit) se faisiat lutiner par deux hommes (pas terribles en plus) déguisé en... renard... deux mecs, un renardeau... et mon fantasme prend vie...

Tour de suite, la suite...




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 06-11-2020

CHAPITRE XCVI


''Dominus et servus''


Burydan se réveilla. Il sentait sur son ventre une caresse chaude et sensuelle, et sur ses pectoraux, une caresse tout aussi chaude, tout aussi sensuelle mais plus humide.

Il ouvrit les yeux. Rhonin lui caressait doucement le ventre et léchait avec application sa poitrine, dessinant le contour des ses pectoraux de la pointe de sa petite langue rose avant de les couvrir de gros baisers mouillés. Burydan referma les yeux et poussa un grand soupir de plaisir.

- Bonjour maître.
- T'arrête pas, bébé, caresse moi encore...

Rhonin sourit et sa main et sa langue reprirent leurs arabesques. Il lécha lentement le téton gauche de son beau mâle jusqu'à ce qu'il gonfle et durcisse et le suçota, le mordilla et le lécha encore et encore. Il infligea les mêmes délicieux tourments au téton droit, puis revint au gauche et ainsi de suite. Les soupirs de Burydan s'intensifièrent. Il saisit la main de Rhonin qui caressait son ventre et la dirigea un peu plus bas.

Rhonin sentit la bite de son maître qui commençait à durcir. Il la caressa du bout des doigts et du revers de la main en continuant à s'occuper des tétons de son étalon. Quand la queue fut bien dure et bien raide, il la prit dans son poing et commença à masturber Burydan tout doucement.

Il descendit lentement et commença à embrasser le ventre bosselé de son maître. De gros baisers mouillés bientôt accompagnés de coups de langue. Il s'attarda un peu sur le tour du nombril avant de plonger à l'intérieur. Burydan feula et creusa le ventre. Rhonin le lécha avec application.

Burydan fourrageait ses doigts dans les mèches blondes de son minet. Les lèvres de Rhonin n'étaient plus qu'à quelques pouces de sa queue, et Burydan rêvait de la sentir bien au chaud dans sa bouche. Il aurait pu lui ordonner de le sucer, il aurait pu appuyer sur sa tête et la diriger vers sa bite, mais il laissa faire son petit esclave à son rythme.

Rhonin, une fois le nombril de Burydan léché et pourléché, se cala entre ses cuisses. Il lécha l'aine gauche de plusieurs coups de langue. Fit la même chose à l'aine droite. Il releva la tête et regarda son maître. Burydan, les yeux enfiévrés de désir, le regardait intensément, en caressant d'une main ses pectoraux. Rhonin sourit, plongea en avant et commença à lécher ses couilles bien pleines. Il les goba, les suça, les lécha encore et encore. Le maître se mit à gémir, et l'esclave lécha de plus belle.

Une fois les couilles de son mâle luisante de salive, Rhonin remonta un peu, plaça sa langue rose à la base de la bite gonflée et remonta le long de cette colonne de chair d'un grand coup de langue. Il lécha tout doucement le gland et nettoya une petite tache visqueuse sur le ventre de son bel étalon qui trahissait son état d'excitation. Il prit la bite dans son poing, la tint bien droite, ouvrit sa petite bouche et avala le gland joufflu, enroulant sa langue tout autour.

- Oh putain, gémit Burydan.

Rhonin s'appliqua à le sucer aussi bien que possible. Il alternait la vitesse et la profondeur de la fellation, le prenant quant et quant en gorge profonde. Burydan poussait de longs gémissements rauques en sentant sa bite au plus profond de la gorge de son petit esclave.

Rhonin se délectait littéralement de la bite de son maître en poussant des gémissements, étouffés par le beau morceau qu'il avait en bouche. Burydan gémissait également et sentait le plaisir monter inexorablement. .. Il voyait sa bite disparaître dans la bouche chaude de son petit esclave, réapparaître toute brillante de salive, avant de disparaître à nouveau. Et les beaux yeux bleus plantés dans les siens...

Burydan prit la tête de Rhonin entre ses mains et le fit remonter vers lui. Il le coucha contre son corps musclé et l’embrassa fougueusement. Un gros baiser, humide et sensuel comme il les aimait. Il se rendit compte qu'il était en train d'embrasser son minet comme Aragorn l'embrassait, tout en langue baveuse. ''Et pourquoi pas, se dit-i, pourquoi ne serais-je pas pour lui ce que Aragorn est pour moi ?'' et il l'embrassa encore plus sensuellement. Il commença à caresser son blondinet. Il partait de ses petites fesses toutes douces et touts rondes, remontait jusqu'à sa belle chute de reins, puis le long de son dos, et faisait le chemin inverse, encore et encore.

Il donna une impulsion et se retrouva au dessus de son minet, entre ses cuisses. Il le regarda, lui sourit, et l'embrassa passionnément. Rhonin caressait sa nuque pendant que Burydan couvrait son cou et sa gorge de baisers brûlants. De grands coups de langue le long des carotides pour grignoter les mignonnes petites oreilles de son esclave. Nouveau baiser humide et langoureux.

Burydan descendit le long du corps offert de son esclave. Il embrassa sa poitrine et fit, de la pointe de sa langue, le contour de ses petits pecs à peine dessinés. Il s'appliqua à lécher, suçoter et mordiller les deux petits tétons roses, passant de l'un à l'autre inlassablement. Il adorait entendre Rhonin gémir de plaisir.

Il descendit sur son ventre. Bordel qu'il était doux. Bordel qu'il était chaud. Il le lécha un long moment, insistant sur le nombril, puis sur le côté encore et encore. Il releva la tête. Le ventre de son esclave brillait de salive.

Il descendit. La bite de Rhonin, dure comme la pierre et complètement décalottée était là, sous ses yeux, suintante et palpitante de désir. Burydan joua avec ses belles petites couilles toutes rondes de la pointe de son nez et les lécha, les goba, les berça du plat de sa langue, passant de l'une à l'autre, et tirant sur la peau fine bien coincée entre ses lèvres. Rhonin se tortillait de plaisir.

Burydan releva la tête et regarda la bite de son minet, agitée de soubresauts et laissant perler des petites gouttes translucides de son méat. Il fit un sourire de pure luxure à son minet et lécha la queue sur toute sa longueur.

Burydan la lécha encore et encore, puis la prit dans sa bouche et suça son blondinet avec application et gourmandise, lui arrachant des petits cris de plaisir :

- Oh oui, maître... oh, c'est bon maître... c'est tellement bon... ahhhh... aaahhh oui !!!

Burydan regardait son petit mec, en transe, et, bien qu'il cru ça impossible, il banda encore plus fort.

Il se mit à genoux entre les cuisses de Rhonin et le caressa lentement. Son petit corps fragile était d'une douceur...

- Ce que tu es beau, bébé, et tu as la peau douce...

Rhonin hésita, puis caressa les avant bras de son maître. Celui-ci sourit, et l'esclave s'enhardit. Il caressa les biceps durs comme de la pierre, les épaules rondes et descendit pour prendre les énormes pectoraux à pleine main. Il les caressa et les pelota à la fureur.

- Tu les aimes mes pecs, hein ?
- Oh oui maître, j'adore vos pectoraux... j'adore vos muscles...
- Vas-y, caresse moi bébé, j'adore ça...

Rhonin ne se le fit pas dire deux fois et commença à caresser son beau mâle comme un dingue.

Burydan se mit à côté de Rhonin, se releva sur un coude et embrassa son minet. Rhonin poussa un petit couinement quand il sentit les doigts de son maître caresser son œillet. Burydan s'arrêta, Rhonin se détendit, et son maître reprit ses caresses lubriques.

Il l’embrassait passionnément et ses caresses devinrent de plus en plus précises. Nouveau couinement de son petit esclave quand une phalange s’engouffra en lui. Burydan attendit que le petit cul s'habitue à cet intrus et, en quelques secondes, il se retrouva avec un doigt bien au chaud. Le petit cul de son esclave était doux, serré et brûlant.

Burydan le fit aller et venir tout doucement. Il le ressortit, et fit sucer deux de ses doigts à son minet. Rhonin sembla hésiter une fraction de seconde, mais, en esclave docile et obéissant, suça les doigts de son maître. Burydan sourit, suça ses doigts à son tour, les badigeonna de salive et les remit dans le petit cul de son blondinet. Rhonin gémissait comme un perdu quand deux doigts devinrent trois.

Burydan caressa la bite de son jouet, dure et raide, et se mit à genoux au dessus de son torse. Il mit une main derrière sa tête et l'attira vers son entre jambes.

- Suce moi encore, bébé, c'est trop bon...

Rhonin recommença à sucer son maître, en se goinfrant de sa grosse queue. Burydan poussait de longs gémissement rauques aux rythmes des acrobaties de la langue de Rhonin autour de sa bite. Il laissa la tête de son jouet retomber sur les oreillers et, en prenant appui sur la tête de lit, se mit à lui baiser la bouche. Rhonin caressait le corps de son étalon comme un malade en gémissant.

Burydan lui retira sa bite toute dégoulinante de salive. Il était haletant et en sueur. Il embrassa Rhonin à pleine bouche et se mit à quatre pattes au-dessus de lui, en sens inverse. Rhonin reprit bien vite la bite de son maître dans sa bouche pendant que celui ci lui releva les jambes. Il se jeta sur son petit cul et se mit à le laper comme un dingue.

L’œillet de Rhonin était tout rouge et tout ouvert, la bite de Burydan était tellement dure qu'elle lui faisait presque mal. Burydan se mit à genoux sur le lit et dit :

- Mets toi à quatre pattes, esclave.
- Oui maître...

Burydan fit claquer sa bite contre les petites fesses de son minet pour lui montrer à quel point elle était dure.

- Tu sens ? Tu sens à quel point tu m'excites ?
- Oh oui maître...
- Tu la veux ma queue ?
- Oh oui maître... mettez la moi... baisez moi... baisez votre esclave... je vous en supplie... j'ai le cul en feu tellement j'en ai envie...

Burydan sourit. Il aimait ça, les mots salaces. Mais il savait qu'il succomberait bientôt au charme de son blondinet.

Il tartina copieusement sa bite de salive, positionna son gland joufflu contre la pastille entrouverte de son petit esclave, et poussa. Le muscle résista à peine et Burydan pénétra Rhonin. Petit cri de douleur de son minet. Burydan se figea. Ne pas lui faire mal, ne surtout pas lui faire mal.

Rhonin prit de longues inspirations par le nez. Il sentit les mains de Burydan le caresser, les hanches, les flancs, les épaules, le dos, les reins. Il se concentra sur ces caresses et son cul se détendit. Burydan le sentit et reprit sa progression tout doucement. Il n'y eut plus de crispations du fourreau de Rhonin et Burydan se retrouva bientôt enfoncé en lui jusqu'à la garde.

- Ça va bébé ?
- Oh, ce quelle est grosse votre bite, maître...
- Ça te fait mal ?
- Oh non... j'aime la sentir me remplir... limez moi, maître... s'il vous plaît...

Burydan commença à aller et venir dans son petit esclave avec douceur et lenteur. Il le tenait fermement par les hanches et faisait des mouvements de plus en plus amples. Rhonin gémissait.

- Tu aimes bébé ?
- Oh oui... maître...
- Tu aimes sentir ma bite te ramoner ?
- Oh oui... c'est bon... maître...
- Tu aimes quand je te la mets bien profond ?
- Oh oui... maître... j'aime sentir... votre gland... tout au fond... de moi...
- Plus vite ?
- Oh oui... maître...
- Comme ça ?
- Oh oui... oh oui... c'est... bon...
- Plus fort ?
- Oh oui... maître...
- Comme ça ?
- Oh oui... c'est bon... c'est bon... ce que... vous me faites... maître...

Burydan adorait ça. Il martelait le cul de son petit esclave et celui-ci avait l'air d'aimer ça. Et ses mots, entrecoupés à chaque coup de bite, l'excitaient à mort.

Il se coucha sur Rhonin, le forçant à s’allonger sur le ventre. Ses abdos ciselés épousèrent les reins, ses pectoraux massifs épousèrent le dos, il l'embrassa dans la nuque et dans le cou. Rhonin tourna la tête au maximum et leurs deux langues s'emmêlèrent. Burydan faisait onduler son bassin et limait son blondinet avec entrain et volupté. Qu'il était bon son petit cul tout serré...

Burydan, en appui sur ses bras musclé, pilonnait Rhonin comme un dingue. Rhonin criait comme un perdu. Mais Burydan voulait plus...

Il se retira du petit cul de son esclave. Petit gémissement de frustration de Rhonin qui fit sourire son maître.

- Tourne toi bébé...

Rhonin s'allongea sur le dos et regarda son maître. Son corps puissant ruisselait de sueur et ses muscles semblaient encore plus massifs. Burydan fixa la queue de Rhonin ''C'est bon, il bande méchamment, c'est qu'il doit aimer ça. Je veux qu'il aime. Je veux prendre mon pied et qu'il prenne le sien'' se dit-il.

Burydan se lubrifia de nouveau copieusement la queue.

- T'en veux encore ?
- Oh oui maître... baisez-moi encore... je vous en prie...
- Désolé esclave, mais ton maître ne va pas te baiser... ton maître va te faire l'amour...
- Oh oui maître...

Burydan présenta son gland à l'entrée de l'antre brûlant de son minet et le pénétra d'un lent mouvement régulier. Long gémissement de Rhonin et petit

- Oh !

quand Burydan fut entièrement en lui.

Le maître embrassa langoureusement son esclave et commença à aller et venir en lui avec douceur. Les cris et les gémissements reprirent. Rhonin enroula ses cuisses autour des reins de Burydan, ses mains caressèrent son dos humide et noueux et il se laissa emporter par le plaisir. Lui qui était censé ne pas aimer la sodomie était aux portes du Tiantang.

Burydan alternait entre les moments où il embrassait passionnément son minet et ceux où il enfouissait la tête dans son cou. Il dosait ses coups de reins pour tenter de retarder l'orgasme au maximum. C'était tellement bon d'être dans le petit cul brûlant de son esclave.

Burydan susurrait des petits mots tendres dans la mignonne petite oreille de Rhonin.

- Ce que c'est bon de te faire l'amour, bébé... tu es tellement beau, tellement doux... je pourrais passer des heures à caresser ton corps et lécher ta peau... je pourrais passer des heures à te faire l'amour... j'ai envie de te donner du plaisir, bébé... je veux te faire oublier tous les zuhrus qui ont martyrisé ton sublime petit corps... je vais prendre soin de toi, bébé... oh oui, je vais bien prendre soin de toi...

Burydan se retira et se mit en petite cuillère derrière son minet. Rhonin écarta bien les jambes pour l’accueillir le mieux possible. Burydan passa un bras sous son corps et caressa ses petits tétons roses et, de son autre main, il branla son petit esclave, calant ses mouvements de poignet sur celui de ses hanches. Rhonin poussait des petits cris de plaisir. Burydan sentait qu'il n'allait plus tenir longtemps. ''Lui d'abord, se dit-il, je veux qu'il jouisse en premier''. Rhonin tourna la tête, les yeux hallucinés. Burydan l'embrassa et Rhonin cria dans sa bouche. Un long cri d'agonie alors que sa queue explosait en un geyser de foutre dans le poing de son maître. Burydan sentit son petit cul convulser sur sa grosse bite et il jouit à son tour, noyant les entrailles de son blondinet de son sperme chaud dans un grand cri rauque.

Rhonin, exsangue, n'avait jamais pris un pied pareil. Et n'avait jamais pensé qu'un homme pourrait le faire jouir à ce pont. Son maître le serra très fort dans ses bras et l'embrassa passionnément.



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 06-11-2020

Vu les réticences naturelles évoquées de Rhonin, c’est plutôt malin de ne pas le forcer, ni mm le diriger, histoire qu’il découvre un peu lui-mm, par ‘initiative’, on dira Smile  Sans compter  que, malgré lui, il n’est plus aussi innocent que n’importe quel garçon de son âge, il a pu apprendre l’un ou l’autre truc qui plaisent aux mecs… Big Grin
De son côté, Burydan s’est remis en mode usine (sinon ‘initiation’), mais s’il veut vaincre les craintes de son minet, bien compréhensibles vu son passé, c’est srmt la meilleure méthode Smile
Après, ‘tu la sens, ma grosse…’, je sais pas, ça fait un peu domination où le twink, payé pour ça (ou acheté, dans son cas) répond ce qu’on attend de lui, mais si ça reste un jeu assez innocent… Wink
Puis, bon, seul le résultat compte, le plaisir final, presque synchronisé, et un petit Rhonin extasié, qui pourrait prendre goût à la chose, tout est dans la forme… Smile


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Sohaibe - 07-11-2020

??????????????????????????????????????????????????????????????


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Sohaibe - 07-11-2020

Oui j'ai pas trouve de mots tellement c'est magnifique et le petit tu la sens bien ma bite c'est tout moi sa


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 14-11-2020

Bonjour à tous et aux autres.

Merci pour vos coms les zamis.

Merci mon rô minet, correction effectuée.

J'étais sûr que ça te plairait Sohaibe... espèce de boule de vice...  ;D

Je sais mon renardeau, je sais... j'aurais pu éviter les mots un peu ''trash'' mais il y a deux raisons :

D'abord, ça excite Burydan d'avoir son petit esclave sexuel personnel. Il sait qu'il peut lui faire et lui faire faire tout ce qu'il veut, et ça lui plaît... et le dominer ainsi l'excite encore plus. Mais ça reste un jeu. Il succombe toujours au plaisir qu'il prend à faire l'amour à son minet avec douceur et tendresse.

Ensuite, j'avoue que personnellement, les mots salaces m'excitent assez. Certes, mon blondinet et moi faisons l'amour généralement avec une infinie tendresse et un indicible douceur, nous susurrant des mots tendres à l'oreille, mais de temps à autre... j'aime assez le prendre comme une bête où qu'il me baise comme une chienne et les mots crus, salaces, limite vulgaires, nous excitent comme c'est pas permis... trahit sua quemque voluptas... 

Tout de suite, la suite.


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 14-11-2020

CHAPITRE XCVII

''Iterum atque iterum''

La bite de Burydan sortit d'elle-même des confins du corps de Rhonin, lui arrachant un petit couinement. Le petit esclave s'allongea sur le dos. Les beaux yeux gris brillants de son maître plongèrent dans ses yeux bleus.

- Oh maître, c'était... c'était...

Son maître le fit taire en emmêlant sa langue à la sienne. Personne ne l'avait jamais tellement embrassé. Et il devait bien reconnaître qu'il adorait ça. Les baisers de son maître étaient tellement... sensuels. Tellement doux... tellement tendres... tellement... tellement quoi...

Burydan sourit et regarda le sperme qui maculait le corps de son minet. Il avait éjaculé une quantité impressionnante, comme s'il n'avait pas jouit depuis des lustres. Burydan hésita à peine et lécha lentement toutes les longues traînées de foutre sur le corps de son petit esclave. Rhonin, un peu surpris, apprécia finalement le ballet de la langue de son beau mâle sur sa peau.

Une fois bien nettoyé, Burydan se lécha les lèvres et emballa Rhonin à pleine bouche.

- Tu as aimé, bébé ?
- Oh maître, pouvez-vous en douter ? Jamais personne ne m'a fait crier à ce point, jamais personne ne m'a fait jouir à ce point...
- Oui mais tu as l'habitude de simuler le plaisir non ?
- Oui maître. C'était dans mon rôlet de faire croire à mes clients qu'ils me donnaient du plaisir. Mais aucun ne m'en a jamais donné.
- Aucun ?
- Enfin si, un... vous, maître... vous avez été le premier et le dernier à me donner du plaisir... beaucoup de plaisir... énormément de plaisir... et je vous jure que mes gémissements et cris n'étaient point surfaits... j'ai adoré et n'ai point simulé... et que Hodin me foudroie si je mens...

Le blondinet ne fut pas réduit en cendres. Burydan sourit, lui caressa doucement la joue et lui piqua un petit poutoune tout tendre sur les lèvres.

- Je ne te promets pas que ce sera toujours comme ça... je veux dire, aussi tendre...
- Ah...
- En fait. Tu m'excites tellement qu'il y a de grandes chances que je te saute dessus à l'improviste pour te besogner tout mon saoul...
- Si c'est votre bon plaisir, maître...
- Ça l'est. Et tu es mon petit plaisir quotidien. Faire l'amour avec toi, bébé, est une véritable drogue. Et je compte bien en prendre une dose tous les jours. Ou même plusieurs fois par jour.

Rhonin sourit. Burydan lui rendit son sourire et se pencha lentement vers lui. Il écrasa ses lèvres sur celles du blondinet. Les langues se cherchèrent et se caressèrent lentement. Burydan approfondit encore le baiser et se coucha de tout son long sur son petit esclave. Il se cala confortablement entre ses cuisses et, sans cesser de l'emballer à pleine bouche, il commença à faire onduler son bassin, frottant sa bite contre le petit ventre tout doux et tout chaud. Son érection devint encore plus forte quand il sentit la queue dure de Rhonin contre la sienne.

- Prêt pour un deuxième assaut, esclave ?
- Oh oui maître...

Burydan et Rhonin passèrent deux jours et deux nuits à faire l'amour comme des dingues. Ne s'arrêtant que pour reprendre leur souffle et manger un morcel. Quand Joachim vint leur servir leurs repas dans la chambre, il comprit que Burydan avait à présent tout ce qu'il lui fallait sous la main. Il tenta tout de même sa chance :

- Si vous voulez un ou deux garçons en plus, vous n'avez qu'un mot à dire, murmura-t-il. Alix et moi nous ferons un plaisir de nous occuper de vous et de votre drôlissou... il est à croquer...

Burydan se contenta de sourire. Mais c'était vrai, Rhonin était à croquer...

Burydan s'amusa avec son petit esclave, lui faisant adopter plusieurs positions, certaines même très acrobatiques. Mais, mis à part le plaisir qu'il prenait à le voir si docile et obéissant, il y avait une autre raison, il voulait découvrir quelle position préférait le garçon. Il aurait pu lui demander, certes, mais ça aurait été beaucoup moins drôle... et beaucoup moins plaisant.

Rhonin aimait deux positions en particulier : il aimait chevaucher son étalon. Il se levait et se baissait sur la colonne de chair de son maître, en prenant appui sur ses énormes pectoraux tant fermes, qu'il pelotait comme un malade, et caressait du bout des doigts ses abdominaux, adorant les voir se contracter sous son passage. De plus sentir les mains de son mâle  caresser son petit corps fragile était divin. Et quand Burydan prenait sa bite dans son poing et le masturbait en calant son rythme sur celui de ses lever-baisser c'était incroyablement bon.

Il aimait aussi quand Burydan le prenait de face, bien calé entre ses cuisses. Il aimait voir les yeux de son maître enfiévrés de plaisir. Il aimait sentir son corps sculptural collé au sien. Il aimait enrouler ses cuisses autour de ses reins et presser ses talons contre ses fesses, pour l'inviter à venir encore plus profondément en lui. Et quand Burydan se remettait à genoux, il adorait voir la sueur ruisseler sur son corps massif, rendant ses muscles encore plus saillants. Il caressait ses bras, ses biceps durs comme la pierre, et ses pectoraux. Surtout ses pectoraux, à vrai dire. Il ne savait pas pourquoi mais il adorait ça.

Burydan se plia de bonne grâce aux préférences de son minet. Y ajoutant la levrette et les petites cuillères, deux positions qu'il aimait, trouvant que ça lui permettait de prendre encore plus profondément son petit esclave.

Il essayait de toujours faire l'amour à Rhonin avec douceur et tendresse, jamais avare de longs préliminaires, de sensuelles caresses, de baisers brûlants et de petits mots doux susurrés au creux de sa mignonne oreille.

Mais, de temps à autre, il s’emballait et martelait son esclave comme un furieux. Il devait se faire violence pour ralentir ses coups de reins et revenir à un rythme plus doux.

Généralement, Burydan réussissait à faire jouir son blondinet en premier. Soit en lui ordonnant de se branler, soit en le branlant lui même, soit juste par le frottement de sa bite entre leurs deux ventres humides de sueur.

Mais, lorsqu'il partait le premier, noyant les entrailles de Rhonin de son foutre chaud, il prenait à peine le temps de reprendre vent et haleine et se jetait sur la queue de son petit esclave, le suçant comme un dingue jusqu'à ce que sa jolie bite explose et remplisse sa gorge de sperme brûlant.

S'ensuivait ensuite une longue séance de câlins, de caresses et de baisers langoureux. Burydan attirait son minet à lui, pour qu'il se couche de tout son long sur son corps puissant, et faisait courir ses mains de ses fesses, ses reins, son dos à ses épaules, puis de ses épaules, son dos, ses reins à ses fesses. Rhonin ronronnait presque entre ses bras musclés pendant ces longues minutes de tendresse.

Burydan se leva à la pique du jour, la queue quelque peu endolorie par ces deux jours et deux nuits de sexe endiablé. Rhonin dormait du sommeil du juste. Bordel qu'il était trognon quand il dormait. Et quand il était éveillé aussi, d'ailleurs. Il dégagea quelques mèches blondes du front de son minet. Rhonin battit des paupières et ses deux magnifiques yeux bleus s'ouvrirent.

- Bonjour maître.
- Salut bébé. Bien dormi ?
- Oh oui. J'adore dormir contre votre corps chaud.
- Nous partons aujourd'hui.
- Pour où ?
- Le royaume de Faisse'Boucq, bébé, et la route est longue jusqu'à la capitale, Inst'Agramm. Lève toi, j'ai besoin de mon petit esclave pour me laver...

Rhonin se leva, le cul quelque peu endolori par ces deux jours et deux nuits de sexe endiablé, et lava avec application son maître dans la salle d'eau. Son savonnage se transforma bientôt en longues caresses sensuelles et, en moins de temps qu’il n'en faut pour l'écrire, il se retrouva à genoux en train de sucer son maître avec application.

Après avoir jouit intensément dans la bouche chaude de son petit minet, Burydan entreprit de laver Rhonin et le fit jouir à son tour dans sa bouche.

Libéré, du moins pour un temps, de leur désir mutuel, ils s'habillèrent et descendirent. Burydan régla sa note à l'alberguière, glissa un simeris dans la main de Joachim, qui n'en cru pas ses yeux et le remercia comme s'il venait de lui donner toutes les mines du Père Hoo (1) et glissa un autre simeris dans la main de Alix, qui le voua à la bénédiction de tous les dieux du panthéon utopien, et même ceux des autres, tant qu'à faire.

Burydan prit Rhonin en croupe d'Arion et se dirigea vers Grinn'Gotts. Il retira un peu d'astrium de son compte et acheta un cheval à Rhonin. Celui-ci montait passablement bien, même si son assiette était quelques fois approximative.

Arion renâcla un peu à l'arrivée de ce nouveau cheval.

- Oh, ça va, dit Burydan. Tu ne vas pas me faire une crise de jalousie.
- Pffrt...
- Oui, moi aussi je t'aime...

Arion se calma, du moins tant que le cheval de Rhonin restait à l'arrière.

Ils quittèrent Ween'Doz et prirent le chemin du Nord-Ouest.


(1) Père Hoo : mythologie utopienne. Roi légendaire qui devait sa puissance à de riches mines d'astrium qui affleuraient sur une plaine de son royaume, appelée Pak'Toll.