Récits érotiques - Slygame
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable

+- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr)
+-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3)
+--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7)
+--- Sujet : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (/showthread.php?tid=7)



RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 04-11-2024

(04-11-2024, 05:32 PM)Nostalgique a écrit : Je serais volontiers d'accord de participer aux jeux des mots (je l'ai déjà fait il y a quelques temps) mais je ne sais pas sous quelle rubrique ce jeu parait, idem pour celui des phrasettes. Merci de me donner l'explication...
Nostalgique

Je les lis du reste avec plaisir...


Salut Nostalgique,

C'est moi qui lance les jeux, entre les différentes photos qui sont censées (te) inspirer un récit, j'ajoute suivant la  période des défis à thème ou de saison.

voici les différents défis qui avaient été lancés pour l'été et qui sont à présent publiés comme "hors-série" si un auteur m'en envoi un en MP :



************************

Défis "phrasette de départ :


1/ La porte d'entrée claque en se refermant...


2/ je me suis levé avec une boule d’angoisse au creux de l’estomac...


3/ J'ai revendu mon entreprise spécialisée pour une petite fortune...


4/ Il sort du cabinet médical et se retrouve, seul, dans la rue...


5/ Claude fit la moue et se gratta la tête, ce qui, dans son cas, était signe d’embarras...



************************


Défi titre:

1/ Le petit chien noir.

2/ C'est la panique !

3/ Un choix difficile.

4/ Vacances mouvementée !

5/ les nouveaux voisins.

6/ le renard et le lapin.




************************


Défi(s) 10 mots à utiliser:

1/
clownesque
indicible
belligérant(s)
caduque
refrain
mirobolant
poudre de perlimpinpin
poudre d'escampette
mansuétude
crépiter

2/
bardache
suranné
sornette
arcade
alentir
miasme
décati
cyclopéen
interlope
plasmodie


3/
citadelle
cloitre
bévues
parcimonie
tarentelle
pièce montée
masure
balafre
trappeur
conifère(s)


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 09-11-2024

Un hors-série phrasette de départ,


Claude fit la moue et se gratta la tête, ce qui, dans son cas, était visiblement signe d’embarras... du moins à en voir le regard entendu de sa femme. Bien compréhensible, capté en chaussettes, au milieu du séjour, le sexe à l’air, ou presque, car toujours emballé dans du latex, qui pendouille tristement, devant mon corps nu affalé sur le canapé. ‘’Oh ! Chouchou, tu n’es pas restée chez ta mère pour le week-end, finalement ?’’
— Ma mère m’irrite, Claude, au point où j’ai réalisé que tu es parfois légèrement moins ennuyeux qu’elle, mais là, et il y avait longtemps, tu m’étonnes même ! Comme tu ne décrochais pas, j’ai fait appel à un Uber. Au fait, bonsoir, jeune homme, on ne s’est pas présentés, je suis Claudine, l’épouse de…
— Pour ce que ça vaut, enchanté, Madame... Moi, c’est Jonas.
— Joli prénom, j’y avais pensé si nous avions eu un enfant, sauf que non… Vous a-t-il inséminé, vous ? a-t-elle souri, sarcastique. ‘’Oh, mais non, je suis bête, vous êtes visiblement un garçon, et avec cette protection, en plus, mon cher mari ne l’aurait clairement pas pu, ni rien vous refiler de plus grave qu’un de ses bons gros rhumes chroniques.’’
— Mais, chouchou, ce n’est pas… a gémi Claude.
— Pas ce que je crois ? Tu me prends pour une bille, Claude ? Tu es à poil devant ce garçon également nu sur le divan... que tu as rencontré comment, au fait ?
— Bêêê… euh… Chouchou…
— L’appli sur smartphone, Madame, ai-je murmuré.
— Celui que je t’ai incité à prendre pour simplement gérer le compte en banque, idéalement tracer les itinéraires pour qu’on se perde moins, et accessoirement… m’appeler ? Dites m’en plus, jeune homme.
— Sérieusement, Madame ? ai-je murmuré en me relevant.
— Je vous ai dit, moi, c’est Claudine, on partage déjà… quelque chose, a-t-elle sifflé, avec un regard vers son mari. ‘’Et donc, cette… appli ?’’
— Une application… de rencontres… tarifées.
— Je pose vos sacs ici, Madame ? a demandé un grand mec, la quarantaine fringante, dont j’ai réalisé qu’il la suivait depuis son arrivée. ‘’C’est sur Grindr ? Je ne t’y ai jamais vu.’’
— C’est Boys4Fun, en fait.
— Vous pratiquez également ? lui a demandé Claudine.
Pour seule réponse, il a fait courir son regard de mes pieds à ma tête avec un sourire approbateur.
— Sinon, Claude, ça te… Non, ça nous coûte combien ?
Comme le pauvre homme restait figé, j’ai répondu à sa place, ‘’deux cents euros l’heure, Madame, par paypal, mais je peux vous rembourser, vu que…’’
— Vu que rien du tout, jeune homme ! Ça vous aurait probablement pris une heure pour le rendre raide, de toute manière, et le spectacle est agréable, même pour moi. Vous proposez vos services aux femmes ? Non ? Dommage, mais je devrais pouvoir trouver, pourquoi me gênerais-je, n’est pas, Claude ?
— Naturellement, Chouchou, a-t-il concédé.
— Cette situation devient légèrement embarrassante, ai-je soufflé, en me rhabillant. ‘’Je vais vous laisser, le temps d’appeler un Uber et je… Oh, ben non, je suis bête. Vous pourriez me conduire rue de Grenelle ?’’
— Et même jusqu’au bout du monde…

— Deux cents boules, c’est le tarif, ouais… m’a-t-il dit, une fois dans la voiture. ‘’Et je te trouve sur Boys quoi ? Et ton nom d’artiste ?
— Boys4Fun, Jonas2002… mais vous payez ? Lui, je comprends, mais vous…
— Tu peux me tutoyer, moi, c’est Emmanuel. Et oui, c’est juste qu’avec l’âge, mes préférences sont devenues plus compliquées à satisfaire.
— Préférences ?
— Les très jolis jeunes mecs minces… Dis, tu es pressé, là ? Le temps de passer à un DAB…
— Ou pas, j’ai déjà été payé par ce cher Claude.

— Ça va, Jonas ? a-t-il demandé, couché sur le flanc à côté de moi, une main soutenant sa tête, et l’autre courant sur les traces de mon plaisir sur mon ventre.
J’ai tenté de calmer le tremblement dans mes jambes, encore désespérément serrées sur sa taille il y a cinq minutes, et de stabiliser mon souffle, pour murmurer ‘’Oui… je… d’habitude, c’est moi qui… donne du plaisir à mes clients, mais là… Oooh !’’
— J’ai cru le voir, et le sentir…

J’ai remis le bail de mon appartement, et emménagé dans le sien, mais il n’y a pas que notre intimité que nous partagions désormais, nous avons ouvert un profil commun sur Boys4Fun, avec l’identifiant ‘Daddy and Son’ pour exploiter une autre niche de clientèle qui peut s’offrir, pour un forfait de trois cent euros, ma silhouette délicate et son corps viril… Et il y a de la demande !


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 09-11-2024

Finalement, la série des défis de l'été est relancé et je pronostique lelivredejeremie comme auteur de cette phrasette.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 09-11-2024

(09-11-2024, 11:47 AM)bech a écrit : Finalement, la série des défis de l'été est relancé et je pronostique lelivredejeremie comme auteur de cette phrasette.


En parlant de relancer, n'oubliez pas de préparer votre texte de participation au "CONCOURS DE NOEL 2024"  

Godefroy ou/et AdSLSE devraient le lancer d'ici peu !


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 12-11-2024

Le second  "black à l'eau",

[Image: 123-black-1-001.png]



J'étais bêtement avec mes parents en vacances, alors que j'étais encore gamin et innocent. Enfin gamin, peut-être pas car j'avais malgré tout atteint le fameux âge de 18 ans mais innocent cela ne fait pas l'ombre d'un doute, je l'étais vraiment. J'ai une excuse qui vaut ce qu'elle vaut, j'avais une mère adorable mais possessive à l'extrême, non seulement il ne fallait pas me toucher mais dire du mal était déjà un crime de lèse-majesté. Il faut dire que ma maman - à mon âge, je me dois de dire ma mère - avait plus de 40 ans lors de ma naissance et mon père avait deux ans de plus ; pour eux j'étais un petit miracle !

J'avais un jour exprimé le désir de visiter l'Afrique noire et dans mon idée j'aurais dû partir seul mais quelques semaines plus tard, mes parents m'annonçaient fièrement qu'ils avaient trouvé un voyage organisé pour un petit groupe au Mali. Mon intention de partir seul s'évanouissait mais je n'avais pas le cœur de les décevoir même si j'avais tenté de faire valoir que ce déplacement risquait d'être trop fatiguant pour eux. Il faut dire que ma propre jeunesse les avait contraints à cultiver leur forme physique de sorte que, au cours des voyages qu'ils avaient organisés j'étais souvent plus fatigué qu'eux !

Le programme prévoyait une expédition dans la brousse avec une arrivée au bord d'un fleuve assez impressionnant et où nous passerions trois nuits dans des huttes, certes relativement confortables, il ne faut quand même pas exagérer ! Mais grave imprévu, les huttes ne disposaient que de deux lits et malgré l'insistance de ma mère, elle dû admettre que je dispose d'une hutte pour moi tout seul. Comme ils se couchent tôt, je dus promettre que je ne ferais pas de bêtises et surtout que je me coucherais au plus tard à… (je préfère ne pas vous le dévoiler afin que vous n'éclatiez pas de rire !).

La nuit africaine est assez impressionnante, par la nuit qui y règne, par le bruit de tous les animaux nocturnes et souvent, par des ombres qui me paraissaient inquiétantes pour quelqu'un d'inexpérimenté comme moi ! Malgré tout, je quittais le camp pour touristes, bien civilisé tout en prenant garde de toujours avoir une lumière visible au loin... enfin, pas trop loin.

J'étais au bord du fleuve et je me pris à rêver, assis sur une grosse souche en ayant les deux pieds dans l'eau pour les reposer. Sans y prendre garde j'avais ma main dans mon pantalon et j'appuyais délicatement sur mon sexe, non bandé, mais je me sentais bien, d'être seul.
C'est alors que je vis une ombre et surtout une voix grave me dire

-      Hum ! beau garçon, il vaudrait mieux que tu sortes tes pieds de l'eau si tu veux les conserver car il peut y avoir des amateurs de pieds blancs !

Inutile de dire que j'obéis instantanément mais simultanément je levais les yeux, sans crainte car la voix n'était absolument pas menaçante, et à ma stupéfaction je vis un jeune Noir qui me regardait avec un superbe sourire. Ma stupéfaction ne provenait pas tant de sa présence mais du fait qu'il était entièrement nu, que malgré mon ignorance des corps humains, habillés ou non, je le trouvais vraiment beau.

-      Tu permets que je m'assieds à côté de toi, je n'ai pas souvent l'occasion de parler avec un jeune étranger comme toi ?

Et sans attendre mon accord il prit place sur ma souche qui convenait pour une personne, pour deux si l'on ne craint pas la promiscuité des corps. Dans ma tête c'était le carnaval, tout tournait je ne savais plus ce que je faisais là avec un inconnu dont je remarquais le sexe non pas en érection mais malgré tout clairement visible. Dans mon bas-ventre, c'était également l'agitation et à ma confusion je sentais mon pénis grandir et prendre de plus en plus de place. Je sentais sa jambe nue contre ma propre jambe et ce contact me troublait en même temps que je l'appréciais

-      Je m'appelle Kwamé, cela veut dire samedi dans ma langue, j'ai une vingtaine d'années et c'est la première fois que j'ai l'occasion de sentir à mes côté un jeune blanc si près de moi car j'habite loin dans la forêt. Je te trouve beau avec ta peau pâle qui a l'air si douce

Et ce disant il passa sa main sur ma joue et je sentis qu'il ressentait une certaine émotion à ce contact inconnu pour lui. À un moment donné, sa main caressait très doucement ma lèvre inférieure laquelle était, me semble-t-il, légèrement humide. Très superficiellement un de ses doigts pénétra légèrement jusqu'à mes dents que je gardais fermées. Il me prit une main qu'il porta avec beaucoup de délicatesse à sa propre figure et je me mis, sans vraiment m'en rendre compte, à découvrir son visage. Nos deux corps étaient proches l'un de l'autre et je voyais grâce aux lumières du village sa silhouette d'une évidente élégance. Sans le savoir, j'avais mis ma main sur la sienne qui reposait entre nous et c'est à ce moment que les lumières s'éteignirent. Immédiatement je paniquais, il posa ses bras sur mes épaules et me rassura en me disant que c'était pour économiser le courant et que bien sûr il me reconduirait jusqu'à ma hutte.

Je savais quand même ce qu'un homme peut faire avec une femme, je savais également ce que deux hommes peuvent faire ensemble et j'y pensais exactement à ce moment. J'avais peur et j'étais en même temps excité, mais je lui demandais de me raccompagner ce qu'il accepta immédiatement. Mais avant de se lever, il prit juste ma main et me fit effleurer son sexe alors qu'il en fit de même par-dessus mon pantalon de toile. Cinq minutes plus tard, j'étais chez moi et je le vis s'éloigner d'une marche féline après qu'il m'eut murmuré

-      À demain soir beau petit Blanc, à le même heure et au même endroit, je serai là

Je dormis comme un loir ce qui ne m'empêcha pas de penser à mon aventure et je me surprenais de mon audace, de n'avoir pas immédiatement fait demi-tour lorsqu'il m'avait surpris alors que je m'apprêtais à me donner un certain plaisir. D'habitude, ce moment se passait dans ma chambre, où j'étais certain de ne pas être dérangé car mes parents ne montaient jamais jusqu'à mon étage. Et là, dans cette semi-obscurité de la jungle, je sentais qu'une certaine volupté était en train de m'envahir lorsque cet homme surgit sans que je l'aie entendu s'approcher. Curieusement, j'étais certes troublé à la vue de ce corps nu, mais je n'ai pas ressenti la moindre peur, éventuellement de la gêne devant ce corps que, malgré mon ignorance totale, je trouvais franchement beau Dans un premier temps, c'était un sentiment abstrait, comme devant un beau tableau. Mais très vite, mon regard s'est focalisé sur un sexe comme je n'en avais jamais vu, c'était véritablement le premier que je voyais, là à proximité immédiate de moi et d'emblée j'ai eu la tentation de le saisir, ce que bien entendu je ne fis pas. Il faut dire qu'il émergeait d’une légère toison très distinguée comme si elle avait été taillée. Je remarquais également que ce sexe était dans un léger état d’excitation de sorte que cette proéminence, loin de me faire peur s’érigeait comme une incitation à… À ce moment précis je me suis souvenu des images érotiques dans une revue qu’un jour j’avais osé acquérir dans un kiosque.

Après le repas du soir, mes parents fatigués de notre journée, me confièrent à un jeune couple dont le premier soin fut de me dire que j’étais assez grand pour me débrouiller tout seul. Je me mis lentement en marche mais à la différence de hier soir où j’errais sans véritable but sinon de voir la rivière, cette fois je savais où je voulais aller, tout mon corps le savait : je sentais une érection bien visible dans mon léger bermuda en toile et cela ne me gênais pas. J’étais sur le point de retrouver ma souche de la veille lorsque je me sentis saisis par des bras musclés qui me plaquèrent contre une large poitrine pendant qu’une bouche me murmurait à l’oreille

-      Bienvenue mon petit Blanc à moi, n’aie pas peur, je vais traverser la rivière, nous serons plus tranquilles sur l’autre rive.

Je me laissais aller dans ses bras, je sentais quelque chose de dur contre mes cuisses mais je n’y fis pas particulièrement attention par contre je pris conscience que mon bas-ventre s’écrasait contre son corps ce qui me mis un peu mal à l’aise. Le courant était assez violent mais pas suffisamment pour déséquilibrer mon porteur. Pour ne pas risquer de lui échapper, j’avais passé mes bras autour de son cou et j’étais véritablement collé à lui.
Sur la rive, il me déposa précautionneusement sur le sol tout en m’embrassant dans le creux de mon épaule. Vu sa taille, il avait dû se pencher ce qui me permis de voir deux fesses superbes que je devinais divinement ferme [je bénis l’achat de ma revue érotique]. Nous étions l’un contre l’autre, lui nu bien évidemment, et moi ma chemisette trainait sur le sol. Il ne m’embrassait plus mais me serrait fortement contre lui et je sentais ses vastes mains qui se promenaient sur mon dos jusqu’à la lisière de l’élastique de mon boxer. Le premier bouton de ma culotte était ouvert, ses mains pénétraient de plus en plus vers mes fesses. Par-dessus le fin tissu de mon sous-vêtement, ses mains se faisaient plus hardies, survolant avec insistance ma raie. Il se détacha quelque peu de moi

-      Petit Blanc, s’il te plait, enlève ton pantalon, j’aimerais te voir…

Je mourrais d’envie de m’exhiber devant lui, je m’exécutais sans hésiter mais je conservais mon sous-vêtement qui, s’il cachait le détail de mon anatomie laissait sans incertitude deviner l’état dans lequel se trouvait ce qu’on ne voyait pas. Mais Kwamé ne se contenta pas de ce qu’il devait deviner, il saisit le bord de mon boxer et avec une extrême douceur il descendit celui-ci jusqu’au moment fatidique où mon sexe jaillit brusquement en claquant contre mon ventre, un sexe tendu au maximum et qui mouillait largement.

Mes mains avaient largement pris possession de ce corps qui, je le sentais, se donnait sans réserve. J’avais exploré ses fesses, sentis les volutes de la rondelle de son petit cul, soupesé avec encore une certaine timidité ses deux testicules que je sentais bien pleins avant qu’il ne me mette une main directement dans ce sanctuaire. Je jubilais, je ne savais plus très bien où j’en étais, je sentais son odeur âcre qui s’épanchait au gré de sa propre excitation. Mon corps n’avait plus de zones vierges à l’exception de l’entrée de mon petit cul. Nos mains étaient poisseuses de nos sécrétions réciproques. Je sentais une montée irrésistible de ma semence que je ne parvenais que difficilement à contrôler alors que je voyais les contractions de plus en plus nombreuses et violentes qui agitaient le sexe de mon partenaire. Subitement je vis son corps se crisper, son visage se déformer et, en même temps qu’il poussait une série de grands cris, des jets de sperme jaillir de son pénis se répondant sur nos deux corps. Quelques secondes plus tard, je ressentais la violence de mon éjaculation sur ses mains qui ne me lâchaient plus depuis un bon moment.

-      Petit Blanc adoré, jamais je n’ai éprouvé une telle jouissance qu’avec toi, c’était tout simplement extraordinaire
-      Mon grand Noir, c’était ma première expérience avec un homme et ça, je sens que je m’en souviendrai toujours

Comme la veille, il me ramena jusqu’au village, toutes lumières éteintes. Avant de nous séparer, nous avons convenu de nous retrouver pour le dernier soir avant la poursuite de notre voyage.

Avant de m’endormir après une bonne douche bien nécessaire, j’eu encore l’intuition que demain nous franchirions un pas supplémentaire dans la découverte de nos corps, enfin de mon corps car je n’étais pas à ce point naïf pour imaginer qu’il était comme moi puceau. Bien au contraire, sa gestuelle, ses paroles, sa douceur extrême témoignaient d’une grande expérience, d’une grande habileté et d’un grand pouvoir charmeur. Peut-être, cette fois, avait-il été pris à son propre jeu, pour mon plus grand bonheur je dois le dire.

Notre troisième et dernière soirée ne se déroula absolument pas comme prévu : il n’y eu tout simplement pas de troisième soirée ! En l’honneur de la quinzaine de touristes qui se trouvait là, le chef du village avait organisé une soirée festive et mes parents exigèrent que je sois présent, c’était une question, disaient-ils, de politesse et que c’était une occasion de me sortir de ma solitude. S’ils savaient !

Je dois dire que la soirée était sympathique avec un repas de cuisine locale, des danses vraiment authentiques mais évidemment il me manquait quelque chose ou plus tôt, quelqu'un.

À la fin de la soirée alors que tout le village était plongé dans l’obscurité, peu avant minuit, je sortis en espérant que Kwamé m’attendrait peut-être. Je n’avais parcouru que quelques mètres que je fus soulevé par des bras vigoureux, qu’une main habile plongeait dans mon slip, je n’avais même pas mis un pantalon, et exerçait de vigoureux va-et-vient sur mon sexe pendant que l’autre fouillait dans ma raie. J’avais son sexe chaud et tendu au maximum dans ma main mouillée par son abondant precum...

Quelques instants plus tard, il m’avait posé à terre en me disant qu’il devait impérativement être rentré chez lui, de l’autre côté de la rivière. La dernière vision que j’eu de lui, c’était sa merveilleuse paire de fesses.

Le lendemain, alors que notre tout-terrain venait de quitter le village il y avait quelques instants, je le vis appuyé contre une arbre, totalement nu et le sexe érigé à la verticale, qui nous faisait des signes d’adieu mais je savais que ce geste n’était destiné qu’à moi.
Le dernier mot revint à ma mère qui voyant cet homme nu déclara

-      Il n’y a pas à dire, ces Noirs ont des corps splendides !

Quelques années ont passé, j’ai grandi, j’ai heureusement perdu mon innocence et je vis heureux avec un garçon et nous nous aimons, nous n’en doutons ni l’un ni l’autre mais il sait également que cette première expérience restera toujours dans ma mémoire. Il le sait si bien qu’il m’a offert pour mon anniversaire un voyage dans un village perdu dans la forêt, au bord d’une rivière.

Nous partons demain et mon compagnon est aussi impatient que moi de s’assoir sur ma souche où, en se serrant bien, nous pourrions même être trois.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 12-11-2024

Très beau texte.

Je pronostique Nostalgique comme auteur.

Effectivement, ce serait une bonne surprise qu'il puissent être tous les trois sur la souche.