Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) (/showthread.php?tid=74) |
Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 21-02-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Tu as adopté le découpage des thrillers, chapitres courts se déroulant en parallèle à différents endroits. Le suspense continue. Marie apprend que Phil a déjà fait une tentative de suicide, elle ne le savait pas et c'est un choc pour elle. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 21-02-2021 (21-02-2021, 07:03 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui, j'ai adopté le système du découpage pour que l'action puisse se passer dans différents endroits parfois au même moment! C'est aussi une façon de mettre un peu de pression et que le suspense soit bien présent. Marie ne sait pas que son ami Phil a déjà fait une tentative de suicide, elle vient de l'apprendre et est dans tous ses états! Phil doit se ressaisir et donner signe de vie à ceux qui l'aiment! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 23-02-2021 La journée s’était achevée sans que personne n’ait de mes nouvelles. Il faisait noir et l’humidité était toujours bien présente. Je ne savais plus quoi faire, j’allais probablement passer ma deuxième nuit dans cet abri de jardin. Je m’interrogeais sur le fait de savoir si j’avais pris la bonne décision, soit celle de fuir et me cacher. Je pensais que c’était ridicule. Je n’avais pas beaucoup de force, j’étais transi par le froid. J’étais sorti de dessous la toile de parasol et je rampais vers la porte de l’abri. Je voulais sortir et faire appel à Marie. J’avais mal partout, je ne savais pas pourquoi, mais cela ne m’empêchait pas d’avancé. J’avais enfin pu atteindre la clenche de la porte et heureusement que la porte s’ouvrait vers l’extérieur. Une fois la porte ouverte, je me suis affalé à même le sol. Je ne savais plus bouger, je n’avais plus de force. J’avais remarqué que le sol était blanc, une fine pellicule de givre tapissait déjà la pelouse du jardin. D’où j’étais, j’avais une vue vers la maison, je pouvais voir la fenêtre à l’extrême droite du premier étage, c’était la chambre de Marie. Je tentais de d’appeler, mais je n’avais plus de voix, aucun son ne sortait de ma bouche et j’avais fort mal à la gorge. J’étais comme enveloppé de coton, mon esprit divaguait, j’avais l’impression d’entendre des voix, mais je n’en reconnaissais aucune. C’était assez bizarre ! Je ne savais pas quelle heure il était mais je supposais qu’il n’était pas encore 21h00. J’attendais ainsi couché sur le sol. Je pensais m’être assoupi un moment, sans pouvoir dire combien de temps. Après un moment j’avais vu de la lumière dans la chambre de Marie, cette lumière dessinait un rectangle à l’extérieur, sur la terrasse, car les tentures n’étaient pas encore tirées. Impossible d’appeler. Puis j’avais vu une silhouette devant cette fenêtre, j’espérais que cette personne, qui devait être Marie, allait regarder dehors en direction de l’abri de jardin. Puis une partie de la tenture avait été tirée sur la gauche de la fenêtre, la silhouette allait semble-t-il tirer la seconde partie, mais il y avait eu un temps d’arrêt. La silhouette avait mis son visage sur la vitre, puis la fenêtre s’est ouverte. Je venais de reconnaitre Marie. J’avais pris mon courage et toute mon énergie restante pour donner des coups de pieds sur ce qui trainait sur le sol de l’abri. Marie avait crié « Phil » et en guise de réponse, j’avais une nouvelle fois donné un ou deux coups de pied, j’étais à bout de force. D’où j’étais j’avais entendu par la fenêtre restée ouverte Marie qui criait après ses parents en disant mon nom. En moins de trente secondes je voyais Marie et son papa courir vers l’abri de jardin où je me trouvais. A cinq mètres de moi j’ai entendu Marie crier Phil, Phil. Elle était maintenant debout devant moi, des larmes plein les joues. Son papa s’était penché vers moi. Il s’était rendu compte que je n’étais pas bien du tout, que j’étais en état d’hypothermie. Il disait à Marie d’aller vite préparer des couvertures et de les apporter, Marie avait de suite obtempéré. Puis son papa m’avait pris dans ses bras, mais il ne savait pas me soulever tellement j’étais amorphe. Marie apporta deux couvertures. Le papa lui disait que sa maman devait venir lui donner un coup de main. Enfin trois minutes plus tard j’étais installé dans le divan du salon. La maman avait fait appel à une ambulance. Elle avait ensuite appelé à la maison pour prévenir mes parents. Je tremblais de tous les membres. Marie était près de moi, elle me caressait les cheveux et tentait de me réchauffer. Des larmes étaient encore visibles sur ses joues. Puis je m’étais laissé aller, deux grosses larmes coulaient sur mon visage ! Je me rendais compte que je revenais de loin. Six minutes après l’appel à l’ambulance, celle-ci arrivait. Directement les ambulanciers m’avaient conditionné pour le transport vers l’hôpital. Juste avant que l’ambulance ne parte, mes parents accompagnés de ma sœur Anne et de mon frère Jean étaient arrivés. Seul papa avait pu se contenir, les autres pleuraient. Jean était blême ainsi que Maman. Anne me regardait comme si j’étais un zombie. En arrivant à l’hôpital, j’avais été au service des urgences. Une fois quelques examens passés, j’avais été conduit au service des soins intensifs. Deux médecins s’occupaient de moi avec une infirmière et un aide soignant. Une heure après mon admission, le médecin de garde avait été trouver mes parents. Il avait expliqué que j’étais dans un état d’hypothermie avancé et qu’il était grand temps qu’on s’occupe de moi. Il avait précisé que je devais être surveillé durant 48 heures aux soins intensifs. Il fallait que mon corps se réchauffe progressivement par voie externe. Il avait expliqué qu’outre la baisse de la température corporelle, il y avait une diminution du rythme cardiaque ainsi qu’une baisse de la tension artérielle, que la respiration était ralentie et que j’étais à la limite de tomber dans le coma. Il avait ajouté que la phase suivante dans ces cas là, si on ne faisait rien c’était la mort ! A ces mots maman a failli s’évanouir. Papa l’avait retenue. J’étais une nouvelle fois passé par le chas de l’aiguille. Maman et papa avaient demandé à me voir, mais juste maman avait pu venir me voir durant 5 minutes. Je ne savais pas qu’elle était présente car j’étais dans le coaltar le plus complet. De retour à la maison, il était 01h25 du matin, maman avait téléphoné chez Benoît pour les avertir de ma découverte et de ma conduite à l’hôpital. C’est Yves qui avait décroché. Yve : « Allo, Jacqueline. Alors des nouvelles ! Mam : Oui on l’a retrouvé en début de nuit, il est à l’hôpital en soins intensifs. Mais ça va aller, il le faut. Yve : Oh merci de m’avoir prévenu ; je n’en dormais plus. Mais quel con j’ai été. Excuses moi Jacqueline, mais c’est moi le responsable de tout ça. Mam : Allez Yves, on n’en parle plus. Le plus important maintenant c’est Phil et sa santé. Yve : On ira tantôt lui rendre visite. Mam : Ce n’est pas possible car il est aux soins intensifs sans visite pour 48 heures. Yve : OK, on ira dans trois jours. Je suis de cœur avec vous. Si tu vas voir Phil, embrasse le pour moi et Benoît bien sur. » Yves avait vivement remercié maman pour cette bonne nouvelle. Yves avait directement été trouver Benoît qui était réveillé et anxieux à la suite de la sonnerie de téléphone. Benoît s’était effondré en larme dans les bras de son papa. Yves lui aussi pleurait tellement il avait eu peur pour moi et de la bévue qu’il avait commise le dimanche matin. A mon réveil dans une chambre d’hôpital, je ne m’étais pas rendu compte que j’avais passé deux jours aux soins intensifs. J’étais assez faible. Il était hors de question pour moi de me lever. J’étais dans une chambre située au deuxième étage. Elle dépendait de la médecine interne et de la cardiologie. Le médecin m’avait dit en faisant ses examens médicaux qu’il avait eu peur que je fasse un arrêt cardiaque tellement mon cœur battait irrégulièrement. Puis vers 16h00 j’avais eu une visite, celle d’Alex, l’infirmier qui s’était occupé de Benoît et de moi. Il avait appris que j’étais de nouveau hospitalisé et que je revenais de loin. Il me demandait comment j’allais, ce que je faisais depuis que j’avais quitté l’hôpital. Je lui avais expliqué que j’avais gardé contact avec Benoît et que nous étions dans la même patrouille chez les scouts et qu’en plus nous nous aimions toujours. C’est à ce moment là que Benoît était entré dans la chambre. Il m’avait vu couché dans le lit médical. Il s’est avancé vers moi et sans voir qui était auprès de moi il m’avait embrassé sur la bouche. Des larmes coulaient sur ses joues. Il me disait : « Oh Phil, oh Phil. » Ensuite, reprenant moi aussi mes esprits, j’avais vu Yves, le papa de Benoît entrer dans la chambre. J’avais eu comme un mouvement de recul. Puis c’est Ben qui m’avait dit : Ben : « Phil ne t’inquiète pas, papa a compris qu’il avait fait une erreur. Yve : Bonjour Phil, je te demande de bien vouloir m’excuser pour avoir réagi comme je l’ai fait dimanche matin. Tu ne peux pas savoir combien je m’en veux. Ben : Tu sais Phil, j’ai tout expliqué à papa. Notre relation, ta gentillesse, ton amour pour moi Il a très bien compris et il m’aime. Il regrette. Nous t’avons cherché durant deux jours Moi : Merci Ben, merci Yves. Je … Des larmes coulaient maintenant sur mes joues. Alex était resté dans un coin de la chambre et ne disait rien. Il observait. Yve : Phil, dois-moi, puis-je te serrer dans mes bras ? Je ne savais plus parler, j’avais fais un signe de la tête. Le papa de mon ami s’était approché de moi et il m’avait fait un gros câlin. Puis il m’avait dit : Yve : Phil, je sais que tu aimes Benoît, qui vous vous aimez. Je suis content pour vous deux et je souhaite que vous soyez heureux. Moi : Oh merci, ça m’enlève un poids énorme de la poitrine. Alex : Bon Phil, je vais te laisser. Je passerai plus tard pour discuter avec toi, si tu le veux bien. Bonjour Ben, ça va, je vois que vous vous aimez, ça me fait plaisir. Prenez soin de vous maintenant, et plus d’imprudence ! Ben avait été saluer Alex, puis Ben était revenu près de moi. Yves s’était approché de son fils. Yves avait pris la main gauche de Ben et l’avait posée sur ma main gauche ainsi que la sienne. Il avait alors dit : Yve : Phil et Ben, je vous aime tous les deux, je vous aime comme mes fils. Vous êtes gays et ça ne changera rien pour moi. Je vous aime tels que vous êtes. Moi : Merci, j’avais eu si peur l’autre jour, j’avais déjà vécu ça et je n’avais pas pu supporter ce…, ce … Yve : Ne dit plus rien Phil, je sais ce que tu as vécu, Ben le sait aussi. Nous connaissons ton histoire depuis le camp jusqu’à ton séjour ici dans cette hôpital il y a quelques semaines. Une nouvelle fois des larmes inondaient mon visage. Tellement de choses remontaient à la surface. Ainsi mon ami, mon amour connaissait ce qui m’était arrivé. Je ne voulais pas avoir l’air si faible, si peureux parfois. Ben : Oh Phil, quand j’ai tout appris, ça m’a fait un tel choc. Si j’avais su, j’aurai pu te protéger. Moi : Mais ne t’inquiète pas Ben, maintenant on est ensemble, on est deux et on va se serrer les coudes. Yve : Voilà qui est bien parlé. Essuie tes larmes Phil. Je peux te dire que tu as maintenant un second papa sur qui tu pourras compter. Moi : Oh merci Yves, merci. » Il était déjà l’heure du repas du soir. Ben et son papa quittaient alors la chambre. Je mangeai sans trop d’appétit, pourtant j’étais resté plus de deux jours sans manger, dans le froid et l’humidité. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 23-02-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. La fugue de Phil se termine puisqu’on l’a retrouvé et qu’il a été conduit à l’hôpital où il retrouve Ben, retrouvailles très émouvantes. Plus rien ne s’oppose maintenant à leur amour. (À moins que Phil ne se retrouve de nouveau dans une chambre avec un beau jeune homme, il pourrait faire des infidélités à Ben… Mais je pense que ce ne sera pas le cas.) Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 23-02-2021 (23-02-2021, 07:15 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui la fugue de Phil est terminée. Il était temps car il est dans un triste état! Phil reçoit la visite de Ben et du papa de celui-ci, Yves. Se sont de belles paroles et des retrouvailles qui font plaisir. Plus rien s'oppose effectivement à leur amour! Je ne pense pas que Phil tombe amoureux d'un autre garçon, il est très amoureux de Ben! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois ! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 23-02-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Enfin Phil a été retrouvé. Il s'en est fallu d'un rien pour que Marie ne s'aperçoive pas de la présence de Phil dans l'abri de jardin. Phil a eu un sursaut qui lui a permis de montrer qu'il était là. Il revient de loin, encore une comme ça et il aurait pu y laisser la vie. Très belle visite à l'hôpital. Yves se confond en excuses. Ben est là aussi et cela remonte le moral à son chéri. Merci pour cette suite positive et ton sur récit. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 23-02-2021 (23-02-2021, 08:50 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonsoir [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Comme tu le soulignes il s'en est fallu de peu pour que Phil ne soit pas retrouvé en vie! La visite de Yves avec Ben a été bénéfique. Les deux ados savent qu'ils peuvent s'aimer, les deux familles sont au courant de leur liaison! Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 25-02-2021 Après avoir mangé, c’est maman qui était venue me rendre visite. Elle était restée des heures entières lorsque j’étais aux soins intensifs, mais en face de la vitre donnant sur la salle. Elle ne pouvait me voir qu’un petit quart d’heure au matin et la même chose l’après-midi. Cela devait être assez frustrant pour elle. Quand à moi je commençais à me réchauffer. Le médecin était passé voir comment j’allais. Il avait dit que je pouvais sortir dans un ou deux jours. Puis bien entendu la question d’un suivi chez un psychologue a été abordée. Je devais donc être vu avant ma sortie de l’hosto et ensuite suivi comme la première fois. Il fallait bien que je m’y plie malgré le fait que cela ne m’enchantait pas. Vers 20h00 c’est Alex, l’infirmier de l’autre service qui était passé pendant sa pause. En effet, je n’étais plus dans son service. Alex m’avait demandé comment j’allais, il se posait des questions et il avait l’art de te mettre à l’aise que je lui répondais franchement. Je lui avais expliqué tout depuis la soirée du samedi chez les parents de Benoît, jusqu’à l’épisode de la douche. Puis j’avais tenté de lui raconter mon errance dans le quartier et ma présence dans l’abri de jardin chez Marie. Et ensuite mon sursaut du dernier moment pour indiquer ma présence dans le jardin. Alex m’avait écouté, sans rien dire. Puis après une bonne minute de silence il m’a demandé ce que j’en pensais. Je lui avais dit que j’avais fait une grosse connerie qui aurait pu me couter la vie. Je n’avais pas pu réfléchir sereinement ce jour là, mais que j’aurais dû aller sonner chez Marie le dimanche soir au lieu de rester dans cet abri. Alex m’avait alors dit que cela devait me servir de leçon. Il m’avait alors souhaité une bonne nuit. Le lendemain j‘avais eu la visite de Jean et Anne, il était venu avec André. André m’a engueulé pour ce que j’avais fait. Il m’a dit que j’aurai pu aller chez lui. Au fait je n’y avais pas pensé. Anne et Jean aussi étaient fâchés. Je leur avais dit que je ne recommencerai plus. Ils étaient restés une bonne heure. Nous avions pu parler de beaucoup de choses et de Benoît entre autres. Je leur avais aussi expliqué la venue de Yves et de Benoît la veille. J’étais content de voir que l’attitude de Yves était qu’il regrettait ses paroles et ma mise à la porte de chez lui. Anne m’avait assuré qu’elle serait toujours là pour moi. Jean lui était encore tout retourné de ma mésaventure. Je me rendais compte que j’avais une sœur et un frère extras. André m’avait lui aussi rappelé qu’il serait aussi toujours là pour moi, qu’il me considérait toujours comme son frère ! J’avais été reçu par le psychologue en fin d’après-midi. C’était le même qui s’était occupé de moi lors de ma première hospitalisation, car il connaissait bien mon dossier. Je lui avais raconté de long en large tout ce qui s’était passé. Il m’a dit qu’il fallait que j’apprenne à gérer le stress et les paroles que j’entendais. Je devais pouvoir faire le tri et bien peser le pour et le contre avant de réagir et qu’en cas de doute je devais impérativement faire appel à de l’aide. Il m’avait prescrit des visites auprès d’un de ses collègues. Je pouvais sortir le lendemain à 14h00 pour rentrer à la maison. J’attendais ce moment avec impatience. J’étais rentré à la maison, c’était maman qui été venue me rechercher. Je retrouvais ma chambre. J’étais content et heureux d’être enfin en famille. On était le vendredi après-midi et je savais que ma sœur et mon frère rentreraient de l’école vers 17h00. J’avais hâte de les revoir. Normalement il y avait réunion chez les scouts ce samedi après-midi. J’espérais pouvoir y aller. Il fallait que mes parents soient d’accord, mais avec la semaine qu’ils venaient de passer je ne sais pas si j’allais pouvoir m’y rendre. J’attendais de savoir quoi, car je n’osais pas sonner à Benoît. Il avait été convenu qu’il viendrait loger à la maison avant la réunion avant ma « fugue » donc j’étais dans l’expectative. Puis nous arrivions à l’époque des fêtes de fin d’année, nous allions débuter le mois de décembre. Y aurait-il un mini camp pour les grands ? Je n’en savais rien. Bref pour me changer les idées, j’avais mis un disque de John Lennon « Imagine » pour passer le temps. Au soir nous étions rassemblés dans la salle à manger. Papa venait de rentrer de son travail. J’avais attendu la fin du repas pour poser mes questions. Mon père m’avait demandé de le suivre dans le salon, il voulait discuter avec moi. Une fois installé, papa me disait : Papa : « Phil, voilà, avec ta maman nous avons discuté et nous avons pris la décision de ne pas te laisser sortir tant que tu n’auras pas été vu et suivi par le psychologue désigné par l’hôpital. Ce n’est pas de gaité de cœur que nous avons pris cette décision mais pour ton bien. Moi : Oh non. Je ne peux pas aller à la réunion des scouts de demain alors ! Papa : Non Phil, nous verrons pour le week-end prochain. En attendant nous voulons que tu fasses attention à toi. Tu sais que ta mère a été très perturbée par ce qui s’est passé. Laisse donc les choses se calmer et nous en reparlerons fin de semaine prochaine. Moi : Oui Papa, tu as peut-être raison. Je vais m’excuser auprès de maman et je te demande aussi de m’excuser. Papa : Oh mon fils, tu es tout excusé, mais tu comprends que nous tenons à toi, nous ne voulons pas que tu souffres, il faut que tu comprennes que tu devras prendre les bonnes décisions à l’avenir, pour toi surtout. Moi : Oui Papa. Je m’en rends compte. Je t’aime tu sais ! Papa : Oh tu sais que je t’aime aussi mon grand ! » J’étais allé faire un gros câlin dans les bras de mon papa. Puis j’étais allé trouver maman qui terminait de ranger la cuisine. Je l’avais prise dans mes bras pour lui faire un gros câlin. Je lui avais dit que je l‘aimais et que j’allais tout faire pour être beaucoup plus responsable de mes décisions. J’étais monté prendre ma douche et ensuite je m’étais couché dans mon lit. J’avais mis un disque de Beatles et j’avais pris un bouquin à lire. J’avais choisi le livre « Premier de cordée » de Frison Roche. J’avais lu et écouté de la musique jusqu’à environ 01h30 du matin. C’est maman qui en entendant une vague rumeur dans la maison, c’était ma musique en sourdine, avait été frappé à la porte de ma chambre, elle avait ouvert et m’avait vu occupé à lire. Elle me disait : Mam : « Phil, tu as vu l’heure. Je pense que tu devrais dormir maintenant, tu as l’air si fatigué ! Moi : Oh, je n’avais pas vu le temps passer. Je termine mon chapitre et je vais dormir. Mam : Tu sais Phil, ce n’est pas contre toi que nous avons pris la décision de ne pas t’autoriser à aller à la réunion chez les scouts, mais juste pour ton bien. Tu n’es pas encore assez remis que pour y aller et éventuellement affronter les remarques des autres. Moi : Tu crois qu’ils sont tous au courant de ce qui s’est passé ? Mam : Je n’en sais rien Phil, mais pour ton bien, tu peux attendre huit jours. Puis, je crois, comme papa, que du dois suivre une petite thérapie chez un psy, c’est d’ailleurs ce que nous souhaitons. Moi : Oui maman, je pense que c’est mieux. Mais je ne me sens pas trop perturbé, tu sais. Mam : Je sais Phil, mais nous préférons que tu sois un peu suivi. Tu nous avais fait tellement peur. Tu nous comprends, c’est pour nous très important que tu te sentes vraiment bien. Moi : Oui, je comprends et je vais suivre cette thérapie. Maman, tu sais que je vous aime, je m’en veux de vous avoir fait tant souffrir, je suis tellement désolé. Je suis un égoïste, je… Mam : Arrête Phil, non tu as seulement été perturbé par un tas de choses, allez, arrête de pleurer. Viens dans mes bras. Effectivement je m’étais une nouvelle fois mis à pleurer. Je me rendais compte que j’étais encore très émotif, signe d’une certaine faiblesse de caractère. Je devais pouvoir exprimer ce que je ressentais auprès de personnes compétentes. Mam : Bon Phil, passe une bonne nuit. Je t’aime mon grand. Moi : Merci maman, tu sais je vous aime tous. Mam : Je sais, et eux aussi t’aime très fort ! » Maman était sortie de ma chambre, j’avais mis le marque page à la page où je m’étais arrêté de lire, j’avais éteint ma lampe de chevet et j’m’étais endormi assez vite. C’est vers 10h20 que j’avais ouvert un œil. J’étais étonné de voir l’heure qu’il était. J’avais vite mis un boxer, car comme à mon habitude je dormais à poil, pour descendre prendre mon petit déjeuner. J’étais le dernier debout. Les autres avaient déjà mangé. Maman était à la cuisine et m’attendait pour me servir un grand bol de chocolat chaud. Chapitre 2 : Prise de conscience ! Le reste de la journée avait été consacrée à une très grande balade à trois, Anne, Jean et moi en forêt de Soignes. Il n’y avait presque plus aucune feuilles sur les arbres, le fond de l’air était frais mais le soleil allait montrer le bout de son nez. C’est vers 11h30 que les premiers rayons de soleil ont commencé à réchauffer quelque peu l’atmosphère. Nous nous promenions tout au long des drèves de la forêt de Soignes. Nous étions arrivés au bois de la Cambre. Plusieurs promeneurs profitaient de cette fin de matinée ensoleillée. Tout au long de notre balade, ma sœur et mon frère m’ont parlé et m’ont dit combien ils avaient eu peur pour moi. Ils me disaient combien ils m’aimaient et qu’ils tenaient à moi. Je ne me rendais pas compte combien ils étaient importants à mes yeux. Ils étaient là auprès de moi pour me soutenir, pour m’épauler. Je pouvais être heureux d’avoir une sœur et un frère comme eux. Mes parents aussi comptaient beaucoup pour moi. J’avais tout pour être heureux dans ma famille. Mon ami Benoît avait été très bien accepté. Que demander de plus. Voilà que je commençais déjà à me poser les bonnes questions. Papa était venu nous reprendre pour le repas. Nous avions passé une très belle matinée entre frères et sœur. J’étais heureux d’avoir une famille comme celle que j’avais. Puis je m’étais mis à penser à Benoît, mon ange blond aux yeux bleus. J’allais surement le revoir, si pas ce week-end, ce serait alors le week-end prochain. Je comptais de toute façon lui donner un coup de téléphone. Une fois arrivé à la maison nous nous étions mis à table. Maman avait préparé un poulet à l’indienne, j’adorais ce plat, maman cuisinait très bien et à chaque fois c’était un délice. Nous avions tous mangé de bon appétit, surtout après notre très longue balade. Papa avait sorti une bonne bouteille de vin. Maman avait aussi eu le temps de faire un dessert, du tiramisu. Nous étions comblés. Nous étions restés en famille durant tout l’après-midi. Nous étions en famille et nous en avions profité pour jouer au scrabble, aux dames et au Monopoli. Comme à son habitude c’était papa qui gagnait, mais bon en avait quand même bien rit. Je ne sais pas ce qui se passait, mais j’étais très heureux avec ma famille. Je savourais ce moment de calme en famille, cette quiétude. Mes parents avaient eu raison de me demander de rester en famille plutôt que d’aller à la réunion chez les scouts. Je devais me ressaisir, reprendre du poil de la bête. Il fallait que je me ressource, que je me refasse une santé comme maman avait l’habitude de dire. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 25-02-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Phil se remet lentement, en famille puisqu’il n’a pas le droit d’aller à la réunion scoute. Il est bien entouré et il a pris conscience de ses erreurs. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 25-02-2021 (25-02-2021, 03:48 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Phil doit se reposer. Il a une nouvelle fois frôlé la mort et doit se remettre. Un suivi chez un psy est primordial. Sa famille est présent pour l'aider, l'épauler et l'aimer! Bien entendu cela passe par des moments de réflexion tels que dans les conversations avec Anne et Jean. Le fait de ne pas aller chez les scouts est préférable, il faut laisser du temps au temps car Phil a besoin de calme et de sérénité! Phil commence à comprendre ses erreurs et a en tirer des enseignements pour ne plus recommencer! Merci Daniel de suivre le récit et de le commenter à chaque fois ! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 25-02-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Phil est de retour à la maison. Il discute avec ses parents et prend la décision de se faire suivre. Il comprend aussi qu'il doit se reposer. Il ne va pas aller à la réunion chez les scouts, cela lui permettra de retrouver un sérénité au milieu de sa famille. La balade entre frères et sœur a été très profitable pour eux trois. Phil commence à comprendre qu'il est soutenir et surtout aimé par sa sœur et son frère ainsi que par ses parents. Il sait qu'il sera soutenu par eux tous. Phil sait maintenant qu'il a été trop loin et qu'il doit trouver du soutien pour s'en sortir et que le fait de se rendre compte de ses erreurs est déjà un très bon début. Merci pour cette suite Philou. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 25-02-2021 (25-02-2021, 06:31 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Très beau résumé de cette suite. Phil a eu l'occasion de parler d'une part avec ses parents et d'autre part avec Anne et Jean. Il a compris qu'il devait se ressaisir et se prendre en main et également ses responsabilité. Phil a toutes les cartes en main. Il va être suivi par un psy, mais il est soutenu par sa famille et ses amis! Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois ! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 27-02-2021 Vers 18h00 la sonnette de la maison avait retenti. Qui pouvait venir chez nous à cette heure ci un samedi soir. Il faisait déjà nuit dehors. C’est Anne qui avait été à la porte d’entrée pour voir qui venait à la maison. Elle ouvrit la porte et se trouva face à deux jeunes, l’un d’eux était Benoît et l’autre, elle ne l’avait pas encore vu. Elle les fit entrer et donna une bise à Benoît. Anne était venue m’appeler au salon. Je me rendais dans le hall d’entrée quand j’avais vu Benoît. J’avais eu des larmes aux yeux. Puis il y avait Jean-Pierre un des chefs de la troupe. J’avais embrassé Ben sur la bouche, de toute façon je savais qu’il avait été mis au courant de ma relation avec Ben, par Ben lui-même. Puis j’avais fait la bise à Jean-Pierre. Papa et maman étaient eux aussi venu voir qui était arrivé à la maison. Jean-Pierre prenait alors la parole : J-P : « Bonsoir, je suis venu avec Benoît car il n’était pas très bien. Il avait peur de la réaction des scouts à la suite de la disparition de votre fils Phil. Papa : Allez, entrer, nous serons bien mieux au salon. Une fois tout le monde bien installé au salon, papa avait alors demandé : Papa : Ben, tu sais que s’il y avait eu le moindre problème, que tu pouvais compter sur moi et ton papa. Je suppose que les choses se sont bien passées lors de la réunion. Nous avions demandé à Phil de ne pas y aller car il faut qu’il se repose et nous avons décidé de passer la journée en famille pour le soutenir. Ben : Oui, je suis d’accord avec vous, Phil doit se reposer. Mais à la réunion il y a eu un moment de flottement. J’ai pris ta défense, car certains scouts ne comprenaient pas pourquoi tu n’étais pas présent à la réunion. Ils avaient vu que j’étais venu avec mon père à la fin de la réunion de dimanche passé et ils se posaient des questions. J-P : Oui, ils m’ont demandé si toi Phil et toi Ben vous n’étiez pas homos ! J’avais répondu que je n’en savais rien. Ben : Alors aujourd’hui certains m’ont posé la question. J’étais très embarrassé. Je ne savais pas quoi dire. Puis l’un d’eux a dit « qui ne dit mot consent ». Je ne savais plus ou me mettre. J-P : Ayant vu ce qui se passait, je me suis interposé. Je leur ai demandé ce qui leur permettait de dire de telles choses. Aucun n’a voulu répondre, ils regardaient le sol. Moi : Mais je ne comprends pas, on ne s’est jamais monté, on n’a jamais rien fait. Mais pourquoi tout ça maintenant ? Ben : Ne t’inquiète pas Phil. Tu sais, c’est Alex qui est venu me trouver par après, il m’a dit que même si j’étais gay ou que toi Phil tu étais gay, que pour lui ça n’avait aucune importance. J-P : A la fin de la réunion, pour faire cesser toutes les rumeurs, j’ai pris la parole. J’ai demandé à toute la troupe de m’expliquer pourquoi certains disaient que Ben et Phil étaient homos. Aucun n’a pu me dire quoi que ce soit. Ben : Tu m’excusera Phil, mais je ne pouvais plus me taire et je leur ai dit que j’étais gay. Je n’ai pas parlé de toi. Je ne savais plus où me mettre. J’avais honte, je ne savais plus où j’en étais. Moi : Mais Ben tu t’es exposé à la critique, aux moqueries. Je ne sais plus quoi penser. Ils doivent se douter que moi aussi je suis gay alors ! J-P : Tu sais Phil, Alex s’est levé et a dit devant les autres que pour lui ça n’avait aucune importance, qu’il resterait toujours l’ami de Ben chez les scouts et même le tien, sans problème. Moi : Et les autres ? Ben : Je me suis mis à pleurer devant eux. Mais tu sais Phil ils sont tous venus me faire un câlin. Puis après ils se sont mis à applaudir. Moi : Je ne sais que penser. Je ne sais pas quoi dire. Je m’étais approché de Ben et je l’avais pris dans les bras. Nous nous étions mis tous les deux à pleurer. C’est alors que maman avait dit à Jean-Pierre : Mam : Merci d’être venus nous avertir. J’espère que ça se passera bien avec les scouts lors de la prochaine réunion. Si ce n’est pas le cas, Phil va être excessivement déçu. Il ne va pas le supporter. J-P : Ne vous inquiétez pas, je suis certain que ça va bien se passer. Je vais vous laisser. Ben je te ramène chez toi ou pas ? Ben : Jacqueline, je peux rester loger. J’en ai besoin, j’ai besoin d’être près de Phil. Mam : Merci Jean-Pierre, je vais téléphoner aux parents de Benoît et je pense qu’il restera loger. J-P : Bonne soirée. A dimanche prochain, je compte sur vous les mecs. Ben et moi : Oui, OK, on sera là ! » Maman avait téléphoné chez Benoît. C’est Yves qui avait décroché. Maman lui avait expliqué ce qui s’était passé ainsi que la venue de Ben et de Jean-Pierre à la maison. Tout de suite Yves avait accepté que Ben reste loger. Nous avions retrouvé un peu de sourire. Pour le repas du soir avait été préparé par maman, elle avait fait des crêpes. J’adorais les crêpes et Benoît également. J’étais heureux d’avoir mon ami Ben à la maison pour loger. J’avais eu tellement peur le dimanche précédent. Mais voilà, je devais aller de l’avant. Nous avions mangé de bon appétit. Il y avait aussi du chocolat chaud fait maison. J’avais remercié maman pour cette si belle intention. Après ce bon repas, nous avions regardé la télévision en famille. J’étais assis à côté de mon amour. Nous restions très sages, nous voulions que cette journée se termine bien. Vers 23h15, à la fin de l’émission de variété, nous avions salué mes parents et embrassés ma sœur et mon frère. Nous nous étions rendus dans ma chambre pour nous déshabiller. Puis bien entendu nous avions investi la salle de bain pour prendre une bonne douche. J’étais content et inquiet à la fois. Je me demandais ce qu’avait ressenti Ben à la fin de la réunion lors de son coming-out devant les scouts. Bref j’avais l’intention de lui poser la question. En fait j’avais un peu peur de ce qui allait se passer lors de la prochaine réunion aux scouts. La douche terminée, nous avions rejoint ma chambre à coucher. Ben était taiseux, mais il s’était approché de moi. Il m’avait donné un petit bisou sur les lèvres. Je l’avais alors entrainé sur mon lit. Là nous nous étions embrassés langoureusement. Nous nous étions couchés, fatigués par cette journée. Nous nous étions endormis, nus, l’un à côté de l’autre, sans rien faire de plus, juste un petit baiser sur la bouche ! Au matin j’avais vu que Ben était encore endormi. Je le regardais avec envie, mais je ne voulais pas le réveiller. J’avais attendu qu’il ouvre les yeux. Directement j’avais posé mes lèvres sur les siennes, nous nous étions embrassés amoureusement. Benoît avait ensuite placé sa main sur mon sexe mi bandé, il avait commencé une masturbation lente et appuyée. Moi de mon côté j’avais fait de même, j’avais empoigné sa queue pour lui rendre la pareille. Nous nous donnions du plaisir, nous nous aimions et nous avions envie de sentir l’autre, de satisfaire l’être aimé. Nous avions tous les deux jouis en même temps. Nous nous étions essuyés avant d’aller prendre une douche. Une fois la douche achevée, nous nous étions rendus dans la chambre pour nous habiller. Je m’étais assis sur mon lit et j’avais pris Ben pour qu’il se mettre près de moi. J’avais regardé mon amour de Benoît dans les yeux et je lui avais demandé : Moi : « Dis-moi Ben, sans rien omettre, comment as-tu vécu ton aveu d’homosexualité devant les scouts à l’issue de la réunion ? Ben : Je t’avoue Phil que j’ai eu très peur des réactions. Tu sais j’avais la boule au ventre, je me serai bien caché sous terre ! Moi : Mais comment ont-ils réagi à chaud, comme ça, directement. Ils ont dit quelque chose ? Ben : Non, il y a eu comme un blanc, mais c’est Alex qui a applaudi et les autres ont suivi. Ce n’est pas une blague Phil, Alex est un très chouette gars sur qui tu pourras compter. Moi : Oui Ben, c’est beau tout ça, mais moi ça ne fait que trois réunions qu’ils me connaissent, je ne sais pas s’ils seront aussi tolérants à mon égard. J’ai peur d’être à nouveau rejeté. Tu sais Ben, je ne le supporterai pas. Non, surtout pas de rejet ! Ben : Je suis certain que cela va très bien se passer, ne t’inquiète pas. Pour te rassurer, j’en parlerai durant la semaine à Alex. Lui prendra les devant s’il le faut. Et puis on peut compter sur Jean-Pierre, lui aussi est super. Je pense même qu’il est lui aussi homo, mais il ne laisse rien apparaitre. Moi : Tu crois que Jean-Pierre est gay ? Ben : Oui je pense. Moi : Eh bien, tout compte fait, il sait comment s’y prendre pour que ça se passe bien. Merci Ben d’être si gentil avec moi. Aller, viens dans mes bras. » Quelques larmes coulaient sur mes joues, j’étais partagé entre deux sentiments, l’un était très bon, j’avais mon amoureux dans mes bras et l’autre était l’inquiétude de ne pas savoir comment cela allait se passer chez les scouts. Ben s’en était aperçu et m’avait consolé. Nous avions passé le reste de la journée ensemble. Au matin nous étions restés dans ma chambre pour écouter des disques. Puis nous avions mangé en famille. Maman, papa, ma sœur et mon frère étaient là aussi avec nous. Le repas était très bon comme d’habitude. Maman était un vrai cordon bleu. Mais papa savait y faire lui aussi. Il y avait un potage aux brocolis, un rôti de veau forestière avec des croquettes et comme dessert un gâteau au chocolat. Benoît était ravi lui aussi d’être resté à la maison. Et j’avais alors sollicité auprès de papa d’aller faire un tour à l’extérieur pour prendre l’air. Papa nous proposa d’aller visiter l’abbaye de Villers la Ville. Tout le monde était content de cette proposition. Hop nous voilà alors en route pour cette visite. La visite était assez instructive. Les ruines de cette ancienne abbaye étaient majestueuses. A l’issue de la visite nous étions allés boire un verre ou plus tôt un bon chocolat chaud pour se réchauffer ou un café. Ben et moi nous avions opté pour un bouillon de viande avec une biscotte. Sur le chemin du retour, nous étions allés reconduire Ben chez lui. Ses parents avaient insisté pour que nous restions prendre une collation. Les parents avaient pris une bière de Noël et nous les jeunes nous avions pris une limonade. Les parents de Ben ont demandé que je reste loger la nuit de samedi à dimanche prochain avant la réunion chez les scouts. Maman était sur la réserve, mais papa avait accepté. Maman se demandait si ça irait pour moi car j’allais être confronté aux scouts concernant mon orientation sexuelle. La maman de Ben lui avait dit qu’elle serait là lors du début de la réunion et qu’elle allait tout faire pour me préparer. Maman avait finalement accepté elle aussi. Nous étions rentrés à la maison. Nous avions mangé un bout avant de regarder la télévision. Vers 22h20 j’étais allé prendre ma douche en compagnie de Jean, ensuite je me suis couché car demain il y avait école. J’étais arrivé à l’école. J’avais vu Marie au loin qui attendait près du préau. Je l’avais rejoint et nous nous étions fait la bise. Elle me demandait comment s’était passé mon week-end après mon hospitalisation. Je lui avais alors tout raconté dans les moindres détails. Elle comprenait que finalement Yves avait fait une boulette et que tout s’était arrangé. Je lui avais dit que je devais aller voir un psy, mais que cela ne me faisait pas peur. J’allais peut-être pouvoir mettre des mots sur ce que je ne comprenais pas. Ensuite je lui avais dit que j’avais un peu peur d’être rejeté lors de la prochaine réunion chez les scouts. Marie m’a alors dit de voir au jour le jour jusqu’à dimanche et que de toute façon, comme je lui avais expliqué, Benoît serait là et aussi Jean-Pierre, et qu’ils sauraient m’épauler. J’avais remercié mon amie Marie de ces mots apaisants. Le reste de la journée et de la semaine s’était très bien déroulé. J’avais pu me remettre à niveau pour les cours grâce à Marie, ma bonne fée. J’étais allé voir la psychologue qui m’avait bien fait comprendre ce qui se passait dans ma tête et donc la raison de la fugue. Puis j’avais parlé de mon appréhension concernant la réunion chez les scouts et la position que je devais avoir lors de cette mise au point devant les scouts. Finalement j’avais vu la psy deux fois sur la semaine. Elle était de bon conseil, elle m’avait laissé parler, elle m’avait ouvert les yeux sur certains points de ma personnalité, de mes peurs, de mes envies et de tout ce qu’il y avait de bon en moi. Bref j’avais de plus en plus confiance en moi. Nous voilà déjà vendredi fin des cours, il est 16h15 et je suis dans la file pour reprendre mon bus. Marie n’est pas loin. Elle vient vers moi et me demande si je veux bien qu’elle passe à la maison pour une heure ou deux car il n’y a personne chez elle. J’accepte bien volontiers. Nous faisons donc le trajet ensemble au fond du bus. Arrivé à la maison Marie est accueillie par maman et mon frère Jean. Marie expliquait qu’elle n’avait pas envie de rester seule chez elle car il n’y avait personne. Maman se demandait pourquoi Marie avait si peur, mais garda cela pour elle. Nous avions pris le gouter ensemble lorsque Anne est arrivée. Nous avions donc fini de gouter à nous quatre, maman s’était contentée d’une tasse de café. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 27-02-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Très belle initiative de la part de J-P de venir avec Ben pour prendre des nouvelles de Phil. Ben reste loger et passe la journée avec Phil. Phil se confie une nouvelle fois à Marie, sa confidente. Il temps que Phil se reprenne. Normalement il ne devrait pas y avoir de souci quand il reviendra chez les scouts. Très bon week-end. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 28-02-2021 (27-02-2021, 06:29 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Merci pour ton analyse de la suite. Oui Phil doit pourvoir se confier et dire ce qui lui pèse. J-P a très bien compris et Ben soutien Phil en restant avec lui pour loger. Normalement tout devrait bien se passer lors du retour de Phil chez les scouts, Alex est un soutien probable pour les scouts et ceux qui sont "différents"! Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois ! Bon dimanche. Je t'embrasse! Philoui |