Une femme ordinaire (hétéro) - Terminé - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Hétéro (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=14) +--- Sujet : Une femme ordinaire (hétéro) - Terminé (/showthread.php?tid=14) |
Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 15-09-2020 (15-09-2020, 04:07 PM)grostimido link a écrit :houlàlà......Hello Grostimido, Non Alice n'est pas jalouse. Elle s'interroge lorsqu'elle se trouve devant des éléments troublants. Rappeles toi. Elle a déjà été échaudée lors une précédente relation. A+ JKF Re : Une femme ordinaire (hétéro) - emmanolife - 15-09-2020 Toujours agréablement amoureux. Les petits secrets pimentent la vie du couple : sinon, ils risqueraient de s'ennuyer... Merci jkf. Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 16-09-2020 (15-09-2020, 09:22 PM)emmanolife link a écrit :Toujours agréablement amoureux.Hello Emmanolife, L'ennuie, c'est un mal fréquent dans un couple. Il faudrait presque savoir se réinventer chaque jour. A+ JKF Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 16-09-2020 CHAPITRE XVIII (suite) La Normandie, ce n’est pas la porte à côté. Il faut compter deux cent quarante kilomètres et un bon trois heures de route avec le « van ». L’arrivée est prévue vers 19h00. On a essentiellement de l’autoroute tout le long du trajet. En tant que passager, j’ai tout loisir d’observer mon amoureuse. Elle est très prudente, concentrée sur sa conduite. Parfois elle me jette un coup d’œil furtif. Elle sait que je l’observe, que je suis fier d’elle, de ce qu’elle est capable de faire. Elle est rassurée dans sa condition de femme. - Tu ne dis plus rien ? - Je te regarde et ça suffit à me rendre heureux. - Je suis désolée pour tout à l’heure. J’ai confiance en toi, tu sais. C’est en moi que je doute. - Je sais ma chérie. - Mais je me demande quand même. - Tu te demandes quoi ? - Je me demande ce que tu penserais si je me mettais à jouer au jeu du chat et de la souris avec mon gynéco tout comme tu l’as fait avec Johanna ? - Pff ! Evidemment que ça ne me plairait pas mais ce n’est pas la même chose. - Ah oui ? - Bon, je serais fou de jalousie, mademoiselle est contente ? dis-je sur un ton agacé. - J’aime bien ta réponse mon cœur, je clos le débat. Et tu la trouves comment Johanna ? - Sympathique. Pas aussi guindée que les autres avec quand même une certaine classe. Elle est à l’aise. On voit qu’elle est habituée à côtoyer le beau monde. - Et les autres ? - Bof ! - C’est drôle parfois, parce que quand je les vois à l’hôpital, c’est Alice par ci, Alice par là et au centre équestre, lorsqu’elles sont entre-elles, elles ne me connaissent plus. J’en ai pris mon parti. - C’est avec eux qu’on dîne ce soir ? - Oui, mais après l’apéro, et quelques verres de vin elles sauront se dérider. Bon ça va pas être la grande effusion. Mais on devrait arriver à ne pas s’ennuyer. A table, je suis souvent avec Julie et Johanna. On partage la même analyse alors on s’arrange souvent pour être ensemble. - Mon chéri ? - Oui ma puce. - Personne ne sait pour moi. Ni Julie, ni Johanna et encore moins les autres. Je préfère éviter. Julie, je lui ai dit que je partais voir mes parents, puisque c’est elle qui va s’occuper de « Voie-Lactée » pendant mon absence et tant que je ne perds pas mes cheveux, personne n’y verra rien. Quand ça commencera, j’emmènerai « Voie-Lactée » chez mes parents et je mettrai en pause l’équitation. C’est ce que j’avais fait la première fois. - Pas de soucis Alice. - Euh, dis-moi un peu Pascal. Comment tu as su pour le licol ? On aurait dit que tu avais fait ça toute ta vie. Tu n’as même pas hésité une seule seconde. Et le plus surprenant c’est que tu as su accrocher la longe sur l’attache avec le mousqueton de sécurité. Ça ne se devine pas ces gestes-là. Tu ne me cacherais pas quelque chose ? Vendu par ma velléité à vouloir trop bien faire, je me retrouve au pied du mur sans échappatoire. Décidément, mon amoureuse est redoutable aujourd’hui. - Si je te le dis, tu n’en prendras pas ombrage ? - Houlà, j’en étais sûre. Il y a un truc pas catholique là-dessous. Dis toujours et je verrai après. - Bon, voilà. J’ai pris des cours en cachette. - Des cours pour monter ? - Ben oui évidemment. Quelle question ? - Avec Julie ? - Oui. C’est elle qui m’a appris. Je le lui ai demandé. Le dernier cours c’était vendredi. A priori, je ne me débrouille pas trop mal. Je voulais te faire la surprise pour quand tu rentreras. Je voulais être capable de me balader avec toi sur la plage, tous les deux, rien que nous deux. J’arrive à galoper mais pas trop longtemps. Si tu veux bien, on pourra essayer mardi prochain. Ça te dit ? - Évidemment que ça me dit mon chéri. Me promener à cheval avec toi dans les dunes, sur la plage, dans la mer. Et tu me proposes de réaliser ce rêve que j'ai dû faire mille fois au moins ? Je n’ose même pas y croire. Je suis folle de joie rien qu’à l’idée. - Eh attention !!! tu vas nous envoyer dans le décor. - T’inquiète mon amour, je maîtrise. Tu auras quand même droit à une punition parce que je te rappelle que ton coach, ça devait être moi. - C’est vrai mon cœur mais je pense que tu avais d’autres préoccupations plus importante. Alors je me suis pris en main. - Je comprends mieux pourquoi tu sentais l’écurie l’autre fois et hier soir aussi en rentrant. Je te rassure mon chéri, tu as bien fait. Je n’aurai pas pu tout gérer. Je note pour mardi, et j’ai hâte d’y être. J’espère qu’il fera beau et qu’on pourra en profiter. Je te montrerai des coins magnifiques. Je suis trop contente. Il s’appelle comment le cheval qu’elle t’a passé ? - « Pépère », il porte merveilleusement bien son nom. - Ah oui ! Je crois que c’est le plus vieux cheval de l’écurie. En son temps, c’était une bombe. Là, il a plein de rhumatismes mais pour sortir, il est toujours là. On fait une petite pause sur une aire de repos loin de la foule. Alice et Johanna en profite pour désaltérer leur monture respective. On fait de même. Alice boit goulûment à la bouteille. Se faisant elle me regarde et j’ai un grand sourire devant les images qui me repassent dans la tête. Je vois ses yeux plein de malice et elle manque de s’étrangler. Alice me tend la bouteille avec un énorme sourire. - A toi mon amour et essaye de ne pas en mettre trop à côté cette fois-ci. Je ris. J’ai du mal à boire. Johanna nous observe éberluée. - Vous avez l’air bien complice tous les deux ? On éclate de rire. Avant de remonter en voiture, Alice me prend par le bras. - Viens ici mon amour. J’ai un compte à régler. Et elle pose ses lèvres sur les miennes. - Ben t’attends quoi ma puce ? - Que tu m’embrasses pardi ! - Pff ! Faut tout faire ici. Derrière, un petit coup de klaxon nous invite à abréger. - Johanna s’impatiente mon cœur. - Si on n’était que tous les deux, j’irai bien faire un tour derrière les fourrés... - Coquine ! Alice plaque son corps contre le mien. - A priori, tu n’as pas l’air contre. -°°-
Re : Une femme ordinaire (hétéro) - emmanolife - 16-09-2020 Ils n'arrêtent pas de baiser : je commence à être envieux !!! ;D Allez, il faut qu'ils se dépêchent pour ne pas être en retard. Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 16-09-2020 (16-09-2020, 02:40 PM)emmanolife link a écrit :Ils n'arrêtent pas de baiser : je commence à être envieux !!! ;DHello Emmanolife, Rappelles toi, elle a deux années à rattraper. Et en plus, là, ils n'ont pas consommé. Le terrain glissant, c'est dans la suite du chapitre qui arrive le temps de la mise en forme. A+ JKF Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 16-09-2020 CHAPITRE XVIII (Suite) A l’arrivée, « Voie-Lactée » et « Belle-de-Jour » ont été amenées en stalle dans l’écurie réservée pour la circonstance. Julie réunit tout le monde pour un débriefing général. Ici, l’inquiétude est grande. Fin août, des chevaux ont été mutilés aux oreilles à l’intérieur même du centre équestre. Les cavaliers décident de monter une garde nocturne durant la nuit et sans avoir rien demandé, je me retrouve propulsé d’office sur le promontoire des volontaires. Julie prendra la première partie de la nuit, j'assurerai le relai vers trois heures du matin jusqu’au petit jour. La nuit va être courte mais c’est pour la bonne cause... - Tous le monde se retrouve à 21h pour le dîner s’évertue Julie dans le brouhaha général. On récupère nos clés de chambre et première surprise, elle est dotée d’un lit simple, d’une salle de bain avec baignoire et toilettes incorporées. Je pars en quête de Julie pour faire corriger le tir. Elle me précise qu’au moment de la réservation, elle ignorait qu’Alice serait accompagnée. Fort de cette première réponse, j’essaye de m’arranger avec la charmante réceptionniste pour m’entendre dire qu’il n’y a plus de chambre double disponible. Pas de chance, il faudra faire avec. Je serai un peu plus serré contre mon amoureuse. De retour dans la chambre, Alice est allongée sur le lit. - Ils n’ont plus de chambre double. Tu préfères être dessus ou dessous ? - Une cavalière de ma renommée mon cœur, c’est toujours au-dessus des autres. - Bon ok ! je veux bien jouer l’étalon mais que si tu es toute nue, d’accord ? - Euh faut que je pèse le pour et le contre. Je commence à te connaître mon amour et comme roublard il n’y a pas mieux. En attendant, j’ai fait couler un bain. Ça va nous détendre, on a deux heures à tuer avant le repas. - Cool. On le prend ensemble ? - Tu voyais ça autrement ? - Non, tu me rassures. Bon ce n’est pas un spa mais on va faire avec. Je m’allonge près d’elle et je la dévore des yeux. - On se déshabille ? Le premier tout nu a gagné lance t’elle. Et la course infernale est lancée. Le chandail vole, un bouton de ma chemise résiste. Son mini short tombe par terre. Mon bermuda et mon slip suivent de près. J’ai rattrapé mon retard. Sa culotte vole dans la chambre et vient s’égarer au-dessus de l’armoire. Il ne nous reste plus que chaussures et chaussettes. Alice me bouscule avec ses fesses provocantes. Je perds l’équilibre et je m’affale sur le lit. Elle s’esclaffe de joie devant la victoire à portée de main. Il ne lui reste plus qu’une chaussette quand … on frappe à la porte. - Euh, t’y va ? - Ça ne va pas mon chéri. Toi vas-y. J’ouvre la porte en ne montrant que mon visage et mes épaules dénudées. Julie apparaît dans l’encadrement de la porte. En me voyant, elle m’inonde d’un grand sourire et elle lance avec un ton très ironique. - Je vous dérange les amoureux ? - Euh non, enfin … oui. - Voilà l’ordre de passage pour demain. Alice, tu passes en trois, juste derrière Johanna. Tout va bien ? On se retrouve à 21h en bas et pas trop de folies !!! Je suis à côté. J’entends tout. La porte fermée, on se regarde avec Alice et on éclate de rire. - Bon t’as compris ma puce. Tout en silence sinon tu vas lui donner des chaleurs. - Tu crois qu’elle va se toucher ? - Va savoir. - J’ai gagné. Trop facile. - Non tu as triché comme d’habitude. Elle me pousse sur le lit et elle vient déposer son corps tout nu, tout en douceur sur le mien. - Pour l’instant l’aspect visuel est intéressant. Montres-moi si tu es un bon étalon ? - Chut ! Moins fort. - Elle est partie faire le tour des popotes. On a un peu de temps devant nous. J’aime les yeux d’Alice quand elle les pose sur mon visage. La sensualité est magistrale. L’amour est partout, sur ses lèvres fanatiques, sur son nez impudique, autour de ses sourcils qui m’interrogent, dans ses yeux qui ont perdu leur innocence pour faire place à la perversité de ses désirs. - Attends ! Elle se relève, elle se retourne et elle revient en m’enjambant le corps. J’ai, l’espace du changement de position, une vue intégrale sur toute sa morphologie sexuelle et j’avoue que ça me donne chaud partout. Maintenant ses petites fesses dansent juste devant mes yeux, son sexe déjà tout mouillé est à portée de langue. Quelques poils ont déjà repris naissance. Je m’en occuperai tout à l’heure dans le bain. Alice bascule sur mon corps, remontant légèrement ses jolies fesses. Ma langue a déjà pris possession de son terrain de prédilection et elle s’active maintenant sans retenue. Je sens mon sexe envahir sa bouche toute chaude. Elle me caresse elle aussi avec une douceur inouïe. Elle est douée pour l’amour ma petite amazone, Il n’y a pas à dire. La sensation est compliquée. Gérer le plaisir de l’autre en même temps que savourer le sien, n’est pas un exercice facile. J’essaie d’associer les mouvements de sa bouche avec celui de ma langue sur son sexe. Parfois je dérape sur son orifice anal et elle gémit. Je suis en bout de course et ma langue est obligée de se contorsionner, de s’allonger au maximum pour mieux laper son intimité. Elle se veut incisive, mordante, caressante, noyée dans ses secrétions vaginales abondantes. Mes mains caressent ses fesses. Je sais qu’elle adore. Ça l’excite au plus haut point. Elle comprend que si elle veut que j’aille plus vite, il faut qu’elle se démène elle aussi et elle prend plaisir à accélérer, parfois à ralentir pour mieux reprendre le rythme. Mes mains courent maintenant sur ses hanches pour imprimer la dynamique du mouvement. Alice glisse les siennes sous mes fesses et c’est elle qui prend le flambeau. La succion est fantastique. Je sens le plaisir monter doucement, mais immuablement, tandis qu’Alice jette son bassin sur mes lèvres de plus en plus rapidement pour mieux épouser son sexe. Elle geint et je lui réponds sur le même ton. Elle gémit maintenant par intermittence, le souffle haletant sur les parties dégagées de mon pénis. Elle se cambre. Elle se crispe. Ses râles sont étouffés par ma verge qu’elle n’a pas libérée. Je sais qu’elle a pris son pied. Rassasiée, sereine, après avoir repris ses esprits, elle se concentre sur mon plaisir. Ses mains sous mes fesses m’empêchent de me dégager. Je vais jouir. J’essaye d’échapper à sa bouche gourmande. Ma geôlière maintient la pression. Je suis prisonnier. Mon sexe, lové dans l’étau de ses lèvres n’en peut plus. Mon corps se raidit. Je ne peux plus rien pour elle. Je me laisse aller tandis qu’Alice continue la succion. Le rythme s’est alangui mais elle ne lâche rien. Lorsque les spasmes se sont effacés, Alice relève la tête victorieuse. Elle vient s'allonger sur moi, ses yeux dans les miens. - Tu as aimé ? - Oh que oui ma puce. - Et pas besoin de serviette cette fois ci. Pas une seule goutte à côté. - Euh, tu as avalé ? - Tout. J’avais envie. Je n’ai rien laissé. Un bisou ? - Beurk ! - Comment ça beurk ? Viens ici tout de suite m’embrasser. Non mais alors lui. Je n’y crois pas. Je tente une esquive mais peine perdue. - Avec la vitamine que j’ai prise, demain, les ronds de flan, je vais les écraser tous comme des crêpes. - Si on allait voir le bain avant que ça déborde ? -°°-
Re : Une femme ordinaire (hétéro) - grostimido - 16-09-2020 bonsoir jkf Deux super chapitres Pascal c'est fait grillé par Alice, lui qui voulait lui faire une surprise c'est rater, tu t'es vendu tout seul en mettant le licol, elle est pas bête Oui c'est bien qu'il fasse des gardes pour surveiller les chevaux (pour ma part je trouve ceux-là dune lâche ter de sens prendre a des animaux sans défense et j’espère qui vous les trouver) très cool le petit câlin avant d'aller mangé et je ne savais pas que c'était plein de vitamine ??? merci jkf bises Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 16-09-2020 (16-09-2020, 08:04 PM)grostimido link a écrit :Pascal c'est fait grillé par Alice, lui qui voulait lui faire une surprise c'est rater, tu t'es vendu tout seul en mettant le licol, elle est pas bêteHello Grostimido, Alice est redoutable et effectivement Pascal c'est fait grillé à petit feu. Elle est observatrice et loin d'être blonde son amoureuse. En Normandie, des chevaux se sont bien fait mutilés fin août à Deauville. C'est purement scandaleux. Pour le reste, faut goûter pour savoir. Moi je sais pas non plus. Mais il parait que dans les épinards de popey, il n'y avait pas que des épinards. 8) A+ JKF Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 16-09-2020 CHAPITRE XVIII (Suite) Deux dans une baignoire, pour avoir déjà testé, ce n’est pas le pied mais être avec Alice dans la baignoire, c’est une toute autre aventure. On se bagarre déjà pour savoir qui va pendre la place du dessous et, quand il faut un perdant… Je m’étends dans l’eau juste chaude. Alice inquiète, debout les pieds dans l’eau, regarde monter le niveau dangereusement. - Dis-moi mon Pascal. Va falloir que tu maigrisses un peu parce que là on a frôlé la catastrophe. - Viens ma puce. Alice prend place à son tour. Elle est belle, magnifiquement bien proportionnée, pas un poil de graisse, une peau laiteuse qu’elle a précédemment mouillée avec le jet et qui est subtilement mise en valeur sous le reflet des luminaires. Ses fesses dessinées à la perfection viennent s’agiter au contact de l’eau avant de se poser sur mon sexe au repos. Elle s’étend délicieusement, son dos sur mon ventre. Sa tête vient se caler tout contre ma tête, ses cheveux en bataille dans la baignoire flottent autour de nous. Je passe un bras autour de sa tête, un autre sur son sein. Elle me donne un tout petit baiser d’amour sur ma joue, un bisou merveilleux de douceur et elle ferme les yeux. - Waouh, qu’est-ce qu’on est bien. Alice ne bouge plus. Je saisi un verre en plastique à portée de main que je remplis et que je vide délicatement à la racine de ses cheveux en évitant d’en faire couler sur son visage. Les yeux fermés, elle sourit et je suis sous le charme. Je recommence sur l’un de ses seins, puis sur l’autre. Je lui offre pleins de papouilles, des papouilles d’amour, de tendresse, de délicatesse. On plane tous les deux, dans un état second. Parfois on ajoute un peu d’eau chaude juste pour faire durer le plaisir. Je savoure ce moment de béatitude sans autre forme de procès. La fraîcheur de l’eau nous sort de notre torpeur. Ma chérie, les yeux mi-éveillés, m’embrasse tendrement. - J’étais bien dans tes bras. Je me serais presque endormie. - Moi aussi ma puce. Une quiétude gigantesque. Le bonheur qui tournait autour de nous comme un papillon silencieux qui n’avait de cesse de venir se poser tantôt sur toi, tantôt sur moi. - Des moments comme cela, ça n’a pas de prix. C’est trop bon mon chéri. Si un jour on a une maison, j’aimerais bien avoir un spa. On sort de la baignoire. Je sèche la peau d’Alice avec délectation, tant et si bien que mon sexe a un bref sursaut d’énergie aussitôt résorbé, faute de conviction. - Il va falloir que je te retire les poils que tu as entre les fesses et sur ton sexe. - Comment ça des poils ? Je me suis rasée il n’y a pas si longtemps que ça ! - Peut-être mais ils sont de retour. - On verra ça une autre fois. On va se préparer pour le repas. -°°-
Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 17-09-2020 CHAPITRE XVIII (Fin du chapitre) A vingt et une heure, tout le monde est en bas. Julie nous rappelle les mesures de distanciation sociale et moi je suis heureux parce que, avec ma chérie, on n’a pas cette contrainte et donc on peut se coller l’un à l’autre pour notre plus grand bonheur. Visiblement ce n’est pas très bien vu mais on s’en fout. L’apéritif, un Pommeau de Normandie nous est servi en « open bar » debout en extérieur. Je porte un toast à Alice, Julie et Johanna. Les filles en profitent pour me chambrer à la moindre occasion. A quatre, on fait l’animation. Richard, le seul cavalier de la troupe vient s’associer à notre mini groupe, rejoint bientôt par deux autres cavalières, puis trois. Julie me regarde. Je sens que je l’amuse et probablement un peu plus. Johanna a laissé sa carapace de vendeuses chics dans sa chambre. Elle m’étonne par sa sincérité, ses plaisanteries qui descendent dans les étages au fur et à mesure que le Pommeau s’étiole dans la bouteille. Je me sens bien et quand je me sens bien, j’ai tendance à me lâcher moi aussi. C’est maintenant Alice qui me regarde éberluée en se demandant qui c’est cet énergumène avec qui elle partage sa vie et qui affole la troupe. Je n’avais pas mesuré les conséquences de cet élan de jovialité. Car, à table, tous ce petit monde veut m’avoir à ses côtés et moi, la seule que je veux, c’est ma chérie, qui elle ne s’est pas méfiée et s’est retrouvée reléguée à l’autre extrémité. Elle me regarde de ses grands yeux tristes, seule parmi les mégères insupportables. J’arrive à la rapatrier « in extremis » en face de moi sans blesser quiconque. Johanna est à côté d’Alice, face à Julie qui s’est assise à mes côtés. De l’autre côté, une jeune femme d’apparence un peu coincée, Clémence, qui semble pourtant faire des efforts désespérés pour se dérider. Le repas est bien sympathique. La vue nocturne sur le champ de course illuminé est admirable. Ici, tout est vert alors qu’ailleurs, tout est grillé par la chaleur extrême. Le repas se termine par un calvados maison. Alice et Johanna me laissent finir leur verre. Julie semble bien fatiguée. Seule Clémence tient réellement le coup et on trinque à la réussite des uns et des autres pour la compétition de demain. Tout ce petit monde se sépare et avec Alice, bras dessus, bras dessous, on regagne amoureusement notre chambre. - Je ne t’ai jamais vu comme cela. Un vrai boute en train. C’est rigolo. D’habitude, les repas sont plutôt ternes mais là, tu as mis le feu. On va voir « Voie-Lactée » ? J’ai envie. - Viens, on y va. Alice se presse contre moi. - Je suis bien avec toi. Serre-moi fort dans tes bras. J’ai envie que tu me donnes plein de bisous. On sort de l’hôtel pendant que mes lèvres s'évertuent dans son cou, sur ses oreilles, partout où un morceau de peau est accessible. Il fait nuit noire. Les lumières du champ de course se sont éteintes. - Regarde les étoiles. Le ciel est dégagé et la lune n’est pas encore levée. C’est le temps idéal pour observer les constellations. C’est beau. C’est très beau et dans tes bras, c’est encore plus merveilleux. - Julie ne devait pas prendre son tour de garde ? Je ne vois personne. Dans la stalle, « Voie-Lactée » est paisible, tout autant que « Belle-de-Jour » et les autres chevaux. Alice est rassurée. Elle embrasse sa jument. Il y a une complicité énorme entre la cavalière et sa monture. Reste à trouver Julie pour s’assurer que quelqu’un veille sur les chevaux. De retour à l’hôtel, je frappe à la porte de Julie. Au bout de quelques secondes, la porte s’ouvre. - Oulla, je me suis endormie. Merci Pascal d’être venu me réveiller, j’étais partie pour faire ma nuit. - Je te laisse mon numéro de téléphone portable. Si tu as un souci ou si tu es trop fatiguée, appelle-moi. Ça va aller ? - Oui, ne t’en fait pas. Va te reposer pour être frais et disponible pour prendre le relai. Bonne nuit et à tout à l’heure. J’attendrai que tu arrives avant de partir. Ok ? - Ok Julie. Bon courage et à tout à l’heure. -°°-
- Alors, elle était dans sa chambre ? - Oui, elle s’était endormie. - Viens dormir mon chéri, toi aussi. Ta nuit va être courte. Je paramètre le vibreur à trois heures moins le quart et je me mets au lit. Alice vient se blottir tout contre moi. - On est serré mais c’est rigolo. Bonne nuit mon amour. - Tu as récupéré ta culotte au-dessus du meuble ? - Non, je suis trop petite. Même en montant sur une chaise je n'y arrive pas. - Ben alors tu n’as pas mis de culotte ce soir ? - J’avais mon short. Personne n’a rien vue, même pas toi. Et pour la nuit, tu m’as dit toute nue alors je suis toute nue. - Cool, je peux en profiter. - On se calme gros coquin. Je suis exténuée et demain il faut que je sois en pleine forme. - Alors bonne nuit ma puce, fais de beaux rêves. Je te la récupérerai demain. - Merci mon cœur. Allez dodo maintenant. - °° -
La lune s’est levée. Il est deux heures trente du matin, je suis réveillé. Alice s’est enroulée contre moi, un bras sous l’oreiller, l’autre sur mon torse. Je tente de me dégager tout en douceur. Elle lève la tête. - Quelle heure il est ? Demande t’elle d’une voix endormie. - Il est l’heure de ma relève. Dors mon cœur. - Je m’habille dans la semi obscurité de la chambre et je rejoins l’écurie. - Julie ? - Ah c’est toi ? Tu m’as fait peur. Tu es en avance. - Tu fais quoi avec la pelle ? - J’ai entendu du bruit alors je me suis méfiée. - Ah oui, sympa. J'aurais pu me prendre un coup de pelle ? - En sachant que c'est toi, je n'aurais pas tapé trop fort. Je suis contente que tu sois venu en avance. Je commençais à trouver le temps long et puis j’ai peur toute seule dans la nuit. - Ben rigolote, fallait pas te proposer ! - C’est toi le rigolo. Mis à part nous deux, les autres concourent demain, alors ça n’aurait pas été sympa de les associer. - On aurait peut-être pu demander à Richard de prendre un quart d’une heure ou deux ? - Je lui ai demandé. - Et ? - Ben non. Il m’a trouvé une excuse. Après débrouille-toi. C’est quand même vachement sympa ce que tu fais, parce que toi non plus tu n’étais pas obligé. Tu pouvais rester avec Alice. - Quelques heures de sommeil en moins, ce n’est pas si dramatique et puis vaut mieux ça que de retrouver des chevaux martyrisés ou estropiés. - Vous avez fait un de ces ramdams tous les deux en début de soirée. - Ah ? - Les murs, c’est du papier à cigarette. On entend tout, même quand vous chuchotiez, pour te dire. Clémence est venue me trouver pour que j’aille vous dire de calmer le jeu. Elle a la chambre de l’autre côté. Tu t’es fait une réputation mon ami, je ne t‘en cause même pas. Elle a vraiment beaucoup de chance Alice. Vous êtes super tous les deux. Bon, aller, je vais me coucher. Tu peux m’accompagner jusqu’à l’hôtel ? J’ai peur. - Pas de soucis Julie. - Allez viens, suis-moi. On sort de la stalle et on emprunte le petit sentier qui mène à la porte de l’hôtel. - Voilà, maintenant tu es en sécurité. Bonne nuit Julie. - Bonne nuit Pascal. Je ... je peux avoir un bisou d’amitié ? - Approche ! Comme sur la plage je dépose un baiser léger sur son front. - Merci Pascal. Tu es trop comme mec. J’adore. - Et mon bisou d’amitié à moi ? - Excuse-moi, j'allais partir sans. Baisse-toi, tu es trop grand. Je te l’ai déjà dit. Surveille bien l’écurie. Je te fais confiance. Je suis fatiguée, je vais dormir à mon tour. A demain. - A demain Julie. -°°-
Une heure plus tard, je perçois un bruit de pas, la porte de l'écurie laisse passer un rayon de lune et replonge dans l'obscurité. Les battements de mon cœur se sont accélérés. Je suis aux aguets, inquiet. - Pascal ? - Euh ... Clémence ? - Oui c'est moi. Tu es où ? - Qu'est-ce que tu fais ici. Tu m'as fait une de ses trouilles... - Je n'arrivais pas à dormir. J'ai pensé à toi, tout seul avec les chevaux. Tout va bien ? - Oui, c'est calme. - Je vais te tenir compagnie. Tu me fais une petite place ? Je me pousse un peu et Clémence vient s'asseoir dans le foin, juste à côté de moi. - On a passé une bonne soirée hier. J'étais contente d'être à côté de toi. Tu m'as bien fait rire. Elle pose sa tête sur mon épaule. - Déjà fatiguée ? - Non, j'ai envie d'un gros câlin. Tu veux bien ? je n’ai pas de culotte moi aussi. Pour une invitation directe, c'est une invitation directe. Et si j'ai envie subitement d'une partie de jambes en l'air, c'est le moment à ne pas rater. Mais je ne connais pas cette femme issue d'un milieu social à qui tout est permis. Et surtout, je n'ai aucunement envie de la sauter. Je comprends qu'elle s'est excitée toute seule pendant nos élucubrations de fin de soirée avec Alice. Je repousse calmement la tête de Clémence. - J'aime Alice Clémence. - Qu'est-ce que tu lui trouves ? Elle n’a rien pour elle. Elle n’est même pas belle. Pas de seins, pas de cul et avec son sourire niais, elle est incapable de tenir une discussion intelligente. - Je ne partage pas ta vision des choses. Rentre te recoucher Clémence. - Baise-moi Pascal. Là tout de suite. J’ai envie d'une queue dans ma chatte, dans mon cul. Prends-moi comme une chienne. Je ferai tout ce que tu voudras. Elle n'en saura rien. - Je crois que tu ne m'as pas bien compris Clémence. Je ne te baiserai pas. J'aime trop Alice. Rentre te coucher, s'il te plaît. - Hé bien reste avec ton Alice, pauvre con. Sur ce elle se lève et elle sort de l'écurie en claquant la porte. - °° -
Le pense à ma petite chérie, seule dans son lit qui dort en toute innocence, confiante dans notre relation sans jamais s'imaginer qu'elle aurait pu se ternir cette nuit. Je pense à Clémence, alliance au doigt, en mal de sexe qui a dû laisser dans le Nord un époux peut-être tout aussi confiant. Je pense à Julie qui est partie se coucher seule et qui n'imaginait pas sa nuit autrement. Je repense à mon amoureuse qui au petit matin va chevaucher "Voie-Lactée" pour aller cueillir sa destinée. Je sais que le compte à rebours est déjà bien avancé. On est maintenant à J-2. - °° -
Re : Une femme ordinaire (hétéro) - grostimido - 17-09-2020 Bonjour jkf, C’est une coquine cette Clémence, bravo Pascal tu as un amour en vers Alice extraordinaire et fidèle parce qu’avec toutes ces filles j’en connais qui auront craqué Merci pour ce chapitre jkf Bises Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 17-09-2020 (17-09-2020, 05:35 AM)grostimido link a écrit :Bonjour jkf,Hello Grostimido, Bien matinal ce matin ? Clémence avait juste envie d'une partie de jambes en l'air. Le genre de femme qui estime qu'en donnant libre accès à sa chatte, elle peut tout avoir, juste pour le plaisir de posséder et lorsque ça marche, elle jette le kleenex avec dédain. En revanche lorsque ça ne fonctionne pas, c'est son alter-ego qui est remis en cause, et c'est insupportable. Perso, j'aurai pas qualifié de coquine ce genre de femme. Après que les choses soient bien claires, lorsque tu n'as personne dans ta vie et que tu es dans un désert sentimental, tu te la sautes sans problème :-[. Mais dans la relation Alice et pascal, c'est juste pas possible. A+ JKF. Re : Une femme ordinaire (hétéro) - grostimido - 17-09-2020 j'ai repris le boulot > et c'est vrai si tu as personne alors tu te lâches (c'est se que je ferai) A+ Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 17-09-2020 (17-09-2020, 10:48 AM)grostimido link a écrit :j'ai repris le boulot > |