JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) (/showthread.php?tid=2) |
Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 07-09-2020 (07-09-2020, 06:55 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui, Jean a mis fin à ses jours ! La mort d'un camarade de classe est une épreuve et si en plus celle-ci est volontaire, c'est abominable pour les élèves. J'ai malheureusement connu ça quand j'étais au lycée. C'est le monde qui s'écroule. Phil a fait ce qu'il a pu pour venir en aide à son copain de classe Jean. Cela n'a pas suffi et pour Phil c'est comme un échec, il s'en veut bien qu'il n'y soit pour rien! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un com ! Je t'embrasse ! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - AL gayman - 07-09-2020 En faisant mon commentaire du précédent chapitre, cela ne m'a pas plus surpris que ça que Jean ce soit donné la mort. Phil a tout essayé avec les moyens qu'il avait en sa possession de l'aider mais Jean a refusé cette aide et je suppose que son retour le dimanche soir a été catastrophique et aura été la goutte de trop. Face à sa détresse il n'avait plus qu'un seul choix, celui de mettre fin à ce calvaire en se donnant la mort. Le choc psychologique qu'a eu Phil en allant chercher Jean le lundi est dévastateur jusqu'au point de s'en vouloir de l'avoir laissé quitté la maison. Le comportement général (pour l'époque) est remarquable de la part de tous. Je reste surpris qu'il ait eu droit à une cérémonie religieuse car en France à cette époque, le suicide était considéré comme un blasphème et une cérémonie religieuse leur été refusée et interdite (peut-être qu'en Belgique la religion était plus souple?????). Quoiqu'il en soit tu as du souffrir énormément pour pouvoir écrire ce magnifique chapitre plein de tristesse mais aussi de reconnaissance et d'amour (pour ça, connaissant ta sensibilité et ton empathie, je te félicite car tu y as mis toute ton âme pour le rendre comme ce que tu écris en général vivant et visuel. La protection des parents de Phil est remarquable, son père a effectivement réellement changé et cette discussion de père à fils a été un moment très émouvant mais qui a permis à Phil de comprendre qu'avec l'aide de ses parent il allait pouvoir se reconstruire. Plein de Bisous Philou ALain Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 08-09-2020 (07-09-2020, 11:35 PM)AL gayman link a écrit :En faisant mon commentaire du précédent chapitre, cela ne m'a pas plus surpris que ça que Jean ce soit donné la mort. Bonjour [member=48]AL gayman[/member] ! Merci pour ton com ! Oui Jean s'est donné la mort. Phil lui a tenté comme il pouvait de l'aider, mais rien n'y fit! En découvrant ce qui s'est passé Phil a eu un choc, c'est la perte d'un copain de classe qui n'était pas bien du tout dans sa peau car il était rejeté par ses parents, mais en plus il s'en veut de ne pas avoir su garder Jean encore une nuit à la maison. A cette époque, pour l'église, les familles parlaient d'accident, ce qui permettait de passer par l'église et avoir une cérémonie religieuse. Évidemment certains curés n'étaient pas dupes. Merci pour tes compliments, ça me touche beaucoup. Lors de la rédaction de ce récit et plus pour ce genre de chapitre, comme tu le dis, j'y mets mes tripes. Même en écrivant j'avais les larmes aux yeux, parfois je ne voyais plus mon écran ni mon clavier. Bien sûr que c'est dû à mon hyper sensibilité!! Merci Alain de suivre le récit et de laisser un com! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 08-09-2020 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] J'ai donc relu les deux dernières suites, c'est véritablement un drame. Phil a essayé, mais Jean n'a pas écouté, il est rentré chez lui pour finir sa courte vie. C'est un moment difficile pour Phil et je sais que c'est la même chose pour toi. Merci pour ton amitié. Je t'embrasse. Philippe Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 08-09-2020 (08-09-2020, 11:35 AM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Oui, pas grand chose à ajouter, c'est un drame comme on peut en voir trop souvent. L'homophobie est belle et bien toujours là, présente un peu partout ! Comme tu le dis, des suites pas si facile que ça à écrire! Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un com ! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 09-09-2020 Au moment de l’apéro, ma chère sœur arrivait avec Stéphanie pour manger. C’était une surprise, maman ne m’avait rien dit. Mais le plus hallucinant c’est que je n’avais pas vu qu’elles étaient accompagnées de Julien. J’étais heureux d’avoir Julien auprès de moi, je savais que je pouvais lui parler et qu’il m’écouterait, il savait que je n’avais pas été bien ces derniers jours. Nous parlions de tout et de rien lors de l’apéro, tout le monde discutait, nous échangions sur beaucoup de sujets et nous défendions nos points de vue. J’étais déjà moins déprimé. J’avais en fait besoin de compagnie pour me changer les idées. J’avais remercié maman d’avoir invité les deux filles et Julien à manger avec nous. Le repas s’était lui aussi déroulé dans la bonne humeur. C’était plaisant de se retrouver comme ça plus nombreux que d’habitude. Après le dessert, comme il avait recommencé de pleuvoir, j’étais monté dans ma chambre avec Julien. J’avais mis un disque de Led Zepplin sur le phono. Nous nous étions assis sur le lit et nous regardions le dernier numéro de « Spirou ». Ayant fini la lecture, j’avais parlé avec Julien du décès de Jean, je lui avais expliqué ce que j’avais fait pour l’aider, mais en vain. Julien me regardait avec un regard plein de compassion. Puis je lui avais parlé de Jacques et du fait qu’il me manquait beaucoup. J’avais les larmes aux yeux. Puis Julien m’avait pris dans ses bras pour me consoler. A un moment Julien avait voulu m’embrasser, je me suis reculé en lui disant : Moi : Julien, excuse-moi, mais c’était trop tôt pour que je pense à ça. Je suis encore sous le choc du départ de Jacques et du décès de Jean. Je suis désolé. Jul : Il n’y a pas de problème Phil, c’est moi qui aurait dû faire attention et ne pas te surprendre en ces moments difficiles. Moi : Pas de problème Julien, je sais que tu ne pensais pas à mal. Jul : Demain, si tu veux, on peut aller rouler à vélo, ça te changera les idées et tu ne seras pas seul ! Moi : Oh oui, c’est extra. Je vais demander à mes parents, je pense qu’ils diront oui. Avant le départ de Julien et des deux filles, j’avais demandé à mes parents si je pouvais aller faire du vélo avec Julien le lendemain. Ils avaient de suite accepté, ils avaient ajouté que je ne serais donc pas seul toute la journée alors qu’eux devaient aller travailler. Julien était parti avec le sourire et moi de mon côté j’étais déjà un peu moins triste. Maman m’en avait par ailleurs fait la remarque. C’est vrai que la boule que j’avais dans le ventre m’était déjà moins pesante. A l’issue du repas du soir, j’avais regardé la télévision avec mes parents. Comme cela je n’étais pas seul dans ma chambre mais je restais un peu auprès d’eux. Nous avions regardé le grand film du dimanche sur la première chaîne. J’étais monté à la salle de bain à l’issue du film. J’avais pris ma douche. Je m’étais ensuite couché pour la nuit. Je m’étais endormi assez vite à la suite de la fatigue accumulée ces derniers jours. En pleine nuit, je ne sais pas à quelle heure, j’avais fait un cauchemar. Je rêvais que Jacques me faisait la tête car j’avais laissé mourir Jean. Puis je voyais le fantôme de Jean venir me hanter en me disant que j’étais un meurtrier, que je l’avais laissé mourir. Je criais « Non-Jean, non Jean, ce n’est pas ma faute. Non Jacques, je n’ai pas voulu ça, non. ». C’est papa qui était venu voir dans ma chambre pour voir ce qui se passait. Je m’étais réveillé en entendant et en voyant mon père. Puis je m’étais rendu compte que mon lit était trempé. Je venais de me pisser dessus ! Je le disais alors à papa : Moi : Merde, merde, je me suis pissé dessus ! Papa : Ce n’est rien Phil, ce sont des choses qui arrivent. Tu as fait un cauchemar. Tu criais Jean et parfois Jacques, tu as été fort marqué ces derniers jours. Ne t’inquiète pas. Va prendre une douche et puis va dans la chambre d’ami pour le reste de la nuit. Moi : Oh merci papa. Je suis désolé. Papa : Ne t’inquiète pas, je t’ai dit que ce n’était pas grave. Je m’étais levé pour prendre un bonne douche, pendant que maman, qui avait été prévenue par papa, s’occupait des draps qu’elle mettait dans la machine à laver. Une fois ma douche terminée, j’avais été m’excuser auprès de maman pour les désagréments causés. Elle m’avait pris dans ses bras pour me faire un câlin en me disant que ce n’était pas grave du tout. J’étais ensuite allé me coucher dans la chambre d’ami. Le matin c’est maman qui était passée par la chambre d’ami pour me dire qu’elle partait travailler et que le petit-déjeuner était prêt sur la table de la cuisine. Je m’étais encore excusé d’avoir uriné dans mon lit. Maman m’avait alors dit de ne pas m’en faire, que c’était dû aux derniers événements et que ça passerait. Je lui avais fait un gros baiser pour la remercier pour sa gentillesse. Je m’étais levé et je m’étais préparé pour aller chez Julien qui m’avait invité à faire du vélo avec lui. J’avais vite mangé un bout pain avec du chocolat chaud. J’avais enfourché mon vélo et j’étais parti chez Julien après avoir bien verrouillé la maison. Il faut dire qu’il y avait eu deux cambriolages dans le quartier ces deux dernières semaines. J’étais arrivé chez Julien, il m’attendait. Il avait déjà sorti son vélo du garage. Je lui avais fait la bise. J’avais été salué Béatrice ainsi que Stéphanie et ma sœur Delphine. Puis nous étions partis, Julien et moi, dans la forêt de Soignes. Nous roulions un peu au hasard. Nous allions de drèves en drèves. Nous étions passés à côté de l’étang des Enfants Noyer et de l’hippodrome. Nous avions ensuite repris le chemin vers le sud de la forêt. Nous avions fait une petite halte et nous nous étions assis sur un banc. Puis Julien m’avait pris les deux mains dans les siennes et en me regardant il m’avait dit : Jul : Dis Phil, j’espère que tu sais que tu peux compter sur moi. Je sais que j’ai déconné il y a quelques mois, mais je souhaite ardemment rester ton ami. Moi : Mais oui Julien, tu sais que je t’en ai voulu. Tu m’as fait du mal, j’avais mal de te voir avec d’autres garçons ! Jul : Oui, je m’en suis rendu compte après, mais trop tard ! Moi : Comme je te l’ai dit hier, pour moi c’est un peu tôt, mais je ne te cache pas que ta présence me réconforte. Merci de m’avoir invité à passer la journée avec toi. Jul : Mais de rien mon pote ! Moi : Le premier qui arrive au pont de l’étang du fer à cheval a gagné ! Hop nous voilà parti sur nos vélos à toute allure en direction de l’étang. Nous roulions assez vite au milieu des drèves, il n’y avait presque personne, la voie était donc libre devant nous, nous étions dans la dernière descente en direction de l’étang lorsque, d’un coup la roue avant de mon vélo a dévié sur une racine, mon vélo était parti vers la gauche, soit vers le bord de l’étang, j’avais tenté de freiner, mais trop tard, je me suis crouté lamentablement pour finir en roulé-boulé dans l’eau au bord de l’étang. Julien s’était arrêté en m’entendant crier et à la suite du grand plouf que ma chute avait occasionné. J’avais l’air bête, trempé jusqu’aux os. Julien m’a aidé à sortir de l’eau et de la vase. Mon vélo n’était pas trop amoché, je pouvais encore rouler malgré la roue avant qui était un peu voilée. Nous avions directement pris la direction de la maison de Julien. Nous nous étions dépêchés car j’avais peur d’attraper la crève. A un moment, Julien me voyant grelotter, m’avait fait arrêter pour m’ôter mes vêtements mouillés et me donner sa veste, j’avais seulement le bas qui était encore mouillé et j’avais déjà plus chaud. Julien avait encore un pull pour se tenir au chaud. Nous étions enfin arrivés chez lui. Béatrice me voyant dans cet état avait demandé à Julien de s’occuper de moi pour que je prenne une bonne douche chaude. Julien m’avait accompagné dans la salle de bain. Il m’avait aidé à ôter le reste de mes vêtements mouillés car j’avais difficile à le faire. Une fois l’eau de la douche à température, je m’étais mis sous le jet salvateur et je me réchauffais. Deux minutes après Julien m’avait rejoint dans la douche. Il me savonnait le dos, puis il allait sur mes fesses. J’étais dos à lui mais mon sexe commençait à prendre de la vigueur. Puis Julien avait placé ses mains sur mon ventre, il me serrait. Je sentais son sexe à moitié bandé qui était appuyé sur ma raie des fesses, il n’en fallait pas plus pour que je bande à fond ! Julien plaçait alors ses mains sur mon phallus bandé. J’avais alors émis un soupir. J’avais fait un demi-tour sur moi-même pour me trouver face à face avec Julien. Nos visages s’étaient rapprochés, nos lèvres s’étaient touchées, elles s’écartaient pour enfin mieux revenir en contact entre elles. Nos lèvres s’étaient alors ouvertes pour laisser nos langues entreprendre un ballet bien orchestré. Nos mains caressaient nos corps ruisselant sous la douche. Puis elles s’emparaient de nos membres bandés pour y appliquer des mouvements de va et vient appuyés. Nous étions comme seul au monde, sous l’eau bien chaude de cette douche. Puis dans un râle commun nous avions éjaculé en même temps. Nous nous étions encore embrassés avant de terminer notre douche et de nous essuyer. A un moment la porte de la salle de bain s’ouvrit ; c’était la maman de Julien qui entrait en vue de faire la lessive de mes vêtements mouillés et crasseux de vase. Elle s’était arrêtée net. Elle avait ensuite refermé la porte en disant : « Pardon ». Il était temps, nous aurions pu être surpris en pleine masturbation mutuelle, mais fort heureusement nous étions seulement nus ! Nous nous étions rendus dans la chambre de Julien pour nous habiller. Julien m’avait prêté un slip, des chaussettes, un pantalon et une blouse. Nous nous étions ensuite rendus au salon où Béatrice nous attendait. Elle nous regardait en souriant puis elle avait dit : Béa : «Alors Phil, ça va, tu es réchauffé ! Moi : Oh oui Béatrice, cette douche m’a fait le plus grand bien. Béa : Et toi aussi mon Juju, tu as pris ta douche avec Phil. Jul : Oui maman, j’avais aussi un peu froid alors j’en ai profité pour prendre ma douche en même temps que Phil. Julien avait les joues en feu, il avait rougi. Sa maman n’avait rien dit, mais je pensais qu’elle l’avait vu. Moi-même je me posais la question de savoir si Béatrice avait des soupçons concernant son fils Julien. Je pensais bien que les parents de mon ami Julien n’étaient pas au courant qu’il était homo. Bon, nous verrions par la suite, de toute façon Béatrice savait pertinemment bien que j’étais gay. Béa : C’est très bien. Bon je pense que nous allons passer à table. Juju, tu veux bien appeler ta sœur et Delphine pour le repas. Jul : Oui maman, tout de suite. Julien était allé prévenir sa sœur et Delphine que nous allions passer à table. Nous étions donc cinq à table. Le repas était super bon. C’est Stéphanie qui se demandait pourquoi je portais les habits de son frère. C’est Julien qui avait raconté ma mésaventure de ce matin. Les filles s’étaient mises à rire de bon cœur, Béatrice également, de même que Julien. Moi je riais, mais jaune ! Après le repas Julien m’avait proposé d’écouter des disques dans sa chambre. Nous étions donc montés non sans avoir pris un le jeu de dame et un autre jeu de société. Nous avions donc joué une partie de l’après-midi. Vers seize heures Béatrice nous avait appelés pour prendre le gouter. Les filles s’étaient jointes à nous. Nous racontions des blagues et nous avions bien ris. J’avais quitté Julien vers dix-sept heures pour rentrer à la maison, à vélo avant la tombée de la nuit. J’avais passé une bonne journée en compagnie de Julien hormis cette chute à vélo. Je n’avais ni pensé à Jacques ni à Jean, pour la première fois depuis des jours, j’avais pu faire abstraction de mes deux amis. Une fois à la maison j’avais été embrassé maman et je lui avais donné un coup de main pour le repas. Elle avait vu que j’avais des habits de Julien, elle me demandait alors ce qui s’était passé : Mam : Mais tu as les habits de Julien, il s’est passé quelque chose ? Moi : Oui, ce matin en a été faire du vélo et alors que nous roulions vers l’étang du fer à cheval la roue avant de mon vélo a buté sur une racine et le vélo est parti vers la gauche en direction de l’étang, alors tu imagines la suite ! Mam : Tu as volé à l’eau ? Moi : Eh oui, je me suis retrouvé dans l’étang. Heureusement qu’à cet endroit-là il n’est pas profond et Julien m’a aidé à sortir. Mam : Mais tu devais être frigorifié par cette température, il devait y avoir tout plus huit degrés ! Moi : Oui maman, j’ai eu assez froid pour rentrer chez Julien, mais il m’avait passé sa veste, donc ça a été pour revenir, j’avais moins froid. Mam : Et tes affaires Phil, je suppose que Béatrice les mises dans la machine à laver. Moi : Oui. Puis j’avais pris une bonne douche bien chaude pour me réchauffer et me laver, c’était à cause de la vase. Puis pour le reste de la journée Julien m’a passé des affaires à lui. Mam : Heureusement que tu ne t’es pas cassé quelque chose. J’espère aussi que tu ne seras pas malade après ton bain forcé ! Moi : Non maman, ça va je n’ai rien, je n’ai mal nulle part et je pense que je ne me suis pas trop refroidi. Ne t’inquiète pas. Au soir papa était rentré du travail. Il me demandait comment avait été ma journée, j’avais répondu « très bien ». Maman m’avait regardé fixement et je m’étais alors repris. J’avais alors dit à papa : Moi : Tu sais Papa, alors que je faisais du vélo avec Julien, nous arrivions près de l’étang du fer à cheval et la roue avant de mon vélo a buté sur une souche, et puis il est parti vers la gauche et je me suis retrouvé dans l’étang ! Papa : Et tu mes racontes ça comme si c’était banal. Mais tu aurais pu avoir très mal. Moi : Mon, je n’ai pas eu de problème, comme il n’y avait pas de profondeur, Julien m’a aidé à sortir et il m’a passé sa veste. Papa : Heureusement qu’il était avec toi. Et ensuite, plus rien de particulier. Moi : Non papa, j’ai pris une bonne douche chez Juju et ensuite il m’a passé des vêtements pour mes changer. Mam : C’est Béatrice qui s’occupe de laver ses affaires, elle les a mises au lave-linge. Papa : Eh bien je vois que tu ne te sois pas embêté aujourd’hui. Bon, on va passer à table, mais avant, si tu le veux on prend une bonne bière ensemble. Moi : Oui papa, c’est une bonne idée. Ne bouge pas, je m’occupe de tout ! Nous avions siroté notre bière en parlant de chose et d’autre. Puis mon père m’avait dit : Papa : Tu sais Phil, je suis content que tu puisses passer un peu de temps avec Julien. Il est très gentil et puis c’est le frère de Stéphanie, qui est l’amie de ta sœur. Moi : Tu veux en venir où papa ? Papa : Je me posais la question, ne le prends pas mal, mais je pense que vous allez bien ensemble ! Moi : Mais papa, tu ne sais même pas s’il est hétéro ou homo, et tu veux que je m’engage avec lui ! Papa : Tu sais mon grand, je ne suis pas aveugle, il me semble que tu aimes bien sa compagnie, je dis ça, sans plus ! Moi : Ah bon. Je me demandais si mon père n’avait pas tout deviné. Il avait l’air assez ironique quand il me parlait. Bon je ne voulais pas entrer dans le vif du sujet, de plus que les parents de Julien ignorait tout sur l’orientation sexuelle de leur fils ! Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 09-09-2020 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Cela s’arrange pour Phil, il renoue les liens avec Julien sous la douche après la chute à vélo et son père l’encourage. Tant mieux, cela lui fera oublier les événements tragiques. Je t’embrasse Daniel Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 09-09-2020 (09-09-2020, 12:47 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui, le ciel se dégage un peu pour Phil. Il revoit Julien et se laisse aller sous la douche avec lui. Il est donc probable que leur relation reprenne. Julien sait qu'il doit tout faire pour reconquérir le cœur de Phil, ça a l'air en bonne voie! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un com ! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - bech - 09-09-2020 Philippe a la surprise de voir arriver Stéphanie et surtout Julien. Après le repas, Il parle de décès de Jean avec Julien dans sa chambre et Julien le réconforte et lui propose aussi de faire un tour a vélo le lendemain, idée qui plaît au parents. Par Contre, Philippe ne veut pas recevoir de suite un bisou de Julien. Dans la nuit Philippe fait un cauchemar dans lequel Jacques puis le fantôme de Jean lui font des reproches. Il crie et réveille son père qui vient le voir. Et une fois de plus, il a fait pipi au lit. Le lendemain Philippe va chez Julien. Ils vont se balader dans la forêt de Soignes. J'ai regardé où c'est. C'est très près de Bruxelles et comme souvent "Gogol" maps est moins précis qu'Openstreetmap. Sinon, en France, on ne parle pas de drève (d'ailleurs, même mon correcteur orthographique ne connaît pas le mot) mais de chemin. En discutant, Philippe se réconcilie avec Julien. Il propose une course, mais la termine dans un étang vaseux. Julien lui prête des habits sur le retour et ils se prennent une douche rapidement commune. Ils en profitent pour s'embrasser et se taper une branlette. C'est la mère de Julien qui met les habits de Philippe à laver. Ils prennent le repas de midi où sont aussi Delphine et Stéphanie. Retourné chez lui, le père de Philippe dit être content qu'il ait renoué avec Julien. Mais pour l'instant, Philippe ne veut pas aller trop loin avec julien ignorant son orientation sexuelle et si les parents de Julien la connaissent (sur ce dernier point, je pense qu'ils s'en doutent tout comme pour Stéphanie). Après le chapitre précédents, c'était normal que celui-ci soit plus léger. Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - AL gayman - 09-09-2020 Soirée sympa avec un retour de Julien, sa petite tentative d'embrasser Phil est restée sur le carreau, Phil étant encore perturbé. J'ai parfaitement vu le vol plané et le roulé boulé de Phil et plouf…………. Finalement à malheur quelque chose de bon puisque le contact de Julien sous la douche a remis Phil en émoi et ce petit plaisir à deux a été salutaire pour l'état émotionnel de Phil. Ca ne veut pas dire qu'ils vont reprendre à fond la caisse leur relation de l'été, mais Julien vient d'obtenir le début d'ouverture qu'il attendait. Charge à lui à ne pas faire du rentre dedans et redonner confiance à Phil autant envers lui qu'envers Phil lui même. Autant que je me souvienne les parents de Julien sont au courant puisque ça avait clashé avec l'annonce des garçons et des filles et que le père au début furieux était revenu sur de meilleures intention en acceptant la situation???????? Bon visuel comme toujours et chapitre dit de renouveau ou de future renaissance de Phil. Bisous ALain Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 09-09-2020 (09-09-2020, 07:28 PM)AL gayman link a écrit :Soirée sympa avec un retour de Julien, sa petite tentative d'embrasser Phil est restée sur le carreau, Phil étant encore perturbé. Bonjour [member=48]AL gayman[/member] ! Merci pour ton com ! Je suis content de voir que mes descriptions puissent apporter un vision de ce qui s'est passé, telle la chute de Phil dans l'étang. Julien et Phil ont un contact plus rapproché sous la douche, mais Julien sait qu'il doit rester vigilant et ne pas aller trop vite pour ne pas braquer Phil. Nous en saurons plus sur le rapprochement entre Julien et Phil dans les suites à venir! Merci Alain de suivre le récit et de laisser un com ! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 11-09-2020 Nous étions passés à table. Maman avait comme d’habitude préparé un excellent repas. Je m’estimais très heureux d’avoir des parents comme les miens et bien sur ma sœur Delphine ainsi que mon frère Olivier que je ne voyais pas beaucoup malheureusement. J’avais donné un coup de main pour débarrasser la table et ranger la cuisine avec maman. Je pensais de moins en moins à Jacques et à Jean, mais ils étaient tous les deux dans mon cœur. J’avais décidé de rester avec mes parents pour la soirée, d’une, cela leur faisait plaisir et de deux, je ne restais pas seul dans ma chambre. Une fois le film à la télévision terminé, j’étais monté dans ma chambre. J’avais mis un disque de Deep Purple « Child in Time » et j’avais pris un livre. J’avais difficile à lire, je n’étais plus concentré. Je pensais à Jacques et puis à Jean. Finalement je m’étais décidé, j’allais prendre une douche. J’étais sous la douche que je pensais encore à mes deux amis puis j’avais l’image de Julien, Julien avec qui j’avais pris une douche chez lui et avec qui je m’étais branlé mutuellement. Une fois séché, je m’étais couché sur mon lit. Je m’étais une nouvelle fois mis à réfléchir. Je ne savais pas si je devais encore avoir des contacts physiques avec Julien, j’aimais toujours Jacques, mais il était si loin. Je ne savais plus que penser. Finalement je m’étais endormi. Le lendemain matin, je m’étais levé, il n’y avait plus que moi à la maison, mes parents m’avaient laissé dormir. Je m’étais douché et ensuite j’avais mangé un bout. Puis ne sachant plus quoi faire j’avais contacté Julien. Il m’avait dit que durant la matinée il n’était pas chez lui, il devait aller chez le dentiste et faire des courses avec sa maman. Il m’avait dit que je vienne début d’après-midi. La matinée m’a semblé très longue. J’avais mis de la musique et je m’étais attelé à revoir le cours de chimie et de physique car nous aurions des interros début de semaine prochaine. Pour le repas de midi j’avais fait une omelette au jambon accompagnée de quelques pâtes. Tout en mangeant je repensais une nouvelle fois à Jacques, que faisait-il, m’aimait-il encore, et un tas de choses du même acabit ; puis c’était l’image de Jean, Jean qui n’étais plus là, Jean que je ne connaissais pas bien mais qui lui avait trouvé en moi un peu de réconfort. Des larmes coulaient sur mes joues, j’étais seul au milieu de la cuisine, les bras ballants, occupé à pleurer ! Après dix bonnes minutes, je m’étais calmé. Je n’avais pas terminé mon assiette, j’étais incapable d’avaler quoi que ce soit de plus. J’avais juste pris un verre d’eau fraîche. Vers quatorze heures, j’avais enfourché mon vélo pour aller chez Julien. Mon ami m’attendait depuis quelques minutes. Il était content que je vienne car il m’avait dit qu’il avait le temps long. Cependant il me demandait : Jul : " Phil, tu n’as pas l’air bien. Il y a quelque chose qui ne va pas ? Moi : Tu sais Juju, j’ai repensé à Jacques, mais bon je ne me focalise pas sur lui, mais j’ai repensé à Jean. Je t’avais expliqué, c’est le gars de ma classe qui s’est, qui s’est…, pendu ! Jul : Phil, il faut que tu dépasses ça, tu te fais du mal. Tu n’aurais pas pu faire plus, combien te l’ont déjà dit ! Moi : Mais il comptait sur moi, il était venu me trouver et il s’était confié à moi, mais pourquoi a-t-il fait ça ? " Des larmes coulaient à nouveau sur mes joues. Je m’en voulais de ne pas avoir fait plus pour lui, de ne pas avoir été déposé plainte à sa place etc. Mais je n’aurais peut-être pas su le faire. Y avait-il autre chose à faire, en parler moi-même à la psy de l’école. Je m’en voulais car je n’avais pas su le convaincre de se confier à quelqu’un qui aurait pu l’aider concrètement ! Julien essayait de me consoler, mais je n’arrêtais pas de pleurer. C’est Stéphanie qui était venue voir ce qui se passait, voyant dans quel état j’étais, elle avait appelé Delphine. Ils étaient à trois autour de moi à tenter de me consoler. Finalement je m’étais calmé. J’avais dit à Julien que je ne savais pas si c’était la bonne idée que de sortir ensemble et de se fréquenter comme nous avions recommencé à le faire. Julien me disait qu’il n’y avait aucun mal, mais je n’étais pas bien dans ma tête, tout se bousculait, il y avait Jacques et puis Jean, ensuite Julien, bref j’étais perdu. Pour me changer les idées, nous avions décidé de faire un tour pour prendre l’air mais sans vélo. Nous avions été achetés de quoi gouter avec les deux filles. Ensuite nous étions rentrés et nous avions aussi joué au cambât naval. Finalement c’est Béatrice qui m’avait demandé si je voulais rester pour manger. J’avais accepté mais il fallait prévenir mes parents. J’avais téléphoné à maman pour l’avertir. Alors que j’étais en contact avec la maison, Julien m’avait susurré à l’oreille de demander si je pouvais aussi loger chez lui. Je n’étais pas dans les dispositions optimales pour ça, j’avais dit que je ne rentrerais pas trop tard. J’avais vu à sa tête que Julien était déçu, mais il était trop tôt pour moi de dormir avec Julien pour le moment. J’avais alors dit : Moi : « Tu sais Juju, la blessure qui se trouve à mon cœur est encore trop à vif pour que je puisse être ouvert aux autres, ouvert à toi. J’en suis désolé, mais c’est beaucoup trop tôt. Ce qui s’est passé hier, c’était comme si je n’étais pas moi, mais je t’assure que je ne regrette rien. Jul : Je suis désolé de t’avoir brusqué à ce point. Tu sais Phil, j’ai fait des efforts, j’ai pesé le pour et le contre et je sais que je t’ai perdu il y a quelques mois. Alors, il faudra du temps et je vais donc laisser faire le temps au temps, mais sache que je t’aime Phil ! Moi : Mais Juju, tu me mets dans l’embarras ! Je ne peux pas te répondre comme ça ! Je suis tellement fragile pour le moment ! Jul : Je sais que tu es fragile, mais n’oublie pas que je suis là pour toi. Moi : Merci Juju, mais essaye de me comprendre. » J’avais été salué les parents de Julien avant de les quitter pour regagner la maison. J’étais rentré à la maison et j’avais salué mes parents. J’étais monté à l’étage et j’avais pris ma douche avant d’aller au lit. Une fois couché je me remémorais cette journée bizarre et les discussions avec Julien. Je ne me sentais pas prêt à recommencer maintenant une liaison avec Julien ou un autre gars. J’avais encore trop mal, je n’étais pas bien, mon esprit n’était pas bien. Oui il fallait laisser le temps au temps. Finalement je m’étais retrouvé dans les bras de Morphée. Au lever du jour j’avais décidé d’aller faire vérifier mon vélo, j’avais envie de faire un tour. Donc après avoir pris mon petit-déjeuner, j’étais allé chez le marchand et réparateur de vélos en vue de vérifier la roue avant. Il n’avait pas fallu cinq minutes pour redresser la roue qui n’avait pas grand-chose, c’était juste le fait de régler les rayons, car certains avaient subi une torsion. J’étais content de pouvoir à nouveau rouler. Pour moi c’était plus facile d’aller à vélo quand j’étais en congé. Puis dans quelques semaines j’allais avoir mes dix-huit ans et donc je pourrais passer mon permis de conduire théorique avant de commencer la pratique via auto-école, papa m’avait dit qu’il m’offrait mon permis. J’avais une nouvelle fois pris la direction de la forêt de Soignes. Je déambulais sur les drèves que commençais à très bien connaitre vu le nombre de fois que j’y allais m’y balader. Finalement le reste de la semaine je n’avais pas revu Julien. J’allais souvent ma balader à vélo et le reste du temps je révisais mes cours car nous arrivions tout doucement à la fin de l’année scolaire. Puis je devais préparer un exposé sous forme de montage audio-visuel, soit des diapositives couplées à de la musique et bien entendu avec des textes enregistrés. Donc j’avais du pain sur la planche. Le retour à l’école s’était bien passé. J’étais moins sur les nerfs car j’avais pu évacuer le surplus durant mes promenades à vélo. J’avais revu Amandine et Joseph. Amandine avait passé la semaine chez sa cousine et elle aussi en avait profité pour réviser les cours. Les deux semaines après les congés de carnaval se passaient bien. J’étais à niveau dans tous les cours et puis j’avais l’occasion de revoir avec Amandine qui passait parfois à la maison. Julien m’avait contacté deux ou trois fois et ont discutaient de tout et de rien. Je sentais que Julien se retenait de trop parler de son envie de me revoir. Bon il avait la délicatesse d’attendre et ça je devais au moins le reconnaitre, il avait pu comprendre ce que je ressentais et que le temps qui passe allait faire en sorte que ce soit plus facile pour peut-être envisager une nouvelle relation ! Le temps passait, puis un soir, un vendredi soir, Julien avait téléphoné à la maison. Il voulait me parler. J’avais pris le combiné et j’entendais à sa voix qu’il n’était pas dans son assiette. Il avait parfois des trémolos dans la voix. Il me demandait si je ne voulais pas un jour aller à la piscine avec lui ou alors faire du vélo et même ce que je voulais. En moi-même je m’étais fait la réflexion qu’il avait besoin d’être écouté, d’être avec moi, d’être juste avec un jeune de son âge. Je m’étais laissé convaincre et je lui avais demandé s’il voulait que je vienne le soir même. Le son de sa voix avait changé, j’ai cru percevoir un sanglot. Avant de lui répondre, j’avais demandé à mes parents si je pouvais aller loger chez Julien car j’avais perçu qu’il n’était pas bien et qu’il avait besoin d’être un peu réconforté. Maman avait accepté sans problème. J’avais alors confirmé que dans le quart d’heure je serai chez lui. J’allais donc passer la nuit chez Julien. J’avais pris un sac avec quelques effets et j’avais enfourché mon vélo. C’était juste avant la tombée de la nuit. En arrivant, j’avais vu que Julien avait le sourire aux lèvres, on voyait qu’il était pâle et que ses yeux étaient rouges. J’avais salué ses parents ainsi que Stéphanie. Julien m’avait demandé de monter dans sa chambre. Une fois assis sur son lit, j’avais à peine eu le temps de m’asseoir que j’avais pu remarquer que Julien avait des larmes qui coulaient sur ses joues. Moi : « Dis Juju, tu ne vas pas bien. Que ce passe-t-il ? Jul : Oui Phil je ne vais pas bien. Il faut que je te dise que depuis des semaines je ne suis pas bien, je pense tout le temps à … à toi ! Moi : Mais Juju, pourquoi tu ne disais rien. J’aurais pu venir te voir, nous aurions parlé, nous aurions fait des choses ensemble. Puis pour le reste, ça aurait évolué. Jul : Phil, je t’aime, tu me manques ! Moi : Oh Juju, je m’en doute, je l’ai entendu dans ta voix ce soir au téléphone. Allez, viens dans mes bras ! » Nous nous étions enlacés, nous nous étions fait un énorme câlin. Julien pleurait encore mais je pensais que c’était à la suite du câlin. Puis j’avais pris les mains de Julien dans les miennes, je l’avais regardé dans les yeux, il avait le regard d’un chien égaré. J’avais avancé mon visage vers le sien et j’avais déposé mes lèvres sur les siennes. Sans rien dire Julien s’était agrippé à moi en me serrant très fort, il m’enlaçait et j’entendais son cœur battre la chamade. Une fois l’étreinte desserrée, nous nous étions embrassés, nos bouches s’étaient ouvertes pour laisser nos langues entrer en contact et enfin danser entre elles. Une fois les larmes de Julien séchées, nous étions redescendus pour prendre le repas qui avait été préparé par Béatrice. Nous étions à table et Béatrice nous regardait Julien et moi, tour à tour. Elle ne disait rien. Pierre, le papa de Julien, parlait de choses et d’autres, mais beaucoup de football. Il rageait car le club d’Anderlecht avait une nouvelle fois fait match nul ! Stéphanie avait vu que sa maman nous regardait. Elle avait fait un signe de la tête pour qu’elle arrête de nous regarder de la sorte. Finalement l’atmosphère s’était détendue. Durant la vaisselle Stéphanie avait parlé à sa maman en lui disant qu’elle m’avait mis très mal à l’aise. Stéphanie avait expliqué que Julien n’était pas bien depuis quelques jours et que moi aussi, je n’étais pas bien à la suite du décès d’un copain de classe. Béatrice avait alors compris pourquoi nous étions un peu taciturnes, l’un et l’autre. Nous nous étions installés dans le salon pour la soirée. Ma sœur Delphine venait d’arriver. Elle avait salué tout le monde. J’ignorais qu’elle devait venir chez Stéphanie, mais c’était habituel avec elle, on ne savait jamais quand elle restait à la maison ou si elle allait chez son amie Stéphanie. Une fois le film de la télévision terminé, nous avions, Julien et moi, souhaité une bonne nuit aux parents de Juju. Nous étions montés à l’étage pour la nuit. C’était la première nuit que je passais chez lui. Les fois avant, c’était, chez moi, à la maison, qu’il avait logé et cela remontait aux vacances d’été. Julien avait un lit simple, d’une personne. Julien avait pris un lit d’appoint qui était rangé dans un placard du hall de nuit. Il l’avait placé à côté de son lit. Je ne savais que penser, je ne savais pas si j’allais passer toute la nuit dans ce lit d’appoint ou alors si j’allais me retrouver dans le lit de Julien pour passer la nuit. Nous étions allés prendre une douche, chacun à son tour, c’est ce que Juju m’avait dit. J’avais été en premier et lui avait suivi par la suite. J’avais pris un pyjama et j’avais donc bien fait car j’avais croisé Pierre à la sortie de la salle de bain. Julien lui aussi avait revêtu son pyjama. Une fois réunis dans sa chambre, nous nous sommes embrassés. Julien avait un peu peur. Il me disait qu’il fallait faire attention, car il avait vu sa maman nous regarder lors du repas et puis il y avait eu cette fois où elle nous avait surpris nus, ensemble, dans la salle de bain. C’était la douche à la suite de ma chute dans l’étang. J’avais pris place dans le lit d’appoint et Julien dans son lit. Nous avions discuté une bonne heure. Nous avions parlé de nos vies, du suicide (en pensant à Jean), des études, de la fin de nos humanités. Puis nous avions aussi parlé de nous. J’avais confié à Julien que : Moi : « Tu sais Juju, tu m’as fait beaucoup de mal quand j’ai vu que tu fréquentais d’autres gars ! J’en ai été malade. Jul : Oui, je sais Phil, je me suis conduit comme un con. Tu avais été mon premier amant et je ne sais pas pourquoi, j’ai voulu rencontrer d’autre gars. Je ne savais pas que tu l’avais remarqué ! Moi : Mais Juju, moi je commençais à t’aimer ! Jul : Je sais, je ne l’ai réalisé que trop tard ! Moi : Juju, je ne peux aimer qu’une personne à la fois ! Je pensais que ce serait toi, mon premier amour ! Jul : Si tu savais combien je m’en veux. Moi : Puis il y a eu Jacques pour moi. Je l’aime ! Mais il est si loin, si loin ! Je m’étais une nouvelle fois remis à pleurer. J’étais une nouvelle fois mal à l’aise. J’étais perdu. Bien sûr que Jacques me manquait, mais il y avait Julien, qui lui était bien là en chair et en os ! J’étais perturbé, mal à l’aise. Je ne me sentais pas en état de faire le point. Je ne savais pas si je pouvais faire une croix sur ma relation avec Jacques et si je pouvais reconstruire quelque chose avec Julien. Jul : Mais je sais que ça te fait du mal. Mais, je t’aime Phil ! Moi : Tu me l’as dit Juju, mais je ne suis pas prêt, je ne sais même pas où j’en suis. Tu me troubles, je ne sais plus quoi penser. Je suis perdu Julien, je ne sais que faire ! Jul : Je ne vais te dire qu’une chose, laisse parler ton cœur et puis tu verras ce que ça donne. Moi : Merci Juju, mais ça ne m’arrange pas, je ne sais plus quoi faire. Jul : La nuit porte conseil, je ne veux pas te forcer, cela ne servirait à rien, ça doit venir de toi, venir de nous ! Allez Phil, on va dormir. Bonne nuit mon ami. Moi : Bonne nuit ! » Nous nous étions endormis. La nuit avait été calme. J’avais entendu souvent Julien se retourner, dormait-il ou pas, je n’en savais rien. Finalement nous nous étions réveillés vers les huit heures. Nous nous étions levés et nous avions pris d’assaut la salle de bain. Nous nous étions déshabillés pour prendre une bonne douche. Le fait de voir le corps de Julien m’avait fait de l’effet, mon sexe avait pris un peu d’ampleur. Je regardais Julien et j’avais vu que lui aussi commençait à bander. Je l’avais regardé dans les yeux et je lui avais dit : Moi : « C’est moi qui te fait de l’effet comme ça ! Jul : Oui, c’est ça, tu ne t’es pas regardé ? Moi : Mais non, c’est toi ! Jul : Tu t’es bien vu ! Moi : Juju, j’y ai pensé toute la nuit, et …bon…, je ne sais pas, mais je pense que, si tu veux, on peut… » J’avais approché mon visage de celui de mon ami Julien. J’avais déposé mes lèvres sur le siennes. Puis je m’étais reculé pour regarder Julien dans les yeux. Je voyais des étoiles briller, des éclats de bonheur, son visage avait changé. J’avais pris ma décision, je n’allais pas tergiverser des jours et des jours. Julien avait été mon premier amant et lui voulait, rêvait, attendait que je lui revienne. Mon cœur avait donc choisi. Je ne savais pas ce qui allait se passer mais j’étais prêt à tout ! Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 11-09-2020 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Le lien se renoue très lentement avec Julien, mais il n’en sera que plus fort car on sait que de nouvelles épreuves les attendent. Ils finissent par se retrouver sous la douche et ce n’est plus possible de cacher la réaction de leurs sexes. Phil prend sa décision, pour le meilleur et pour le pire. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 11-09-2020 (11-09-2020, 09:03 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Comme tu le dis, le lien se renoue entre Phil et Julien. Les deux garçons finissent par se rapprocher et ils se retrouvent sous la douche. La réaction des deux ados est très claire, ils semblent être de plus en plus sur la même longueur d'onde. Phil a choisi d'aller de l'avant et de renouer avec Julien quoi qu'il se passe! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un com ! Bon week-end! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - AL gayman - 12-09-2020 Phil est en plein questionnement et Julien lui tend des perches comme il le peut tout en comprenant la situation. Le fait qu'ils posent tout à plat sur ce qu'il s'était passé après l'été et le "mea culpa" de Julien permettent à Phil de digérer toutes ces dernières semaines avec leurs évènements tragiques pour lui un peu mieux et après une sage nuit, il laisse parler son cœur car oui Julien a été son premier amour malgré tout. C'est un beau chapitre de réflexions, de remise à zéro des compteurs et l'occasion de se donner une nouvelle chance. Delà il faudra que Julien fasse aussi ses preuves car Phil comme il le lui a bien dit (et comme je le comprend étant pareil) est L'homme d'un seul homme et Phil ne lui pardonnerait jamais une deuxième trahison. Bel exercice (pas forcément visuel) de réflexions sur la vie et ce que l'on veut en faire. Bisous Alain |