Récits érotiques - Slygame
Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - Version imprimable

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RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 01-12-2023

Chapitre 119 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »


« A bord du « Kannn », dans la salle de contrôle. »


Tous sont devant l’écran principal, visiblement horrifiés par la vision des deux vaisseaux ruches en perdition, leurs coques semblant fondre comme neige au soleil, en laissant apparaitre la carcasse de soutènement à travers laquelle sont expulsés différents débris, mais surtout un nombre impressionnant de corps sans vie.

Le tout tournant en orbite autour des carcasses des vaisseaux, parfois envoyés au loin au contact des nombreuses navettes s’échappant de ses flancs.

Thomas n’arrive plus à maintenir son regard de l’écran, tandis qu’autant Kim que Sam et Andréas, sont pour leurs parts comme subjugués par la scène de guerre se déroulant en direct sous leurs yeux.

Le nombre de navettes diminues drastiquement d’un seul coup, sans doute due à la mort trop rapide des occupants des vaisseaux et qui est arrivée sans prévenir.

Florian pointe une navette plus grosse que les autres, donnant un ordre au « Kannn » qui d’un mouvement rapide se rue vers elle pour la détruire en l’ouvrant d’un coup de griffe comme une simple boite de conserve.

Florian cherche des yeux la deuxième navette de secours royale, il la repère alors qu’elle semble se cacher derrière divers débris du vaisseau.

Le « Kannn » une fois averti n’en fait à son tour qu’une bouchée et s’apprête à appliquer le même sort à celles proches de lui, quand Florian l’en empêche.

Ricoh en comprenant qu’il les laisse s’enfuir lui pose alors la question.

- Pourquoi donc empêcher le « Kannn » d’en finir une bonne fois avec eux ?
- Pour deux raisons, la première te serait facile à comprendre si seulement tu regardais la jauge à prière qui n’a jamais autant été sollicitée. La deuxième me permettra de prendre une décision en toute justice sur l’avenir des neufs vaisseaux restants.
- Comment ça ?
- Leurs reines montreront elles ou non quelque humanité à leurs égards, voilà la question qui définira la destinée que je leurs réserves.

Lorgan qui avec Antonin suivait avec intérêt la conversation donne alors sa pensée profonde sur le sujet.

- Je ne pense pas qu’une seule d’entre elles choisira de secourir les membres d’une autre ruche, si encore leurs vaisseaux n’avaient pas été détruits je ne dis pas, mais vu que ce n’est pas le cas je ne vois pas pourquoi elles le feraient car ce serait accepté des bouches inutiles à nourrir.

Antonin semble de l’avis du « jeune » prince Elfe.

- Je pense comme Lorgan, pour elles les ouvrières ne sont que des pions qu’elles utilisent, alors pourquoi prendre la peine de montrer un peu de compassion envers la progéniture d’une autre reine, défunte qui plus est.
- Nous en aurons la certitude dans quelques jours standards, quand les navettes seront à porter de leurs armements, en attendant récoltons le plus de prières possible pour notre ami toujours bloquer sur sa planète.

Florian revient sur les écrans auxiliaires, en ayant vu assez sur la fin tragique des deux vaisseaux ruches et s’intéresse alors à l’avancement du réarmement dont il a confié la charge à l’IA.

Il a maintenant suffisamment de données pour connaitre le nombre exacte des besoins en ogives des deux sortes, il fait ensuite le calcul des besoins en sucs gastriques du « Kannn », ingrédient clé qui sera nécessaire pour celles destinées à attaquer la coque des vaisseaux.

- Un problème « Flo » ?

Florian lève la tête pour sourire à Thomas, qui tout comme lui semble en avoir eu assez du spectacle de désolation délivrer sur le grand écran.

- Ça va être tendu mais ça devrait le faire, il va juste nous falloir faire en sorte de garder un peu plus longtemps l’écart qui nous sépare.
- Ne serons-nous pas alors dangereusement près du système solaire où se trouve votre ami ?
- Suivant la décision que je prendrais sur leurs devenir… hum… non en fait le risque est quasiment insignifiant.

Florian connait bien le regard que lui jette alors Thomas, il hésite pourtant entre deux significations à lui donner.

- J’aimerais comprendre ce regard ! Hi ! Hi !
- Comment ça ?
- Vient-il de quand j’ai dit que cela allait être tendu, ou bien du choix qu’il me reste à prendre sur l’avenir des neufs vaisseaux ?

Thomas qui n’avait pas vraiment à ce moment là l’esprit à ça, il cherche en quoi consiste son début de phrase jusqu’au moment ou il capte le sourire lubrique de son petit rouquin qui a les yeux à hauteur de sa ceinture et qui semble comme hypnotiser par le renflement pourtant tout à fait au repos de se que contient sa braguette.

Aussitôt qu’il s’en fait la remarque, cette dernière semble décider à montrer jusqu’où peut aller l’élasticité du dit vêtement, l’objet la contenant prenant brutalement vie.

- Yep !! J’ai ma réponse ! Hi ! Hi !

Thomas n’a pas le temps de le contredire que des doigts habiles s’attaquent déjà avec dextérité aux quatre boutons et cela pas vraiment dans l’intention de venir en aide au pauvre pantalon.

En effet ces derniers à peines déboutonnés que déjà plusieurs doigts vont crochetés l’élastique du sous vêtement pour le rabaisser au maximum, en libérant comme il se doit la friandise qui se retrouve embouchée goulument sans autres formes de procès.

Bien sûr, la surprise plus le plaisir perçu, amène un petit hoquet de gorge du grand blond qui suffit à lui seul pour rallier le reste du groupe visiblement intrigué autour d’eux.

Comme une mécanique bien rodée depuis le temps qu’elle fonctionne ensemble, chacun prend l’initiative qui lui vient en premier lieu, dans un esprit se voulant ouvert et surtout participatif.

Samuel s’agenouille derrière Thomas et avec la dextérité d’un geste maintes et maintes fois réaliser, il lui dégrafe le dernier bouton en lui faisant tomber le pantalon sur les chevilles.

Le sous vêtement blanc le rejoint rapidement, alors qu’Andréas et Ricoh s’occupent eux d’ôter en premier lieu les chaussures et les chaussettes de Thomas avant de le débarrasser de se qui l’entrave encore à pouvoir écarter correctement les jambes, ayant bien comprit pour leur part l’intention de Samuel quant à s’occuper du magnifique fessier tout en rondeur du grand blond.

Thomas se prête au jeu de façon visiblement coopératif, l’idée de Samuel allant elle aussi dans son envie, aussi prend-t-il à deux mains la tête de son petit rouquin gourmand pour le calmer quelque peu dans son rythme, qui sinon l’amènerait trop rapidement au point de non-retour et pouvoir de ce fait résister le temps qu’il se retrouve en phase avec Samuel qui déjà le prépare avec quelques coups de langues bien baveuse, avant de se redresser pour lui donner le coup d’estoque qui cette fois l’amène au septième ciel à ne plus pouvoir contrôler ses gémissements.

Les deux compères lui ayant ôter ses vêtements du bas ne restent pas là inactifs bien longtemps et rapidement le tee-shirt rejoint le reste, tandis que chacun s’occupe des lèvres et de la langue, d’un téton déjà fortement ériger par une excitation atteignant les sommets.

Andréas pour le moment simple spectateur avec Willy, il voit bien que Thomas n’en a plus pour longtemps avant de donner sa ration à l’affamer de service.

Il suit les coups de reins de Samuel et décide d’aider son ami à prendre son plaisir en même temps que Thomas, faute de quoi il risque de devoir se la remettre à l’oreille une fois le grand blond vider de son énergie.

Il s’approche de lui par derrière et d’une lenteur calculée amène son pouce jusqu’à sentir la chair plus douce de la corolle annale et tourne autour de façon appuyée tout en surveillant la montée du plaisir de Thomas et quand il juge le bon moment arriver, son pouce entre d’un coup en conquérant, pour venir masser et titiller le renflement prostatique en occasionnant du même coup le déclenchement de l’orgasme conjoint de ses deux amis/amants.

Willy devant le spectacle s’est approché de Florian en se masturbant quasiment sous son nez, profitant du moment ou ce dernier doit gérer l’afflux hormonale pour lui en remettre une dose, maculant le visage grêlé du petit rouquin de trainées blanchâtres du plus bel effet, partant de son menton jusqu’à sa chevelure en pétard.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 04-12-2023

Chapitre 120 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »


« Palais Nordien. »


Deux jours déjà qu’Anthony le jeune acteur est venu lui rapporter les plans de Charles et de Daniel, François pourtant hésite encore quant aux mesures à prendre.

Il a laissé repartir Anthony sans pour autant lui autoriser par précaution une visite aux deux princes, toujours gardés à demeure dans la chambre d’Henry.

Depuis lors son réseau d’espion n’a eu de cesse de suivre ceux du groupe encore libre de leurs mouvements, sans qu’apparemment rien ne démontre qu’ils se soient rendus compte de la trahison d’un des leurs.

C’est sans compter sur le mental entier d’Anthony qui sitôt sorti du palais a été faire ses aveux à ceux-là même dont il a dénoncé les intentions, surprit malgré tout qu’ils ne lui tombent pas dessus par colère, mais qu’au contraire ils sourient comme si c’était pour eux une sorte d’anecdote amusante.

Ce n’est qu’une fois Anthony reparti alors qu’il n’avait pas l’excuse de vouloir rester et passer la nuit avec son chéri, que le reste du groupe se réunit autour de la grande table de la pièce à vivre.

- Fallait s’attendre à un truc du genre venant d’Anthony, il est de ceux qui perdraient le plus à quitter cette planète.
- En fait pour ma part je pense que cela n’est pas son inquiétude principale, mais bien d’avoir comprit que certains d’entre nous vivraient ce qui pour lui ressemble à une éternité.
- De la jalousie alors ?

Charles hésite avant de donner sa réponse, car pour lui ce n’est pas aussi simple que cela en a l’air.

- Hum… Je pense plutôt que c’est le fait de se voir vieillir devant le regard de celui qu’il aime et qui lui par compte restera sans prendre une ride, j’avoue comprendre ce genre de raison même si cela ne justifie pas sa trahison.
- Nous aurions dû être plus prudent lors de nos conversations, je n’aurais jamais imaginé que quelqu’un de si proche s’amuserait à nous espionner et encore moins à nous dénoncer.
- Antony n’est pas ce genre de garçon, je pense plutôt qu’il a entendu par inadvertance une de nos conversations, celle que nous avons eus dernièrement au garage et qui justement correspond aux sujets abordés.

Autant Kai que Marc et Ralphy écoutent sans prendre part eux-mêmes à la conversation, conscients que quoiqu’ils disent cela ne fera qu’embrouiller encore plus les choses.

Marc surtout est le plus consterné par tout ce qu’il vient d’apprendre, autant par le fait que sa majesté soit au courant de tout ce qui les concernent, mais également de connaitre le sort des deux princes qui depuis leurs arrivées au palais n’ont plus donné de nouvelles et surtout d’apprendre qu’il est lié pour le reste de son existence à Daniel par cet étrange lien qu’il a appelé « imprégnation », rien que le nom en soit lui semblant étrange.

Bien entendu le fait d’apprendre qu’il est devenu apparemment immortel est loin d’être une mauvaise nouvelle, ni bien sûr de devoir rester le reste de sa vie avec ses nouveaux amis, la seule ombre au tableau pourtant sera de perdre à jamais Charles, qui il l’a bien compris ne fera pas partis du voyage.

Son attention revient sur la conversation quand il entend la question de Charles, demandant qu'elle sera la réaction du roi face aux dernières révélations.

- Cela va dépendre en fait de la décision de « Flo » vis-à-vis des vaisseaux ruches.
- Ne devrait-il pas les éradiqués pour que cette planète ne risque plus rien ?
- J’avoue que c’est ce que moi je ferais, seulement je ne suis pas « Flo » et le connaissant, à moins qu’il ait vraiment fondamentalement changer de ce que je me rappelle de lui, il ne choisira cette option qu’en dernier recourt.

Marc semble surpris des paroles de Daniel, par apport à tout ce qu’il a entendu depuis ces dernières semaines sur ses amis.

- N’est-ce pas toi de vous cinq qui ici dans cette galaxie a gardé tous ses pouvoirs ?
- Oui peut-être, mais grâce à qui ?
- Sans doute a-t-il fait ce qui fallait, mais ton avis doit avoir le même poids que le sien dans la décision finale, les trois autres devraient être mis à contributions pour vous départagés en cas de désaccords.
- Je pense comme Marc, de plus cela permettra à ceux qui veulent rester de pouvoir continués de vivre sans risques sur cette planète.

Daniel semble le premier surprit des paroles de Charles.

- A quel moment as-tu changé d’avis, jusque maintenant je pensais bien que tu étais partant pour nous suivre ?
- Et devenir un étranger sur votre monde, alors qu’ici j’y suis né et je m’y sens chez moi.
- Je comprends, tu oublies juste qu’ici aussi tu es un étranger et que ta vie ne tient que du bon vouloir de sa majesté, excuse-moi d’être aussi brutal, mais je pense qu’il n’y aurait pas ce lien très fort qui uni le roi à ton père adoptif, tu serais déjà depuis longtemps dans la rubrique décès du royal tribune.
- Tu y vas un peu fort là je trouve !
- A oui ? vraiment ?

Daniel va pour dire honnêtement et sans fioritures ce qu’il en pense, quand il surprend les regards visiblement contrariés de ses deux amis et décide alors d’apporter un peu d’eau dans son vin.

- N’as-tu jamais eu l’impression d’être à leurs yeux comme une sourit de laboratoire qui n’existe que pour satisfaire la curiosité scientifique ? tous ces examens passés années après années m’en ont convaincus dès mon plus jeune âge et si je m’y prêtais, c’est juste parce que je n’avais alors pas vraiment le choix.
- Alors que maintenant tu l’as ?
- Oui !

Ce simple mot étant prononcé avec un tel ton de conviction, qu’il en surprend tout le monde et fait sourire Daniel.

- Je me sens complétement rebooster depuis ce matin, à croire que « Flo » a trouvé à m’envoyer une nouvelle source de ferveur immensément plus importante que celle reçu jusqu’à présent.
- Tout va bien alors ?
- Il reste pourtant une ombre au tableau.
- La décision d’éradiquer les vaisseaux te couperait de ce qui te rend plus fort, c’est un peu comme un chien voulant se mordre la queue.
- D’où la raison qui me pousse à l’économiser pour un retour là où ce problème n’en sera plus un.
- Tu parles de ton univers ? sais-tu seulement comment le rejoindre ?
- Le moment venu nous serons guidés.

Charles voit bien au changement d’expression de son ami que sa dernière phrase n’est pas de celle qui le satisfasse réellement et il en comprend bien la raison, car ce serait revenir à la maison en reconnaissant en être parti sur un coup de tête et admettre d’avoir agis comme des enfants encore immatures.

- N’y a-t-il pas un autre moyen ?
- Que veux tu dire par un autre moyen ?
- Je ne sais pas moi, un autre endroit où vous pourriez tous vivres sans pour autant être poussés à revenir dans le giron de vos parents, surtout après avoir vécus toutes ces aventures.
- De façon inconsciente, pour la plupart d’entre elles je te rappelle, il n’y a que celles remontant à notre dernière expérience de « vie » qui en est réellement une, le reste ne vient que d’une masse de souvenirs revenant d’un seul coup après que ceux qui nous ont rendus amnésiques aient été semble-t-il définitivement châtiés.
- C’est toujours mieux que rien, de plus il ne faut pas être égoïste et penser à ceux qui sont maintenant liés à vous, aussi étrange qu’en soit la façon.
- Que veux tu dire exactement ?
- Auront-ils seulement le droit à la parole et à la décision finale ?

Daniel voit bien le regain soudain d’attention venant de Kai et de Ralphy, qui maintenant le fixe avec une certaine avidité dans le regard.

- Bien entendu qu’ils l’auront !
- Et donc penses-tu qu’ils préfèreront passer pour des étrangers sur votre monde d’origine, où vivre une toute nouvelle aventure quelque part où aussi bien vous, qu’eux, devraient vous rebâtir une nouvelle vie ?
- Je comprends bien le sens de tes paroles, mais sache néanmoins que ce n’est pas aussi simple, il y a encore beaucoup de choses que tu ignores sur ce que nous sommes et ces choses vois-tu sont comme un passage obligé de notre vie.
- Ah… je me souviens !! Cette histoire de reproduction ? c’est ça ?
- Entre autres oui, mais ce n’est pas le plus important, que nous ayons des enfants ou pas ne concerne que nous, seulement nous sommes moi et « Flo » des élus parmi mon peuple et notre destin est tracé dès notre naissance, il ne reste plus pour le moment sur notre monde que trois membres du futur conseil qui doit en comporter impérativement cinq, de quoi fortement inquiéter le conseil actuel et cela même s'ils ne connaissent pas encore se qui les attend à leur sujet.
- Il faut donc impérativement que ce soit vous deux ? que serait-il arrivé si l’un de vous avait pour une raison ou une autre disparu à jamais, après tout un accident n’arrive pas qu’aux autres ?


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 06-12-2023

Chapitre 121 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »


Daniel comprend qu’aussi bien pour Charles que pour ses autres amis, ils n’ont pas réellement compris la nature de ce qu’ils sont lui et ceux comme lui.

- Tu sembles avoir soudainement retrouver une mémoire de poisson rouge ! Hi ! Hi !
- Comment cela… explique nous !
- De toutes ses vies que j’ai dû vivre depuis notre escapade, ne devrais-je pas déjà être mort depuis longtemps s’il était si facile pour nous autre de mourir ? nous…

Daniel avec patience et pédagogie, tente d’expliquer au mieux ce qui fait de son peuple ou tout du moins de ceux ayant reçu ce don de vie quasiment immortelle, ce n’est qu’après avoir répondu aux questions souvent sages, mais parfois aussi des plus farfelues, qu’il termine par une sentence qui à elle seule résume bien ses explications.

- Ce qui pour beaucoup pourrait ressembler au grâle n’est pourtant pour nous qu’une éternelle source de questionnement, pensez vous que notre décision de partir n’était occasionné que par un besoin d’aventure venant d’un groupe de « jeunes » immatures ? en vérité ce n’était ni plus ni moins qu’une solution comme une autre que nous avions trouvé pour nous échapper d’un destin tout tracé ne nous laissant aucune échappatoire.

***/***

« A bord du « Kannn », quelques jours plus tard. »

L’IA est restée muette depuis la veille au matin, aussi elle fait sursauter tout le monde en s’adressant à eux d’une voix portant loin.

- Les navettes de survies arrivent dans le périmètre de défense des vaisseaux.
- Allons voir ça les gars !

Samuel n’a pas besoin de répéter plusieurs fois sa proposition, que déjà ils sont tous à franchir le sas les séparant de la salle de contrôle.

L’écran principal affiche alors les points lumineux représentant les neufs vaisseaux ruches, avec arrivant sur eux la myriade de point infiniment plus petits représentant les navettes contenant les naufragés.

- Passes-en holo-vision !

L’injonction donnée à l’IA est rapidement suivie d’effet, tandis qu’ils s’installent tous en périphérie de la salle pour laisser la place centrale à la représentation holographique de la rencontre.

Cette fois, les points lumineux ont tous disparus, remplacer par la vision en réel et à l’échelle de la zone, ils peuvent donc voir les neufs vaisseaux en formation bientôt rejoints par les milliers de navettes de sauvetage venant des deux vaisseaux ruches dernièrement détruits.

Kim pointe le doigt vers l’un des vaisseaux qui vient juste de rompre la formation pour s’avancer vers les navettes.

- A mon avis pour les naufragés cela sent le boudin les gars.

Il a à peine terminé son analyse ombragée de la situation qu’en effet ses doutes deviennent réalités, le vaisseau déclenchant semble-t-il tout son armement pour détruire sans aucune pitié celles et ceux qui avaient mit tous leurs espoirs en eux.

- Pourquoi ne suis-je pas surpris, je me le demande !!

Florian n’en pense pas moins, mais ne perd pas de temps à se lamenter alors que ses mains jonglent sur les manettes pour zoomer plus particulièrement sur le vaisseau concerner.

Dans sa tête il fait l’inventaire des armements et de leurs natures, pour ensuite se donner une idée sur les chances du « Kannn », en cas d’attaque combinée venant des neufs vaisseaux à la fois.

Il met alors en place la stratégie la plus sure pour éradiquer le problème une bonne fois pour toutes, ses hésitations n’ayant plus lieues d’être devant l’atroce génocide qui se déroule toujours sous ses yeux.

Le nombre des navettes de sauvetage fond comme neige au soleil, celles ayant compris le sort qui leurs sont réservées tentent d’échappés aux rayons de la mort qui frappent leurs sœurs.

En vain puisque les huit autres vaisseaux leurs font barrages à leurs tours et terminent l’extermination mise en œuvre de façon diabolique par celles qui ne montrent visiblement aucunes pitiés et s’acharnent sur eux jusqu’au dernier, reprenant ensuite leur route comme si de rien était.

C’est Samuel qui retrouve sa voix le premier et qui entre dans le champ holographique, pour pointer du doigt quelque chose qui l’intrigue.

- Ne devraient-ils pas se diriger dans notre direction ? pourtant on dirait bien que ce ne soit plus le cas, regardez !!

Florian qui n’avait pas encore remarquer le changement fait alors un rapide calcul de la nouvelle route qu’ils suivent et son inquiétude alors ressort de son constat par une grimace de mauvaise aloie.

- J’ai l’impression qu’ils veulent nous couper l’herbe sous le pied et arriver avant nous là où se trouvent notre ami !

Il n’attend aucun commentaire de quiconque que déjà il est devant l’écran de contrôle à modifier la trajectoire et la vitesse du « Kannn ».

Thomas s’approche de lui pour lui poser un bras autour du cou en lui parlant d’une voix se voulant apaisante, connaissant que trop bien et pour cause ce qu’exprime actuellement le visage tendu de son chéri.

- Cela va aller ? le « Kannn » n’est-il pas plus rapide qu’eux de toute façon ?
- Qu’il le soit ou pas ne sert plus à rien, d’après mes calculs il nous est impossible de vaincre en cas d’attaque concertée des neufs vaisseaux contre lui.
- Ils pourraient le tuer, tu crois ?
- Je n’irais pas jusqu’à dire ça, mais du moins le blessé grièvement et nous ne pourrions plus ensuite porter secours à notre ami avant bien trop de temps. Temps qu’ils mettraient assurément à profit pour détruire la planète où il se trouve.
- Y-a-t-il une autre solution pour s’en sortir ?
- Je n’en vois plus qu’une en fait, celle de leurs passer sous le nez et de prévenir Xiao-Lu en espérant qu’il ait retrouvé sa puissance, pour qu’il prenne conscience du danger.

Thomas reste un moment figer, la réponse de Florian n’allant pas vers ce à quoi il pensait.

- Ne peux-tu pas le prévenir comme l’autre fois ?
- Je n’en ai plus le pouvoir, j’ai épuisé tout mon potentiel de réserve pour pouvoir lui parler et nous sommes encore trop loin pour utiliser un moyen technique audible.
- Comment ça audible ?
- La civilisation de cette planète n’en est pas encore aux envois transluminiques et donc ne percevraient pas le signal, les moyens plus conventionnels ne sont hélas pas disponibles sur le « Kannn » et il serait beaucoup trop long d’essayer d’en reproduire un.
- Alors envoyons une sonde !!

Florian tout comme Thomas se tournent vers Kim, qui sourit devant leur air de consternation.

- N’est-ce pas la méthode utilisée pour reconnaitre les vaisseaux ruches ? j’en ai donc déduit qu’elles avaient une vélocité encore bien plus grande que celle du « Kannn »
- En quoi cela changera-t-il le fait que leur civilisation est encore bien loin de comprendre sa technologie.
- Faisons la juste exploser, avec un peu de chance cela fera la une de leurs médias et attirera la curiosité de Xiao-Lu, en espérant ensuite qu’il nous contactera pour avoir des explications.
- Hum… C’est un peu tiré par les cheveux, mais cela peut réussir, de toute façon il nous faut essayer tout ce qui nous vient à l’esprit.

Contre toute attente, c’est l’IA qui se fait entendre sans que personne ne lui ait rien demandé.

- D’après mes calculs les armements disponibles actuellement sur le « Kannn » pourraient détruire ou endommager trois à quatre des vaisseaux ruches si nous les envoyons dès maintenant sur leurs trajectoires.

Samuel réagit aussitôt.

- C’est une bonne idée, faisons déjà cela et envoyons également une sonde programmée, rien n’empêche de continuer en parallèle à chercher d’autres solutions et qui sait si cela ne sera pas suffisant pour qu’ils décident de sauver leurs carcasses, après tout elles ne se sont alliées que par nécessité et qui sait si le génocide qui vient d’avoir lieu sous nos yeux a eu l’accord de tous ?


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 08-12-2023

Chapitre 122 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »

« À bord de l'un des neuf vaisseaux ruches. »

Le capitaine se tourne vers son second, le visage horrifier par ce à quoi il vient non seulement d’assister, mais également de participer sur ordre de sa majesté, cette dernière donnant pour consigne de faire comme les autres vaisseaux sans non plus en faire plus que le stricte nécessaire pour uniquement montrer qu’elle participe au massacre.

- Je ne comprends pas sa majesté, d’après mes calculs nous sommes les plus nombreux à vouloir en rester là.
- Crois-tu qu’elle se risquerait à s’allier aux autres alors que ce à quoi nous contribuons à éradiquer étaient sensés être du même côté que celui des vaisseaux menant le massacre ?
- Tu sais quoi ? je pense sincèrement que notre peuple mérite de disparaitre à jamais !
- Comment peux-tu dire une chose pareille ?

Le capitaine fixe son second avec dans le regard toute l’amertume, la fureur et la détresse, qu’il ressent d’avoir eu à obéir aux ordres au lieu d’aller secourir les rescapés.

- Même les animaux de la pire espèce n’agissent pas comme nous le faisons.
- Pourtant même si le procéder semble cruel et en y réfléchissant quelque peu, une question se serait posée, qu’aurions nous fait des rescapés ? n’auraient-ils pas été en surnombre alors que chaque vaisseau fait naitre et nourri pour ses justes besoins en main d’œuvre.
- Je ne parlais pas des ouvrières ni même des soldats, mais de nos homologues aux commandes des vaisseaux, du consort et de la reine, sans compter ceux de naissance royale encore en cellule de couvage.

Le lieutenant semble choquer par les paroles de son capitaine, comprenant que ce dernier n’a pas amené sa réflexion jusqu’au bout.

- La question serait la même de savoir quoi faire d’eux, sa majesté n’est pas si altruiste qu’elle garderait près d’elle une consœur qui cherchera forcement à un moment donner de reprendre le commandement.
- Donc pour toi c’était la bonne chose à faire ?
- Je n’ai pas dit cela dans ces termes !
- Alors quoi ?
- Se contenter par exemple de ne pas les accueillir.
- La finalité serait pour eux la même, avec en plus beaucoup de souffrances.
- Pas nécessairement, l’autonomie des navettes aurait pu les emmenées jusqu’à une planète pouvant les recevoir.
- Pour qu’un jour même lointain elles en viennent par vengeance à nous attaquer, allons… un peu de bon sens, notre histoire parle pour nous et si nous avions trouvés une sorte de statuquo depuis ces derniers millénaires, c’est juste pour la seule nécessité d’échanger des princes consorts afin de nous préserver d’une trop forte consanguinité.
- Comme c’est parti là nous allons devoir faire avec dorénavant, de douze nous ne sommes plus que neuf et tout n’est pas encore terminé, l’hybride que nous pourchassons à une puissance telle que d’autres sans aucun doute subiront le même sort avant que tout soit résolu.
- Sans doute est-ce la raison du changement de route.
- Pffttt !!! Parce que tu penses réellement que cela va les empêcher de nous affronter ? je te pari qu’ils ont déjà comprit notre plan et qu’ils nous préparent déjà une contre-offensive mortelle. Nous avions une chance de les vaincre avec un affrontement direct, mais là après cette décision irréfléchi les chances commencent à s’inverser.

Les deux pilotes fixent l’écran principal montrant le changement de direction opérer, ils calculs le temps nécessaire pour arriver jusqu’au système stellaire concerner et comparent ensuite les vitesses relevées, venant du groupe de vaisseaux qu’ils forment en comparaison avec celle de l’hybride.

Leurs visages décomposés montrent bien qu’ils ne se font guère d’illusion sur la réussite de la stratégie mise en place par les neuf reines, prouvant hélas qu’elles n’on réellement aucunes connaissances des arts de la guerre.

- Si seulement nous avions encore un roi/frère pour les guidées, eux seuls ont la mémoire des stratégies militaires.
- Si c’était le cas, il y a bien longtemps qu’il n’y aurait plus qu’un seul vaisseau ruche existant.
- A quoi bon survivre comme nous le faisons, alors qu’il semble n’y avoir aucun réel but, peut-être en fin de compte est-ce un bienfait d’avoir rencontré cet hybride.

Un bip sonore les ramène vers l’écran, montrant une nuée d’ogives sortant du vaisseau ennemi et se dirigeant vers leur formation.

Le capitaine ferme un instant les yeux, comprenant qu’ils viennent de perdre la seule chance d’avoir raison de lui et que ce dernier va continuer à les détruire un par un jusqu’à ce qu’il soit assez fort pour affronter les derniers rescapés dans un dernier combat sanglant.

Il active l’armement du vaisseau tout en contactant les autres pilotes, se préparant au pire encore à venir.

***/***

« À bord du « Kannn ». »

Florian suit l’avancement des ogives, calculant avec précision les premiers impacts des inhibiteurs de champs servant uniquement à protéger en bloquant momentanément les défenses adverses, celles contenant le puissant acide ayant déjà fait ces preuves.

Il réoriente la visée finale, en pointant en priorité ceux des vaisseaux ayant été les plus participatif à l’élimination totale des navettes de secours.

Une fois les quatre vaisseaux choisis, un compteur apparait pour chacun d’eux montrant le temps restant avant impact.

- Bien… maintenant il ne reste plus qu’à croiser les doigts qu’il n’arrive rien d’inattendu et qui pourrait mettre mes plans en l’air !

Il s’adresse alors à l’IA.

- Comment ce passe le réapprovisionnement en ogives ?
- Ce sera difficile d’en avoir suffisamment dans les temps impartis.
- Concentrant nous pour pouvoir endommager quelques vaisseaux de plus, au cas où ma stratégie fonctionne comme je l’espère, le « Kannn » pourra ensuite terminer le travail au cas où Xiao-Lu ne puisse pas nous venir en aide.
- Deux à trois jours encore avant qu’une liaison holographique soit possible.

Florian se retourne comme si l’IA était derrière lui.

- Ne peux-tu pas être plus précise dans tes calculs ?
- Tout va dépendre du résultat de notre attaque et de la réaction de ceux des vaisseaux qui y auront réchappé.
- Ah… Ok… Je vois.

Florian revient vers les indications de l’écran.

- Encore quelques heures avant l’impact, plus ils tarderont à utiliser leur puissance de feu et plus nous aurons de chances d’abattre un maximum des quatre qui sont visés.
- Maitre !!
- Oui, quoi ?
- N’y a-t-il pas une erreur dans la trajectoire des ogives ?

Florian sourit, content de la surprise qu’il a préparée.

- Tu te demandes pourquoi les ogives ne se dirigent pas vers les bonnes cibles ? ce n’est pas une erreur, juste un piège pour que ceux réellement visés pensent que ce n’est pas à eux que je m’en prends, j’espère de cette façon qu’ils garderont leurs forces de frappes en se pensant tranquille. Vu la façon égoïste qu’ils ont eus vis-à-vis des naufragés, ils devraient même se réjouir de voir détruire d’autres vaisseaux que les leurs.

Le mutisme de l’IA amuse Florian.

- Hi ! HI ! Cela t’en bouche un coin pas vrai ?
- Encore des idées salaces ? notre pauvre IA va se mettre en surchauffe à trouver le sens de tes paroles.

Florian se retourne en ayant reconnu la voix derrière son dos.

- Ce ne serait pas plutôt vous tous, qui avez des pensées uniquement orientées vers le sexe à la moindre de mes paroles ! Hi ! Hi !
- Parce que toi non ?

Comme pour le mettre à l’épreuve, Andréas s’avance à pas mesurés tout en remontant ostensiblement son maillot de corps pour laisser apparaitre son ventre musclé, blanc et glabre, avec en son centre un nombril magnifiquement dessiner, ne laissant visiblement pas son spectateur indifférent vu l’expression de son visage.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 11-12-2023

Chapitre 123 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »

« En route vers le palais. »

Charles conduit sa moto en tenant compte de la signalisation, ne voulant pas recevoir d’autres récriminations que celles qui l’attendent, surtout après cette discussion qu’il a bien l’intention d’avoir, que ce soit avec son « père », ou avec celui qu’il nomme depuis toujours son « oncle », voir idéalement avec les deux.

Il a appris à suffisamment connaitre Anthony pour se douter de la raison qui l’a poussé au palais et après murs réflexion, il a décidé d’amener sa propre vérité des choses.

L’intendant ayant reçu sa demande d’audience lui a répondu rapidement, trop rapidement même, bien loin des délais protocolaires pour ce genre de demande et cela même s’il fait partie de « la famille ».

***/***

Daniel hésite encore sur la marche à suivre, n’aimant pas spécialement interférer dans la décision de ses proches, pourtant cette fois le sujet est grave, alors qu’ils ne leurs restent que quelques jours avant l’arrivée de ses amis.

Quelque choix qu’il pourrait faire apportera inévitablement son lot de bon et de mauvais, le risque zéro existe pourtant mais serait sans doute trop difficile à accepter de ceux qu’il a l’intention de rejoindre, mais également et surtout de ceux qu’il compte bien emmener avec lui.

Détruire une bonne fois pour toute la source de danger serait la meilleure mesure à prendre, décision vraiment cruel envers Charles qui verrait alors toute son espèce disparaitre à jamais.

Un autre choix concernerait beaucoup plus de monde, d’où son hésitation, ce dernier consistant tout simplement à laisser tout en place et juste ce contenter de partir avec ceux qui lui sont liés, pourtant cette option laisserait Charles et ceux qui resteraient à ses côtés en grand danger, ne faisant aucun doute pour lui que jamais ils n’auraient le temps pour organiser une défense qui mérite se nom et cela même si Charles trouvait autour de lui toute l’aide nécessaire à la mise en œuvre d'un armement défensif qui devrait protéger obligatoirement l’ensemble du système solaire.

En effet la protection à elle seule de la planète ne servirait à rien, l’armement offensif des vaisseaux ruches serait alors pointer sur le soleil qu’il détruirait sans coup férir.

Se servir de ses pouvoirs retrouvés pour amener l’oublie de tout ou partie de leur présence pourrait être une solution, quoique seulement après l’annihilation des vaisseaux ruches, car la mémoire ancestrale ramènerait les souvenirs à la génération suivante qui se précipiterait alors pour terminer le « travail ».

***/***

« Bureau du roi François. »

Anthony est là depuis déjà une bonne demi-heure sans connaitre la raison qui l’a convoqué de si bonne heure, alors que la veille il ne lui a pas été autorisé de quitter le palais ni de rencontrer les deux princes, se retrouvant isoler à l’aile opposer de l’immense bâtisse, dans une chambre certes confortable, mais dans une solitude qui en ce moment précis de sa vie lui amène les pires craintes pour son avenir.

Pourtant qu’a-t-il fait de repréhensible, n’a-t-il pas tout simplement remonter une information qui pourrait mettre en péril l’existence même de tout ce qui vit sur ce monde.

Alors pourquoi se sent-il comme un pestiféré sous les regards de ceux, quoique rares, qu’il a eu l’occasion de croisé depuis qu’il a passé la porte de ce même bureau royale après avoir fait ses aveux.

Il en est là dans ses pensées peu réjouissantes et sur sa crainte pour son avenir, quand la porte s’ouvre et qu’apparait le père de Charles, ce dernier en le reconnaissant s’approche vers lui pour lui serrer la main.

- Moi qui pensais arriver le premier, me voilà bien surpris d’avoir été devancé.
- En fait je n’arrivais plus à dormir.

Marcel voit bien que le moral du garçon n’y est pas et il en connait bien le motif, sans pour autant lui jeter la pierre d’avoir trahi ses amis.

- Allons mon garçon, je comprends la raison de ce mal-être sans pour autant t’en vouloir.
- Vraiment ?
- Bien sûr voyons ! Qui apprenant ce genre de chose pour le moins fantastique, n’aurait pas eu la même démarche ?

Anthony fronce les sourcils d’incompréhension, son interlocuteur ne semblant pas du tout mettre en doute ses révélations qui pour beaucoup le ferait passer pour un aliéné mental.

- Vous saviez déjà tout cela ?
- Tout ce serait mentir, mais une partie déjà conséquente je le reconnais, par contre d’apprendre cette histoire de « dons » ou de « pouvoirs » venant de l’un et cette formidable avance technologique venant de l’autre m’ont fortement étonné. Je savais qu’ils étaient tous les deux spéciaux, pourtant je n’aurais jamais imaginé à ce point, surtout venant de Daniel. Si j’ai bien compris il serait ce qui se rapproche le plus d’une sorte de dieu, heureusement que la « piétée » est un mot quasiment inconnu sur ce monde et qu’il ne puisse donc pas s’en prévaloir et donc d’extérioriser un grand pouvoir.
- C’est là je pense ou vous faites erreur.

Marcel sursaute, n’osant anticiper les prochaines paroles, paroles qu’il sent pourtant comme lui donnant tort sur ce qui jusqu’à présent lui faisait garder une certaine assurance sur toute cette affaire.

- Comment cela… explique toi !

Anthony lui fait alors part de tout ce qu’il a entendu des discussions entre Charles et Daniel, voyant bien au fur et à mesure qu’il avance dans ses aveux le visage de l’homme devenir livide.

- C’est donc pour cette raison que j’ai décidé de ne pas garder tout cela pour moi et d’en faire part aux autorités.
- Tu es certain d’avoir bien compris ?
- Qu’aurais-je pu comprendre d’autre ? les paroles étaient suffisamment claires pour qu’il n’y ait aucune erreur d’interprétation, de plus de par mon métier je retiens facilement les mots.

Ils restent là sans ne plus rien dire jusqu’au moment ou la porte s’ouvre à nouveau et laisse passer sa majesté, accompagné d’un groupe de plusieurs personnes d’âges mûrs.

Marcel reconnait le conseiller royal qui reste toujours en poste malgré son âge plus qu’avancer, pour l’autre il ressent soudainement un frisson d’anxiété car l’uniforme avec les nombreuses décorations ne prête pas à l’erreur sur sa personne et ce même s’il ne le connait pas personnellement.

François qui a entendu les dernières phrases d’Antony depuis le couloir, prend alors la parole pour amener ses propres réflexions sur la question.

- Raison de plus pour ne pas faire n’importe quoi, j’ai dû passer une grande partie de la nuit à me replonger dans l’histoire, ou plutôt devrais-je dire, la préhistoire de notre monde. Il ressort de cette époque quelques rares témoignages rupestres qui jusqu’alors nous restaient pour le moins incompréhensibles et qui après coup semblent découler comme de l’eau de source.
- Tu as trouvé des traces de la présence de ce « Cha-A » dont il est question et duquel Daniel serait la réincarnation de sa forme humaine ?
- Je n’irais pas jusque-là, mais j’avoue que la similitude est troublante, du coup j’ai pris avis auprès du grand conseillé, connu pour son érudition et du grand maréchal, connu lui pour sa stratégie militaire.
- A voir ton visage cela n’a pas dû donner grand-chose niveau décision à prendre ! Hi ! Hi !

Les trois hommes fixent Marcel avec une certaine surprise de le voir rire de ce qui depuis la veille au soir leur donne des sueurs froides, Anthony par contre apprécie la méthode en comprenant parfaitement qu’elle n’est faite que pour dédramatiser et ramener un vent de sérénité là où règne visiblement un début de crainte devant la compréhension de ce à quoi ils sont exposés.

- Allons, allons, ne soyons pas aussi déprimés par une situation qui pour le moment n’est pas si effrayante qu’il n’y parait à voir vos expressions.
- Heureux que tu trouves cela amusant.
- Il n’y a pas non plus à voir tout en noir, après tout nous découvrons plus en détails leurs vraies natures, mais cela change-t-il leurs mentalités ? je ne le crois pas, du coup pourquoi imaginer le pire alors qu’ils n’ont jusque-là montré que le meilleur ? deux choses pourtant mérites notre attention, ces vaisseaux extra-terrestres en premier lieu et comment s’en protéger si cela est toutefois possible. Du coup si cela ne l’était pas il serait inutile de s’inquiété sur le problème restant, qui sera d’avoir une explication sur leurs réelles intentions de partir et avec qui, pour ma part j’avoue que je serais triste de perdre mon "fils" et son potentiel intellect, tandis que je verrais d’un bon œil le départ de Daniel qui sinon avec le temps risquerait de chambouler trop fortement les mœurs, les coutumes et au final ramené les croyances aux seins des quatre royaumes.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 13-12-2023

Chapitre 124 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »

« Sur « Penn », au temple de Linn. »

Ce matin là, le grand temple semble avoir retrouver toute sa sérénité après avoir connu une soirée et une nuit bien agitée.

Alexandre encore à moitié endormi sent néanmoins la chaleur douce et odorante d’un corps contre le sien, lui ramenant les souvenirs de ces dernières vingt-quatre heures.

Son visage exprime alors tout le contentement qu’il éprouve d’avoir enfin pu réaliser au moins l’un de ses vœux les plus chères, celui de retrouver l’amour d’une vie ou il ignorait encore tout de sa véritable nature, pensant tout simplement apprendre un métier passionnant et passer le restant de sa vie auprès de celui qui dès les premiers jours de sa première année de stage faisait battre la chamade à son cœur.

Il revisualise alors l’ouverture du porche principal du temple, quand Raphael lui est apparu tel que dans ses souvenirs, le moment de flou qui a suivi alors que l’ahurissement le plus total marquait leurs traits.

C’est pourtant d’un mouvement commun qu’ils se sont jetés dans les bras l’un de l’autre, les yeux soudainement inondés de larmes de bonheur.

Ensuite tout redevient nébuleux dans ses souvenirs, jusqu’au moment où il a réouvert les yeux alors qu’il se trouvait dans cette même chambre, allongé sur cette couche, certes rustique, mais néanmoins confortable.

***/***

Raphael était alors penché sur son chevet, visiblement soulager de le voir reprendre conscience et est resté à ses côtés à répondre à ses nombreuses questions, jusqu’à l’approche du soir ou le grand maitre du temple est venu les chercher pour un copieux repas arroser généreusement d’hydromel.

L’ivresse quoique légère a alors libéré les langues, les allusions devenant de plus en plus grivoises jusqu’au moment ou Raphael a osé dire tout haut ce qu’incontestablement ils pensaient tous tout bas.

- Le lit semble n’attendre plus que nous pour faire et refaire connaissance, si cela vous dit.
- Dois-je comprendre que je suis invité à la fête ?
- N’était-ce pas le dernier sujet de conversation que tu as eu avec Hoshio ?
- Si bien sur… mais…

Eldarian pose un bref regard sur Alexandre.

- N’as-tu pas des retrouvailles privilégiées à fêter ?
- D’où ma proposition, à moins que l’idée gène l’un de vous deux ?

Alexandre fixe cette fois avec plus d’attention le maitre guerrier qui ressemble tellement à son frère jumeau, ne serait-ce bien entendu la couleur de ses cheveux, qu’il en éprouve un long frisson.

- La gêne, à tout du moins sur ce sujet précis n’est plus une sensation faisant parti de mon vocabulaire et cela depuis bien longtemps, pour avoir connu un nombre presque incalculable d’amants éphémères, je dirais que retrouver une stabilité avec vous deux m’apporte bien au contraire un véritable plaisir.
- Et pour toi ?

La question de Raphael va cette fois pour Eldarian.

- Depuis le « départ » d’Aerandir pour l'ile des âmes, je n’ai jamais réellement chercher à le remplacer et cela pour une bonne raison.

Alexandre voit bien la flamme d’intérêt s’allumer dans les yeux du maitre guerrier, fixant toujours son grand rouquin et il répond donc à sa place sans guères d’erreurs de se tromper.

- L’apparition depuis dans ta vie d’un beau quadra qui ne vieillira plus qui plus est ?
- Ce serait mentir que de le nier, de plus je n’ai jamais été réellement attiré par la « marmaille » ! Hi ! Hi !
- Heureusement qu’ils ne t’entendent pas, du coup et comme je n’en fait moi non plus pas parti, l’idée de départ proposée par Raphael ne te semble donc pas choquante ?

***/***

Alexandre sourit en repensant à la suite des événements, trouvant un plaisir rarement égaler avec à la fois l’homme de sa vie mais également celui qui n’est plus qu’à deux doigts de le devenir à son tour.

Pourtant il ne se pose pas la question de savoir lequel est resté à ses côté à son réveil, la douceur de la peau et l’odeur spécifique ne lui laissant aucun doute, se lovant encore plus contre le corps semble-t-il toujours endormi de Raphael.

Semble-t-il en effet, du fait que ce n’est pas vraiment le cas, le grand rouquin bien éveillé lui aussi depuis quelques temps déjà, ressasse à sa façon cette heureuse et incroyable retrouvaille, alors qu’il n’était venu au temple ce jour là que dans le seul but de parler à cœur ouvert avec Eldarian, une fois avoir eu l’aval d'Hoshio comme quoi le choix était entièrement le sien et qu’il l’approuvait entièrement, sous réserve de ne pas ensuite le snober en refusant ses besoins en câlins, lui avouant ainsi combien il l’appréciait également non seulement comme ami, mais aussi comme amant.

Il est donc parfaitement conscient quand le corps d’Alexandre vient se lover encore plus intimement contre le sien, son visage rencontrant alors la chevelure blonde à la senteur délicate venant d’une personne très maniaque sur l’hygiène corporelle.

Ce fait conjuguer à l’éveil matinale et donc à la poussée toute naturelle de libido, l’amène au constat d’une raideur qui vu l’endroit où elle se retrouve, amène un frisson perceptible au grand blond qui vient d’en ressentir la dureté.

Un sourire carnassier du grand rouquin, alors qu’il frotte son nez et ses lèvres, contre la douce chevelure blonde tout en susurrant d’une voix presque inaudible.

- C’est la même chose chaque matin à la pensée que j’ai de toi depuis tout ce temps, seulement là cette fois tu es là pour le ressentir avec moi.
- Hum…

Le petit grognement et accompagné d’un léger mouvement du bassin qui l’amène à plaquer son fessier encore plus intimement sur l’objet en question, objet qui s’insère alors dans le sillon légèrement poilu dont une sensation qui fait se mordre les lèvres de Raphael, retrouvant alors des souvenirs de plaisirs intenses qu’il avait perdu depuis bien longtemps et que seul Florian et bien entendu Alexandre, ne lui ont jamais fait autant ressentir.

La main douce du grand blond s’insère nerveusement entre leurs deux corps pour prendre en main cette chose convoitée qui l’agace à se frotter là où lui ressent le besoin fulgurant de se faire pénétrer.

Un léger retrait de son fessier pour lui donner l’espace nécessaire à une petite manipulation rapide, pour ensuite une fois chose faite revenir d’un mouvement nerveux se plaquer contre son amant, en poussant un petit cri de plaisir au moment de l’investiture glorieuse venant presser le point le plus sensible de cette zone parfaitement ciblée

Raphael lui enserre alors le ventre de sa main libre pour le garder plaquer contre lui, sentant bien que s’il lui laissait libre court à ses pulsions, il ne lui faudrait guère de temps avant de rendre les armes, désirant avant tout profiter de la sensation d’appartenance qu'il éprouve à se retrouver au plus intime de son compagnon.

C’est sans compter hélas le contrôle d’Alexandre sur son propre corps, comprenant le motif de cette étreinte lui empêchant d’être libre de mouvement, il joue alors avec ses muscles internes qu’ils contractent et relâchent de façon à obtenir le but final à cette joute matinale.

Alexandre se guide sur la respiration de Raphael pour accélérer ses contractions, quand cette dernière devient sifflante et hachée, entendant ensuite avec un plaisir évident le soupire d’abandon du grand rouquin juste au moment qui précède de peu son orgasme et qu’Alexandre ressent comme un feu brulant remplissant son corps en lui donnant à son tour un plaisir tout aussi dévastateur qu’inattendu, qui lui fait lâcher sa gourme sans plus de manipulations manuelles, avec une force et une puissance rarement atteinte.

Le retrait naturel de son intimité par le grand rouquin, lui permet alors de se retourner pour le fixer dans les yeux d’un regard à la fois brillant de sentiments, mais aussi empli d’une plénitude sexuelle enfin retrouvée.

- Merci d’être revenu dans ma vie.
- C’est moi que te remercie, après ta disparition je n’avais plus d’espoirs de te retrouver un jour. Qui aurait pu imaginer que je vivrais à mon tour aussi longtemps pour que des siècles plus tard je te retrouve enfin.
- Qui y aurait pensé en effet, ce qui pour toi n’a duré que quelques siècles a été pour moi des millénaires et pourtant nous revoilà sans une ride de plus tels que nous nous étions perdus, n’est-ce pas extraordinaire ?
- Oui mais à quel prix !
- Tu penses à Éric.
- A lui mais également à tout ceux qui ont fait partis de ma vie, parents, amis, amants et qui sont disparus maintenant depuis si longtemps que mes souvenirs d’eux se perdent.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 15-12-2023

Chapitre 125 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »

« À bord du « Kannn ». »

Tous les passagers du « Kannn » sont réunis dans la salle de contrôle, dans un silence tout juste entaché de quelques bruits venant des gorges ingurgitant avec difficulté une salive devenu quasi inexistante.

Cela fait un long moment déjà qu’ils sont tous là à admirer la plastique entièrement nue d’Andréas, ce dernier dormant lascivement de tout son saoul avec sur le visage cet air épanouis qui ajouter à la position involontairement érotique de son corps laisse ses compagnons dans cet état d’admiration totale.

Les moins touchés malgré tout sont ceux qui côtoient depuis leurs naissances ces familles si particulières, familles ayant pour rejetons les futurs « nourriciers » des membres ou futurs membres du conseil.

Florian qui s’était levé le premier après n’avoir pu résister à l’attraction sexuelle d’Andréas en est le premier a retrouvé son sens des réalités, bientôt suivi par Kim et Samuel, qui en s’apercevant de l’ébahissement général s’en amusent avec néanmoins un regard surprotecteur sur le jeune homme dénudé.

- Cloisonne la zone de sommeil d’Andréas tu veux bien ?

L’IA obéis alors rapidement ce qui libère le reste du groupe de l’emprise quasi hypnotique qu’a eu pour eux la plastique hors du commun de leur ami, présenter sous leurs yeux comme un vrai tableau de maitre.

Une fois qu’il réalise qu’ils ont enfin tous repris leurs esprits, Florian soupire d’amusement avant de revenir aux choses qu’il juge au demeurant et avec raison des plus sérieuses.

- Nous devons maintenant nous préparer au combat, qui à part une intervention de Xiao-Lu sera inévitable entre le « Kannn » et ceux des vaisseaux ruches ayant survécus à notre prochaine attaque, j’estime qu’il en restera au moins cinq encore en état et qu’il reste un danger potentiel que le « Kannn » se retrouve blessé.
- Y a-t-il un risque qu’ils puissent avoir raisons de lui ?
- Je n’irais pas jusque-là, mais le danger serait de ne pas en arriver à bout et d’être obligé de fuir, le temps de panser les blessures du « Kannn » pour ensuite nous réarmés.
- Cela nous retardera juste de quelques semaines, voire au plus quelques mois.
- Je pensais à la planète où se trouve notre ami, il ne fait aucun doute dans mon esprit que même si un seul de ces vaisseaux reste opérationnel, il n’aura de cesse de vouloir détruire ce système solaire, ne serait-ce que pour éradiquer tout danger qu’un jour ils se retrouvent face à un péril encore plus grand.
- Xiao-Lu saura s’en débarrasser si le besoin s’en faisait sentir.

Florian regarde Samuel d’une façon qui rend ce dernier soudainement nerveux.

- Qu’est-ce que j’ai dit de mal ?
- Que connais tu des pouvoirs qu’a hérité Xiao-Lu, pour être aussi sûr de toi dans cette affirmation ?
- N’est-il pas comme toi désigné à succéder au présent conseil ?
- Là n’est pas le problème, ni d’ailleurs la question que je t’ai posée !
- Où est-il alors ?
- Il m’a fallu de nombreuses années pour connaitre mon propre potentiel, ce sera pareil pour « Xiao » surtout s’il n’a jamais eu a l’esprit avant cela de sa véritable nature.
- Tu veux dire qu’il ne saurait pas les utilisés ?
- Il faut une certaine forme de volonté pour déclencher le processus, au début j’y réussissais par chance avant de vraiment le comprendre et de pouvoir le maitrisé, je pense que ce sera pareil pour lui, personne n’a la science infuse surtout s’il n’a comme moi jamais été guidé dans ce sens.
- Toi aussi tu penses que nous n’aurions jamais dû quitter nos ainés ?
- Je ne regrette rien, mais dis-toi bien que ce soit le prix à payer de notre immaturité d’alors.
- Inutile donc de revenir sur le sujet, puisque ce qui est fait est fait !
- Passons donc au but de cette conversation qui a déjà été assez détourné, je vous demande à tous d’entrés dans la navette de secours et de vous mettre en stase.
- "HEIN !"

Le cri commun pousser par ses amis fait sourire Florian qui s’y attendait.

- Aussi minimes que soient les risques, il ne sert à rien de s’exposés plus que nécessaire.
- Tu comptes donc t’occuper seul de la suite des évènements ?
- Je suis celui qui a le moins de chance de périr rappelez-vous.

Kim s’avance alors vers lui, visiblement mécontent des dernières paroles de son ami.

- Tout comme pour moi et « Sam » ! Je comprends que tu veuilles protéger tout le monde, mais nous autres ne risquons pas plus que toi et pouvons t’être utile, ne crois-tu pas ?
- Et en cas ou nous nous trouverions dans la pire des situations, comment feraient nos autres compagnons pour s’en sortir ? nos frères ainés ne nous retrouvent que grâce aux traces spécifiques liées à ce que nous sommes et que nous laissons derrière nous dans l’espace temporel, qu’adviendrait-il d’eux dans ce cas ?

***/***

« Deux jours plus tard. »

Florian repense aux véritables efforts de persuasion qu’il a dû mettre en œuvre pour convaincre ses amis de prendre tous places dans la navette, se retrouvant seul avec l’IA pour suivre sur l’écran principal la rencontre des ogives se dirigeant à une vitesse folle vers leurs destinataires.

Comme il l’avait espéré, les vaisseaux non visés se contentèrent de rester à l’écart, tandis que les autres utilisent tout l’arsenal à leur disposition pour contrer l’arrivée sur eux des ogives qu’ils savent pertinemment mortelles.

Les premières à entrer en contact sont celles utilisant les inhibiteurs de champs et qui détournent alors toutes les contremesures pour laisser pénétrer en toute impunité après un changement brutal de direction dans le sillage des quatre vaisseaux ruches visés et qui prit par surprise n’ont pas alors le temps d’armés leurs défenses.

Florian sourit devant le succès de sa stratégie, tandis que déjà apparaissent les premières brèches sur les coques rongées par le puissant acide issu de l’estomac du « Kannn ».

Comme précédemment avec les deux premiers vaisseaux, cela devient vite l’horreur absolu de tous ces corps se retrouvant projetés en même temps que l’air respirable qui s’échappe sous l’effet de la violente décompression dans le vide spatial.

Un point important saute soudainement aux yeux de Florian, quand une différence notable d’avec sa première expérience lui saute enfin aux yeux.

Cette fois aucune navette de sauvetage ne s’échappe des flans éventrés des quatre vaisseaux, sans doute en cause la connaissance du destin qu’ont eu leurs compatriotes.

Pourtant il reste suspicieux et garde toujours en réserve les quatre ogives non encore armés restant en orbite à quelques embrasures seulement du lieu des combats.

Bien lui en prends de ne pas l’avoir fait, malgré qu’il ait été plusieurs fois tenté de les envoyer sur l’un des vaisseaux rescapés, quand un point brillant bientôt suivit de trois autres cherchent la fuite en tentant de rester cachés derrière les épaves qui maintenant qu’elles sont suffisamment rongées se retrouvent en pleines déstructurations.

- Toujours le sacrifice réserver uniquement plutôt aux autres qu’à vos petites personnes, comme je m’y attendais.

Florian envoie alors les données des objectifs en enclenchant dans la foulée l’activation des quatre dernières ogives, qui se ruent alors vers leurs cibles pour les annihilées avec une aisance déconcertante, sous les regards des cinq vaisseaux faisant comme s’ils n’étaient pas concernés par l’horrible destinée de leurs malheureuses comparses.

Florian n’a pas trop le temps de s’attarder au spectacle se déroulant sous ses yeux, que déjà il vérifie ou en est le réapprovisionnement en armement du « Kannn », il comprend alors qu’autant cela se passe bien sur celle des deux armes ne comportant que des composants industriels, par contre pour celle la plus importante il s’avère dangereux de prélever dans l’estomac du « Kannn » plus de matière digestive, du moins pas tant qu’il n’a pas déjà compensé l’importante ponction déjà effectuer précédemment.

- Je comprends mon grand, il ne s’agirait pas de te rendre malade avec un gros caca qui ne voudrait pas sortir.

L’idée comme d’habitude dite à haute voix et lancée de façon ironique, lui en amène pourtant une autre qu’il s’empresse d’en vérifier l’éventuelle faisabilité.

Il s’adresse alors sérieusement à l’IA, malgré qu’il retienne avec difficulté le fou rire qu’il a de l’image qui vient de s’imprimer dans son esprit.

As-tu dans tes bases de données des fichiers vidéo montrant le « Kannn » faire ses besoins ? vu sa taille cela doit être quelque chose d’assez unique pas vrai ?


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 18-12-2023

Chapitre 126 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »

Plusieurs fichiers apparaissent alors dans un coin de l’écran, fichiers que Florian s’empresse d'en prendre rapidement connaissance, le spectacle semble à la hauteur de ses espérances car il éclate de rire en reprenant la parole après avoir néanmoins prit le temps de vérifier les derniers mouvements de l’ennemi.

- De quand date sa dernière... comment appelé cela ? « vidange » ? Hi ! Hi !
- D’avant son départ de l’imperium.
- Hein… Depuis si longtemps ?
- L’organisme du « Kannn » ne nécessite que très rarement le déclenchement de son besoin de défécation et cela à cause justement de ses sucs gastriques très puissants.
- Peut-on connaitre à quel point en est le remplissage de ses intestins ?

Quelques brèves secondes avant que l’IA ne donne l’information.

- Au trois quart environ, peut-être un peu plus !
- Est-il possible pour lui de déclencher ça à volonté.
- J’avoue n’avoir jamais eu ce genre de conversation avec lui.
- Alors qu’est-ce que tu attends ?

Cette fois le délai de réponse prend plus de temps, temps qu’utilise Florian pour surveiller les cinq vaisseaux ruches restant et remarquer qu’ils semblent s’êtres concertés sur une stratégie commune, en effet l'un des vaisseau se détache des autres pour poursuivre sa route d’origine, tandis que les quatre autres forment une sorte de blocus et semblent prêts à en découdre au cas où le « Kannn » poursuivrait son offensive, semblant avoir compris qu’ils sont à cours de munitions.

- Bonne nouvelle maitre.
- Je t’écoute, dis-moi ?
- Le « Kannn » signale un dérangement intestinal dû à la ponction importante de ses sucs gastriques.
- C’est donc un oui ?
- Exacte maitre, seulement j’ai crainte que cela ait un effet diffèrent des enregistrements.
- Ce ne serait que mieux, une bonne chiasse devrait avoir un impacte inattendu, surtout si l’acidité est un tant soit peu comparable à ce qui se trouve dans son estomac.
- Pour cela nous devrons tourner le dos à l’ennemi et rendre le « Kannn » plus vulnérable.
- Laisse-moi y réfléchir.

Florian suit toujours des yeux les mouvements des vaisseaux ruches, on peut lire sur son visage un début d’inquiétude à laisser filer trop en avant celui qui a quitté la formation et doit avoir pour but d’annihilé le système solaire où se trouve le « frère/roi » qui leur amène une telle panique au point de ne pas hésiter à se sacrifier.

Il visionne le temps restant sur l’un des écrans secondaires avant une possible liaison holo et serre un peu plus les dents en comprenant que rien ne va décidemment comme il le voudrait.

Pour le moment il doit faire avec et se monopolisé sur ses prochains mouvements, imaginant plusieurs situations pour au final en choisir une qui a le plus de chance de réussir.

Il entre alors les données pour faire une simulation en tenant compte de se qu’il connait déjà de la mentalité ennemie, pesant ensuite le pour et le contre pour enfin prendre une décision finale, le temps ne jouant pas et c’est peu de le dire en sa faveur.

Il entre alors les données pour que l’IA dirige la manœuvre, conscient que tout pourrait tourner à leur désavantage si seulement les vaisseaux n’interagissent pas comme il l’a prévu dans sa stratégie.

- Quelles sont nos chances ?
- Impossible à dire, il me manque trop d’informations pour émettre un jugement fiable.
- Allons-y alors, de toute façon c’est ça ou abandonner Xiao-Lu et de cela il en est hors de question !

***/***

Le « Kannn » passe alors à l’attaque jusqu’à avoir réduit des deux tiers la distance entre lui et les vaisseaux ennemis qui déjà envoient leurs missiles longue portée, tout en ouvrant les volets et en armant les puissants lasers à neutron, qui lentement pointent vers leur cible commune.

Une fois les deux tiers de la distance avalée, le « Kannn » lance quelques contremesures qui déroutent une partie non négligeable des ogives se dirigeant vers lui et attend que l’une d’entre elle explose au plus près de lui pour laisser échapper un liquide rouge ressemblant à s’y méprendre à du sang sortant d’une blessure.

Il effectue ensuite un rapide demi-tour et reprend de la vitesse, en laissant derrière lui cette trainée rougeâtre preuve d’une blessure suffisante pour le faire fuir.

La réaction des quatre vaisseaux ne se fait pas attendre et va heureusement dans le sens de la stratégie qu’a mise en place Florian, débute alors une course poursuite qui petit à petit rapproche l’ennemi de sa future victime.

Florian lit les données au fur et à mesure qu’il les reçoit venant des différents capteurs externes intégrés sur la peau du « Kannn », stoppant sa respiration à l’instant le plus critique quand ce dernier arrive à porter des puissants lasers à protons.

Pourtant rien ne se passe et Florian du coup respire à nouveau, en se félicitant d’avoir si bien analyser l’esprit de celles aux commandent et qui sont dans l’ignorance complète des erreurs à ne surtout pas commettre lors d’une bataille, comme celle par exemple de se sentir vainqueur avant l’heure et de préférer aller à la curée sur un ennemi blesser, plutôt que de ne prendre aucun risque en l’abattant avec son armement à longue portée.

Florian fait mentalement un compte à rebours jusqu’au moment ou il serait trop risqué d’attendre davantage et donne alors l’ordre au « Kannn » d’une façon plutôt imagée de procéder à ses besoins.

- Allez mon gros, envoie leurs la purée ! Hi ! Hi ! J’en connais qui vont se retrouver dans la merde d’ici pas longtemps.

Les caméras arrière prennent le pas sur l’écran principal et montrent alors des images d’anthologies, images qu’il enregistre précieusement pour pouvoir les montrer plus tard à ses amis.

- Un énorme geyser part de façon exponentielle en direction des quatre vaisseaux qui pour se partager équitablement la curée, s’étaient rapprochés les uns des autres en oubliant le "Béaba" de la prudence et reçoivent la défécation qui recouvre tout l’avant des vaisseaux et macules aussi bien les baies du poste de pilotage que la vison des caméras auxiliaires, les rendant aveugles alors que le « Kannn » enclenche un mouvement de retournement pour s’attaquer à eux ensuite par derrière avec une sauvagerie hérité de ses gènes.

L’ennemi prend l’attaque de plein fouet sans pouvoir riposter, de profondes éventrations commencent à apparaitre sur leurs l’arrières et leurs flans, là où l’armement est soit inexistant ou encore ne soit toujours pas officiant, toujours est-il qu’il n’y a bientôt plus de doutes dans l’esprit de Florian sur l’issu du combat.

Il laisse le « Kannn » épancher sa fureur tout en surveillant de près que rien n’échappe à sa vigilance et surtout pas les navettes royales qui sinon risqueraient de reporter le problème dans un lointain futur et mettre à mal des civilisations qui auraient pu naitre entre temps dans cette galaxie en étant jusque maintenant étrangement dépourvue.

Il se prépare donc à intercepter ces navettes, quand justement des milliers d’entres elles s’échappent des soutes des quatre vaisseaux, qui maintenant montrent des dommages irréversibles.

Heureusement la stratégie de l’ennemi n’a pas pris tous les critères en comptent, mais seulement celui de l’effet de masse qui pourrait les cacher parmi le nombre, oubliant seulement leurs égos à toujours vouloir paraitre au-dessus du reste de la ruche.

Alors qu’il aurait été judicieux de prendre une navette commune pour se donner plus de chance d’échapper à la mort, elles prirent celles ornementées qui révèlent leurs statuts et se firent interceptées par l’œil vigilent de Florian qui dirige le « Kannn » vers elles dès leurs apparitions.

Pourtant un doute subsiste en lui et par acquit de conscience il envoie une sonde sur chacune des quatre navettes royales détruites pour vérifier leurs présences ainsi que celles des consorts qui eux ne peuvent pas le tromper de par leur sexe masculin quasiment unique dans chaque ruche.

Le reste des navettes de secours ne l’intéressant pas plus que ça, car pour lui les occupantes sont définitivement inoffensives du simple fait de leur intellect minimaliste ne leur permettant pas la réflexion autre que pour une tâche prédéfinie et de toute façon stériles par natures.

Il reprend les coordonnées du système solaire but du voyage, en poussant le « Kannn » à accélérer sa course dans l’espoir de rattrapé le dernier vaisseau ruche, qui même s’il ne représente plus aucun danger pour lui, a encore la capacité de nuire à cette civilisation humaine où se trouve encore pour le moment son ami Xiao-Lu.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 20-12-2023

Chapitre 127 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »

« Palais Nordien. »

Louis tourne en rond comme un lion en cage depuis ces derniers jours de confinements, jetant parfois un coup d’œil exaspérer vers son cousin, qui lui tout au contraire de lui passe son temps à lire tranquillement et tout cela confortablement installer dans un profond fauteuil.

Lee-Rim sent bien les regards de son cousin dirigés vers lui et souvent accompagnés d’un profond soupire d’exaspération, aussi ni tenant plus il fini par lever la tête de sa lecture pour s’adresser à lui.

- Te morfondre ne changera rien, tu le sais aussi bien que moi.
- Peut-être, oui, mais comment fais-tu pour rester aussi calme, les intentions de mon père ne t’inquiètent donc pas un tant soit peu ?
- Pourquoi le devraient-elles ? et de toute façon que puis-je y faire ? j’ai reçu un message de père me demandant de rester dans cette chambre sans faire de vagues et qu’il ne nous arrivera bien.
- Ce qui m’inquiète encore plus, ce que je pensais n’être qu’un problème entièrement Nordien s’avère être devenu international et concerne maintenant les quatre royaumes.

Louis reprend son arpentage de la pièce en laissant Lee-Rim poursuivre sa lecture, pourtant son esprit ne reste pas tranquille et ce malgré les paroles réconfortantes de son cousin, trop de choses nouvellement découvertes lui laissent un arrière-goût amer dans la bouche.

Il est entré dans l’hexagone extra-terrestre et a pu estimer sans trop se tromper du degré de civilisation qui seul pouvait construire un engin aussi sophistiquer, loin, bien loin de ce qui existe à ce jour sur cette planète.

Le danger est donc bien présent, pas celui qu’aurait pu représenter Daniel ou même Charles, mais bien venant de ceux qui d’après eux sont à leurs poursuites pour les tués.

Charles a été très clair sur ce point et Louis n’a aucune raison de ne pas le croire, il rumine donc depuis lors des scénarii de plus en plus délirants, qui se terminent à chaque fois par la destruction de ce monde qui est le sien.

- Bordel !!

Lee-Rim relève la tête, surpris malgré tout d’entendre son cousin utiliser ce genre de jurons.

- Quoi encore !
- Plus j’y pense et plus je suis convaincu que nous ne nous en sortirons pas.
- C’est ce qui te différencie de moi qui pense exactement le contraire.
- Comment peux-tu être aussi optimiste ?
- Et toi aussi pessimiste ? Daniel se sent plus puissant chaque jour davantage et Charles connait toute la technologie qui pourrait être utiliser contre nous, de plus les amis de Daniel ne sont-ils pas en route pour nous venir en aide ?
- Je sais bien tout cela, mais c’est plus fort que moi, d’être enfermer dans cette chambre me rend fou, tu comprends ? si au moins nous étions autorisés à avoir des nouvelles, mais non ! Nous devons rester là sans savoir ce qui se trame, je trouve ça exaspérant et cela me donne envie de hurler.
- Change-toi les idées et ensuite cela ira mieux tu verras.
- En faisant quoi ? lire ? non merci, très peu pour moi.
Va prendre une douche et profites en pour te "vider" de tout ton stresse. Ça marche crois moi ! Hi ! Hi !

Louis observe en biez son cousin, cherchant à comprendre s’il y a un sens cacher à sa dernière phrase, ni tenant plus et comme se dernier ne semble pas avoir l’intention d’y apporter des précisions, il ne peut s’empêcher de lui poser la question.

- Comment ça ?

Un simple geste de la main droite de son cousin au niveau de son entre-jambe lui en fait comprendre le sens cacher, l’idée au demeurant ne lui semblant pas si mauvaise en soi, juste que ses pensées moroses la lui avait fait complètement oublier.

Il se dirige alors vers la salle de bain en marchant droit comme un « I » la tête haute et en jouant parfaitement la personne outrée par la simple idée.

Pourtant alors qu’il avait déjà refermé la porte derrière lui, cette dernière s’ouvre à nouveau pour ne lui laisser plus passer que la partie haute de son visage en faisant un clin d’œil à son cousin.

- Tu veux participer peut-être ?

En guise de réponse Lee-Rim hausse juste les épaules en relevant tout simplement son livre pour lui cacher son visage, il attend que la porte se referme pour le rebaisser avec un sourire espiègle en se levant d’un bond tout en faisant tomber ses vêtements.

Il entre alors comme en terrain conquis dans la salle de bain en claquant la porte derrière lui, recevant alors un cri de surprise de la part de Louis le voyant débouler nu alors qu’il s’était déjà mis en « conditions ».

- Eh !! Qu’est-ce que tu…
- Relaxe cousin, n’est ce pas toi qui me l’a proposé ?
- Si, mais je ne…

Lee-Rim ne lâche pas des yeux ce qu’il n’avait pas vu depuis bien longtemps, à l’époque ou plus jeunes ils se douchaient parfois ensemble, reconnaissant que la chose en pleine gloire tenue en mains est devenue plutôt alléchante.

Louis sent bien l’atmosphère changer entre eux deux, d’ailleurs sa prise en main ne le trompe pas puisque depuis l’apparition de « Lee » tout nu devant lui, cette dernière n’a pas perdu en vigueur et même aurait quelque peu durci en montrant bien que son corps est comme toujours plus rapide que son esprit quand il s’agit de sexe.

La salle de bain n’étant pas immense, il n’a qu’à tendre sa main libre pour soupeser le service trois pièces à porter et assister à la remontée fulgurante de la bête en rut qui vient virilement se plaquer sur l’abdomen musclé et imberbe de son propriétaire, propriétaire qui encourage alors vivement son cousin de ne pas en rester là et de prendre les bonnes dispositions pour un plaisir commun.

- Tu tiens le bon bout, alors maintenant occupes-toi s’en.
- Le bambou ?
- Aussi oui ! Hi ! Hi !

Voyant que malgré tout Louis ne l’a toujours pas libérer et que donc il y a de grandes chances que les choses se fassent comme il l’espérait, il libère la main droite de son cousin qui durant tout ce temps n’en a jamais stoppé son va et viens sur sa propre personne et cela d’une légère pichenette, pour ensuite s’en emparer afin de reprendre conjointement le mouvement bien connu de tous les garçons du monde, chacun sur l’instrument de l’autre dans une partition allant crescendo jusqu’à leurs amenés une respiration haletante.

Pourtant que ce soit l’un comme l’autre, l’idée de se contenter d’une simple masturbation même si menée à deux mains, ne semble pas vraiment satisfaire leur libido qui maintenant en demande davantage.

Un bref moment d’hésitation les prends pourtant à en exprimer l’envie, hésitation due sans doute parce qu’ils se retrouvent sans leurs chéris respectifs, mais également pour la première fois à exprimer une telle intimité sexuelle.

Louis, des deux cousins et celui indiscutablement qui est le plus accro au sexe et c’est donc venant de lui que la tournure des choses prend soudainement une direction beaucoup moins vénielle.

Sa main libre se dirige vers le doseur à gel douche pour actionner la pompe et en fixant son cousin dans les yeux, s’en lubrifier le sillon fessier tout en se libérant de la double prise en main pour se retourner, en prenant une position sans équivoques sur ce qu’il attend maintenant du jeune Estrien qui d’ailleurs en a très bien compris l’intention et garde une raideur montrant bien à elle seule combien il s’en retrouve partant.

Un sourire satisfait venant de Louis qui n’attend pas plus longtemps et reprend l’initiative pour la reprendre en main et la diriger cette fois vers son intimité en feu, se laissant pénétrer en libérant un son de gorge qui rend fou son cousin qui s’active alors de la plus belle des façons, se trouvant merveilleusement bien enserrer dans l’intimité de son nouvel amant.

Il enlace tendrement la taille de Louis d’un de ses bras, tandis que de l’autre main il reprend la tâche consistant à lui amener le plaisir suprême tout en essayant au mieux de coordonné un orgasme commun, ne voulant surtout pas le voir « partir » le premier alors que lui serait encore en pleine action.

Contrôlant au mieux son plaisir au bord de l’explosion, jusqu’à se qu’il sente que son cousin en arrive au même stade, par déjà une respiration de nouveau hachée, mais aussi par la vibration de son sexe qui l’averti qu’il est temps également pour lui de prendre son plaisir sans plus se restreindre.

La salle de bain complètement embuée restera la seule témoin de ce fort moment d’intimité entre les deux garçons, qui en sortent quelques longues minutes plus tard avec une expression de plénitude dans leurs regards.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 23-12-2023

Chapitre 128 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »



« Sur « Penn », dans le village protéger par le temple. »

Alexandre se promène en tenant la main de Raphael qu’il ne lâche plus d’une semelle depuis qu’ils se sont retrouvés, sans doute de crainte de le perdre une fois encore.

Beaucoup des villageois se retournent vers eux avec curiosité, la chevelure blonde d’Alexandre sur un humain étant suffisamment rare pour cela quoique par contre très courante au peuple Elfe.

Raphael lui en fait la remarque.

- Ils ne doivent rien y comprendre !
- Quoi donc ?
- Tu as la couleur de cheveux d’un Elfe, sans en avoir aucuns traits, ni de visage, ni physiquement. Tu n’avais donc pas remarqué tous ses regards portés sur toi ? remarque qu’une partie vient également de tes vêtements.
- En fait niveau cheveux je ne suis pas vraiment surpris, puisque j’ai vécu longtemps sur une planète ou déjà cette couleur n’était pas courante, tout comme la tienne d’ailleurs, mais je ne dirais pas que c’est le cas ici.

Raphael lui explique alors la raison d’une telle concentration de rouquins dans ce village en particulier, l’histoire semble si horrible à Alexandre qu’il en devient tout blême, commençant même à inquiéter son ami.

- Tu vas bien ?
- Oui… c’est juste que je suis choqué par ton histoire.
- Bah !! C’est du passé maintenant.

Ils poursuivent leurs chemins jusqu’à la maison où vit Raphael avec ceux qui tout comme lui viennent de la Terre, l’amenant directement dans sa chambre pour qu’il puisse s’y reposer le temps qu’il fasse quelques courses d’habillement, en effet les vêtements d’Alexandre poseraient immanquablement bien trop de questions sur ses véritables origines.

- C’est ici notre chambre, repose-toi le temps que je m’occupe de choses plus triviales.
- Je pensais voir Xiao et les autres.
- Il est encore trop tôt pour eux de rentrer à la maison.
- Ah oui ? que font-ils donc de leurs journées ?
- Quand ils ne jouent pas à la bête à deux dos tu veux dire ?
- Soit sérieux, tu ne vas pas me faire croire qu’ils sont tellement accros au sexe qu’ils ne font que ça ?
- Non, quand même pas, mais pas loin ! Hi ! Hi ! Remarque je ne me plains pas, question de ça ils me respectent tous sans jamais avoir essayés de me forcer la main.
- C’est ce que j’avais cru comprendre, tu n’avais réellement jusque-là qu’Hoshio comme partenaire ?
- Oui et c’est déjà bien suffisant, parce que le loulou ne reniera pas son père à ce niveau ! Hi ! Hi !

Raphael voit bien la moue contrariée d’Alexandre, aussi se reprend-t-il rapidement pour ne pas laisser une mauvaise impression sitôt son retour dans sa vie.

- Je ne disais pas ça dans le sens du nombre, mais surtout parce que pour moi ils font partis de la famille, je les ai vu grandir rappelle toi.

Alexandre hoche la tête en signe de compréhension, se rappelant très bien maintenant de comment son chéri était perçu par tous ces jeunes qui se nomment eux mêmes venant de la deuxième génération.

- Du coup je comprends mieux que tu te sois limité à Hoshio, puisqu’il est le seul venant d’un autre endroit que le complexe De-Bierne, pourtant il y avait aussi Eldarian, pourquoi seulement maintenant ?
- Il était en couple jusqu’à encore quelques décennies en arrière, ensuite je le sentais bien trop malheureux de la perte de celui qu’il aimait plus que tout et j’avoue n’avoir pas osé prendre l’initiative, jusqu’à il n’y a pas longtemps ou Hoshio m’a servi plus ou moins d’entremetteur pour me faire comprendre que l’idée était également déjà bien implantée dans l’esprit d’Eldarian.
- Je suis arrivé au bon moment on dirait.
- On peut dire ça, j’avoue que j’ai été surpris que tu sois aussi… « partageur ».
- Ne l’étais-je déjà pas à l’époque avec Éric et Florian ?
- C’est vrai, suis-je bête.

Alexandre se mettrait bien des gifles d’avoir remis à l’esprit de Raphael celui qu’il aimait tant et qu’il a appris récemment n’avoir pas fait partie de ceux qui ont eus la chance d’être encore de ce monde.

En effet, à l’énoncer du prénom d’Éric, Raphael s’est refermer comme une huitre en se replongeant dans ses pensées douloureuses que sont ses souvenirs de son amour perdu.

- Allons, il faut vivre le présent maintenant, de plus Florian réapparaitra un jour avec de nouvelles personnes qui ne te laisseront pas indifférentes, je te le promets.

Raphael préfère ne pas répliquer en comprenant très bien que le cœur d’Alexandre c’est durement forger par la perte d’amoureux bien plus nombreux, aussi lui cache-t-il pudiquement les larmes qui s’échappent sans contrôles de ses yeux pour le quitter et aller faire les quelques courses nécessaires pour le bien être de son chéri retrouver.

***/***

« Le lendemain matin. »

Alexandre se réveil en entendant un brouhaha de discussions venant depuis la salle à vivre de la maison, tâtant la couche à sa droite pour s’apercevoir que Raphael s’est déjà levé.

Il se redresse alors soudainement, curieux de retrouver ses anciens amis alors que la veille au soir il s’était endormi sans qu’ils soient déjà rentrés.

Il s’habille de ses nouveaux vêtements en se regardant avec amusement dans la glace, le côté nettement médiéval de l’accoutrement le rendant encore plus beau, du moins c’est la première pensée qui lui vient.

La porte de la chambre s’ouvre tandis que Raphael jette un œil à l’intérieur et sourit en le voyant déjà lever, son œil brille alors, appréciateur du nouveau look de son chéri.

- Wouah ! Encore plus canon dedans que je ne l’imaginais en les achetant.
- Ce qui devrait encore plus te donner envie de les ôtés pas vrai ?
- Et sans doute pas qu’à moi.

Le tout suivi d’un clin d’œil grivois.

- Allez, le petit déjeuner t’attend et j’en connais plus d’un qui ont hâtes de te revoir.

Alexandre suit alors son chéri, pourtant une certaine timidité le prend à franchir le seuil de la chambre, se demandant quel changement il allait trouver en eux depuis tous ces millénaires d’absence.

Malgré qu’il s’y soit quand même attendu, le fait de les retrouvés tels qu’il les avait quittés lui amène un énorme soulagement.

Xiao est le premier à se lever de table, pour se jeter sur lui en l’enlaçant, presque à lui en couper le souffle.

- Alexandre… c’est bien toi ?

Les larmes d’Alexandre lui brouillent la vue, son corps est alors pris de tremblement d’émotions devant cet accueil aussi sincère que chaleureux, accueil bientôt suivit par celui de Nicolas et de Tom, qui se joignent tous deux à Xiao pour venir l’étreindre.

Cela dure quelques longues secondes avant qu’ils le relâchent enfin et qu’il puisse respirer plus librement, voyant bien sur les visages de ses jeunes amis retrouvés, l’énorme émotion qui est alors la leur.

Il se sent soulager d’avoir enfin passer le pire et s’apprête à prendre sa place à table, quand il se sent de nouveau enserrer dans des bras puissants alors qu’il pensait le moment d’épanchement passer.

- Tu n’as pas du tout changé.

Le ton doux de cette voix trainante lui rappelle des souvenirs du passé et quand il arrive à tourner la tête suffisamment pour vérifier qu’il a vu juste, le voilà alors qui éclate de rire, bientôt suivit du reste de la tablée, reconnaissant le garçon d’une beauté également peu commune, tout comme son manque certain de vivacité.

Il arrive à le repousser le temps de se dégager, afin de le prendre à son tour dans ses bras, toujours prit dans son fou rire.

- Décidemment tu ne changeras jamais, mais c’est aussi bien et c’est comme ça qu’on t’aime ! Hi ! Hi !


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 25-12-2023

Chapitre 129 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »

Alexandre profite du câlin de Mathieu pour regarder de plus près l’ensemble de la bande, ses souvenirs le ramenant à cette époque bénie ou il était heureux de vivre, sans toutes ces questions existentielles sur sa véritable identité, identité qui ne lui est revenue brusquement il y a peu, avec les explications qui vont avec.

L’ombre des absents lui serre une fois encore le cœur, alors que pourtant il a dû s’y habituer bien malgré lui durant cette épopée digne des meilleurs scénarios de cinéma.

Etrangement il lui vient à l’esprit que tous ici, d’une façon ou d’une autre, partagent sa peine et que se qu’il ressent n’est pas dû qu’à sa propre sentimentalité exacerbée, mais vient bien de la maison toute entière qui visiblement n’arrive pas à faire son deuil d’amis, d’amants, de frères, de sœurs, de parents, qui avaient été un temps l’essence même de leurs existences.

Mathieu lui envoi un pâle sourire de compréhension, alors qu’il s’éloigne de lui avec cette nonchalance héritage de son père, pour reprendre la place à table qui est la sienne.

Ensuite arrive le temps inévitable des questions réponses, chacun voulant connaitre les aventures de l’autre et cela aurait pu s’éterniser encore longtemps, si un coup bref contre la porte d’entrée ne les avait pas interrompus.

Hoshio y faisant face est donc l’un des premiers à voir leurs visiteurs, après que Raphael ait donné comme il se doit la permission d’entrer d’une voix forte marquée néanmoins d’étonnement.

Son bol de gruau se renverse alors sur le sol quand le double de sa propre image lui apparait, faisant sursauter le reste des convives qui tous tournent la tête d’un même mouvement pour voir ce qui l’a autant surpris.

Xiao est le premier comme il se doit à reconnaitre et à nommer les deux arrivants, car à part Hoshio, le reste du groupe n’a sans doute gardé peu ou prou de souvenirs de leurs existences.

- Toshio !! Tomoya !! Comment !!

L’ahurissement le plus total de Xiao fait sourire Toshio qui des deux arrivants et celui qui se rappelle le mieux de ce garçon qu’il a également sincèrement aimé à une époque lui semblant maintenant bien lointaine.

D’entendre leurs noms remet bien entendu le souvenir de leurs existences au reste du groupe qui depuis leurs cinq siècles passés sur « Penn », ont eu tout le temps d’entendre maintes et maintes fois les aventures de Xiao et d’Hoshio durant l’année qu’ils ont passé à l’université de Shanpaï.

Pourtant le visage de Tomoya ne leur est pas étranger pour autant puisqu’il il a fait une brève apparition au complexe De-Bierne, mais c’est surtout sa ressemblance d’avec Thomas qui ne leurs amènent aucun doute sur son identité.

Alors que les deux frères se jettent littéralement dans les bras en versant leurs larmes, Xiao en fait de même avec celui dont l’image est restée gravé dans sa mémoire, sans doute due au fait de l’amitié qui déjà était la leur.

Nicolas et Tom, après un petit moment à comparer les deux jumeaux, sont depuis lors à baver devant la plastique du beau Tomoya, se voyant sans doute déjà à partager avec lui quelques moments de purs plaisirs, autant sensuels que sexuels.

Pourtant le regard du dit "beau Tomoya", ne les capte quasiment pas, obnubilé qu’il est sur celui qui seul semble n’avoir eu aucune réaction.

Bien entendu cela n’échappe pas à Xiao qui n’y voit pourtant là rien de mal, puisque pour lui Tomoya n’a toujours été qu’un ami et cela même si quelques souvenirs lui reviennent de moments plus intimes.

Il se sépare donc du beau blond en tournant la tête vers ce qui semble l’obnubilé depuis son arrivée, il sourit en rapprochant ses lèvres de son oreille pour lui parler sans que personnes d’autre n’entende.

- Je vois que monsieur a toujours été connaisseur ! Hi ! Hi !
- Ce n’est pas une nouveauté que je sache et j’avais déjà eu un coup de cœur à l’époque, quand j’avais été présenté à ce garçon, heu… Mathieu, il me semble ?

Xiao s’adresse alors à Mathieu avec bonhomie, tandis que ce dernier semble encore perplexe des retrouvailles entre Hoshio et son jumeau.

- « Math » ! Tu te rappelles de Tomoya ? tu sais bien, le gars qui t’avait à l’époque tapé dans l’œil ! Hi ! Hi !

Bien entendu l’allusion ne fait ni chaud ni froid au dit Mathieu, qui se contente de fixer son regard dans celui de Tomoya avec un sourire éclatant sur ses lèvres.

- Il me semble qu’il n’y avait pas que dans le mien qu’il était venu taper, de plus à peine arriver et déjà tu le bombardes de sous-entendus à connotations sexuels, comme s’il n’y avait que cette raison d’éprouver le plaisir de les avoirs en face de nous.

Mathieu se lève alors pour rejoindre le couple, repoussant sans brutalité Xiao qui se demande ce qu’il a en tête pour faire face à Tomoya en approchant dangereusement son visage du sien jusqu’à ce que ses lèvres effleurent légèrement les siennes le temps d’un battement de cœur, surprenant tout le monde qui à l’évidence ne s’y attendaient pas.

Mathieu voit bien leurs surprises, mais comme à son habitude il reste lui-même quand il prononce ensuite les paroles qui tuent

- Mais c’est quand même vrai que déjà à l’époque je l’avais remarqué, mais qu’il était reparti bien trop vite à mon goût pour que j’ai le temps de mieux faire connaissance.

Tomoya garde un sourire de benêt depuis qu’il a été embrassé, tandis que les paroles du beau Mathieu se graves dans son cerveau qui réagit alors en lui envoyant un souvenir plus complet du temps où il est resté au complexe, aussi c'est avec étonnement qu'il fait la réflexion à haute voix.

- Trop vite ?

Xiao éclate de rire et croit bon de préciser.

- Trop vite pour « Math », c’est un peu comme… le temps entre deux copulations de Koalas ! Hi ! Hi !

***/***

Le reste de la journée passe à refaire, ou tout simplement faire connaissance pour ceux n’ayant plus ou pas de souvenirs des deux arrivants.

Hoshio et son frère s’éloignant du reste du groupe pour avoir une discussion plus intime, chacun d’eux curieux de connaitre la vie de l’autre depuis leurs séparations par Florian de ce corps qu’ils partageaient tant bien que mal.

Nicolas et son inséparable Tom comprennent très vite où va l’intérêt de Tomoya et n’en sont pas du tout jaloux, ayant passer tous deux depuis bien longtemps cette étape, depuis ces derniers siècles ou ils se partagent avec Xiao, « Math » et Hoshio.

Du coup les voilà se rapprochant d’Alexandre, qui gentiment essaie de leurs faire comprendre qu’il vient juste d’arriver et qu’il a d’autres choses à penser que celles qui semblent obnubilées les deux garçons.

Ce n’est que le soir quand ils terminent de diner, que la question du partage des chambres devient d’actualité, Alexandre qui avait naturellement emménager dans celle de Raphael n’avait pas amener la question qui se pose maintenant.

La maison n’ayant pas de chambre de libre et la seconde étant occuper par Hoshio avec ses quatre complices, la polémique enfle alors à savoir qui va avec qui et surtout où.

Devant le problème semblant insoluble, tous se grattes la tête à trouver une solution avec néanmoins une petite arrière-pensée coquine pour nombre d’entre eux.

Exemple de Mathieu qui souhaiterait accueillir Tomoya tandis que Xiao ne serait pas contre avoir les deux jumeaux avec lui, se rappelant bien qu’il kiffait déjà Toshio avant de connaitre sa double personnalité.

Heureusement la visite d’un inviter non prévu amène la solution, Eldarian une fois mit dans la confidence est celui qui avec un grand sourire de contentement proposa d’accueillir Raphael et Alexandre chez lui et ce sans limites de temps.

Bien sur c’est avec soulagement qu’ils retiennent l’invitation, tout en prévoyant déjà de trouver un autre lieu de vie pouvant les accueillir tous, idée qui pour Alexandre ne sera tout au plus qu’un pis-aller, vu que le temps sera bientôt venu pour certains d’entre eux de repartir dès que Florian et les autres les auront rejoints une fois Xiao-Lu retrouver.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 27-12-2023

Chapitre 130 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »

« Sur la planète d’origine des cinq « fugueurs ». »

Un silence tout relatif crée une étrange ambiance dans la grande salle du conseil, les cinq maitres assit autour de la table ancestrale ayant depuis longtemps fait le choix de la liaison télépathique, beaucoup plus riche dans la compréhension que de simples mots.

Autour d’eux gravites vingt-cinq magnifiques hommes d’apparences trentenaires, qui peuvent suivre également les débats par la connexion mentale permanente qui les relient à celui qu’ils chérissent.

Ce n’est qu’à l’entrée de ceux convoqués ce matin là qu’ils reprennent la voie orale, accueillant les six arrivant visiblement impressionnés de se retrouver là.

D’apparences débuts de la vingtaine, ils sont tous les frères ainés de ceux ayant fait le choix immature de partir à l’aventure avec tout ce qui en a découlé comme erreurs et trahisons.

Chacun d’eux rejoint la tablée après avoir salués leurs grands sages, recevant de celui des cinq conseillés ayant la prédominance sur les quatre autres les questions sur leurs dernières investigations, pour recevoir ensuite les derniers ordres afin de régler une bonne fois pour toute cette affaire qui à leurs yeux n'a que bien trop durée.

Les premiers à prendre la parole sont Rul et Pim, les deux frères de Florian ou « Flo » pour ce monde, faisant état de leur dernière mission en expliquant comment a été régler la sentence prononcée sur les cinq renégats.

Ils reçoivent l’approbation du grand maitre qui se contente d’une brève phrase pour cela.

- Nous n’avons jamais douté du succès de cette triste et douloureuse mission.

Vient ensuite le tour de Rem le frère de Kim, de Pum celui de Samuel et enfin de Cha-Lu celui de Xiao-Lu, ce dernier déparant quelque peu des cinq autres par un physique quoique aussi accrocheur, mais visiblement venant d’un autre monde.

Ils expliquent le dur labeur qu’a été pour eux le pistage des cinq fugueurs depuis leurs départs de ce monde jusqu’à ce jour, la méthode employée le plus clair du temps pour y faire disparaitre toutes traces aussi infimes soient elles, allant parfois jusqu’à effacer tout simplement leurs créations quand ces dernières se révélèrent dangereuses.

Ainsi les mondes parallèles de Flo disparurent, ne laissant que cet univers dont il était le maitre et qui avait malgré sa disparition soudaine gardé suffisamment de libre arbitre pour rester viable.

Pour ceux créés par Xiao-Lu, il a fallu prendre la dure décision de tout faire disparaitre à part l’unique galaxie où il se trouve encore, le reste ne survivant que dans une inhumaine cruauté et qui pour beaucoup de ces mondes, mena jusqu’à l’extinction ou plutôt l’éradication.

Une fois le rapport de mission terminé et comme pour le précédent, ils reçoivent les félicitations du grand maitre.

- Il est toujours difficile de supprimer ce qui a été créé, mais parfois cela s’impose quand il ne reste plus que ce moyen. Xiao-Lu sera jugé pour son immaturité et devra amener sa propre défense en trouvant les bons arguments pour espérer obtenir notre pardon.

Cha-Lu prend alors la défense de son cadet.

- Il a été amnésique tout ce temps, comment pouvez-vous le lui reprocher.
- Flo aussi et pourtant ses créations ont suivit une évolution naturelle, il a même imaginé ce système planétaire ingénieux d’ensemencement, lui aussi pourtant il me semble bien qu’il était amnésique, non ?

Cha-Lu comprend qu’il vient d’être désavouer et qu’il serait irrespectueux de poursuivre ses invectives, malgré qu’il soit loin de penser comme semble le faire les maitres du conseil.

Ne reste plus que Val le frère ainé d’Alexandre ou « Ale » sur ce monde, il s’avance alors pour à son tour présenter son rapport, se trouvant particulièrement chanceux d’avoir reçu semble-t-il la mission la plus plaisante.

Il prend donc la parole pour faire son rapport, un rapport forcement bien structurer étant donner la variété de ses divers actes, que ce soit dans le temps, l’immensité de l’univers, comme sur les personnes concernées.

Ce n’est qu’une fois qu’il pense avoir tout rapporter, qu’il fait un pas en arrière pour rejoindre ses cinq compagnons, attendant de recevoir l’avis du conseil sur la réussite ou non selon eux de sa mission.

- Il reste encore semble-t-il beaucoup d’incertitudes concernant leurs décisions à prendre, il semblerait que malgré nos efforts pour leurs ôtés tout autre choix que leurs retours parmi nous, ils leurs en restent néanmoins plusieurs autres.

Le grand maitre reste un long moment sans prononcé une seule parole, mais à voir leurs degrés de concentration, il parait incontestable que les cinq sages soient en pleine délibération pour en ressortir un avis commun.

Ce n’est qu’après une longue attente que le grand maitre se tourne vers eux et donne le verdict final, verdict qu’ils devront s’attelés tous les six à mettre en œuvres sans tergiversations et ce même si la sentence ne leur semble pas juste et équitable.

- Quand ils seront réunis tous ensemble, vous devrez vous assurez qu’ils ne laissent aucun « nourricier » derrière eux et faire en sorte qu’aucun transfert autre que celui les ramenant ici ne puissent se faire, pour cela nous allons vous donnez une part de notre pouvoir qui ne devra servir qu’à cette mission ultime.

Val étant parmi les six ainés celui qui connait le mieux l’entourage qui gravite autour d’eux, a alors une grimace qu’un des sages capte du coin de l’œil.

- Pour réussir votre mission, il faut que vous soyez tous parties prenantes et je vois bien que l’un d’entre vous ressent une réticence.
- Alors qu’il s’explique !

Le maitre pointe du doigt Val, qui ferme un instant les yeux en cherchant au plus profond de son âme le courage d’exprimer ce qui l’a amené à se faire surprendre.

- Je me demandais juste ce que deviendront les autres.
- Qui entends-tu par « les autres » ?
- Ceux qui bénéficient encore de statut d’élus, mais aussi et surtout ceux qui n’auraient jamais dû naitre, comme je l’ai découvert ils ont eux aussi reçus en héritage cette particularité de longévité venant de notre monde et également d’avoir le pouvoir d’imprégnation qui jusque là n’était que l’apanage des futurs maitres du conseil.
- Ils resteront sur cette planète vivante où ils semblent se complaire et y poursuivront leurs destinées avec leurs « nourriciers ». Pour les autres le problème ne se pose même pas puisqu’ils ne vivront que la durée d’une vie humaine et n’interféreront pas ou que de façon infime dans l’évolution de la planète qui les accueils.
- N’y a-t-il pas moyen de…

Le grand maitre le coupe dans sa phrase d’un geste brusque de son bras.

- Notre monde a un équilibre extrêmement fragile qui date des temps les plus anciens et rien ni personne ne sera jamais autorisé à y apporter un quelconque risque d’interférence qui changerait alors la nature même de ce que nous sommes, l’un est sans doute sans danger aussi je conçois ta réticence à le laisser derrière vous, mais pour l’autre il en va tout autrement et le mieux que nous pouvons autoriser et qu’ils restent sur cette planète « ensemenceuse » ou déjà les pouvoirs appelés « magie » existent et se mêlent à lui avec une incompréhensible harmonie.

Val cache du mieux qu'il le peut sa vive déception alors qu’il s’était pour sa part déjà éprit d’amitié pour quelques-uns d’entre eux, souhaitant en son for intérieur qu’Ale et ses amis réussissent à contrer la décision des sages et cela même si de prendre cette décision met en péril la vie sur son monde.

Il comprend pourtant la peur des sages à ce qu’il n’y ait pas le moment venu le nombre nécessaire au remplacement des membres du conseil et de l’implication que cela aurait sur la raison d’être de son peuple, qui depuis la nuit des temps a pour mission de combler le vide stellaire, en y amenant de nouvelles galaxies où la vie pourra prendre la forme quelle choisira.

Un tapotement sur l’épaule venant de Pim lui fait comprendre qu’il est temps de prendre congé du conseil, aussi c’est avec un véritable soulagement qu’ils se retrouvent tous quelques minutes plus tard à leur endroit de prédilection, où ils peuvent exprimer leurs pensées les plus secrètes, qui ne sont pas toujours et c’est peu de le dire, en harmonie avec celles de leurs ainés.

Pim prend le premier la parole en s’adressant à Val sur la contrariété qu’il ressentait et que l’un des maitres n’avait pas manqué de remarquer.

- Je ne comprends pas en quoi la décision du conseil te contrarie à ce point.
- C’est juste parce que vous ne connaissez pas les fils de Flo et du capital sympathie qu’ils diffusent autour d’eux.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 29-12-2023

Chapitre 131 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »

« Royaume Nordien, appartement des garçons. »

Daniel sent la saturation en énergie qu’éprouve son corps, surtout depuis ces derniers jours et ne serait ce la crainte d’utiliser inutilement les pouvoirs qu’il sent de retours en lui, il y a bien longtemps qu’il se serait d’une manière ou d’une autre remit en contact d’avec son ami « Flo ».

L’impatience le fait marcher de long en large dans l’appartement, s’inquiétant tout autant pour ses amis en route pour le rejoindre, que pour ceux vivants sur ce monde et qui sont retenus au palais.

Il n’en veut pas réellement à Anthony d’avoir révéler leurs secrets, comprenant très bien les circonstances qui l’ont poussé à le faire.

De plus ses pensées vont également sur comment partir en effaçant les traces laissées derrière eux de leur passage, chaque scénario qu’il a en tête fini inexorablement par un monumental fiasco.

En effet comment ménager le loup, la chèvre et le chou, alors qu’il aurait été aisé pour lui de partir en faisant tout oublier de leurs présences à l’époque où seuls Kai et Ralphy lui étaient important.

Cette époque ou Louis n’était pas encore entré dans sa vie comme « nourricier », si encore il n’avait été juste comme Marc qu’un amant, le dilemme ne se poserait pas aussi difficile pour lui.

Dorénavant tout se qu’il imaginera pour son départ devra prendre en compte l’existence de Louis, seul l’option de faire en sorte que la découverte du vaisseau extra-terrestre ne soient jamais connues des médias reste viable et cela parmi toutes celles qui lui ont traversées l’esprit.

Option qui pourtant n’est pas parfaite, mais aura au moins l’avantage d’avoir moins de témoins et surtout d’envisager l’ignorance du père de Louis à leurs sujets.

- J’aimerais savoir à quoi tu penses depuis que je t’observe, à se rythme tu vas finir par user le plancher !

Ralphy sort de l’angle mort du couloir d’où il pouvait observer son ami depuis déjà un long moment, le prenant par la taille au passage pour le faire s’assoir à ses côtés sur le canapé du salon.

- Aller, dis moi ce qui te préoccupe autant ?
- Notre départ imminant de ce monde figure toi.
- Rien que ça ? c’est pourtant simple, il suffit de leurs faire oublier notre présence.
- S’il n’y avait que nous trois avec Charles je ne dis pas, à condition toutefois que Charles décide de partir.
- Cela ne change rien au fait que je ne vois pas le problème.
- Louis !
- Louis ? Ahhh… je vois… suffit de faire de sorte que lui aussi n’ait jamais existé et comme ça c’est tout bénéfice pour tout le monde, Marc et Charles n’auront jamais perdus un ami et donc ils ne seront pas tristes de le voir partir. De plus ils continueront leurs affaires à deux, je suis certain que Charles comblera le manque de Louis par une autre personne et qu’ils continueront à prospérer dans leurs diverses entreprises.
- Tu vois ça à ta fenêtre comme si tout était aussi simple !
- Qu’y a-t-il de compliqué ?
- La mémoire ancestrale de Charles par exemple.
- Oui… sa mémoire… et donc ?
- Tu voudrais sans doute que je la lui fasse oublier également ?
- Je n’en vois pas l’utilité puisque toi-même tu as reconnu qu’il était suffisamment sage pour ne pas révolutionner ce monde avec son savoir. Il faudra juste…

Daniel observe Ralphy qui soudainement semble plonger dans ses pensées.

- Oui continue, pourquoi tu t’arrêtes de parler ?
- Je pense qu’il faudra quand même lui faire oublier, ou plutôt non… lui laisser garder en mémoire la destruction des vaisseaux ruches, cela lui ôtera l’envie de déterrer le passé et de vivre sa vie avec ses amis à sa convenance. Bien entendu Marc devra nous oublier également, je tiens beaucoup à lui mais je préfère le laisser ici vivre sa vie que nous suivre avec un avenir incertain pour lui.

Ralphy hésite avant de reprendre la parole pour poser sa question.

- En parlant de ça, pourquoi n’a-t-il pas été reconnu comme nous autres ?
- L’imprégnation n’est pas une chose que je gère à volonté, sans doute le destin a prévu que je me lie avec d’autres personnes.
- Pourtant j’aimais bien Marc.
- Moi aussi qu’est-ce que tu crois, seulement je n’y peux rien et du coup ce sera toi le plus triste dans toute cette histoire.
- Ah… d’accord… parce que tu n’as pas l’intention de nous faire oublier son existence ?
- Je pensais plutôt qu’il serait un bon souvenir pour nous une fois passer la tristesse de la séparation.

Ralphy fait une moue hésitante, pesant le pour et le contre, avant de donner son accord.

- Tu as raison, j’aimerai le garder dans mon cœur, de plus notre vie ici ces derniers mois sera sans doute à classer parmi nos bons souvenirs.
- Je le pense aussi.

Ralphy sourit cette fois.

- Du coup tout est régler, tu n’as plus à te torturer l’esprit à chercher comment partir sans faire de vagues ?
- Presque ! Hi ! Hi !
- Quoi donc encore ?
- Savoir comment réaliser tout cela sera déjà un bon début, parce que vois-tu pour le moment je n’en ai pas la moindre idée.
- Tes amis trouveront bien une solution pour toi, en parlant d’eux j’avoue avoir hâte de faire leurs connaissances parce que du peu que tu en as parlé ce doit être quelque chose de…

Le geste des deux mains, très significatif de Ralphy fait soupirer Daniel d’exaspération devant les pensées bien trop souvent situées sous la ceinture de ses amis, pour quelques secondes plus tard avoir à son tour le regard qui s’allume.

- Pffttt !! Avoir une conversation avec vous autres sans qu’à un moment cela ne tourne vers le sexe devient de plus en plus impossible.
- Elle est bonne celle-là !! De la faute à qui s’il nous en faut toujours plus en sensations, à nous laisser en redemander encore et encore, là ou un humain normal serait sans doute mort d’épuisement.

Daniel sait bien que quelque part Ralphy n’a pas tort, pourtant une idée lui vient de le faire saliver encore plus d’envie alors qu’il sait pourtant très bien que personne d’autre que celui avec qui il s’est imprégné ne pourra lui donner plus de plaisir que celui qu’il connait.

- Hum ! à part « Flo » qui a toujours eu une "réputation" à ce sujet, personne ne m’égalera à tes yeux tu peux en être certain.

Le visage de Ralphy lui donne envie de sourire, ce qu’il se garde bien de faire pour le laisser mijoter dans son jus, aussi en remet-il une couche histoire de bien le ferrer.

- Je le sais pour en avoir été le premier surprit, j’avoue ne jamais avoir revécu un seul instant ce genre de plaisir divin de faire l’amour avec lui depuis que nous sommes séparés.

- Ralphy ravale bruyamment sa salive en se faisant déjà tout un film sur la première rencontre d’avec ce fameux « Flo », qui a entendre son chéri le fera monter un cran encore plus haut que ce qu’il n’imaginait jusqu’alors possible.

Pourtant il est alerté par une petite lueur dans le regard de Daniel, lueur qui le ramène sur Terre en comprenant qu’il a bien failli tomber dans le panneau.

Daniel pour sa part à parler de sexe, il lui donne tout naturellement l’envie physique qui va avec, aussi s’approche-t-il donc de son amant pour le prendre à son tour par la taille tout en lui montrant bien son intention, s’attendant à ce que comme à son habitude Ralphy prenne une bonne part dans l’excitation du moment, il se trouva du coup fort dépourvu quand la bise attendue ne fut pas venue, mais qu’au contraire ce dernier lui dénoue gentiment mais fermement de son étreinte.

- Je vais dorénavant devoir me réserver pour mieux apprécier quand je ferais enfin connaissance de ton ami « Flo », je pense qu’une fois Kai mit au courant, il en sera de même pour lui, je ne saurais parler pour Louis mais de toute façon il n’est pas disponible pour le moment, du coup je te suggère la réutilisation de la bonne vieille méthode manuelle en solo ! Hi ! Hi !


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 05-01-2024

Chapitre 132 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »





« À bord du « Kannn ». »

Le danger une fois lever permet à Florian de sortir de stase ceux de ses amis qui ne craignent pas le vieillissement, laissant Ricoh et Willy dans l’attente de trouver une solution qui convienne pour gérer le problème.

Un bref instant il maudit cette particularité de ne pas être le maitre de son choix et d’avoir entrainer avec eux ces deux garçons qu’ils affectionnent tous particulièrement.

C’est cette fois encore l’IA du « Kannn » qui le rappelle à l’ordre.

- Le vaisseau ennemi se dirige maintenant vers l’astre du système planétaire but de notre voyage, je pense que ses intentions sont de le détruire.
- Qu’en est-il de la sonde que nous avons envoyée ?
- Elle doit être en approche de l’orbite lunaire de la planète à l’heure actuelle.
- Bien… dans ce cas il ne reste plus qu’à espérer que mon plan réussisse, que Xiao-Lu comprenne le message et qu’il trouve un moyen de nous faire gagner du temps. Tout maintenant va se jouer dans un mouchoir de poche et comme de bien entendu c’est quand on a besoin d’eux que nos ainés se démarquent par leur absence.

Florian retourne à l’écran secondaire pour en modifier quelques données, dont celle consistant à relayer tout simplement sans plus les stockées les prières venant du dernier vaisseau ruche survivant.

Il inverse le processus et sans attendre se rend dans le sas pour baigner dans le peu qui déjà commence à le remplir, fermant les yeux pour se concentrer uniquement vers l’origine des prières et sentir son esprit après un temps qui lui parait interminable s’échapper de son corps, avec dans le cœur l’espoir de pouvoir changer l’ordre actuel des choses.

Il entre dans l’esprit obtus de la reine qui n’a de pensées que pour la destruction de la planète abritant le « frère/roi » tant hais, aussi n’y voyant aucun moyen rapide de lui faire changer sa position, il se concentre vers l’avant du vaisseau où se trouve la cabine de pilotage.

Le capitaine et son adjoint semblent tous deux nerveux, aussi c’est en entrant dans l’esprit du premier qu’il en comprend la raison, raison qui n’est rien d’autre que la peur viscérale de rencontrer rapidement le même sort que celui qu’ont connu les autres onze vaisseaux.

Une brève recherche dans ses souvenirs récents donne à Florian un peu d’espoir, en effet l’arme qu’ils s’apprêtent à envoyer vers l’astre solaire n’est pas autonome et cela pour la simple raison qu’il a fallu la mettre en œuvre dans un délais trop court pour se faire.

Le second est donc de ce fait toujours obnubilé par la programmation, ce qui permet à Florian une fois qu’il en a compris l’intérêt, d’entrer à son tour dans son esprit et de mettre tout en œuvre pour le distraire, tentant ainsi en dernier recourt de l’induire en erreur.

Il fait tant et si bien que le lieutenant fini par arrêter ses réglages en se prenant la tête à deux mains, son supérieur s’inquiétant alors de ce qui lui arrive.

- Ce n’est pas le moment de stressé alors que nos vies en dépendent.
- e ne sais pas ce qui m’arrive capitaine, c’est comme si les chiffres tournoyaient dans ma tête et cela m’empêche de me concentrer.

Le capitaine s’avance alors pour prendre sa place et poursuivre les derniers réglages, quand Florian a l’idée soudaine de donner tout ce qu’il a pour une ultime manœuvre et la main du lieutenant vient alors inconsciemment appuyer sur le bouton d’armement de l’ogive destinée à détruire ce système solaire.

Aucun des deux hommes n’y prend garde sur le coup, jusqu’au moment ou un voyant clignote en égrenant les dernières secondes, envoyant l’ogive avant que l’un des deux n’ait le réflexe de l’arrêter.

- Bordel mais qu’as donc tu fais ?

***/***

« « Dans le sas à prière. »

Florian revient à lui alors que ses jambes ne le soutiennent plus, il sait bien que c’est le signe précurseur de l’évanouissement qui le gagne après avoir puiser sans compter de sa force mentale.

Pourtant il tient bon, arrive à se redresser et à sortir du sas, son corps se trainant jusqu’à la salle de contrôle où se trouvent ses amis, qui en le voyant dans cet état pitoyable se ruent vers lui pour le soutenir.

Il bégaie quelques brèves phrases à destination d’Antonin qui est le plus proche de lui, avant cette fois de s’évanouir pour de bon.

Samuel laisse Andréas et Kim s’occupés de lui en le portant jusque sa couchette, tandis qu’il fait signe à Thomas de les suivre lui et Antonin jusqu’à l’écran panoramique qui sous les directives de ce dernier montre en gros plan le vaisseau ruche et l’engin de mort qui vient de sortir de sa rampe de lancement en se dirigeant de façon aléatoire sans sembler avoir un but donner.

Thomas suit durant quelques secondes sa trajectoire en spirale tout en fronçant le front, cherchant à comprendre ce qui ne va pas et surtout la raison d’être d’un tel comportement erratique, comprenant par la même occasion le pourquoi qui a poussé Samuel à lui demander de les suivre.

En effet de ses millénaires passés comme empereur de l’imperium, il s’avère le plus à même de comprendre tout ce qui concerne l’espace, les vaisseaux et comme il se doit les armements de ces derniers.

- Ne devrait-il pas se diriger, soit vers la planète, soit vers son soleil ?

Un bref regard sur Samuel qui vient de lui poser la question, puis ensuite sur les écrans de contrôles qui analyse les données envoyées par les sondes du « Kannn », avant de faire un premier bilan de ce que lui en pense.

- Cela ressemble fort à un défaut de programmation, un peu comme si cela avait été le produit d’un bug ou encore allez savoir, d’une fausse manœuvre.

Voyant revenir vers eux Andréas et Kim, la réponse lui vient alors tout naturellement en esquissant un sourire ou plutôt une grimace vers celui qui sans doute est le principal contributeur du fait.

- Cela expliquerait l’évanouissement de Florian.

Son attention revient sur Antonin quand il l’interroge.

- Que t-as-t-il dit au juste ?
- Qu’il avait fait tout ce qu’il pouvait et qu’il fallait à tout prix en finir, avant qu’ils se reprennent et envoient une nouvelle arme.

Antonin termine à peine sa réponse qu’un bref éclair illumine l’écran principale, ramenant dessus l’attention de Thomas ainsi que du reste du groupe.

Il passe alors en mode enregistrement vidéo pour revenir à la scène de l’explosion, cette dernière d’une force telle quelle aurait sans doute causée des dommages irréversibles une fois atteint sa cible quelle qu’elle soit.

Le « Kannn » encore suffisamment éloigner en ressent pourtant le puissant impacte et s’en retrouve un bref instant à être dévier de sa trajectoire, luttant à l’évidence contre ce qui pourtant paraissait hors de sa portée.

Thomas ne perd pas de temps en sachant très bien que c’est du domaine de l’IA de les remettre dans la bonne voie, aussi reprend-t-il le mode analytique de l’écran avec en tête la pensée que le vaisseau ruche se trouvait pour sa part bien plus proche de l’explosion que le « Kannn ».

Il panique un bref instant quand ce dernier semble avoir disparu, pour ensuite le retrouver navigant de façon erratique, entrainé sans doute dans le souffle de l’explosion.

Samuel arrive derrière lui pour visualiser à son tour les données.

- Il a l’air d’avoir été dérouter, peut-être cela va-t-il nous permettre de le rattraper avant qu’il lance une nouvelle offensive.

Thomas sans répondre entre nerveusement de nouveaux ordres sur la console et sur le devant du « Kannn » apparait bientôt les quelques ogives récemment sorties des chaines de montage robotisées.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 05-01-2024

Chapitre 133 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »

Devant l’air visiblement perplexe d’Antonin, Thomas croit bon de justifier sa dernière action.

- Je sais qu’elles sont inoffensives en soit, mais elles devraient permettre de les déroutés un peu plus en agissant sur l’électronique externe du vaisseau.
- Je comprends, l’idée est excellente je dirais même.

Les heures qui suivent les laissent tous à suivre nerveusement l’écran principale ou ce joue une partie de leur destin, alors que les ogives font ressentir au vaisseau ruche les perturbations espérées, de son côté le « Kannn » semblant conscient que sa proie est en plein désarroi accélère encore plus l’allure, réduisant de façon drastique l’écart l’en séparant.

Son instinct de prédateur le jette inexorablement à la curée, voyant cela le vaisseau ruche fait un bond et accélère à son tour l’allure sans prendre le temps de calculer le moindre itinéraire, en l’éloignant manifestement de son but principal, suffisamment pour redonner le sourire à Thomas qui suit des yeux les estimations relayées par les capteurs du « Kannn ».

- Pensez-vous qu’ils vont s’en sortir ? j’ai comme l’impression d’être un tigre se jetant sur sa proie.
- Une panthère serait un choix plus judicieux vu l’origine du « Kannn ». Pour te répondre je dirais que c’est bien parti pour et que cela nous arrange tous, pas vrai les gars ?
- Du coup le danger pour Xiao-Lu semble écarter.
- Les prochaines heures nous le diront, pour l’instant ne baissant pas trop vite la garde.

Tous acquiescent avec les traits graves de ceux qui ont consciences que rien n’est jamais gagné d’avance, même si tout parait le laisser croire.

Du coup le silence s’instaure naturellement durant un temps indéfini, obnubilés qu’ils sont par les images de l’écran ils en oublient celui qui est alité dans son lit et sont rappelés à l’ordre par Antonin et Lorgan, qui depuis le sas d’accès à la salle de contrôle les interpelles d’une voix éteinte.

- Oh les gars ! On a besoin d’aide, alors vous regarderez la télé plus tard, pour l’instant Florian s’est à demi réveillé et à nous deux ont n’y arrivera jamais.

Antonin a à peine terminé sa harangue qu’il se laisse tomber sur les genoux, visiblement au bord de l’épuisement, Lorgan n’ayant même pas la force de le relever, il s’écroule à son tour, les yeux exorbités par l’excès d’orgasme de ces dernières heures.

Thomas et Andréas en bons « nourriciers » répondent à l’appelle, tandis que Kim et Samuel aident les deux blondinets à s’assoir sur les fauteuils de pilotage.

Samuel une fois chose faite prend la parole, son visage montrant déjà l’énorme envie qui précèdent ses paroles.

- Nous devrions allez les rejoindre si nous ne voulons pas les ramenés à la petite cuillère, je sais pour l’avoir vécu qu’on ne sera jamais trop de cinq pour le remettre sur pieds et de l’autre côté prendre le nôtre ! Hi ! Hi !

Comme il se doit, il n’a pas à le répéter deux fois que déjà Samuel sort de la salle en courant, tandis que lui en ait à encore la moitié du chemin, prenant le temps néanmoins de se tourner vers Kim qui semble indécis, entre rester devant l’écran à suivre l’action du « Kannn », ou se lever pour les rejoindre.

Samuel comprend bien le dilemme que se pose son copain, aussi trouve-t-il les mots qui faut pour le décider dans la priorité de ses futures actions.

- Le « Kannn » en a encore pour plusieurs heures avant d’avoir ou pas la possibilité d’une action décisive, nous avons du coup largement le temps d’aider notre ami à reprendre des forces.

Voyant que Kim hésite encore, entre les responsabilités et le plaisir, il lui assène le coup de grâce.

- Je ne pensais pas que tu raterais l’occasion d’avoir Andréas comme partenaire, pour ma part je compte bien en profiter.

Comme il le pensait, il n’en faut pas plus pour faire pencher la balance et les voilà bientôt tous deux rejoignant leurs trois complices qui déjà jouissent à l’envie, avec entre eux un petit rouquin alangui et bouche béante, à ronronner d’un ton qui affole les derniers arrivants, laissant tomber leurs vêtements là où ils sont avant de se jeter dans la mêlée.

Andréas se sent très vite prit légèrement à part et se tourne avec surprise vers celui qui s’autorise à le séparer de celui avec qui il est lié, un sourire pourtant orne bientôt ses traits quand il reconnait Kim, connaissant depuis les premiers jours de leur rencontre la forte attirance qu’il exerce sur lui et qui au fil du temps est devenue réciproque.

Aussi se laisse-t-il tirer en arrière tandis qu’il voit bien Samuel prendre sa place, ce qui du coup le rassure entièrement sur le fait de laisser « Flo » le temps de satisfaire son envie de câlins d’avec Kim qui déjà presse ses lèvres aux endroits les plus sensibles de son visage et de son cou, l’amenant dans de nouvelles sensations à gémir dans ses bras comme un jeune chiot.

Kim suit des lèvres les veines du cou, la gorge et les lobes d’oreilles, jouant des sons de gorge d’Andréas comme d’un instrument de musique parfaitement raccorder et interpréter de mains de maitre, reconnaissant bien dans son partenaire du moment ce qui depuis des temps immémoriaux ont fait de son patrimoine génétique celui d’une des rares familles ayant eu dans l’histoire le plus de « nourriciers » liés aux membres du conseil.

Andréas est un garçon dédié à l’amour sous toutes ses formes, physiques comme mentales, un aimant à libidos qui heureusement de part son éducation s’est toujours réservé à quelques rares élus de son cœur, l’ambassadeur étant d’ailleurs le premier en date, quelques mois seulement avant sa rencontre d’avec celui qui lui fera ressentir dès le premier regard le puissant lien longtemps compté dans les écrits par ceux de sa famille l’ayant connu.

Les lèvres de Kim titillent maintenant sa poitrine, caresse qui le tétanise au point de se cambrer langoureusement et d’inciter de ce simple fait son partenaire à descendre encore plus bas, là où pointe l’organe fièrement raidi, vibrant et déjà tout luisant, qu’il suçote alors avec le raffinement d’un connaisseur, accentuant à un tel point le râle de plaisir d’Andréas, qu’il en fait se retourner sur eux les autres complices de ce moment fabuleux d’orgasmes multiples et exacerbés que représente cette partie de plaisir qui n’en est encore qu’à ces débuts, mais qui déjà les amènent loin dans les strates émotionnelles.

Kim compte prendre tout son temps pour amener son partenaire à le supplier d’en finir, trop peut-être, car c’est au moment qu’il s’y attend le moins qu’Andréas lui est soufflé des bras par plus impulsif que lui.

Samuel qui suivait du coin de l’œil son manège, alors qu’il s’octroyait une brève pause après son second orgasme, ni tient plus d’entendre la sonorité s’échappant de la gorge d’Andréas et qui lui amène des sensations mêlant, violent désir, frissons et chair de poule.

D’une pulsion soudaine il attire vers lui le jeune garçon, alors que ce dernier était visiblement proche d’implorer son partenaire de le finir, et lui donne cette satisfaction en venant l’enjamber et s’assoir d’un coup d’un seul sur sa raideur palpitante, ayant déjà été lui-même suffisamment lubrifier pour n’en ressentir que du plaisir.

Le regard reconnaissant d’Andréas lui va droit au cœur et manque de l’amener trop rapidement à son goût à la jouissance, il ferme donc les yeux le temps de se reprendre pour sentir la douceur humide autour de son sexe.

Un coup d’œil sur celui qui lui octroie cette privauté le rassure sur son geste envers Kim de lui avoir souffler son partenaire et ce du fait que ce dernier avec toujours la même sensualité c’est contenter de changer de mise en bouche sans paraitre s’en être plus que ça formaliser.

Quelques gestes nerveux ajouter à une prise aux hanches virile, ramène Samuel à sa prise de possession intime, sentant les prémices d’un orgasme qui part d’un coup, amenant un long râle guttural venant d’Andréas se libérant en lui de manière possessive.

Les heures qui suivront les verront revenir plusieurs fois ensemble dans un même état de plaisir et de désir, jusqu’à ce qu’enfin le petit rouquin semble avoir recouvrer suffisamment d’énergie pour que la tension se relâche et que les esprits puissent de nouveaux pensés plus librement.

C’est Kim qui le premier sort de la douche plus que méritée, pour revenir à la console du tableau de bord et suivre l’avancement de la course poursuite entre le vaisseau ruche et le « Kannn ».

Il s’aperçoit alors que des messages vocaux ont été envoyés venant du vaisseau ennemi à leur intention et s’en inquiète donc auprès de l’IA.

- Es-tu capable de traduire ce langage ?
- Oui commandeur !
- Que dit-il ?