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GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Version imprimable

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Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 27-09-2020

Bonjour à tous et aux autres.

Merci pour vos coms les zamis.

Merci mon gros matou, correction effectuée.

Ah ouais, 1971... quand même... apparemment ils recyclent les anciens dessins animés dans les pubs...

Je ne m'inquiète pas trop pour le courroux des dieux aztèques, mon petit renard chéri, Quetzalcoatl étant un pote. Mais c'est vrai que le chocolat blanc n'a de chocolat que le nom. Mais une mousse au trois chocolats... miam...

Je me suis mal exprimé, my bad, ce n'est pas la fin des précis de mythologie utopienne, mais seulement la fin de celui sur Poss et Idon. Je vais quand même essayer de faire les 12 ''olympiens''... voire plus suivant mon inspiration...

ATTENTION scène de sexe brutal. Si vous n'êtes pas adepte de ce genre de chose, vous pouvez sauter (sans mauvais jeu de mot) ce chapitre... même si les suivants ne seront guère plus chastes...


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 27-09-2020

CHAPITRE LXXXV

''Ferreus sexus''



Joachim sourit. Un sourire salace et lubrique. Et Burydan commença à bander. Rien qu'un sourire le mettait dans tous ses états. Surtout parce qu'il savait qu'il allait baiser ce petit mec comme une brute. Pas de tendresse cette fois, de la baise. Et il avait envie de Joachim de la pire des façons.

Son valet enleva sa chemise lentement, dévoilant son joli torse musclé. Il se caressa les pectoraux et le ventre sensuellement. Burydan fut surpris de voir autour de son cou un collier large en cuir.

Joachim enleva ses chaussures et ses chaussettes et commença à dégrafer son pantalon. Il le fit tomber à ses chevilles, révélant sa jolie bite qui commençait à s'ériger par soubresauts. Il la caressa doucement jusqu'à ce qu'elle se dresse. Elle était assez longue et plutôt épaisse. Un joli gland violacé, entièrement décalotté, dans le prolongement de la hampe fit saliver Burydan

Il se leva et s'approcha du minet. Il caressa son torse du bout des doigts, faisant le tour des pectoraux. La respiration de Joachim s'accéléra et il gémit quand Burydan pinça ses tétons. Les abdos tressaillirent sous la caresse et la bite durcit encore un peu plus quand Burydan la prit dans son poing.

Il passa dans le dos de Joachim et, toujours du bout des doigts, il le caressa le long de sa colonne vertébrale jusqu'à la belle chute de reins et caressa les fesses, toutes douces, fermes et musclées.

Joachim gémit de nouveau quand les doigts de Burydan s'insinuèrent dans sa raie et caressèrent son œillet. Burydan remonta le long du dos et présenta son majeur et son index à Joachim. Celui ci les happa et les lécha consciencieusement. Burydan reprit les caresses entre les fesses de son minet, s'appesantissant un peu plus sur son petit trou, faisant lécher ses doigts à Joachim encore et encore.

- A genoux !

Joachim obéit aussitôt. Burydan enleva ses chaussures et ses chaussettes et sa chemise. Il vit les yeux de Joachim s'égarer sur son torse. Il avait l'air d'apprécier. Il enleva son pantalon et le valet braqua ses yeux sur le sous- vêtement, déformé par une phénoménale érection. Burydan s'assit dans le fauteuil :

- Approche... à quatre pattes...

Il n'obéit pas tout de suite mais fouilla dans sa besace. Il mit quelque chose entre ses dents et prit un autre objet dans la main. Toujours à quatre pattes il s'approcha de son mâle.

Prenant ce qu'il avait entre les dents, Burydan vit que c'était une laisse. D'où le collier en cuir. Burydan fit passer le mousqueton dans l'un des anneaux. Joachim lui tendit l'autre objet. Burydan ne comprit pas tout de suite ce que c'était jusqu'à ce que Joachim se tourne en cambrant bien les reins et en écartant ses fesses.

L'objet était noir. Une partie était de forme oblongue avec une garde, l'autre partie était une sorte de flagelle souple. La texture était douce. ''Jouet pour grand garçon en silicone'' se dit Burydan. Et il comprit ce que c'était...

il cracha sur le côté oblong et l'appuya doucement sur le petit trou de Joachim. Le muscle résista un peu mais l'objet finit par entrer en arrachant un petit

- Ooh !

à Joachim. Burydan regarda son petit minet. Une laisse et un jouet en forme de queue de chien. Il n'avait pas menti quand il avait dit qu'il serait sa chienne lubrique.

Il se retourna face à Burydan et s'approcha de lui, à quatre pattes, sa queue gigotant. Il se plaça entre ses cuisses et attendit qu'on lui dise quoi faire.

Burydan le saisit par les cheveux et attira sa tête vers son entrejambe :

- Allez, bouffe salope !

Joachim ne se le fit pas répéter, il commença a frotter son visage contre la bite dure qu'il sentait à travers la fine étoffe, puis entreprit de la mordiller et de la lécher encore et encore...

Burydan poussait des soupirs rauques en regardant sa petite chienne. Il le repoussa enfin. Joachim avait tellement lécher le sous vêtement qu'il était devenu presque transparent.

Burydan se leva et fit tomber ce dernier morceau de tissu. Sa bite jaillit, dure, dressée et décalottée. Son gland joufflu s'épanouissait dans toutes ses dimensions plantureuses. Il saisit sa bite à la base et la fit rebondir sur le visage de Joachim.

- Elle te plaît ma bite ?

La valet hocha la tête.

- Dis le, roulure !
- Oh oui, elle me plaît monsieur...

''Putain cette façon qu'il a de dire monsieur...''

- Lèche moi les couilles, traînée !

Joachim commença à lécher les testicules de Burydan d'une langue baveuse.

- Oui, vas-y, lèche les bien. Tu sens comme elles sont bien grosses et bien pleines. Pleines de tout le foutre que tu vas te prendre dans ton petit cul... ou sur ta petite gueule... Allez, gobe les catin !

Joachim avala les couilles de Burydan, l'une après l'autre. Son mâle, après un petit moment, le repoussa de nouveau. Il regarda ses couilles baveuses et ça l'excita encore plus.

Il prit la laisse et amena sa chienne vers le lit.

- Sur le pieu à quatre pattes !

Joachim monta sur le lit, faisant face à son mâle.

- Allez, suce ma grosse bite !

Joachim se pencha et avala la queue de Burydan

- Oh putain !

Il était doué. ''il a déjà dû en bouffer des bites...'' se dit-il.

Joachim s'appliquait, s'appropriant d'abord le gland replet en enroulant sa langue autour. Puis il commença à avaler toute la longueur de cette belle queue. Il la prit, jusqu'à la garde, et allait remonter mais Burydan le maintint par la nuque, restant le plus longtemps possible au fond de sa gorge. Joachim commença à tousser et à suffoquer. Burydan le relâcha et Joachim ressortit la bite toute dégoulinante de salive de sa bouche pour prendre une goulée d'air. Burydan regardait sa queue et le filet de salive qui la reliait encore aux lèvres écumeuse de Joachim.

Il ouvrit de nouveau la bouche et recommença à sucer.

- Ouais, vas-y, suce la bien... T'aimes ça, hein ?... T'aimes sucer des  bites... Prends la bien à fond... je veux sentir mon gland au fond de ta gorge...

Joachim prenait Burydan en gorge profonde, et celui-ci lui maintenait la tête jusqu'à ce qu'il commence à s'étouffer.

Il lui retira enfin sa queue dégoulinante.

- Allonge toi sur le dos !

Burydan le tira par les aisselles vers le bord du lit et lui fit pencher la tête en arrière.

- Ouvre la bouche et sors ta langue !

Joachim obéit. Burydan laissa tomber de gros paquets de salive sur sa langue et enfonça sa bite et commença à baiser la bouche de son minet, l'étouffant à moitié à chaque aller retour.

Il regardait le corps de Joachim, ses muscles bien dessinés, et sa queue dure et raide. Alors qu'il continuait à se faire baiser la bouche, le valet attrapa sa bite et entreprit de se masturber. Burydan lui mit une tape sur la main :

- Touche pas à ça, salope, c'est à moi !

Burydan retira enfin sa queue de la bouche du valet.

- Sur le ventre roulure! Tourne toi, montre moi ton cul.

Burydan enleva le jouet en forme de queue de chien et contempla le petit trou, tout ouvert.

- Tu frétilles comme une chienne en chaleur... t'as envie de te faire bouffer la chatte, hein ?
- Oh oui monsieur...

Burydan sourit, s'agenouilla au pied du lit et écarta les deux globes charnus de ses mains. Il cracha plusieurs fois sur l’œillet et se jeta sur lui, le lapant comme un malade pendant un petit moment. Il se releva.

- Je vais te baiser, hein, tu sais que je vais te baiser...
- Oh oui, baisez moi monsieur...
- Tu la veux, hein, tu la veux ma grosse queue...
- Oh oui monsieur...
- Tu veux que je te la mette, au fond de ta chatte ?
- Oh oui... prenez moi monsieur, prenez moi comme une bête...

Burydan cracha dans sa main, lubrifia sa bite, et la fit rebondir sur les fesses de Joachim pour lui montrer à quel point elle était dure.

- Je vais de défoncer sale petite pute !

Il appuya son gland contre l'ouverture et poussa. Il s'enfonça dans son petit valet d'une seule traite sans coup férir. Les trois quarts de sa queue s'enfoncèrent lentement dans l'antre serré, doux et brûlant, et il lui mit le dernier quart d'un petit coup de reins, faisant claquer son bas ventre contre le cul bien rebondi.

- Oh !

C'est tout ce que dit Joachim.

Burydan retira sa queue entièrement, et la lui remit, entièrement. Il fit ce petit jeu plusieurs fois, adorant déflorer son minet.

Il s'enfonça en Joachim jusqu'à la garde et commença à le limer. Le valet se mit à gémir.

- T'aimes ça, hein, t'aime te faire péter la chatte...
- Oh oui... oui...
- Dis le, chienne, dis-le que tu aimes ça !
- Oh oui... monsieur... j'aime... me... faire... baiser...
- A quatre pattes sur le lit petite pute !

Il était à peine en position que Burydan le pénétrait d'un grand coup de bite. Joachim poussa un cri. Burydan attrapa la laisse et, le tenant ainsi, se mit à le pilonner comme un forcené.

Il poussa Joachim en avant, se mit à califourchon sur lui, la queue enfoncée profondément au fond de son cul.

- Tu voulais de la queue ce soir, hein, tu voulais de la queue...
- Oh oui... oui !
- Tiens, prends la ma queue salope !

Burydan le martela furieusement. Et Joachim cria. De plaisir ? De douleur ? Burydan na savait pas et s'en foutait. Il ne réfléchissait plus. Il baisait.

Burydan planta un genoux dans la matelas et se contorsionna pour mettre son autre pied sur la tête de Joachim, lui enfonçant le visage dans l'oreiller.

- Tu la sens là, tu la sens ma grosse bite. Tu sens comme elle te nique roulure...
- Oh oui... aah... monsieur... aah.. j'aime... aah.. la... sentir... aah.. me... remplir... aah.. j'aime... la... sentir... aah.. me... ramoner... aah...

Burydan le pilonna comme une brute et sentit le plaisir arriver. Il retira sa queue du cul de Joachim.

- Tourne toi et viens me sucer, catin !

Joachim se retourna et se jeta sur la bite de Burydan comme un goinfre.

- Oui, vas-y, suce la bien. T'aimes ça, hein, t'aimes sentir le goût de ta chatte sur ma queue... petite chienne...

Burydan le tira par les cheveux pour lui retirer sa bite.

- Ouvre la bouche sale petite pute !

Joachim ouvrit la bouche et tira la langue. Burydan cracha dessus et le ramena vers sa queue, encore et encore... Puis il le poussa sur le lit.

- Écarte les cuisses, salope !

Burydan le pénétra de nouveau et, le tenant par les hanches, l'empala sur sa queue.

- T'aimes ça, hein, t'aimes te faire baiser comme la dernière des traînées !
- Oh oui... aah... monsieur … aah... j'adore... aah... me... faire... aah... mettre... comme... aah... une... petite... aah... pute... aah...
- C'est tout ce que t'es, une petite pute, une petite chienne, une catin, une traînée, une putain cramante, une roulure...
- Oh oui... aah... monsieur... défoncez-moi... aah... comme... une... chienne... aah... c'est... tout... ce... que... aah... je... mérite... aah... je... suis... votre... aah... vide... couilles... aah... je... ne... suis... aah... bon... qu'à... ça... aah...

Burydan le démonta, le déglingua, lui martela et lui torpilla le cul comme un dingue. Ils étaient tous les deux ruisselants de sueur et la bite de Joachim était tellement gonflée qu'elle semblait sur le point d'exploser, crachant des perles translucides quasiment en continu.

Burydan se saisit de cette colonne de chair et commença à branler Joachim frénétiquement.

- Aaaahhhh... oh oui... aaaaahhhh... oui, monsieur.... aaaaahhhh... je vais.... aaaaaahhhh... je vais jouir... aaahhh...
- Vas-y, jouis, salope, jouis, je veux voir ta bite exploser !
- Aaaaaaahhhhh... aaaaaaaaahhhhhhhh... aaaaaaaaahhhhhhhhhh !!!

La bite de Joachim explosa dans le poing de Burydan. Il envoya une quantité impressionnante de foutre, un premier jet puissant s'écrasant sur son visage, plusieurs autres striant son torse et son ventre, le reste bouillonnant sur le poing de son mâle.

Burydan se retira du cul de Joachim, crapahuta pour se placer au-dessus de son visage et se branla frénétiquement de sa main encore pleine du foutre de son minet.

- Ouvre la bouche, salope... ouvre la bouche et tire la langue...

Joachim obéit et Burydan jouit intensément. Plusieurs jets de foutre chaud strièrent le visage en sueur de son minet et le reste s'écrasa sur sa langue et  gicla au fond de sa gorge. Joachim avala tout pendant que Burydan continuait à se branler, pour prolonger son orgasme au maximum.

De sa main il étala son sperme sur le visage de son valet et lui présenta sa bite.

- Nettoie chienne !

D'une langue agile Joachim nettoya la queue de son mâle et Burydan s'affala à côté de lui pour reprendre son souffle.




Re : Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 27-09-2020

OK, je suis une chochotte, c’est définitif ! Au CSD de Köln, j’avais grimacé devant le mec en tenue latex tenu en laisse, puis ici j’ai un peu calé aux injures, puis sérieux, sucer une bite non-protégée qui sort du rectum le mieux rincé, bof… N’empêche que j’ai bandé rien qu’à lire, sans aucune autre stimulation sensorielle, du coup, je devrais p-ê réévaluer mes prétendus principes et limites…  O.O

(27-09-2020, 04:21 PM)Moloch link a écrit :Burydan se contorsionna pour mettre son autre pied sur la tête de Joachim, lui enfonçant le visage dans l'oreiller.
Dans une de leurs vidéos, Zilv Gudel fait ça à Rourke (srmt plein d’autres le font aussi, ok) et c’est étrangement excitant. Bizarre… (ou pas ¯\_(ツ)_/¯ )


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - AL gayman - 28-09-2020

Là, c'est de la baise mais de la belle baise. Même si je suis un partisan de l'avant, du pendant et de l'après, le tout avec beaucoup de sensualité et de caresses, je dois avouer que ce chapitre ne m'a pas laissé indifférent.
Pas de violence mais de la baise pure et dure avec les mots qui vont avec. Burydan a pris son pieds et vu l'excitation de sa chienne d'une nuit, chacun semble avoir trouvé son plaisir.

Voyons la nuit si ça sera plus trash ou dans le même style (ce dernier restant dans le tolérable avec cette petite pointe de maitre/esclave tout à fait raisonnable)

Bisous
ALain


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 30-09-2020

Bonjour à tous et aux autres.

Merci pour vos coms les zamis.

Tu as tout à fait raison, mon renardeau chéri... tu es une chochotte  ;D et je n'avais pas vu cette vidéo de Zilv avant que tu ne m'en parles. Mais je doute qu'il soit le seul à le faire. Et je cale définitivement sur son corps... je sais, je sais, toi tu préfères Rourke, un petit blondinet épais comme un cerceau... trahit sua quemque voluptas...

Ravi que cette scène ne vous ait pas trop choqué, j'avais un peu peur des réactions...

Tout de suite... la suite...






Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 30-09-2020

CHAPITRE LXXXVI

''Penitet conscientiam''

La respiration heurtée et les yeux perdus au plafond, Burydan reprenait lentement ses esprits. Son cerveau se reconnecta et sa conscience, malheureusement, se réveilla.

Avec tous les garçons qu'il avait payé et couché dans son lit, il s'était toujours montré brusque, brutal, violent même, mais jamais, ô grand jamais, il ne s'était oublié dans un mec à ce point.

Jamais il n'avait pensé prendre du plaisir à regarder un mec le sucer avec une fausse queue de chien enfoncée dans son cul qui gigotait. Jamais il n'avait pensé prendre du plaisir à torpiller comme une brute le cul d'un mec en le tenant en laisse et en le traitant de tous les noms.

Et pourtant, il avait pris du plaisir. Et Joachim aussi. Du moins s'il en croyait le geyser de foutre qui avait giclé de sa queue. Et Burydan était paumé.

Paumé, parce qu'il se demandait quelle était sa vraie nature. Avec Joachim il avait été un véritable bourrin, brutal et bestial, mais avec Rhonin, qu'il avait pourtant payé lui aussi, et pas qu'un peu, il avait été doux et tendre.

Alors, avec lequel des deux avait-il joué un jeu ? Avec Rhonin, prenant le rôle du mec attentif et prévenant, alors qu'il était en son for un gros bourrin, ou avec Joachim, prenant le rôle du mâle dominateur et animal, alors qu'en son for il était un tendre ?

Il se retourna vers son petit valet. Joachim était allongé, les jambes écartées, le corps à l'abandon, son joli ventre et ses beaux pecs couverts de son sperme et sa belle petite gueule couverte du foutre de Burydan. Il avait les yeux fermés et un petit sourire se dessinait sur ses lèvres.

Burydan se leva et se dirigea vers la salle d'eau. Il humidifia un linge et se débarbouilla. Il revint vers le lit et entreprit de débarbouiller Joachim. Celui-ci ouvrit les yeux et sourit.

- Je suis... désolé... dit Burydan.
- De... de quoi, monsieur ?
- De t'avoir baisé comme... comme... enfin comme ça, quoi...
- Oh, vous n'avez pas à être désolé, monsieur. J'aime me faire baiser de la sorte. Je pensais avoir assez crié pour que vous le sachiez. Et j'ai jouit comme un perdu alors...
- Tu as vraiment aimé ?
- Oh oui monsieur... j'aime quand on me traite comme la dernière des traînées... j'aime quand c'est doux et tendre aussi, c'est vrai... mais une bonne baise animale et bestiale, ça me plaît bien aussi... Et je dois avouer que, de tous mes amants, monsieur a été le plus... fougueux...
- J'ai dû te faire mal, non ?
- Si... mais la douleur fait partie du plaisir. Et n'est rien, ou pas grand chose, en comparaison de l'orgasme phénoménal que monsieur m'a donné. Cela faisait longtemps que je n'avais pas jouit aussi intensément.

Burydan était perplexe. Mais Joachim souriait et était beau... Il se pencha lentement vers lui.

- Tu... tu embrasses ?
- Oh oui monsieur... j'aime embrasser... et j'aime être embrassé...

Burydan sourit et écrasa ses lèvres sur celles de Joachim. Les langues se cherchèrent, se trouvèrent, se caressèrent et s'emmêlèrent.

Burydan se recoucha entre les cuisses de son petit mec et sentit sa bite reprendre de la vigueur. Et il se mit à bander méchamment en sentant la bite de Joachim dure et gonflée.

- J'ai envie de toi, dit-il d'une voix rauque.
- Oh, moi aussi j'ai envie, monsieur. Voulez-vous que je remette ma queue de chien et ma laisse ?
- On va changer les règles du jeu, d'accord ? Je ne vais pas te baiser, mais je vais te faire l'amour... tout doucement...
- Oh oui monsieur...

Burydan et Joachim s'enlacèrent. Leurs corps ondulèrent et se frottèrent. Joachim gémit en sentant la langue de Burydan explorer chaque courbe de son corps, de la racine de ses cheveux à la plante de ses pieds, insistant un peu plus sur ces derniers vu que son petit valet avait l'air d'adorer se les faire léchouiller.

Après avoir léché un long moment le petit œillet de son minet, et l'avoir ouvert de la pointe de sa langue, Burydan positionna son gland gonflé et pénétra Joachim d'un lent mouvement ample, jusqu'à la garde. Et il lui fit l'amour. Lentement, doucement. Aux coups de reins furieux succédèrent des déhanchements lascifs, et aux insultes salaces des petit mots tendres susurrés au creux de l'oreille.

Ils firent l'amour un long moment. A chaque fois que Burydan sentait qu'il allait jouir, ou que Joachim allait jouir, il se retirait et ils changeaient de position.

Joachim était assis sur Burydan, les mains en appui sur ses énormes pectoraux et s'empalait sur la grosse bite de son étalon. Lui le caressait sensuellement. Les cuisses, les hanches, les flancs, les bras. Il saisit la belle queue de son valet qui claquait contre ses abdos noueux et commença à le masturber. Les gémissements de Joachim s'intensifièrent et, dans un cri d’agonie, sa bite explosa, couvrant la poitrine de son beau mâle de plusieurs jets de sperme chaud.

Burydan l’attira à lui, le serra contre son corps de ses bras musclés et lui donna trois puissants coups de reins. Et il jouit à son tour, dans un grand cri rauque.

Ils restèrent ainsi un long moment, leurs corps collés l'un à l'autre par leur sueur et le sperme de Joachim. La bite de Burydan sortit d'elle même de son petit valet, lui arrachant un gémissement de déception.

Ils se câlinèrent et s'embrassèrent langoureusement. Petit débarbouillage et Joachim vint se pelotonner contre son bel étalon. Il s'endormit comme une masse, repu de caresses et de câlins. Burydan raffermit sa prise sur son beau petit corps et s'endormit à son tour.

Il se réveilla un peu plus tard. Joachim était toujours dans ses bras. Il regarda la montre horloge. Il était 4h45. Il savait que Joachim devrait bientôt se lever et partir au travail. Il dégagea quelques mèches brunes de son front. Son minet battit des paupière et planta ses yeux dans ceux de Burydan.

- Bonjour monsieur.
- Salut...
- Quelle heure est-il ?
- Cinq heures moins le quart...
- Oh, il va bientôt falloir que je me sauve...
- Tu as bien encore quelques minutes, non ?
- Oh... sans doute... pour faire quoi ? demanda le valet en souriant.

Burydan saisit une de ses mains et la posa sur son érection matinale.

- J'ai envie de la sentir dans ta bouche chaude et humide...

Joachim sourit, se pencha vers la queue dure et commença à la sucer avec application. Burydan se laissa aller au plaisir que cette bouche moite déclenchait en lui, en fourrageant ses doigts dans les cheveux de son minet. Mais, ne résistant pas à l'appel de la chair, il dit :

- Donne moi la tienne, j'ai envie de ta bite dans ma bouche...

Joachim sourit et se mit à quatre pattes au dessus de son beau mâle. Ils se sucèrent mutuellement avec gourmandise.

- Je vais jouir, je vais jouir, dit Burydan

Joachim s'accrocha à ses cuisses musclées et avala le sperme chaud de son étalon.

Burydan prit à peine le temps de reprendre son souffle et suça Joachim comme un dingue.

- Je vais jouir, je vais jouir... dit le valet.

Il essaya de retirer sa queue à Burydan, mais celui-ci  s'agrippa aux jolies petites fesses musclées et Joachim inonda sa bouche à plusieurs reprises en couinant.

Souffle retrouvé, battements de cœur revenus à la normale, ils s'enlacèrent de nouveau, se caressèrent et s'embrassèrent à pleine bouche, mélangeant leurs langues et le goût de leur foutre.

Joachim se leva et s'habilla. Il se pencha vers Burydan et lui donna un petit poutoune tout tendre.

- Monsieur, je dois avouer que vous êtes très beau, extrêmement bien fait et bien membré. Et que vous êtes un formidable amant, autant dans la fougue que dans la tendresse. Si vous voulez que je devienne à nouveau votre ''petite chienne lubrique'' ou votre ''petit chéri'', pour vous citer, ce sera avec le plus grand plaisir...
- Pourquoi pas, petit brun lubrique, pourquoi pas...

Joachim sourit et partit. Burydan mit ses mains derrière sa tête. ''Vais-je rebaiser avec ce mec ? Peut-être, il est plutôt doué... mais version chienne lubrique ou petit chéri ? Bah, on verra sur le moment... à moins que... oui, tiens, pourquoi pas... ça pourrait être excitant...''

Il sourit et se rendormit.




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - AL gayman - 30-09-2020

Les deux faces de Burydan, très beau chapitre qui montre qu'il peut être un amant d'une tendresse inouie comme un bourrin ne pensant qu'à son plaisir.

Belle démonstration de ce que nous sommes tous quelque part………………

Gros Bisous

Alain


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - bech - 30-09-2020

Je me demandais si Burydan réservait sa tendresse aux petits blonds (voire aux blonds aux yeux bleus). Même si Joachim l'a incité dans le rôle de mâle dominateur en proposant d'être sa chienne lubrique, Burydan y est allé très fort. Mais du coup, il s'est posé des questions sur son attitude.

En fait, si Joachim dit apprécier son rôle de soumis, il aime aussi la tendresse en ensuite Burydan lui en a donné.


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 02-10-2020

Bonjour à tous et aux autres.

Merci pour vos coms les zamis.

Eh oui, Burydan peut être dur et bestial, mais aussi tendre et doux. Comme nous le sommes tous. Enfin, tous... moi en tout cas...

Tout de suite la suite et un petit précis de mythologie pour passer le saïpong.

Bonne lecture.




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 02-10-2020

CHAPITRE LXXXVIII

''Ad augusta per angusta''


Burydan se réveilla quelques heures plus tard, d'un sommeil peuplé de rêves tout sauf innocents. Il avait rêvé, non pas de son valet, mais de Rhonin. Son petit esclave tout mignon. Il ne savait pas pourquoi il l'obsédait à ce point. Mais il ne pouvait pas s'empêcher de penser à lui.

Il avait revécu leur partie de jambes en l'air. Il avait revu les grands yeux bleus hallucinés, le petit corps couvert d'une fine pellicule de sueur, les lèvres entrouvertes d'où s'échappaient des soupirs, des gémissements, des couinements et des petits cris, entrecoupés de ses ''oh oui maître...'', il revoyait la jolie bite qui tressautait à chacun de ses coups de reins et de laquelle sourdaient de petites perles translucides à intervalles de plus en plus rapprochés, il sentait encore la douceur de ses cuisses enroulées autour de ses hanches, il sentait encore la chaleur et l'étroitesse de son petit cul si accueillant, et il sentait encore l'odeur de sa peau...

Burydan, en repensant à tout ça, s'était mis à se caresser lentement. D'une main il se caressait les pectoraux, se rappelant comment Rhonin les avait pelotés comme un dingue, et de l'autre il avait saisit sa bite dure, faisant des mouvements de va et vient amples, de plus en plus rapides. Il se rappela le petit râle d’agonie que son petit esclave avait poussé quand il avait jouit et sa bite explosa dans son poing.

Après avoir repris son souffle il se leva et alla jusqu'à la salle d'eau. Petite toilette sommaire et il descendit. Il prit un copieux petit déjeuner, servit par un Joachim qui le regardait avec des yeux brillants et un petit sourire aux lèvres.

Burydan alla jusqu'aux bains publics et se lava avec application. Il se fit rabattre le poil, masser, et revint à l'auberge. Il fouilla dans son sac pour retrouver la liste des contacts d'Oli'.

- Dis moi Léontine, dit-il revenu dans la grande salle, sais-tu où se trouve la Rue des Harpies ?
- Mmm, il me semble que c'est dans la quartier vert, au Nord-Est, mais je ne peux vous dire où précisément...
- Merci, je demanderai sur place...

Il chemina jusqu'au au grand axe qui allait du Nord au Sud, tellement large que quatre chariots, deux dans un sens et deux dans l'autre, pouvait s'y croiser. Malgré la largeur des trottoirs, il y avait une grande presse, la majeure partie des boutiques et des échoppes se trouvant de part et d'autre de cette route.

Il remonta vers le Nord et arriva au quartier vert. C'était le quartier le plus huppé de Ween'Doz, avec, en son centre, le palais royal.

Il héla un drôlissou :

- Dis-moi petit, sais-tu où se trouve la Rue des Harpies ?
- Oh oui m'sieur, continuer dans cette rue et prenez la... euh, deuxième à votre dextre... et vous tomberez dessus...
- Merci gamin, dit Burydan en lui lançant un capokei que le petit attrapa dextrement au vol.
- Oh, la grand merci à vous mon bon seigneur...

Burydan sourit et se dirigea vers la Rue des Harpies. Il s’arrêta au niveau du numéro 33. Il aurait dû prendre Arion, car la maison, belle et cossue, possédait une écurie attenante.

Il remonta l'allée d'un petit jardin, égayé ça et là par des bosquets d'arbustes et des parterres de fleurs multicolores, il monta les trois marches du perron, prit le heurtoir, un anneau dans un gueule d'un lion, et frappa trois coups secs.

La porte s'ouvrit sur une jeune fille habillée en soubrette :

- Bonjour monsieur.
- Bonjour. Est-ce bien la demeure de Lothar Anduin ?
- Oui monsieur.
- Très bien dit à ton maître que Burydan de Malkchour voudrait le voir.
- Si monsieur veut bien se donner la peine...

Burydan se donna la peine et se retrouva dans la belle entrée de la demeure, des bibelots et des tableaux aux murs, des tapis confortables et de prix au sol, et des meubles de très belle facture. Apparemment l'ami d'Oli' n'était pas dans le besoin.

- Je vais quérir mon maître, dit la soubrette.

Une minute plus tard, le-dit maître apparu. Il était grand, massif mais sans bedondaine, des cheveux noirs grisonnants aux tempes, une belle moustache bien taillée, des yeux bruns qui fixaient Burydan.

- Je suis Lothar Anduin. Ai-je l'honneur de vous connaître, monsieur ?
- Nullement. Mais nous avons un ami commun.
- Ah... et quel est cet ami ?
- Olive. Olive Anders.

Le visage du maître de maison s'éclaira soudain, et un grand sourire barra sa face.

- Olive Anders, ce vieux brigand ! Soyez le très bienvenu, les amis d'Oli' sont mes amis, monsieur... monsieur ?
- Burydan. Burydan de Malkchour.
- Voilà, monsieur de Malkchour. Suivez moi au salon, voulez vous...

Burydan et son hôte arrivèrent au salon. Lothar lui désigna un fauteuil que Burydan trouva très confortable.

- Ninon, demande au majordome de nous servir l'une de mes meilleures bouteilles de picrate et préviens madame que nous avons un invité.
- Oui maître, dit la soubrette en faisant une petite révérence.
- Alors, dit Lothar, comment va ce vieux bandit d'Oli'' ?
- On ne peut mieux. Du moins il se portait très bien quand je suis départi de Malienda.

Une jeune femme entra. Elle était très belle, les cheveux blonds ondulés qui tombaient en cascade sur ses épaules, vêtue avec goût, un visage ovale et une bouche cerise.

- Larissa, ma mie, je vous présente monsieur Burydan de Malkchour, un ami d'Olive Anders...
- Bonjour monsieur, dit Larissa d'une voix douce en tendant sa main à Burydan.

Burydan, se rappelant les cours de bienséance de Gershaw, se pencha et effleura des lèvres la main douce et parfumée.

- Comment va note ami Oli' ?
- Comme je le disais à votre époux il va très bien.
- Et sa femme, Esméralda ?
- Très bien également.
- Tabuste-t-elle toujours autant son mari ?
- Plus que jamais. Mais vous savez que Oli' n'aime rien tant que d'être gentiment tancé par sa femme.

Ils parlèrent encore un peu de leur ami, de Malienda, du voyage en bateau et Lothar demanda

- Mais dites moi, monsieur de Malkchour, êtes vous à Mik'Rosoft en vacances ou pour affaire ?
- Un peu les deux, et appelez moi Burydan le vous en prie.
- Dans ce cas, appelez moi Lothar...
- Et bien, Lothar, j'ai exercé la profession de chasseur de prime pour le Duc de Brittania...
- Chasseur de prime, dit Larissa, comme c'est pittoresque...
- Mais, continua Burydan en faisant un petit sourire à Larissa, je suis également un assez bon épéiste. Et, comme l'a fait mon maître en son temps, j’ai décidé de me mesurer à tous les meilleurs épéistes de Genesia. Raison pour laquelle je suis à Ween'Doz.
- Vous voudriez vous mesurer au maître d'armes du roi ? demanda Lothar.
- Oui.
- On dit que c'est le meilleur épéiste de tout Siméria...
- Justement. Et c'est pour ça que je suis ici. Oli' m'a laissé entendre que vous aviez vos entrées au palais...
- En effet, dit Lothar avec une once de fierté, je suis l'un des fournisseurs de son Altesse la reine. Et je sais que le roi est très friand des combats d'épées... des combats tout court, même... tirant lui-même fort bien. Je pourrais en toucher un mot à l'intendant...
- Vous pourriez lui remettre ceci, dit Burydan en tendant la petite missive du Duc.

Lothar prit le poulet.

- Puis-je le lire ?
- Certes.

Lothar lu les quelques lignes, hocha la tête et dit :

- J'ai justement une livraison de produits de pimpelochement à faire demain au palais. Je le remettrai à l'intendant et advienne que pourra.
- Merci infiniment Lothar.
- Où peut-on vous trouver ?
- A l'auberge du ''Chat Potté''.
- Très bien.
- Mais en tout cas, dit Larissa, vous déjeunez céans et nous raconterez quelques unes de vos aventures de chasseur de prime...
- Tout le plaisir sera pour moi, madame.

Burydan déjeuna donc avec Lothar, Larissa et leurs deux enfants. Il leur raconta quelques unes de ses ''aventures'', évitant tout de même les plus sanglantes.

Il retourna à son auberge et, dans sa chambre, tira le cordon à côté de son lit. Quelques minutes plus tard on frappa à sa porte.

- Entrez !

Joachim entra.

- Monsieur a sonné.
- Oui mon mignon. Je voudrais profiter de tes services ce soir.

L’œil marron de Joachim brilla.

- J'en serais ravi, monsieur...
- Mais je voudrais... plus...
- Plus, monsieur ?
- Oui... quel est le plus musclé de tes collègues ?
- Alix, monsieur...
- Celui aux cheveux cuivre ?
- Oui monsieur, il est très musclé avec un corps très bien dessiné...
- Dans ce cas je vous veux tous les deux cette nuit...
- Ensemble ?
- Oui.

Burydan sortit 40 capokeis de son escarcelle et les donna à Joachim.

- Très bien, monsieur, nous serons tous les deux à vous pour toute la nuit...
- Parfait...




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 02-10-2020

MYTHOLOGIE UTOPIENNE 13

Petit précis de mythologie utopienne. Treizième partie.



PHÉBUS (1/2)



Fils de Hodin et de la nymphe Cara. Frère jumeau de Diana. Dieu des arts, de la divination et protecteur des jeunes garçons.

Zia, ulcérée que son divin époux ait de nouveau engrossé une autre, maudit la nymphe. Elle ne pourra, dit-elle, enfanter sur aucune terre ferme. Cara se décida à demander l'avis du plus respecté oracle de Genesia, celui de Delphes.

Malheureusement, elle trouva la grotte vide. Enfin, pas tout à fait vide, un énorme serpent y était lové et somnolait.

- Euh, salut. Tu es qui toi ?
- Mon nom est Python, dit le serpent.
- Et où est l'oracle ?
- Oh, elle était bonne. Les prêtres aussi. Et les gens qui venaient ici aussi. Et d'ailleurs, tu es très appétissante toi aussi. Et j'ai un petit creux...

Cara prit se jambes à son cou et réussit in-extremis à semer le serpent. Elle embarqua sur un bateau. A chaque fois qu'elle demandait la permission d’accoster pour enfanter, elle avait toujours la même réponse :

- Va t'en, nous ne voulons pas nous attirer la colère de Zia !

Elle eut une idée.

- Capitaine, en route pour Délos...
- Mais... c'est une île flottante...
- Et alors ?!

Le capitaine soupira et le bateau chercha Délos. La trouvant enfin, Cara demanda la permission d'accoster.

- Cela ne se peut, lui répondit l'esprit de l'île, Zia a interdit à tout le monde de t’accueillir...
- Ça ne te concerne pas toi, tu flottes au gré des courants. Et je te promets que l'un de mes enfants te fixera à jamais au fond de l'océan.

Délos réfléchit. Il en avait assez de flotter et ses dryades souffraient du mal de mer...

- D'accord, tu peux accoster.

Cara poussa un soupir de soulagement et débarqua. A peine avait-elle posé le pied que les premières contractions se firent ressentir.

Toutes les déesses, mis à part Zia, évidemment, vinrent aider la parturiente.

- C'est une fille, dit Démétria.
- Attendez, dit Métis, il y en a un autre !
- C'est un garçon, dit Angelina.
- Éteignez la lumière, dit Frigga, ça les attire...

Mais il n'y en avait que deux. Et le deuxième, le garçon, était d'une beauté peu commune, même pour un bébé (qui sont tous mignons, et gna gna gna, et gna gna gna). Il avait des cheveux blonds, des yeux bleus, un visage parfait et gazouillait. Mais pas très longtemps. Après un biberon d'ambroisie et un rototo, le nouveau né avait déjà le physique d'un enfant de cinq ans.

Cara fut étonnée, et on le serait à moins, mais pragmatique. Ça lui éviterait les biberons toutes les quatre heures, les couches à changer et les pleurs à cause des dents et toutes les joies des jeunes parents, qui donnent envie aux pères de jeter leur progéniture par la fenêtre et qui font dire aux mères ''plus jamais je ne ferai l'amour avec toi... tout ça c'est de ta faute, je te déteste !!!''.

- Salut, ça farte ? Je suis Phébus. Quelqu'un aurait un arc et des flèches ? Et un instrument de musique... la lyre a déjà été inventée ou pas ?

Bon, soyons clair, avec tout le respect que j'ai pour lui, Phébus n'est pas doué. Un peu comme un ministre de la culture, il protège les artistes mais n'en est pas forcément un.

Les déesses remontèrent sur l'Olympe et demandèrent à Kagutsuchi de lui fabriquer un arc. Il le fit en astrium avec un carquois remplit de flèches magiques.

Quand les déesses revinrent, Phébus était déjà adulte.

Il fixa Délos au fond de l'océan et décida de venger sa mère. Certes, il ne pouvait pas grand chose contre Zia, mais quand il entendit parlé du serpent il dit :

- Bouge pas mamounette, je reviens.

Il vola jusqu'à Delphes (ouais, il peut faire ça) et cria :

- Hé ver de terre !
- Qui tu es, minus ? demanda le serpent.
- Phébus, dieu des arts, des archers et de la divination...
- Et tu veux quoi ?
- Te chanter une chanson...
- Oh, plutôt crever
- Comme tu voudras...

Phébus lui décocha une flèche entre les deux yeux. Il le jeta dans une crevasse et le condamna à pourrir pour l'éternité.

Phébus devint le protecteur de l'oracle de Delphes. La devineresse prit le nom de pythie en souvenir du serpent et se plaça sur un trépied pile au-dessus de la crevasse, s'enivrant des effluves de la chair en décomposition de Python. A côté, l'amiante, c'est de la gnognotte.

Phébus était beau comme... eh bien un dieu. Blond aux yeux bleus, un corps musclé, un sourire ravageur et un bronzage au poil. Il faut dire que, de temps à autre, il tirait le char de son grand-père Shagma, et pour le bronzage conduire le char du dieu Soleil, ça aide.



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Sohaibe - 02-10-2020

J'aime pas les chapitre avec les mythologie j'aime que les chapitre avec du sexe


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 02-10-2020

Oooh ! Tu t’es fait plaiz’, et à moi aussi, en passant  Smile  Pas de raison de te (et de m’en) priver, tu es aussi à l’aise avec le sayxe tendre qu’avec les relations plus… musclées, disons  Wink
Chapitre introspection, également, pour Burydan, qui lui fait réaliser qu’on peut adapter la ‘technique’ à son amant du moment sans hypothéquer son propre plaisir, et qu’on le trouve en partie dans celui de l’autre  ¯\_(ツ)_/¯  Finalement, on est p-ê tous un mélange des deux, mais pas qu’au niveau sexuel, ça va plus loin, dans toutes les situations, parfois on est actif (dans le sens acteur de sa vie), parfois on est passif, et on subit…
    - Tu... tu embrasses ?
C’est assez nouveau aussi, ça… Mais le fait de payer pour le service n’empêche pas le minimum de considération, certains (comme Arad) vendent leur corps en étant hétéros, par nécessité, mais ont leurs limites qui, paradoxalement, ou pas en fait, n’incluent pas un acte différemment intime... Après, ce n’est clairement pas le cas de Joachim, du coup, la question de Burydan est un geste gratuit  Smile
Ni Rhonin ni Joachim n’ont fait tinter la clochette qui lui annonçait son kohaï, mais Burydan est encore jeune, et justement pour cette raison, pourquoi n’envisage-t-il pas de s’adjoindre les services d’un… écuyer ? Dont la description de fonction serait plus longue mais ne regarderait personne, bien sûr… :o
En attendant, son appétit grandit, deux jouvenceaux pour la nuit… Tu ferais presque naître des fantasmes nouveaux en moi  (¬‿¬)

Hmmm… Quelle est l’excuse de Phébus pour oublier les jeunes garçons de Britannia, dont le sort après les rafles est peu enviable… :o 
Ce chapitre mythologie était encore une fois amusant, cultivé, et saupoudré d’ironie, j’ai adoré, merci Wink

Joachim et Alix, donc... Je connais un Alix, aussi beau qu'indécrottablement hétéro, avec un peu d'imagination, je pourrai faire un léger transfert, merci pour ça aussi Wink



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - AL gayman - 03-10-2020

La classe l'ami d'Oli, en plus entrée à la cour du coup Burydan va pouvoir botter le cul de l'épéiste du roi, ca le maintiendra en forme sauf si il s'épuise avec des nuits de folies avec les deux garçons lol.

Comme d'hab, plié en deux et voir plus si affinité avec la première partie de Phébus. (j'adore quand tu te lâches dans la mythologie Utopienne et tu le sais vu qu'à chaque fois je te dis que je me régale)

Suites attendues avec joies et coquineries

Bisous

Alain


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 05-10-2020

Bonjour à tous et aux autres.

Merci pour vos coms les zamis.

Merci mon rô minet, corrections effectuées.

Mon petit renard chéri, tu te dévergondes. Moi qui était persuadé que tu ne kiffais pas les 3some. Avoue, c'est parce que c'est avec deux minets... encore que je ne sais pas si tu vas aimer la façon dont ça va se passer...

Pas d'écuyer. Un écuyer est un titre de noblesse et Burydan n'est pas chevalier. Mais pourquoi pas un page... ou un esclave...

''botter le cul du mâitre d'arme'' ALain ? Tu n'as même pas idée à quel point...

Mon petit Sohaibe, je sais que tu es un petit vicieux... j'espère que la suite va te plaire...