Récits érotiques - Slygame
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable

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RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 04-11-2024

(04-11-2024, 05:32 PM)Nostalgique a écrit : Je serais volontiers d'accord de participer aux jeux des mots (je l'ai déjà fait il y a quelques temps) mais je ne sais pas sous quelle rubrique ce jeu parait, idem pour celui des phrasettes. Merci de me donner l'explication...
Nostalgique

Je les lis du reste avec plaisir...


Salut Nostalgique,

C'est moi qui lance les jeux, entre les différentes photos qui sont censées (te) inspirer un récit, j'ajoute suivant la  période des défis à thème ou de saison.

voici les différents défis qui avaient été lancés pour l'été et qui sont à présent publiés comme "hors-série" si un auteur m'en envoi un en MP :



************************

Défis "phrasette de départ :


1/ La porte d'entrée claque en se refermant...


2/ je me suis levé avec une boule d’angoisse au creux de l’estomac...


3/ J'ai revendu mon entreprise spécialisée pour une petite fortune...


4/ Il sort du cabinet médical et se retrouve, seul, dans la rue...


5/ Claude fit la moue et se gratta la tête, ce qui, dans son cas, était signe d’embarras...



************************


Défi titre:

1/ Le petit chien noir.

2/ C'est la panique !

3/ Un choix difficile.

4/ Vacances mouvementée !

5/ les nouveaux voisins.

6/ le renard et le lapin.




************************


Défi(s) 10 mots à utiliser:

1/
clownesque
indicible
belligérant(s)
caduque
refrain
mirobolant
poudre de perlimpinpin
poudre d'escampette
mansuétude
crépiter

2/
bardache
suranné
sornette
arcade
alentir
miasme
décati
cyclopéen
interlope
plasmodie


3/
citadelle
cloitre
bévues
parcimonie
tarentelle
pièce montée
masure
balafre
trappeur
conifère(s)


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 09-11-2024

Un hors-série phrasette de départ,


Claude fit la moue et se gratta la tête, ce qui, dans son cas, était visiblement signe d’embarras... du moins à en voir le regard entendu de sa femme. Bien compréhensible, capté en chaussettes, au milieu du séjour, le sexe à l’air, ou presque, car toujours emballé dans du latex, qui pendouille tristement, devant mon corps nu affalé sur le canapé. ‘’Oh ! Chouchou, tu n’es pas restée chez ta mère pour le week-end, finalement ?’’
— Ma mère m’irrite, Claude, au point où j’ai réalisé que tu es parfois légèrement moins ennuyeux qu’elle, mais là, et il y avait longtemps, tu m’étonnes même ! Comme tu ne décrochais pas, j’ai fait appel à un Uber. Au fait, bonsoir, jeune homme, on ne s’est pas présentés, je suis Claudine, l’épouse de…
— Pour ce que ça vaut, enchanté, Madame... Moi, c’est Jonas.
— Joli prénom, j’y avais pensé si nous avions eu un enfant, sauf que non… Vous a-t-il inséminé, vous ? a-t-elle souri, sarcastique. ‘’Oh, mais non, je suis bête, vous êtes visiblement un garçon, et avec cette protection, en plus, mon cher mari ne l’aurait clairement pas pu, ni rien vous refiler de plus grave qu’un de ses bons gros rhumes chroniques.’’
— Mais, chouchou, ce n’est pas… a gémi Claude.
— Pas ce que je crois ? Tu me prends pour une bille, Claude ? Tu es à poil devant ce garçon également nu sur le divan... que tu as rencontré comment, au fait ?
— Bêêê… euh… Chouchou…
— L’appli sur smartphone, Madame, ai-je murmuré.
— Celui que je t’ai incité à prendre pour simplement gérer le compte en banque, idéalement tracer les itinéraires pour qu’on se perde moins, et accessoirement… m’appeler ? Dites m’en plus, jeune homme.
— Sérieusement, Madame ? ai-je murmuré en me relevant.
— Je vous ai dit, moi, c’est Claudine, on partage déjà… quelque chose, a-t-elle sifflé, avec un regard vers son mari. ‘’Et donc, cette… appli ?’’
— Une application… de rencontres… tarifées.
— Je pose vos sacs ici, Madame ? a demandé un grand mec, la quarantaine fringante, dont j’ai réalisé qu’il la suivait depuis son arrivée. ‘’C’est sur Grindr ? Je ne t’y ai jamais vu.’’
— C’est Boys4Fun, en fait.
— Vous pratiquez également ? lui a demandé Claudine.
Pour seule réponse, il a fait courir son regard de mes pieds à ma tête avec un sourire approbateur.
— Sinon, Claude, ça te… Non, ça nous coûte combien ?
Comme le pauvre homme restait figé, j’ai répondu à sa place, ‘’deux cents euros l’heure, Madame, par paypal, mais je peux vous rembourser, vu que…’’
— Vu que rien du tout, jeune homme ! Ça vous aurait probablement pris une heure pour le rendre raide, de toute manière, et le spectacle est agréable, même pour moi. Vous proposez vos services aux femmes ? Non ? Dommage, mais je devrais pouvoir trouver, pourquoi me gênerais-je, n’est pas, Claude ?
— Naturellement, Chouchou, a-t-il concédé.
— Cette situation devient légèrement embarrassante, ai-je soufflé, en me rhabillant. ‘’Je vais vous laisser, le temps d’appeler un Uber et je… Oh, ben non, je suis bête. Vous pourriez me conduire rue de Grenelle ?’’
— Et même jusqu’au bout du monde…

— Deux cents boules, c’est le tarif, ouais… m’a-t-il dit, une fois dans la voiture. ‘’Et je te trouve sur Boys quoi ? Et ton nom d’artiste ?
— Boys4Fun, Jonas2002… mais vous payez ? Lui, je comprends, mais vous…
— Tu peux me tutoyer, moi, c’est Emmanuel. Et oui, c’est juste qu’avec l’âge, mes préférences sont devenues plus compliquées à satisfaire.
— Préférences ?
— Les très jolis jeunes mecs minces… Dis, tu es pressé, là ? Le temps de passer à un DAB…
— Ou pas, j’ai déjà été payé par ce cher Claude.

— Ça va, Jonas ? a-t-il demandé, couché sur le flanc à côté de moi, une main soutenant sa tête, et l’autre courant sur les traces de mon plaisir sur mon ventre.
J’ai tenté de calmer le tremblement dans mes jambes, encore désespérément serrées sur sa taille il y a cinq minutes, et de stabiliser mon souffle, pour murmurer ‘’Oui… je… d’habitude, c’est moi qui… donne du plaisir à mes clients, mais là… Oooh !’’
— J’ai cru le voir, et le sentir…

J’ai remis le bail de mon appartement, et emménagé dans le sien, mais il n’y a pas que notre intimité que nous partagions désormais, nous avons ouvert un profil commun sur Boys4Fun, avec l’identifiant ‘Daddy and Son’ pour exploiter une autre niche de clientèle qui peut s’offrir, pour un forfait de trois cent euros, ma silhouette délicate et son corps viril… Et il y a de la demande !


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 09-11-2024

Finalement, la série des défis de l'été est relancé et je pronostique lelivredejeremie comme auteur de cette phrasette.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 09-11-2024

(09-11-2024, 11:47 AM)bech a écrit : Finalement, la série des défis de l'été est relancé et je pronostique lelivredejeremie comme auteur de cette phrasette.


En parlant de relancer, n'oubliez pas de préparer votre texte de participation au "CONCOURS DE NOEL 2024"  

Godefroy ou/et AdSLSE devraient le lancer d'ici peu !


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 12-11-2024

Le second  "black à l'eau",

[Image: 123-black-1-001.png]



J'étais bêtement avec mes parents en vacances, alors que j'étais encore gamin et innocent. Enfin gamin, peut-être pas car j'avais malgré tout atteint le fameux âge de 18 ans mais innocent cela ne fait pas l'ombre d'un doute, je l'étais vraiment. J'ai une excuse qui vaut ce qu'elle vaut, j'avais une mère adorable mais possessive à l'extrême, non seulement il ne fallait pas me toucher mais dire du mal était déjà un crime de lèse-majesté. Il faut dire que ma maman - à mon âge, je me dois de dire ma mère - avait plus de 40 ans lors de ma naissance et mon père avait deux ans de plus ; pour eux j'étais un petit miracle !

J'avais un jour exprimé le désir de visiter l'Afrique noire et dans mon idée j'aurais dû partir seul mais quelques semaines plus tard, mes parents m'annonçaient fièrement qu'ils avaient trouvé un voyage organisé pour un petit groupe au Mali. Mon intention de partir seul s'évanouissait mais je n'avais pas le cœur de les décevoir même si j'avais tenté de faire valoir que ce déplacement risquait d'être trop fatiguant pour eux. Il faut dire que ma propre jeunesse les avait contraints à cultiver leur forme physique de sorte que, au cours des voyages qu'ils avaient organisés j'étais souvent plus fatigué qu'eux !

Le programme prévoyait une expédition dans la brousse avec une arrivée au bord d'un fleuve assez impressionnant et où nous passerions trois nuits dans des huttes, certes relativement confortables, il ne faut quand même pas exagérer ! Mais grave imprévu, les huttes ne disposaient que de deux lits et malgré l'insistance de ma mère, elle dû admettre que je dispose d'une hutte pour moi tout seul. Comme ils se couchent tôt, je dus promettre que je ne ferais pas de bêtises et surtout que je me coucherais au plus tard à… (je préfère ne pas vous le dévoiler afin que vous n'éclatiez pas de rire !).

La nuit africaine est assez impressionnante, par la nuit qui y règne, par le bruit de tous les animaux nocturnes et souvent, par des ombres qui me paraissaient inquiétantes pour quelqu'un d'inexpérimenté comme moi ! Malgré tout, je quittais le camp pour touristes, bien civilisé tout en prenant garde de toujours avoir une lumière visible au loin... enfin, pas trop loin.

J'étais au bord du fleuve et je me pris à rêver, assis sur une grosse souche en ayant les deux pieds dans l'eau pour les reposer. Sans y prendre garde j'avais ma main dans mon pantalon et j'appuyais délicatement sur mon sexe, non bandé, mais je me sentais bien, d'être seul.
C'est alors que je vis une ombre et surtout une voix grave me dire

-      Hum ! beau garçon, il vaudrait mieux que tu sortes tes pieds de l'eau si tu veux les conserver car il peut y avoir des amateurs de pieds blancs !

Inutile de dire que j'obéis instantanément mais simultanément je levais les yeux, sans crainte car la voix n'était absolument pas menaçante, et à ma stupéfaction je vis un jeune Noir qui me regardait avec un superbe sourire. Ma stupéfaction ne provenait pas tant de sa présence mais du fait qu'il était entièrement nu, que malgré mon ignorance des corps humains, habillés ou non, je le trouvais vraiment beau.

-      Tu permets que je m'assieds à côté de toi, je n'ai pas souvent l'occasion de parler avec un jeune étranger comme toi ?

Et sans attendre mon accord il prit place sur ma souche qui convenait pour une personne, pour deux si l'on ne craint pas la promiscuité des corps. Dans ma tête c'était le carnaval, tout tournait je ne savais plus ce que je faisais là avec un inconnu dont je remarquais le sexe non pas en érection mais malgré tout clairement visible. Dans mon bas-ventre, c'était également l'agitation et à ma confusion je sentais mon pénis grandir et prendre de plus en plus de place. Je sentais sa jambe nue contre ma propre jambe et ce contact me troublait en même temps que je l'appréciais

-      Je m'appelle Kwamé, cela veut dire samedi dans ma langue, j'ai une vingtaine d'années et c'est la première fois que j'ai l'occasion de sentir à mes côté un jeune blanc si près de moi car j'habite loin dans la forêt. Je te trouve beau avec ta peau pâle qui a l'air si douce

Et ce disant il passa sa main sur ma joue et je sentis qu'il ressentait une certaine émotion à ce contact inconnu pour lui. À un moment donné, sa main caressait très doucement ma lèvre inférieure laquelle était, me semble-t-il, légèrement humide. Très superficiellement un de ses doigts pénétra légèrement jusqu'à mes dents que je gardais fermées. Il me prit une main qu'il porta avec beaucoup de délicatesse à sa propre figure et je me mis, sans vraiment m'en rendre compte, à découvrir son visage. Nos deux corps étaient proches l'un de l'autre et je voyais grâce aux lumières du village sa silhouette d'une évidente élégance. Sans le savoir, j'avais mis ma main sur la sienne qui reposait entre nous et c'est à ce moment que les lumières s'éteignirent. Immédiatement je paniquais, il posa ses bras sur mes épaules et me rassura en me disant que c'était pour économiser le courant et que bien sûr il me reconduirait jusqu'à ma hutte.

Je savais quand même ce qu'un homme peut faire avec une femme, je savais également ce que deux hommes peuvent faire ensemble et j'y pensais exactement à ce moment. J'avais peur et j'étais en même temps excité, mais je lui demandais de me raccompagner ce qu'il accepta immédiatement. Mais avant de se lever, il prit juste ma main et me fit effleurer son sexe alors qu'il en fit de même par-dessus mon pantalon de toile. Cinq minutes plus tard, j'étais chez moi et je le vis s'éloigner d'une marche féline après qu'il m'eut murmuré

-      À demain soir beau petit Blanc, à le même heure et au même endroit, je serai là

Je dormis comme un loir ce qui ne m'empêcha pas de penser à mon aventure et je me surprenais de mon audace, de n'avoir pas immédiatement fait demi-tour lorsqu'il m'avait surpris alors que je m'apprêtais à me donner un certain plaisir. D'habitude, ce moment se passait dans ma chambre, où j'étais certain de ne pas être dérangé car mes parents ne montaient jamais jusqu'à mon étage. Et là, dans cette semi-obscurité de la jungle, je sentais qu'une certaine volupté était en train de m'envahir lorsque cet homme surgit sans que je l'aie entendu s'approcher. Curieusement, j'étais certes troublé à la vue de ce corps nu, mais je n'ai pas ressenti la moindre peur, éventuellement de la gêne devant ce corps que, malgré mon ignorance totale, je trouvais franchement beau Dans un premier temps, c'était un sentiment abstrait, comme devant un beau tableau. Mais très vite, mon regard s'est focalisé sur un sexe comme je n'en avais jamais vu, c'était véritablement le premier que je voyais, là à proximité immédiate de moi et d'emblée j'ai eu la tentation de le saisir, ce que bien entendu je ne fis pas. Il faut dire qu'il émergeait d’une légère toison très distinguée comme si elle avait été taillée. Je remarquais également que ce sexe était dans un léger état d’excitation de sorte que cette proéminence, loin de me faire peur s’érigeait comme une incitation à… À ce moment précis je me suis souvenu des images érotiques dans une revue qu’un jour j’avais osé acquérir dans un kiosque.

Après le repas du soir, mes parents fatigués de notre journée, me confièrent à un jeune couple dont le premier soin fut de me dire que j’étais assez grand pour me débrouiller tout seul. Je me mis lentement en marche mais à la différence de hier soir où j’errais sans véritable but sinon de voir la rivière, cette fois je savais où je voulais aller, tout mon corps le savait : je sentais une érection bien visible dans mon léger bermuda en toile et cela ne me gênais pas. J’étais sur le point de retrouver ma souche de la veille lorsque je me sentis saisis par des bras musclés qui me plaquèrent contre une large poitrine pendant qu’une bouche me murmurait à l’oreille

-      Bienvenue mon petit Blanc à moi, n’aie pas peur, je vais traverser la rivière, nous serons plus tranquilles sur l’autre rive.

Je me laissais aller dans ses bras, je sentais quelque chose de dur contre mes cuisses mais je n’y fis pas particulièrement attention par contre je pris conscience que mon bas-ventre s’écrasait contre son corps ce qui me mis un peu mal à l’aise. Le courant était assez violent mais pas suffisamment pour déséquilibrer mon porteur. Pour ne pas risquer de lui échapper, j’avais passé mes bras autour de son cou et j’étais véritablement collé à lui.
Sur la rive, il me déposa précautionneusement sur le sol tout en m’embrassant dans le creux de mon épaule. Vu sa taille, il avait dû se pencher ce qui me permis de voir deux fesses superbes que je devinais divinement ferme [je bénis l’achat de ma revue érotique]. Nous étions l’un contre l’autre, lui nu bien évidemment, et moi ma chemisette trainait sur le sol. Il ne m’embrassait plus mais me serrait fortement contre lui et je sentais ses vastes mains qui se promenaient sur mon dos jusqu’à la lisière de l’élastique de mon boxer. Le premier bouton de ma culotte était ouvert, ses mains pénétraient de plus en plus vers mes fesses. Par-dessus le fin tissu de mon sous-vêtement, ses mains se faisaient plus hardies, survolant avec insistance ma raie. Il se détacha quelque peu de moi

-      Petit Blanc, s’il te plait, enlève ton pantalon, j’aimerais te voir…

Je mourrais d’envie de m’exhiber devant lui, je m’exécutais sans hésiter mais je conservais mon sous-vêtement qui, s’il cachait le détail de mon anatomie laissait sans incertitude deviner l’état dans lequel se trouvait ce qu’on ne voyait pas. Mais Kwamé ne se contenta pas de ce qu’il devait deviner, il saisit le bord de mon boxer et avec une extrême douceur il descendit celui-ci jusqu’au moment fatidique où mon sexe jaillit brusquement en claquant contre mon ventre, un sexe tendu au maximum et qui mouillait largement.

Mes mains avaient largement pris possession de ce corps qui, je le sentais, se donnait sans réserve. J’avais exploré ses fesses, sentis les volutes de la rondelle de son petit cul, soupesé avec encore une certaine timidité ses deux testicules que je sentais bien pleins avant qu’il ne me mette une main directement dans ce sanctuaire. Je jubilais, je ne savais plus très bien où j’en étais, je sentais son odeur âcre qui s’épanchait au gré de sa propre excitation. Mon corps n’avait plus de zones vierges à l’exception de l’entrée de mon petit cul. Nos mains étaient poisseuses de nos sécrétions réciproques. Je sentais une montée irrésistible de ma semence que je ne parvenais que difficilement à contrôler alors que je voyais les contractions de plus en plus nombreuses et violentes qui agitaient le sexe de mon partenaire. Subitement je vis son corps se crisper, son visage se déformer et, en même temps qu’il poussait une série de grands cris, des jets de sperme jaillir de son pénis se répondant sur nos deux corps. Quelques secondes plus tard, je ressentais la violence de mon éjaculation sur ses mains qui ne me lâchaient plus depuis un bon moment.

-      Petit Blanc adoré, jamais je n’ai éprouvé une telle jouissance qu’avec toi, c’était tout simplement extraordinaire
-      Mon grand Noir, c’était ma première expérience avec un homme et ça, je sens que je m’en souviendrai toujours

Comme la veille, il me ramena jusqu’au village, toutes lumières éteintes. Avant de nous séparer, nous avons convenu de nous retrouver pour le dernier soir avant la poursuite de notre voyage.

Avant de m’endormir après une bonne douche bien nécessaire, j’eu encore l’intuition que demain nous franchirions un pas supplémentaire dans la découverte de nos corps, enfin de mon corps car je n’étais pas à ce point naïf pour imaginer qu’il était comme moi puceau. Bien au contraire, sa gestuelle, ses paroles, sa douceur extrême témoignaient d’une grande expérience, d’une grande habileté et d’un grand pouvoir charmeur. Peut-être, cette fois, avait-il été pris à son propre jeu, pour mon plus grand bonheur je dois le dire.

Notre troisième et dernière soirée ne se déroula absolument pas comme prévu : il n’y eu tout simplement pas de troisième soirée ! En l’honneur de la quinzaine de touristes qui se trouvait là, le chef du village avait organisé une soirée festive et mes parents exigèrent que je sois présent, c’était une question, disaient-ils, de politesse et que c’était une occasion de me sortir de ma solitude. S’ils savaient !

Je dois dire que la soirée était sympathique avec un repas de cuisine locale, des danses vraiment authentiques mais évidemment il me manquait quelque chose ou plus tôt, quelqu'un.

À la fin de la soirée alors que tout le village était plongé dans l’obscurité, peu avant minuit, je sortis en espérant que Kwamé m’attendrait peut-être. Je n’avais parcouru que quelques mètres que je fus soulevé par des bras vigoureux, qu’une main habile plongeait dans mon slip, je n’avais même pas mis un pantalon, et exerçait de vigoureux va-et-vient sur mon sexe pendant que l’autre fouillait dans ma raie. J’avais son sexe chaud et tendu au maximum dans ma main mouillée par son abondant precum...

Quelques instants plus tard, il m’avait posé à terre en me disant qu’il devait impérativement être rentré chez lui, de l’autre côté de la rivière. La dernière vision que j’eu de lui, c’était sa merveilleuse paire de fesses.

Le lendemain, alors que notre tout-terrain venait de quitter le village il y avait quelques instants, je le vis appuyé contre une arbre, totalement nu et le sexe érigé à la verticale, qui nous faisait des signes d’adieu mais je savais que ce geste n’était destiné qu’à moi.
Le dernier mot revint à ma mère qui voyant cet homme nu déclara

-      Il n’y a pas à dire, ces Noirs ont des corps splendides !

Quelques années ont passé, j’ai grandi, j’ai heureusement perdu mon innocence et je vis heureux avec un garçon et nous nous aimons, nous n’en doutons ni l’un ni l’autre mais il sait également que cette première expérience restera toujours dans ma mémoire. Il le sait si bien qu’il m’a offert pour mon anniversaire un voyage dans un village perdu dans la forêt, au bord d’une rivière.

Nous partons demain et mon compagnon est aussi impatient que moi de s’assoir sur ma souche où, en se serrant bien, nous pourrions même être trois.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 12-11-2024

Très beau texte.

Je pronostique Nostalgique comme auteur.

Effectivement, ce serait une bonne surprise qu'il puissent être tous les trois sur la souche.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 13-11-2024

Coucou les gens,

Les "défis de l'été" tardifs, seront encore publiés jusqu'à fin décembre en "hors-série" !

Pour janvier, Voici la liste des nouveaux défis à relever :


************************

Défis "phrasette de départ :


1/ La neige tombait sans discontinuer depuis dix jours...


2/ Je me suis réveillé avec la gueule de bois et...


3/ J'ai obtenu une belle promotion mais le poste est à l'autre bout du pays...




************************


Défi titre:

1/ Ma poule au pot.

2/ C'est mon choix !

3/ Un drôle de clown.




************************


Défi(s) 10 mots à utiliser:

1/
godelureaux
divergence
Obsession
galimatias
panade
enracinée
acouphènes
rébarbatif
samovar
archaïque


2/
orbite
oiseau
poulain
orchidée
barbus
cacahouètes
désarroi
modalité
bellâtre
accroitre


3/
véhément
acculer
soporifique
ignominie
volubile
rébarbatif
quintessence
équanimité
inénarrable
éthéré


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 13-11-2024

Le second voyage, en mode pèlerinage après celui offert par ses parents, pour une découverte marquée par le respect mutuel, alors.
Que ce soit au même endroit importe finalement peu, le narrateur semble heureux dans sa vie, Kwamé l'est probablement aussi Smile


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 21-11-2024

Un hors-série titre :Le Petit chien noir,

— Ça va, p'tit con ? demanda Norbert en réponse aux jappements du cabot qui s'agitait à ses pieds, la porte ouverte.
Il se pencha pour caresser la bestiole au poil noir et bouclé. Une sorte de bichon, mais en noir, pensait-il, vu que sa maîtresse ne savait elle-même l'origine de son animal.
La vieille dame était charmante, mais gâtifiait un peu à l'endroit du cabot. Et elle avait passé un marché avec Norbert : ce garçon, qu'elle avait à la bonne depuis qu'il avait dix ans, s'occuperait de son petit chien noir pendant les deux mois de vacances, contre rétribution.
C'était arrivé par hasard dans la conversation, et ça arrangeait rudement un Norbert qui se souciait peu de passer l'été dans le camping-car de ses parents... ni avec eux. De plus, ça lui garantirait un petit pécule pour s'amuser lors de l'année universitaire, sa troisième.
Bref, il était convenu qu'il passerait deux fois par jour, pour nourrir et sortir le cabot dans le jardinet, en le surveillant.
Ce joli, svelte et grand brun ne manquait pas d'amis, mais la plupart avaient pris leurs quartiers d'été... y compris sa belle, la nommée Marie-Chantal, joli brin sans façons. Mais ayant intérêt à moult sujets, ce jeune homme ne craignait point la solitude... ni la liberté.
Or donc, ce quatre juillet, il venait d'entrer, vers dix heures et demie, dans le pavillon de Madame Madeleine, et d'entamer la conversation avec Chouby, le cabot. À qui il donna sa gamelle, ce qui le fit taire.
Alors il ouït un bruit... un bruit de douche. Intrigué, il alla doucement vers la salle de bains, dont la porte était grand ouverte. Où il put jouir d'un édifiant spectacle : face à lui, un grand et châtain garçon se branlait sous l'eau, les yeux fermés.
Stupéfait, Norbert en resta bouche bée. Que... que...? C'était quoi, cette apparition ? Le mec était bien foutu... et superbement monté. Mais... qu'est-ce qu'il faisait là ?
À ce moment, le mec se mit à geindre fortement, et tira une jolie salve de cinq jets à plus d'un mètre... avant d'ouvrir les yeux et de les plonger en ceux d'un Norbert assez épaté.
— Oh ! Oh ! fit le mec, toujours la pine en main, c'est.... c'est toi, le garde-cabot de Mémé ?
— Oui, et toi ?
— Ben Quentin, son petit-fils. Elle t'a rien dit ?
— Non.
— Ben je viens habiter ici pendant l'été, pour bosser à un truc perso, et revoir mes cours aussi, tranquillement. Sauf qu'elle avait dit que tu venais à midi, puis à six heures... C'est pourquoi... je suis comme ça, conclut-il en désignant sa nudité de la main.
— Mais qu'est-je fais, moi, demanda Norbert, puisqu'il y a quelqu'un ici ?
— Ton boulot, sans t'occuper de moi. Elle m'a souvent parlé de toi, depuis des années ! Mais on n'a jamais réussi à se rencontrer, donc. Et j'ai pas l'intention de garder le cabot, je te l'avoue... et encore moins de te prendre ton boulot de vacances ! De toute façon, c'est ce qu'elle veut... et elle sait que je suis pas une mémère à chienchien ! Toi... peut-être ?
Le garçon eut alors un joli rire, et son naturel rendit cette incongrue circonstance quasi normale.
— Une question pratique : t'es le seul qui puisse voir ici. Ça te pose problème si je garde ma tenue spéciale canicule, cet été ? demanda-t-il.
— Non, bien sûr... T'es chez toi... et je suis plus une petite fille !
— Ah ! Ah ! Ah ! C'est mignon, ça. Bien sûr, t'en fais autant, s'tu veux, hein ? Tu fais quoi comme-z-études ? demanda Quentin en s'essuyant. Viens on va au salon.
Ce jeune homme avait un an de moins que Norbert, et cette forme d'aplomb tranquille qui manquait cruellement à celui-ci. Pas de manières, ah non ! Il semblait franc et direct, et quand il retraversa la rue, Norbert s'avoua sous son charme.
Il eut même du mal à se concentrer, cet après-midi !... d'autant que l'autre s'était installé au salon, qui donnait sur le devant, et nu, bien sûr... Il décida de ne pas faire sa chochotte, et se déloqua de même, avant d'ouvrir en grand la croisée du salon familial.
Non qu'il fût exagérément pudique, mais la nudité à tout va n'était point en ses habitudes. En face, Quentin l'aperçut et se leva pour lui faire de grands signes... dont les deux pouces levés.
Vers six heures, il traversa donc, et fut accueilli par Chouby, qui le mena à l'arrière du pavillon, où Quentin prenait le soleil, sur un transat.
— Ciao ! Mets-toi à l'aise, mon pote ! Chouby a fait sa petite crotte là-bas. Encore heureux que la Mémé n'ait pas un danois !
Un peu gêné tout de même, Norbert se désapa, et alla quérir la petite crotte désignée ; Quentin demanda alors :
— Si on buvait un coup, pour fêter notre rencontre ? Mémé m'a donné tous pouvoirs sur sa cave. Et comme elle aime les bulles... si on en profitait ? On fera connaissance, tu veux ?
L'assurance du mecton emporta évidemment la décision sans débat intérieur... et un temps plus tard, on trinquait sous un soleil encore vif. Où l'on se conta l'un à l'autre, sans excès de pudeur... comme des jeunes gens du même esprit.
Où Norbert apprit surtout que Quentin était seul, après avoir connu plusieurs idylles ayant tourné court. Mais il semblait prendre les choses avec une insouciance qui tranchait avec ses propres et chroniques inquiétudes...
De fait, il trouva qu'au-delà qu'il fût souriant et hautement engageant, ce minet était beau, ce qu'il ne pensait pas de lui-même. Et pourtant !
Dès le lendemain, l'habitude était prise : on prit l'apéro — cette fois du porto blanc, autre péché mignon de Mémé Madeleine — en fin d'après midi. Où Quentin déclara :
— Et si on s'achetait une piscine ?
— Hein ?
— Ben, oui, une petite gonflable... avec un parasol par-dessus, pour profiter au mieux de la canicule... et à mes frais, bien sûr !
— Mais... ça coûte la peau des fesses, non ?
— Oui... et ce serait dommage qu'on s'en sépare, toi et moi ! Non : mes parents ont les moyens, et sont pas chiches avec moi. Alors pourquoi pas ? Et je suis sûr que ton patient... Chouby... serait pas contre !
Norbert sourit : il était trop, ce mec !
Le lendemain matin, il put derechef admirer Quentin dans ses œuvres, sous l'eau tiède de la douche : ah, le bel envoi ! Et la belle pine aussi, ne put-il s'empêcher de penser. Non qu'il fût complexé, mais... faute d'en connaître en vrai, il se mesurait aux acteurs porno, qui... Bref, il admira la quéquette à Quentin.
— Ah ! Te voilà, toi ! Chouby me disait justement : « Te branle pas, y va arriver ! » Mais j'étais chaud ! Y a encore du café, et même deux croissants ! Oh p'tain, c'était bon !
Norbert sourit une fois encore : oui, ce mec sortait de l'ordinaire. Et l'on papota sur la terrasse.
— Je suis sorti tôt pour chercher les croissants... Toi, tu devais encore rêver à ta Marie-Simplette, j'imagine !
— Première en tout !
— Même en... Non ! Ça ne me regarde pas ! Quoique...
— Très bien, si tu veux savoir ! osa Norbert.
— Jusqu'à ce que l'offre et la demande, les lois du marché... etc, quoi...
— On dira que pour mon petit marché, je m'en contente, fit Norbert en souriant, conscient de prendre de l'assurance face à cet énergumène.
— Méfie-toi quand même de la mondialisation !
— Ah ! Ah ! Ah ! T'es un démon, toi, ou quoi ?
— Juste un génie des échanges intercontinentaux.
— Tu m'expliqueras ?
— Oui !... Et je suis sûr de te placer mes actions !
On rigola... mais Norbert se demanda le sens caché de cet échange. Et surtout celui de la dernière phrase...
Le lendemain matin, il tomba sur un Quentin somptueusement vêtu d'un string vert fluo fortement minimaliste, qui regardait un jeune mec monter la piscine commandée la veille sur Internet.
Ah ! Ce string renforçait encore le côté sexy d'un Quentin qu'il voyait à poil depuis le début ! L'installation fut assez vite terminée et Quentin déclara :
— Si vous avez rien de mieux à faire, vous venez demain soir l'essayer avec nous, pour l'apéro, M'sieur... comment ?
— Kévin, fit l'autre en un large sourire, que Norbert trouva louche. Avec plaisir, Messieurs !
— Bon ! on remplit, décréta Quentin au départ du mec, la piscine d'eau, et nous de bulles, hop ! T'es contre un bain dans l'eau froide ?
— Ça va nous rapetisser les quéquettes, lâcha étourdiment Norbert.
— Tu sais quoi ? Je connais plusieurs moyens de leur rendre la beauté.
— Dommage pour le mignon Kévin : demain, l'eau sera chaude !
— Mais ce soir, il n'y est pas.
— Et moi non plus : l'eau froide, c'est pas pour moi !
— On est sud-ouest... Avant neuf heures, c'est bon ! Et avant, on y jette ton poupon, on verra bien s'il gèle !
— Mon Chouby ! Non, non, assassin ! Et Mémé ?
— Elle est aux eaux chaudes d'Aix-les-Mémères avec ses copines, elle pense plus à son avorton... surtout au casino !
— T'es un monstre !
— Elle me tient pour le plus adorable des petits-fils.
On passa aux bulles, et la tête un peu plus légère, Norbert eut de temps à autre des regards intrigués vers cet étrange numéro que lui semblait Quentin. Un monstre ? Sûrement pas ! Un gentil mec mais... hors du commun. Et joli, aussi.
C'était sans doute ça qui lui donnait un petit arrière-goût de bizarre, en cette rencontre. En fait, et alors qu'on trinquait à  l'arrivée de la piscine — pas olympique, avec ses deux mètres de diamètre ! — Chouby sauta sans préavis dans ladite, à moitié emplie et s'y ébroua avec une manifeste satisfaction.
— Bon ! On sait déjà qu'on n'y subira pas le même sort que défunt le Titanic ! affirma Quentin l'air malicieux.
— Je suis pas un labrador, moi, fit Norbert, ni un terre-neuve !
— Personne te demande de te transformer en chien... ni en chienne ! rigola Quentin. On a le temps !
On regarda donc le cabot s'amuser dans l'eau, tout en se lançant de louches regards de traviole. Où Norbert ne savait que deviner. Il était décidément étrange, le petit-fils de Mémé Madeleine (qui lui en avait souvent parlé), mais attachant, aussi ! Qui demanda :
— Tu viendras inaugurer la piscine demain midi ? Et tu seras aussi là quand Kévin y sera ?
— J'ai mon service auprès de Chouby, Monsieur.
— J't'adore ! fit Quentin en pouffant.
Ce fut donc seulement à midi qu'il parut chez Mémé. Les bulles étaient prêtes, et Chouby excité comme une puce (qu'il n'avait pas!). On entra donc précautionneusement dans l'eau, qui au grand soleil était presque frémissante... comme le fut Norbert en s'y étendant. On trinqua, non sans cérémonie, et l'on échangea des regards qui, au jugé de Norbert, disaient des choses... indicibles.
Il s'admettait troublé depuis un moment, ce doux jeune homme, par l'éclat souriant de Quentin, qui pourtant n'en faisait pas plus que ça, au point qu'il ne savait toujours si ce mec était gay... Ou s'il se refusait à creuser la question ?
Quoiqu'il en fût, il était heureux d'être là... se raccrochant toujours à l'idée qu'il y était pour le petit chien noir...
On but donc, puis on fit la dînette, puis on rebut... jusqu'à cinq heures et demie où parut le fin et mignon Kévin. Aussitôt à poil, ce gracieux enfant sauta à pieds joint dans l'eau, excitant un Chouby ravi.
Bulles encore, évidemment. Et les folies commencèrent quand Kévin, qui n'avait pas vingt ans, se mit à faire le fou avec un Chouby qui n'attendait que ça. Bientôt, les choses évoluèrent vers un genre de mêlée d'orques adolescentes cherchant à coincer leur premier phoque... si vous me suivez.
Moment où Norbert dut suivre le mouvement. Ouh ! Il arriva qu'enfin chacun eut une quéquette en main... qui n'était pas la sienne. Mais pas celle de Chouby, quand même !
On retrouva un peu de sérieux, alors, Et ce fut avec une sorte de religieuse componction qu'on s'entrebranla... non sans que moult sourires vinssent éclairer ces mignons visages.
Norbert en apprit de jolies, ce soir-là : car après que chacun se fut fait déborder par un autre (sur l'herbe, bien sûr!), on se transporta en cuisine où l'on organisa un pique-nique (où  Chouby ne fut pas prié, à son grand dam), et l'on revint sur l'herbette.
Norbert se demandait sur quelle planète il était tombé, lui qui n'avait de la chose gay que des connaissances fort ésotériques... Certes, au lycée, quelques branlettes-parties.... mais rien de plus. Là, il voyait les deux autres dans leur élément, et ces garçons ne l'ignoraient pas... dans cet élément, justement, car il était l'objet de force attentions, et des plus délicates et mignonnes façons.
Dont il se trouva bien, au demeurant. In fine, il fut sucé alternativement par ces garçons, avant qu'on le priât de déverser son plaisir sur les museaux réunis d'iceux.
Chose que nulle de ses féminines conquêtes n'avait onques accepté... Et comme il était plutôt tôt... on remit ça un peu plus tard. Ce qui lui offrit une nuit pleine de rêves étranges et charmants.
Le lendemain matin, il s'éveilla avec de nombreuses et troubles pensées, et pas des plus agréables. Au point qu'il se demanda s'il oserait paraître chez son voisin. Mais le devoir l'y obligeait... Il ouvrit la fenêtre du salon juste pour voir Kévin repartir à vélo...
Pourquoi en fut-il refroidi ? Il eut du mal à y aller, mais il y alla. Chouby ! Quentin l'accueillit avec chaleur... et croissants.
— Je crois avoir compris que les mecs, c'était pas ton truc, Norbert, mais... tu me dirais ce que t'as pensé d'hier soir ?
— Je sais pas trop...
— Choqué ? Blessé ? Outragé ? Ou simplement... triste ?
— Non, pas triste ! Bizarre, peut-être...
— Tu m'autorises à tout t'expliquer... t'apprendre, aussi ?
— Oh... oui, tout ce que tu veux.
— J'ai pas osé, hier... devant Kévin, mais... j'aimerais tellement... t'embrasser, Norbert.
Norbert sourit doucement. Il ne dit pas qu'il l'avait espéré, ce baiser, voyant ceux que les autres échangeaient... La vie changea donc, et il ne s'en plaignit pas, le petit chien noir...


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 22-11-2024

«Chien noir» est le nom ou le surnom d'un des pirates de L'Île au Trésor», celui qui met en main du Capitaine la "marque noire", mauvais signe s'il en fût, provoquant l'apoplexie et, assez logiquement, un arrêt brutal de la vie de ce dernier...Souvenirs, souvenirs (d'après Johnny en 1953) de lectures enfantines ou de début d'adolescence.
Le chienchien noir, ici, ne porte pas de pistolet à la ceinture ni même accroché à son collier. À la grande rigueur, pour imiter les Saint-Bernard, pourrait-on lui attacher un tonnelet de bulles, bien sûr, autour du cou : ce serait utile dans l'eau, n'est-ce pas? (Ce serait une idée à soumettre au maire d'un arrondissement parisien où se trouve la piscine de la Butte-aux-Cailles ! ou une autre, d'ailleurs, comme le fut celle des Tourelles , en plein air.)
En voilà deux qui ne vont pas s'ennuyer et comme Norbert trouve enfin ce qu'il espérait depuis des lustres, voilà deux heureux de plus.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 22-11-2024

Lorsqu'il a été question d'une certaine Marie-Chantal, je me suis douté que ce texte soit de Louklouk et la suite a confirmé cette première impression.

Je ne sais pas si madame Madeleine connaît l'intérêt de Quentin pour les garçons, mais il est normal qu'elle se soit douté que Quentin et Norbert qui ont presque le même âge s'entendront bien.

Quentin est naturiste et comme Norbert arrive avec une heure et demie d'avance, il ne s'est pas encore occupé de s'habiller en prévision de son arrivée. D'ailleurs Norbert s'aperçoit qu'en ce moment, il s'occupe d'autre-chose !
Du coup, le fait que Quentin demande à Norbert si ça ne le gêne pas s'il garde sa tenue spéciale canicule (j'aime bien l'expression) coule de source. Et qu'il propose à Norbert de faire pareil s'il le souhaite est la moindre des choses.

Ce n'est que dans l'après midi que Norbert, s'apercevant depuis chez lui que Quentin est nu dans la maison qu'il décide de faire pareil, de surcroît en ouvrant la fenêtre pour se faire voir. Et lorsqu'il repasse chez Quentin vers 18 H, c'est nudité pour tous (même le chien est à poils). Le lendemain, Quentin propose d'acheter une piscine gonflable. Norbert pense que ça coûte cher alors qu'une gonflable, surtout si elle ne fait que 2 m de diamètre, ça ne coûte que quelques dizaines d'euros et pas besoin d'un installateur.

Mais le surlendemain, Quentin a mis un mini string vert fluo sexy alors que Kevin est avec lui pour monter la piscine. C'est donc sûrement une piscine en métal, mais dans ce cas ses dimensions devraient dépasser les 2 mètres. Quand c'est fait, Kevin est invité pour inaugurer la piscine le lendemain en fin d'après midi.

Finalement, Kevin s'amuse avec Chouby qui apprécie la piscine et la présence de visiteurs. Finalement, la baignade se termine en branlettes réciproques. Puis, c'est une soirée entre garçons avec des branlettes réciproques jusqu'à l'éjaculation. Norbert est plutôt observateur, même si les deux autres l'incitent à participer.

C'est finalement le lendemain matin qu'en s'apercevant que Kevin a probablement passé la nuit avec Quentin que Norbert a un pincement au cœur. Et lorsque Quentin propose à Norbert de l'embrasser et lui apprendre des trucs, Norbert ne dit pas non.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 23-11-2024

Louklouk – parce que c’est clairement lui - aime bousculer les statistiques dans des mondes où vraiment beaucoup de garçons préfèrent les garçons, mais introduit cette fois la notion de proportion de ‘gayeté’ avec le personnage de Norbert, sympathisant juste curieux, et qui jouit relativement passivement de la situation.