Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) (/showthread.php?tid=145) |
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 19-12-2022 Tiens donc, «Maître FLO» se retrouve disciple de "Monsieur FABRE», le très célèbre entomologiste fin XIXe-début XXe* : le voilà qui s'intéresse aux insectes géants. Les mettra-t-il dans un présentoir avec une épingle en travers du thorax et un verre en guise de couvercle? Ce serait drôle. Y aura-t-il une boîte assez grande pour collectionner ces hyménoptères? Je crois qu'à côté, les "frelons asiatiques" voire "mexicains" qui nous font si peur, passeraient pour de doux agneaux ailés, espèce quand même plus rare que les angelots**. -------------------------------------------- *Dans les années 50, j'ai vu au cinoche un très beau film consacré à ce célèbre savant méridional qui étudia de nombreuses espèces, en découvrit de nouvelles et, je pense, fit don de ses collections au Museum d'Histoire naturelle, à Paris XIIIe, face à la gare d'Austerlitz. Pierre FRESNAY, acteur de génie ( N.B : on n'est pas loin de la Bastille, renommée par son "génie"!), tenait le rôle. **À choisir : un lot d'anges (on en aura besoin bientôt, la nuit du 24) ou des angelots. Les tarifs sont équivalents. Avis aux amateurs! RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 21-12-2022 CHAPITRE 130 : « à bord du vaisseau ruche » « La reine » « Appartements royaux, quelques jours plus tard. » La reine coupe le communicateur après avoir reçu le rapport de réparation des dommages faits à la coque, ce dernier indiquant que le vaisseau avait entièrement retrouver sa structure originelle. Elle fait fi des milliers d’ouvrières mortes pour que cela ait été possible, après tout ne sont elles pas pour elle que des pions destinés à son seul bien-être. Un tour d’horizon autour d’elle pour contempler ses nouvelles guerrières, semblant encore plus féroces que celles qu’elle a due malheureusement faire disparaitre après avoir été témoins de son moment de rage qui l’a prise suite à l’attaque que la ruche a subie. Une fois rassurer sur ces quelques points, son attention revient sur le rendez-vous d’avec le maitre du vaisseau étranger, n’osant plus l’appeler « ennemi » depuis qu’il a montré cette manifeste supériorité sur elle. La navette le transportant ne devrait plus tarder à accoster et son occupant recevoir l’accueil dû à son rang, donnant des instructions en ne peut plus claires sur le fait qu’il ne doit rien lui arriver de fâcheux, du moins pas tant qu’elle ne connaitra pas ces intentions. Sa décision se prendra alors, suivant si elles ont été amicales ou si elle y perçoit une menace quelconque sur l’indépendance de la ruche. ***/*** « Salle de pilotage du vaisseau ruche. » Le capitaine reçoit la demande d’accostage venant de la navette étrangère et enclenche le processus d’ouverture du sas prévu à son intention. Il suit pas à pas la procédure, sachant très bien que seule la mort ferait immédiatement suite à la moindre erreur et du coup que ce soit lui comme son second, ils ne reprennent leurs respirations que quand cette dernière disparait à l’intérieur du vaisseau et que le sas se referme derrière elle, leur tâche s’arrêtant pour l’instant là en attendant qu’il soit temps d’ordonner la procédure inverse. - On attend quoi maintenant ? Le second en posant la question, sait très bien qu’il n’aura aucune réponse, mais le fait de parler l’aide à se déstresser et il ne prend donc pas ombrage au mutisme de son camarade. Le capitaine sourit malgré tout, connaissant depuis toujours son compagnon et connaissant donc aussi bien ses points forts que ses points faibles, il reste donc comme il se doit sans éprouver le besoin de lui répondre et continu à suivre les événements de la rencontre depuis ses écrans de contrôle. Il voit donc sortir de la navette cet humain, très beau au demeurant et qui à sa vue, lui amène une bouffée de chaleur soudaine. Pour lui qui aime les hommes et qui de sa vie n’a vu que celui qui reste à ses côtés, le fait de rencontrer même par écran interposer un autre mâle humain, qui plus est aux proportions idéales, ne pouvait que lui amener en retour cette démonstration sensorielle venant de son propre corps. Son compagnon s’aperçoit de son trouble inhabituel alors que ses yeux sont fixés sur l’écran principal, sa curiosité s’éveille, suffisante pour faire le pas nécessaire a en comprendre la raison et du coup tomber comme lui en hébétude, ce jeune homme qu’il découvre à son tour semblant de surcroit très à l’aise pour quelqu’un se retrouvant en terrain inconnu. ***/*** Kim sonde les environs alors qu’il vient juste de sortir de la navette, entrant en contact avec Samuel rester devant les écrans de contrôle du « Kannn ». - Apparemment il n’y a aucun piège, je vois arriver vers moi plusieurs femmes d’âge mur étrangement vêtues. Samuel fait quelques brefs réglages. - Je les vois également ! Bof… pas de quoi devenir hétéro ! Hi ! Hi ! - Pourquoi, c’est ce que tu voudrais ? - Beurk !! Bien sûr que non !! Kim n’a pas le temps de donner sa réplique qu’il est déjà pris à parti avec ses hôtesses d’accueil, juste le temps pour lui de mettre en route d’une pression du doigt dans son oreille droite le traducteur que Florian lui a confié. - Noble visiteur, sa majesté va vous recevoir, je vous pris donc de nous suivre, mais avant cela de laisser à l’intérieur de votre navette tout ce qui pourrait être considéré comme un danger et que vous porteriez actuellement sur vous. - Je n’ai rien d’autre que cette oreillette qui me permet de vous comprendre. Celle des hôtesses semblant avoir l’intelligence suffisante pour avoir reçue l’usage de la parole et d’être dans la possibilité de vérifier ses dires, s’approche de lui en le scannant de la tête aux pieds. Elle semble satisfaite et recule de plusieurs pas avant de l’inviter à les suivre d’un geste commun à l’humanité et du coup n’ayant pas besoin de plus d’explications. ***/*** La reine suit le cortège sur ses écrans et décide d’envoyer sa garde particulière au-devant de l’émissaire étranger, se retrouvant bientôt seule dans ses appartements. C’est à ce moment précis, quand les scannes du « Kannn » ne montrent plus qu’une seule présence dans les lieux, que Florian décide de se faire télétransporter auprès d’elle. La reine ressent la présence derrière elle et découvre en se retournant un jeune mâle roux souriant, qui étrangement ne lui amène aucune crainte pour sa sécurité. Florian s’en rend bien compte et très vite commence à se sentir mal à l’aise, ne connaissant que trop bien ce regard d’envie que son physique occasionne à grand nombre de personnes avec qui il entre en contact, ou qu’il croise tout simplement. Il ravale difficilement sa salive, prenant les devant en annonçant la couleur avant qu’elle ne se fasse déjà tout un film sur d’éventuelles galipettes extra-ruche. - Je n’aime que les hommes, désolé ! Cette simple phrase suffit pour que la reine perde toute dignité et éclate d’un rire tonitruant, surprise d’une telle entrée en matière, alors qu’elle doit bien s’avouer avoir eue des pensées coquines à la vue d’un si beau spécimen de mâle humain. Florian en rit également, ce qui d’un coup aide grandement à briser la glace entre eux et entamer ensuite sous un tout autre augure cette réunion qui au départ semblait plutôt mal partie. ***/*** Kim arrive quant à lui devant un bâtiment richement décoré, passant devant des femmes armées jusqu’aux dents, aux yeux d’une froideur à donner le frisson. Il reste pour sa part toujours à quelques pas derrière ses accompagnatrices, qui semblent pour leurs parts étonnées de reconnaitre les gardes royaux ailleurs qu’auprès de sa majesté. Elles n’en continuent pas moins d’avancées, n’étant pas dans leurs prérogatives extrêmement limitées de leurs posées la question à la raison de leurs présences ici. Pourtant elles stoppent toutes nettes et sans prévenir, Kim manquant de leurs rentrer dedans, dés qu’elles entendent les rires s’échappés de la pièce qui semble être le but de cette relativement courte marche à pied. Kim reconnait celui si particulier de son petit rouquin, comprenant que le plan est une réussite en soi et du coup il se met à respirer plus à son aise, libérer de cette pression qui lui enserrait la poitrine depuis son arrivé qu’il y aurait pu y avoir un risque pour sa vie si les choses ne s’étaient pas présentées comme elles semblent l’être à présent. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 21-12-2022 Alors...y'a bon, chez les mielleuses. J'espère que le rouquinoux fera son miel de la patronne : ils vont bien trouver un terrain d'entente et surtout savoir comment ça fonctionne dans ces royaumes sucrés où l'on sert l'hydromel à pleins tonneaux : «Vous prendrez bien encore un hexagone d'hydromel, cher visiteur? -Ho oui, votre Majesté. Au fait, savez-vous que nous avons dans notre vaisseau un collègue : le Chef suprême de l'Impérium Sa Majesté Thom Ier Imperator. Si vous le désirez, je vous le présenterai, vous verrez, c'est un grand et beau garçon tout simple mais brave.» Bien à vous tous, auteur, lecteurs, collègues... KLO. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 23-12-2022 CHAPITRE 131 : « à bord du vaisseau ruche » « L’unique/Cha-A » « À L’intérieur des appartements royaux. » Le coup discret porter sur la porte d’entrée stoppe net le fou rire dû à la situation ubuesque dans laquelle Florian et la Reine se trouvent. Le fait de revenir aux choses sérieuses remets sa majesté sur le qui-vive, se rendant compte qu’elle s’est involontairement laissée distraire au point de renvoyer la garde royale. Elle s’empresse alors de revenir à ses écrans pour ensuite recroiser le regard du jeune rouquin. - Qui est donc cet homme ? - Cet homme ? Ah !! Kim ? Je m’excuse d’avoir utilisé un tel subterfuge pour vous rencontrer en tête à tête, mais comprenez bien que je ne voulais prendre aucun risque. - Est-il nécessaire qu’il entre ? - Je vous laisse seule juge en la matière, sachez qu’il a été envoyé sans aucunes mauvaises intentions et qu’il ne détient aucuns pouvoirs, ce qui n’est absolument pas mon cas ! Florian peut lire l’inquiétude soudaine de la reine à comprendre ses paroles, aussi préfère-t-il préciser de lui-même avant qu’elle n’en fasse tout un drame. - Vous m’avez bien entendu, Dans l’univers qui est le mien on me surnomme « l’unique » et je pense être l’équivalent de celui que vous appelez « Cha-A » et qui sans doute n’est personne d’autre que le frère que nous recherchons activement. En entendant prononcer le nom de son dieu par un parfait inconnu se disant son équivalent, la reine se retrouve en état de choc. Florian se dit que les secondes qui viennent verront si cela passe ou si cela casse, n’étant après tout pas aussi sur qu’il en donne l’air de ce que représente ce « Cha-A » en réalité et qu’il pourrait tout aussi bien être un héros de leur passé qu’ils vénèrent pour une quelconque raison. Il respire un peu mieux quand il la voit lancer un regard vers un symbole accrocher sur l’un des murs, ce symbole lui semblant religieux plus qu’autre chose, aussi enchaine-t-il sur le même registre. - Auriez vous une description quelconque de lui, ou n’est-il pour vous qu’une divinité issue d’une croyance purement spirituelle ? Comme il s’y attendait en la voyant pianoter sur sa console, la porte s’ouvre brusquement tandis qu’elle hurle ses ordres. - Tuer cet impie qui ose se prendre pour un dieu !! Alors que les guerrières s’élancent vers lui toutes armes fourbies, Florian fait appel à la magie de « Penn » qui quoique fortement affaiblie n’en reste pas moins en sa possession. Un écran se crée alors autour de lui et de Kim qui regarde depuis le couloir se déchainement de haine arriver d’un seul coup et sans prévenir. Devant l’impuissance manifeste de l’attaque contre celui qui a osé se prendre pour « Cha-A », la reine commence à se demander si elle n’a pas agi inconsidérément et se souvenant un peu tard d’où vient le réel rapport de force, elle renvoie ses guerrières déjà bien mal en points. Il ne reste bientôt plus qu’elle et les deux mâles humains, ces derniers se positionnant face à elle sans laisser paraitre aucune trace montrant une quelconque rancune de leurs parts vis-à-vis de ses récents actes belliqueux. - Pouvons-nous reprendre notre discussion sans être interrompues une nouvelle fois ? Florian comprend qu’elle s’avoue vaincue alors que ses yeux n’osent plus le fixer. - Bien… alors laissez moi vous raconter mon aventure et la raison de ma présence dans cette galaxie, ensuite si vous le désirez, nous écouterons avec plaisir ce que vous accepterez de partager avec nous sur votre propre histoire. Les questions viendront une fois que les deux parties en auront terminées, cela vous va comme ça ? Florian se garde bien de l’appeler majesté ou ma reine, montrant ainsi qu’il se place à minima à égalité avec elle et débute son histoire par au départ un résumé succinct pour au fur et à mesure qu’il approche des derniers évènements, devenir beaucoup plus sensibles aux détails qui pourraient faire surgir, du moins il l’espère, une étincelle de compréhension sur sa quette et donc d’en apprendre peut-être suffisamment pour enfin avoir un but de recherche. La reine durant plus d’une heure l’écoute, en devenant de plus en plus attentive au fur et à mesure qu’elle comprend la véritable nature de ce garçon si particulier, finissant même par avoir la conviction qu’il dit la vérité ou tout du moins de ce qu’il pense être sa vérité et ce n’est qu’au moment ou il est question du cinquième compagnon, qu’elle aussi fait le rapprochement avec ce qui remonte maintenant de sa mémoire conservant les souvenirs de toutes celles qui l’ont précédé. Elle joue le jeu et explique quand son tour vient l’histoire de son peuple, passant rapidement à leur ancienne vie terrestre détruite par les guerres incessantes entre ruches et la décision collective de ses ancêtres royales à ne plus jamais donner naissance à un mâle aux capacités identiques aux leurs. C’est précisément à ce passage que Florian devient plus attentif, attendant poliment qu’elle termine pour y revenir et espérer obtenir des réponses, la prière qu’il a à l’esprit lui semblant liée directement à cette décision. Il garde quand même suffisamment d’attention pour noter que ce peuple dépend entièrement d’une douzaine d’immenses vaisseaux ruches qui errent dans cet univers apparemment sans réels but en soi, ce qui ne manque pas d’ailleurs de l’étonner. La reine suit avec attention les traits de ses visiteurs et plus particulièrement ceux du petit rouquin, très expressifs pour qu’elle prenne conscience de ce qui dans l’histoire de son peuple lui amène le plus d’intérêt, aussi et malgré qu’elle aussi ait quelques questions à lui poser, elle le laisse commencer par poser les siennes. - Chacun notre tour à poser une question sur ce qui a été dit, cela vous va-t-il ? - Cela me semble correct, qui commence ? - Je vous en laisse la prérogative jeune homme. Florian sourit une fois de plus au « jeune » dont elle l’affuble depuis son arriver. - Jeune n’est pas le plus approprié pour quelqu’un qui ne vieillira jamais ou tout du moins pas avant encore très longtemps. Ma première question n’est pas la plus importante à mes yeux mais celle qui me reste sur le bout de la langue. - Ne serait-ce pas lier à notre vie de nomades semblant sans réel but ? - Exactement ! Je me demandais que pouvait espérer un peuple ou seule une infime partie a le droit de raison, à naviguer sans chercher une nouvelle terre pour se poser. Cette vie sans véritable but doit-être morne et surtout entrainer une forte monotonie, voir même un ennui certain. - Venant d’une espèce différente à la nôtre, je peux comprendre que vous vous posiez ce genre de questions, mais pour notre part cette vie que nous menons et exactement la même que celle que nous avons toujours connues, à part le fait que nous ne nous détruisions plus par des guerres fratricides, une reine qu’elle vive sur l’un des douze vaisseaux ou sur une planète, ne sort jamais de sa ruche et comme vous l’avez si bien dit, le reste de nos enfants n’est là que pour notre bien-être. L’individualité, la naissance avec pour tous, les mêmes chances d’élever votre potentiel et le libre arbitre qui semble l’apanage de votre espèce, n’existe pas chez nous, chaque individu auquel je donne naissance ne reçoit génétiquement et nutritivement que ce pourquoi elle est destinée jusqu’à sa mort. - Je comprends pour avoir connu dans le règne animal de différentes planètes des situations similaires aux vôtres, apparemment dans votre univers c’est vous qui êtes montés tout en haut de la chaine de l’évolution, tandis que dans le mien il en a été autrement. - Êtes-vous renseignés ? je ne pensais pas que ce serait ce genre de question qui mettrait votre curiosité en exergue, mais plutôt la suivante. Florian cherche comment trouver les bons mots pour ce qu’il a à dire, en fait cette question vient essentiellement d’une interprétation qu’il a fait de cette prière qui lui a envahi l’esprit, quand il a fait ses tentatives pour connaitre leurs effets sur lui. - Je ne voudrais pas que mes prochaines paroles vous heurtent dans votre sensibilité et votre croyance, aussi je m’en excuse de par avance si cela venait à en être le cas. - Je vous écoute jeun… ou plutôt semble-t-il, vénérable homme. J’aimerais connaitre l’origine de cette prière et tout ce que vous en savez, je parle de celle sur le « frère/roi » et si je vous la pose, c’est tout simplement parce que j’ai la conviction qu’elle a un rapport avec cet ami que nous recherchons. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 23-12-2022 Hé bé...il était «moins une» pour qu'un fait assez gênant se produisît ! Heureusement que mesdemoiselles les guerrières dévouées se sont "cassé le nez", au sens propre, vu leur état final. Au fait, de quoi ont-elles l'air, ces charmantes bestioles? J'ai lu aussi qu'il était question de «quette» dans le texte. Si j'étais natif d'Occitanie, je m'interrogerais par ces mots : "Qué quette"? RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 26-12-2022 CHAPITRE 132 : « à bord du vaisseau ruche » « La reine » La reine esquisse une grimace brève qui pourrait passer pour un sourire. - Vous ai-je demandé à passer mon tour ? - Veuillez m’excuser, comprenez que la curiosité m’en a fait oublier la politesse. Je vous écoute, quelle est votre question ? - Comme pour vous elle va vous paraitre hors contexte, juste que j’ai également une certaine curiosité à ce sujet, qu’est-ce donc que les nourriciers ? vous avez utilisé ce terme à plusieurs reprises sans que j’en comprenne le sens. Florian sourit à son tour, ne s’attendant pas à ce que ce soit ce genre de question qui lui viendrait en premier lieu, il prend donc le temps de développer ce qu’il avait expliqué sans rentrer dans le détail, s’apercevant de l’intérêt porté par sa réponse. - Vous devez vous dire que j’ai beaucoup de chance, par apport à votre brève rencontre d’avec votre consort ? - En effet, je trouve cela fort intéressant au demeurant. - Bien, maintenant répondez à ma question sur l’origine de cette prière. - L’origine vient d’une fuite d’information venant des pilotes du vaisseau, l’une de mes aïeul a eu vent d’une histoire déjà vieille de plusieurs millénaires concernant la naissance d’un roi pour une raison non expliquer encore à ce jour, pour sauvegarder notre ruche elle a donc transformer ce geste abominable en légende pieuse et depuis nous éduquons nos ouvrières et nos guerrières avec cette foi incontournable, l’échange de consort a fait que cette légende s’est fortement ancrée dans nos croyances et a été relayé sur les onze autres vaisseaux par le biez de notre mémoire collective. Nous avons échappé ainsi à la destruction d’avoir commis l’irréparable. - En entendant cette prière, j’ai trouvé comme un amalgame entre « Cha-A » et le « frère/roi », c’est d’ailleurs cette idée qui m’a fait penser à notre ami disparu. - Comme je vous le disais, cela remonte à un bon million d’années et nous n’avons jamais découvert la raison qui a poussé mon ancêtre de cette époque à programmer une telle naissance, de plus l’embryon était en surnuméraire d’après l’étude qui en a été faite ensuite. - Comment cela ? - Nous autres reines somment programmées pour donner naissance à un nombre très précis de ce que vous appelleriez des enfants, Il ne restait normalement que deux embryons à naitre, celui de la nouvelle reine et du prince consort destiné à l’échange d’avec celui d’un autre vaisseau ruche, aussi personne ne s’est rendu compte qu’un troisième avait été mis dans la même cellule de couvage que la future reine. - Comment une telle erreur a-t-elle été possible ? - L’ouvrière chargée de se rôle était tout en bas de la chaine et donc avait un esprit juste capable des actions pour lesquelles elle avait été créée, depuis lors nous avons changé cette façon de faire et une ouvrière spécialisée a été depuis lors conçue à cette seule fin. Florian réfléchi à la somme d’information qu’il vient de recevoir, pas tant par se qu’il entend de la bouche même de la reine, mais de ce que son esprit peut lire dans cette manne de souvenirs datant depuis le début de leur histoire. Quelque chose il le sent bien ne lui est pas révélé, reste à savoir si c’est consciemment ou non et c’est sur cette impression qu’il poursuit sa recherche, faisant néanmoins en sorte qu’elle ne s’en rende pas compte et ferme son esprit à ses investigations. Bien sur se qu’il peut lire lui fait très souvent froid dans le dos, l’évolution depuis le règne animal n’est que barbarie et cruauté gratuite, détruisant toute vie de leur habitat naturel avant de se combattre pour la suprématie de la ruche. D’y penser il se fait quand même la remarque que leur histoire reste très proche de celle de l’espèce humaine, c’est en se faisant cette critique qu’il est rappelé à l’ordre. - M’écoutez-vous toujours ? ma réponse vous satisfait-elle ? - Elle conforte l’idée que j’ai qu’il pourrait aussi bien s’agir de mon ami disparu, qui pour une raison quelconque a voulu quitter l’isolement forcer du vaisseau. Pourriez vous m’indiquer les coordonnées spatiales de cette planète sur laquelle il repose ? - Cette information n’a jamais été connue, le capitaine de l’époque ne pouvait révéler une telle information. - Pour qu’elle raison je vous prie ? - Qu’il soit un dieu ou un « frère/roi », il lui était impossible en lui étant inféodé de porter atteinte à sa vie quel qu’en soit le motif, c’est ce qui nous a permis depuis toujours de garder notre contrôle absolu sur notre ruche. Ce qui est un fait reconnu pour nous autres reines, l’est encore davantage pour un mâle qui seul peut rassembler plusieurs ruches sous sa bannière une fois détruite la lignée royale de ces dernières. - Je comprends l’idée, donc ne pouvant porter atteinte à sa vie, ils l’ont déposé sur une planète ! Mais cela ne revenait-il au même que de le tuer sur le vaisseau ? - Beaucoup de matières premières ont été utilisées à cette époque depuis nos réserves, suffisamment pour construire une navette avec un équipement de non temps. Florian sursaute à cette appellation de ce qui ressemble pour lui à un caisson de stase, aussi profite-t-il que les pensées de la reine soient en ce moment même sur cet appareil spécifique pour en prendre en mémoire les schémas et formules de base afin d’y revenir plus tard. - Si je vous comprends bien, l’embryon a été déposé avec tout le nécessaire à sa survie sans pour autant qu’il puisse se développer naturellement. Est-ce possible sur un temps si long ? - Notre technologie le permet, maintenant rien ne dit que cela a été cette méthode que le capitaine de l’époque a employée, mais après mures réflexions nous avons toutes pensées que c’était en effet le plus probable. - M’autorisez vous à interroger votre capitaine ? - Il ne vous en apprendra pas plus je le crains, n’oubliez pas « vénérable » homme, qu’il est de mes « enfants » et comme eux tous, nourrit suivant leurs utilités et dans le cas spécifique aux deux pilotes, puisant depuis mes seuls souvenirs. Florian rumine en comprenant ce qu’elle veut lui faire entendre, pourtant il reste une possibilité qu’entre capitaines ils aient tenu une sorte de journal de bord pour les générations futures. La reine termine une longue phrase dont il n’a pas entendu le début tellement il était dans ses propres pensées, pourtant le peu qu’il en entend le rassure et lui amène le sourire. - … mais je ne vous empêcherais pas de parler à notre capitaine, sans doute sera-t-il heureux de rencontrer un mâle humain autre que son second. Un geste vers Kim pour lui signifier de reculer et le voilà bientôt à le rejoindre dans le couloir après quelques politesses d’usages à la reine en guise d’adieux. Tous deux reprennent le chemin qu’a suivit Kim jusqu’à la navette, ce n’est qu’une fois cette dernière en vue que Kim a sa réponse de savoir comment être amener devant le capitaine. Une ouvrière les attend devant un engin étrange mais servant incontestablement aux déplacements rapides, un signe de sa part suffit pour qu’ils prennent place à l’intérieur et se laissent emmener, tout en observant le paysage champêtre par les vastes vitres du véhicule. - Ma parole mais ils ne bouffent que des fleurs !! L’étonnement de Kim fait sourire Florian qui lui comprend maintenant la façon de vivre de cette communauté issue d’ancêtres pas si éloignés que ça de ceux connus sur Terre. Le voyage dure plusieurs heures à une vitesse pourtant impressionnante en soi, démontrant bien une fois de plus l’immensité de ce vaisseau. C’est une impression de ralentissement qui réveille Florian, commençant à somnoler depuis déjà un bon moment, il secoue Kim qui pour sa part en écrasait bel et bien, avec en prime le bruit d’une scie circulaire. - He !! Tu as coupé assez de bois pour tout l’hiver, alors réveille-toi ! - Hein… de quoi… oh !! Dit que je ronfle tant que tu y es !! - Je n’oserais pas ! Hi ! Hi ! La bouille de Kim amène une pensée peu sage et surement pas d’actualité vu l’endroit où ils se trouvent, pourtant quelques brèves images de son ami nu dans un souvenir de moments câlins, commence à lui faire un certain effet. Kim voit tout de suite de quoi il retourne en le regardant se lever une fois le véhicule à l’arrêt, déjà à la façon qu’il a de ne pas lui faire face, aussi le laisse-t-il sortir en premier pour lui caresser les fesses au passage. Le regard incendiaire qu’il reçoit alors et limite pour qu’il ne succombe pas aux sirènes d’une libido qui lui prend à son tour les reins, n’ayant qu’une phrase très explicite à lui faire entendre. - Tu ne manques rien pour attendre une fois rentrer, parole !! Florian reçoit le message alors qu’il se retrouve devant deux hommes dans la petite quarantaine d'apparence à l’aspect physique loin d’être déplaisant et qui surtout les fixent d’une façon qui ne trompe pas sur la pensée qu’ils ont envers eux. - Peut-être même plus tôt que prévu ! RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 27-12-2022 Eh bin ma chère, on ne s'ennuie pas dans la ruche! Un p'tit tour en cabine de pilotage et quelques galipettes seraient donc au programme? Ça devrait quelque peu changer les habitudes des ces deux braves serviteurs de Sa Majesté mellifique. Au fait, ces deux-là ont-ils un dard à la place de l'organe urinaire? Si oui, il faudrait que cet outil ne possède pas les minuscules dents qui permettent au "venin" de bien pénétrer car ce serait la mort assurée pour le porteur de l'objet après s'en être servi. Ils doivent posséder un truc comme les guêpes, un dard tout lisse qui peut servir à de nombreuses reprises. Nous le saurons bientôt! RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 28-12-2022 CHAPITRE 133 : « à bord du vaisseau ruche » « Le capitaine » Kim s’en était déjà aperçu, aussi s’approche-t-il de Florian pour lui murmurer à l’oreille un avertissement sur une pensée qui vient de lui traverser l’esprit. - Ne vaudrait-il pas mieux ne pas céder aux sirènes ? après tout ils ne sont humains que d’apparences ! - Tout comme nous autres il me semble, pourtant cela ne nous empêche pas de nous éclater avec nos autres amis. - Tu as très bien compris à quoi je pense, alors ne vas pas encore te la péter façon je sais tout. - Ok… pas la peine de t’affoler non plus. De son côté le capitaine et son adjoint ont le regard river sur les deux garçons qui apparaissent en réel sous leurs yeux, pas tant par l’aspect physique que par le fait qu’ils soient indéniablement comme eux de sexe masculin. Leurs bouches s’assèchent néanmoins très rapidement une fois passer cette curiosité, leurs natures homosexuelles revenant au premier plan à la vitesse d’un cheval au galop et jugeant sans aucun doute possible qu’ils seraient idéalement des partenaires potentiels sans avoir besoin de se forcer. Florian soupire malgré tout en reconnaissant que Kim a de bonnes raisons pour ressentir le besoin de ne pas se laisser aller juste guider par le sexe, ce qui pour lui a souvent été le cas, aussi engage-t-il la conversation en redevenant le plus sérieux du monde. - Avez-vous été avertis de la raison de notre présence devant vous ? - En effet, veuillez nous suivre là où nous ne risquons pas d’être déranger et où se trouve les réponses à apporter à vos questions. Le cortège prend alors le chemin d’un bâtiment sans étages à quelques centaines de mètres, laissant les guerrières et l’ouvrière chargées de les guidés au pas de la porte qui se referme derrière eux seuls. La première chose que remarque Florian et sans doute l’immense soulagement qu’éprouvent les deux hommes une fois dans l’intimité de ce qui semble être leur lieu de résidence. - Elles sont impressionnantes n’est-ce pas ? Le capitaine se tourne vers lui en acquiescent de la tête. - Vous ne pouvez même pas imaginer à quel point, il suffit d’un rien pour qu’elles tuent sans réfléchir aux conséquences et celles qui vous ont accompagnées sont les pires qui soit. - Qu’arrivera-t-il s’il vous arrivaient quelque chose ? - Le vaisseau stopperait immédiatement sa route en attendant que nos remplaçant soient en âge d’en reprendre le contrôle. - Est-ce déjà arrivé par le passé ? - Comment le saurions nous ? - Vous tenez très certainement un journal de bord, ne serait-ce déjà pour renseigner vos remplaçant des problèmes rencontrer. Le capitaine jauge du regard ce petit rouquin bien curieux sur les secrets de la capitainerie du vaisseau, serait-ce sa majesté qui l’envoie pour découvrir quelques secrets qu’ils auraient conservés pour eux ou bien est-ce juste comme il l’affirme de la curiosité. - Pourquoi vous intéressez à ce qui ne regarde que nous autres capitaines ? - Je… Florian commence son récit en mettant cartes sur table dès le début sur le but de sa visite, il voit bien combien cela trouble et affecte les deux hommes, mais préfère rester droit dans ses bottes sur ses véritables raisons. De plus il en profite pour s’imprégner de leurs souvenirs, ce qui au final sera beaucoup plus utile que les quelques informations qu’ils seront prêts à leurs données le cas échéant. Il ne peut que se félicité d’avoir pris cette décision malgré le fait qu’il n’a jamais aimé entrer dans un esprit sans que la personne ne lui ait donné son accord, mais là il n’a pas vraiment le choix et qui plus est, quand les pensées du capitaine lui révèlent l’ordre ultime donner par leur souveraine. Il décide donc de terminer très vite cette discussion en posant la seule question qui lui reste à poser. - Pour finir nous aimerions connaitre l’emplacement du système stellaire où vous l’avez déposé. - Je ne suis pas certain que cette information soit inscrite dans le livre de bord, laissez-moi vérifier. Alors que le capitaine s’assoit face aux écrans de contrôles et ouvre le fameux journal de bord, Florian averti le « Kannn » d’identifier à tous moments leurs positions exactes à lui et à Kim, pour un télé-transport d’urgence dès qu’il en fera la demande. Il reçoit le quitus venant de l’IA du vaisseau, alors que le capitaine referme son journal en maugréant une excuse comme quoi il ne trouvait rien sur la position de la fameuse navette. Un mensonge qui n’a plus d’importance pour Florian, ayant lu dans l’esprit du capitaine tout ce qu’il voulait savoir. - Dommage, j’aurais toujours essayé ! Nous devrons sans doute chercher un autre moyen pour retrouver trace de notre ami. - Vous m’en voyez désolé de ne pas avoir pu vous être utile. - Ne le soyez pas, c’était comme espérer trouver une aiguille dans une botte de foin. Devant l’incompréhension des deux hommes, Florian sourit en leurs faisant signe de ne pas chercher à comprendre, donnant ses dernières directives au « Kannn » avant de clore l’entretien. - Nous n’allons pas vous faire perdre votre temps plus longtemps, nous allons rejoindre notre vaisseau et poursuivre nos recherchent, heureux de vous avoir rencontrer. - De même ! ***/*** La navette a à peine quitté le vaisseau ruche que Florian donne l’ordre de télé-transfert, l’emplacement où il se trouvait quelques millièmes de secondes plus tôt venant de s’embraser sous le coup d’une explosion ressenti jusque dans la soute aux navettes d’où ressortent indemnes Florian et Kim, ce dernier se demandant encore ce qui lui arrive. - C’était quoi ça ? - Notre dernière heure façon ruche. - Hein ! Florian se tourne vers son ami avec le regard montrant bien combien il compte pour lui. - Tu avais raison d’être méfiant, du coup j’ai lu les intentions qu’ils avaient contre nous dans l’esprit du capitaine. - On a eu chaud alors ? - Je ne dirais pas forcement ça de cette façon, étant donné notre véritable nature, mais c’est sûr que nous aurions sans doute éprouvés quelques désagréments. - Que faisons-nous du coup ? Florian sent bien les mouvements brusques du « Kannn » depuis qu’ils l’ont réintégrés. - Quelqu’un a pris conscience de ce qui pour lui est une atteinte à son créateur et maitre, il s’en occupe pour nous et je n’ai pas l’intention de l’en empêcher. Allez…il est temps de rejoindre nos amis, j’éprouve étrangement le besoin d’une vraie chaleur humaine après cet échange de contact d’avec cette civilisation complétement différente à tout ce que j’ai connu jusque maintenant. Ils partent sans se presser outre mesure, bras dessous, bras dessus, pour rejoindre en papotant gaiement le poste de pilotage où le reste du groupe observe avec horreur l'annihilation du vaisseau ruche. Le « Kannn » ouvrant de larges déchirures qui laisse passer toute l’atmosphère respirable du vaisseau, l’éventrant ensuite avec une rage sans commune mesure avec ce qu’ils pouvaient imaginés et ce jusqu’au moment où l’immense vaisseau quasiment aussi grand qu’une planète n’explose et se scinde en plusieurs morceaux. Les cadavres par millions se retrouvent flottant parmi les innombrables débris dans le vide de l’espace, qui de ce fait ne l’est plus autant. Malgré cela la rage du « Kannn » semble inépuisable quand il s’attaque aux plus gros morceaux, ne laissant aucunes chances à la navette royale tentant de s’échapper et qu’il réduit en lambeaux dans un grondement qui amène le frisson à ceux qui assistent à la scène, bien à l’abri derrière la baie vitrée du poste de pilotage du vaisseau hybride. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 29-12-2022 Taïaut taïaut...sus aux méchants : tels sont pris qui croyaient prendre! Quelle chance que le rouquinoux soit allé faire une virée dans l'esprit du capiston! Finalement, le mielleux intermède n'aura rien apporté de tangible dans la recherche du chaînon manquant . Ah, chacré vaicheau ruche... Ch'est pas une réuchite pour lui et ses piquantes occupantes. Dommage pour les fleurs des champs qui n'en peuvent mais! RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 30-12-2022 CHAPITRE 134 : « à bord du « Kannn ». » « Florian » « Quelques jours plus tard. » Florian reprend son habitude à passer de longs moments seul dans son bureau, il est depuis plusieurs jours en mode analyse de donnée à rechercher dans tout ce que son cerveau s’est imbibé comme informations, ce qui pourrait l’aider à redevenir celui qu’il était avant. Étrangement, les éléments qu’il a eu de l’esprit du capitaine lui semblent bien plus utiles que toute la mémoire atavique venant de la reine pondeuse, comme il se plait à l’appeler. N’ayant que celle de ces ancêtres femmes, il lui manque donc les informations les plus cruciales sur leur vie du temps ou les ruches étaient gouvernées par un roi guerrier. Le capitaine était donc plus riche en informations utiles pour lui, s’étant depuis sa sortie de cellule de couvage à l’âge adulte, gaver des écrits gardés précieusement à la commanderie. Là il doit bien reconnaitre une similitude d’avec la race humaine quand il s’agit de détruire pour le pouvoir d’un seul, les guerres de cette époque ou les ruches vivaient toutes sur leur terre natale ne manquant pas des mêmes despotes et des mêmes héros que dans la culture humaine. Une question pourtant se pose à lui à laquelle il n’a pas encore trouver la réponse, celle d’avoir l’assurance que l’embryon soit l’âme de celui qu’il recherche avant toute chose et non pas simplement que ce qu’il parait être. Aussitôt son esprit part dans les pires scénarios catastrophes d’un roi non humain qui prendrait l’hégémonie sur une planète entière avec toute la technologie de son espèce, il ne lui faudrait pas bien longtemps pour construire des vaisseaux aussi puissants que les vaisseaux ruches, mais cette fois munie en permanence d’armes mortelles. Florian se secoue après avoir ressenti le frisson d’appréhension lui traversant le corps, « Cha-A » ou Xiao-lu, peu importe le nom qu’il porte, il ne ferait pas une chose pareille et ne laisserait très certainement pas un esprit aussi dément prendre le pas sur sa véritable nature. En se disant cela, Florian soupire un grand coup, car il doit bien s’avouer qu’il ne connait rien de la véritable nature de son ami duquel il n’a même plus le souvenir, juste qu’il fait le pari que lui et ses autres amis retrouvés ne seraient pas partis avec quelqu’un de si différent d’eux. Un tressaillement venant du « Kannn » l’alerte sur le changement de cap de ce dernier, ayant sans doute terminer les calculs nécessaires à sa nouvelle destination. Il ouvre alors un canal de transmission direct avec l’IA. - Combien de temps avant d’arriver à destination ? - À vitesse standard environ quarante ans maitre. - Et à tout berzingue ? - ?? Je n’ai pas cet élément linguistique dans mes banques de données maitre ?? - Pffttt !! à vitesse maximum ? - Un peu plus de vingt ans maitre, mais je ne saurais le conseillé. - Pourquoi donc ? - Le fait d’aller à tout « berzingue » mettrait le « Kannn » en état de faiblesse et nous ne connaissons pas les dangers inerrant à cette position spatiale vers laquelle il se dirige. - On pourrait faire moite/moite pas vrai ? - Maitre !! Est-ce issu du langage de ce vaisseau que nous avons détruit ? - Oh non !! C’est du très vieil argot Franchouillard ! Hi ! Hi ! - Je désespère de vous comprendre un jour maitre. - Où serait le charme sinon ? Bien ! Coupons la poire en deux alors, programme la vitesse pour un gain d'une dizaine d’année de traversée spatiale. - Je ne comprends pas cet empressement alors que ce soit dix ou vingt ans à passer en cellules de stase ne font aucune différence. - Qui sait si à l’autre bout ils ne nous seront pas utiles. Florian sent l’accélération du vaisseau et commence à se détendre, ressentant d’un seul coup le besoin d’une autre sorte de distraction. - Hum !! J’ai faim d’un seul coup, demande à mes « nourriciers » de me rejoindre dans ma chambre d’ici un quart d’heure standard, dis leur bien que j’ai une grosse faim ! Hi ! Hi ! L’IA encore une fois cherche à comprendre le sens des paroles de son maitre, mais cette fois elle fait en sorte de ne pas lui poser la question, ayant bien comprit qu’il s’en amuse à ses dépens. Aussi entre-t-elle en contact avec Thomas, ce dernier étant également seul au poste de commande ce matin-là. - Votre majesté a bien dormi ? Thomas a un sourire intérieur, comprenant que ces paroles dites d’un ton doucereux ne sont que les préliminaires de la demande qui devrait suivre. - Votre majesté ? depuis quand ai-je de nouveau droit à ce titre de ta part ? Devant le silence gêné de l’IA, Thomas n’en reste pas moins curieux d’en connaitre la suite. - Vas-y crache le morceau !! - Est-ce également de l’argot Franchouillard votre majesté ? - Ah !! Je comprends mieux maintenant, « Flo » t’a donné un ordre que tu n’as pas comprise, c’est bien de cela qu’il s’agit ? - En effet, depuis ce matin il s’en amuse avec moi et j’ai… - Décidé de ne pas passer plus longtemps pour une imbécile ? - C’est un peu l’idée en effet. - Bien alors que t’a-t-il demandé au juste ? - Le maitre a eu subitement faim et voulait déjeuner dans sa chambre, juste que je ne comprends pas pourquoi il a besoin de ses nourriciers et de plus qu’y sont-ils ? Thomas s’en amuse au grand désespoir de l’IA qui commence à bien connaitre les expressions faciales des humains. - Dois-je comprendre qu’on se moque encore de moi ? Thomas sent bien la contrariété grandissante dans le ton de voix de l’IA, aussi préfère-t-il répondre à sa question plutôt que de subir plus tard les foudres de sa rancune. - Il parlait de ses partenaires sexuels, je m’en occupe, retourne à tes affaires s’il te plait. Thomas sort alors pour rejoindre la zone nuit et tape à la porte des chambres, réveillant ses amis pour ensuite une fois tous rassemblés leurs passés le message. - Le nain a le postérieur qui le démange on dirait, c’est à qui le tour déjà ? Trois mains se lèvent, laissant Thomas dans un étonnement grandissant. - Qu’est-ce que vous faites ? à quoi vous jouez là ? Samuel qui est celui ayant parlé juste avant s’approche de Thomas pour le ceinturer sensuellement par la taille. - Tu serais resté hier soir, tu serais au courant des dernières décisions prises pour l’équité entre nous tous. Vous êtes en surnuméraires et de plus il semblerait que cette galaxie soit moins « boulivore » de l’énergie qui lui est nécessaire et qui maintient le corps de Florian en parfaite santé. - Et donc, quoi ? - Willy, Andréas et Ricoh, ont été désignés cette fois-ci pour satisfaire aux fringales du rouquemoute, si tu veux en savoir plus tu n’as qu’à lire le tableau. - Vous êtes des vrais gamins… Samuel resserre Thomas encore plus sensuellement contre lui, ressentant l’attirance qu’il éprouve à son tour à sentir sa chaleur corporelle. - Peut-être que moi et Kim, nous avons envies d’être plus proches de vous trois. - Nous trois ? tu sais bien de qui je parle en plus… Ceux aux cheveux blonds qui sont immortels depuis la nuit des temps. Samuel n’a maintenant pas la main dans sa poche et c’est peu de le dire, cette dernière faisant son petit bonhomme de chemin là où c’est tout aussi blond mais nettement moins visible, accrochant au passage le « gardien » des lieux déjà tout raidi devant l’intrusion. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 30-12-2022 Et allez donc...Encore un p'tit coup pour l'apéro ! On passera ensuite au plat de résistance et, enfin, au dessert. Ils sont insatiables ces gaillards. Et bonne future année 2023 à tous. KLO RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 02-01-2023 CHAPITRE 135 : « Environ un million d’années plus tôt ». » « Vaisseau ruche » "à bord du "Cha-A un" L’écran de contrôle des naissances montre au capitaine le compte à rebours des derniers embryons restant encore à produire par la reine actuelle, cela avant que sa réserve spermatique ne soit complètement vide et qu’elle cesse définitivement de procréer. Il fronce le front car c’est toujours à ce moment que le vaisseau se retrouve en état de faiblesse, la mise en couveuse de la prochaine reine et du prochain consort destiné à l’échange, signera d'ici deux décennies le début d’une longue période où plus aucune nouvelle conception devenue adulte ne viendra remplacer ceux nombreux qui décéderont. Il revoit son planning et réaménage quelques tâches particulièrement dangereuses, afin de limiter justement les décès qui leurs sont liées. Son adjoint voit bien qu’il semble soucieux, il s’approche donc pour observer à son tour les écrans. - Nous y sommes finalement, je n’ai pas vu le temps passer. - Hum, oui. Tu t’occupes du contact avec le "Cha-A cinq" pour l’échange des consorts, je m’occupe de faire préparer les cellules royales. - Entendu capitaine ! ***/*** « Chambre royale, ouvrière qualifier de cinquième niveau." » L’ouvrière attend patiemment que l’embryon sorte de l’utérus, pour aussitôt l’emmener en cellule de couvage après avoir reçu les ordres le concernant de sa reine. L’apport nourricier de la cellule est alors mesuré en divers nutriments qui une fois scellés durant tout le temps de couvage servira à modelé l’ouvrière, pour qu'une fois sa sortie comme adulte, elle puisse sans plus tarder accomplir sa tâche spécifique. Ce rythme de naissance d’un embryon par heure sur une durée journalière constante de dix heures par jours se perpétue encore pendant plus d’une semaine, avant qu’arrive le moment où il ne reste plus qu’une poignée de spermatozoïdes dans les poches spermatiques de sa majesté. Cette dernière pousse un soupire de soulagement de savoir qu’enfin son long calvaire va prendre fin et qu’elle pourra terminée sa vie libre de tout devoir maternel, une retraite somme toute heureuse d’une petite vingtaine d’année avant que sa vie ne cesse à l'arrivée à l'âge adulte et à l’avènement de la nouvelle reine. La conception finale des deux éléments de la future royauté lui demande un terrible effort, devant transmettre tout le savoir qu’elle a en elle tout en répliquant le chaine ADN royale parfaite qui est celle qu’elle a reçue de sa propre mère et qui se transmet depuis la nuit des temps. Pourtant quelque chose en elle se passe qui annihile sa volonté et son corps crée un dernier ovocyte aussitôt féconder par un spermatozoïde surnuméraire, mais d’une vivacité telle que rien n’aurait pu l’arrêté. L’ouvrière recevant les deux derniers embryons se contente de recevoir les directives royales lui donnant les instructions correspondant à la mise en couveuse de la nouvelle reine, n’étant pas suffisamment doter d’intelligence pour se faire la réflexion que quelque chose d’anormal vient de se produire. Ce n’est que quelques heures plus tard lors de l’inspection par l’ouvrière spécialisée chargée de surveiller la nurserie, que cette dernière remarque l’anomalie et en fasse en premier lieu part au capitaine. ***/*** « Capitainerie du vaisseau ruche. » La vibration annonçant un message vocal se fait entendre et est suffisamment rare, pour que les deux hommes sursautent et se regardent de façon visiblement interloquée. - Qu’est-ce donc capitaine ? - Cela vient de la nurserie, surement l’annonce de la naissance royale. - Tient donc ? je ne savais pas que nous serions concernés. - Hum… Oui c’est exact, étrange tu ne trouves pas ? - Si tu répondais on saurait déjà à quoi s’en tenir. Le capitaine décroche d’une main néanmoins tremblante, n’étant peu ou prou habitué à ce genre d’appels. - Oui… ici le capitaine. - … Le capitaine enclenche une commande pour que son adjoint entende la conversation. - Vous pouvez répéter. - La cellule de couvage royale contient deux embryons capitaine. - L’ouvrière aurait mit le consort avec la reine, ce n’est pas très grave puisqu’heureusement vous vous en êtes rendu compte aussitôt, il suffit de les séparer et de n’en parler à personne. - Les deux cellules royales de couvage sont utilisées capitaine. Le capitaine comprend la situation et devient un bref instant d’une blancheur cadavérique, son adjoint s’en aperçoit et prend sur lui de poursuivre. - Une naissance gémellaire ? - Probable en effet, mais ce n’est pas le plus important. Le lieutenant sent l’hésitation dans la voix de l’ouvrière, aussi comprend-t-il qu’elle cherche ses mots devant ce qui pour elle doit sembler inextricable. - Ne laissez entrer personne dans la nurserie royale, nous arrivons ! - Bien lieutenant. Le ton soulager de la dernière réponse prouve qu’il avait vu juste, aussi se précipitent-ils pour quelques heures plus tard se retrouvés devant la cellule de couvage royale où ils ne peuvent que constater de visu qu’il y a bien deux embryons. Le lieutenant s’adresse alors à son supérieur. - Que se passe-t-il dans ce cas précis capitaine ? - Comment le saurais-je, nous devons demander à sa majesté. L’ouvrière l’entend et se précipite vers lui avec un relevé médical à la main qu’elle lui tend en tremblant, ce qui lui vaut un regard inquiet venant du deuxième maitre à bord après sa majesté. - Qu’y a-t-il donc ? - Je… je… Devant le bégaiement de l’ouvrière, il lui arrache presque le feuillet des mains pour y porter attention, son visage redevient alors une fois de plus cadavérique devant se qu’il peut y lire. - Vous… êtes certaine qu’il n’y a pas erreur ? - Les tests ne mentent jamais capitaine. Le lieutenant lui prend la feuille des mains pour à son tour devenir livide, pourtant il semble plus maitre de lui-même quand il donne ses instructions alors qu’il voit bien que le capitaine en est dans l’incapacité, complètement dépasser par l’évènement. - Sortez le pour le mettre immédiatement dans une autre cellule de couvage royale, de plus cette cellule doit être impérativement relié à un système de non-temps. L’ouvrière comprend que c’est en effet la seule solution qui leur permettra de prendre le temps de la réflexion pour la suite à donner. - De plus rien ne doit sortir d’ici pour la sécurité de tous, seule sa majesté pourra répondre de cet acte irréfléchi qui a valeur de trahison auprès de notre espèce et des autres ruches, d’avoir donner naissance à un « frère/roi » est sans doute le plus grave des manquements au traité de paix depuis qu’il a été signé. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 03-01-2023 Alors, voici l'origine du "frangin jumeau" On peut donc dire que ce sont de "faux jumeaux" puisque de sexe différent. On va donc avoir un joli faux-bourdon dans quelques semaines, bien velu et faisant un grave Bzzo-Bzzo qui changera de bzi-bzi aigus de ces demoiselles. C'est ainsi qu'on évolue...Et que deviendra donc le"frangibus" en question : expulsé comme un malpropre? Mis en cage dans un cul de basse fosse, comme dans le château de l'Archiprêtre? Que nenni, mes amis, IMPOSSIBLE pour ce royal rejeton-tontaine : il aura son avenir devant lui et dans le dos à chaque fois qu'il se retournera! RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 04-01-2023 CHAPITRE 136 : « Environ un million d’années plus tôt ». » « Vaisseau ruche » « Une fois de retour à la capitainerie du bord. » Le lieutenant note l’anomalie dans le journal de bord, tandis que son supérieur et ami, consulte les archives à la recherche d’un cas similaire qui si par chance existait lui permettrait de prendre la décision adéquate. Hélas pour lui, les archives ne font en aucune façon mention de l’existence d’un roi/frère, si ce n’est antérieur au traiter de paix et à l’exode de son peuple dans les douze vaisseaux, conséquences directes des actions meurtrières de ces derniers. Un claquement bref détourne son attention vers la messagerie, alors que déjà son lieutenant prend connaissance de l’envoi. - Quoi encore ? - Un décret royale capitaine ! Il est codé, nous devons ouvrir le coffre. Les deux hommes entrent chacun un code que seuls ils connaissent, ils ouvrent la porte du coffre pour en sortir une grille de code qu’ils placent sur le pli royal et qui révèle le message de sa majesté. Il ne fait aucun doute pour les deux hommes que la reine n’ignore plus rien au sujet des embryons, la convocation stipule bien qu’aucunes traces de cette découverte ne doit s’inscrire dans le journal de bord et ce pour des raisons évidentes de sécurité. Le message stipule également la marche à suivre et les premières actions urgentes à mener avant de répondre à la convocation. - Qu’a donc en tête sa majesté ? ignorait-elle réellement qu’elle avait donné naissance à un mâle de pure lignée royale ? - Aux vues des actions à entreprendre cela ne fait aucun doute. - Mais notre vaisseau a-t-il les réserves nécessaires pour mettre en œuvre un tel chantier ? - Sa majesté connait nos stocks, si elle a prise cette décision ce n’est pas sans y avoir murement pensé. Le capitaine soupire en reconnaissant que c’est sans doute la meilleure décision à prendre et cela même si ça risque de mettre le vaisseau en danger en cas d’accident. - Interroge les cartes, nous devrons très rapidement nous réapprovisionner des matières premières dont nous aurons besoin, les planètes contenant ces minéraux précieux sont suffisamment rares pour que nous soyons obligés de changer notre route. Pendant que tu t’occupes de ça, je vais répondre à la convocation de sa majesté, à mon retour nous ferons le point de la situation. - Bien capitaine ! ***/*** « Appartement royal. » Le capitaine entre avec une visible hésitation dans une pièce somptueusement meublée, au fond de laquelle se trouve un imposant bureau derrière lequel est assise la reine. La mine soucieuse qui marque fortement ses traits, rend encore plus hésitant cet homme qui pourtant n’a pas une réputation de couardise. La reine s’aperçoit de sa présence alors qu’elle était plongée dans ses propres pensées. - Entrez donc capitaine, les temps sont suffisamment graves pour qu’il n’y ait besoin d’en rajouter avec le protocole. Le capitaine se pli néanmoins en deux dans une courbette que son dos ne semble pas apprécier et qui lui rappel à l’ordre son âge déjà bien avancer. L’heure qui suit met au point le plan consistant à préserver comme il se doit la vie de l’embryon, tout en garantissant au mieux le secret de sa conception, la mise en construction de la navette spatiale avec toute la technologie nécessaire à sa survie, ainsi que le programme spécifique à un éventuel réveil seront à mettre en actions dés qu’il quittera les appartements royaux. Un délai lui est alors donné qui tient comme de bien entendu compte en priorité de l’échange de consort d’avec un autre vaisseau ruche, il devra donc dans un délai inférieur à vingt années terminer la construction de la navette, trouver une terre d’asile et rejoindre le quadrant galactique du rendez-vous. La discussion arrive à sa fin quand le capitaine ose pour la première fois une question personnelle à sa majesté. - Y a-t-il quelque chose que je devrais savoir sur la raison qui vous a poussé à concevoir un mâle royal ? - Je ne connais pas la réponse, tout ce que je me souviens c’est que durant un instant je n’étais plus moi-même et ensuite j’apprends sa conception, je suis consciente que c’est là une ignominie de ma part, mais le mal est fait et vous savez aussi bien que moi qu’il est génétiquement impossible à notre ruche d’attenter à sa vie, le plan que j’ai déroulé devant vous est me semble-t-il celui qui nous garantie un délai suffisamment long avant que d’autres apprennent son existence. Le choix judicieux de son lieu d’exile sera ce qui nous laissera le plus de chance de survie, rappelez vous ceci capitaine, le système choisi doit comporter une planète viable pour notre race, mais encore trop jeune pour qu’une civilisation quelle qu’elle soit s’y soit déjà développée, le mieux serait au début de ces premières mutations biologiques en s’assurant néanmoins qu’une suprématie équivalente à la notre y verra le jour. - Je comprends parfaitement la situation majesté, je vous tiendrais informer de l’avancement au fur et à mesure que des points clés seront atteints. - Vous pouvez disposer capitaine. ***/*** « Une dizaine d’années plus tard. » L’inspection de la navette donne le sourire au capitaine, les délais ayant été respecter avec même un petit gain de temps qui permettra d’affiner le programme informatique. Rassurer sur ce point il retourne à la capitainerie pour vérifier cette fois les rapports des diverses sondes envoyées tous azimuts, dans le but de trouver une étoile de type correspondant aux valeurs requises. Actuellement ils se dirigent à pleine vitesse vers celle qui semble la plus prometteuse, un système solaire comportant dix planètes dont une à une distance entrant dans la fourchette acceptable, de plus munie d’une orbite stable et d’une lune, ce qui un instant laisse rêveur le capitaine d’avoir découvert un tel bijou, alors que depuis l’exode des douze vaisseaux aucun système rencontrer n’avait révéler des valeurs aussi proches de leur ancienne patrie. Il se signe, sa pensée allant vers « Cha-A » le dieu bienfaisant qui donna vie à la première ruche et disparu à leurs yeux le jour de l’exode, comme s’il leurs reprochait d’avoir détruits leur monde natal. Le lieutenant se signe à son tour, comprenant où dérive l’esprit de son capitaine et qui après moultes discussions philosophiques et autres, s’avèrent être dans la même direction que le sien. - « Cha-A » nous donne une nouvelle chance… - Espérons qu’elle ne sera pas gâchée comme la précédente. - Crois-tu toi aussi que peut-être il en serait l’instigateur ? - Qui d’autre que lui pourrait-il agir de la sorte sur la conscience de notre reine et lui faire concevoir ce qu’elle-même n’aurait jamais ne serait-ce envisager un seul instant de faire. - Louer soit cette terre qui va recevoir notre dieu, ne devrions-nous pas surveiller de près ce qu’il en adviendra et peut-être serait-ce là l’occasion de cesser notre errance et de nous poser de nouveau sur un sol accueillant. Le capitaine sourit car les paroles de son lieutenant reflètent ses propres pensées, pourtant l’idée quoique tentatrice n’en est pas moins folle car il n’est pas dans leurs natures de vivre en paix et ils feraient nécessairement les mêmes erreurs en détruisant tout ce qui à leurs yeux est inutile ou contrecarrerait leur suprématie. - Je pense qu’il est préférable qu’il s’y retrouve seul à modeler une civilisation moins égoïste si la chose est possible. - Je comprends mais il reste un facteur inconnu, à savoir si son physique une fois revenu à la vie sera semblable à ceux de la civilisation en place, le cas contraire amènera plus de difficultés que de facilités. - Si c’est la volonté de « Cha-A » qui a initié ce que nous vivons actuellement, alors nul doute qu’il a aussi prévu toutes les éventuelles difficultés. Les deux hommes se signes à nouveaux avant de reprendre leurs places devant les écrans de contrôle, l’un d’eux montrant par un point rouge leur destination au milieu du tout nouveau amas d’étoiles découvert par l’une de leurs sondes. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 05-01-2023 Alors, un vrai "atTERRissage" se prépare, si j'ai bien lu. Et, dans quelques millions d'années plus tard, une fois ce vaisseau-ruche réduit en dix milliards de morceaux éparpillés dans l'éther*, il restera à Mister Rouquinoux à se diriger à son tour vers cette bizarre planète pour savoir si le "frangin-chaînon manquant"ne serait pas devenu, dans l'intervalle, le Secrétaire général de l'Élysée voire le Secrétaire perpétuel de l'Académie française, ce qui correspondrait assez bien au caractère de fort longue durée de sa vie! *C'est un «éther minus» s'il est de très petite taille. |