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Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 18-09-2020 CHAPITRE LXXXIII
''Casus conscientiae'' Le marquis de Siorac était issu d'une très ancienne famille. Son ancêtre, anobli par Carlus Magnus lui même, avait été un des généraux du premier empereur d'Utopia. Il avait prit fait et cause pour le tout premier duc et celui-ci l'avait élevé du rang de comte à celui de marquis. Burydan avait croisé Pierre de Siorac plusieurs fois à la cour du Duc et il l'appréciait. Il n'était pas aussi imbu et enflé de lui-même que les autres courtisans et avait toujours un sourire, un petit signe de tête ou un mot gentil pour tous, y compris les serviteurs. Le marquis n'avait pas de harem. C'était extrêmement étrange pour quelqu'un de son rang, mais on disait qu'il était raffolé de sa femme, Luna, et que celle-ci lui suffisait amplement. Il adorait également ses trois enfants, Amandine, Charlotte et Pierre-Emmanuel. Et c'est ce qui causa son malheur. Lorsque sa fille Amandine eut 15 ans, on la présenta à la cour, comme c'était l'usage. Et elle était magnifique. De longs cheveux noirs qui lui tombaient en cascade jusqu'à mi-dos, de grands yeux en amande, un visage à l'ovale parfait, un petit nez retroussé, des lèvres pulpeuses et roses, un corps mince et élancé avec, malgré son jeune age, ce qu'il fallait de rondeurs là où il le fallait. Tous les seigneurs furent subjugués par la jeune fille, y compris Galbatorix. Dés le lendemain le Duc fit mandé le marquis : - Mon ami, dit Galbatorix, je suis tombé amoureux comme fol de votre tant jolie fille et ai décidé d'en faire l'une de mes concubines. Ce qui, pour tout autre seigneur, aurait pu passer pour une grande faveur, les filles comptant pour rien et permettant d'avoir pécunes, charges et avantages de leur tout puissant amant, glaça le sang du marquis. Il tenait à sa fille comme à la prunelle de ses yeux et ne voulait pas la voir ni enfermée jusqu'à sa mort dans le gynécée du Duc, ni, si elle ne l'amusait plus, finir dans les arènes. Pierre de Siorac se leva et s'inclina profondément devant Galbatorix. - Votre Altesse, dit-il, je suis extrêmement flatté de l'intérêt que vous portez à Amandine, mais c'est une Siorac... c'est à dire trop basse pour être votre épouse, mais bien trop haute pour n'être que l'une de vos concubines... Et le marquis sortit. Le Duc resta interloqué. Il lui fallu la nuit pour se remettre de cet affront, et le lendemain il entra dans l'une de ses pires colères. Il décida que le marquis paierait son refus de sa vie et qu'il prendrait le bourgeon de sa fille qu'elle le veuille ou non. Il envoya la milice arrêter Pierre de Siorac et sa famille. Mais le marquis avait bien compris qu'on ne disait pas ''non'' à Galbatorix impunément. Il rassembla le plus de pécunes et d'objets de valeur qu'il put et fuit avec sa famille. La fureur du Duc flamboya. Il mit la tête de marquis à prix, ainsi que celle de sa famille. Il les voulait vivants. 15 000 lunars pour celui qui lui ramènerait les fuyards. - Je ne la prendrai pas comme concubine, non, disait-il, ce sera mon jouet. Je forcerai son père à me regarder la déflorer violemment et à voir mes gardes passer sur elle les uns après les autres... et j'enverrai ce marquis de merde croupir dans le cul de basse fosse le plus fangeux en sachant que son autre fille et sa femme finiront dans le plus sordide bordel de tout Brittania et que son fils sera vendu comme esclave... Tous les chasseurs de prime se lancèrent à la poursuite du marquis... sans grand succès... et Burydan reçut un message... Un de ses informateurs de Benn'Hodet, l'un des ports de la Côte des Épées, lui affirma avoir aperçu le marquis se renseigner sur le prochain bateau en partance pour Mesmera. Le départ du bateau en question était prévu pour dans six jours. Burydan partit donc sur le champs pour cueillir le marquis avant qu'il ne fuit. Son informateur lui indiqua la maison où se terraient les Siorac. A la nuit tombée, la veille de leur départ, Burydan défonça la porte d'un coup de pied. - Par ordre du Duc Galbatorix, vous êtes en état d'arrestation... Cris de frayeur des enfants qui se blottirent contre leur mère, le marquis se mettant devant eux en écartant les bras, comme pour leur faire un rempart de son corps. - Rendez-vous sans faire d'histoire, dit Burydan, l’épée à la main, et tout se passera bien... Le marquis s'approcha de lui. - Vous êtes Burydan de Malkchour, n'est-ce pas ? - En effet. - Messire de Malkchour... Burydan grimaça à ce ''messire'' mais entendit qu'il n'y avait aucune once de mépris ou de dérision dans la voix de Siorac. - ...je suis votre prisonnier et je vous suivrai sans faire d'histoire. Mais, par pitié, messire, laissez partir ma famille. Ma femme, mon fils et mes filles ne méritent pas le sort que leur réserve le Duc. Je vous en prie, messire. Je vous en supplie... Et le marquis se mit à genoux devant Burydan, les mains jointes. - Je vous donnerai les 15 000 lunars promis... c'est tout ce que j'ai pu emporter, mais ils sont à vous. Mais pour l'amour des dieux, laissez partir ma famille... Burydan regardait ce haut seigneur à genoux devant lui et qui le suppliait. - Relevez vous monsieur le marquis, de grâce... Pierre de Siorac se releva et Burydan le contourna et se dirigea vers sa femme et ses enfants. Le petit Pierre-Emmanuel, qui avait tout juste 7 ans, se blottit encore plus contre sa mère en sanglotant. Burydan rengaina son épée et mit un genoux à terre pour se mettre à la hauteur du drolissou. Il sortit un mouchoir de sa manche et essuya les joues toutes chafourées de larmes de l'enfant. Il se releva et fit un profond salut à Luna et à ses filles. - A quelle heure est le bateau demain ? demanda-t-il au marquis. - Six heures du matin... Ma sœur à épouser un haut seigneur de Loctudy, en Mesmera. Ma famille se réfugiera chez elle... enfin, si vous acceptez ma proposition... - Monsieur le marquis, dit Burydan en hochant la tête, si vous m'aviez suppliez de vous épargner vous, je vous aurais livrer au Duc. Mais vous avez d'abord pensé à votre famille. Je vais donc accéder à votre requête. - Oh, merci messire de Malkchour, merci... je prierai les dieux pour qu'il vous garde... Il se retourna vers sa famille et dit : - Vous êtes libres. Ma mie, prenez bien soin de nos enfants... - Oh, mon ami, qu'allons-nous faire sans vous ? - Ma sœur prendra soin de vous. Le plus important c'est que vous soyez en sécurité. C'est tout ce qui m'importe. Le marquis embrassa ses filles et son épouse. Il se pencha vers son fils et lui dit : - A présent, Pierre-Emmanuel, c'est vous l'homme de la famille. Prenez soin de votre mère et de vos sœurs. Il embrassa son fils et se dirigea vers le mur du fond. Il y ramassa un petit coffre et se retourna vers Burydan. - Messire, voici tout ce que j'ai pu prendre avant de fuir. Et tout ceci est à vous... et moi aussi... Il tendit le coffret au chasseur de prime. - On ne m'achète pas, monsieur le marquis. Je n'ai jamais accepté de gants (1) et ne vais pas commencer aujourd'hui. De plus, je pense que votre famille en aura plus besoin que moi... Le marquis regarda Burydan bouche bée. Un chasseur de prime qui n'avait pas d’appât au gain... Puis il comprit que s'il acceptait il aurait l'impression de trahir sa parole, celle faite au Duc. - Merci messire de Malkchour Merci infiniment. Le marquis remit le coffret à sa place. - Je vous suit à présent. - Non, dit Burydan. - Plaît-il ? - J'ai dit non. Votre famille fuit à Mesmera, c'est bien ça ? - Euh, oui... - Et ne reviendra plus jamais à Brittania, ni même en Utopia ? - Non, jamais... - Très bien. Toute famille a besoin d'un chef. Et même si monsieur votre fils en est certainement capable, je pense qu'il faudrait quelqu'un d'un peu plus expérimenté. - Je... je ne comprends pas... - Demain votre famille et vous partirez pour Mesmera. Si vous me donnez votre parole de ne plus jamais revenir. - Vous l'avez, monsieur, vous l'avez... - Bien. Mais il y a une condition... - Tout ce que vous voudrez messire... - Occupez vous toujours aussi bien de votre épouse et de vos enfants que vous l'avez fait jusqu'à présent... - Je vous le promets, messire... je... je ne sais comment vous remercier... Luna, ayant compris à la parfin que son mari, ses enfants et elle allaient partir ensemble, s'approcha de Burydan. - Messire de Malkchour, je ne sais comment vous dire merci... Elle se mit sur la pointe des pieds et lui fit un petit poutoune sur la joue. Et une si haute dame qui embrassait un roturier comme Burydan, ce poutoune n'était pas anodin. - Messire, dit le marquis, je sais que vous ne voulez pas de pécunes, et je comprends pourquoi, mais acceptez ce modeste présent... Pierre de Siorac enleva une bague de son annulaire et la remit à Burydan. C'était une bague en astrium sertie d'une smaragdie. Burydan opina et mit la bague dans sa poche. - Merci, monsieur le marquis. - Monsieur, dit Pierre de Siorac, quand le duc vous a appelé messire, j'ai bien entendu toute la dérision et le mépris qu'il y mettait... mais sachez qu'à présent je pourrai dire à tous que Burydan de Malkchour est un véritable seigneur... Burydan lui fit un petit salut. - Bon voyage, puissent Poss et Idon vous mener à bon port... Le marquis lui fit un profond salut et Burydan sortit. Il attendit sur le port le lendemain, à l'aube, et vit le marquis et sa famille monter à bord du bateau. Sur la poupe, Pierre de Siorac reconnut la silhouette massive de Burydan dans la brume et lui fit un salut de la main. Burydan sourit et retourna vers Ank'Arat. - Bonjour Anselme... - Burydan mon ami ! Les enfants, deux minutes de repos le temps que je m'entretienne avec messire de Malkchour... Soupirs de soulagement de ses secrétaires. Attablés au bureau de Anselme, devant un verre d'hydromel, Burydan lui fit son rapport. - Mmm mmm, dit Anselme Ainsi tu as manqué le marquis de peu... - De quelques heures... - Et il a prit le bateau pour Arkina . - Exact. - Étrange, j'aurais plutôt pensé que Pierre de Siorac serait parti pour Mesmera, sa sœur y ayant épousé le comte de Loctudy... Burydan ne répondit pas. Les yeux pétillants d'intelligence de Anselme étaient fichés dans les siens et le chasseur de prime eut l'impression qu'il le sondait jusqu'au fond de l'âme. - Je sais généralement jugé les gens, Burydan, et je sens que tu me mens... - Absolument pas... dit Burydan, pas très sur de lui. - Dans ce cas donne moi ta parole que ce récit est la pure vérité... Burydan ne pu pas. Et il raconta la vraie histoire à Anselme. - Je vois, dit Anselme. Je vais faire un rapport circonstancié au Duc... - Euh, Anselme... - Un rapport, le coupa le vieil homme, qui dira que tu as loupé le marquis de quelques heures et que celui-ci a fuit avec toute sa famille à Arkina... - Merci Anselme. Il se contenta de sourire et de faire un petit clin d’œil à Burydan. Le chasseur de prime retourna vers Malienda. C'est la seule et unique fois où il manqua à sa parole. Et le plus inconcevable c’est qu'il n'éprouvait aucun remord... (1) ''Accepter des gants'' : vieille expression utopienne signifiant ''accepter des pots de vin''. (2) Smaragdie : pierre précieuse le plus fréquemment de couleur verte. Très semblable à l'émeraude. Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 18-09-2020 MYTHOLOGIE UTOPIENNE 11 Petit précis de mythologie utopienne. Onzième partie. Poss et Idon 1/2 Fils d'Okéanos et d'une nymphe marine. Dieux des océans et des mers. Poss et Idon sont des sales gosses. Divinités mineures à l'époque des anciens dieux, ils trahirent leur père en révélant aux Olympiens comment pénétrer dans le palais du dieu des océans. En remerciement de ce déloyal service ils récupérèrent le royaume de leur père. Poss et Idon étaient des frères jumeaux, mais on ne vit jamais des jumeaux aussi dissemblables. Poss était grand, élancé, blond et les yeux bleus océan. Idon mesurait une tête de moins que son frère, était musculeux et massif, brun aux yeux vert lagon. Mais ils étaient très beaux tous les deux, leurs peaux embaumant les embruns et le sable chaud. Même s'ils étaient différents physiquement, côté mental, ils étaient sur la même longueur d'onde. Ils pensaient tous les deux la même chose, l'un finissant souvent les phrases de l'autre. Ils partageaient tout. Vraiment tout. Leur royaume, évidemment, mais aussi leurs... maîtresses. Certes, chacun des deux avait eu des aventures en solo (ou plutôt en duo) mais, la plupart du temps, ils se partageaient les faveurs de nymphes ou de naïades en trio. Un jour, alors qu'ils prenaient leur petit déjeuner sur la terrasse de leur magnifique palais aquatique, (tout en perles, en nacre et en coraux) ils virent passer une sublime nymphe. Elle s'appelait Amphitrite, avait de longs cheveux noirs qui bougeaient au gré des courants, un corps mince avec les rondeurs qu'il fallait là où il les fallait, un visage sublime avec un sourire ravageur. Poss et Idon tombèrent immédiatement amoureux de cette beauté marine. - Eh, Amphitrite, la héla Poss. - Viens par ici s'il te plaît, dit Idon. - Nous t’invitons... - A partager notre petit déjeuner. Amphitrite hésita. Mais après tout les deux dieux étaient ses boss, et le harcèlement sexuel au travail n'avait pas encore été sanctionné. Elle nagea avec grâce jusqu'à eux et s'assit à leur table. Les deux dieux furent aux petits soins pour elle : - Prends un peu de ce concombre de mer, il est délicieux... - Goûte un peu de ce crabe cuit à la vapeur d'un volcan marin... Amphitrite goûta à tous les plats. Mais Poss et Idon commencèrent à devenir un peu... pressants... - Que tu es belle, Amphitrite... - Nous sommes tombés amoureux de toi à l'instant où nous t'avons vue... - Et une idée nous est venue en tête... - Nous voulons faire de toi notre reine... Amphitrite les regarda avec des yeux ronds. - Épouse nous, dirent les deux frères en chœur. Amphitrite, paniquée, prit la fuite. Poss et Idon, fous de chagrin, convoquèrent leur ami Delphinos, le roi des dauphins. - Hik... hikkk crick crick hik, cikki crikki hik crik dit Delphinos. Étant donné que tout le monde ne parle pas le dauphin, je vais vous le traduire : - Yo les gars. Eh bien, vous en faites une de ces têtes. On dirait deux poulpes échoués sur la grève... Poss et Idon racontèrent à leur ami leur problème. - Pas de souci, les mecs, je rassemble les copains et on va vous la retrouver, la mignonne. Delphinos chargea tous les dauphins de sillonner l'océan à le recherche d'Amphitrite. Deux jours plus tard, Oum, le lieutenant de Delphinos, vint le voir : - Ça y est patron, je l'ai trouvée. - Bien. Où est-elle ? - Prends à gauche à la grotte du Kraken, à droite à l'antre du Léviathan, passe le nid des serpents de mer, et tu la trouveras un peu plus loin, assis sur un banc de corail. Delphinos se mit en route et trouva en effet Amphitrite en train de caresser un mérou. - Salut ma belle. Qu'est-ce que tu fais là, toute seule, comme une méduse en perdition ? - Je fuis Poss et Idon... - Pourquoi les fuir ? Ils ne te plaisent pas ? - C'est pas ça. Ils sont plutôt beaux... même très beaux en fait... - Alors, où est le problème ? - Eh bien, me marier avec un dieu ne me dit rien... je sais que c'est toujours compliqué... alors avec deux... - Ce ne sont pas les pires, loin s'en faut, et... Delphinos parla un long moment avec Amphitrite, faisant le los de Poss et Idon. Un barracuda passa, et Amphitrite dit : - Bon, d'accord, après tout, pourquoi pas... Delphinos accompagna la nymphe jusqu'au palais de ses copains. Poss et Idon étaient fous de joie. - Je veux bien vous épouser, dit Amphitrite, mais il y a une condition... - Tout ce que tu voudras, dit Poss. - Absolument tout, dit Idon - Je ne veux pas partager ma couche avec vous deux en même temps... - Ah bon ? dit Idon. - Pourquoi ça ? demanda Poss. - C'est comme ça. Donc les lundis, mercredis et vendredis ce sera avec toi, dit-elle à Poss. - Génial ! - Et les mardis, jeudis et samedis, ce sera avec toi, dit-elle à Idon. - Super ! - Et les dimanches ? demanda Poss. - Oui, ce sera avec qui les dimanches ? dit Idon. - Personne. Le dimanche, je me repose et je sors avec mes copines Poss et Idon hésitèrent à peine. Un immense banquet fut organisé dans le nouveau palais d'Amphitrite, tout en nacre, et elle devint la reine de la flotte. Poss et Idon eurent trois enfants avec Amphitrite : Triton, Benthésicymé (encore un nom à coucher dehors) et Rhodé. Mais, comme époux, Poss et Idon étaient... comme les autres dieux, quelque peu volages. Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - fablelionsilencieux - 18-09-2020 Ah, ben chat alors ! - Hik... hikkk crick crick hik, cikki crikki hik crik dit Delphinos. selon translate Buubel - franco-delphinidé -, il manque un k à la traduction de : faites. Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 18-09-2020 Comte, duc, marquis, c’est un peu compliqué (mm si mon roi en fait chaque année, la logique et la pertinence du truc m’échappent) O.O J’imaginais bien pire comme histoire, il n’y a que la réputation de Burydan qui en ait souffert, il a perdu une prime, mais il a gagné en dignité (s’il en avait encore besoin) Ce n’est absolument pas inconcevable de n’éprouver aucun remord pour une bonne action, Galbatorix est un animal nuisible ¬_¬ Poss et Idon, ce ne sont pas Ariel et Caliban dans La Tempête du barde ? Sinon, à part Oum le dauphin blanc, j’ai la pénible impression de rater un paquet de références O.O Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Runob - 18-09-2020 Le marquis de Siorac vient de la série de livres "Fortune de France" de Robert Merle qui raconte l'ascension de la famille de Siorac à travers l'histoire de France sur plusieurs générations des guerres de religions à Louis XIV. Une excellente série ! Moloch en tire aussi de nombreuses expressions un peu "vieux français" : les poutounes, le drolissou, les joues chafourées... Dans tous les cas continue, c'est excellent avec toutes ces références et ces jeux de mots. Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - AL gayman - 19-09-2020 Comme quoi Burydan sait reconnaitre un homme de bien qu'il soit de basse condition ou de haute noblesse. Le Marquis par on geste de sacrifice, a touché Burydan qui l'a laissé quitter Brittania (hors de portée de la folie du Duc), ce qui une fois de plus nous montre l'humanité dont peut faire preuve Burydan. Très beau chapitre qui m'a beaucoup touché. Ahhhhhhhh Pos et Idon, le trublions des dieux Utopien. En tous cas leur épouse légitime c'st est sortie "finger in the noze" Bien joué ma belle. Ohhh que de souvenir tu m'as fait remonté "On m'appelle Oum le dauphin……..), oula ca ne me rajeuni pas tout ça mais quel plaisir que tu mettes cette référence d'un dessin animé qui a fait un tabac à l'époque. Merci mon grand maitre Moloch Plein de poutounes ALain Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - bech - 21-09-2020 Une fois Rhonin attaché à la croix en X, Burydan commence à lui lécher les fesses, les caresse, fait des bisous, ce qui surprend Rhonin qui se demande quelles sont les intentions de son maître. Burydan continue en passant sa langue dans le trou de Rhonin. Il lubrifie bien la raie et le trou. Rhonin est étonné de ce traitement et se laisse aller au plaisir qu'il lui procure en émettant des gémissements qui excitent Burydan. Burydan continue avec un doigt puis deux. Mais pour l'ultime pénétration, Burydan considère que Rhonin ne devrait pas la subit attaché. Il le détache et l'embrasse sur la bouche, ce qu'aucun client ne lui avait encore fait. Burydan donne du plaisir à Rhonin alors qu'ils sont allongés sur le lit. Et pour la sodomie, il choisi cette foi-ci s'y aller en douceur (ce qu'il n'a pas l'habitude de faire). Rhonin n'aime pas la sodomie, mais c'est son métier de la supporter et il apprécie beaucoup celle que lui procure Burydan. Rhonin finit par avoir sommeil et est gêné de le dire, mais Burydan trouve très bien que Rhonin dorme dans ses bras. Ils remettent ça le matin avant que ce soit l'heure pour Burydan de partir. Rhonin regrette d'apprendre que Burydan s'en va et ne sait pas s'il reviendra un jour. Dame Alduine envoie vérifier si Burydan n'a pas abîmé la marchandise. Sur ce point, aucun risque de supplément à payer. Burydan part à son auberge et annonce à Philipotte qu'il partira tôt le lendemain. Il lui donne un pourboire pour sa gentillesse, mais Philipotte pense qu'il s'est trompé vu la valeur de la pièce. Après confirmation de la somme, Philipotte choisit de poutouner Burydan. On apprend le nom des 3 royaumes de l'île de Siméria, de leur capitale et les noms de ses dirigeants. Il n'y a pas de Rich'hard Stale'mann à Are'Vard ni au Em'Aïe'Ti mais comme c'est un discident des 3 autres, donc, il peut être sur une autre île. Sur la route, il voit des champs de siliconiers dont on récupère la sève comme pour les pins des Landes. A cette époque, pour conserver des souvenirs, il fait les mettre par écrit et faire des dessins. Burrydan conserve ainsi les souvenir de son voyage, mais aussi de son passé plus lointain dans un livre. Dans ce livre, il y a la mention de la recherche du marquis de Siorac. Ce dernier avait refusé que sa fille de 15 ans devienne courtisane ou concubine de Galbatorix. Ce dernier a décidé de l'y forcer, mais le marquis et sa famille se sont enfuis à temps. Burydan les ayant retrouvé, le marquis l'a supplié d'épargner sa famille. Finalement Burydan les a tous laissé partir, Marquis compris et a donc renoncé à 15000 lunars. Je pense que dans son voyage, Burydan reverra le marquis de Siorac. Pour l'histoire de Poss et Idon qui veulent faire d'Amphitrite leur reine, j'ai noté le langage dauphin qui correspond aux cris de Flipper pour inviter Bud et Sandy à le suivre. Ça fait donc une référence de plus pour lelivredejeremie. Mais c'est Oum qui retrouve Amphitrite. la condition qu'elle met (un mec à la fois et un jour dans la semaine pour voir ses copines est un bon compromis). Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Siriux - 22-09-2020 Salut Moloch, j'ai enfin retrouvé ton récit et purée qu'il est toujours aussi bon de te lire. Merci et vivement la suite Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 23-09-2020 Bonjour à tous et aux autres. Merci pour vos coms les zamis. Merci mon rôminet, correction effectuée. Los (ou laus) signifie, en vieil utopien, ''faire les lounges de'', l'expression est ''faire le los'' ou ''chanter le los''. Bon retour parmi nous Siriux. Merci pour le petit récapitulatif des épisodes précédents bech,. Mon cher runob, en effet la plupart des termes ''vieillis'' viennent de Fortune de France ayant littéralement dévoré les 13 tomes Mon cher ALain, je ne connais pas le dessin animé Oum le dauphin, mais je me rappelle d'une pub pour du chocolat blanc avec un dauphin blanc... en même temps, question dessins animés, je suis pas fortiche... j'ai surpris mon père commander sur amazon l'intégrale d'Albator, de Capitaine flamme et de Goldorak. C'est là que j'ai compris une de ses phrases fétiches quand je fais une réflexion sur son âge ''sale gosse, tu ne sais pas, toi, à quel point ça peut être dangereux un golgoth (pas sûr de l'orthographe). Mon renardeau, c'est pourtant simple : en France et en ordre croissant écuyer, chevalier, baron, vicomte, comte, marquis duc, prince, roi et empereur. Aucune référence à Shakespeare. l'histoire de Poss et Idon est tirée de celle de Poséidon. Mais avec mes mots, évidemment. Toute suite la suite et la fin de l'histoire des dieux de la mer. Bonne lecture. Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 23-09-2020 CHAPITRE LXXXIV
''Indecens rogationem'' Il était quatre heures de l'après-midi quand Burydan s'arrêta en haut d'une colline qui surplombait Ween'Doz, la capitale de Mik'Rosoft. En simérien ''Ween'Doz'' signifiait ''ville nouvelle'', et Burydan savait que Doss, l'ancienne capitale, avait été délaissée au profit de la nouvelle, créée de toute pièce par le roi Bilgaitz avec les toutes dernières techniques : évacuation des eaux usées, rues larges, trottoirs, etc... Du haut de sa colline, la ville était... surprenante. Ses murailles formaient un carré parfait et les deux grandes artères qui la traversaient, d’Est en Ouest et du Nord au Sud, se croisaient en angle droit, formant quatre carrés plus petits. Mais le plus étonnant, c'était que chaque carré était d'une couleur différente, comme si chaque maison et chaque toiture devaient être peintes d'une couleur particulière. En haut, à gauche, le quartier rouge ; en haut, à droite, le quartier vert ; en bas, à gauche, le quartier bleu ; et en bas, à droite, le quartier jaune. Burydan passa par l'une des quatre portes de la ville, encombrée par un embarras de chariots et de gens à pied, quitta l'artère principale et s'enfonça dans le quartier jaune. Il avisa une auberge avec une écurie attenante et démonta. L'auberge s'appelait ''Le Chat Potté'', et l’enseigne représentait un chat avec des grands yeux adorables... Un palefrenier, grand et dégingandé, comme tous les palefreniers, sauf Raven, le héla : - Bonjour m'sieur, vous allez gîter à l'auberge ? - Oui-da - Vous voulez que je m'occupe de votre cheval ? - Si tu en prends soin. - Comme si c'était le mien, m'sieur. - C'est quoi ton nom ? - Johann. Arion suivit docilement Johann et Burydan pénétra dans l'auberge. Toutes les conversations cessèrent et les yeux se braquèrent sur lui. - Euh... bonjour... Des bonjours grommelés et les conversations reprirent. - Bonjour à vous, monsieur, je me nomme Léontine et suis la tenancière de céans. Que puis-je faire pour vous ? - Bien le bonjour à toi, Léontine, je voudrais ta meilleure chambre. - Oh, toutes mes chambres sont excellentes. - Je n'en doute pas, mais je veux la meilleure, avec salle d'eau et commodités... si tu as ça, évidemment... - Oh, pour sûr que j'ai une chambre comme ça. Mais elle coûte plus cher que les autres. - Ce n'est pas un problème. - Pour combien de temps ? - Je ne sais pas encore. - Très bien. Donc la chambre du quatrième étage... petit déjeuner ? Déjeuner ? Souper ? - Les trois... - Ah, voilà un client comme je les aime... Joachim ! JOACHIM !! Un garçon, de dix sept ou dix huit ans arriva. - Ah, Joachim, mène monsieur à la chambre du quatrième, veux-tu ? - Oui madame. Joachim fit un immense sourire à Burydan et le précéda dans le viret. Il s'arrêtèrent au quatrième étage et Joachim ouvrit la porte de la seule chambre du palier. Chambre classique : un grand lit, une armoire, une commode, une table et deux chaises et une porte qui menait à la salle d'eau. - Où se trouvent les commodités ? - Juste en face monsieur, dit Joachim en faisant bouffer les oreillers. - Très bien. Joachim, peux tu m'apporter un pichet de vin premier choix, un pichet d'eau fraîche et deux gobelets ? - Tout de suite monsieur... Burydan terminait de ranger ses affaires quand Joachim réapparut, les bras chargés d'un plateau. Il le déposa sur la table. - Merci, dit Burydan, veux-tu prendre un godet avec moi ? Je déteste boire seul... - Avec le plus grand plaisir monsieur. Ils s'assirent et Burydan les servit. - Dis moi, Joachim, comment se fait-il que tu travailles céans ? D'habitude, dans les auberges, ce sont des chambrières qui officient... - Ici, monsieur, il n'y a que des valets. - Quoi ?! Que des garçons ?! - Oui monsieur, nous sommes trois... - Y a-t-il une raison à ça ? - Oui monsieur. Une jour dame Léontine a surpris son mari, Benoît, dans une position fâcheuse avec une des chambrières. Elle a jeté la dévergondée dehors, a fait une scène épouvantable à son mari, lui jetant à peu près toute la vaisselle de la cuisine à la tête, a désoccupé toutes les jeunes filles qui travaillaient ici - Et ? - Et n'a rengagé que des garçons. - N’a-t-elle pas perdu beaucoup de sa pratique ? Les clients aimant lutiner les chambrières ? - Excessivement, monsieur... mais elle a gagné de nouveaux chalands... - C'est à dire ? - C'est à dire, monsieur, que certains hommes aiment égayer leur nuit avec des jeunes garçons... - Tu veux dire que... toi... et tes collègues... vous... - Oui monsieur... Burydan le regarda intensément. Il était plutôt mignon. Brun, les cheveux mi-longs, un beau visage, des yeux marrons et un corps qui semblait ferme et tonique. - Et combien cela coûte ? - Cela dépend monsieur. - De quoi ? - De ce que vous voulez. - Je t’écoute... - 5 capokeis si vous voulez que je vous prenne dans ma bouche, 10 si vous voulez me besogner et 20 si vous voulez que je laboure comme chienne lubrique dans votre lit toute la nuit... - Comme chienne lubrique ? - Si vous avez appétit à cela... En somme, je ferai tout ce que vous m'ordonnerez de faire et vous pourrez me faire tout ce que vous voudrez me faire... toute la nuit... enfin, presque... il me faut quand même quelques heures de sommeil pour reprendre des forces et pouvoir faire mon travail... - Et comment sont tes collègues ? physiquement, je veux dire... - Ah ça, il y en a pour tous les goûts, monsieur. Lucas est blond comme les blés, très fin, avec une peau de lait et des taches de rousseur. Alix est roux, le corps très musclé avec de grands yeux verts... - Et toi, le brun, avec des grands yeux marrons... et question corps ? Joachim sourit et se leva. Il ôta sa chemise et abaissa son pantalon. Il avait un joli torse finement musclé, de beaux pectoraux bien dessinés et un ventre où les muscles abdominaux commençaient à saillir, une peau dorée et un très joli morceau entre les jambes, plutôt appétissant. - Tourne toi, dit Burydan. Joachim sourit et se retourna. Joli dos bien charpenté, belle chute de reins et un sublime petit cul, musclé et bien rebondi. Il se retourna et se rhabilla. - Monsieur est-il intéressé ? - Très. Tu es libre cette nuit ? - Oui monsieur. - Très bien... je prends l'option chienne lubrique... - Je serai dans votre chambre à neuf heures du soir... - A ce soir alors... j'ai hâte... - Moi aussi... monsieur... Burydan redescendit. - Dis moi, Léontine, y a-t-il des bains publics près d'ici. - Oh oui mon gentilhomme, prenez à dextre en sortant et ce sera la... deuxième... non, troisième à votre senestre. - Laisse moi deviner, un grand bâtiment jaune ? - C'est exactement ça, dit Léontine en riant. Burydan trouva les bains publics, se lava dans une eau tiédasse et grisâtre, se fit rabattre le poil, dîna plutôt bien à l'auberge et remonta dans sa chambre en attendant Joachim. A neuf heures précises on frappa à sa porte. - Entrez ! Joachim entra, referma la porte au verrou et s'approcha de Burydan. Il posa une besace au pied du lit. - Je suis à vous pour toute la nuit, monsieur... - Déshabille toi... chienne ! Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 23-09-2020 MYTHOLOGIE UTOPIENNE 12
Petit précis de mythologie utopienne. douzième partie. Poss et Idon 2/2 A l'époque, le top pour un dieu, c'était de devenir la divinité tutélaire d'une cité. On élevait des temples à votre gloire et on se faisait un max de thunes avec les produits dérivés. Et les dieux des océans pensèrent que c'était une bonne idée. Des tridents en plastique pour les mômes, des T-shirt avec I LOVE POSS & IDON pour les touristes, la classe. Ils jetèrent leur dévolu sur l'une des plus grandes cité de l'époque, Ath'Tenns. Manque de bol, Métis, la déesse de la sagesse, eut la même idée. - Nous l'avons vu les premiers, dit Poss. - Pas du tout, dit Métis, je l'observe depuis longtemps depuis l'Olympe. - Elle est en bord de mer, dit Idon, donc elle est à nous ! - Dans tes rêves, vieille méduse ! - Oh Poss, elle m'a traité de vielle méduse... La dispute aurait pu durer longtemps, les édiles de la cité hésitant à donner raison à Métis de peur de courroucer Poss et Idon, et inversement, quand Métis eut une idée. - C'est simple, organisons un concours. - Un concours ? dit Poss. - Quel concours ? demanda Idon. - Un cadeau pour la ville. Et le plus profitable aux habitants remporte la ville. A la place de Poss et Idon, je me serais méfié, Métis étant connu pour sa ruse. Poss et Idon se regardèrent, se sourirent, et brandissant leurs tridents, frappèrent le sol. Un grondement se fit entendre, la terre s'ouvrit et une source d'eau douce jaillit. Je sais ce que tu vas me dire, ami lecteur : ''une source d'eau, bof...'' et tu aurais tort. Ath'Tenns était entourée de terres arides et souffrait souvent de pénurie d'eau, l'arrosage des jardins, le lavage de son char et le remplissage de sa piscine étant interdits plusieurs mois par an. Les habitants de la ville applaudirent. Métis sourit, de ce sourire sinueux qu'elle avait toujours quand elle savait qu'elle avait gagné. De la pointe de sa lance elle frappa le sol. Un petit arbre rabougris, au tronc torturé, jaillit, sa ramure se déploya et ses fruits, de forme ovale se formèrent. Poss et Idon se regardèrent et éclatèrent de rire. - C'est ça ton cadeau ? - Le concours est fini et nous avons gagné... - Que vous croyez, dit Métis. Cet arbre, que j'ai appelé ''olivier'', nécessite peu d'eau et ses fruits peuvent servir à faire de l'huile. Une huile très bonne pour la santé et qui, bientôt, sera exportée dans tout Genesia, enrichissant Ath'Tenns. Les habitants se regardèrent, un peu perplexes, - De plus, reprit Métis, on peut les mettre en saumure et c'est un excellent amuse-gueule pour l'apéro... Au mot ''apéro'', les habitants applaudirent à tout rompre. Métis fut désignée déesse tutélaire de la cité, rebaptisée Métissa. Poss et Idon, furieux, envisagèrent de déclencher un tsunami pour rayer la ville de la surface de Genesia, mais les habitants de Métissa promirent aux dieux de leur construire à eux aussi un temple et d'y faire des sacrifices de temps à autres. Poss et Idon, voulant tout de même faire bonne figure, reconnurent leur défaite, en se promettant de se venger de Métis dés qu'ils le pourraient. Et l'occasion se présenta peu de temps après. Poss se promenait le long d'une plage de sable blanc quant il aperçut une jeune fille à la beauté peu commune. Mince, bien rondie, de longs cheveux blonds qui lui tombaient jusqu'au reins, un visage à l’ovale parfait avec de beaux yeux bleus. - Salut ma belle, c'est une belle soirée n'est-ce pas... tu es toute seule ? - Euh, oui, dit la jeune fille, un peu timide ayant reconnu le dieu des océans. - C'est quoi ton petit nom ma jolie ? - Médusa... Un nom prédestiné, pensa Poss. Ils marchèrent un petit moment ensemble et Poss devint entreprenant. Très entreprenant même. Nus et enlacés sur le sable, leurs corps ondulant l'un sur l'autre, Poss voulut posséder sa maîtresse sur la plage. - Non, minauda-t-elle, pas ici... on pourrait nous voir... et puis le sable, ça gratte... - Tu as raison, dit Poss en refrénant ses pulsions, viens avec moi, je connais un endroit où nous serons tranquilles. Il amena sa conquête à quelques toises et les deux tourtereaux se réfugièrent... dans un temple de Métis. Poss allongea Médusa sur le sol, pile en dessous de la statue de la déesse, et lui fit longuement l'amour. Métis, passant en revue les images de vidéosurveillance de ses temples, vit la scène. Elle entra dans une violente colère. Poss, après avoir jouit, quitta Médusa médusée. - A la prochaine ma mignonne, t'es vraiment un bon coup... Métis apparut à cet instant dans le temple, face à Médusa. - Catin, traînée, putain crâmante, chienne lubrique, comment as-tu osée faire ça dans mon temple ?!?! - Je... je... - Silence ! Tu aimes sentir les regards des hommes et des dieux sur toi ?! Tu aimes voir le désir dans leurs yeux ?! Eh bien à partir de maintenant les hommes pousseront un cri d'effroi lorsqu'ils te verront et resteront pétrifiés par tes yeux !!! La déesse disparut. La peau de Médusa se couvrit d'écailles verdâtres, ses mains se recroquevillèrent et devinrent des serres, son visage devine hideux, des crocs poussèrent à la place de ses dents et ses beaux cheveux blonds se transformèrent en une multitude de serpents crachant et sifflant. Une prêtresse de Métis entra dans le temple, vu le monstre qu'était devenu Médusa, poussa un cri de terreur et, leurs regard se croisant, fut changée en pierre. Médusa se réfugia dans une grotte, en maudissant Poss et Métis. Un héros, Perséus, dut combattre Médusa, mais ça, c'est une autre histoire. Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - bech - 24-09-2020 A Ween'Doz, Burydan a trouvé une auberge où ce ne sont pas des chambrières qui s'occupent des clients mais des chambrier. Et ses derniers peuvent proposer des "à cotés" aux clients. Joachim ne se fait pas prier pour boire un verre. A l'auberge où Burydan s'est arrêté, il y a un brun aux yeux marron, un roux aux yeux verts, et un blond dont on ne connait pas encore la couleur des yeux. Burydan va-il essayer les trois et se comporter différemment avec certains ? J'ai constaté aussi une différence de prix par rapport à la fois où il était avec Rhonin. Ca me parraissait plus cher (ce qui ne m'aurait pas étonné des produits de Mik'Rosoft, mais en fait, comme ce n'est pas la même monnaie, c'est au contraire 15 fois moins cher que la nuit avec Rhonin. Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Siriux - 24-09-2020 Coucou Moloch, merci pour ces superbes suites; Joachim va passer une bonne nuit ;D des bisous et vivement la prochaine suite :-* Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - AL gayman - 24-09-2020 Coucou Mon Ami Moloch, Oui Oum le Dauphin date de 1971 (j'avais 8 ans……………………..) et moi aussi sur mon DDE externe j'ai tout Goldorack et Capitaine Flamme (c'était le bon temps………………..lol). Cette nouvelle ville me fait penser à un pays (relativement plat......…)où là aussi les maisons sont colorées. Ta verve est toujours un régal et ce chapitre haut en couleur qui promet une nuit elle aussi TRES HAUTE EN COULEUR (et autres gémissements et cris de plaisirs………….Miam) La deuxième partie de Poss et Idon est comme d'habitude impérialement hilarante. (c'est ma récré cette mythologie Utopienne…………………) l'éclate totale J'ADORE. Gros Bisous Alain Re : Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 25-09-2020 Euuuh… Le chocolat blanc, c’est pas du chocolat, tu vas fâcher les dieux aztèques, là ! Le hasard fait bien les choses, Burydan n’aura mm pas à battre le pavé pour se trouver un minet, ils sont au menu de la carte, après les desserts Dame Léontine a eu une bonne initiative commerciale Joachim n’est pas farouche… Mais quoi, pas de mise en garde ni de limites, ‘’chienne lubrique… tout ce que vous voudrez’’, rien que ça O.O Après sa collection de blonds, après Raven, roux aux yeux verts, pq pas un brun au regard de bon toutou, il n’a pas tort, ils sont bien aussi, je ne regrette pas d’avoir déplacé le curseur du contraste vers la droite ¯\_(ツ)_/¯ Puis Joachim a déjà son job, il ne fait pas d’extras (que) pour le fric, il sera probablement plus ‘participatif’ que l’escort lambda qui fait l’étoile de mer sur le matelas et ferme les yeux en pensant à la grandeur de l’empire (¬‿¬) J’ai souri aux produits dérivés, ça m’a fait penser aux soi-disant super-héros de The Boys avec leur tête sur des boîtes de céréales )))) Dommage que ce soit la fin des chapitres sur la mythologie, c’est vrmt très amusant (24-09-2020, 10:49 AM)AL gayman link a écrit :Oui Oum le Dauphin date de 1971La version que je connais est donc un remake, j'aurai appris un truc |